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Infertilité : une découverte capitale au sujet de la kisspeptine,sante,femmes,

24 Septembre 2013, 04:44am

Publié par hugo

Infertilité : une découverte capitale au sujet de la kisspeptine
Infertilité : une découverte capitale au sujet de la kisspeptine 23/09/2013
Des chercheurs néozélandais viennent de localiser l’emplacement dans le cerveau du récepteur de la kisspeptine, une molécule clé pour restaurer la fertilité…
Déjà utilisée pour rétablir les cycles menstruels chez les femmes ayant des troubles de l’ovulation, la kisspeptine est une protéine ayant un rôle majeur dans la fertilité. Et des chercheurs néozélandais de l’Université d'Otago viennent de localiser l’emplacement dans le cerveau de son récepteur GPR54, ayant un rôle reconnu dans la puberté.
Le Pr Herbison et son équipe ont découvert un petit groupe de cellules nerveuses dans le cerveau appelées neurones GnRH (Gonadotropin Releasing Hormone), ayant un rôle reconnu dans la reproduction. Cette découverte a toute son importance car elle permet aux experts de comprendre la manière dont la kisspeptine contrôle aussi cette dernière. Car d’après les chercheurs, un tiers des cas d’infertilité seraient liés à un dysfonctionnement dans ce processus de signalisation.
Pour dresser ce constat, les chercheurs ont privé un groupe de souris de récepteurs GPR54 dans leurs neurones GnRH. Résultat : elles sont devenues stériles et n’ont pas atteint la puberté. Au contraire, les souris infertiles ayant reçu le gène GPR54 retrouvent une fertilité normale. Ces résultats s’avèrent encourageants et pourraient ouvrir la voie à de nouveaux traitements contre l’infertilité.
En juin dernier, des médecins britanniques indiquaient que la kisspeptine permettait de stimuler les ovaires sans provoquer d’effets secondaires comme l’hyperstimulation lors de fécondation in vitro.
Source : Dependence of fertility on kisspeptin–Gpr54 signaling at the GnRH neuron
Auteur : Elodie Moreau

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Les prisonnières de la tour de Constance,protestants,femmes,histoire,histoire de france

24 Septembre 2013, 01:28am

Publié par hugo

A LA UNE
UN LIEU, UNE HISTOIRE
Les prisonnières de la tour de Constance
Diffusée le 11/06/2013
Durée : 14 minutes


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UN LIEU, UNE HISTOIRE, Les prisonnières de la tour de constance

24 Septembre 2013, 01:21am

Publié par hugo

http://www.dailymotion.com/video/x10tp5w_un-lieu-une-histoire-les-prisonnieres-de-la-tour-de-constance_news

UN LIEU, UNE HISTOIRE, Les prisonnières de la tour de Constance

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HIV : moitié moins d’infections chez l’enfant depuis 2001,enfants,sante,HIV,sida,

23 Septembre 2013, 23:56pm

Publié par hugo

HIV : moitié moins d’infections chez l’enfant depuis 2001
HIV : moitié moins d’infections chez l’enfant depuis 2001 Le nombre annuel de nouvelles infections HIV chez les enfants a diminué de 52 % depuis 200123/09/2013
Selon Onusida, les nouvelles infections par le virus chez les enfants ont diminué de 52 % depuis 2001...
Le nombre annuel de nouvelles infections HIV chez les enfants a diminué de 52 % depuis 2001, et plus globalement, adultes compris, de 33 % sur cette période, souligne le rapport annuel 2013 d’Onusida. Rien qu’en 2012, près de 2,3 millions de nouveaux cas sont apparus contre 2,5 millions en 2011, soit une réduction globale de 33 % par rapport à 2001. Les 260 000 cas d’enfants contaminés en 2012 représentent une baisse de 35 % par rapport à 2009 et 52 % depuis 2001. Cette bonne nouvelle est essentiellement due aux effets importants des traitements antirétroviraux administrés aux femmes enceintes pour empêcher la transmission du virus aux enfants avant leur naissance. Ces progrès sont surtout spectaculaires dans les régions de l’Afrique sub-saharienne. En effet, c’est la zone géographique où 90 % des jeunes étaient le plus infectés, avec 3,3 millions de cas par an. Au Ghana, par exemple, le nombre de femmes enceintes traitées est passé de 32 % il y a trois ans à 90 % en 2012. La probabilité qu’une femme enceinte porteuse du HIV contamine son enfant était de 31 % en 2009, elle a chuté à 9% en 2012.
Selon l’Onusida, en 2012, 35,3 millions de personnes dans le monde, dont 70% en Afrique sud saharienne, vivaient avec le HIV, dont 2,3 millions ont déclaré la maladie, et 1,6 million ont décédé.
L’objectif de l’Onusida pour 2015 est fixé à une diminution de 90 % des nouvelles infections chez les enfants, soit 15 millions de personnes qui auront accès aux antirétroviraux dans les pays à bas revenus.
Source : AFP
Auteur : Christine Diego Hernandez

