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Je suis un mec : comment réagir face à des potes sexistes ? , feministe , sexisme

29 Octobre 2020, 05:09am

Publié par hugo

 Je suis un mec : comment réagir face à des potes sexistes ?
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Comment élever le débat entre potes ?
Comment élever le débat entre potes ?
Clément Arbrun 
Par Clément Arbrun
Publié le Vendredi 23 Octobre 2020
C'est la grande question : comment les hommes peuvent-ils sensibiliser leurs amis au sexisme ? Leur dire en douceur que leurs remarques ou leur attitude craignent ? Une initiative qui semble ardue, mais pas tant que ça. Il suffit juste de quelques tips.
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Remarque déplacée, attitude toxique, vanne sexiste suivie d'un rire graveleux... Ces comportements nocifs perdurent partout, ils sont même normalisés dans notre société. Au sein d'un groupe d'amis masculins, autrement dit d'une bande de mecs, il n'est d'ailleurs pas rare de les observer. Mais les voir est une chose. Agir est une autre.

Or, que faire si, en tant qu'homme, j'observe cela chez mes meilleurs amis ? Et, si je ne reste pas passif, quelles méthodes dois-je alors avoir à l'esprit pour faire bouger les lignes ? La question n'est pas évidente, mais les réponses existent, si si, elles proviennent même des voix les plus expertes. Léger tour d'horizon.

Se confronter à ses potes
On ne peut réfléchir aux comportements qui ne passent pas sans passer par la confrontation. Le mot n'est pas de trop. Réagir à une mauvaise blague ou à un propos déplacé ne se fait pas sans opposition : une parole dissonante doit résonner pour inciter l'autre au mea culpa et à l'introspection. Rien dans cette décision ne s'oppose à l'amitié entre hommes : au contraire, oser parler sans filtre et "raisonner" est la meilleure preuve d'affection.

Et si vous n'avez pour seule réponse qu'une protestation de gros dur, alors il serait peut-être temps de vous poser des questions sur vos relations. Cela étant, la prise de conscience ne se fait pas en un jour, elle résulte d'un (très) long parcours personnel, fait d'expériences, de lectures et de réflexions. C'est aussi pour cela que le philosophe Matthew Beard en appelle à une confrontation progressive : entendre l'opinion de votre ami, la résumer en quelques mots face à lui histoire de formaliser le problème, puis lui opposer votre point de vue sans détour.

Idéal pour ne pas simplement être sur la défensive mais rendre votre interlocuteur plus réceptif. Car une attitude sexiste est parfois inconsciente et plus encore, irrationnelle.

"La réalité, c'est que beaucoup de gens maintiennent leurs croyances sur la base d'une série de facteurs non rationnels", explique à ce titre l'expert Matthew Beard à ABC. Ces facteurs multiples, ce sont les préjugés, les clichés, les stéréotypes qui divisent et oppriment. Toutes ces choses invisibles qu'il vous faut déboulonner quand vient l'heure de la confrontation.

Une discute entre mecs sans virilisme lourdingue, c'est possible.
Une discute entre mecs sans virilisme lourdingue, c'est possible.
Brandir ses "questions socratiques"
Qu'est-ce donc que les questions socratiques ? Simple : le philosophe antique Socrate aimait pousser les citoyennes et citoyens d'Athènes dans leurs retranchements. En incitant au dialogue (le "dialogue socratique") au sein de la Cité par le biais de ses interrogations faussement candides et neutres, il mettait en lumière leurs contradictions et les invitait à reconsidérer leur point de vue, de façon bienveillante et interactive. Une méthode prescrite par les sociologues et psychologues érudits du Harvard Business Review.

"Tu ne crois pas qu'une personne concernée pourrait être blessée par tes mots ?". "Tu es quelqu'un de cool, pourquoi fais-tu / dis-tu ça ?", "Une amie a vécue ça, et ça n'a rien de drôle. Tu ne crois pas ?".

Voilà autant de questions potentiellement exploitables - et déclinables à l'envi - pour faire germer quelques réflexions dans l'esprit de vos amis. L'idée ? Perturber, mais aussi encourager des remises en question spontanées, en les prenant directement à parti, sans en avoir l'air. Tout, au fond, est une question de rhétorique.

Dans une société où bien des violences sexistes, atténuées voire normalisées, passent par le langage, les conversations sont nécessaires pour remettre les choses à plat et rectifier ce qui doit l'être.

Etre conscient de ses propres défauts
Avant de jouer au grand philosophe, autant peaufiner son introspection, se rendre compte de ses propres erreurs ou de son aisance curieuse à accepter celles des autres. L'humilité est plus que recommandée. Au devant de tous ces malus trop ordinaires, les blagues sexistes par exemple, encore largement banalisées dans notre société. Une banalisation qu'il faut commencer à interroger, en questionnant l'usage que l'on en fait communément. Un premier pas pour comprendre à quel point ces "simples vannes" peuvent être blessantes.

Faire fi de son arrogance masculine et tendre vers le mea culpa, cela ne paraît rien en soi, mais c'est déjà beaucoup. Le professeur de sociologie Michael Flood explique pourquoi à ABC : "On observe une grande tolérance chez les hommes pour les blagues sexistes. Or elles ont un impact sur les personnes qui les entendent. Hélas, ce n'est que lorsque le comportement de leurs amis devient manifestement abusif qu'ils ont l'impression de devoir faire quelque chose".

Raison de plus pour s'assurer une longueur d'avance.

Bande de potes.
Bande de potes.
Se servir de l'humour
Ironie de la chose, l'humour est un réservoir à sexisme, oui, mais il peut aussi être un repoussoir anti-sexistes. Dans une bande de mecs, l'humour est crucial, définissant les personnalités et ponctuant les conversations. Suivant cette logique, le site Bustle recommande fortement de l'employer pour fermer des clapets et susciter une remise en question. Sarcasmes et second degré sont des armes non-négligeables dans cette lutte.

Du style ? "Wow, j'aimerais pouvoir rejeter la moitié de la planète si facilement !"... Et autres boutades mettant en évidence l'absurdité des raisonnements étroits de votre interlocuteur amical. Si emprunter la voie de la vanne irrévérencieuse exige une certaine répartie, pas de panique : l'humour graveleux, sexiste et stéréotypé en exige largement moins. Vous voilà donc fortement privilégié sur ce terrain.

Les prendre par les sentiments
Qu'est-ce qui définit l'amitié, même "virile" ? De la compétition, des "taquineries", une forme de potacherie diraient certains... Mais aussi une proximité, quasi fraternelle : c'est là la définition de la "bromance", expression ironique employée pour illustrer ce relationnel. Or, la sociologue Jean Golden voit là un chemin de traverse adéquat pour faire comprendre à ses potes qu'ils agissent mal : les prendre par les sentiments.

"Dites-leur : 'Ce que tu dis ou ce que tu fais me met mal à l'aise'. Vous pouvez aussi leur faire savoir à l'avance que vous souhaitez discuter du sujet avec eux plus tard, en face à face", avance l'experte au média Global News. Si en amitié, la confiance incite parfois à trop accepter les travers des autres sans rien dire, elle peut tout aussi bien provoquer une discute et des discordances. En insistant sur votre malaise, vous exprimez sans détour la déception qu'a pu provoquer en vous une remarque ou un geste de votre pote.

