Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

Et si on pouvait éviter les féminicides ? Après un an d’enquête, "Le Monde" dévoile un documentaire inédit,femmes,violences

30 Mai 2020, 15:12pm

Publié par hugo

Et si on pouvait éviter les féminicides ? Après un an d’enquête, "Le Monde" dévoile un documentaire inédit
Ségolène Forgar avec AFP  |  Le 30 mai 2020
 
1 commentaire
Début 2019, Le Monde avait décidé de lancer une cellule d'investigation composée d'une douzaine de journalistes. L’objectif ? Décortiquer la mécanique des féminicides et savoir si, oui ou non, ils auraient pu être évités.
En ce moment
 
En replay, notre Rendez-vous Feel Good : des conférences et des ateliers pour inventer l’avenir
 
On vous offre le Bratop, le nouveau top parfait d'Uniqlo

Au terme d'un an d'enquête sur les féminicides, Le Monde va dévoiler le fruit de ses investigations, au travers d’un supplément au journal papier, d’un grand récit sur son site et d’un documentaire qui sera diffusé mardi 2 juin sur France 2 (1).
220.000 plaintes par an pour violences conjugales, c'est quand même énorme
Lorraine de Foucher
«Il y a une prise de conscience vraiment nécessaire autour de ces violences qui sont un phénomène massif, avec 220.000 plaintes par an pour violences conjugales ce qui est quand même énorme», observe auprès de l'AFP Lorraine de Foucher, journaliste au Monde et co-réalisatrice du documentaire Féminicides. Cette dernière raconte avoir été sensibilisée à ce phénomène en dressant le portrait il y a quelques années de la psychiatre et médecin légiste Alexia Delbreil, première médecin-chercheuse française à avoir lancé une étude sur les homicides conjugaux. «C’est la première qui a fait émerger des points de convergence, la première qui a mis au jour un schéma criminel», précise Lorraine de Foucher qui a interrogé pendant un an des proches de victimes, des gendarmes, des policiers mais encore des magistrats. Toujours avec un même objectif : savoir si, oui ou non, il existait des points de récurrence entre tous ces meurtres.
À lire aussi » "Des femmes disparaissent tous les jours" : la lourde histoire des féminicides
Un an d’enquête
Début 2019, Le Monde avait décidé de lancer une cellule d'investigation composée d'une douzaine de journalistes pour se pencher sur la question des féminicides en enquêtant sur les 120 féminicides identifiés en 2018. «Dossier par dossier, nos journalistes tentent de reconstituer les faits, les histoires, les itinéraires, et surtout cherchent ce qui n’a pas été fait, ou ce qui aurait pu être fait, par la police, la justice, les services sociaux, afin de prévenir ces meurtres. Avec une conviction : une grande partie de ces féminicides pourrait être évitée, si la société française s’en donnait les moyens», considérait le directeur des rédactions du Monde Luc Bronner, dans un point d'étape publié sur le site.
 
Cinq cas emblématiques
De la centaine de meurtres passés au crible par la cellule, cinq cas ont été retenus pour ce documentaire coproduit par Bangumi (société de production de Yann Barthès) et Le Monde, une première pour le journal. Comment ont-ils été choisis ? «Ce sont des cas emblématiques, qui racontent des pans différents du phénomène des féminicides. Il fallait aussi que les proches acceptent de parler car on travaille sur des événements très récents et ce sont des faits profondément traumatisants, il faut beaucoup de courage pour les raconter à des gens qu'on n'a jamais vus», détaille la réalisatrice.
À lire aussi » Comment savoir qu'une de vos proches est victime de violences conjugales ?
Contrôle absolu du conjoint, anéantissement des victimes, failles du système judiciaire, défaut de prise en charge des auteurs… : le documentaire décortique la mécanique des homicides conjugaux par le biais de ces cinq meurtres, de l'Alsace à la Sarthe en passant par les États-Unis et l’Arménie.

Sponsorisé par
blanc-cerise.com
La robe en coton Lizzie façon nuisette dessine les contours d’une silhouette fraîche et féminine. Proposée dans un esprit tendance avec des motifs petits tigres, sa coupe droite est légèrement marq...
Cliquer
En vidéo - Féminicides : "La plainte de ma fille n'a pas été prise au sérieux", une mère de victime témoigne

Féminicides : «La plainte de ma fille n'a pas été prise au sérieux», une mère de victime témoigne
Samedi 6 juillet, plusieurs centaines de personnes ont répondu à l'appel du Collectif des proches et familles de victimes de féminicides, à Paris, place de la République pour réclamer des mesures «immédiates» contre les violences faites aux femmes.
Share
Pause
Unmute
Current Time
0:42
/
Duration
3:59
Loaded: 46.05%
 
