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Le blog de hugo,

LES DROITS DE L'HOMME

31 Janvier 2013, 02:17am

Publié par hugo

LES DROITS DE L'HOMME

LES DROITS DE L'HOMME

Edition spéciale - 09/12/1963 - 07min43s
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A l'occasion du 15ème anniversaire de la déclaration universelle des droits de l'Homme, rétrospective à base d'images d'archives sur les origines et l'histoire de cette charte, crée sous l'égide de l'ONU en 1948. Pierre CRENESSE donne une lecture des articles, puis retrace l'histoire et les raisons d'être de cette charte Jean Louis BARRAULT lit le préambule de la déclaration universelle des droits de l'Homme. Archives sur Eleanor ROOSEVELT, René CASSIN ainsi que des et gravures et illustrations diverses concernant les droits de l'homme.

RETROUVEZ CETTE NOTICE DANS LES DOSSIERS SUIVANTS :
PRODUCTION
Annonceur, New York : Organisation des Nations unies , RADIODIFFUSION TELEVISION FRANCAISE , United Press


GÉNÉRIQUE
Crenesse, Pierre
Barrault, Jean Louis
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LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME

31 Janvier 2013, 02:12am

Publié par hugo


 

http://www.youtube.com/watch?v=AFmGZy4JXxc

LA DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L'HOMME
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Mise en ligne le 26 févr. 2009

Created by Seth Brau
Produced by Amy Poncher
Music by Rumspringa courtesy Cantora Records
http://www.humanrightsactioncenter.org/

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Travail temporaire, emploi à temps partiel: un piège pour les jeunes?

31 Janvier 2013, 02:08am

Publié par hugo

Travail temporaire, emploi à temps partiel: un piège pour les jeunes?

Le recours aux contrats temporaires pour les jeunes travailleurs a pratiquement doublé depuis que la crise économique a éclaté, constate l’OIT dans l’édition 2012 de son rapport sur les tendances mondiales de l’emploi des jeunes.

Actualité | 22 mai 2012
GENÈVE (Nouvelles de l’OIT) –Le recours aux contrats temporaires pour les jeunes travailleurs a pratiquement doublé depuis que la crise économique a éclaté, constate l’OIT dans l’édition 2012 de son Rapport sur les tendances mondiales de l’emploi des jeunes (www.ilo.org/getyouth).

Selon cette étude, entre 2008 et 2011, la part des contrats temporaires parmi les jeunes employés – âgés de 15 à 24 ans – a augmenté de 0,9 point de pourcentage par an, après une hausse annuelle de 0,5 point sur la période 2000-2008. Dans le même temps, la proportion de l’emploi temporaire restait en moyenne inchangée pour les travailleurs adultes.

Déjà en 2000, les jeunes gens de l’Union européenne étaient quatre fois plus susceptibles que les adultes d’occuper un emploi temporaire, avec 35,2 pour cent des jeunes employés à titre temporaire, par rapport à 8,9 pour cent des adultes (âgés de 25 ans et plus).

Le rapport souligne que de nombreux jeunes gens ont de «bonnes» raisons d’accepter ce type de contrats de travail, relevant que 41,3 pour cent des jeunes qui travaillaient à titre temporaire en 2010 étaient des étudiants.

«Néanmoins, la place croissante du travail temporaire comme solution de dernier ressort (dans les économies avancées) est confirmée par le fait que plus d’un jeune sur trois affirme ne pas pouvoir trouver d’emploi permanent; cette proportion s’est accrue depuis le début de la crise – passant de 36,3 pour cent en 2008 à 37,1 pour cent en 2010», note le rapport.

Dans les économies en développement, d’un autre côté, un assez grand nombre de jeunes gens s’engagent dans le travail familial non rémunéré, entamant leur vie professionnelle en aidant à la ferme ou dans l’entreprise informelle familiale. La transition école-travail peut aussi passer par des périodes de chômage ou des périodes d’emploi temporaire ou précaire.

