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Le blog de hugo,

« Ce n’est pas possible de fermer les yeux » : ce réalisateur ne travaillera plus avec Gérard Depardieu

16 Décembre 2023, 04:40am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 « Ce n’est pas possible de fermer les yeux » : ce réalisateur ne travaillera plus avec Gérard Depardieu
Maya Boukella
 Publié le 08 décembre 2023 à 16h44
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MADMOIZELLE  CULTURE
Si Fabien Onteniente a été informé que Gérard Depardieu était « lourd avec les filles » par sa directrice de casting, le réalisateur a expliqué découvrir « pan par pan l’histoire de ce monsieur » et avoir décidé de ne plus collaborer avec lui. Selon le cinéaste, Depardieu est protégé par un milieu cinématographique qui est un « entre-soi » rongé par le « déni ». »
L’omerta autour de Gérard Depardieu est-elle en train d’être ébranlée grâce à la libération de la parole des plaignantes ?


Au milieu du silence assourdissant qui règne autour de celui que l’on appelle « monstre sacré du cinéma », le réalisateur français Fabien Onteniente a annoncé qu’il ne travaillerait plus avec lui.

Depardieu est mis en examen pour viol et agressions sexuelles, visé par deux plaintes pour agression sexuelle et accusé des mêmes faits par seize femmes dans une enquête de Mediapart.

À lire aussi : Depardieu, Besson : pourquoi les hommes accusés de viol parlent toujours de leur mère ?

Sur le tournage de Disco, les femmes ont témoigné
Dans les colonnes de Franceinfo, le réalisateur a admis ce vendredi 8 décembre qu’il avait déjà eu des échos concernant le comportement agressif et prédateur de Gérard Depardieu envers les femmes. Réagissant à la plainte pour agression sexuelle déposée par Hélène Darras, actrice sur son film Disco (2008) aux côtés de Depardieu, le cinéaste a avoué ne pas être « tombé de l’armoire ».

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

Disco  // Source : Studio Canal
Disco // Source : Studio Canal
« Je découvre pan par pan l’histoire de ce monsieur » a-t-il poursuivi. S’il explique ne pas avoir perçu l’attitude de l’acteur envers les femmes « à la caméra », le réalisateur a expliqué en avoir eu un « écho », notamment grâce à sa directrice de casting qui lui a confié : « Qu’est-ce qu’il est lourd avec les filles. »


Un milieu silencié par le « déni »
Les déclarations de Fabien Onteniente au micro de Franceinfo marquent la fin d’une collaboration après deux films, Disco en 2008 et Turf en 2013. Le réalisateur a expliqué que le cinéma français était le lieu d’une omerta à propos des violences sexuelles, que l’on pourrait expliquer « peut-être, parce que c’est un entre-soi », avec « beaucoup de déni ». À propos de sa décision de ne plus travailler avec l’acteur de 74 ans, le réalisateur a confié :

« Ce n’est pas dans mes valeurs, ce n’est pas possible de fermer les yeux sur ce genre de comportements inadmissibles. »

Gérard Depardieu nie en bloc les accusations à son encontre. Il s’est notamment exprimé dans une lettre ouverte aux envolées lyriques publiée dans Le Figaro en octobre dernier. Il y a assure : « Jamais au grand jamais je n’ai abusé d’une femme. Faire du mal à une femme, ce serait comme donner des coups de pied dans le ventre de ma propre mère », une rhétorique de défense loin d’être anodine que Rose Lamy nous avait aidé à décrypter.

Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.


https://www.madmoizelle.com/ce-nest-pas-possible-de-fermer-les-yeux-ce-realisateur-ne-travaillera-plus-avec-gerard-depardieu-1604031

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Algorithme discriminatoire de la CAF : la Seine-Saint-Denis saisit la Défenseure des droits

16 Décembre 2023, 03:32am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Algorithme discriminatoire de la CAF : la Seine-Saint-Denis saisit la Défenseure des droits
Christelle Murhula
 Publié le 08 décembre 2023 à 13h03
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Après les révélations du « Monde » sur l’algorithme de la CAF accusé de discriminer les personnes les plus précaires, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis Stéphane Troussel a interpellé la Défenseure des droits.
Après l’enquête du Monde, qui révèle que l’algorithme anti-fraude de la CAF discrimine les personnes aux revenus les plus faibles et favorise le contrôle des plus précaires, le président du conseil départemental de Seine-Saint-Denis (93) Stéphane Troussel a décidé de rétorquer.


Ce mercredi 6 décembre, il a saisi la Défenseure des droits Claire Hédon, afin de dénoncer le caractère discriminatoire de cet outil utilisé par la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf) pour cibler ses contrôles. Celui-ci s’inquiète alors d’un « ciblage excessif » des habitants de son département, qui est le plus pauvre de France.