 
Fullscreen
"Tous un peu responsables collectivement"
Des données statistiques ponctuent le film : 41% des victimes avaient signalé leurs craintes aux forces de l'ordre, 30% des auteurs avaient déjà été condamnés pour des faits de violence, 80% des plaintes communiquées sont classées sans suite, 3 féminicides sur 4 sont commis pendant ou après la séparation. Comme le souligne Lorraine de Foucher, «l’idée est aussi de dire que derrière un homme qui tue sa femme, c'est toute la société qui n'a pas réussi à l’empêcher et qu'on est tous un peu responsables collectivement».
(1) Féminicides sera diffusé sur France 2 à partir de 21h15. Le documentaire sera suivi d’un débat auquel participera la secrétaire d'État à l'égalité femmes-hommes Marlène Schiappa, l'ancien magistrat Luc Frémiot et des proches de victimes.
La rédaction vous conseille :
Violences conjugales en confinement : plus de signalements mais moins de féminicides, selon Marlène Schiappa
Déconfinement : Marlène Schiappa anticipe un "regain de violences contre les femmes" dans la rue
Marguerite Stern, la militante derrière la campagne choc qui dénonce les féminicides
Tags : violences conjugales, violences faites aux femmes, documentaire

https://madame.lefigaro.fr/societe/-feminicides-apres-un-an-denquete-le-monde-devoile-une-documentaire-inedit-sur-france-2-300520-181185

Voir les commentaires

Arrêt de bus à la demande, alerte codée... Marlène Schiappa dévoile le plan "Angela" contre le harcèlement de rue,femmes,feminisme,violdences

30 Mai 2020, 12:14pm

Publié par hugo

 Arrêt de bus à la demande, alerte codée... Marlène Schiappa dévoile le plan "Angela" contre le harcèlement de rue
Ségolène Forgar  |  Le 29 mai 2020
 
93 commentaires
 
 

La secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes a révélé le jeudi 28 mai les mesures du nouveau plan gouvernemental «Angela», destiné à lutter contre le harcèlement de rue.
 
En ce moment
 
On vous offre le Bratop, le nouveau top parfait d'Uniqlo

Pendant le confinement, de nombreuses femmes ont témoigné du harcèlement et des agressions sexuelles subies dans l'espace public, où elles avaient «autant peur le jour que la nuit». Face à ce constat, Marlène Schiappa tirait il y a quelques semaines la sonnette d’alarme. La secrétaire d’État chargée de l’Égalité femmes-hommes alertait notamment sur le risque de décompensation des violences faites aux femmes au moment du déconfinement. «Le risque de résurgence est réel ; c’est un véritable enjeu de société», réaffirme-t-elle dans un communiqué, le jeudi 28 mai.
Pour lutter contre le harcèlement de rue, le gouvernement veut aller plus loin grâce à son plan baptisé «Angela». Dévoilé ce jeudi, il doit permettre aux femmes qui se sentent en danger «de savoir où se réfugier pour les cas où il n'y aurait pas de policiers pour verbaliser en flagrant délit immédiatement», a indiqué Marlène Schiappa sur Franceinfo. Le nouveau dispositif, qui sera mis en place en partenariat avec le dispositif «HeForShe» d’ONU Femmes, vient tout droit des États-Unis où il «a fait ses preuves».

Sponsorisé par
1jour1vin.com
Notes : Bettane & Desseauve 19/20 + Coup de Cœur, RVF 17,5/20, Robert Parker 97/100, Wine Enthusiast 97/100, Gault et Millauy 18,5/20, Tim Atkins 96/100, Vinous 94-96/100 « Dans un millésime où l'o...
CLIQUER
À lire aussi » Comment réagir lorsqu'on est témoin de harcèlement de rue ?
Concrètement, en quoi consiste le dispositif «Demandez Angela» ? Le principe est simple. Désormais, lorsqu’une femme sera harcelée dans l’espace public, elle pourra se rendre dans un bar labellisé et demander «où est Angela ?». Le barman, alerté par cette question-code, pourra alors mettre en sécurité la femme dans un endroit isolé, en appelant un taxi, la police… «Nous voulons également le développer dans d’autres lieux, en nous appuyant sur les partenariats noués pendant la période de confinement : dans les pharmacies, les enseignes de magasins qui ouvrent tard le soir», détaille le secrétariat d’État à l’Égalité entre les femme et les hommes.
En vidéo, un homme découvre le harcèlement de rue dans la peau d’une femme

Un homme découvre le harcèlement de rue dans la peau d’une femme
L'association Ni Putes, Ni Soumises a proposé à un acteur de se transformer en femme avant de le filmer dans les rues de Paris. L'objectif : démontrer l'ampleur du harcèlement de rue.
Share
Pause
Unmute
Current Time
0:08
/
Duration
3:02
Loaded: 27.29%
 
