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Le blog de hugo,

Vous m’avez dit, tel soir…,poesie,

4 Mai 2017, 16:30pm

Publié par hugo

Vous m’avez dit, tel soir…
Emile Verhaeren
Vous m’avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs, qui se penchaient vers nous,
Soudain nous ont aimés et que l’une d’entre elles,
Pour nous toucher tous deux, tomba sur nos genoux.

Vous me parliez des temps prochains où nos années,
Comme des fruits trop mûrs, se laisseraient cueillir ;
Comment éclaterait le glas des destinées,
Comment on s’aimerait, en se sentant vieillir.

Votre voix m’enlaçait comme une chère étreinte,
Et votre cœur brûlait si tranquillement beau
Qu’en ce moment, j’aurais pu voir s’ouvrir sans crainte
Les tortueux chemins qui vont vers le tombeau.

Émile Verhaeren, Les Heures d’après-midi

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http://www.poetica.fr/poeme-540/emile-verhaeren-vous-m-avez-dit-tel-soir/

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Emmanuel Macron : « l’égalité femmes/hommes sera la Grande Cause nationale du quinquennat »,,egalite,parite,femmes,

4 Mai 2017, 16:19pm

Publié par hugo

3 MAI 2017
France
Emmanuel Macron : « l’égalité femmes/hommes sera la Grande Cause nationale du quinquennat »
Marlène Schiappa est maire-adjointe du Mans, déléguée à l’égalité, fondatrice de Maman travaille, référente En Marche ! sur égalité femmes-hommes, membre de la Commission Nationale d’Investiture d’En Marche ! pour les élections législatives. Elle fait le point sur le programme d’Emmanuel Macron qui  veut faire d’égalité femmes/homme une grande cause nationale.

 

De votre point de vue, Marine Le Pen défend-elle les droits des femmes comme elle l’affirme ?

Dire que Marine Le Pen est une candidate féministe est un grossier mensonge. Non seulement elle ne propose rien dans son programme pour les droits des femmes et pour l’égalité femmes/hommes, mais de plus elle a, à plusieurs reprises, entravé l’égalité entre les femmes et les hommes.

Le fait d’être une femme ne fait pas d’elle une candidate féministe. Les seuls droits qu’elle défend sont ceux des femmes de la famille Le Pen : les femmes peuvent faire de la politique au FN à condition de s’appeler Le Pen, elles ont droit à une vie publique à condition de s’appeler Le Pen.

Le FN est dans la droite ligne de sa famille politique : l’extrême droite. Cette dernière a toujours été l’ennemi de l’égalité femmes/hommes et l’ennemi des droits des femmes. Je suis maire adjointe du Mans, déléguée à l’égalité femmes/hommes. À chaque fois que je propose une délibération sur cette question, les élu-e-s du Front national s’y opposent. L’un d’eux a même été condamné pour des propos homophobes tenus en plein Conseil municipal.

Toutes leurs propositions politiques vont contre le droit à l’IVG, contre l’information sur la contraception et les droits sexuels et reproductifs, et vont même contre le travail des femmes. Les eurodéputé-e-s frontistes ont voté contre les huit rapports renforçant les droits des femmes, présentés au Parlement depuis 2014 : contre le congé maternité à 20 semaines partout dans l’Union, contre un salaire égal à compétences égales etc. L’eurodéputé frontiste Dominique Martin a défendu en séance la « liberté des femmes de ne pas travailler » et de « s’occuper de leur foyer. »

Prétendre que, parce qu’elle est une femme, elle est la candidate féministe qui va défendre les droits des femmes, est un grossier mensonge. Marine Le Pen a déclaré, en mars 2012, « je suis contre un ministère des Droits des Femmes, les femmes ne sont pas des petites choses fragiles à protéger » (1) et la même année sur France 2 « la parité est contraire à la méritocratie républicaine ». C’est une candidate opportuniste qui utilise les droits des femmes pour attirer les électrices/électeurs alors qu’elle ne les a jamais défendu-e-s et ne les défendra jamais.

 

Emmanuel Macron vient de signer le Pacte de l’égalité, mais pour le Conseil supérieur de l’égalité professionnelle, un certain nombre de syndicats et d’associations, la loi Travail, qu’il ne veut pas amender, pénalisera en premier lieu les femmes.

Je ne pense pas qu’il y ait d’antagonisme entre la loi Travail et le Pacte de l’égalité.

Les personnalités qui considèrent que la loi El Khomri va à l’encontre des droits des femmes sont marquées politiquement. C’est une position politique. En réalité, si on sort de la caricature et si on va regarder dans le fond de cette loi, il y a un certain nombre de volets qui protègent le travail des femmes : l’obligation pour les employeur-e-s de participer au financement du mode de garde lorsque les femmes travaillent en dehors des horaires d’ouverture habituelles comme le dimanche ; le rôle renforcé des syndicats dans les entreprises pour mieux protéger les femmes. Je ne suis pas d’accord pour dire que la Loi travail brime les femmes.

Les objectifs énoncés dans le Pacte de l’égalité n’ont pas de rapport avec la loi El Khomri. On y retrouve par exemple l’obligation de renforcer les modes de gardes pour tous les jeunes parents, l’exigence de tendre vers plus d’égalité professionnelles. Un grand nombre des points proposés par le Laboratoire de l’égalité sont dans le programme d’Emmanuel Macron.

 

Emmanuel défend le droit à l’IVG, ne pouvait-il pas aller plus loin en l’inscrivant dans la Constitution comme le proposait Jean-Luc Mélenchon ? Qu’en est-il de l’accès à la contraception ?