Des associations dénoncent un algorithme « pauvrophobe »
Selon l’élu, « certaines catégories de populations, déjà en proie aux difficultés, sont particulièrement visées, ce qui représente une double peine à mon sens inacceptable ». Avant de continuer « il s’avère que les critères retenus par l’algorithme ont une évidente portée discriminatoire à l’égard des populations les plus vulnérables et que celle-ci est d’autant plus importante dans un territoire qui cumule les difficultés socio-économiques comme la Seine-Saint-Denis », a-t-il écrit dans une lettre adressée à Claire Hédon.

En vidéo Violences dans la rue, nuits dehors... À quoi ressemble le parcours des demandeuses d'asile ?

À lire aussi : L’algorithme de la CAF favorise le contrôle des plus précaires, selon une enquête du Monde

Car, selon l’algorithme, ce sont les personnes les plus précaires qui sont les personnes les plus susceptibles de frauder, et donc de subir des contrôles. Ces allocataires étant jugés selon des critères spécifiques : avoir un enfant de plus de 12 ans dans le foyer, déclarer ses ressources pour l’allocation adulte handicapée (AAH) chaque trimestre, ou encore avoir été veuf, divorcé, ou séparé, le fait d’avoir des revenus inférieurs à 942 euros par mois pour une personne seule.


Des informations récoltées par l’algorithme grâce aux données personnelles. « Force est de constater que des critères pourtant protégés, comme l’âge, le handicap ou la situation familiale, sont utilisés dans l’algorithme, et qu’il en résulte un ciblage plus systématique des populations les plus vulnérables », écrit alors Stéphane Troussel dans sa lettre.

Par ailleurs, plusieurs associations dénoncent cette politique de contrôle. Comme La Quadrature du Net, engagée pour la défense des libertés numériques, et ATD Quart Monde, qui lutte contre la pauvreté, ont demandé à l’organisme d’abandonner son algorithme, jugé « discriminatoire et pauvrophobe », rappelle Le Monde.

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.


https://www.madmoizelle.com/algorithme-discriminatoire-de-la-caf-la-seine-saint-denis-saisit-la-defenseure-des-droits-1603829

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P. Diddy : une nouvelle femme accuse le rappeur de viol

16 Décembre 2023, 03:28am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 P. Diddy // Source : Daniel Incandela / Flickr
SOCIÉTÉ
P. Diddy : une nouvelle femme accuse le rappeur de viol
Christelle Murhula
 Publié le 08 décembre 2023 à 11h16

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Une nouvelle femme accuse le rappeur et deux de ses proches de l’avoir violée en 2003 à New York, alors qu’elle était mineure. C’est la quatrième accusation en un mois.
C’est la quatrième accusation en un mois à l’encontre de P. Diddy. Mercredi 6 décembre, une plainte pour un viol collectif a été déposée contre Sean Combs de son vrai nom.


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La plaignante affirme avoir été violée par le rappeur ainsi que par deux autres personnes, dont Harve Pierre, le président de Bad Boy Entertainment, dans le studio d’enregistrement du rappeur à New York, en 2003, alors qu’elle était mineure, âgé de 17 ans.

La victime réclame une compensation financière
Les trois hommes visés par la plainte « se sont attaqués à une adolescente vulnérable, une lycéenne », dénoncent les avocats de la victime présumée dans un communiqué. L’un des hommes, qui n’est pas P. Diddy, aurait « approché (la jeune fille) dans un lounge dans le Michigan, près de là où elle vivait à l’époque, et lui a dit qu’il était le ‘meilleur ami de M. Combs’ », ont-ils détaillé.

À lire aussi : P. Diddy est accusé de multiples violences physiques et sexuelles par son ex-compagne Cassie

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

La jeune femme indique également avoir été droguée à son insu avant de subir ces viols. « Ce soir-là, M. Combs a demandé à Mme Doe [NDLR, nom utilisé pour préserver l’anonymat de la plaignante] de l’accompagner dans les toilettes du studio, peut-on lire dans un communiqué. Une fois sur place, M. Combs a enlevé la jupe et les sous-vêtements de Mme Doe et l’a pénétrée par derrière alors qu’elle était suspendue au lavabo. Mme Doe n’a pas consenti à avoir des relations sexuelles avec M. Combs, mais celui-ci a continué à la pousser ».

Suite à cela, la plaignante « se souvient ensuite d’avoir regardé dans le miroir au-dessus pour constater qu’une troisième agresseur avait remplacé M. Combs et la violait. » La victime présumée réclame une réparation financière, sans fixer de montant.


Déjà quatre plaintes pour viols
De son côté, P. Diddy, a nié les accusations. « Assez. Ces dernières semaines, j’ai attendu et regardé les gens essayer d’assassiner mon personnage, détruire ma réputation et mon héritage », a-t-il déclaré dans un communiqué publié sur son compte Instagram.