 
Fullscreen
"Une femme pourra demander aux conducteurs de bus de s’arrêter entre deux arrêts"
Autre cheval de bataille de Marlène Schiappa : la sécurité dans les transports en commun. «Avec Jean-Baptiste Djebbari, secrétaire d’État aux Transports, et l’Association des maires de France que j’ai sollicitée, nous travaillons à la généralisation des arrêts de bus à la demande», assure-t-elle à La Croix. «Ainsi, la nuit et en soirée, chaque femme pourra demander aux conducteurs de bus de s’arrêter entre deux arrêts, pour se rapprocher de son domicile.» Initié par Valérie Pécresse en 2018, ce dispositif est expérimenté actuellement dans plusieurs villes en Ile-de-France, sur 11 lignes de bus à partir de 22 heures.
Le gouvernement compte aussi sur la mobilisation des plateformes VTC, qui ont fait face il y a quelques mois à une déferlante de témoignages accusant leurs chauffeurs de harcèlement sexuel. «Nous travaillons, avec le secrétaire d’État chargé des Transports à l’intégration d’un module "violences sexuelles et sexistes" dans le cadre de l’examen pour devenir chauffeur VTC. Il s’agira donc d’une formation obligatoire, que devront suivre tous les futurs chauffeurs VTC», annonce Marlène Schiappa dans un communiqué.
Juger le harcèlement de rue en comparution immédiate
Depuis août 2018, le harcèlement de rue, qui s’inscrit dans la catégorie de l’«outrage sexiste», est sanctionné par des contraventions qui vont de 90 à 1500 euros. Mais Marlène Schiappa veut encore durcir le ton. En cas de récidive aggravée par des faits délictuels, le harcèlement de rue pourra désormais être traité en comparution immédiate par la justice. «Le prévenu sera retenu jusqu'à sa comparution, qui doit avoir lieu le jour même et il sera conduit sous escorte devant le tribunal», précise la secrétaire d’État à Franceinfo. Puis de conclure : «C’est une manière de fortement adresser un message et de dire que l'institution judiciaire doit apporter une réponse forte et ferme à ces faits de harcèlement de rue.»
La rédaction vous conseille :
Violences conjugales en confinement : plus de signalements mais moins de féminicides, selon Marlène Schiappa
Déconfinement : Marlène Schiappa anticipe un "regain de violences contre les femmes" dans la rue
Marie Laguerre : "Il faut déloger le sexisme partout où il s'infiltre"
Tags : Marlène Schiappa, Harcèlement de rue, violences faites aux femmes

https://madame.lefigaro.fr/societe/marlene-schiappa-devoile-plan-angela-contre-le-harcelement-de-rue-transports-insecurite-290520-181176

Voir les commentaires

La gratuité des protections hygiéniques expérimentée en France dès septembre,femmes,sante,

30 Mai 2020, 12:03pm

Publié par hugo

La gratuité des protections hygiéniques expérimentée en France dès septembre
Ségolène Forgar  |  Le 29 mai 2020
 
37 commentaires
 
 

À l'occasion de la Journée internationale de l'hygiène menstruelle, jeudi 28 mai, le gouvernement a annoncé des mesures contre la précarité menstruelle, qui touche 1,7 million de femmes en France.

En ce moment
 
On vous offre le Bratop, le nouveau top parfait d'Uniqlo

Un chiffre impressionnant : 1,7 million de femmes sont victimes de précarité menstruelle en France, rappelle le ministère de la Santé. Face à ce constat, quatre femmes du gouvernement, dont Marlène Schiappa et Brune Poirson, ont annoncé à l'occasion de la journée internationale de l'hygiène menstruelle le jeudi 28 mai, une série de mesures pour leur venir en aide dans le Huffington Post. «Nous prenons la plume pour briser le tabou qui entoure les règles et qui nous touche toutes : oui, les règles des femmes sont un sujet de politiques publiques», écrivent-elles. Puis d'ajouter, plus loin : «La précarité menstruelle est en effet aux confins de deux tabous: les règles des femmes et la pauvreté. On sait à quel point il est difficile de trouver des palliatifs, de demander à une copine de nous dépanner ou de ruser dans des conditions hygiéniques parfois dangereuses. Nous devons faire en sorte que chacune puisse trouver une protection hygiénique sans difficulté.»
Pour que l'hygiène menstruelle soit une réalité, le gouvernement annonce que «dès le mois de septembre 2020, la mise à disposition de protections hygiéniques gratuites sera expérimentée auprès d’élèves du second degré et d’étudiantes, de femmes détenues, de femmes précaires et sans abri». Qui plus est, un million d'euros seront aussi débloqués cette année afin de garantir aux femmes un accès aux protections hygiéniques.

Sponsorisé par
1jour1vin.com
Notes : Bettane & Desseauve 19/20 + Coup de Cœur, RVF 17,5/20, Robert Parker 97/100, Wine Enthusiast 97/100, Gault et Millauy 18,5/20, Tim Atkins 96/100, Vinous 94-96/100 « Dans un millésime où l'o...
CLIQUER
À lire aussi » Six films, BD et podcasts à découvrir pour (vraiment) tout savoir sur les règles
Les recommandations de deux députées
Si certaines femmes voient aujourd’hui les règles comme un porte-étendard de la féminité, elles sont encore trop nombreuses à en avoir honte, voire à en souffrir. Le 11 février, les députées Laëtitia Romeiro Dias (LREM) et Bénédicte Taurine (LFI) remettaient à la délégation aux droits des femmes un rapport parlementaire d’information sur les menstruations. L’objectif ? Fournir aux femmes une meilleure prévention de santé publique et une meilleure accessibilité aux protections intimes. «Une telle situation ne saurait perdurer au XXIe siècle, encore moins quand l’égalité entre les hommes et les femmes a été promue grande cause nationale du quinquennat», observaient les deux rapporteures.
À lire aussi » Exit le tabou des règles, vive les règles !
Pour déconstruire ce «tabou historique persistant», elles invitaient à aborder ce sujet de manière systématique au collège. Et ce, dès la classe de sixième, avec une approche plus large qu’un simple cours de sciences de la vie de la Terre. «Il n’est pas rare que les premières règles surviennent en CM1 et sans cette information, les petites filles sont effrayées», confiait alors la députée Laëtitia Romeiro Dias à Madame Figaro.
En vidéo, la nageuse Fu Yuanhui brise le tabou des règles pendant les JO de Rio