Dans les pays en développement, les jeunes représentent aussi une forte proportion des travailleurs pauvres, à savoir 23,5 pour cent des travailleurs pauvres dans les pays pour lesquels nous disposons de données, à comparer avec 18,6 pour cent des travailleurs non pauvres.

Le rapport de l’OIT présente un certain nombre de politiques que les pays pourraient appliquer avec plus d’intensité afin de promouvoir les emplois décents pour les jeunes. Il s’agit notamment des mesures actives pour le marché du travail: développement des services publics de l’emploi, des subventions aux salaires et à la formation, ou des allégements fiscaux pour inciter les employeurs à embaucher des jeunes, ainsi que de programmes d’entreprenariat qui intègrent la formation qualifiante, le tutorat et l’accès aux capitaux.

Tags: emploi des jeunes

Unité responsable: Communication et information au public

 

http://www.ilo.org/global/research/global-reports/global-employment-trends/youth/2012/WCMS_181004/lang--fr/index.htm

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Travail temporaire, emploi à temps partiel: un piège pour les jeunes?

31 Janvier 2013, 02:08am

Publié par hugo

Travail temporaire, emploi à temps partiel: un piège pour les jeunes?

Le recours aux contrats temporaires pour les jeunes travailleurs a pratiquement doublé depuis que la crise économique a éclaté, constate l’OIT dans l’édition 2012 de son rapport sur les tendances mondiales de l’emploi des jeunes.

Actualité | 22 mai 2012
GENÈVE (Nouvelles de l’OIT) –Le recours aux contrats temporaires pour les jeunes travailleurs a pratiquement doublé depuis que la crise économique a éclaté, constate l’OIT dans l’édition 2012 de son Rapport sur les tendances mondiales de l’emploi des jeunes (www.ilo.org/getyouth).

Selon cette étude, entre 2008 et 2011, la part des contrats temporaires parmi les jeunes employés – âgés de 15 à 24 ans – a augmenté de 0,9 point de pourcentage par an, après une hausse annuelle de 0,5 point sur la période 2000-2008. Dans le même temps, la proportion de l’emploi temporaire restait en moyenne inchangée pour les travailleurs adultes.

Déjà en 2000, les jeunes gens de l’Union européenne étaient quatre fois plus susceptibles que les adultes d’occuper un emploi temporaire, avec 35,2 pour cent des jeunes employés à titre temporaire, par rapport à 8,9 pour cent des adultes (âgés de 25 ans et plus).

Le rapport souligne que de nombreux jeunes gens ont de «bonnes» raisons d’accepter ce type de contrats de travail, relevant que 41,3 pour cent des jeunes qui travaillaient à titre temporaire en 2010 étaient des étudiants.

«Néanmoins, la place croissante du travail temporaire comme solution de dernier ressort (dans les économies avancées) est confirmée par le fait que plus d’un jeune sur trois affirme ne pas pouvoir trouver d’emploi permanent; cette proportion s’est accrue depuis le début de la crise – passant de 36,3 pour cent en 2008 à 37,1 pour cent en 2010», note le rapport.

Dans les économies en développement, d’un autre côté, un assez grand nombre de jeunes gens s’engagent dans le travail familial non rémunéré, entamant leur vie professionnelle en aidant à la ferme ou dans l’entreprise informelle familiale. La transition école-travail peut aussi passer par des périodes de chômage ou des périodes d’emploi temporaire ou précaire.

Dans les pays en développement, les jeunes représentent aussi une forte proportion des travailleurs pauvres, à savoir 23,5 pour cent des travailleurs pauvres dans les pays pour lesquels nous disposons de données, à comparer avec 18,6 pour cent des travailleurs non pauvres.

Le rapport de l’OIT présente un certain nombre de politiques que les pays pourraient appliquer avec plus d’intensité afin de promouvoir les emplois décents pour les jeunes. Il s’agit notamment des mesures actives pour le marché du travail: développement des services publics de l’emploi, des subventions aux salaires et à la formation, ou des allégements fiscaux pour inciter les employeurs à embaucher des jeunes, ainsi que de programmes d’entreprenariat qui intègrent la formation qualifiante, le tutorat et l’accès aux capitaux.