Une référence aux précédentes plaintes déposées contre lui. Puisque depuis que la chanteuse Cassie Ventura, avec qui il est resté dix ans couple, a déposé plainte mi-novembre pour viol et violences physiques contre lui – qui a depuis été réglée à l’amiable – plusieurs femmes ont elles aussi saisi la justice.

En effet, deux autres femmes ont porté plainte, dont une, à visage découvert. Cette dernière l’accuse pour des faits datant de 1992 : le rappeur l’aurait « droguée, sexuellement agressée et abusée ». Il aurait filmé la scène, et l’aurait menacée de la diffuser ensuite.

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.


https://www.madmoizelle.com/p-diddy-une-nouvelle-femme-accuse-le-rappeur-de-viol-collectif-lorsquelle-etait-mineure-1603753

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Accusé de violences conjugales, Stéphane Plaza se dit « défenseur de la cause des femmes »

16 Décembre 2023, 03:23am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Accusé de violences conjugales, Stéphane Plaza se dit « défenseur de la cause des femmes »
Elisa Covo
 Publié le 08 décembre 2023 à 10h16
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Mis en cause par trois ex-compagnes pour violences conjugales et visé par une enquête pénale ouverte en octobre, l’animateur star de M6 affirme avoir « la conscience tranquille ».
Il lui aura fallu deux mois pour prendre la parole. Accusé de violences physiques et psychologiques par trois ex-compagnes dans Mediapart, Stéphane Plaza, agent immobilier et présentateur star de M6, a publié jeudi 7 décembre un long message sur Instagram, alors qu’était diffusé le soir même un épisode inédit de son émission Recherche Appartement ou Maison. L’animateur, farouchement défendu par la chaîne, fait actuellement l’objet d’une enquête pénale pour violences conjugales.

« Je continuerai de défendre la cause des femmes »
Dans la légende de son post Instagram, Stéphane Plaza remercie ses fans pour leur soutien, leur demande d’attendre que « justice soit faite pour laver [son] honneur » et se positionne en grand défenseur de la cause des femmes, reprenant la rhétorique de son avocate lors d’une intervention sur le plateau de TPMP en octobre dernier.

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

« Aujourd’hui, son nom est sali et son réseau est attaqué alors qu’il n’a commis aucun crime, ni aucune violence. Il réitère qu’il n’a jamais été violent envers quiconque et qu’on se serve de cette cause le meurtrit car des femmes battues perdent la vie chaque jour », avait-elle commenté.

Une posture qui contraste fortement avec les accusations qui pèsent sur lui. Dans Mediapart, une de ses ex-compagnes racontait notamment que l’animateur lui avait cassé trois doigts, tandis qu’une seconde avait déposé une main courante à son encontre après avoir subi selon elle des « violences, dénigrements et menaces de mort ».


Violences conjugales : les ressources
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :

Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.


https://www.madmoizelle.com/accuse-de-violences-conjugales-stephane-plaza-se-dit-defenseur-de-la-cause-des-femmes-1603769

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États-Unis : depuis l’abrogation de Roe v. Wade, le nombre de patientes explose dans les cliniques d’avortement encore ouvertes

16 Décembre 2023, 03:17am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

États-Unis : depuis l’abrogation de Roe v. Wade, le nombre de patientes explose dans les cliniques d’avortement encore ouvertes
Christelle Murhula
 Publié le 07 décembre 2023 à 16h50

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS MONDIALES
Selon un rapport, un an après les restrictions au droit à l’IVG dans plusieurs États, la proportion de patientes traversant les frontières pour avorter dans les États voisins a explosé.
Depuis l’abrogation de la loi Roe v. Wade en juin 2022 aux États-Unis, les offensives réactionnaires contre le droit à l’avortement se multiplient dans plusieurs États américains. Par conséquent, dans ceux dont l’IVG est encore protégée par la loi, les cliniques ont observé une explosition de demandes, selon un rapport de l’Institut Guttmacher.


Dans l’Illinois, le nombre d’IVG sur des patientes qui vivent à l’extérieur de l’État a doublé
Comme par exemple dans l’Illinois, les cliniques ont doublé la proportion d’avortements pratiqués sur des patientes vivant à l’extérieur de l’État. En 2020, 21 % des patientes ayant bénéficié de soins d’avortement dans l’Illinois venaient de l’extérieur de l’État ; en 2023, ce chiffre grimpe à 42 %, rapporte l’étude relayée par The Guardian.

Dans Hope Clinic, située à proximité de la frontière entre l’Illinois et le Missouri, où l’avortement est interdit, la salle d’attente de la clinique a commencé à se remplir de patientes venues en voiture de pays comme le Tennessee et l’Arkansas, ou encore le Texas, rapportent nos confrères britanniques.

Des cliniques qui renforcent leur personnel pour accueillir plus de patientes
Tout comme Trust Women, clinique d’avortement de Wichita, au Kansas, est désormais la plus proche des patientes de Houston, au Texas. Le Kansas a alors connu une augmentation de 79 % des avortements en 2023, par rapport à 2020, la plupart étant pratiqués sur des patientes de l’extérieur de l’État, toujours selon le rapport Guttmacher.