Inscrire l’IVG dans la Constitution est une question qui doit être tranchée, si le débat est ouvert, par les constitutionnalistes. Emmanuel Macron soutient concrètement l’IVG et pas uniquement par des mesures symboliques.

Notre candidat s’est engagé à augmenter très fortement les crédits alloués au Planning familial et à tous les centres de planification familiale de France. C’est une mesure importante quand on sait qu’il y a énormément de plannings familiaux qui n’ont plus d’argent aux États-Unis.

Emmanuel Macron s’est engagé à donner plus d’importance aux associations, aux ONG, et à toutes les organisations qui militent dans la société civile sur ces questions. Il s’est engagé à défendre le droit à l’IVG et à le sacraliser. On peut ouvrir un débat public pour savoir par quel biais il faut y arriver.

Concernant l’accès à la contraception, Emmanuel Macron s’engage à augmentation les crédits du planning familial.

L’équipe d’En Marche ! travaille à un grand plan de communication et de pédagogie sur toutes les questions concernant les droits sexuels et reproductifs.  Le planning familial est l’interlocuteur de référence des collégien-ne-s. Les filles et les garçons qui ont des questions sur la contraception se tournent avant tout vers le planning familial.

Il y a la question de la contraception, mais il y a aussi la question du consentement, du respect de son corps, du respect du corps des autres, du respect de la parole, et la lutte contre la culture du viol. Ce sont des questions sur lesquels on veut lancer des actions de communications et de pédagogie, en concertation avec les associations, et tout-e-s les actrices/acteurs de ces questions sur le terrain.

 

Concrètement que proposez-vous pour lutter contre les violences faites aux femmes ?

Emmanuel Macron fera de l’égalité femmes/hommes la Grande Cause Nationale de son quinquennat. Lorsque Jacques Chirac a fait, en 2002, de la sécurité routière la Grande Cause Nationale, le nombre de morts sur les routes a diminué fortement.

Depuis des années, les féministes répètent qu’il y a 83 000 viols par an et qu’1 femme meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint/partenaire. Notre objectif sera de faire diminuer ces chiffres sur 5 ans.

Le programme prévoit une grande action de communication, sur le modèle de celle qui avait été faite sur la sécurité routière, d’un durcissement des peines, ainsi que d’une réflexion sur l’augmentation du délai de prescription sur la base du rapport remis le 8 avril 2017 par la mission de consensus.

10 000 postes de policiers de proximité supplémentaires seront créés pour sanctionner les auteurs des violences. Les insultes sexistes, le harcèlement de rue, les mains aux fesses etc. seront verbalisés immédiatement par la police de proximité. Il n’y aura pas un policier derrière chaque citoyen mais cette mesure a une valeur d’exemple, et l’exemplarité fonctionne. Cela signifiera que mettre une main aux fesses à une femme dans la rue est passible d’une amende payable immédiatement. Actuellement, c’est rarissime qu’une victime de harcèlement de rue aille déposer une plainte au commissariat. Cette mesure permettra de dire le droit. Elle envoie un message fort : ce n’est pas parce qu’on est dans l’espace public que le corps des femmes appartient à tout le monde et qu’il est possible de le toucher. Il s’agit de redire la notion de consentement et de son importance.

Nous pensons que l’exemplarité des peines est la meilleure campagne de communication. Actuellement seulement 1 violeur condamné sur 16, dans le monde, fait de la prison. Ce n’est pas normal, ce n’est pas admissible.

 

Comment Emmanuel Macron compte-t-il déconstruire les inégalités filles/garçons et éduquer à l’égalité ?

L’égalité entre les filles et les garçons est une priorité absolue des politiques d’éducation. Nous prévoyons de créer des politiques d’incitation à l’éducation sur l’égalité filles/garçons en accompagnant les associations compétentes.

Pendant la campagne j’ai auditionné beaucoup d’associations qui travaillent sur l’égalité filles/garçons. On s’est aperçu qu’il y a énormément de bonnes pratiques à généraliser. Le rôle de l’Etat sera de faire l’intermédiaire entre les associations et les écoles ou les collèges qui voudront travailler sur ces questions. Certaines décisions seront laissées à la discrétion de chaque établissement scolaire.

 

Le ministère des Droits des femmes d’Emmanuel Macron sera-t-il doté d’un budget conséquent ? Comment le concevez-vous ?

Le périmètre exact et le portefeuille du ministère des Droits des femmes sont des décisions que le Président de la République et son Premier ministre prendront au moment où ils formeront le gouvernement.

Puisque l’égalité sera la Grande Cause Nationale du quinquennat, il y aura un budget spécifique alloué au ministère des Droits des femme mais il y aura aussi des budgets transversaux. Par exemple, la réduction des inégalités professionnelles dépendra également du ministère du Travail, l’accès à l’IVG et la défense des droits sexuels et reproductifs, du ministère de la Santé etc.

 

Propos recueillis par Caroline Flepp et Mailys Ardit 50-50 magazine

 

(1)  Marine Le Pen à Science Po, propos recueillis par Valérie Toranian, mars 2012

http://www.50-50magazine.fr/2017/05/03/emmanuel-macron-legalite-femmeshommes-sera-la-grande-cause-nationale-de-son-quinquennat/

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Dépénalisation du cannabis : des bienfaits thérapeutiques ?,sante,

4 Mai 2017, 16:16pm

Publié par hugo

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Dépénalisation du cannabis : des bienfaits thérapeutiques ?

