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Colère des intermittents de D8: “on nous prend, on nous jette” 02/06/2013 | 11h40

3 Juin 2013, 22:33pm

Publié par hugo

Colère des intermittents de D8: “on nous prend, on nous jette”
02/06/2013 | 11h40


Capture d'écran de l'intervention de Sophie Tissier
Sophie Tissier, 34 ans, opératrice prompteur à D8, a dénoncé à l’antenne le 30 mai dans l’émission Touche pas à mon poste, les baisses de salaires que subissent les intermittents depuis le rachat de la chaîne par le groupe Canal +. Entretien.




Qu’est-ce qui vous a amené à intervenir de manière impromptue sur le plateau de l’émission Touche pas à mon poste pour laquelle vous travaillez?


Sophie Tissier- Je travaille sur l’émission depuis octobre, et ça se passe plutôt bien avec l’équipe et la société de production. Mais si je suis intervenue de cette manière pour dénoncer des baisses de salaires, c’est que la direction de D8, notre employeur, nous a traité avec beaucoup de mépris. Ce mépris m’a amené à pousser ce coup de gueule, car je n’ai pas vu d’autres issues. J’ai subi une baisse de salaire à partir de mai de 22 %. Je l’ai appris seulement quinze jours avant de façon informelle. Quand j’ai demandé à mon directeur technique de pouvoir négocier avec la DRH, il m’a ri au nez et m’a dit : “ici on ne négocie pas. C’est à prendre ou à laisser”. Je n’ai pas supporté qu’on considère si mal mon poste, et qu’on m’impose une baisse de salaire sans aucune négociation. Cette baisse intervient en fait dans le cadre d’un changement de convention collective. Suite au rachat de D8 par le groupe Canal +, les salariés de la chaîne sont en effet passés de la convention collective production audiovisuelle à la convention de la télédiffusion, moins protectrice. Eux prennent ce prétexte pour nous baisser nos salaires. Alors que, légalement, ils ne peuvent pas nous les baisser comme cela, pour un même poste. Ils n’ont pas le droit de le faire. Mais ils nous ont mis devant le fait accompli.


Vous avez dit que vous profitiez de la présence de Jean-Luc Mélenchon sur le plateau pour intervenir, pourquoi ? Quelle attitude a-t-il eu ?


Quand j’ai vu que Jean-Luc Mélenchon était invité dans l’émission, connaissant sa grande gueule sur ces sujets, je me suis dit que c’était le bon moment. Je ne suis pas membre du parti de gauche de monsieur Mélenchon mais j’espérais qu’il soutienne mon propos et la cause des intermittents. Et il l’a fait ! Il a dénoncé avec force notre précarité et nos conditions difficiles de travail. En fait, sur le moment, c’est quand il a dit que “le monde des médias est une machine à broyer“, que je me suis décidée à intervenir sur le plateau, car son discours m’a touché. En sortant du plateau, il ne m’a pas parlé spécialement. J’étais sous le coup de l’émotion, je n’ai pas cherché non plus à le voir.


Après l’émission, que vous ont dit Cyril Hanouna et vos collègues ?


J’étais ravie de la réaction de Cyril Hanouna. Je savais qu’il ne pouvait pas prendre parti pour moi. Il a pris plutôt le truc en rigolant, c’est une réaction qui lui ressemble. J’étais surtout ravie qu’il accepte de me faire parler. Après l’émission, il m’a conforté dans ma démarche : “Tu as eu du cran de faire ça“. La plupart des chroniqueurs m’ont dit la même chose. Enora Malagré m’a pris dans ses bras. “C’est bien ce que tu as fait“. Les techniciens sont venus me voir en disant que j’étais “couillue”. Je leur ai répondu que j’étais surtout une femme courageuse comme beaucoup de femmes dans mon cas, qui sont intermittentes et qui élèvent seule un enfant. Après, pour le replay et les rediffusions, la chaîne a censuré mon intervention. C’est une réaction attendue, et en même temps, c’est quand même de la censure…


Qu’est-ce qui vous a amené à travailler à D8 ? Et que pensez-vous de vos conditions de travail ?