La nageuse chinoise Fu Yuanhui a brisé le tabou des règles pendant les compétitions à Rio
La nageuse chinoise Fu Yuanhui a été acclamée par des millions de personnes sur les réseaux sociaux parce qu'elle a osé briser le tabou tenace dans le monde du sport, les règles féminines
Share
Pause
Unmute
Current Time
0:24
/
Duration
0:46
Loaded: 99.96%
 
 
Fullscreen
Plus de transparence dans la composition
Les fabricants se sont engagés à publier la composition sur leurs paquets et non plus sur leurs sites internet
Femmes du gouvernement dans le HuffPost
La composition des protections intimes (tampons, serviettes hygiéniques, protège-slips et coupes menstruelles ou cups) inquiétait également les rapporteuses. «Il y a une forte défiance envers ces produits», nous assurait Laëtitia Romeiro Dias. Pour rappel, en juillet 2018, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) avait relevé la présence de substances chimiques «en très faible concentration», telles que des dioxines, phtalates, ou encore pesticides dans ces produits. C’est pourquoi, les députées réclamaient aux fabricants d’analyser régulièrement leurs produits et de mentionner de manière explicite sur les emballages la présence éventuelle de traces de polluants.

Sponsorisé par
1jour1vin.com
Notes : Bettane & Desseauve 19/20 + Coup de Cœur, RVF 17,5/20, Robert Parker 97/100, Wine Enthusiast 97/100, Gault et Millauy 18,5/20, Tim Atkins 96/100, Vinous 94-96/100 « Dans un millésime où l'o...
CLIQUER
Et visiblement, il y a du progrès. «Nous avons avancé sur la transparence dans la composition des produits : les fabricants se sont ainsi engagés à publier la composition sur leurs paquets et non plus sur leurs sites internet, affirment les ministres dans leur tribune. Les efforts se poursuivent avec les industriels pour informer au mieux les consommatrices et sensibiliser au Syndrome du Choc Toxique (SCT). Parallèlement, nous avons élargi le champ des contrôles DGCCRF (Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes, NDLR) aux coupes menstruelles.»
À lire aussi » Les réflexes à adopter pour éviter le choc toxique lié aux règles
Interdiction de détruire les protections hygiéniques
Le rapport de Laëtitia Romeiro Dias (LREM) et de Bénédicte Taurine n’omettait pas non plus l’impact des protections intimes sur la planète. Il faisait notamment état du «coût écologique du cycle de vie des protections menstruelles réutilisables et des protections menstruelles à usage unique et jetables». Un message qui, semble-t-il, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Avec la loi anti-gaspillage, la destruction des stocks de produits neufs et produits d’hygiène est désormais interdite. «Les protections hygiéniques invendues devront donc désormais bénéficier à des associations et organismes de distribution gratuite», indique le gouvernement qui s'engage à ce que toutes les femmes soient protégées. «Les règles, c’est naturel. Ne pas pouvoir se procurer des protections, non.»
La rédaction vous conseille :
Endométriose, les symptômes qui ne trompent pas
Bientôt des protections menstruelles moins chères pour les femmes incarcérées ?
"MENstruation", la vidéo qui met hommes et femmes à égalité devant les règles
Tags : règles, Santé, politique

https://madame.lefigaro.fr/societe/la-gratuite-des-protections-hygieniques-sera-experimentee-en-france-en-septembre-precarite-menstruelle-181177

Voir les commentaires

En septembre, des protections hygiéniques gratuites pour les femmes précaires,femmes,sante,

29 Mai 2020, 09:39am

Publié par hugo

 Précarité menstruelle
En septembre, des protections hygiéniques gratuites pour les femmes précaires
Par Marlène Thomas — 28 mai 2020 à 10:47
 
 
1,7 million de femmes ne disposent pas de suffisamment de protections hygiéniques, selon un sondage Ifop pour l'association Dons solidaires. Photo Loïc Venance. AFP
 
L'expérimentation concernera les élèves du second degré et les étudiantes, les femmes détenues, les femmes précaires et sans abri.
   En septembre, des protections hygiéniques gratuites pour les femmes précaires
Une bonne nouvelle en cette journée internationale de l’hygiène menstruelle, dans le HuffPost, les «femmes du gouvernement engagées» annoncent : «Dès le mois de septembre, la mise à disposition de protections hygiéniques gratuites sera expérimentée auprès d’élèves du second degré et d’étudiantes, de femmes détenues, de femmes précaires et sans abri.» Un million d’euros sera engagé pour cette cause pour cette année.
Dans cette tribune, les secrétaires d’Etat à l’Egalité femmes-hommes Marlène Schiappa, à la Transition écologique Brune Poirson, auprès du ministre de la Santé Christelle Dubos et auprès du ministre de l’Economie Agnès Pannier-Runacher, soulignent : «Le gouvernement veut permettre à toutes les femmes d’avoir accès à des protections hygiéniques alors qu’1,7 million de Françaises [selon un sondage Ifop de mars 2019, ndlr] en manquent aujourd’hui.» Elles ajoutent : «Il n’est pas acceptable que des femmes en situation de précarité arbitrent entre un paquet de pâtes et des protections, il n’est pas acceptable que des jeunes filles fassent mine d’avoir oublié des serviettes chez elle pour s’en procurer ailleurs.»