Résumé : Le 29 avril 2017, ils ont marché à Paris pour la dépénalisation du cannabis. Parmi eux, des malades militant pour un usage à des fins thérapeutiques qui tentent d'interpeller les 2 candidats à la présidentielle. 

Par    L'AFP pour Handicap.fr, le 03-05-2017 
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Un millier de personnes, selon une source policière, ont défilé le 29 avril 2017 à Paris pour la dépénalisation du cannabis, une marche avancée cette année à l'entre-deux-tours de la présidentielle, en espérant que le prochain chef de l'État s'emparera du sujet. Sur des airs de rap et de reggae, le cortège, dans lequel se trouvaient de nombreux jeunes mais aussi des malades militant pour un usage du cannabis à des fins thérapeutiques, proclamait : « Marche mondiale du cannabis dépénalisation autoproduction cannabis thérapeutique. Une autre politique des drogues est possible ».

Des grands espoirs avec Hollande
« En 2012, on avait de grands espoirs en François Hollande, au moins qu'il ouvre un débat sur le plan européen, mais il a manqué de courage, il a trahi son électorat », a déclaré Farid Ghéhiouèche, un des organisateurs de la marche et fondateur de Cannabis sans frontières, interrogé par l'AFP. À quelques jours du second tour de la présidentielle, le militant a comparé la candidate du Front national et son rival d'En Marche ! : « Marine Le Pen, elle veut renforcer la répression, Macron, ça rime avec légalisation, fin de la répression, plus de concertation... J'ai l'espoir qu'il incarne ce que Justin Trudeau incarne au Canada. » Le gouvernement du Premier ministre canadien Justin Trudeau veut légaliser le cannabis d'ici à juillet 2018. Le Canada permet déjà la consommation de cannabis à des fins médicales depuis 2001.

Ne doit pas rester tabou
Le programme d'Emmanuel Macron prévoit d'instaurer une simple contravention pour l'usage et la détention de cannabis. « S'il va vers une contraventionnalisation, ce sera déjà un bel effort mais, si l'on veut que ce soit efficace, il faut aller vers la légalisation », a avancé Farid Ghéhiouèche. « La législation actuelle n'est pas efficace », a renchéri la sénatrice écologiste Esther Benbassa, présente dans le cortège. En 2014, elle avait déposé une proposition de loi pour autoriser l'usage et la vente du cannabis, rejetée par les parlementaires. « Le cannabis ne doit pas rester un tabou », a-t-elle ajouté.

1 sur 2 pour usage médical
Le cannabis est interdit en France depuis 1970, avec au maximum un an de prison et 3 750 euros d'amende. Dans la pratique, si l'emprisonnement pour usage est exceptionnel, les amendes perdurent. En 2014, 17 millions de personnes déclaraient avoir déjà pris du cannabis dans leur vie et 700 000 en consommeraient quotidiennement, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies. Parmi ces consommateurs quotidiens, « on estime qu'un sur deux en fait un usage médical », affirme Olivier Bertrand, médecin généraliste et addictologue, membre de l'association Chanvre et libertés-NORML France. Or, « ça peut soigner la maladie de Crohn, le psoriasis, l'asthme, le glaucome, le syndrome de Gilles de la Tourette, et j'en passe, mais le corps médical ne veut pas en entendre parler », assure-t-il.
La marche pour la dépénalisation du cannabis, qui se tient également régulièrement dans d'autres pays, comme l'Espagne ou le Canada, sera organisée le 13 mai 2017 dans une douzaine d'autres villes françaises.

© freshidea/Fotolia

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https://informations.handicap.fr/art-depenalisation-cannabis-875-9822.php

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Nous ne pouvons pas rester spectateurs" : l’appel de 61 associations et ONG avant le second tour,france,solidarite,

4 Mai 2017, 16:13pm

Publié par hugo

"Nous ne pouvons pas rester spectateurs" : l’appel de 61 associations et ONG avant le second tour

 09h30 , le 30 avril 2017
TRIBUNE - Dans le JDD, 61 associations et ONG, dont Aides, Attac, Emmaüs, Greenpeace, Ligue des Droits de l'Homme, SOS Racisme, WWF… appellent les citoyens à aller voter au second tour de la présidentielle. Et à se mobiliser face à ceux qui prônent le repli sur soi.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont au second tour de la présidentielle.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont au second tour de la présidentielle. (Reuters)
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"Dans quelques jours , nous élisons un(e) président(e) de la République. Pendant cinq ans, il ou elle aura le pouvoir de changer les choses. Pour le meilleur… ou pour le pire. A la veille de cette élection aux enjeux majeurs, nous, organisations de la société civile, souhaitons lancer un cri d’alarme pour défendre les valeurs qui nous animent et qui constituent le socle de la société dans laquelle nous voulons vivre. Ces valeurs sont celles de notre devise nationale : la liberté - de critiquer, de manifester, de penser autrement, de proposer des alternatives - ; l’égalité - bien réelle entre toutes et tous, face à l’emploi, aux aides sociales, à l’accès aux soins et au socle de droits - ; et la fraternité - c’est-à-dire la générosité et l’humanité envers tous comme le respect de notre environnement partagé.

Nombre d’entre nous, nombre d’entre vous observent avec effroi la mise à mal croissante des solidarités. Si la protection sociale assure toujours pour partie les solidarités à tou(te)s, elle ne permet plus à certains d’accéder à l’indispensable.