Ainsi, vous lui faites comprendre que ce malaise est d'autant plus fort que l'ami en question compte à vos yeux. Et, sans véhémence, vous permettez une conversation plus honnête et moins insouciante.

Se dire que sa voix importe
C'est l'une des hypothèses fortes énoncées par l'étude du Harvard Business Review : se dire que la voix d'un homme qui s'adresse à un autre homme sera plus à même d'interpeller ce dernier, de le convaincre de ses erreurs ou outrages sexistes et de bousculer son confort de pensée. La revue voit là l'effet - heureux ou malheureux c'est selon - de "l'alliance masculine", cette idée de fraternité parfois implicite qui normalise une forme de connivence entre les hommes. D'aucuns parleraient volontiers de "boys club" pour la définir.

Et la revue d'Harvard de poursuivre : "Les femmes qui dénoncent un mauvais comportement masculin sont souvent perçues négativement, voire jugées moins légitimes qu'un homme qui fait de même. A l'inverse, une confrontation destinée à changer les attitudes a plus d'impact lorsqu'elle vient d'un homme, c'est à dire d'une personne similaire à son interlocuteur", nous apprend-t-on. Allez comprendre.

Et si un comportement sexiste permettait une critique bienvenue de ce même sexisme ? En tout cas, cette dénonciation-là est déjà une réalité, de plus en plus nette par les temps qui courent. Présidente-directrice générale de la Fondation canadienne des femmes, Paulette Senior nous l'affirme d'ailleurs : "Aujourd'hui, nous observons de plus en plus d'hommes aborder ces problèmes [les attitudes sexistes]. Or, une fois que nous nous serons suffisamment familiarisés avec eux, alors nous serons enfin en mesure d'y répondre correctement". CQFD.

SOCIÉTÉ NEWS ESSENTIELLES SEXISME FEMINISME HOMMES / FEMMES ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES PSYCHO RELATIONS AMITIÉ


https://www.terrafemina.com/article/sexisme-comment-sensibiliser-ses-amis-hommes-au-sexisme_a355610/1

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Pourquoi les célibataires appréhendent particulièrement cet hiver 2020 , femmes;, feminisme, solitude,

29 Octobre 2020, 05:07am

Publié par hugo

Pourquoi les célibataires appréhendent particulièrement cet hiver 2020
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Pourquoi les célibataires appréhendent-ils plus l'hiver cette année
Pourquoi les célibataires appréhendent-ils plus l'hiver cette année
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Mercredi 28 Octobre 2020
En pleine épidémie de Covid, les restrictions sanitaires visent à réduire au maximum les rencontres. Un argument qui tient la route, évidemment, mais qui affecte aussi les célibataires. Deux d'entre elles nous confient pourquoi être solo cet hiver est plus angoissant qu'avant.
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psycho
"Tu fais plus jeune !" : pourquoi cette remarque ringarde...
Les journées raccourcissent et les mesures sanitaires se renforcent. Le moral des troupes, lui, est en chute libre. On ne sait pas vraiment ce que nous réserve l'avenir, ni comment. Le temps est long, la période difficile. Particulièrement pour les célibataires, à en croire les concerné·e·s. L'hiver peut devenir un peu rude quand on n'a personne contre qui se blottir. Mais là, on atteint un paroxysme.

Les perspectives de rencontres se raréfient à vue d'oeil et le choix entre rester chez soi et rentrer chez papa-maman en cas de probable reconfinement file de l'urticaire, tout comme la solitude - singulière - qu'impliquent l'une et l'autre option. Restent les applis de dating et les rendez-vous sur Zoom. Mais encore faut-il savoir manier l'outil 2.0, ou simplement vouloir s'y lancer. Pas simple, d'être solo en 2020.

Deux vingtenaires nous confient leurs craintes et leurs doutes, alors que le reconfinement se profile, tandis qu'un psy nous donne des clés pour ne pas trop déprimer.

"La saison est plus difficile quand on est seule"
Mathilde a 28 ans et en a ras-le-bol. On la comprend : bien que la distanciation sociale soit essentielle, elle n'en demeure pas moins source de frustration et d'impuissance légitimes. "Psychologiquement parlant, c'est dur", nous lâche-t-elle par téléphone. La jeune femme, célibataire depuis deux ans, l'affirme sans hésitation : "J'appréhende beaucoup cet hiver. Déjà, la saison en elle-même est plus difficile quand on est seule. On est un peu plus isolée car les gens font moins de choses, on se voit moins. Et puis, il fait froid, c'est assez morose."

En 2020, ce qui d'habitude lui met du baume au coeur est devenu inaccessible. "Dans ces moments-là, c'est plus important pour moi d'aller au travail, de sortir, de retrouver mes amis... Mais avec les mesures de sécurité, c'est forcément plus compliqué de créer du lien social." Elle explique s'inquiéter pour l'avenir, et avoir peur que d'ici à ce que les choses reviennent à la "normale", "deux ans de [sa] vie passent à la trappe". Deux ans charnières, estime Mathilde. "A 28 ans, c'est un peu le moment où tu as envie de te caser, d'avoir une relation stable et de te projeter. Et là, la pandémie nous bloque."

La crainte d'être (re)confiné·e en solitaire
Pendant la première vague de l'épidémie de Covid, elle a fui son appartement parisien pour sa maison de famille. Avec ce nouveau reconfinement, elle optera pour une option similaire. "Si je reste à Paris, je serais seule, ce que je souhaite éviter à tout prix. Je ne le vivrais pas bien du tout, ça m'effraie énormément. C'est lourd de passer autant de temps sans personne de visu avec qui discuter. Donc je réfléchis à plusieurs pistes : me confiner avec des copains, ou alors à nouveau chez mes parents."

Se retrouver en tête-à-tête avec soi-même, c'est aussi ce que Margot, 28 ans et célibataire depuis environ deux ans également, redoute. "Avoir le travail comme unique 'divertissement', c'est dur", nous confie la Parisienne originaire de Picardie, qui a décidé d'y retourner rapidement. "J'ai besoin de parler et des autres pour me sentir bien. Être toute seule trop longtemps, le fait de ne pas partager le peu que tu fais avec quelqu'un, ça me fait peur : j'aurais l'impression de devenir un peu folle, je pense."

Les deux jeunes femmes estiment d'ailleurs qu'être en couple, dans ce cas précis d'auto-isolation, constitue de vrais avantages. Psychologiques comme plus pratiques. "Quand on arrive à faire que les choses se passent bien, c'est un vrai plus pour le moral", assure Margot. "C'est bête, mais à deux, on discute, on peut faire un jeu de cartes, un concours de cuisine... Alors que toute seule, ton concours de cuisine, il n'intéresse personne !"

Mathilde tacle la pression sociale qui entoure sa démographie : "C'est pesant d'être célibataire à notre âge, dans la société dans laquelle on est. Par ailleurs, la situation actuelle renforce aussi les inégalités relationnelles. Les gens qui sont en couple ne se rendent pas toujours compte d'à quel point ça peut être difficile de se retrouver isolée chez soi, en solitaire. Alors ce n'est peut-être pas facile non plus d'être confiné·e·s avec son ou sa partenaire, mais ça n'empêche pas d'avancer dans sa vie, de faire des projets. Nous, notre vie se met en pause de façon contrainte."