Tags: emploi des jeunes

Unité responsable: Communication et information au public

 

http://www.ilo.org/global/research/global-reports/global-employment-trends/youth/2012/WCMS_181004/lang--fr/index.htm

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Guide de ressources sur l'emploi des jeunes

31 Janvier 2013, 02:06am

Publié par hugo

Guide de ressources sur l'emploi des jeunes

Par région

Normes internationales du travail

La Résolution concernant l'emploi des jeunes (2005) présente une liste de conventions et recommandations (pdf 79 KB) concernant les jeunes et le travail.

Les normes internationales du travail sont consultables dans la base de données NORMLEX.


Statistiques

Dans les médias


What About Young People?
 (en anglais)


Select to magnify the image« Nombreux sont les jeunes qui étudient ou ont un emploi décent. [...] Malheureusement, il y a aussi trop de jeunes qui n’ont pas accès à un travail décent. Un nombre important de jeunes sont sous-employés, au chômage, à la recherche d’un emploi, entre deux emplois, ont des durées de travail inacceptables, dans des emplois informels, intermittents et instables [...]. Le chômage et le sous-emploi des jeunes ont un coût social et économique élevé en termes de pertes de possibilités de croissance économique [...] et de sous-utilisation des investissements dans l’éducation et la formation. »

Résolution concernant l’emploi des jeunes, Conférence internationale du Travail, 93ᵉ session, Genève, 2005 (pdf 79 KB)


Sur cette page : Trouver de l'information sur l'emploi des jeunes avec Labordoc • Normes internationales du travail • Statistiques • Dans les médias • Documents clés du BIT • Bases de données du BIT • Liens du BIT• Liens externes • Photos • Diaporamas • Vidéos

Trouver de l'information sur l'emploi des jeunes avec Labordoc


Par thème

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Emploi des jeunes

31 Janvier 2013, 02:04am

Publié par hugo

Emploi des jeunes
Le monde doit faire face à une aggravation de la crise de l’emploi des jeunes: leur risque de se retrouver au chômage est trois fois supérieur à celui des adultes et plus de 75 millions de jeunes sont à la recherche d’un travail. L’OIT met en garde contre le «traumatisme» de toute une génération de jeunes travailleurs confrontés à un dangereux mélange de chômage élevé, d’inactivité et de travail précaire accrus dans les pays développés, ainsi qu’à une multiplication des travailleurs pauvres dans les pays en développement.

Le programme de l’OIT pour l’emploi des jeunes fonctionne grâce à un réseau mondial d’équipes techniques, basées à son siège de Genève et dans plus de 60 bureaux à travers le monde. Il apporte son assistance aux pays pour l’élaboration d’interventions cohérentes et coordonnées en faveur de l’emploi des jeunes. Cette approche intégrée associe des politiques macroéconomiques et des mesures ciblées qui concernent l’offre et la demande de main-d’œuvre, ainsi que la quantité et la qualité des emplois.
Ressources clés
  1.   

     

     

    En 2012, l’OIT a adopté une résolution appelant à mener une action ciblée et immédiate pour combattre la crise de l’emploi des jeunes. La résolution liste un éventail de mesures éprouvées dans cinq domaines: politiques macroéconomiques, employabilité, politiques du marché du travail, entreprenariat et droits des jeunes.

  1.   
  2.  

     

    1. Guide de ressources sur l'emploi des jeunes
    2. http://www.ilo.org/global/topics/youth-employment/lang--fr/index.htm
    3.                                                                                             http://www.ilo.org/global/topics/youth-employment/lang--fr/index.htm

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"Non, l’abolition de la prostitution n’est pas une "chimère" : c’est une nécessité", rappelle l’Amicale du Nid

31 Janvier 2013, 01:58am

Publié par hugo

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UE & INTERNATIONALES

"Non, l’abolition de la prostitution n’est pas une "chimère" : c’est une nécessité", rappelle l’Amicale du Nid

Posté le 28 août 2012

"Non, l'abolition de la prostitution n'est pas une "chimère" : c'est une nécessité", rappelle l'Amicale du Nid

[L’Amicale du Nid, Paris, le 28 août 2012] L’Amicale du Nid, association de terrain qui accueille des victimes de la prostitution, répond à la tribune d’un groupe d’intellectuels français parue dans le Nouvel Obs le 22 août selon laquelle "l’abolition de la prostitution est une chimère."