Beaucoup se voient bafoués, ici, de leurs droits à l’emploi, au logement, à l’éducation, à la santé… Et, plus loin, d’autres endurent la famine, la guerre, les dérèglements climatiques dans l’indifférence que nos solidarités internationales contribuent à combattre. Notre société n’assure pas une vie digne à tou(te)s.

Si le meilleur n’est pas forcément garanti, le pire reste malheureusement possible
Nos organisations côtoient toutes celles et tous ceux qui peuvent être tentés par le découragement, la colère, l’indifférence ou l’opposition aux politiques qui n’ont pas répondu aux inégalités et à l’injustice que beaucoup ressentent. Elles constatent le foisonnement des initiatives, des propositions et alternatives que portent les citoyennes et citoyens, une citoyenneté active à laquelle elles participent pleinement.

C’est pour nous, organisations de la société civile, autant de raisons de repenser lors du prochain quinquennat nos interventions pour mieux interagir avec toutes celles et tous ceux qui ne croient plus à l’action collective et à la défense de nos idéaux. Protéger les valeurs universelles - liberté, égalité, fraternité -, c’est agir pour nos combats quotidiens, c’est choisir un modèle de société auquel le plus grand nombre aspire. C’est aussi promouvoir et accompagner la transition vers un autre modèle de développement, plus respectueux des impacts sociaux et environnementaux : un modèle de développement qui ne laisse aucune partie de la société au bord de la route.

Avec l’expérience des dernières décennies, la tentation est forte de considérer que nos combats ne se gagneront pas par le vote, qu’il n’y a pas grand-chose à attendre de ce qui sortira des urnes.

Pourtant, si le meilleur n’est pas forcément garanti, le pire reste malheureusement possible. Le pire, ce sont nos valeurs mises à sac. Le pire, c’est une remise en cause des droits qui ne seraient pas les mêmes pour tou(te)s, de la solidarité qui ne s’appliquerait pas à tout le monde et, pour garantir notre sécurité, le renoncement à nos libertés et l’affaiblissement de notre démocratie. Nous ne pouvons pas rester spectateurs. Mobilisons-nous face à celles et ceux qui prônent le rejet de l’autre et le repli sur soi. Il y va de la défense de nos valeurs les plus universelles, un enjeu majeur de cette élection."


Par 61 associations et ONG

ActionAid France - Peuples Solidaires, Aides, Alofa Tuvalu, Alternatiba, Animafac, ANVCOP21, Association des paralysés de France, Attac, CCFD Terre solidaire, Centre Primo Levi, Ceras, Concordia, Coordination SUD, Crid, Emmaüs France, Étudiants et Développement, Fadear, Fédération des acteurs de la solidarité, Fédération des associations de Marocains en France, Fédération Loisirs solidarité retraités, Fondation Abbé-Pierre, Fondation Énergies pour le monde, Foodwatch, Forim, France Libertés, France Nature environnement, France Terre d’asile, Générations futures, Greenpeace France, Hôtel social 93, Jeunesse ouvrière chrétienne, L’Auberge des migrants, Cimade, Ligue de l’enseignement, La Main tendue, Les Amis de la Terre France, Ligue des droits de l’homme, LVN - Personnalistes et citoyens, Maison des potes, Médecins du monde, Miramap, Mountain Wilderness France, MRJC, Noé, OMPE, ONE, Osez le féminisme !, Oxfam France, Pas sans nous, Place to B, Planning familial, Refedd, Réseau Action climat, Réseau Civam, Secours islamique France, Sherpa, Solidarité laïque, SOS Racisme, Utopia 56, WWF, Zero Waste France.

SUR LE MÊME SUJET :
Comment Macron et Le Pen sont arrivés au second tour de la présidentielle?
A quoi ressemblerait la présidence Macron?
Par Redaction JDD Suivre @lejdd
DOSSIERS :
ELECTION PRÉSIDENTIELLE 2017

http://www.lejdd.fr/politique/nous-ne-pouvons-pas-rester-spectateurs-lappel-de-61-associations-et-ong-avant-le-second-tour-3315446

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Ces Cafés qui font du bien aux aidants,handicap,societe,

4 Mai 2017, 16:12pm

Publié par hugo

Ces Cafés qui font du bien aux aidants
43 % des aidants ont repris une activité pour eux depuis qu'ils fréquentent un Café des aidants. © DR
Ces Cafés qui font du bien aux aidants
Publié le 2 mai 2017  
     
Plus de sept aidants sur dix vivent mieux leur situation depuis qu’ils participent à un Café des aidants. Et ce n’est pas le seul bienfait de ces rencontres entre pairs. L’Association française des aidants publie une étude qui en donne la mesure.

Il en existe 130 aujourd’hui en France : les Cafés des aidants, lieux d’échanges entre aidants animés par un professionnel, ont été initiés en 2008 par l’Association française des aidants (Afa). Près de dix ans plus tard, l’association a voulu mesurer les effets de son dispositif. Elle publie ces jours-ci une étude mettant en avant leurs multiples bénéfices.

Réaliser que d’autres vivent la même situation
Le premier d’entre eux : relativiser sa situation. « Le premier intérêt est de pas être seul au monde. Tout le monde est confronté aux mêmes difficultés. Quand on en parle à notre entourage, il ne perçoit pas la difficulté, il ne la mesure pas », témoigne une aidante de Nancy dans cette enquête.

88 % des aidants ont ainsi réalisé qu’ils n’étaient pas seuls à vivre le même quotidien lors de ces Cafés. Ils apprécient de pouvoir s’y exprimer sans crainte d’être jugés et en ressortent réconfortés.