Plus de 40 % des Français·e·s vivent seul·e·s, d'après l'Insee.
Plus de 40 % des Français·e·s vivent seul·e·s, d'après l'Insee.
Les applis, la solution à l'ennui ?
Pour mettre toutes les chances de son côté, Mathilde se rend, depuis le monde d'avant, sur des applis de rencontre. D'ailleurs, le réflexe a pris de l'ampleur récemment, incarnant une vraie solution pour pallier le manque d'opportunités dans la vie réelle. "Ça s'est de plus en plus démocratisé", observe-t-elle, "beaucoup de gens réticents au départ s'y sont inscrits." Cependant, la manoeuvre n'est pas toujours chose aisée.

En tout cas, pas pour Margot. Elle nous raconte ne pas se considérer comme une "pro de la drague" de manière générale, ni être "très douée" sur Tinder, Happn et autres Bumble. Malgré tout, elle a passé le pas cette année. Une "preuve", s'il en fallait, qu'elle redoute plus qu'à l'accoutumée l'approche de la saison froide. "Je m'y suis mise car je ne voyais pas vraiment d'autres solutions [pour rencontrer quelqu'un]. Parce que forcément, quand on est six chez soi, on n'invite pas ses amis d'amis. Mais ça ne marche pas vraiment, je pense qu'il y a quelque chose que je ne fais pas correctement", sourit-elle. "Ce sera une année blanche".

Pour Pascal Anger, psychothérapeute, les romances à distance peuvent apporter du bon, de la compagnie, mais il met toutefois en garde contre les faux-semblants et les soucis de communication. Quand on vit une relation naissante par téléphone, ce qui est censé nous remonter le moral et nous faire du bien "peut aussi devenir source de problèmes, de complications". Et donc de négativité.

Alors, que faire ?

Se rendre utile et se serrer les coudes
Le spécialiste recommande plusieurs stratagèmes : "On essaie de s'adapter comme on peut. Il faut trouver de nouvelles joies et de nouveaux plaisirs. C'est également important de tenter de vivre cette solitude différemment, d'essayer d'en faire une amie plus qu'une ennemie. Et puis, de se serrer les coudes entre célibataires. De trouver des personnes qui sont dans le même cas que soi". Pour se livrer, décompresser, raconter nos peurs et, si on y arrive, les tourner en dérision.

Pascal Anger évoque même l'idée de choisir quelques-uns de ses proches et de se confiner ensemble, "dans une maison avec des espaces individuels et communs". Une sorte de "support bubble", un terme anglais qui se traduit par "bulle de soutien", et qui permet à ceux et celles qui n'ont pas de partenaire de ne pas se retrouver seul·e·s, justement, en formant un cercle restreint avec des gens de confiance, qui ne sont pas à risque, et qu'il est possible de fréquenter.

Et puis, se rendre utile. "Dans le milieu associatif, par exemple", avance l'expert, qui peut être source de rencontres. "Tirer aussi des leçons personnelles du premier confinement : ce qui a été bénéfique, ce qui ne l'a pas été. A chacun·e de trouver ses ressources, mais surtout : ne pas désespérer. Se dire que l'humain a toujours rebondi, et ce qui est essentiel, c'est de savoir et de pouvoir rebondir". Tout ça, en attendant des jours meilleurs...

COUPLE RELATIONS PSYCHO AMOUR CÉLIBATAIRE NEWS ESSENTIELLES COVID-19 CORONAVIRUS HIVER


https://www.terrafemina.com/article/celibat-pourquoi-les-celibataires-apprehendent-cet-hiver-2020_a355673/1

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Algérie : artistes mobilisées contre les féminicides après la mort de Chaïma , femmes, feminisme,

27 Octobre 2020, 23:38pm

Publié par hugo

Algérie : artistes mobilisées contre les féminicides après la mort de Chaïma

23 OCT 2020
 Mise à jour 23.10.2020 à 12:50 par 
Terriennes
 
avec AFP
​Les braises couvaient depuis longtemps déjà, en Algérie. Et puis le meurtre de Chaïma, début octobre, par un homme qui la poursuivait depuis plusieurs années a mis le feu aux poudres. Depuis, les réactions fusent. Ce sont maintenant des actrices qui lancent une campagne de sensibilisation contre les violences faites aux femmes. Une initiative qui démarre sur fond de polémique.

"Nous, actrices algériennes, sommes aujourd'hui unies pour dire stop aux violences faites aux femmes et aux féminicides, ont-elles dénoncé dans un message publié sur les réseaux lors du lancement de leur action le 15 octobre. Nous appelons à la prise de conscience et à la mobilisation générale pour que cesse cette violence !", ajoutent-elles. 

Pour le coup d'envoi de leur campagne, les actrices ont posé toutes ensemble pour une photo symbolique, largement diffusée sur internet. Elles sont plus d'une vingtaine de comédiennes de renom, toutes générations confondues, rassemblées pour défendre la même cause.


Parmi elles, l'icône de la TV algérienne Bahia Rachedi, ou de jeunes talents comme Nardjes Asli, Souhila Mallem, Leila Touchi ou encore Adila Bendimerad. Vêtues de noir et les mains entrelacées face à la caméra, elles portent le deuil des 41 féminicides recensés depuis le début de l'année dans le pays par Algérie Féminicides. 

En 2019, 75 féminicides avaient été comptabilisés. Un nombre bien en dessous de la réalité, selon les deux initiatrices du projet de veille, Narimene Mouaci Bahi et Wiame Awres. En l'absence de réponse des autorités et face à l'urgence, les actrices profitent de leur notoriété pour attirer l'attention publique.
 

Il y a un débat, de la colère, un ras-le-bol, c'est déjà ça de gagné !

Salima Abada, actrice algérienne

"Cette campagne s'adresse à tout le monde, hommes et femmes. Ce n'est pas pour incriminer les hommes algériens mais pour responsabiliser tout le monde", explique l'actrice Salima Abada. Même si la campagne a suscité quelques "incompréhensions", elle reste positive. "Il y a un débat, de la colère, un ras-le-bol, c'est déjà ça de gagné !", assure-t-elle . Le groupe prévoit dans un second temps la diffusion d'une vidéo de sensibilisation.

Polémique
Parallèlement, la vidéo d'une autre actrice prenant part à la campagne, Mounia Benfeghoul, devenue virale sur les réseaux sociaux, a déclenché une vive polémique. La comédienne et présentatrice TV a publié cette vidéo le 5 octobre sur Instagram en réaction au meurtre sordide de Chaïma, 19 ans, battue, violée et brûlée vive près d'Alger. 

Dans cette vidéo, Mounia Benfeghoul s'en prend à ceux qui ont avancé des justifications à son meurtrier : "On ne trouve pas d'excuses à des violeurs. C'était un viol! Elle n'était pas consentante !" Tout en se prononçant contre la peine de mort, l'actrice se dit favorable à des châtiments corporels contre les personnes reconnues coupables de crimes sexuels. Utilisant des mots crus (en arabe), elle dénonce le harcèlement dans la rue et plaide pour l'éducation des enfants.  Afin de briser le silence, ils "ne doivent pas être élevés dans le tabou (...) On est censé donner aux jeunes le bon exemple" en parlant de ces sujets".