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Muriel Salmona «La réalité des violences sexuelles est l’objet d’un déni massif»,femmes,violences,violences conjugales,viols,feminisme,femmes battues,

23 Septembre 2013, 23:49pm

Publié par hugo

TRIBUNES - le 6 Septembre 2013


l'Humanité des débats. L'entretien
Muriel Salmona «La réalité des violences sexuelles est l’objet d’un déni massif»
Mots clés : justice, muriel salmona, entretien, violences faites aux femmes, égalité hommes femmes, violences sexuelles, viols,
Au moment où la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, s’apprête à présenter un projet de loi-cadre pour l’égalité entre les femmes et les hommes au Parlement, Muriel Salmona, psychiatre-psychothérapeute, publie dans son dernier livre, des chiffres alarmants sur les violences faites aux femmes en France, et dénonce l’absence de prise en charge globale, médicale, sociale et judiciaire des victimes.


Dès l’introduction de votre Livre noir des violences sexuelles (1), vous précisez que les violences sexuelles sont en augmentation, et que les victimes sont à 80 % des femmes. Cette situation paraît aberrante dans notre pays, au XXIe siècle…


Muriel Salmona. Malheureusement, les chiffres sont catastrophiques. Toutes les enquêtes le montrent, les victimes sont issues de tous les milieux sociaux et de toutes les catégories professionnelles, et les violences sexuelles sont commises essentiellement par des hommes, par des proches ou quelqu’un de connu par la victime dans 80 % des cas. Malgré le Mouvement de libération des femmes (MLF) et les progrès en matière d’égalité ces quarante dernières années, nous sommes encore loin du compte concernant les violences, les discriminations et les inégalités subies par les femmes en France. Concernant les violences conjugales, 10 % des femmes en ont subi dans l’année écoulée ; pour les viols, les chiffres sont aussi effrayants : 75 000 femmes sont violées par an, et plus de 150 000 si l’on rajoute les mineures ! Une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint en France. Ces chiffres ne se sont pas améliorés, ils ont même augmenté. Nous vivons une réalité absolument impensable dans une société comme la nôtre.





Vous voulez dire que notre société se rend complice de ces violences, en n’écoutant pas assez les victimes et en ne les protégeant pas ?


Muriel Salmona. La réalité des violences sexuelles est l’objet d’un déni massif. Notre société se préoccupe peu des violences subies par les femmes et ne fait rien ou presque pour les dénoncer, poursuivre les agresseurs, ni aider les victimes ! De ce fait, il existe une loi du silence incroyable puisque moins de 8 % des femmes violées osent porter plainte : seuls 2 % des viols conjugaux et des violences sexuelles intrafamiliales font l’objet de plaintes. Et au final, ces plaintes aboutissent à seulement 1,5 à 2 % de condamnations en justice, et la plupart des viols sont transformés en agressions sexuelles ! La gravité de ce crime n’est pas réellement prise en compte dans notre société et l’impunité règne. De plus, les droits essentiels des victimes à la sécurité et aux soins ne sont pas respectés. Les femmes en danger bénéficient rarement d’une protection efficace. Une récente étude montre qu’en Île-de-France 67 % des femmes interrogées ont peur dans les transports en commun, dans leur quartier le soir, ou à leur domicile, contre 34 % des hommes.