Ces rencontres leur permettent également de mieux comprendre leur rôle. Ils sont 78 % à s’y sentir reconnus en tant qu’aidants. Et plus de six sondés sur dix y ont découvert des possibilités de soutien à proximité de chez eux.

Mieux informés, plus sûrs d’eux, les participants retrouvent leur capacité à agir : 43 % ont repris des activités pour eux depuis qu’ils fréquentent un Café. Ils prennent également plus facilement des décisions pour leur proche : un quart a eu recours à des professionnels d’aide et de soins à domicile. 15 %, quant à eux, ont décidé de trouver une solution d’hébergement temporaire ou d’accueil de jour.

Améliorer sa relation avec son proche
Surtout, les aidants constatent une amélioration de leur relation avec leur proche aidé. Grâce au Café des aidants, 43 % déclarent mieux comprendre les effets de la maladie sur le comportement de leur proche. 33 % estiment que la relation va mieux « car je pose davantage mes limites » et 21 % « parce que nous communiquons mieux ».

Au final, 72 % des sondés * assurent mieux vivre leur situation depuis qu’ils participent à ces rencontres, généralement mensuelles. Un succès, même si l’Afa rappelle que « le Café des aidants ne peut être une solution adaptée à tous les aidants et l’offre n’atteint pas toujours ceux qui en auraient besoin. En milieu rural, le manque d’anonymat constitue un frein. » Aurélia Sevestre

* Enquête réalisée à partir de 50 entretiens de terrain et 240 questionnaires.
http://www.faire-face.fr/2017/05/02/bienfaits-cafes-des-aidants/

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61 associations appellent à la défense d’une société solidaire,france,solidarite,

4 Mai 2017, 16:08pm

Publié par hugo

61 associations appellent à la défense d’une société solidaire
61 associations appellent à la défense d’une société solidaire
Publié le 30 avril 2017  
     
Non au rejet de l’autre et au repli sur soi. Oui à la solidarité, à l’égalité, aux libertés et droits pour tous. Ce dimanche 30 avril, une soixantaine d’organisations de la société civile signent une tribune dans le Journal du Dimanche et sur jdd.fr.

Dans cette tribune intitulée “Nous ne pouvons pas rester spectateurs”, elles affirment la nécessité de rester mobilisés face à « la mise à mal croissante des solidarités » dans une société n’assurant pas « une vie digne à tou.te.s ».

Les signataires, parmi lesquels Aides, l’Association des Paralysés de France, Attac, Emmaüs France, la Fondation Abbé Pierre ou Greenpeace France, dénoncent l’intolérance. À une semaine du second tour de l’élection présidentielle, ils soulignent que si « le meilleur n’est pas forcément garanti, le pire reste malheureusement toujours possible ».

Des associations, un combat quotidien
Si la tribune n’appelle pas à voter pour l’un ou l’autre des deux candidats en lice, elle est suffisamment explicite. Jean-François Julliard, le directeur général de Greenpeace France, a d’ailleurs dénoncé les valeurs xénophobes du Front National, ce matin sur France Inter.

Au micro de Pierre Weill, à 8h20, il a insisté sur le fait que le vote était « un élément de la mobilisation mais pas le seul ». Et qu’après l’élection, le combat continuerait auprès de tous les publics que ces associations soutiennent et défendent au quotidien, dans le respect des valeurs qui animent leurs actions. V.DC

À lire sur lejdd.fr

http://www.faire-face.fr/2017/04/30/associations-tribune-jdd-solidarite/

http://www.lejdd.fr/politique/nous-ne-pouvons-pas-rester-spectateurs-lappel-de-61-associations-et-ong-avant-le-second-tour-3315446

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AAH et Aspa : ce qu’il faut savoir sur la nouvelle réglementation,handicap, economie,

4 Mai 2017, 16:06pm

Publié par hugo

AAH et Aspa : ce qu’il faut savoir sur la nouvelle réglementation
La nouvelle réglementation ne s'applique-t-elle qu'aux allocataires de l'AAH ayant fêté leur 62e anniversaire depuis le 1er janvier 2017 ? La réponse diffère selon les spécialistes interrogés par faire-face.fr.
AAH et Aspa : ce qu’il faut savoir sur la nouvelle réglementation
Publié le 2 mai 2017  
     
À l’âge de la retraite, les allocataires de l’AAH ayant un taux d’incapacité d’au moins 80 % ne sont plus tenus de demander l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), moins avantageuse. Pour la Caf, cette nouvelle disposition ne concerne que les personnes ayant atteint leur 62e anniversaire depuis le 1er janvier 2017. Cette interprétation divise les spécialistes du droit. 

Un souci de moins pour les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) arrivant à l’âge légal de la retraite. Tout du moins pour ceux ayant un taux d’incapacité d’au moins 80 %.  Ils peuvent désormais continuer à percevoir l’AAH dans les mêmes conditions qu’avant leur 62e anniversaire.

Jusqu’alors, les Caisses d’allocations familiales (Caf) exigeaient qu’ils demandent l’allocation de solidarité aux personnes âgées (Aspa), moins avantageuse que l’AAH. Une allocataire, Martine Deniau, avait contesté ce point devant le Tribunal des affaires sociales (Tass) du Var et obtenu gain de cause, dans un jugement rendu en janvier 2016.