J’ai 34 ans. Je travaille à D8 depuis plus deux ans et demi. À l’origine, j’ai fait une fac d’audiovisuel et de cinéma à Paris III-Sorbonne Nouvelle. J’ai commencé par des stages, notamment à France 5, puis j’ai été embauchée comme assistante réalisation sous le régime de l’intermittence. Trois ans plus tard, j’ai commencé à faire du prompteur un peu par hasard : je suis passée sur le plateau du Journal de la santé sur France 5, ils cherchaient un opérateur prompteur, et il m’ont proposé de me former. Comme j’avais besoin de piger, j’ai accepté. Et puis, on m’a proposé de bosser sur d’autres émissions via Euromédia. C’est mon gagne pain. Parallèlement, je suis comédienne, ce qui peut expliquer que je n’ai pas eu peur de me retrouver face aux caméras. S’occuper du prompteur, c’est un poste qui n’est pas du tout reconnu. On n’existe pas dans la convention production audiovisuelle, on est qualifié d’ “opérateur synthé”, ce qui n’a rien à voir. Or c’est un poste clé, qui exige un grand relationnel avec les animateurs. Nous sommes garants de l’aisance du présentateur à l’antenne. Si on les plante, ils se retrouvent le nez dans leur fiche, et sont mal à l’aise. Ce poste nécessite des compétences rédactionnelles, de réactivité, car il y a toujours des changements de dernière minute. C’est un poste de grande pression. Généralement, le matin, je travaille sur Le Grand Huit avec Laurence Ferrari, je commence à 9 heures, puis le direct se termine à 12h15. Je reprends ensuite avec Touche pas à mon poste à partir de 15h30 jusqu’à 20h30. Depuis la rentrée, on sentait une tension au sein de la chaîne. Et à partir de janvier, ils ont décidé d’échelonner les baisses de salaires en fonction des postes – les cadreurs, les chefs électro, les pupitreurs…–, et sans le dire officiellement. Moi, je l’ai appris mi-avril au cours d’une conversation avec un chargé de planning ! Tout le monde n’a pas été touché en même temps. Ils ne l’ont pas fait simultanément, je suppose pour éviter un mouvement collectif. Certains salariés ont refusé de travailler, d’autres n’ont pas eu le choix et ont continué…La CGT de Canal dénonce l’emploi abusif d’intermittents, et leur malléabilité qui les fragilise. Des personnes qui travaillent depuis des années sont virées du jour au lendemain par textos ! Ça se passe régulièrement. Il n’y aucun respect humain. On nous prend, on nous jette. Ça les arrange. Canal a d’ailleurs déjà été condamné plusieurs fois. Tout le monde subit des pressions. Tous ont peur de se faire virer. Le climat n’est pas serein. Nombreux sont ceux qui ont subi des baisses de salaires. Je suis un exemple parmi d’autres. Je ne peux pas dire que je suis un symbole, mais j’espère que j’ai parlé au nom d’un grand nombre d’intermittents. Beaucoup de copains intermittents me soutiennent. Je les remercie tous. J’ai reçu tout un tas de messages d’encouragement sur Facebook.


Vous terminez votre intervention en disant : “j’embrasse très fort ma petite fille Mathilde”. Vous avez pris un gros risque en intervenant…


Je suis une mère célibataire. C’est donc encore plus dur comme intermittente. Je dois gérer des horaires élastiques, je suis parfois contactée par les prods la veille pour le lendemain. Heureusement, je suis très entourée par mes amis et ma famille. Cela fait quatre ans que je ne suis pas partie en vacances. Financièrement, c’est très tendu pour moi et ma fille. On ne m’a jamais fait de reproches sur mon travail, mais souvent, quand s’arrête une collaboration, on ne me dit rien sur les raisons. En apparence, “l’intermittence” semble sympa, mais en réalité, nous devons subir de nombreux inconvénients, on peut être viré du jour au lendemain. Si je suis malade, je dois aller bosser, si ma fille est malade, c’est pareil. Si je plante une émission, on ne me fait pas de cadeau. Là j’ai pris un gros risque oui, car j’en ai ras le bol, j’en ai marre de subir, j’aimerais qu’on reconnaisse nos droits, et surtout, qu’on nous traite humainement. Pour l’instant, je n’ai pas eu de contacts avec la chaîne, ils m’ont juste dit qu’on se voyait la semaine prochaine. Je suis bookée sur l’émission lundi et mardi. Pour l’instant, ils ne m’ont pas annulé. Quand je vois que le groupe Canal a fait 700 millions d’euros de bénéfices l’année dernière, et quand je lis dans la presse que le PDG du groupe a augmenté de 20 % son salaire, ça me sidère. Nous, techniciens de base qui fabriquons les émissions, on se partage les miettes. J’ai envie de dire aux gens, arrêtez de subir. Qu’ils se réveillent ! Partout dans la société, on subit cette pression, il n’y a pas que les intermittents qui souffrent. Alors, quand j’ai senti l’opportunité d’intervenir à l’antenne, j’ai foncé. D’autres gens n’ont pas cette chance de pouvoir accéder aussi facilement à un média.