Vous montrez aussi que le lieu de travail est un endroit privilégié des agressions sexuelles en France…


Muriel Salmona. C’est sur le lieu de travail que 4,7 % des viols et 25 % des agressions sexuelles sont commis. Selon les statistiques européennes, les univers du soin sont les lieux où il y a le plus de violences sexuelles, avec ceux de la restauration et de l’hôtellerie. Cette grande violence sexuelle et sexiste au travail est particulière à la France. Elle se déroule en toute impunité, sous le couvert d’une « séduction à la française », « d’humour », ou parce que ce serait, selon des expressions machistes couramment utilisées, la « faute » des femmes elles-mêmes, de leur tenue, de leur comportement jugé « inconscient » ou « provocateur »…





Vous insistez sur le fait que ces violences n’ont rien à voir avec le désir, la sexualité masculine ou la séduction… De quel registre relèvent-elles ?


Muriel Salmona. Désirer et aimer sont le contraire d’instrumentaliser une personne pour son propre compte. Les violences sexuelles sont des armes pour détruire l’autre, le soumettre et le réduire à l’état d’objet et d’esclave. Ce sont les violences qui entraînent le plus de traumatismes psychiques. Elles font partie de la mise en place de la domination masculine et de la volonté d’exclure les femmes de divers univers, dont celui du marché du travail et des postes à responsabilité. Les stéréotypes sexistes voudraient faire croire que la sexualité masculine a des besoins incontrôlables qui doivent et ont le droit de s’exercer sur la femme.





Comment analysez-vous cette loi du silence qui est même relayée par les acteurs médico-sociaux ?


Muriel Salmona. Dans l’univers médico-social, il existe une tolérance des violences envers les femmes et, même s’il y a une féminisation du secteur médical, la majorité des personnes ayant des postes à haute responsabilité sont des hommes soucieux pour la plupart de conserver leurs privilèges patriarcaux. Puis, en médecine, la souffrance psychologique issue de violences est l’objet de déni ou de mépris. En France, alors que depuis presque trente ans on sait reconnaître et traiter les conséquences psychotraumatiques des violences, celles-ci ne sont toujours pas enseignées pendant les études de médecine !





Et pourtant, vous montrez combien les conséquences de cette loi du silence et de ce manque de prise en charge sont lourdes pour les victimes…


Muriel Salmona. Elles sont dramatiques, parce que non seulement les victimes ne sont pas repérées, donc on ne leur donne pas la protection et les soins qu’elles devraient recevoir, mais en plus elles sont culpabilisées. Elles se retrouvent isolées, souvent exclues, voire marginalisées, à subir de nouvelles violences. Alors que les soins sont efficaces, la plupart des victimes n’en bénéficient pas et développent des symptômes traumatiques, qui les poursuivent tout au long de leur vie. Lorsque personne ne vient à leur secours, et ne rétablit du sens et de l’humain, tous les systèmes de défenses psychologiques sont mis à mal. La victime, lors des violences, éprouve un stress si important que des mécanismes neurobiologiques de survie se mettent en place au prix de l’installation d’une dissociation et d’un grave trouble de la mémoire, appelé la mémoire traumatique. C’est une mémoire qui, comme une bombe à retardement, fait revivre toutes les violences subies et la mise en scène terrorisante et culpabilisante créée par l’agresseur. C’est une torture qui oblige les victimes à mettre en place des stratégies de survie coûteuses pour leur santé et leur estime de soi (conduites d’évitement et conduites à risque pour s’anesthésier : mises en danger, addictions). L’absence de prise en charge est donc une perte de chance considérable pour la victime et un véritable scandale de santé publique.





Justement, les politiques ont-ils conscience de leurs rôles ? Existe-t-il assez de lois contre les violences faites aux femmes ?


Muriel Salmona. C’est très particulier, nous possédons un système de lois assez complet… mais qui n’est pas appliqué ! Par exemple, nous avons une définition du viol dans nos textes, mais, en pratique, le viol n’est jamais reconnu comme tel. Il existe un nombre incalculable d’affaires classées ou de non-lieux faute de rechercher des éléments de preuve et des faisceaux d’indices pouvant qualifier suffisamment le viol…





Que préconisez-vous pour que ces affaires soient jugées plus efficacement et que les victimes soient enfin reconnues et aidées ?