Ces propos ont valu à Mounia Benfeghoul un torrent d'insultes sur les réseaux sociaux, suivi d'un flot de réactions de défense, comme celle, sur Facebook, du présentateur de la station web Radio Corona Internationale (RCI), Abdallah Benadouda :


Libérer la parole
Début octobre, la mort de Chaïma, suivie depuis de la découverte de trois autres corps de femmes, a mobilisé l'opinion publique sur internet et dans la rue. La polémique "prouve combien notre société est malade", estime la chanteuse Amel Zen, qui affiche sur les réseaux sociaux son soutien "à Mounia en ces moments de rudes vérités". Comme sur cette video datant du 8 octobre, jour prévu pour un sit-in à la mémoire de Chaïma, finalement empêché :

S'il n'existe pas de statistiques officielles concernant les violences faites aux femmes en Algérie, le nombre de plaintes enregistrées en 2019 s'élève à plus de 7000, selon les chiffres de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).

Mêmes échos du Maroc et de Tunisie, où les campagnes #Masaktach (Prenez la parole) et #EnaZeda (Moi aussi), depuis quelques mois, libèrent la parole, dévoilant des milliers de témoignages anonymes sur les réseaux  sociaux. Un premier pas vers la prise en charge juridique, selon les associations.


A lire aussi dans Terriennes :

► Féminicide en Algérie : vague de colère après la mort de Chaïma, violée et brûlé
► En Algérie, les féministes de Bejaïa s’organisent contre les violences faites aux femmes
► Algérie : "prévenir et sanctionner" les violences contre les femmes
► #EnaZeda, le #MeToo tunisien : un député accusé de harcèlement sexuel
► Un mémorial parisien pour rendre hommage aux victimes de féminicides
► "Féminicides" : le documentaire qui démonte les mécanismes du crime
► Féminicides par compagnons ou ex : une page Facebook pour recenser les meurtres de femmes
► Viols et féminicides au Sénégal : "Dafa Doy !" - plus jamais ça !


https://information.tv5monde.com/terriennes/algerie-artistes-mobilisees-contre-les-feminicides-apres-la-mort-de-chaima-380601

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Féminicide de Louise Lavergne: des policiers ont-ils été négligents? , femmes , féminisme , féminicides , viole

27 Octobre 2020, 20:49pm

Publié par hugo

 Féminicide de Louise Lavergne: des policiers ont-ils été négligents?
Féminicide de Louise Lavergne: des policiers ont-ils été négligents? 
Féminicide de Louise Lavergne: des policiers ont-ils été négligents? -  
Camille Wernaers
 Publié le dimanche 25 octobre 2020 à 12h20
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La Belgique s'est réveillée ce dimanche avec un nouveau féminicide qui est survenu la veille à Molenbeek, le 24 octobre. Une femme a été poignardée en pleine rue et est décédée de ses blessures.

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"En moins d’une semaine, notre commune a connu une tentative de féminicide et un féminicide. Le rappel que nous sommes bien loin d’être au bout du combat pour une société plus égalitaire", a réagi sur les réseaux sociaux Leila Agić, conseillère communale à Molenbeek et députée au Parlement bruxellois.

Une autre information nous revient concernant les féminicides : trois policiers sont visés par une procédure judiciaire dans le dossier du féminicide Louise Lavergne qui remonte à 2017.

En octobre 2017, cette étudiante de 22 ans en médecine vétérinaire à l’Uliège avait été poignardée et tuée par son voisin quinquagénaire, Patrick Vanderlinden. Il l’avait harcelée à plusieurs reprises et Louise Lavergne s’était rendue au commissariat pour signaler son comportement.

Un lourd passif
Or, Patrick Vanderlinden avait déjà été condamné deux fois à de la prison ferme pour viol sur mineures d’âge (il était en libération conditionnelle lors du féminicide de Louise). Ce qui aurait dû alerter trois policiers, selon le parquet de Liège qui demande leur renvoi au tribunal correctionnel pour homicide involontaire par défaut de prévoyance ou de précaution : il s’agit des deux policiers qui ont reçu Louise au commissariat d’Angleur et de celui qui était chargé de veiller au respect des conditions imposées à Patrick Vanderlinden, considéré comme un délinquant sexuel, au sein du commissariat du Longdoz.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

On parle du féminicide parce que c’est sensationnel mais il ne faut pas oublier de parler des violences qui précèdent le féminicide

D’après le petit ami de Louise, le premier policier qui les reçoit les aurait dissuadés de porter plainte, “invoquant le fait que cela allait lui attirer des problèmes de voisinage et peut-être l’obliger à déménager”, même s’il les a orientés vers un collègue, rapporte le journal Le Soir.

Selon La Libre Belgique, les avocats des policiers estiment que leurs clients ne peuvent être poursuivis car le meurtre a eu lieu plus de deux ans après le signalement de la victime à la police. L’ordonnance devrait intervenir dans un mois. Patrick Vanderlinden, quant à lui, s’est suicidé en prison en 2018.

“Manque de suivi des violences faites aux femmes”
Interrogée par La Libre, Diane Bernard, professeure à l’université Saint-Louis et membre de Fem&Law qui regroupe des avocates féministes, estime qu’il s’agit d’un signal fort pour tout le système judiciaire.

“Le cas de Louise est révélateur du manque de suivi des violences faites aux femmes qui concerne l’ensemble du système judiciaire, depuis le dépôt de plainte jusqu’au jugement et à l’application des peines”, dit-elle, tout en espérant que cela ne s’arrête pas à une condamnation des policiers. “Cela ne sera pas suffisant car cette affaire dramatique est révélatrice d’une difficulté beaucoup plus large”, continue-t-elle.

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Les violences qui précèdent les féminicides
“Quand je vois aussi que le féminicide est traité par les médias, je me dis que c’est bien mais pas suffisant, c’est la face immergée de l’iceberg […] On parle du féminicide parce que c’est sensationnel mais il ne faut pas oublier de parler des violences qui précèdent le féminicide”, nous avait expliqué Josiane Coruzzi, directrice de l’asbl Solidarité Femmes.

En Belgique, cette année, il y a eu au moins 17 féminicides, des actes qui sont recensés par le blog Stop Féminicide sur base des affaires médiatisées. Les associations féministes qui le gèrent demandent un recensement officiel de l’État belge.

►►► A lire aussi : Retour sur le terme féminicide

Le numéro d’Écoute Violences Conjugales est le 0800 30 030. Si vous ne pouvez pas téléphoner, un chat est accessible sur https://www.ecouteviolencesconjugales.be/. Il s’agit d’une ligne d’écoute, en cas d’urgence, contactez le 112.


Rassemblement des proches de Louise à Liège - Archives JT

 

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d’actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_feminicide-de-louise-lavergne-des-policiers-ont-ils-ete-negligents?id=10617020

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Le rôle des hommes dans l’histoire du féminisme , femmes, feminisme, histoire,

27 Octobre 2020, 20:47pm

Publié par hugo

 23 OCTOBRE 2020
DOSSIERS
Le rôle des hommes dans l’histoire du féminisme

Parce que le féminisme est un mouvement militant pour l’amélioration des droits des femmes dans la société, il a longtemps été (et encore souvent) réduit à une lutte de femmes pour les femmes. L’engagement croissant des hommes est nécessaire, et il est aujourd’hui réel. Il soulève cependant des questionnements, comme en témoignent notamment les débats sur la non-mixité ou l’inclusion de toute l’humanité dans la lutte pour l’égalité des sexes. S’intéresser aux militants féministes s’interroger sur le rôle des hommes dans l’histoire du féminisme est une démarche qui s’avère délicate.