par Marc Endeweld
le 02 juin 2013 à 11h40

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VIDÉO. Une intermittente interrompt l'émission de Cyril Hanouna sur D8 pour annoncer des baisses de salaire chez Canal

3 Juin 2013, 22:12pm

Publié par hugo

VIDÉO. Une intermittente interrompt l'émission de Cyril Hanouna sur D8 pour annoncer des baisses de salaire chez Canal

Le HuffPost | Publication: 30/05/2013 20h47 CEST | Mis à jour: 30/05/2013 21h33 CEST

TÉLÉVISION - C'est un fait plutôt rare qui s'est déroulé en direct lors de "Touche pas à mon poste" jeudi soir sur D8. Une intermittente de la chaîne et collaboratrice de l'émission a interrompu Cyril Hanouna pour faire passer un message:

Le présentateur vedette de la chaîne n'a pas cherché à stopper le discours de cette intermittente, la laissant s'exprimer jusqu'au bout.

Sur Twitter, ce geste a été apprécié chez certains:


A la fin de son intervention, Cyril Hanouna dit tout de même à la jeune femme, émue aux larmes: "Pourquoi tu me l'as pas dit avant?!", ajoutant peu après: "Moi je les appelle tout de suite Canal". Invité en plateau, Jean-Luc Mélenchon est resté médusé tout au long de cette courte interruption.

» Voir la vidéo en haut de l'article

Et après l'intervention, voici ce qu'a tweeté le compte officiel de l'émission:


À LIRE AUSSI :
» "Touche Pas à Mon Poste" fait mieux que "Le Grand Journal de Cannes"
» Cyril Hanouna tacle la "Star Ac" en di
rect

VIDÉO. Une intermittente interrompt l'émission de Cyril Hanouna sur D8 pour annoncer des baisses de salaire chez Canal

Le HuffPost | Publication: 30/05/2013 20h47 CEST | Mis à jour: 30/05/2013 21h33 CEST

TÉLÉVISION - C'est un fait plutôt rare qui s'est déroulé en direct lors de "Touche pas à mon poste" jeudi soir sur D8. Une intermittente de la chaîne et collaboratrice de l'émission a interrompu Cyril Hanouna pour faire passer un message:

Le présentateur vedette de la chaîne n'a pas cherché à stopper le discours de cette intermittente, la laissant s'exprimer jusqu'au bout.

Sur Twitter, ce geste a été apprécié chez certains:


A la fin de son intervention, Cyril Hanouna dit tout de même à la jeune femme, émue aux larmes: "Pourquoi tu me l'as pas dit avant?!", ajoutant peu après: "Moi je les appelle tout de suite Canal". Invité en plateau, Jean-Luc Mélenchon est resté médusé tout au long de cette courte interruption.

» Voir la vidéo en haut de l'article

Et après l'intervention, voici ce qu'a tweeté le compte officiel de l'émission:


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rect

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"La garde alternée doit être généralisée" pour éviter la rupture du lien père-enfant

3 Juin 2013, 22:06pm

Publié par hugo

"La garde alternée doit être généralisée" pour éviter la rupture du lien père-enfant

La garde alternée évite la rupture du lien père-enfant

Avec la fragilisation des unions, le risque pour un enfant de connaître la séparation de ses parents s’est accru avec pour conséquence, en cas de séparation, un exercice de la paternité mis à l’épreuve par l’absence de vie quotidienne avec l’enfant. Résultat, selon une étude de l'Institut national des études démographiques (Ined)publiée ce jeudi, lorsque ses parents sont séparés, près d’un mineur sur dix ne voit pas son père. C'est le cas de 19% des 18-21 ans et de 32% des 30-34 ans. Au total, 18% des 0-34 ans dont les parents sont séparés ne verraient jamais leur père.