Muriel Salmona. Il est urgent d’améliorer la formation de tous les professionnels rencontrés par les victimes : des policiers aux juges et aux procureurs, en passant par les soignants et les enquêteurs, tous doivent posséder une meilleure connaissance de la réalité des violences et des traumatismes des victimes pour ne pas passer à côté d’elles. Ils doivent pouvoir reconnaître les symptômes présentés par la victime comme des éléments de preuve et non comme des éléments disqualifiant leur parole. Je pense, par exemple, à la sidération qui empêche la victime de réagir, aux troubles de la mémoire et aux conduites d’évitement qui l’empêchent de parler, aux symptômes dissociatifs, où elle semble déconnectée et peut raconter avec détachement des violences graves qu’elle a subies. En tant que professionnels, ils ne doivent pas se méprendre sur l’apparente « bonne réaction » des victimes ou croire qu’elles leur mentent, celles qui semblent le moins touchées peuvent, au contraire, se trouver dans un profond état de dissociation et d’anesthésie émotionnelle générées par leurs agressions.





Comment analysez-vous le rôle de la société sur les stéréotypes liés aux femmes ?


Muriel Salmona. Je pense qu’il faut en finir avec la vision pornographique de la sexualité que nous imposent la société et l’industrie du porno. Nous sommes contaminés par une vision instrumentalisant les femmes, censées aimer des actes sexuels violents ou humiliants. Le porno érige en norme le fait que les femmes soient des corps à la disposition des hommes. Il est aussi globalement considéré « normal » que la sexualité masculine soit irrépressible et violente, ce qui aurait pour conséquence également « normale » que ce sont les femmes qui doivent la contrôler en faisant attention à leur comportement !





Le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF) se bat depuis plusieurs années pour le vote d’une loi-cadre contre les violences faites aux femmes. Lundi 16 septembre, un projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes va être présenté au Sénat par la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem. En l’état, ce texte vous paraît-il suffisant ?


Muriel Salmona. Najat Vallaud-Belkacem avait présenté, le 3 juillet dernier en Conseil des ministres, le projet de loi-cadre pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Ce texte présente un volet sur la protection des femmes victimes de violences, dans lequel on retrouve des mesures phares, comme renforcer le dispositif d’ordonnance de protection et généraliser le téléphone grand danger au 1er janvier 2014. L’ensemble de ces mesures représentent une réelle avancée, mais restent largement en deçà de ce qui est nécessaire pour lutter contre les violences. D’abord, il reste beaucoup de choses à améliorer concernant la protection des victimes. Puis nous désirons aussi faciliter les plaintes, et, pour cela, il faut mettre en place des cadres très protégés où les victimes ne sont plus exposées aux agresseurs et à des maltraitances policières, judiciaires et médicales. Il faut arrêter de mener l’enquête à charge contre les victimes et se focaliser plus sur la stratégie des agresseurs… Enfin, il n’y a pour l’instant aucune mesure qui améliorerait les soins aux victimes de violences si ce n’est la référence au groupe de travail de la Miprof (mission interministérielle de protection des femmes et de lutte contre la traite des êtres humains), dont je fais partie sur la formation initiale et continue des médecins. Certes, les 2 et 3 septembre derniers, un colloque a été organisé par le ministère sur le soin aux victimes, et c’était une première. J’y suis intervenue, nous verrons ce qui sera proposé ensuite. Actuellement les victimes n’ont pas accès à des soins adaptés. Il faudrait qu’il y ait dans chaque département un centre de soins gratuits dédié aux victimes et des réseaux de prise en charge avec des professionnels formés et compétents, cela ne représente pas énormément d’argent en plus.





Il est difficile pour la victime d’arriver jusqu’au tribunal et, une fois parvenue en justice, les peines ne semblent pas être à la hauteur des violences subies…


Muriel Salmona. Effectivement, elles ne sont pas assez dissuasives. Un exemple parlant : les peines de harcèlements sexuels vont de deux à trois ans, alors que si l’on vole un scooter, on risque plus ! Or, si les victimes pouvaient enfin porter plainte, si leurs plaintes étaient réellement prises en compte, si elles étaient reconnues et correctement soignées, et si la loi était appliquée, moins d’hommes se permettraient de violenter les femmes. Aussi, une grande campagne de communication gouvernementale s’adressant aux agresseurs permettrait de réduire ces actes de violence. Car définir les violences, expliquer leurs conséquences, dire haut et fort qu’elles sont interdites et les peines encourues si l’on transgresse la loi, c’est important. En aidant à libérer la parole des victimes, en les soignant et en réduisant l’impunité de ce crime, notre société produira moins d’agresseurs.