Mais les Caf continuaient à exiger que les allocataires basculent à l’Aspa. « Début 2016, j’avais alors 61 ans, j’ai reçu un courrier de la Caf de l’Isère m’enjoignant de demander l’Aspa, raconte Gérard Puech, allocataire de l’AAH depuis 40 ans. C’est-à-dire que du jour au lendemain je n’étais plus handicapé, j’étais juste vieux. » Au printemps 2016, Gérard Puech a donc décidé, comme Martine Deniau, de saisir le Tass. L’affaire devrait être jugée en juin 2017. En attendant, la Caf ne lui verse plus aucune allocation. Il survit grâce à la solidarité de ses proches.

 

Depuis le 1er janvier 2017, la réglementation est cependant devenue très claire sur ce point précis : les prétendants à l’AAH ne sont pas tenus de demander l’Aspa. L’article L.821-1 du Code de la Sécurité sociale précise désormais que « le droit à l’allocation adulte handicapé est ouvert lorsque la personne ne peut prétendre (…) à un avantage de vieillesse, à l’exclusion de l’allocation de solidarité aux personnes âgées ». Cette dernière partie de la phrase, en gras, a été rajoutée par l’article 87 de la loi de finances pour 2017. Mais à qui s’applique la nouvelle mouture de cet article ? À tous les allocataires de l’AAH ou seulement à ceux n’ayant pas encore pris leur retraite ? Cette question fait débat. 

En pratique, il faut distinguer plusieurs cas de figure.

1 – Vous n’êtes pas encore à la retraite, touchez l’AAH et n’avez jamais travaillé
Vous n’avez aucune démarche à effectuer. Vous allez continuer à percevoir l’AAH et, le cas échéant, la majoration pour la vie autonome.

2  – Vous n’êtes pas encore à la retraite, touchez l’AAH mais avez travaillé
Vous avez sans doute droit à une pension de retraite, même minime. Si son montant est inférieur à l’AAH, vous percevrez alors une AAH différentielle. S’il est supérieur, vous perdrez vos droits à l’AAH.

3 – Vous êtes à la retraite et touchez l’AAH mais la Caf exige que vous demandiez l’Aspa
La Caf demande régulièrement à des allocataires de l’AAH à la retraite de basculer à l’Aspa. Viviane B, 67 ans, en fait actuellement l’amère expérience. « Depuis que j’ai pris ma retraite en 2009, je touche une AAH différentielle en complément de ma pension, explique-t-elle. Et mes droits à l’AAH sont ouverts jusqu’en 2021. Or, depuis juillet 2016, la Caf me harcèle pour que je demande l’Aspa. Ce que je refuse de faire puisque cette allocation est récupérable sur succession, contrairement à l’AAH. » Dans le courrier qu’elle a adressé à la Caf, elle fait valoir la nouvelle mouture de l’article L.821-1 du Code de la Sécurité sociale. Il la dispenserait, comme tous les autres allocataires de l’AAH, de demander l’Aspa.

Réponse de la Caf : cet article ne s’applique qu’aux personnes ayant atteint l’âge de 62 ans à partir du 1er janvier 2017. Elle s’appuie sur l’alinéa C du VI de l’article 87 de la loi de finances pour 2017, celui qui a modifié l’article L.821-1 du Code de la Sécurité sociale. Selon cet alinéa, cette disposition « est applicable aux personnes atteignant l’âge mentionné au dixième alinéa de l’article L. 821-1 du Code de la Sécurité sociale à compter du 1er janvier 2017 (…) ». Autrement dit, à 62 ans. Pour la Caf, seules les personnes ayant eu 62 ans depuis le 1er janvier 2017 n’ont pas l’obligation de demander l’Aspa. Les autres, elles, y seraient tenues.

Une autre interprétation de Maître Camps…

Maître Philippe Camps, qui avait défendu Martine Deniau, fait une autre lecture.

1 – Pour lui, l’article L.821-1 du Code de la Sécurité sociale établit clairement que l’Aspa n’est pas un avantage de vieillesse. « Le droit à l’AAH est ouvert lorsque la personne ne peut prétendre (…) à un avantage de vieillesse, à l’exclusion de l’allocation de solidarité aux personnes âgées. »

2 – Concernant l’âge auquel cette disposition serait applicable, l’article 87 de la loi de finances demande de se référer au dixième alinéa de l’article L. 821-1 du Code de la Sécurité sociale. Mais cet alinéa, qui fixe l’âge à 62 ans, concerne « la liquidation des avantages de vieillesse ». « Or, l’Aspa n’est pas un avantage vieillesse, souligne Philippe Camps. L’alinéa en question ne concerne donc pas l’Aspa. »

3 – Sa conclusion : l’article 821-1 du Code de la Sécurité sociale qui dispense les allocataires de l’AAH de demander l’Aspa s’applique à tous les allocataires de l’AAH ayant un taux d’incapacité d’au moins 80 %. Et peu importe qu’ils aient eu 62 ans avant ou après le 1er janvier 2017.

… contestée par Maître Grévin et les juristes de l’APF

Cette interprétation n’est pas partagée par l’avocate Alexandra Grévin. « C’est loin d’être toujours le cas, mais sur ce cas précis, la position de la Caf me semble conforme à la loi », estime cette spécialiste du droit du handicap. Même écho du côté du service juridique de l’APF : « La formule “à l’exclusion de l’allocation de solidarité aux personnes âgées” ne permet pas d’en déduire que l’Aspa n’est pas un avantage vieillesse. Elle pourrait simplement signifier que, parmi les avantages vieillesse, l’Aspa bénéficie d’un traitement différencié pour le droit à l’AAH. »

L’analyse de Maître Camps a peu de chances d’être entendue par votre Caisse ou par la commission de recours amiable. Elle est en effet contraire à la position de la Caisse nationale d’allocations familiales (Cnaf). Si vous souhaitez contester la décision de la Caf, vous devrez donc saisir le Tass. Mais les délais sont longs, un à deux ans. Et entre-temps, vous ne percevrez pas l’AAH, suspendue par la Caf. À vous de décider de la stratégie à adopter, en toute connaissance de cause.