Un éloignement qui est la conséquence directe de la résidence de l’enfant après la séparation : « La mise en place d’une garde alternée permet aux deux parents de garder une quotidienneté avec leur fils ou fille. Mais ce système est davantage envisageable dans le cas d’une séparation consensuelle que conflictuelle », explique Arnaud Régnier-Loillier, chercheur à l'Ined. Et d’ajouter : « La résidence alternée est ainsi plus fréquente en cas de divorce par consentement mutuel (22%) qu’en cas de divorce accepté (11%) ou de divorce pour faute (4%) ». Autre facteur influant fortement sur la pérennisation de la relation père-enfant après la séparation : les conditions socio-économiques du parent. En effet, le niveau de diplôme, la situation professionnelle et les revenus jouent sur la probabilité pour un enfant de ne pas voir son père. « Un revenu élevé permet d’assurer les frais de transport liés aux visites, de disposer d’un logement suffisamment grand pour accueillir l’enfant -dans le cadre d’une garde alternée ou d’un simple droit de visite-, et de continuer de subvenir à ses besoins », note Arnaud Régnier-Loillier.

« Le couple parental doit survivre au couple conjugal »

Toutefois, si le taux de rupture père-enfant reste élevé en France, les comportements tendent à évoluer. Tandis qu'en 1994, près d'un père séparé sur quatre affirmait ne jamais voir ses enfants, ce n'était le cas que de 13% d'entre eux onze ans plus tard, en 2005. « Le contexte a en effet changé et l’idée selon laquelle le couple parental doit survivre au couple conjugal s’impose aujourd’hui », analyse le chercheur, pour lequel plusieurs faisceaux de facteurs pourraient contribuer à réduire davantage la fréquence des ruptures. Citant notamment la loi du 4 mars 2002 qui pose comme principe l’exercice commun de l’autorité parentale en cas de séparation, il propose également la généralisation de la garde alternée. Car la présence d’un père est essentielle dans la construction d’un enfant. « Plusieurs études ont montré qu’elle avait un effet positif sur son bien-être moral et affectif ».

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Femen : Najat Vallaud-Belkacem inquiète pour Amina Tyler

3 Juin 2013, 21:46pm

Publié par hugo

Femen : Najat Vallaud-Belkacem inquiète pour Amina Tyler

Des membres de Femen prennent le président russe Vladimir Poutine à partie à la foire de Hanovre le 8 avril 2013.
Crédit photo : Abaca


Les Femen sont omniprésentes dans les médias depuis de longues semaines. Les regards sont tournés ces derniers jours vers la Tunisie où quatre sextrémistes sont en détention. Amina Tyler avait été arrêtée le 19 mai après avoir taggué le mur d'un cimetière lors d'une manifestation anti-salafiste à Kairouan. Mercredi, elle a été condamnée à 150 euros d'amende pour possession d'un spray lacrymogène mais le juge a décidé de son maintien en détention. Le soir-même, trois militantes de Femen, deux Françaises et une Allemande, ont manifesté, seins nus, devant le ministère de la Justice à Tunis. Interpellées, elles seront jugées le 5 juin pour « outrage public à la pudeur » et «atteinte aux bonnes mœurs ou à la morale publique ». Des délits passibles de prison ferme.
Amina Tyler repassera devant le tribunal le même jour. Inculpée pour « association de malfaiteurs », « profanation de cimetière » et « atteinte aux bonnes mœurs », elle risque, selon le droit tunisien, entre 6 et 12 ans de prison.

La situation de la jeune femme inquiète la ministre des Droits des femmes. Dans une interview à l'AFP, Najat Vallaud-Belkacem a expliqué être « préoccupée par le sort de la jeune militante féministe tunisienne, ainsi que des trois militantes des Femen (…) pour lesquelles la protection consulaire a immédiatement été mise en oeuvre. » La porte-parole du gouvernement a expliqué que « la France suit avec attention l'évolution de leur situation en liaison avec les autorités tunisiennes. »

Les Femen contre Heidi Klum

Sur un autre thème, d'autres activistes de Femen se sont fait remarquer, cette fois à la télévision allemande. Jeudi soir, deux sextrémistes ont investi un plateau de télé sur lequel Heidi Klum animait une émission de mannequinat. Sur leurs seins nus, cette inscription : « Heidi Horror Picture Show ». L'irruption fût furtive, deux vigiles ayant rapidement réagi. Les militantes entendaient protester contre l'image réductrice que véhiculent les émissions telles que Germany's next top model diffusée sur N24. Avatar d'America's Next top model, ce programme adapté dans une trentaine de pays depuis 2006 est de plus en plus décrié et accusé de montrer le mauvais exemple à son public cible, les adolescentes.