Dans l’histoire, des hommes se sont engagés pour les droits des femmes. Dès 1673, dans De l’égalité des deux sexes, le philosophe Poullain de la Barre soutient que « l’esprit n’a pas de sexe ». Pour lui, les différences dans les fonctions reproductives n’affectent en rien les capacités des femmes, tandis que la différence de mœurs « vient de l’Éducation qu’on leur donne », une opinion que peu de ses confrères partagent.

Un siècle plus tard, Nicolas de Condorcet affirme lui aussi, dans De l’admission des femmes au droit de cité, que la différence entre les sexes n’est pas naturelle mais due aux lois et à la société, qui privent notamment les femmes d’éducation et renforcent la supériorité masculine.

Dans De l’éducation des femmes (1783), Pierre Choderlos de Laclos, bien plus célèbre pour Les liaisons dangereuses que pour cet essai, affirme que la femme, « née compagne de l’homme [et] devenue son esclave » au cours de siècles de civilisation, ne peut se libérer « que par une grande révolution ». Cela semble en effet nécessaire, puisque comme l’écrit John Stuart Mill en 1869, dans De l’assujettissement des femmes, l’inégalité entre les sexes « n’a pas d’autre origine que la loi du plus fort ». C’est à partir de cette époque qu’un plus grand nombre d’intellectuels font ce constat et se déclarent favorables à l’égalité femmes/hommes. Certains vont jusqu’à s’engager politiquement, comme René Viviani (1), Ferdinand Buisson (2) ou bien sûr Léon Richer (3), considéré par Simone de Beauvoir comme « le véritable fondateur du féminisme », qui fonde en 1870 l’Association pour les Droits des Femmes et organise huit ans plus tard un congrès international du Droit des Femmes.

Au fil des siècles, des hommes se sont bel et bien engagés pour soutenir les femmes, mais ils restent très minoritaires, face à des opposants nombreux, influents et véhéments. Parmi eux, Jean-Jacques Rousseau affiche ouvertement sa misogynie dans L’Émile ou De l’éducation (1762), déclarant que « toute l’éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d’eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes ». Arthur Schopenhauer renchérit dans son Essai sur les femmes. « Il ne devrait y avoir au monde que des femmes d’intérieur, appliquées au ménage », écrit-il en 1851, une idée qui n’a pas, encore aujourd’hui, complètement quitté tous les esprits. Par ailleurs, l’engagement des quelques penseurs féministes reste avant tout intellectuel et philosophique, sans avoir de réels effets pour les femmes. Leur soutien à l’égalité des sexes s’inscrit souvent dans une réflexion plus large sur l’être humain, la culture ou la logique, plutôt que dans une véritable remise en question du patriarcat.

L’inégalité des sexes n’est pas naturelle

L’égalité femmes/hommes telle que la conçoit Poullain de la Barre découle avant tout du principe cartésien de séparation du corps et de l’esprit, tandis que pour Charles Fourier, à qui l’on attribue l’invention du mot féminisme, la libération des femmes est d’abord utilitaire. Il estime en effet que leur asservissement handicape la société et en retarde le développement. De plus, entre le XVIIe et le XIXe siècle, ce sont toujours les mêmes affirmations qui se répètent, les philosophes se bornant à déclarer que l’inégalité des sexes n’est pas naturelle mais culturelle, ce qu’affirme aussi Simone de Beauvoir en 1949 dans son révolutionnaire Deuxième sexe, preuve que tous les beaux discours des siècles précédents sont loin d’avoir fait avancer les choses.

Pourtant, depuis quelques années, les hommes féministes font l’objet d’un intérêt croissant. Le monde féministe anglo-saxon est particulièrement enclin à accueillir les hommes au sein de ses combats et à en faire « des camarades de lutte », pour reprendre le titre d’un chapitre de l’essai de bell hooks, De la marge au centre (1984). En France également, nombreux sont les travaux de recherche et ouvrages qui les mettent à l’honneur, comme Le féminisme au masculin (1977) de Benoîte Groult ou encore L’Un est l’autre (1986) d’Élisabeth Badinter. Il est en effet important de reconnaître à ceux qui se sont engagés au cours des siècles une place dans l’histoire du féminisme : même s’ils sont peu nombreux, ils ont participé aux réflexions et actions qui ont permis de véritables progrès.

Ce processus de revalorisation peut cependant être maladroit, voire dangereux quand il se transforme en héroïsation. Dans Ces hommes qui épousèrent la cause des femmes, dix pionniers britanniques (2010), Martine Monacelli et Michel Prum vont jusqu’à écrire qu’« il est temps que les femmes reconnaissent leur dette envers ces champions et leur rendent leur part d’héritage », comme si, en raison de leur sexe, les hommes souffraient de la même exclusion de l’histoire que les femmes. Un peu plus tard, en 2018, l’émission Les chemins de la philosophie a diffusé l’épisode « Poullain de la Barre, premier philosophe féministe ? » Paul Hoffman explique pourtant dans La femme dans la pensée des Lumières, que « Poullain de la Barre n’est pas le premier féministe ; la plupart des thèmes de sa pensée se trouvent chez Christine de Pisan déjà ». Oublierait-on les femmes qui luttent depuis des siècles pour leur émancipation, au profit de ces « héros » ?

Comme le souligne très justement Alban Jacquemart dans sa thèse Les hommes dans les mouvements féministes. Socio-histoire d’un engagement improbable, « le processus d’invisibilisation des femmes dans l’histoire ne peut être mis en équivalence avec le silence fait sur quelques hommes ». De plus, l’idéalisation des hommes féministes tend à renforcer l’idée selon laquelle cet engagement serait « improbable », comme on le lit dans le titre de la thèse d’Alban Jacquemart. Il existerait deux groupes distincts incompatibles : les hommes d’un côté, les féministes de l’autre, avec quelques individus exceptionnels qui parviennent à conjuguer les deux.

Donner aux hommes une place juste au sein du féminisme relève d’un travail d’équilibriste. L’intérêt qui leur est porté risque d’invisibiliser les femmes dans leur propre combat, d’occulter des millénaires de lutte et de résistance. Cependant, reconnaitre leur existence, et en faire une preuve qu’être un homme féministe est loin d’être improbable, peut donner au féminisme une portée universelle et constituer pour les hommes une porte d’entrée dans la lutte pour l’égalité.

Lou Cercy 50-50 magazine

1 René Viviani (1863-1925) est un homme politique français, cofondateur du journal L’Humanité et président du Conseil entre 1914 et 1915.

2 Ferdinand Buisson (1841-1932) est un philosophe et homme politique français, et président de la Ligue des droits de l’homme de 1914 à 1926.

3 Léon Richer (1824-1911) est un journaliste français, engagé pour les droits des femmes tout au long de sa carrière, et à l’origine de nombreux congrès, conférences et organisations féministes.


https://www.50-50magazine.fr/2020/10/23/le-role-des-hommes-dans-lhistoire-du-feminisme/

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Après #metoo, avons-nous plus d’alliés pro-féministes ? , femmes, feminisme,

27 Octobre 2020, 20:44pm

Publié par hugo

 
Matrimoine
23 OCTOBRE 2020
DOSSIERS
Après #metoo, avons-nous plus d’alliés pro-féministes ?