Faut-il vraiment autant de signatures prestigieuses et de personnes pensantes ou jugées telles pour arriver à produire un article aussi léger, non informé ou de mauvaise foi sur la prostitution, une violence qui touche toutes les personnes prostituées.

L’article commence par une sorte d’appel au peuple. Evidemment tout le monde (en dehors des proxénètes) serait d’accord pour lutter très fermement contre le trafic et les réseaux mafieux qui mettent en esclavage des centaines de milliers de personnes à des fins d’exploitation sexuelle ; c’est bien ce que demandent parmi d‘autres mesures les abolitionnistes !

Mais cette entame qui va servir aux auteurs pour poursuivre dans l’impensé de la prostitution, est malhonnête.

Non, il n’y a pas de prostitution libre

Elle dispense de chercher à savoir ce qu’est la prostitution, ce qui autorise les clients à acheter l’usage d’un corps, dans quels rapports de domination elle s’inscrit. Elle dit qu’il y aurait deux prostitutions : la prostitution forcée et celle qui serait consentie, expression d’une liberté de gagner de l’argent comme on l’entend et de faire ce qu’on veut de son corps. Pour cela et comme dans les media les plus paresseux, les auteurs évoquent des témoignages de personnes qui se disent libres de se prostituer et heureuses de le faire comme un métier.

Comme l’écrivait une personne prostituée après une de ces émissions de télévision qui transforment la prostitution en métier de travailleur social ou en possibilités de relations humaines les plus glamours : "Comment les prostitué-e-s pourraient –ils-elles dire publiquement à leurs clients, vous nous dégoutez, on n’en peut plus de faire semblant, de supporter vos manies, vos fantasmes et votre crasse". Par ailleurs ont-elles la possibilité, ces personnes prostituées, de dire qu’elles sont sous emprise d’un proxénète compagnon ou pas, d’un réseau ?

Combien de personnes prostituées ont dit un jour : "Tout va bien, j’aime ce que je fais et je gagne bien ma vie, je suis libre" puis plus tard ont exprimé leurs souffrances et la violence subie, les associations qui accompagnent les personnes prostituées en rencontrent des milliers.

Comment ces penseurs qui oublient que toute action politique a un fondement idéologique, c’est-à-dire un point de vue sur le monde (ce qui n’est pas une tare mais une garantie de réflexion et la base du débat démocratique), peuvent ignorer les violences de toute situation prostitutionnelle, sous traite ou pas ? Comment peuvent-ils ignorer encore ce qui conduit les personnes à être prostituées, violences de tout type subies dans l’enfance, violence économique de l’exclusion, désaffiliation, violence de l’émigration contrainte etc. ?

Il n’y a pas deux prostitutions, il n’y en a qu’une, celle qui consiste à acheter un corps pour sa jouissance personnelle et donc à chosifier l’autre. La prostitution n’est pas sexualité, elle est domination. Elle n’a rien à voir avec la liberté et la liberté sexuelle en particulier, elle n’a rien à voir avec la promiscuité et les pratiques sexuelles qu’en toute liberté les personnes devraient pouvoir mettre en œuvre comme elles l’entendent dans un échange de désirs et donc dans le respect mutuel ; la prostitution a à voir avec les rapports sociaux de sexe et la double domination masculine et par l’argent.