L'image est furtive. Regardez.

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Sexe : mais pourquoi crie-t-on pendant l'amour ?

3 Juin 2013, 21:41pm

Publié par hugo

Par Sophie Bramly - Publié le 1 juin 2013
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Sexe : mais pourquoi crie-t-on pendant l'amour ?

Qui crie le plus fort au lit ? Quel que soit le siècle ou le continent où l'on se trouve, la réponse est toujours la même : la femme. Cette constance a conduit les scientifiques à s'intéresser au phénomène, lequel les passionne tant qu'il est maintenant désigné par un acronyme : FCV (Female copulatory vocalization, ou, en français, vocalisation féminine durant l'acte).

Si la réponse est invariable, c'est inéluctablement qu'il y a une cause. Une étude, publiée en 2011 par l'université de Central Lancashire en Angleterre, a porté sur moins d'une centaine de femmes âgées de 21 à 52 ans. Elle a révélé que l'orgasme féminin était essentiellement atteint par la masturbation du clitoris, la pratique du cunnilingus et, plus rarement, par la pénétration vaginale. Mais paradoxalement, les râles de la femme s'entendraient plus volontiers pendant la pénétration, juste avant ou pendant l'orgasme du partenaire. Les chiffres, vus par les scientifiques, avancent que 66% des femmes le font pour accélérer la jouissance de l'homme en vue de réduire inconfort, douleurs ou fatigue. Pourtant, la durée moyenne de la pénétration est entre 3 et 7 minutes et l'obsession masculine est d'échapper à l'éjaculation précoce, pas de lutter contre l'ennui. Pour 92% des femmes qui se sont prêtées à cette enquête, cela permet également de rassurer le partenaire sur sa performance, tout en poursuivant des buts multiples : éviter l'infection par des rapports prolongés, réduire les risques d'infidélité ou d'abandon, et garantir la permanence des ressources ainsi qu'une protection. Les femelles primates ayant également un langage de l'amour qui fonctionne selon des codes similaires, les auteurs de cette étude ont conclu que « les femmes ont ainsi la possibilité de manipuler le comportement des hommes à leur avantage ».

À cette première interprétation, qui a soulevé l'ire des féministes américaines, d'autres scientifiques ont avancé des explications différentes. « Ces vocalisations serviraient à attirer les mâles pendant la période d'ovulation, favorisant ainsi la compétition spermatique, et son cortège de bienfaits à la fois reproductifs et sociaux », selon Christopher Ryan, psychologue dont l'essentiel du travail s'est orienté vers la distinction entre naturel et culturel chez les humains.

Si les hommes ont du mal à entendre les femmes lors de réunions ou de conversations domestiques - les voix féminines seraient trop aigües pour leur ouïe - ils n'ont aucun mal à entendre les manifestations du plaisir féminin. Afin de mieux comprendre, il est intéressant d'observer le comportement des singes. Selon le primatologue anglais Stuart Semple, chez les babouins, par exemple, les mâles écoutent à distance les cris des femelles afin d'obtenir des informations quant à la possibilité de les féconder et d'avoir connaissance du rang du partenaire avec qui elle copule (s'il est plus puissant, le babouin évite la potentielle partenaire). Selon les espèces de primates, plus ils vivent dans la promiscuité, plus sophistiquée et fréquente est la variété de sons émis par les femelles, qu'il s'agisse d'espèces monogames ou polygames. Les sons sont comme un langage que le mâle peut interpréter.

Plutôt que de choisir un camp d'interprétation ou un autre, il serait sans doute raisonnable de dire que la femme gémit à la fois pour les raisons de nature, similaires à celles des primates (il est avéré aujourd'hui, par exemple, que le nombre des spermatozoïdes est plus élevé chez les hommes s'il y a compétition au sein d'un groupe), que pour des raisons culturelles. Depuis des siècles, l'État, l'Église et la science dictent ce que doivent être les comportements sexuels féminins, c'est à dire partout sauf là où le plaisir lui semble bon. Au point qu'un grand nombre de femmes aujourd'hui ne sait même dire si elles ont réellement des orgasmes, ou non. Outre les raisons précitées, crier à ceci de bon que cela libère, concentre sur l'acte, augmente le plaisir et, un peu comme avec la méthode Coué, persuade les deux partenaires d'une jouissance parfaite, si besoin était. D'un « orgasme placebo », un autre peut suivre, sans effort.