Depuis notre dossier de 2012 sur les hommes pro-féministes, la situation a-t-elle évolué ? Nous avions  déjà fait le constat à l’époque qu’ils n’étaient pas légion.

Aujourd’hui après #metoo, pouvons nous compter sur les hommes pour soutenir les femmes, le féminisme et en fait les droits humains pour toutes puisque c’est vraiment de cela qu’il s’agit ?

Un oui sans réserve n’est pas possible : en effet, il y a eu progrès mais la réponse reste nuancée. Des voix masculines se sont élevées parmi les intellectuels, quelques hommes médiatiques du monde de l’art, du spectacle et de la politique. Des hommes « ordinaires » de certains collectifs se sont organisés pour, par exemple, lutter contre les violences faites aux femmes. Ils ne sont cependant pas la majorité et il y a encore des résistances.

Il y a eu trois réactions à #metoo :

1 Moi je ne suis pas comme ça et je ne me sens pas concerné.

2 Je me rends compte de l’ampleur du problème et je le prends en compte individuellement.

3 Je me rends compte qu’il y a un vrai problème de société . Il n’est pas réglé et c’est un
problème de justice sociale que les hommes doivent prendre en compte.

Cette troisième réaction a heureusement été partagée par certains mais reste insuffisante. Des résistances incarnées en particulier par les mouvements masculinistes sévissent encore.

Nous avons malgré tout matière à nous réjouir car dans la rue lors de la manifestation du 23 novembre, il y avait un tiers d’hommes plutôt jeunes aux côtés des femmes. Ces jeunes s’expriment dans des collectifs contre le patriarcat comme le #CHAP par exemple. Nous donnons la parole à certains d’entre eux dans ce dossier : ils agissent dans leur domaine respectif pour faire avancer l’égalité réelle. Ce sont des hommes inspirants.

Auparavant nous souhaitons mettre en lumière les précurseurs féministes du passé.

Roselyne Segalen 50-50 magazine


https://www.50-50magazine.fr/2020/10/23/apres-metoo-avons-nous-plus-dallies-pro-feministes/

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VIDEO. "La meilleure façon de redonner une identité à un pays en perdition, c'est la culture", estime Albert Dupontel , societe,

27 Octobre 2020, 15:42pm

Publié par hugo

 VIDEO. "La meilleure façon de redonner une identité à un pays en perdition, c'est la culture", estime Albert Dupontel
Dans son dernier film "Adieu les cons", Albert Dupontel dénonce les absurdités de notre société. Brut l'a rencontré.

 
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 22/10/2020 | 15:01
publié le 22/10/2020 | 15:01

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Dans "Adieu les cons", Albert Dupontel met en scène un informaticien sur la touche, Suze Trapet, une coiffeuse mourante à la recherche de son fils né sous X et M. Blin un archiviste aveugle. Tous les trois se lancent dans une quête administrative pour retrouver l'enfant, tout en faisant face à des absurdités de notre société. Parmi un des moments clés de l'intrigue : le licenciement de JB Cuchas, jugé "trop vieux". Mais pour Albert Dupontel, cette scène n'est pas si banale. "Des scènes comme ça, il y en a tous les jours malheureusement dans notre pays et dans d'autres pays. Il est très compétent JB Cuchas mais il est juste un peu vieux donc forcément, on le pousse à la sortie", explique-t-il.

"Tuer la créativité"
Pour le réalisateur, cela est symptomatique de failles dans l'éducation bien plus lointaines. "Le conditionnement, il commence à l'école. Un enfant est un génie, il sait marcher et il sait parler tout seul et on le met à l'école et bizarrement, il ne sait plus rien faire. Pourquoi ? Parce que l'école cherche absolument à le formater avec un monde extérieur qui s'avère de plus en plus déviant", estime Albert Dupontel lequel considère que formater les enfants risque de "tuer leur créativité". "Il n'y a qu'à voir l'école, avec quel irrespect et quelle insolence sont traités le dessin, la musique, les cours de théâtre… C'est là où on va, en général, pour ne rien faire, j'ai été le premier à faire ça", assume-t-il.

"Transformer l'individu en être productif"
Si Albert Dupontel pointe un schéma dans le système d’éducation des enfants, il ne nie pas l’importance de la connaissance. “Plus on donne de la connaissance aux gens, plus on va solliciter et créer leur esprit critique ce qui est une très bonne chose mais pas forcément quelque chose qui intéresse les dominants donc on subit un enseignement classique en mettant en évidence des valeurs comme les mathématiques, comme d’autres valeurs scientifiques surtout après la fin de la Seconde Guerre mondiale d’ailleurs et qui vont avoir pour but de transformer l’individu en être productif“, lance-t-il.

"Exprimez-vous si vous partagez ces sentiments-là, prenez le contrôle du monde qui arrive"
Mais dans cette tragédie burlesque, c'est aussi un message d'espoir qu'Albert Dupontel veut transmettre… "La meilleure façon de redonner une identité à un pays qui est en perdition, c'est la culture", résume le réalisateur. Selon lui, il faut sortir des schémas qui empêchent de s'épanouir pleinement par la culture. "Il a fallu que je devienne adulte et curieux pour m'intéresser à Balzac que pourtant j'avais étudié à l'école mais qui ne m'intéressait pas tel qu'on me l'avait présenté", se souvient le réalisateur. Il conclut : "Libérez-vous, libérez-vous des autres, libérez-vous du regard des autres et soyez vous-mêmes."

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https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/sorties-de-films/video-la-meilleure-facon-de-redonner-une-identite-a-un-pays-en-perdition-c-est-la-culture-estime-albert-dupontel_4151905.html?fbclid=IwAR1_gF4xUvLgyRTrbp2mo6JsnwXf6LJGjZaUwMwk-r3pxBqkmaIArNrJDBo#xtor=CS2-765

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Violences sexistes et sexuelles : plongée dans l'industrie musicale où la parole se libère , femmes, feminisme,

27 Octobre 2020, 15:37pm

Publié par hugo

 Violences sexistes et sexuelles : plongée dans l'industrie musicale où la parole se libère
L'industrie musicale n'échappe pas à la libération de la parole : recueil de témoignages, aide juridique aux victimes, de nombreuses initiatives émergent pour dénoncer les violences sexistes et sexuelles. Mais pour les associations, des changements profonds sont nécessaires pour empêcher les abus. 

La précarité du métier, l’ambiance festive et la starification des artistes sont autant de particularités qui peuvent rendre le milieu propice aux violences sexistes et sexuelles.La précarité du métier, l’ambiance festive et la starification des artistes sont autant de particularités qui peuvent rendre le milieu propice aux violences sexistes et sexuelles. (SEBASTIEN BOZON / AFP)
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Manon Botticelli et Mélisande Queïnnec
franceinfo Culture
Rédaction Culture
France Télévisions
Mis à jour le 27/10/2020 | 15:20
publié le 27/10/2020 | 09:27

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il y a 13 minutes
Hommage à Samuel Paty : la rentrée du lundi 2 novembre est décalée à 10 heures dans tous les établissements scolaires

Elle, June Caravel, est une artiste qui cherche à sortir un album. Lui, pianiste reconnu, accepte de contribuer à son projet en tant que directeur artistique. Rapidement, son comportement dépasse la limite du cadre professionnel : il lui caresse le dos, l’appelle “mon amour”, “ma déesse”. Au bout de quelque temps, la musicienne met les choses au clair : il ne se passera rien entre eux. Il lui répond que "sans relation amoureuse, il n’y aura pas de relation artistique". Le projet d'album tombe à l'eau. 