En vidéo Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

À lire aussi : IVG : un an après l’abrogation de Roe vs. Wade, l’heure est au bilan

Selon le rapport, nombreuses sont les cliniques à proposer de plus en plus de rendez-vous chaque semaine, afin de suivre le rythme de l’augmentation du nombre de patientes hors de l’État. Trust Women a même triplé son personnel. Malgré tous leurs efforts, au vu de l’afflux des patientes, des centaines de femmes sont toujours refusées chaque semaine.

Une situation qui inquiète. Car à mesure que les cliniques ferment à travers tout le pays, plus les offensives pour réduire encore plus le droit à l’IVG aux États-Unis augmenteront, plus les patientes vont affluer dans un nombre restreint de cliniques, ce qui rendra la situation ingérable. Pour rappel, l’avortement est désormais presque entièrement interdit dans quatorzes États.

Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.


 https://www.madmoizelle.com/etats-unis-depuis-labrogation-de-roe-v-wade-le-nombre-de-patientes-explosent-dans-les-cliniques-davortement-encore-ouvertes-1603271

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Pour lutter contre les discriminations à l’embauche, une nouvelle loi pour tester les entreprises

16 Décembre 2023, 03:10am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Pour lutter contre les discriminations à l’embauche, une nouvelle loi pour tester les entreprises
Christelle Murhula
 Publié le 07 décembre 2023 à 15h36

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Cette loi vise à rendre automatique le « testing » lorsqu’une personne estime être discriminée par une entreprise. Elle sera utilisée pour lutter contre les discriminations à l’embauche ou encore au logement.
Des « testings » automatiques pour lutter contre les discriminations ? Ce mercredi 6 décembre, l’Assemblée nationale a adopté un texte afin de lutter contre les discriminations sexistes, raciales, ou encore géographiques, notamment à l’embauche.

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Contre les discriminations à l’accès à l’emploi, au logement, ou encore aux prêts bancaires
Ainsi, ce texte prévoit de rendre systématiques les « tests statistiques » et « individuels », dits testings, auprès d’entreprises et d’administrations publiques. Une pratique qui consiste à rédiger des CV ou dossiers en y modifiant certains éléments, comme le nom de famille, l’âge, la ville, ou encore le genre. Ainsi, grâce à ces CV et dossiers, le testing permet de voir si une entreprise discrimine les individus en raison de leurs origines.

Dans le cadre de cette nouvelle loi, ces testings seront mis en place par la délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), qui assistera toute personne s’estimant discriminée à l’accès à l’emploi, mais également à l’accès au logement, ou encore aux prêts bancaires.

En vidéo Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Par ailleurs, ce texte de loi souhaite créer un service de lutte contre les discriminations, directement intégré à la Dilcrah, sous la tutelle de la Première ministre Élisabeth Borne.

À lire aussi : Discriminations en France : une société plus ouverte… mais plus violente, selon l’Ifop

Si la Défenseure des droits, Claire Hédon, a salué les initiatives du texte, elle déplore tout de même l’issue de testings : une fois les tests passés et les discriminations prouvées, ce sont des organismes institutionnels qui prendront en charge l’issue de ces contentieux, et non pas l’organisme de Défense des Droits, qui est selon elle « l’autorité compétente », a rapporté l’Agence France Presse.

Car aujourd’hui, bien que les testings soient déjà admis par le Code Pénal en cas de plainte pour discrimination, les condamnations sont rares, voire inexistantes. Par exemple, aucune n’a été prononcée en 2020.

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.


https://www.madmoizelle.com/pour-lutter-contre-les-discriminations-a-lembauche-une-nouvelle-loi-pour-tester-les-entreprises-1603233

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Visé par une enquête pour viol et agressions sexuelles, Nicolas Bedos a été auditionné

16 Décembre 2023, 02:23am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Visé par une enquête pour viol et agressions sexuelles, Nicolas Bedos a été auditionné
Elisa Covo
 Publié le 07 décembre 2023 à 12h15
MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Selon une source proche du dossier, quatre femmes ont signalé au parquet de Paris des comportements susceptibles d’être qualifiés pénalement. Aucune n’a, à ce jour, déposé plainte.
Mis en cause par quatre femmes, le réalisateur Nicolas Bedos a été entendu en audition libre la semaine dernière, dans l’enquête pour viol et agressions sexuelles qui le vise, a appris l’AFP de source proche du dossier.

Aucune plainte déposée dans cette affaire
Selon cette source, deux femmes ont signalé au début du mois de juillet au parquet de Paris des comportements susceptibles de recouvrir une qualification pénale. Ces deux femmes, ainsi que deux autres décrivant des comportements similaires, ont été entendues par les enquêteurs. Si aucune n’a souhaité porter plainte, le ministère public peut « ordonner des poursuites s’il l’estime justifié, et ne retire pas le droit aux accusatrices d’être parties civiles en cas de procès », précise Franceinfo.