À quoi ressemblerait une société idéale ?


Muriel Salmona. Le monde meilleur auquel j’aspire, au travers de mon combat, est celui où les relations hommes-femmes seraient enfin débarrassées de toute domination et de toute violence, et où les enfants seraient enfin en sécurité. Si l’on réussit à améliorer l’égalité des droits et à lutter efficacement contre toutes les violences, les femmes pourront vivre sans peur, chez elles, au travail, dans la rue, de nuit comme de jour, et mener la vie qu’elles souhaitent.





Lutter sur tous les fronts Psychiatre-psychothérapeute, chercheuse et formatrice en psychotraumatologie et en victimologie, Muriel Salmona a fait de son métier une lutte. En 2009, elle fonde l’association Mémoire traumatique et victimologie (1), dont elle est la présidente. Objectif : améliorer l’identification, la protection et la prise en charge des victimes. La chercheuse travaille aussi en partenariat avec des associations féministes (AVFT, CFCV, Femmes Solidaires, etc.) et d’aide aux victimes de violences, ainsi qu’avec l’Observatoire de lutte contre les violences envers les femmes du 93, les délégations aux droits des femmes et à l’égalité et les Cnidff. Elle a publié de nombreux articles dans des revues et sur ses blogs (2), et participé à plusieurs ouvrages collectifs. Dans le Livre noir des violences sexuelles, elle dénonce l’absence de reconnaissance de l’impact des violences sur les victimes et de prise en charge globale médicale, sociale et judiciaire, qu’elle qualifie de scandale de santé publique.





(1) http://memoiretraumatique.org/


(2) http://www.stopauxviolences.blogspot.fr





(1) Le Livre noir des violences sexuelles. Éditions Dunod, 2013.


Entretien réalisé par Anna Musso

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EXCLUSIF.Lobby du tabac : Philip Morris fiche les eurodéputés,sante,lobby,tabac

23 Septembre 2013, 23:47pm

Publié par hugo

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EXCLUSIF.Lobby du tabac : Philip Morris fiche les eurodéputés
Des documents internes montrent que Philip Morris fiche les euro députés, notamment français, pour mieux les approcher. Tout y est détaillé.
MARC PAYET | Publié le 21.09.2013, 07h37
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Extraits de deux documents confidentiels rédigés par le géant du tabac dans lesquels Philip Morris fiche les 74 députés français du Parlement européen. Extraits de deux documents confidentiels rédigés par le géant du tabac dans lesquels Philip Morris fiche les 74 députés français du Parlement européen. Zoom 43 réactionsRéagirAgrandir le texte Diminuer le texte Imprimer l'article Tout leParisien.fr sur votre mobile Le lobby du tabac est l’un des mieux armés pour défendre ses intérêts. On en a un nouvel exemple aujourd’hui, alors qu’une directive examinée le 9 octobre au Parlement européen a pour but de mieux protéger les consommateurs (renforcement des avertissements sanitaires, restriction de la commercialisation des menthols et des slims). Pour la combattre, les méthodes des géants du secteur tournent au roman d’espionnage.
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Des soupçons sur leur budget


Des documents confidentiels datant de 2012 et 2013 montrent comment Philip Morris International, le leader mondial du secteur avec la marque Marlboro, a fiché les 74 députés français (et les autres aussi) qui siègent au Parlement européen. Les classant selon leur proximité supposée avec l’industrie cigarettière et en spécifiant le degré d’urgence de les approcher. « L’existence de ce fichier est une atteinte aux libertés publiques. Il faut que Philip Morris donne des explications », s’exclame Stéphane Le Foll, le ministre de l’Agriculture, dont le nom — alors qu’il était député européen — apparaît dans le fichier comme « à voir d’urgence ».