Il me disait qu'on aurait pu être Gainsbourg et Birkin.
June Caravel, artiste
à franceinfo Culture

L’histoire de June Caravel, qui a depuis porté plainte pour harcèlement sexuel, n’est pas un cas isolé. Trois ans après #MeToo, l’appel du collectif MusicToo France a permis de rassembler plus de 300 témoignages entre juillet et septembre 2020 avec la volonté "d’associer des agressions et violences entre elles, commencer à dessiner des profils [d'agresseurs] et rassembler des plaintes", explique le collectif dans son manifeste.


Selon la Guilde des artistes de la musique (GAM), qui a réalisé un sondage auprès de 500 professionnels du secteur, "une femme sur trois dit avoir été victime au moins une fois de harcèlement sexuel. 39% chez les artistes féminines". Il y a un an déjà, plus de 1 200 artistes, parmi lesquelles le duo Brigitte, Clara Luciani, Camélia Jordana ou Pomme, cosignaient une tribune où elles appelaient à un changement des mentalités concernant les violences sexistes et sexuelles.

Une ambiance festive propice aux abus
La précarité du métier, l’ambiance festive et la starification des artistes sont autant de particularités qui peuvent rendre le milieu propice aux violences sexistes et sexuelles. "On est dans un perpétuel brassage des énergies, qui passe par les fêtes. Ça peut déraper", confirme Karen Lohier alias Katel, artiste.

"Avec l’alcool et la drogue à foison autour, les rapports peuvent vite prêter à confusion", ajoute Cécile Unia, rappeuse. Adolescente, elle collabore brièvement avec un beatmaker (créateur d'instrumentations) dont "la seule ambition est de coucher" avec elle. Une prise de conscience des dangers d'un milieu qui "mélange souvent professionnel, plaisir, fun et passion".

Beaucoup de victimes n’ont pas envie d’être les personnes qui vont 'niquer l’ambiance', elles ont plutôt tendance à vouloir apaiser, ne pas faire de remous. Bref, ne pas être les personnes qui vont attirer l’attention.
Cécile Unia, rappeuse
à franceinfo Culture

L’artiste met vite un terme à cette situation et mène aujourd’hui ses projets librement grâce au label qu’elle a fondé, Mentalow Music. "J’ai l’impression que les femmes prennent tellement sur elles, qu’il y a des choses qu'elles ont tellement intégrées, que parfois elles ne relèvent même pas des choses inacceptables."

Une cellule d'écoute pour les victimes
Conscients des problèmes qui secouent le milieu, certains syndicats se sont emparés du sujet. Ils ont signé un plan d’action pour lutter contre ces violences. Parmi les mesures de ce plan, un outil a déjà été mis en place par la FESAC (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) : une cellule d’écoute destinée aux victimes de violences sexuelles dans le milieu de la culture.

Audrey Ellouk-Barda, présidente de la FESAC, a travaillé sur ce projet. "Le secteur doit regarder les choses en face", explique-t-elle. La cellule d’écoute, financée par le ministère de la Culture, offre notamment une aide psychologique et juridique aux victimes. "On ne voulait pas se limiter au recueil de la parole, mais donner des outils à la personne pour, si elle le souhaite, porter l’affaire aux tribunaux", détaille Audrey Ellouk-Barda. Au-delà de l’outil, c'est aussi un symbole : "elle permet de montrer que ce sont des choses qu’on ne tolère plus."


Du côté du Centre national de la musique (CNM), un groupe de travail a été formé pour réfléchir à la création d’une boîte à outils "pour aider les structures à lutter contre ces problèmes, leur donner des clefs pour gérer au mieux, et mettre en place des mesures internes", explique Audrey Ellouk-Barda, membre de ce groupe.

Les consciences s'éveillent
Jeune association, "Change de disque" ambitionne de son côté de "cartographier l’écosystème de la musique, avec ses lieux (labels, studios, salles de concert, régie) et ses relations professionnelles (artistes-entreprise, freelance-client…), pour repérer les asymétries fortes, où peuvent se nicher des abus." Sa cocréatrice, Emily Gonneau, estime qu’"on ne peut pas traiter la question du manque de représentativité des femmes et des problèmes d'écart de rémunération sans questionner celle des violences, alors que tout est lié."

L'industrie musicale se met en ordre de marche.
Suzanne Combo, déléguée générale de la GAM
à franceinfo Culture

Egalement cofondatrice de Change de Disque, Lola Levent a créé le compte Instagram D.I.V.A en 2015 alors que le sujet était encore peu abordé. La page se veut le relai de toutes les initiatives pensées pour lutter contre les violences. La jeune journaliste qui a, depuis 2017, toujours eu un pied dans l’industrie de la musique, a également choisi d’y partager des témoignages anonymes. "A l’époque, il y avait un vide sur les questions des violences et j’avais l’impression que personne ne faisait en sorte d’alarmer pour protéger les femmes", explique-t-elle.

Lola Levent assure avoir vu et expérimenté le sexisme dans toutes les couches de l’industrie musicale. Mais elle a aussi payé son militantisme. "Rien que le mois dernier", confie-t-elle. "Mes activités militantes sur D.I.V.A m’ont coûté un poste - de manière explicite. En gros, on m’a posé un ultimatum : choisir entre D.I.V.A, qui ne me rapporte rien, et un travail où mon intégrité morale n’était pas respectée. J’ai choisi la précarité."

Un milieu masculin
Difficile de changer le système lorsque les femmes y occupent une place si restreinte. Selon un baromètre, elles n'occupent que 14% des postes de direction en musique enregistrée. Pour faire décoller ce chiffre, la Fédération nationale des labels et distributeurs indépendants (FELIN) a mis en place un système de mentorat qui vise à aider les femmes, pas toujours prises au sérieux, à entreprendre dans le milieu de la musique.

Régisseuse lumière, Gabrielle a souvent vu ses compétences remises en cause en raison de son genre. "À plusieurs reprises, certains (hommes) ont refusé que je les aide à la fin d’un concert : 'Ah non, tu ne touches pas à mes câbles !'. Mon collègue pouvait les manipuler sans problème. Et c’était souvent lui qui était remercié à la fin du concert, alors que j’avais fourni la même dose de travail. Une fois, j’ai eu droit à 'et à la régie, merci à Rémy et ses filles !'" "C’est un milieu où les gars te disent : en tant que femme, c’est bien ce que tu fais", souligne TTristana, productrice et DJ transgenre.

On m’amène un ampli qui n’est pas celui que je voulais et on me dit : c’est la même chose. On ne dirait jamais cela à un homme. Ça se joue là-dessus le sexisme dans la musique, sur la technicité, la soi-disant incompétence des femmes.
Karen Lohier, artiste et cofondatrice du label Fraca
à franceinfo Culture

Selon Suzanne Combo, déléguée générale de la GAM, une majorité écrasante des directeurs artistiques ou des techniciens sont des hommes. "Quand on est artiste, notre production passe par leur prisme", souligne-t-elle. "C’est systémique. Il faut séduire, incarner le désir de l’autre, et l’autre, c’est un homme."