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Nicolas Bedos doit par ailleurs comparaître devant le tribunal correctionnel de Paris en février prochain dans le cadre d’une autre affaire, pour répondre de la plainte d’une jeune femme qui l’accuse de l’avoir agressée sexuellement sur la piste de danse d’une boîte de nuit en juin 2023. Mediapart a par ailleurs publié une série de témoignages de femmes accusant le réalisateur d’agression sexuelle.

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Crédit photo de la une : Capture écran Youtube


https://www.madmoizelle.com/vise-par-une-enquete-pour-viol-et-agressions-sexuelles-nicolas-bedos-a-ete-auditionne-1603381

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Mon cancer m’a laissé un handicap invisible, et j’en ai marre de devoir sans cesse me justifier

16 Décembre 2023, 02:18am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Mon cancer m’a laissé un handicap invisible, et j’en ai marre de devoir sans cesse me justifier
Charlotte Arce
 Publié le 06 décembre 2023 à 16h48
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
À18 ans, Élise a appris qu’elle était atteinte d’un cancer. Aujourd’hui en rémission, elle garde de sa maladie plusieurs séquelles, qui lui ont laissé un handicap invisible. Parce qu’elle est fatiguée des regards qu’on lui lance en caisse prioritaire, elle prend la parole pour rappeler que handicap ne rime pas toujours avec fauteuil roulant.
Je m’appelle Élise, j’ai 22 ans. En juin 2019, alors que je venais juste d’avoir 18 ans, on m’a découvert un lymphome de Hodgkin, complètement par hasard. Je chahutais avec mon copain, quand j’ai reçu un coup de son genou au niveau du cou. À l’époque, j’avais les cheveux très longs et très lisses. Quand j’ai soulevé mes cheveux, au niveau de la nuque, j’ai découvert une grosse boule. Je lui ai tout de suite dit que c’était de sa faute, qu’il m’avait fait un hématome. 

Des semaines d’errance médicale
La boule étant importante, j’ai consulté mon médecin, qui m’a traité pour une contracture musculaire. Mais au fil des semaines, le décontractant ne fait pas effet, la boule ne diminue pas et j’ai toujours aussi mal. Je décide d’aller aux urgences, où un médecin m’a fait culpabiliser. Il m’a dit que j’étais venue pour rien, que tout le monde a des ganglions, et que j’occupais la place d’un « vrai malade ». Je passe néanmoins une échographie, qui met en évidence les ganglions. Mais on me répète à nouveau que c’est parfaitement normal et que je ne dois pas m’inquiéter.

Sauf que quelques semaines plus tard, au mois d’août, je n’en peux plus, je souffre trop. Sur les conseils de mon médecin, je finis par faire une prise de sang. Et les résultats sont catastrophiques : ils montrent que j’ai une forte inflammation, mais aussi que mon système immunitaire ne tient plus la route. Je passe alors un scanner, à la suite duquel je suis convoquée dans le bureau du médecin. Ce dernier m’annonce que je suis malade. À ce moment-là, j’imagine encore que ce n’est rien, qu’on va me faire une ordonnance et que tout va rentrer dans l’ordre. Quand j’ai finalement compris que j’avais un cancer, je me suis effondrée. Je me suis dit que j’allais mourir, que c’était fini pour moi. 

Un protocole long et éprouvant
Mi-octobre, je fais une biopsie après laquelle verdict définitif tombe : j’ai un lymphome hodgkinien de stade 3, qu’il faut absolument traiter. Ma première question a été de savoir si j’allais perdre mes cheveux. Quand le cancérologue m’a confirmé que oui, je l’ai remercié et lui ai dit que dans ce cas-là, je ne suivrai pas les traitements. Deux semaines plus tard, sa secrétaire m’a rappelée pour provoquer chez moi un électrochoc. Elle m’a dit que de beaux cheveux ne me serviraient à rien dans la tombe. 

Je suis donc retournée voir le cancérologue, qui m’a détaillé le protocole que j’allais suivre : chimiothérapie et radiothérapie. Au total, j’ai suivi 10 séances de chimio et 15 séances de rayons. Je n’ai pas bien vécu la chimiothérapie. Chaque séance était pire que la précédente :  je vomissais et je mettais des jours à m’en remettre… Et comme elles avaient lieu tous les quinze jours, j’avais à peine le temps de me remettre sur pied qu’une nouvelle commençait.

J’ai un peu mieux supporté la radiothérapie – même si je vomissais toujours – mais les dernières séances m’ont brûlé les glandes salivaires. Ça a été très compliqué de manger, de déglutir. 