Ces méthodes semblent très efficaces. Le report de septembre à octobre de l’examen du texte combattu par l’industrie constitue, en effet, une victoire pour elle. Car la discussion parlementaire pourrait traîner en longueur et la directive ne pas être votée avant les élections de 2014. Après, estiment les entreprises du tabac, tout espoir sera de nouveau permis…


Même si aucune trace de corruption n’apparaît, certaines données financières sont troublantes. Dans les documents, la liste complète des 161 lobbyistes montre que chacun se voit affecter un budget spécifique pour l’organisation « d’événementiels ». Au total, pas moins de 548927 €. « Il y a un trou noir sur les destinations de cet argent. Il faut savoir où cela va vraiment », s’interroge Emmanuelle Beguinot, présidente du Comité national contre le tabagisme. Au début de l’année, le commissaire européen à la Santé, John Dalli, était tombé pour suspicion de corruption avec un cigarettier.


>> Lire l'intégralité de notre enquête dans l'édition de ce samedi du Parisien-Aujourd'hui en France


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Les fichiers secrets du lobby du tabac,sante,

23 Septembre 2013, 23:43pm

Publié par hugo

Les fichiers secrets du lobby du tabac
www.leparisien.fr | Publication: 21/09/2013 08h26 CEST | Mis à jour: 21/09/2013 08h26 CEST


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Des documents internes montrent que Philip Morris fiche les euro députés, notamment français, pour mieux les approcher. Tout y est détaillé.


Le lobby du tabac est l’un des mieux armés pour défendre ses intérêts. On en a un nouvel exemple aujourd’hui, alors qu’une directive examinée le 9 octobre au Parlement européen a pour but de mieux protéger les consommateurs (renforcement des avertissements sanitaires, restriction de la commercialisation des menthols et des slims). Pour la combattre, les méthodes des géants du secteur tournent au roman d’espionnage.


Lire l'intégralité de l'article sur www.leparisien.fr

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J’ai fait un rêve : la Place d’Italie de demain

23 Septembre 2013, 17:04pm

Publié par hugo

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J’ai fait un rêve : la Place d’Italie de demain
crédits : Mélanie Visciano/Sabine Prouteau/ENSAPVS
[23/09/2013]
Des étudiants en architecture ont imaginé ce que pourrait être la Place d’Italie de demain. Découvrez leurs idées, leurs dessins, tout un monde qui pourrait devenir le vôtre dans l'avenir.
Voici un an, la Mairie du 13e et l'APUR (Atelier Parisien d'Urbanisme) demandaient à des étudiants de l'Ecole Supérieure Nationale d'Architecture de Paris Val de Seine d'imaginer la Place d'Italie autrement.
Dix groupes d’élèves ont relevé le défi en réinventant une place qui laisserait toute sa place aux piétons. Découvrez leurs propositions, entre utopie et réalité. Des projets qui n'ont pas vocation à être réalisés mais simplement à stimuler notre imaginaire.


Groupe 1. "Modeler"

Un projet de: Laure Djafer, Jonathan Fleurance, Jeanne Goasguen, Sofia Kioumi, Camille Scoffier
"Redonner un espace piéton était l’objectif principal de notre projet. Ainsi, différentes strates de circulation apparaissent sur la place : la circulation la plus rapide est la plus basse, le métro. Les véhicules traversent la place en souterrain, une gare routière centralisée est construite pour les bus. La place est ainsi rendue aux piétons et la topographie naturelle accentuée crée des vallonnements qui forment des espaces appropriables pour tous les usagers. Le vide à la surface marque un contraste avec le milieu urbain environnant, une respiration au coeur de la ville. Des herbes hautes apparaissent dans la continuité du sol et viennent épouser sa forme."
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Groupe 2. "Lier, circuler, rassembler"


Un projet de: Blandine Considere, Quentin Dauvergne, Lucie Dutheil, Can Kahya, Charlotte Liu.