Réclamée depuis des années par des militantes féministes, cette gratuité des protections hygiéniques avait fait l’objet du lancement d’une mission par le gouvernement sur une possible expérimentation dans des lieux collectifs, confiée à Patricia Schillinger, sénatrice LREM du Haut-Rhin. Cette expérimentation avait été promise en février après la remise d’un rapport inédit à l’Assemblée nationale. Concrètement, des maraudes permettront dès septembre de distribuer des protections aux femmes en difficulté. Elles seront également «mises à disposition dans les épiceries sociales, accueils de jour, les foyers et les centres d’hébergement, les établissements d’incarcération, mais aussi les établissements du second degré [collège et lycée, ndlr] et les universités».
60 000 euros pour l’association Règles élémentaires
En appui à cette expérimentation, le gouvernement veut soutenir les associations déjà engagées dans la lutte contre la précarité menstruelle. L’association Règles élémentaires bénéficie ainsi d’une dotation de 60 000 euros «pour soutenir les collectes et la distribution de produits d’hygiène, sensibiliser, informer et former les intervenants sociaux et bénévoles et intervenir auprès des femmes en situation de précarité».
L’Ecosse avait été en 2018 la première nation à distribuer gratuitement des protections périodiques à l’école comme à l’université. En février, la région avait franchi une nouvelle étape dans la lutte contre la précarité menstruelle en votant en première lecture une proposition de loi prévoyant la distribution gratuite de tampons et serviettes hygiéniques dans différents lieux publics : pharmacies, clubs de jeunesse ou centres locaux.
L’année 2019 avait aussi été marquée par des avancées majeures sur le sujet de la distribution gratuite de protection périodiques dans les établissements scolaires et universités : l’Angleterre, le pays de Galles, la Colombie-Britannique (Canada) ou encore Séoul (Corée du Sud) se sont engagés dans cette voie.
Marlène Thomas

https://www.liberation.fr/france/2020/05/28/en-septembre-des-protections-hygieniques-gratuites-pour-les-femmes-precaires_1789632

Voir les commentaires

VIDEO. Baisse des salaires dans le football : "Il y a eu une prise de conscience collective beaucoup plus du côté de l'équipe féminine", déclare Jean-Michel Aulas,femmes,sport,salaire

29 Mai 2020, 09:21am

Publié par hugo

 MaladieCoronavirus
VIDEO. Baisse des salaires dans le football : "Il y a eu une prise de conscience collective beaucoup plus du côté de l'équipe féminine", déclare Jean-Michel Aulas
Les joueuses de l'Olympique lyonnais se sont mises d'accord pour baisser leur rémunération en pleine crise du coronavirus, ce qui n'est pas le cas des joueurs.
 
FRANCEINFO / RADIO FRANCE
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 27/05/2020 | 10:05
publié le 27/05/2020 | 10:05
Partager
Twitter
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.
#OnVousRépond
Chaque semaine, notre newsletter décrypte une question clé.
 
France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Les clubs de football français ont demandé un effort sur les salaires à leurs joueurs et joueuses pendant la crise du coronavirus. "Il y a eu une prise de conscience collective beaucoup plus du côté de l'équipe féminine", a déclaré Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais mercredi 27 mai sur franceinfo. Alors que du côté des hommes, "on n'a pas eu une unanimité sur ces dispositions".
>> Coronavirus : suivez l'évolution de la situation en direct
Pourquoi les filles, qui gagnent nettement moins que les garçons, ont-elles accepté une baisse de leur salaire, mais pas l'équipe masculine ? "Il faut poser la question", a répondu Jean-Michel Aulas. "Notre équipe féminine", qui vient d'obtenir le titre de champion de France, "a trouvé une solution unanime". Chez les hommes, "il y a eu des discussions, des échanges. C'est une décision qui appartient à chaque joueur. Nous avons un certain nombre de joueurs qui ont accepté, d'autres qui n'ont pas accepté".
Évidemment, quand on s'habitue à un certain nombre de rémunérations différentes, peut-être que c'est plus difficile. Encore faut-il remarquer que certains l'ont fait de manière volontaire, individuelle.
Jean-Michel Aulas
à franceinfo
Jean-Michel Aulas souligne également l'effort du gouvernement. "L'État avait accepté que les joueurs soient mis en chômage technique. Alors ce n'est pas évidemment l'intégralité du salaire qui est prise en charge", mais jusqu'à quatre fois et demie le Smic, "ce qui constitue une petite part uniquement de leur rémunération".

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/video-baisse-des-salaires-dans-le-football-il-y-a-eu-une-prise-de-conscience-collective-beaucoup-plus-du-cote-de-l-equipe-feminine-declare-jean-michel-aulas_3982929.html

Voir les commentaires

VRAI OU FAKE Les plaintes pour violences conjugales ont-elles augmenté de 36% pendant le confinement, comme l'affirme Marlène Schiappa ?,femmes,violences,

29 Mai 2020, 08:20am

Publié par hugo

 VRAI OU FAKE Les plaintes pour violences conjugales ont-elles augmenté de 36% pendant le confinement, comme l'affirme Marlène Schiappa ?
La secrétaire d'État chargé de l'Égalité a confondu le nombre de plaintes et les signalements sur France Inter.