Finalement, en juillet 2020, j’ai reçu une lettre de mon cancérologue m’annonçant que j’étais en rémission. Ça a été la libération, je ne voulais pas y croire. 

À lire aussi : « Il faut que les valides sachent remettre en question leurs privilèges »

Après le cancer, la découverte de mon handicap
Mais la rémission n’a pas mis fin à mes souffrances. Lors de mes séances de chimiothérapie, j’ai développé des douleurs neurologiques. J’ai suivi un traitement – qui n’a pas fonctionné -, puis j’ai consulté un neurologue, qui a constaté que certains nerfs dans ma jambe gauche ne répondaient pas correctement. Mais selon lui, cela pouvait être dû à la chimio, tout rentrerait dans l’ordre une fois les séances terminées. 

Sauf que l’effet n’a rien eu de temporaire. Une rhumatologue m’a diagnostiqué une dégénérescence moteur du nerf sciatique : c’est un peu comme si un rat avait grignoté un câble – mon nerf sciatique -, qui risquait de rompre. Sauf que le nerf sciatique qui lâche, ce n’est pas rien : je risque de ne plus pouvoir du tout me servir de ma jambe et donc devoir utiliser à vie un fauteuil roulant. 

Suite à ce nouveau diagnostic, j’ai dû réadapter toute ma vie. Jusqu’à présent, je courais, je faisais du foot… J’ai dû arrêter toutes ces activités. Si je me rends dans un endroit où je risque de beaucoup piétiner, ou de beaucoup marcher, il faut que je prenne mon fauteuil. 

J’ai aussi dû accepter les douleurs neurologiques. À chaque fois que je fatigue, je ressens comme des décharges électriques dans la jambe, des fourmis puissance mille, qui rendent chaque pas douloureux et presque impossible. 

En vidéo « Je suis restée amie avec la personne qui m'a brisé le cœur »

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Comme si ça ne suffisait pas, en novembre 2020, on m’a aussi diagnostiqué une endométriose sévère, une adénomyose [lorsque l’endométriose touche l’intérieur de l’utérus, ndlr] et le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) suite à l’arrêt de ma pilule contraceptive. Est-ce que j’avais ces pathologies avant le traitement de mon cancer ? Impossible de le savoir. 

Mais il y a une autre pathologie que la chimiothérapie m’a amenée à coup sûr : la tachycardie de Bouveret, qui est elle aussi handicapante. Dans les moments de stress, il arrive que mon cœur s’emballe et atteigne 190 battements par minute.

En raison de toutes ces pathologies, j’ai dû me résoudre à accepter le mi-temps thérapeutique que me proposaient les médecins, pour supporter le rythme de mes études. En rentrant de cours, je n’avais tellement plus d’énergie que j’allais immédiatement dormir. Ça n’est pas une vie. Ou du moins, ça n’est pas la vie que j’imaginais avoir à 22 ans. 


Faire comprendre que je suis handicapée n’est pas toujours facile
Reprendre mes études après mon cancer a été très difficile. En 2019, j’ai entamé un DUT, que j’ai abandonné en raison de la lourdeur des traitements contre le cancer. J’ai finalement repris ma première année en septembre 2020 après ma rémission et j’ai entamé à distance – Covid oblige – ma deuxième année. C’est à ce moment-là que ça s’est mis à dérailler : certains profs oubliaient régulièrement de brancher la visio pendant leur cours. J’ai fini complètement découragée quand on m’a dit qu’on ne me ferait pas de « traitement de faveur » en aménageant les examens pour moi, alors que je me remettais à peine de mon cancer. À cause de toutes ces difficultés, je suis tombée en dépression. J’ai fini heureusement par changer d’école et la nouvelle est bien plus bienveillante.

La première entreprise qui m’a accueillie en alternance a aussi été super. J’y suis restée trois ans, jusqu’en 2022, malgré mon cancer. Mais ça a été une toute autre histoire avec la suivante. Pendant l’entretien, on m’avait assuré que j’allais travailler à 900 mètres de chez moi, que j’aurai un bureau, que j’allais être formée en communication… Mais j’ai vite déchanté quand je me suis rendu compte que l’agence à laquelle j’étais rattachée était à 25 km de mon domicile et qu’au lieu d’un vrai bureau, j’allais devoir travailler sur une chaise de bar, attablée à un comptoir. Impossible pour moi de rester cambrée toute la journée en raison de la dégénérescence moteur du nerf sciatique. J’ai donc demandé la rupture de ma période d’essai. 

Mais ça a été hyper compliqué pour moi de retrouver une autre entreprise qui accepte des aménagements de poste liés à mon handicap. Je me souviens d’un entretien avant lequel la recruteuse m’avait semblé hyper sympa et bienveillante au téléphone. Mais à mon arrivée dans les locaux, la première chose qu’elle a souhaité savoir était pourquoi j’avais une RQTH [une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé, ndlr] et si ma maladie « pouvait revenir ». Elle m’a aussi dit qu’avoir « quelqu’un qui est toute le temps en arrêt maladie, ça ne l’intéresse pas ». J’ai préféré mettre un terme à l’entretien. 