4 – Vous êtes à la retraite et percevez déjà l’Aspa
Vous préfériez certainement toucher l’AAH plutôt que l’Aspa. Mais encore faudrait-il que vous remplissiez les conditions pour bénéficier de l’AAH. Surtout, la Caf considère que les nouvelles dispositions concernant l’AAH ne s’appliquent qu’aux personnes ayant eu 62 ans après le 1er janvier 2017. Il vous reste toujours la possibilité de saisir le Tass, comme expliqué ci-dessus. Mais cela vous engage dans une procédure longue et incertaine. Franck Seuret

AAH et Aspa  : une différence cruciale
Le montant de l’Aspa (801 €) est quasi équivalent à celui de l’AAH (810 €). Il peut être complété par une AAH différentielle, indispensable pour pouvoir conserver la majoration pour la vie autonome. Mais l’AAH n’est pas récupérable sur succession, contrairement à l’Aspa.

La récupération est opérée sur la fraction de l’actif net de succession excédant un seuil fixé à 39 000 €. Si vous possédez des biens immobiliers d’une valeur au moins égale à cette somme, la caisse qui verse l’Aspa a le droit de prendre une hypothèque provisionnelle.

http://www.faire-face.fr/2017/05/02/aah-aspa-reglementation/

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Veolia condamné pour avoir coupé le robinet à deux personnes handicapées,handicap,racisme,

4 Mai 2017, 16:03pm

Publié par hugo

Accueil » Arrêt sur la toile » Veolia condamné pour avoir coupé le robinet à deux personnes handicapées
Veolia condamné pour avoir coupé le robinet à deux personnes handicapées
Veolia condamné pour avoir coupé le robinet à deux personnes handicapées
Publié le 3 mai 2017  
    
 
22 000 euros : c’est le montant de l’amende que Veolia devra verser à deux personnes handicapées.  Le Groupe leur avait illégalement coupé l’eau pour impayé ou retard de paiement.

Pas une seule petite goutte d’eau pendant trois ans. Voilà le sort réservé à un homme handicapé sans emploi, bénéficiaire du RSA. En cause ? Un impayé de 200 euros. Le Groupe Veolia lui avait alors directement coupé le robinet. Une pratique illégale depuis la loi Brottes de 2013.

Le 27 avril dernier le groupe a été condamné par le Tribunal de Nanterre à verser 19 000 euros à cet homme de 41 ans et aux associations porteuses de la plainte : la fondation France Libertés et la Coordination eau-Ile-de-France, rapporte France Info mercredi 3 mai.

Un débit d’eau réduit pour une facture réglée en retard
Le 10 avril, Veolia avait déjà été condamné pour un cas similaire par le tribunal d’instance de Toulon. Une quinquagénaire, bénéficiaire d’une pension d’invalidité, avait vu ses débits d’eau réduit. En 2016, elle n’avait pas payé une de ses factures à temps. La victime recevra 3 000 euros. L’entreprise a reconnu ses torts et présenté ses excuses. Signalé par Valérie Di Chiappari

À lire sur franceinfo.fr

http://www.faire-face.fr/2017/05/03/veolia-condamnee-coupure-de-robinet-a-deux-personnes-handicapees/

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Une eurodéputée appelle au boycott des tampons,femmes,sante,politiques,

4 Mai 2017, 16:01pm

Publié par hugo

Une eurodéputée appelle au boycott des tampons
Par Emmanuelle Binet  Publié le 02/05/2017 à 17:03
tampon  
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De quoi sont composés les tampons hygiéniques ? Personne ne peut y répondre et c'est bien le problème. Face aux dangers de certains composants pour la santé des femmes et le refus de la Commission Européenne d'étiqueter ces produits, l'eurodéputée Michèle Rivasi, invite au boycott des tampons.
Dans une interview donnée au journal "Le Monde", la députée du mouvement "Europe Écologie Les Verts", Michèle Rivasi, est montée au créneau pour appeler au boycott des tampons mais aussi pour dénoncer la Commission Européenne qui n'oblige pas les fabricants de protections hygiéniques à étiqueter leurs produits sur leur composition.

Si l'on parle de plus en plus du syndrome du choc toxique et de son lien probable avec les composants des tampons, les industriels qui produisent ces protections hygiéniques refusent toujours de dévoiler leur composition.

Loin d'être bénigne, cette infection peut aller jusqu'à la septicémie. En exemple, la mannequin Lauren Wasser qui s'est fait amputer la jambe à la suite d'un choc toxique. Car au départ, composés uniquement de coton, les tampons n'étaient pas totalement perméables. Pour régler ce problème, des ingrédients chimiques comme la viscose sont ajoutés. Des ingrédients qui peuvent s'avérer dangereux pour la santé...


Jugeant ces pratiques risquées, Michèle Rivasi a déposé une demande auprès de la Commission Européenne afin que les fabricants de produits hygiéniques fassent preuve de transparence et a réclamé l’étiquetage sur la composition des produits hygiéniques. Contre toute attente, la Commission Européenne a rejeté la demande de la députée.

Mis en lumière dans le reportage "Tampon, notre ennemi intime" diffusé le 25 avril dernier sur France 5, cette mesure (qui ne date pas d'hier) a surpris plus d'une française qui se demande dans quel but la Commission Européenne peut-elle bien vouloir garder le mystère autour de la composition des tampons.