Hiérarchie des sexes et logique de marché

Il n’y a donc personne dans ce groupe qui a entendu parler de cela ? N’ont-ils donc jamais approché les concepts et les analyses qui expliquent la hiérarchie des sexes, l’inégalité entre les femmes et les hommes, qui montrent comment et pourquoi les femmes et leur corps ont toujours fait l’objet d’une appropriation par les hommes, ont toujours été sous leur contrôle et leur domination. D’où vient leur refus viscéral de penser la prostitution ?

Apparemment ils n’y voient qu’un marché qu’il serait dommage de supprimer et qu’il faudrait moraliser en le libérant. Vive la vente du corps des femmes et des hommes marchandises au profit de gentils clients ! (il n’y manque plus que les panneaux publicitaires !). Mais qui dit que les clients sont des salauds ? Les clients de la prostitution n’ont rien de spécifique en tant que groupe social : jeunes et âgés, modestes et riches, en couple ou pas ; ils exercent le droit que la société leur reconnaît jusqu’alors, à savoir payer pour un rapport sexuel non désiré par la personne en situation difficile qu’ils dominent ainsi.

Ils constituent la demande sur ce marché juteux (mais pas pour les personnes prostituées), et font semblant de croire que le corps acheté jouit de leur action et que les personnes ainsi soumises sont libres. Lorsque les clients sont riches, dans l’escorting, la violence de leurs exigences est à la hauteur du prix payé.

A voir les "effectifs" mis sur le marché par les proxénètes de tout poil on ne peut que conclure que la demande est forte. Etant donné le faible pourcentage de personnes qui sont réellement hors de l’emprise d’un proxénète, la « "quantité de marchandise" ne sera pas suffisante si la lutte contre les réseaux est efficace. Il faut donc que les clients se préparent à la rareté d’un service qu’il est légitime selon les auteurs de cet article qu’ils puissent acheter… Comprenons-nous bien le raisonnement creux des auteurs ?

La prostitution est incompatible avec le respect des droits humains

Malhonnêteté ou ignorance que de dire : mais il y a des femmes clientes aussi, ce ne sont donc pas seulement les hommes qui demandent de la prostitution ! Ceci signifie que dans le plus d’autonomie et de liberté, que les femmes ont gagnées ces dernières années, le travail de déconstruction de la domination n’a pas été fait ou pas par tout le monde et donc avec de l’argent dans un monde de marchandisation généralisée, des femmes (très peu nombreuses) vivent leur égalité, conquise souvent par d’autres, en faisant comme les hommes.

On ne peut défendre le respect des droits humains et légitimer en même temps la prostitution, cela frise l’imposture ! L’achat du corps d’autrui, de ses trous, pour ce qui concerne la prostitution n’est pas un droit humain, n’est pas une liberté, c’est une violence, et ce quelle que soit la variabilité des pratiques sexuelles dans le temps et dans l’espace.

La prostitution, ou le fait de prostituer une personne, ce que font les clients et les proxénètes, n’est pas une consommation comme une autre, n’en déplaise aux auteurs. Que d’amalgames si peu à la hauteur de ce qu’on pouvait attendre de ces signatures ! La prostitution n’est pas identique au commerce de la drogue, avec un produit qui est vendu et qui est demandé. Dans la prostitution, c’est le corps, la personne et son humanité qui sont en jeu ; c’est pour cela qu’il faut l’abolir !

Malhonnêteté ou marxisme bourgeois sommaire que de faire pleurer sur "les prolétaires du sexe" quand on ne sait pas ou on ne veut pas prendre en compte les rapports sociaux de sexe dans l’analyse de la prostitution ?

Fallait-il ne pas abolir l’esclavage parce que des milliers d’esclaves, à la suite de l’abolition aux Etats-Unis, se sont trouvés dans des situations plus terribles encore qu’avant et ont servi pour une part de force de travail surexploitée à l’industrialisation du nord alors que ceux du sud, sans terre et sans moyens de vie subissaient la misère ?