Être handicapé·e, ce n’est pas uniquement être dans un fauteuil 
Car il faut savoir que même si je n’en ai pas l’air au premier regard, je suis bien handicapée. Au niveau de ma jambe, c’est très compliqué. Quand je suis en crise, je marche à la traîne, je suis obligée de me tenir. Ce sont de grosses douleurs, en plus desquelles il faut subir les regards. J’ai un fort tempérament, donc la plupart du temps, je m’en fiche. Mais c’est vrai que c’est désagréable de se faire regarder de travers parce que je n’ai pas l’air « malade ».

Par exemple, lorsque je me rends à la gare, j’utilise pour ma voiture une place handicapée, plus proche de l’entrée, car j’ai très souvent mal à la jambe à la fin de la journée. Il y a quelques semaines, un monsieur qui habite en face de la gare a appelé la police parce que selon lui, j’usurpais ma carte de stationnement handicapé. Même les policiers municipaux ont dans un premier temps refusé de me croire quand j’ai dit que c’était bien la mienne ! Ils ont fini par s’excuser quand ils se sont rendu compte de leur erreur. J’ai trouvé ça tellement sidérant que j’ai fini par en parler sur les réseaux sociaux. 


Cet épisode est loin d’être le seul que j’aie vécu. Combien de fois m’a-t-on tapoté sur l’épaule au supermarché parce que j’étais à la caisse prioritaire et que je « n’avais pas l’air handicapée », alors que je devais littéralement m’accrocher à mon caddie pour avancer ? Ou venir me poursuivre jusqu’à ma voiture pour me demander si je « n’avais pas honte » d’occuper une place handicapée ? 

Devoir se justifier sans cesse, c’est épuisant. Je n’ai pas le temps ni l’envie de devoir m’expliquer à chaque fois que j’utilise ce qui me revient de droit. D’autant que je suis loin d’abuser. Évidemment que je laisse passer en priorité les personnes âgées au supermarché lorsque je sens que je ne suis pas trop fatiguée. C’est vraiment du bon sens.

Les premières fois où ça m’est arrivé, je ne pouvais pas me retenir de dire aux gens d’aller se faire voir et de se mêler de leurs affaires. Désormais, j’ai adopté une autre stratégie, encore plus payante. Je leur fais un listing de tous mes problèmes de santé : « cancer, dégénérescence moteur du nerf sciatique, maladie cardiaque, endométriose sévère, SOPK, ça suffit ou il vous faut encore autre chose ? » Après ça, les gens se sentent cons et me répètent qu’« ils ne savaient pas ». Eh oui, c’est le principe du handicap invisible. J’en viens à raconter ma vie à de parfait·es inconnu·es qui n’ont aucune légitimité, mais c’est la seule solution pour qu’on arrête de me casser les pieds.

Sensibiliser, une nécessité
Aujourd’hui, ce que j’aimerais, c’est qu’on sensibilise le public à la problématique du handicap invisible. Et ça peut passer par des trucs tout bêtes, comme modifier ces put* de logos sur les places de stationnement handicapé, où on voit un personnage en fauteuil roulant. 80 % des handicaps sont invisibles, il est temps que la société s’en rende compte.


Il faudrait aussi des interventions de sensibilisation, par exemple dans les établissements scolaires, pour éduquer les adultes de demain, et les sensibiliser au handicap et à la discrimination. Et pourquoi pas, faire une grande campagne nationale sur le handicap invisible parce que les préjugés sont encore trop lourds.

Quant aux personnes porteuses d’un handicap, j’aimerais leur dire d’oser utiliser leur carte de priorité. Sur les réseaux, j’ai reçu des tas de commentaires de personnes me disant qu’elles n’osaient pas parce qu’elles étaient trop timides. Il faut se préparer un discours dans sa tête, comme moi j’ai fait, pour prouver que vous êtes légitime et que vous avez le droit d’être là. Ou bien brandissez votre carte et montrez votre tête, pour montrer que vous avez toute votre place.


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Gérard Depardieu est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle

16 Décembre 2023, 01:24am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Gérard Depardieu est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle
Elisa Covo
 Publié le 06 décembre 2023 à 16h38

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Accusé de violences sexuelles par seize femmes dans une enquête Mediapart publiée en avril dernier, et mis en examen pour viols et agressions sexuelles suite à une première plainte, le comédien Gérard Depardieu est visé par une nouvelle plainte pour agression sexuelle, déposée par la comédienne Hélène Darras.
Selon des informations de Franceinfo, confirmées par le parquet de Paris, la comédienne Hélène Darras a porté plainte contre l’acteur Gérard Depardieu en septembre dernier pour agression sexuelle. Elle se serait tournée vers la justice après avoir témoigné dans le « Complément d’enquête » qui sera diffusé sur France 2 le jeudi 7 décembre.