"La phase d’analyse a souligné un manque d’attractivité du centre de la place, contrastant fortement avec une pratique très périphérique. Ce manque de cohésion apparait également entre les différentes strates horizontales qui composent la place, le piéton étant désorienté en l’abordant à partir des bouches de métro. Il nous a donc semblé necessaire d’inverser cette tendance en redonnant à la place d’italie un centre dynamique, et en facilitant les changements de transports, principal facteur d’activité. Faire transiter les flux par le centre implique en conséquence une modification importante du réseau de transport, et un nouveau tracé de la voirie, créant des espaces aux dynamiques variables."
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Groupe 3. "Dans - Cité"

Un projet de: Alice Gan, Charlotte Conan, Ernest Blanch, Laura Rigolet, Uy Nguyen
"Ce projet a pris sa source sur un constat simple : au lieu de rassembler les différents quartiers qui la borde, la place d’Italie est une frontière agressive, presque infranchissable, bref un fossé. Dès lors, comment rassembler et innerver la ville? Par la ville. Cette réponse s’est imposée presque immédiatement à nous et notre travail s’est donc concentré sur l’échelle d’un quartier, son dimensionnement, la densité. Il a donc fallu élaborer un nouveau quartier avec ses ruelles et ses avenues, ses places et ses espaces publics et privés. Le vide disparaît au profit du plein, la circularité au profit du sinueux, la centralité au profit de la multipolarité."
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Groupe 4. Créer des lieux

Un projet de: Quentin Damamme,Marie Cristina Mantelos, Carmen Maurice, Nadine Mohamed, Germain Trouble
"Espace inaccessible, le centre de la place d’Italie nous est apparu comme un non lieu. Notre parti pris a ainsi été de fragmenter la place pour créer des lieux, considérés
par ce qu’il s’y passe réellement.
Les lieux s’articulent entre eux et forment un nouveau réseau piéton et routier.
Deux zones se démarquent alors. Une zone lente se constituant d’un amphi- théâtre sur le modèle d’une piazza italienne; d’un parc, espace ombré, de déambulation, permettant le prolongement des terrasses des cafés alentours; un lieu fermé, apportant une expérience de parcours de la ville; et une butte, véritable observatoire urbain profitant de perspectives remarquables sur Paris. La zone dynamique quant à elle forme une ceinture qui relie les pôles de la place. Cet espace regroupe les arrêts de bus et propose quelques kiosques. Dans chaque espace une matérialité s’installe, une ambiance se crée."
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Groupe 5. "L'anneau"

Un projet de: Cassandre Firmin, Clara Halioua, Ismaïl Loumrhari, Julien Hureau, Constance Rambaud
"Nous avons voulu redonner une identité à la place d’italie en accentuant sa circularité. Au centre nous créons une grande esplanade afin de rendre le lieu aux piétons. La circulation des véhicules est repoussée à la périphérie, entre les bâtiwments existants et l’enceinte créée : elle est ainsi fluidifiée. Ce nouveau complexe regroupe un ensemble d’activités : marchés et évènements temporaires, skate park et vélodrome, piscine, et promenade aérienne ; juxtaposées sur quatre niveaux. Cet objet contemporain vient se confronter à l’architecture qui entoure la place et créer un vis- à-vis au centre entre l’esplanade, la promenade sur les toits et l’horizon."
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Groupe 6. "Porte d'Italie"

Un projet de: Fanny Valaneix, Marisol Declercq, Anthony Fieve, Maud Pradelle, Meghane Frigelli
"En observant la place d’Italie, nous avons remarqué que le piéton pouvait y ressentir un certain malaise, une grande partie de l’espace étant accaparée par la circulation automobile, barrant l’accès au centre. Afin de remédier à ce sentiment d’oppression, nous proposons au piéton de se réaproprier la place.
Par un nouveau tracé des routes et l’apparition d’une masse végétale importante, nous créons de nouveaux espaces piétons, dans des clairières reliées entre elles par des chemins en sous-bois.
Le dépaysement crée par la présence de cette masse et sa proximité au piéton provoquent donc un sentiment de sécurité, de cohabitation"
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Groupe 7. "Une promenade suspendue