Changer les mentalités
De Paye ta note à Balance ta major, qui multiplient les témoignages de violences, de nombreuses initiatives se sont additionnées à #MusicToo. Mais les solutions restent pour certaines difficiles à appliquer. Pour Karen Lohier, elles passeraient par l’instauration de quotas de femmes dans les instances décisionnaires. "On ne peut pas séparer la lutte contre le harcèlement et le sexisme et le changement des structures", justifie-t-elle.

L’artiste fait partie d’une commission paritaire créée par la SACEM (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique). Elle propose notamment que les subventions allouées à la création de disques soient subordonnées à la présence de femmes dans les équipes de production. Mais pour que ces mesures soient acceptées, il faudra un changement des mentalités : "on nous dit qu’on ne peut pas imposer moins d’hommes dans les salles de concert", explique Karen Lohier, "car il s’agit de 'talents'. Mais c’est un mot-valise pour justifier des attitudes sexistes car il n'y pas de talent sans visibilité."


Preuve que ces problèmes sont de moins en moins tus, la chanteuse Lola Le Lann a renoncé récemment à sortir son album après avoir reçu des témoignages accusant l’auteur de plusieurs de ses chansons de comportements "effroyables et intolérables (…) preuves à l’appui", expliquait la chanteuse sur son compte Instagram. Pour Karen Lohier "il y a une prise de conscience dans le milieu de la musique en ce moment". "Peut-être que cette année, les choses vont vraiment changer", espère Suzanne Combo.

Pour les victimes de violences : Violence Femmes Info au 3919 et la cellule d'écoute d'Audiens pour les professionnels de la culture au 01 87 20 30 90. 

A LIRE AUSSI


"Le problème, 


https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/violences-sexistes-et-sexuelles-enquete-dans-l-industrie-musicale-ou-la-parole-se-libere_4153423.html

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Violences conjugales : 16 centres de prise en charge crées pour les personnes violentes en métropole et outre-mer , femmes, feminisme, violences,

27 Octobre 2020, 15:35pm

Publié par hugo

 Violences conjugales : 16 centres de prise en charge crées pour les personnes violentes en métropole et outre-mer
L'objectif de ces centres est de "favoriser la prévention du passage à l’acte et de la récidive".

Une manifestation du collectif \"#NousToutes\", à Paris le 23 novembre 2019.Une manifestation du collectif "#NousToutes", à Paris le 23 novembre 2019. (DENIS MEYER / HANS LUCAS / AFP)
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Mis à jour le 27/10/2020 | 10:45
publié le 27/10/2020 | 10:45
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il y a 13 minutes
Hommage à Samuel Paty : la rentrée du lundi 2 novembre est décalée à 10 heures dans tous les établissements scolaires

Une nouvelle manière de lutter contre les violences conjugales va voir le jour en France. Seize centres de prise en charge pour les personnes violentes vont être crées pour "favoriser la prévention du passage à l’acte et de la récidive", indique le ministère chargé de l'Egalité entre les femmes et les hommes dans un communiqué mardi 27 octobre. Cette mesure intervient à l’issue du Grenelle des violences conjugales lancé le 3 septembre 2019.

Après un appel à projets lancé le 24 juillet 2020, 16 premiers centres ont été désignés en métropole et en outre-mer : Arras (Pas-de-Calais), Aurillac (Cantal), Avignon/Hyères (Vaucluse/Var), Besançon (Doubs), Cayenne (Guyanne), Creil (Oise), Fort-de-France (Martinique), Limoges (Haute-Vienne), Lorient (Morbihan), Magny-le-Hongre (Seine-et-Marne), Montpellier (Hérault), Nancy (Meurthe-et-Moselle), Rouen (Seine-Maritime), Saint-Paul (La Réunion), Strasbourg (Bas-Rhin) et Tours (Inde-et-Loire).

Une aide pour lutter contre les addictions
"Face à la gravité et à l’ampleur du phénomène des violences au sein du couple, la prévention et la fin du cycle des violences constitue un enjeu essentiel des politiques publiques sociale, judiciaire et sanitaire", poursuit le communiqué. Ces centres sont considérés par le gouvernement comme un "nouvel outil pour lutter contre les violences conjugales" et permettre "un accompagnement psychothérapeutique et médical afin, par exemple, de traiter les addictions, auquel pourra être assorti un accompagnement socioprofessionnel visant notamment à l’insertion dans l’emploi".

Un deuxième appel à projets sera initié début 2021, pour "doubler la couverture territoriale de ce dispositif". "Cette prise en charge globale des auteurs impliquera un travail partenarial avec les collectivités locales, les professionnels de santé, les agences régionales de santé, les magistrats et l’ensemble du tissu associatif", conclut la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes, Élisabeth Moreno.

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https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/violences-conjugales-16-centres-de-prise-en-charge-crees-pour-les-personnes-violentes-en-metropole-et-outre-mer_4157729.html

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VIDEO. Congé paternité : comment ça se passe ailleurs ? , articles femmes hommes , egalite,

27 Octobre 2020, 10:14am

Publié par hugo

VIDEO. Congé paternité : comment ça se passe ailleurs ?
La France tente de rattraper son retard en doublant la durée du congé paternité. Tour du monde des congés pour les pères.
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Mis à jour le 26/10/2020 | 13:06
publié le 24/09/2020 | 12:12

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Une mesure considérée comme un grand pas pour l'égalité entre les hommes et les femmes par le président de la République. Ce dernier a, en effet, annoncé le passage du congé paternité à 28 jours à partir de juillet 2021 contre 14 jours aujourd'hui. Sept jours seront obligatoires. Les trois jours du congé de naissance seront toujours à la charge de l'employeur et les 25 autres jours seront indemnisés par la Sécurité sociale. Mais comment ça se passe ailleurs ?

En Grèce, le père a le droit à 2 jours de congés paternité pendant lesquels il touche la totalité de son salaire. Au Portugal, le congé paternité est de 20 jours dont 10 sont obligatoires. Aux États-Unis, le père a le droit à 0 jour de congé paternité. Il n'existe pas de congé maternité non plus : la loi garantit le droit à une femme ou un homme de s'absenter pour des "raisons familiales" jusqu'à 12 semaines non payées, et de retrouver son poste au retour.

En Autriche, la durée du congé paternité est de 1 mois. La demande doit être faite auprès de la Sécurité sociale qui versera une indemnisation de 700 € pour le mois. En Suisse, le congé paternité n'est pas un droit. Le père doit demander un congé à faire valoir comme un "jour de congé usuel". 

Les pays généreux en congé paternité
En Norvège, le père peut prendre 15 semaines de congé tout en percevant l'intégralité de son salaire. Dans le pays, 70 % des pères se retirent de la vie professionnelle durant au moins 3 mois. En Corée du Sud, le congé paternité s'élève à 53 semaines. Le pays se classe en tête mondiale des pays offrant les plus généreux congés paternité et espère ainsi stimuler les naissances. L'État propose des aides aux pères souhaitant prendre ce congé, mais ces derniers restent minoritaires à le prendre.

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https://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/video-conge-paternite-comment-ca-se-passe-ailleurs_4116817.html

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