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De quoi est vraiment composé le tampon ? Ce soir dans #LMEF, "Tampon, notre ennemi intime", à 20.50 ►http://bit.ly/2owO6hu 
09:27 - 25 Apr 2017
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Pour Michèle Rivasi, la réponse vient avant tout de l'Agence Européenne des produits chimiques (ECHA) sur laquelle s'appuie la Commission pour fixer les seuils maximaux de substances toxiques. Composé d'industriels et d'associations, l'ECHA ne réalise pas d'étude sur les composants des protections hygiéniques et leurs effets sur la santé des femmes. En préservant leurs intérêts, c'est-à-dire ceux de l'industrie des produits absorbants, les membres de cette agence Européenne évitent un scandale si la composition des tampons s’avérait être dangereuse pour le corps humain et une chute du marché. Une association qui apparaît aberrante lorsqu'on voit les conséquences dramatiques du choc toxique.

Pour mettre fin à cette "alliance", Michèle Rivasi a deux solutions : "Soit la Commission oblige les gros industriels comme Procter & Gamble ou Johnson & Johnson à révéler leurs composants, soit les tampons changent de catégorie", explique t-elle avant d'ajouter :

Ils pourraient être classés non plus dans les produits de consommation classique, mais dans les dispositifs médicaux, comme les pansements ou les gazes
Pour la deuxième solution, l'eurodéputée s'appuie sur une loi qui établit que les dispositifs médicaux ne peuvent pas contenir des composants nocifs et que les fabricants ont l'obligation d'indiquer leur composition précise. Refusé "sous prétexte que les règles sont un phénomène physiologique normal, sans maladie à la clé", on pourrait presque croire que la Commission Européenne fait preuve de mauvaise foi...

Dans l'impasse, Michèle Rivasi prône le boycott des tampons jusqu'à ce que leur composition soit automatiquement indiquée sur leur emballage.

http://www.marieclaire.fr/une-eurodeputee-appelle-au-boycott-des-tampons,1135753.asp

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Anna Mouglalis : "On peut encore s’enthousiasmer pour la politique",femmes,politiques,

4 Mai 2017, 15:58pm

Publié par hugo

Anna Mouglalis : "On peut encore s’enthousiasmer pour la politique"
Propos recueillis par Viviane Chocas | Le 04 mai 2017
 Anna Mouglalis
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Pourquoi j’irai voter - À la veille du second tour de l’élection présidentielle, la comédienne Anna Mouglalis livre en exclusivité les raisons qui la pousse à aller voter, dimanche 7 mai.
En ce moment
Yves Saint Laurent Beauté 
Remportez l'iconique Touche Éclat d'Yves Saint Laurent Beauté
«J’irai voter parce que la République, c’est un idéal. Quand même. Si l’on n’éprouve pas l’envie d’être ensemble, de faire ensemble, à quoi bon ? J’irai voter pour la démocratie et contre l’extrême droite. Voilà 4 ans que l’on dit, que l’on lit que Madame Le Pen sera au second tour. Elle y est. On ne peut se draper dans la pseudo dignité d’un ni-ni. On ne peut s’abstenir.

On a entendu dans cette campagne peu d’intellectuels, peu d’utopistes aussi qui donnent envie de les suivre sur un rêve commun, même si le principe de réalité vient toujours cogner le rêve. Néanmoins, vendredi à Paris des intellectuels et des politiques de tous bords vont se réunir à la Maison de la Chimie (2), c’est important je pense d’y aller. Olympe de Gouges (femme de lettres guillotinée en 1793, a été la pionnière du féminisme français, NDLR), Hubertine Auclert (qui s'est battue au milieu du 19e siècle en faveur du droit de vote des femmes, NDLR), c'est encore tout frais.

La démocratie est un bien précieux, il n’est pas question de la laisser tomber
Avec le tournage de la série Baron noir, créée par deux auteurs qui connaissent vraiment la vie politique de l’intérieur (Eric Benzekri et Jean-Baptiste Delafon, série diffusée par Canal +, NDLR), j’ai beaucoup appris sur ce milieu. Pas seulement sur ses travers et ses mensonges. Je pense que l’on peut encore s’enthousiasmer, et même s’enchanter pour la politique, qui est partout : tous nos choix donnent à dire et à proposer au monde. Je fais partie des signataires de l’Appel du monde de la culture contre Marine le Pen car le rayonnement de la France précisément, c’est sa culture, son esprit critique, sa finesse. Et avant tout parce que c’est aussi un appel citoyen.

Après ce vote dimanche, il y aura les législatives de juin. Là-encore le vote est crucial, pour permettre de construire une majorité parlementaire. La démocratie est un bien précieux, il n’est pas question de la laisser tomber. Mais je suis confiante, même si ça arrive un peu tard je crois à un réveil citoyen. Pour le moment, nous réagissons à la peur. Il va être important aussi de construire avec du désir.»

(1) Anna Mouglalis vient d’achever le tournage de La Femme la plus assassinée du monde de Franck Ribière et va bientôt reprendre le tournage à Dunkerque de la série Baron noir, saison 2.

(2) Forum Républicain contre l’abstention, à l’initiative de Bernard-Henri Lévy et de Jacques-Alain Miller, 28 bis rue saint Dominique, à Paris, de 17h à minuit.

En vidéo, la websérie qui incite à voter :

http://madame.lefigaro.fr/societe/pourquoi-jirai-voter-serie-anna-mouglalis-comedienne-050517-132092

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