Crier, c'est libérer les émotions. N'est-ce pas un plaisir intense, comme l'orgasme, justement ?

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Publié depuis Overblog

3 Juin 2013, 21:38pm

Publié par hugo

Par Candice Satara-Bartko - Publié le 27 avril 2011

Comment créer une micro-crèche ?

COMMENT CRÉER UNE MICRO-CRÈCHE ?

Garderisettes a constitué depuis 2007 un vaste réseau de micro-crèches dans la région de Lyon. Depuis septembre 2009, Garderisettes a rejoint le Groupe Babilou pour constituer le premier réseau national de crèches privées conventionnées.

LE PRINCIPE DE LA MICRO-CRÈCHE

Le gouvernement a autorisé la création de micro-crèches à titre expérimental par un décret du 20 février 2007. Elles peuvent accueillir des enfants de 0 à 6 ans avec une capacité maximale de 9 places (plus ou moins 10%). Ce nouveau mode d’accueil de la petite enfance n’a pas vocation à remplacer les crèches classiques. L’objectif de ces structures est de pallier au manque de places dans les zones où la demande est très forte ou d’apporter une solution dans les petites communes dépourvues de mode d’accueil. En raison du faible nombre d’enfants, les horaires des micro-crèches sont généralement plus flexibles. Particulier, commune, association ou établissement public…tout le monde peut se lancer dans cette aventure à condition d’avoir les qualifications requises pour s’occuper de jeunes enfants.

DES MODALITÉS D’ENCADREMENT ASSOUPLIES

Dans toutes les micro-crèches il faut impérativement trois professionnels diplômés pour dix enfants ainsi qu’une directrice qui va gérer et coordonner la mission de l’établissement. Le recrutement du personnel est plus souple que dans une crèche multi-accueil. Les salariés sont soit des assistantes maternelles qui ont reçu un agrément de plus de cinq ans, soit des diplômés CAP petite enfance avec au moins 2 ans d’expérience auprès de jeunes enfants. Les crèches multi-accueils sont plus strictes sur les diplômes et embauchent rarement des CAP.

DES LOCAUX PLUS PETITS

Côté locaux, la création d’une micro-crèche offre plus de souplesse. Vous pouvez choisir une maison, unappartement aménagé, du moment que cet espace répond aux critères de sécurité et d’hygiène obligatoire pour les établissements d’accueil de jeunes enfants et que sa superficie est d’au moins 100m2. La présence d’un espace privatisé dehors ou d’un jardin à proximité est fortement recommandée. Et de préférence, la micro-crèche doit être située en rez-de-chaussée.

LES ÉTAPES POUR CRÉER SA MICRO-CRÈCHE

- Trouver les locaux
C’est la première étape. Comme dit précédemment, un grand appartement, une maison peuvent faire l’affaire. Pour le lieu d’implantation, plusieurs possibilités. Vous pouvez opter pour un endroit où les besoins sont très importants, où il y a peu d’offre de garde ou encore lorsque les besoins ne nécessitent pas la création d’une crèche normale mais plutôt d’une micro-crèche. Sur ce point une solide étude de marché sur les besoins des familles, en lien avec les acteurs locaux (MSA, CAF, élus, familles, professionnels de la petite enfance, entreprises du territoire), s’impose.

- Mettre les locaux aux normes
90% des micro-crèches sont à l’origine des logements. Ce qui nécessite d’adapter le lieu et de le remettre aux normes de sécurité. Vous devez aussi vous procurer tout le matériel nécessaire (mobilier de puériculture, équipement pour la cuisine, le ménage et l’entretien du linge…). Le Conseil Général et notamment la PMI (Protection maternelle et infantile) de votre département vous fourniront le cahier des charges à respecter, plus léger que pour un multi-accueil.