Abolir la prostitution : un projet de société

L’abolition de la prostitution est un projet ambitieux, certes, à la hauteur de l’impératif du respect des droits humains et de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Il est un projet de société qui respecte les personnes prostituées en les reconnaissant victimes d’une violence qui doit cesser, c’est pour cela qu’il faut interdire tout achat d’acte sexuel, fondement de toute prévention, et ne pas traiter les personnes prostituées en délinquantes (très différent de la prohibition) ; c’est pour cela qu’il faut des moyens, et pour la lutte contre le proxénétisme, et pour l’accompagnement vers l’insertion sociale et professionnelle des personnes prostituées.

Personne ne dit que ce sera facile mais c’est une gageure et un combat qui réclament du courage politique, l’implication de la société civile et qui nourrissent l’engagement vers l’organisation d’une société de liberté, d’égalité et de justice.

Geneviève Duché, présidente de l’Amicale du Nid http://www.amicaledunid.org/

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200 organisations de la société civile lancent un débat européen sur l’abolition de la prostitution

31 Janvier 2013, 01:55am

Publié par hugo

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NOUVELLES DU LEF

200 organisations de la société civile lancent un débat européen sur l’abolition de la prostitution

Posté le 4 décembre 2012

200 organisations de la société civile lancent un débat européen sur l'abolition de la prostitution

[Bruxelles, 04 décembre 2012] Aujourd’hui, le Lobby européen des femmes (LEF), en partenariat avec la Fondation Scelles et le Mouvement du Nid France, a organisé une conférence au Parlement européen visant à évaluer après 10 ans de mise en œuvre les politiques suédoise et néerlandaise en matière de prostitution. A cette occasion, près de 200 associations de droits des femmes, issues de 25 Etats membres et quatre autres pays, ont dévoilé leur Appel de Bruxelles « Ensemble pour une Europe libérée de la prostitution ».

Auprès d’une dizaine d’eurodéputéEs représentant l’ensemble des groupes politiques au Parlement européen et de plusieurs ministres, les associations ont expliqué en quoi la prostitution constitue : une violence ; un obstacle à l’égalité ; une atteinte à la dignité de la personne ; une violation des droits humains. Elles ont aussi présenté six recommandations adressées aux États membres : La suppression des mesures répressives à l’encontre des personnes prostituées ; La condamnation de toutes les formes de proxénétisme ; Le développement d’alternatives réelles et de programmes de sortie de la prostitution ; L’interdiction de tout achat d’un acte sexuel ; La mise en place de politiques de prévention, d’éducation à l’égalité et à la sexualité ; Le développement de politiques de prévention dans les pays d’origine des personnes prostituées.

« Quiconque connaît la réalité de la prostitution pour les centaines de milliers de femmes en Europe qui en sont prisonnières, ne peut pas ne pas soutenir cet appel demandant une action urgente de la part de l’Union européenne et de ses États membres », dit Viviane Teitelbaum, Présidente du Lobby européen des femmes.

« Avec l’Appel de Bruxelles, on voit clairement que l’abolition de la prostitution est une valeur partagée dans toute l’Europe. Pour touTEs les signataires de l’Appel de Bruxelles, les politique de l’UE en matière de traite ne pourront atteindre des résultats satisfaisants tant que l’impunité des proxénètes et des clients-prostitueurs ne sera pas levée », déclare Grégoire Théry, Secrétaire Général du Mouvement du Nid France.

Vous pouvez lire l’Appel de Bruxelles ici.

 

 

http://www.womenlobby.org/spip.php?article4351&lang=fr

http://www.womenlobby.org/spip.php?article4351&lang=fr

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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Le LEF adopte une prise de position sur les femmes Roms et du Voyage

31 Janvier 2013, 01:53am

Publié par hugo

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NOUVELLES DU LEF

Le LEF adopte une prise de position sur les femmes Roms et du Voyage

Posté le 9 janvier 2013

Le LEF adopte une prise de position sur les femmes Roms et du Voyage

[Bruxelles, le 09 janvier 2013] Le Lobby européen des femmes est ravie de partager avec vous notre nouvelle prise de position qui traite de l’expérience des femmes romanis et du voyage qui sont régulièrement exposées à différentes formes de discrimination multiples et intersectionnelles fondées sur le sexe et l’origine ethnique. Elles disposent en outre d’un accès limité à l’emploi, à l’éducation, aux soins de santé, aux services sociaux et aux processus de prise de décision.