00'00
02'00
 
Perrine Roguet
Thomas Pontillon
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 26/05/2020 | 13:46
publié le 26/05/2020 | 08:51
Partager
Twitter
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.
Marlène Schiappa en février 2020.  (THOMAS PADILLA / MAXPPP)
#OnVousRépond
Chaque semaine, notre newsletter décrypte une question clé.
 
France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.
"Il y a eu (...) 36% de plaintes en plus" explique Marlène Schiappa dans le premier bilan des violences conjugales pendant le confinement qu’elle a dressé sur France Inter jeudi 21 mai. Ce chiffre n’est pas interprété correctement, la cellule Vrai du Faux vous explique pourquoi.
La secrétaire d’Etat a confondu plaintes et activité des forces de l’ordre
La hausse de 36% qu’évoque Marlène Schiappa ne correspond pas à une hausse des plaintes déposées pour violences conjugales, mais à la hausse des signalements et des interventions enregistrés par les forces de l’ordre. Une information que le secrétariat d’Etat à l'Egalité entre les femmes et les hommes a ensuite précisé à la rédaction de France Inter, mais l’erreur continue d’être relayée dans plusieurs articles de presse.
Ce n’est pas la même chose car tous les signalements ne font pas nécessairement l’objet d’une plainte. Le procureur de la République au tribunal de grande instance de Pontoise, dans le Val-d’Oise, Eric Corbaux, a même constaté “une diminution d’environ 20% des dépôts de plaintes”. Pour Françoise Brié, présidente de la Fédération Nationale Solidarité Femmes (FNSF), ce paradoxe s’explique par “la difficulté de pouvoir échapper à la vigilance de son agresseur le temps de faire la démarche, mais aussi par peur du virus”. 
Les signalements de faits de violence ont augmenté pendant le confinement
Si le nombre de plaintes n’a apparemment pas augmenté pendant le confinement, le nombre de signalements en ligne a bondi ces dernières semaines : “Il y a eu 5 fois plus de signalements sur la plateforme arretonslesviolences.gouv.fr”, indique Marlène Schiappa. Un chiffre qu’elle avait déjà annoncé mi avril dans une interview à Franceinfo. De son côté, le 3919, numéro d’aide et d’urgence géré par la FNSF et soutenu par l’Etat, a enregistré deux fois plus d’appels au mois d’avril par rapport à l’an dernier : 9 906 appels cette année contre 5 098 en 2019.
Cependant, attention à ne pas sur-interpréter ces chiffres. Ce n’est pas parce que le nombre d’appels ou de sollicitations augmentent que les violences augmentent dans les mêmes proportions. Ernestine Ronai, co-présidente de la commission violences au Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes, précise qu’en cette période de confinement cette hausse peut s’expliquer pour deux raisons : “parce que les femmes pouvaient difficilement sortir pour demander de l’aide, mais aussi parce que la forte information qui a été faite au sujet de ces numéros ont permis à plus de femmes de les connaître”.
La hausse du nombre de signalement ne provient pas que des victimes. Les appels de proches ou de voisins ont également augmentés : leur part est passé de 23% en février 2020 à 31% en avril 2020 selon les chiffres récoltés par la FNSF : “les gens ont été plus informés et plus attentifs mais aussi, du fait du confinement, beaucoup plus chez eux."
Prudence sur “la baisse du nombre de féminicides”
"Il y aurait eu moins de féminicides, je mets beaucoup de guillemets, (...) pour l'instant on en serait pendant le confinement en moyenne à 1 tous les 4,2 ou 4, 4 jours alors qu’habituellement on était à 1 tous les 3 jours ou 2,5 jours” note par ailleurs Marlène Schiappa. Mais la secrétaire d’Etat est prudente sur ces chiffres car “toutes les portes ne se sont pas encore ouvertes et je suis prudente sur les situations dramatiques que l’on pourrait découvrir".
Pour Françoise Brié, si la baisse du nombre de féminicides se confirme, cela pourrait notamment s’expliquer par un meilleur traitement judiciaire des violences conjugales pendant le confinement : “les tribunaux étaient moins engorgés par d’autres affaires du fait du confinement et du report de certaines procédures. Les réponses apportées ont globalement été plus rapides”. En cas d’éviction du domicile pendant le confinement, le gouvernement a mis en place la possibilité de placer les auteurs de violence dans des chambre d’hôtels. D’après Jules Boyadjian, du groupe SOS qui coordonne ce système, 86 hommes ont été hébergés momentanément dans une chambre d’hôtel, en attendant une prise en charge plus pérenne. 
Sur l’année 2019, le collectif Nous Toutes a dénombré 151 féminicides, contre 122 à 125 pour l’Agence France Presse. Le gouvernement recense officiellement les féminicides depuis 2006 et n’a pas encore donné ses chiffres.
La sélection de franceinfo sur le coronavirus
Synthèse. Aides à l'achat, primes à la conversion, discussions avec Renault... Ce qu'il faut retenir du plan de huit milliards d'euros pour la filière automobile dévoilé par Emmanuel Macron
Grand entretien. Thomas Piketty, économiste, dessine l'après-coronavirus : "Il faudra demander un effort aux plus aisés"
Synthèse. Application StopCovid : cinq questions pour comprendre l'application de traçage numérique
Eclairage. Coronavirus : pourquoi la situation en Amérique latine, nouvel épicentre de la pandémie, est préoccupante
Vidéo. "On part parce que le loyer est trop élevé pour ma maman" : à la rencontre d'une famille dont la vie a basculé après la mort du père emporté par le Covid-19