- Constituer le dossier
La constitution du dossier est une étape délicate. Aucune erreur ou imprécision ne seront tolérées. Le dossier comprendra une étude des besoins auquel le projet va répondre, l’adresse et le plan du local, le statut de l’établissement (association, entreprise…), les modalités de fonctionnement prévues, la liste du personnel (ses qualifications, ses missions, son temps de travail) et le budget prévisionnel de fonctionnement.
Ce dossier doit être remis au Conseil général avec copie à la CAF (Caisse d'allocations familiales) et à la MSA(Mutualité Sociale Agricole). En dernière instance, c’est le Président du conseil général du département qui donne les autorisations de création des micro-crèches. Mais cet agrément est également soumis à une visite des locaux du médecin de la PMI.

- Le financement
Concrètement, vous pouvez demander une aide financière à la CAF. Cet organisme participe au fonctionnement des structures d’accueil des jeunes enfants en versant une prestation de service unique (Psu). Les tarifs que vous pratiquez doivent être alors proportionnels aux ressources des parents. Autre possibilité, vous montez votre micro-crèche en PAJE (prestation d'accueil du jeune enfant), ce sont les parents qui reçoivent une aide de la CAF, comme s’ils employaient une garde à domicile. Et dans ce cas, les tarifs sont libres. Sachez que vous pouvez également demander des aides à votre commune, au conseil général ou bien aux entreprises intéressées par le projet.
Reste que le plus difficile avec ce type d’établissement est d’atteindre l’équilibre financier. Le nombre restreint d’enfants en micro-crèche contraint à avoir un budget serré et à optimiser les places. Bref, au-delà du projet pédagogique, soyez conscient qu’une micro-crèche est aussi un défi économique.

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Baby-sitter, crèche, garde partagée : les solutions innovantes pour trouver une garde d'enfant

3 Juin 2013, 21:35pm

Publié par hugo

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Baby-sitter, crèche, garde partagée : les solutions innovantes pour trouver une garde d'enfant

Recherche de baby-sitter version 2.0

Géolocalisation, application iPhone, recherche multicritères, recommandation des parents via Facebook sont autant de services proposés par Yoopies.fr. En effet, cette start-up innove avec la recherche de baby-sitter 2.0. En quelques mois, le site (également présent en Italie, en Espagne et en Belgique) est devenu un des leaders de la recherche de garde d’enfants en Europe grâce à ses nombreuses fonctionnalités.

Ainsi, sur Yoopies, les parents peuvent dénicher la nounou idéale parmi les profils détaillés de près de 15 000 baby-sitters, nourrices et assistantes maternelles recommandées et localisées dans toute la France. La recherche se fait selon des critères nombreux et variés : disponibilité, distance, tarif, expériences.

Le service est entièrement gratuit pour les baby-sitters. Les parents inscrits bénéficient quant à eux de la possibilité de consulter le profil de leur choix gratuitement. L’accès illimité aux coordonnées des baby-sitters est quant à lui payant.

Plus d’infos sur yoopies.fr

La garde partagée : une alternative pratique et économique

Depuis le 29 août et jusqu’au 22 septembre, le Groupe O?, spécialisé dans les services à la personne, organise des « Family Dating » partout en France. Destiné aux parents n’ayant toujours pas trouvé de moyen de garde pour leurs têtes blondes, l’événement vise à leur permettre de rencontrer d’autres familles dans le même cas et de s’associer dans le cadre d’une garde partagée. Ce système consiste à faire garder ses enfants conjointement avec ceux d’une deuxième famille afin de diviser les coûts par deux.

Les « Family Dating » feront escale à Tours et à Toulon le 15 septembre prochain, à Amiens le 21 septembre et à Poitiers le 22 septembre.

Plus d’infos sur o2.fr

Une place en crèche en quelques clics

BBbook est un réseau indépendant de places en crèche. Poursuivant la mission d’aider les salariés à concilier au mieux vie personnelle et professionnelle mais aussi de guider les employeurs dans cette démarche, le réseau répertorie aussi bien les crèches publiques que privées, d’entreprises qu’associatives. À cet effet, des outils Internet de réservation et d'attribution de places extrêmement performants ont été développés, permettant d'optimiser l'offre BBbook et de garantir un panel de places, disponibles en temps réel. Détail important : pour la tranquillité d’esprit des parents, toutes les crèches mises en ligne par BBbook sont certifiées par des professionnels de la petite enfance.