L’acteur, accusé de violences sexistes et sexuelles par au moins seize femmes (comme le révélait en avril dernier une enquête de Mediapart), est déjà mis en examen pour viols et agressions sexuelles, après la plainte de la comédienne Charlotte Arnould. Contacté mercredi par Franceinfo, le parquet de Paris « étudie quelle orientation donner » à cette nouvelle plainte.

« Je n’ai pas envie d’être blacklistée »
Dans « Complément d’enquête », la comédienne raconte sa rencontre avec Gérard Depardieu sur le tournage de Disco, réalisé par Fabien Onteniente. Initialement figurante, elle décroche à la dernière minute un petit rôle. Très vite, elle est choquée par le comportement de l’acteur, « ingérable », qui « sent l’alcool » et la « regarde comme si [elle] étai[t] un morceau de viande ». Elle raconte : « Il me rapproche de lui par la taille, ensuite, il passe sa main sur mes hanches, sur mes fesses… ». Ce dernier l’invite dans sa loge, et malgré son refus, continue à la « peloter » « entre les prises ».

En vidéo Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

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« Pétrifiée », la jeune fille préfère garder pour elle ce qui lui arrive. « Je suis figurante, je n’ai même pas encore fini mon école de théâtre, et j’ai envie d’être comédienne. Je n’ai pas envie d’être blacklistée à 26 ans ». À l’époque, elle se confie tout de même dans son journal. « Personne ne peut me rendre ma confiance, personne ne peut me rendre ma vie, sauf moi. »

Si l’acteur continue de nier, il est mis en cause pour des faits de violences sexuelles et sexistes par au moins seize femmes. Et compte à présent deux plaintes à son encontre.

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Violences sexuelles en Iran : Amnesty International alerte sur les pratiques des forces de l’ordre

16 Décembre 2023, 01:20am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Violences sexuelles en Iran : Amnesty International alerte sur les pratiques des forces de l’ordre
Elisa Covo
 Publié le 06 décembre 2023 à 14h02
MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS MONDIALES
Dans un rapport publié mercredi 6 décembre, l’organisme met en lumière le recours par les autorités iraniennes aux violences sexuelles pour « écraser le soulèvement » qui traverse le pays depuis le décès en détention de Mahsa Amini.
En septembre 2022, Mahsa Amini, une Kurde iranienne de 22 ans, est arrêtée à Téhéran par la police des mœurs. Les forces de l’ordre lui reprochent d’avoir enfreint le code vestimentaire de la République islamique, car son voile ne couvrait pas entièrement sa chevelure. Son décès en détention, quelques jours plus tard, provoque alors un vent de révolte dans le pays, porté par le mouvement ‘Femme, vie, liberté’. Un élan de résistance violemment réprimé par le régime en place qui n’hésite pas à user de la force pour étouffer le courage des militant•e•s.


Dans un rapport publié mercredi 6 décembre et relayé par franceinfo, Amnesty International affirme que les forces de sécurité iraniennes auraient notamment recouru « au viol et à d’autres formes de violences sexuelles pour écraser le soulèvement ‘Femme, vie, liberté’ » l’année dernière.

À lire aussi : En Iran, le viol est devenu une arme pour étouffer la mobilisation contre le régime

Des viols post-arrestation et aucune inculpation des agents responsables
Comme le relaie franceinfo, ce rapport met en lumière « les terribles épreuves traversées par 45 personnes, parmi lesquelles 26 hommes, 12 femmes et sept mineurs » ayant « subi des viols, des viols collectifs et/ou d’autres formes de violences sexuelles aux mains des services de renseignement et des forces de sécurité, après avoir été arrêtées ». Il s’agit de femmes et de filles arrêtées pour entorse au code vestimentaire et d’hommes descendus dans la rue pour manifester contre le régime.

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

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En tout, selon Amnesty International, « 16 des 45 victimes dont le cas a été présenté dans le rapport ont été violées. On retrouve parmi elles six femmes, sept hommes, une jeune fille de 14 ans et deux garçons de 16 et 17 ans […]. Six de ces personnes – quatre femmes et deux hommes – ont subi des viols collectifs perpétrés par un nombre d’agents masculins ayant pu aller jusqu’à 10 ». Selon les informations d’Amnesty, « les auteurs de ces viols et autres formes de violences sexuelles sont des membres des Pasdaran (gardiens de la révolution), de la force paramilitaire Bassidj et du ministère du Renseignement ».


Le rapport déplore par ailleurs l’inaction des autorités iraniennes qui n’ont, à ce jour, pris aucune sanction à l’encontre des représentants de l’État mis en cause. Amnesty International indique avoir partagé « ses conclusions aux autorités iraniennes le 24 novembre » sans obtenir la moindre réponse de leur part.

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