Malgré l’adoption par le Parlement européen d’un rapport en 2006 sur la situation des femmes roms et par le Conseil de l’Union européenne d’un principe sur l’égalité des sexes parmi les « 10 principes de base communs pour l’inclusion des Roms » , la vulnérabilité des femmes romanis et du voyage demeure un problème qui n’est pas abordé dans la pratique par les décideurs/ses politiques européens et nationaux. Cette prise de position du Lobby européen des femmes (LEF) met en exergue des recommandations à l’intention des décideurs nationaux et européens, afin que les politiques, notamment les Stratégies nationales d’intégration des Roms, liées soit aux Roms soit à l’égalité femmes-hommes en général, abordent la question des droits et des besoins des femmes romanis et du voyage.

Nous vous encourageons à l’utiliser dans votre travail et espérons qu’il contribuera à améliorer la situation et combattre la discrimination rencontrée par les femmes romanis et du voyage dans toute l’Europe.

Pour plus d’informations sur notre travail sur cette question, merci de contacter : bach@womenlobby.org.

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Pourquoi enseigner l’Holocauste à l’école ?

31 Janvier 2013, 01:50am

Publié par hugo

18.01.2013 - Education Sector

Pourquoi enseigner l’Holocauste à l’école ?

Auschwitz-Birkenau State Museum - Family portraits

Pourquoi un enfant africain ou chinois devrait-il étudier l’Holocauste ? Quelle utilité cela peut-il avoir dans des régions qui n’ont aucun lien historique avec le génocide des juifs ?

Il est de plus en plus reconnu que l’Holocauste est un point de référence mondial pour les atrocités de masse. Ceci pose des défis particuliers, notamment dans les régions où le génocide n’a pas été perpétré. M. Yehuda Bauer, une autorité mondiale en matière d’histoire de l’Holocauste, déclare : « Que vous habitiez en Afrique centrale, en Chine, dans le Pacifique sud ou en Suisse, vous devez être sensibilisé au danger que représente le génocide. L’éducation à l’Holocauste consiste à éloigner le plus possible l’humanité de cette forme extrême de meurtre de masse. »  

Apprendre les circonstances de cette histoire universelle donne l’occasion aux apprenants de se forger un point de vue personnel sur le patrimoine commun de l’humanité, les racines du génocide et la nécessité de promouvrir la paix et les droits de l’homme pour empêcher que de telles atrocités ne se reproduisent.  

Pour marquer la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l'Holocauste (27 janvier 2013), l’UNESCO a publié une nouvelle brochure,

« Pourquoi enseigner l’Holocauste ? » qui donne un aperçu de l’éducation à l’Holocauste.  La brochure explique que l’Holocauste a été un moment historique décisif, que le génocide n’est pas inévitable, que les états et les citoyens ont des responsabilités, que le silence contribue à l’oppression et que les préjugés et le racisme ont des racines. Elle présente par ailleurs les défis et les opportunités de l’enseignement de l’Holocauste et fournit des ressources pédagogiques sur l’Holocauste et d’autres génocides.  

Comment les écoles des différents pays du monde appréhendent-elles le sujet de l’Holocauste ? Dans quelles régions du monde l’Holocauste fait-il partie des questions abordées en cours ? Des réponses à ces questions seront apportées fin 2013 grâce à un projet conduit par l’UNESCO et l'Institut Georg Eckert de recherche internationale sur les manuels scolaires. Pour la première fois, il sera possible de comparer les représentations de l’Holocauste dans les manuels scolaires et programmes éducatifs nationaux.  

L’éducation à l’Holocauste est l’exemple même de l’approche de l’UNESCO qui considère l’éducation comme le point de départ pour construire la paix et promouvoir les principes de dignité, d’égalité et de respect mutuel pour tous les hommes et les femmes.

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