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/les-plaintes-pour-violences-conjugales-ont-elles-augmente-de-36-pendant-le-confinement-comme-l-affirme-marlene-schiappa_3974353.html

Voir les commentaires

Serviettes hygiéniques réutilisables, femmes,sante,

29 Mai 2020, 02:17am

Publié par hugo

Serviettes hygiéniques réutilisables
 
Réduisez votre consommation de déchets en adoptant un nouveau life-style ! 
Ces serviettes hygiéniques en fibres de bambou sont réutilisables et lavables en machines. En plus d'être confortables et pratiques elles sont idéals pour réduire votre impact sur l'environnement 🌱♻️
 
 
🎁 En ce moment nous avons une offre spéciale sur les serviettes hygiéniques réutilisables. Pour en profitez cliquez
 
ici !  🎁
 
https://lamaisondubambou.com/collections/serviettes-hygieniques?utm_source=bing&utm_medium=cpc&utm_campaign=Serviettes%20lavable%20Noel%20Fr&utm_term=protection%20hygi%C3%A9nique%20lavable&utm_content=Serviettes

Voir les commentaires

VIDEO. Au Vanuatu, elles fabriquent des serviettes hygiéniques réutilisables,femmes,sante

29 Mai 2020, 02:10am

Publié par hugo

 VIDEO. Au Vanuatu, elles fabriquent des serviettes hygiéniques réutilisables
Respect de l'environnement, autonomisation des femmes, soutien à l'économie locale… C'est le projet Mamma's Laef.
BRUT
 
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 26/05/2020 | 11:32
publié le 26/05/2020 | 11:32
France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.
#AlertePollution
Rivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?
Cliquez ici pour nous alerter !
Dans un village océanien, une petite entreprise travaille pour offrir des alternatives aux protections hygiéniques et aux couches à usage unique. Leurs buts : limiter les déchets, offrir aux femmes plus d'indépendance et soutenir l'économie locale. "C'est important de fabriquer des serviettes hygiéniques réutilisables parce que parfois, on n'a pas assez d'argent pour acheter des serviettes chaque mois", explique Mary Kalsrap, co-fondatrice de Mamma's Leaf Vanuatu.
Zéro déchet
Au moment de la production, tous les morceaux de tissus sont utilisés de manière à ce qu'il n'y ait aucun gaspillage. "C'est très important de ne pas gaspiller de tissu car nous l'importons de Chine parce qu'il n'y en a pas du tout au Vanuatu. Donc pour chaque chute on doit s'assurer qu'on les ré-utilise", assure Maryse, superviseuse. Par exemple, les chutes peuvent servir à faire des couvertures pour bébé.
Plus de sensibilisation
Au Vanuatu, en 2009, seules 36 % des employées du privé étaient des femmes. "Toutes les mamans sont vraiment fières de travailler ici parce que ça aide beaucoup de femmes à travers le Vanuatu. Et nous sensibilisons aussi les filles à l'école", se réjouit Maryse.
Selon une enquête menée par l'UNICEF au Vanuatu, pendant leurs règles, 55 % des filles interrogées manqueraient l'école au moins un jour. Plusieurs ONG travaillent avec Mamma's Laef pour distribuer des serviettes hygiéniques et sensibiliser à ces questions. Mary Kalsrap explique notamment que de parler de règles est très tabou dans la communauté. "Parfois quand nous allons sur le terrain, ils viennent vers nous et nous arrêtent quand on en parle", témoigne-t-elle.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/emploi-des-femmes/video-au-vanuatu-elles-fabriquent-des-serviettes-hygieniques-reutilisables_3980291.html

Voir les commentaires

Le groupe McDonald's poursuivi devant l'OCDE pour "harcèlement sexuel systématique",femmes,violencers

29 Mai 2020, 02:07am

Publié par hugo

Le groupe McDonald's poursuivi devant l'OCDE pour "harcèlement sexuel systématique"
Le géant du fast-food est accusé d'avoir "une culture pourrie" au sein de ses restaurants. La plainte évoque "des attouchements, des baisers forcés et d'autres formes de contacts physiques non désirés".
L'entrée d'un restaurant McDonald's à Strasbourg (Bas-Rhin), le 13 septembre 2019. (FREDERICK FLORIN / AFP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 19/05/2020 | 07:51
publié le 19/05/2020 | 06:47
Partager
Twitter
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters. Pour exercer vos droits, contactez-nous. Pour en savoir plus, cliquez ici.
 