Plus d’infos sur bbbook.fr

Crédit photo : Wavebreak Media

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Crèche : une place sur dix sera réservée aux enfants pauvres

3 Juin 2013, 21:32pm

Publié par hugo

Crèche : une place sur dix sera réservée aux enfants pauvres


Dans le cadre de la mise en oeuvre du plan contre la pauvreté présenté par Jean-Marc Ayrault les 10 et 11 décembre derniers, des places en crèche pourraient être strictement allouées aux enfants dont les parents vivent en dessous du seuil de pauvreté. Un enfant sur cinq en France serait touché par la pauvreté. Le Premier ministre a ainsi annoncé à l'AFP que les crèches devraient désormais accueillir « au minimum 10% d'enfants pauvres », précisant qu'à terme, « les crèches devront accueillir la même proportion d'enfants issus de familles pauvres que ce qu'ils représentent dans leur commune. »

Un plan quinquennal contre la pauvreté

Un comité interministériel dédié à la lutte contre l'exclusion aura lieu ce lundi. Le Premier ministre y présentera les axes concrets pour la mise en place de son plan quinquennal contre la pauvreté. En décembre, le groupe de travail chargé de plancher sur l'enfance en situation de pauvreté avait recommandé de renforcer l'accueil collectif des enfants de moins de trois ans, en réservant 20% des places aux enfants vivant en dessous du seuil de pauvreté.

Actuellement, difficile de savoir comment les ménages en difficulté sont considérés dans l’attribution desplaces en crèche publique. En novembre dernier, l’Observatoire national de la petite enfance pointait justement du doigt le jeu complexe des critères d’attributions des places, différents d’un établissement à l’autre. Si certaines crèches cherchent à favoriser la mixité sociale, en privilégiant par exemple les foyers où l’un des deux parents est en recherche d’emploi, pour d’autres ce sont les ménages dans lesquels les deux parents travaillent qui sont prioritaires.

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Comment créer une micro-crèche ?

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Jean-Marc Ayrault promet 100 000 places en crèche d’ici 2017

3 Juin 2013, 21:30pm

Publié par hugo

Par La rédaction - Publié le 3 juin 2013
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Jean-Marc Ayrault promet 100 000 places en crèche d’ici 2017


Jean-Marc Ayrault chercherait-il à faire mieux passer l’annonce de la matinée sur la baisse du plafond duquotient familial ? Il a en tout cas annoncé en parallèle, ce lundi 3 juin, la création de solutions d’accueilpour les jeunes enfants d’ici cinq ans. « Au cours des cinq prochaines années, 275 000 nouvelles solutions d’accueil des jeunes enfants seront proposées aux parents », a-t-il annoncé en présentant les mesures prévues par le gouvernement pour rétablir l’équilibre de la branche famille de la Sécurité sociale.

275 000 places qui se répartissent comme tel : 100 000 en crèche, 100 000 chez des assistantes maternelles et 75 000 en école maternelle. Également au programme : une augmentation légère du budget consacré par la Sécurité sociale à l’accueil des jeunes enfants, aux centres de loisir et à l’aide sociale.

Le gouvernement, investi « dans le quotidien des familles »

Pour financer ce projet, le fonds national d’action sociale augmentera de 2 milliards d’euros d’ici cinq ans. Une somme conséquente, qui, pour Dominique Bertinotti, « traduit la volonté d’avoir un rééquilibrage entre les prestations financières et les services, qui sont de plus en plus plébiscités ». La ministre déléguée à la famille affirme par ailleurs qu’il y a véritablement un « investissement fort dans le quotidien des familles ».

Cette mesure s’oppose radicalement à celles orchestrées par le quinquennat précédent : sous la présidence de Nicolas Sarkozy, la tendance était au « surbooking » des crèches, et 55 000 places avaient été supprimées. Le déficit des solutions d’accueil des jeunes enfants est un enjeu majeur, et un véritable casse-tête pour lesparents. Évalué à 400 000 places, c’est un obstacle majeur à l’emploi des femmes.

Victoria Houssay

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Aux Etats-Unis, le système de retraite entrera dans le rouge... dans 20 ans

1 Juin 2013, 04:26am

Publié par hugo

Aux Etats-Unis, le système de retraite entrera dans le rouge... dans 20 ans

Publié le 31.05.2013, 23h12

Alors que la France, pressée par Bruxelles, se lance dans une nouvelle réforme de son système de retraite, les Etats-Unis ne connaissent pas la même urgence: leur système restera financé jusqu'en 2033, grâce à un fonds de réserve encore bien fourni, a indiqué le gouvernement. |Justin Sullivan

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