il y a 5 heures
Coronavirus : fin de la limite de 100 km, réouverture des lycées et restaurants... Ce qu'il faut retenir des annonces sur la deuxième phase du déconfinement
Une coalition internationale de syndicats a annoncé, lundi 18 mai, avoir porté plainte devant l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) contre McDonald's. Le groupe de restauration rapide est accusé d'avoir échoué à lutter contre un "harcèlement sexuel systématique" dans plusieurs pays du monde. La plainte a été transmise à un centre néerlandais de l'OCDE, chargé de sa supervision, selon un communiqué.
Sont également visées deux banques d'investissements, la néerlandaise APG Asset Management et la norvégienne Norges Bank. Ces deux groupes possèdent des parts dans le capital du géant mondial de la restauration à hauteur d'1,7 milliard de dollars, selon les syndicats. La coalition a choisi les Pays-Bas car le pays est le "centre nerveux" de McDonald's en Europe et le siège de la banque APG.
Selon cette coalition, il s'agit de la première plainte pour "harcèlement sexuel généralisé dans une société multinationale" dans le cadre des principes directeurs de l'OCDE. Ces principes prévoient notamment que les multinationales et leurs actionnaires respectent les droits du travail tels que la protection des salariés contre les violences sexuelles.
Des témoignages de salariés dans sept pays
Les syndicats ont rassemblé des témoignages, avec des allégations allant de "commentaires vulgaires aux agressions physiques" à l'encontre de salariés en Australie, au Brésil, au Chili, en Colombie, en France, au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. "La violence et le harcèlement basés sur le genre font partie de la culture de McDonald's", estiment-ils, évoquant "des attouchements, des baisers forcés et d'autres formes de contacts physiques non désirés [qui] sont une forme d'agression sexuelle violant l'intégrité physique des victimes".
"Les salariés de McDonald's ont sonné l'alarme depuis des années sur le harcèlement sexuel et la violence basée sur le genre, mais l'entreprise ayant une culture pourrie depuis le sommet a échoué à prendre des mesures", affirme Sue Longley, secrétaire générale de l'Union internationale des travailleurs de l'alimentation. Selon la plainte, le groupe affirme ne pas être responsable des conditions de travail des employés car 90% de ses restaurants sont franchisés.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/le-groupe-mcdonald-s-poursuivi-devant-l-ocde-pour-harcelement-sexuel-systematique_3971109.html

Voir les commentaires

CHU de Bordeaux : le collectif Du Pain et Des Roses aux cotés des hospitaliers en grève !,femmes,feminisme,sante,

28 Mai 2020, 15:39pm

Publié par hugo

CHU de Bordeaux : le collectif Du Pain et Des Roses aux cotés des hospitaliers en grève !
Le collectif féministe révolutionnaire Du Pain et Des Roses à Bordeaux était présent lors du rassemblement au CHU de Bordeaux, en soutien des soignants qui sont en première ligne de la gestion de la crise. Plus que jamais, la place des féministes révolutionnaires se trouve aux côtés des travailleurs de ces premières lignes, majoritairement féminisées et précarisées.
Collectif Du Pain et Des Roses Bordeaux
Agathe H.
mercredi 27 mai
Crédit photo : La presse de la Manche
Ce mardi avait lieu le premier rassemblement en soutien aux hospitaliers du CHU de Bordeaux, en grève depuis le 22 mai. Appelé par l’intersyndicale, ce premier événement a rassemblé environ 500 personnes parmi lesquelles des infirmières, des aides-soignantes, des médecins, des ASH, des techniciens de laboratoire, des urgentistes mais aussi de nombreux Gilets Jaunes, professeurs, ouvriers du transport ainsi qu’une large frange de la jeunesse pour soutenir ces travailleurs en première ligne.
En effet, tout au long de la crise, ces travailleurs ont montré, plus que jamais, le rôle essentiel qu’ils avaient dans la protection de la vie de la population. Qualifiés de héros depuis le début de la crise, ce romantisme incessant visant à camoufler leur précarité croissante s’accompagne aujourd’hui de médailles, comme si une simple reconnaissance symbolique allait les nourrir !
Les militantes du collectif Du Pain et Des Roses, présentes aujourd’hui auprès des grévistes, se battent auprès des travailleuses précaires en première ligne, une première ligne qui doit être à l’avant-garde des batailles à venir. Dans la période actuelle, la place des féministes socialistes révolutionnaires se trouve au côté de ces travailleurs de la santé dont les femmes représentent plus de 70% des effectifs ! Aujourd’hui, plus que jamais, nous devons appuyer leurs revendications en s’organisant à leurs côtés !
 
Face à l’ensemble de ces attaques contre le secteur de la santé, nous exigeons une revalorisation immédiate de l’ensemble des salaires à hauteur de 1800 euros net par mois, avec une réduction du temps de travail, ainsi qu’un plan d’investissements massif dans l’hôpital public grâce à un impôt sur les grandes fortunes.
Face à la gestion de la crise qui laisse aujourd’hui anticiper une potentielle deuxième vague, exigeons le financement de grandes campagnes de test de dépistages massifs, gratuites pour toutes et pour tous ainsi que la réquisition et la distribution gratuite de matériel de protection sanitaire.
Ce n’est pas sur les épaules des classes laborieuses, dont les femmes sont en première ligne, que doivent peser les conséquences de la crise que les capitalistes ont engendré !
Pour continuer ce combat, on vous donne rendez-vous ce jeudi 28 mai sur le rond-point de l’hôpital Haut L’Évêque à Pessac, de 12h à 15h !
Mots-clés SUD Santé   /    Féminisme    /    Santé   /    secteur santé   /    Bordeaux   /    Du Pain et des Roses   /    Du Pain et des Roses


https://www.revolutionpermanente.fr/CHU-de-Bordeaux-le-collectif-Du-Pain-et-Des-Roses-aux-cotes-des-hospitaliers-en-greve

Voir les commentaires

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>