Un projet de: Jean-Baptiste Berteloot, Mathieu Anfosso
"S’inscrivant dans une logique de modifi cation forte mais dans le respect de l’existant, le projet cherche à conserver ce qui caractérise la place d’Italie aujourd’hui. 85% des arbres existants sont alors conservés et les 15% restants sont eplantés pour créer de véritables jardins en bordure de place. La fontaine est elle aussi conservée et fait l’objet d’une réhabilitation.
Par une simple opération d’inversement du minéral et du végétal – des jardins et de la voirie – le rond point central devient le lieu de circulation automobile et les six anciennes voies, dorénavant libre de tout véhicule, peuvent se transformer en esplanades, jardins ou lieu de détente séparés de la circulation par une végétation redensifiée.
La passerelle slaloment entre les arbres et instaurent un véritable dialogue avec les bâtiments qui bordent la place. Tantôt proche, tantôt loin, parfois à travers même, la promenade suspendue instaure une relation unique entre le bâti et les habitants pour une expérience inédite de Place d’Italie et une unification de celle-ci.
Enfin, cette promenade suspendue est connectée au sol par un système d’escaliers et de rampes qui prennent naissance dans les avenues principales qui bordent la place comme de grands bras qui lui permette de s’ancrer dans le 13ème et de fluidifier son utilisation. L’inclinaison des rampes de 4% permet aux vélos, aux poussettes ou aux personnes à mobilé réduite d’emprunter celles-ci sans diffi cultés. Plus qu’un élément rapporté, cette promenade suspendue doit être perçue comme un véritable élément urbain qui rassemble, unifie, connecte et transforme durablement ce lieu emblématique du 13ème arrondissement."
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Groupe 8. Place d'Italie Upside Down

Un projet de: Élise Moreau & Delphine Richon
"Nous proposons un revêtement de sol interactif qui diffuse des images en fonction des mouvements des passants. La vidéo interactive est un système de projection qui réagit à la présence de personne dans sa zone de captation. Mixer la vidéo à des capteurs de mouvement repose sur une technologie déjà utilisée par plusieurs artistes lors des biennales d’art contemporain. Cette technologie rend le passant acteur de son environnement.Nous avons identifié les principaux enjeux pour réaménager la place d’Italie. Ceux-ci résident essentiellement dans la conception d’une nouvelle place attractive par son rapport d’échelles variées à l’espace public. L’objectif est de favoriser un nouveau partage de l’espace, équilibré entre le piéton, l’automobile et les transports publics, et dans l’embellissement général et la mise en valeur symbolique de la place.
Nous envisageons une place qui ne soit plus dédiée à l’automobile, où les traversées piétonnes sont rassurantes. Nous souhaitons lui redonner une attractivité, en la considérant dans sa totalité. Ses limites ne se réduiront plus seulement à un petit terre-plein central peu fréquenté, mais s’étendront à tout l’espace urbain, délimité par le bâti qui l’entoure. L’ilôt central sera donc lié directement aux rives, ce qui permettra de révéler les qualités architecturales du bâti environnant. La place deviendra une aire piétonne.
Si de nos jours les accès au métro et les terminaux de bus sont peu visibles, nous souhaitons au contraire les révéler aux yeux des passants, en mettant à jour le sous-sol de la place. Nous matérialisons cette volonté de guider le piéton par un sol qui suit une pente douce vers le métro désormais ouvert sur l’extérieur, le ciel, le paysage urbain. Le jeu topographique créé permet de générer des échelles lisibles pour le piéton et lui donne la sensation de lieux, d’espaces appréhendables.
Nous avons créé un belvédère dans la continuité de notre nouvelle topographie, qui nait dans la profondeur d’Italie 2 et vient chercher son point culminant au dessus de la mairie. Il fait la liaison entre le dessus et le dessous du projet. Nous avons repris l’image du dragon, qui rappelle une des fortes identités du 13ème arrondissement. Cette promenade sillonne sur la place et prend appui sur des boites qui abritent des espaces dédiés à la pratique sportive publique, ou d’expositions où les artistes peuvent s’exprimer. Ces espaces vivront avec les temporalités du lieu, et ne seront pas accessibles la nuit ; Tout comme les cafés situés dans l’embouchure du métro.
Nous avons souhaité mettre en avant une dimension didactique, ludique, dans l’usage de la place par la mise en place d’un sol interactif. L’espace devient polyvalent, il équilibre les usages quotidiens et exceptionnels. Les dalles carrées réagissent aux mouvements des passants, elles interagissent avec eux. Elles sont illuminées la nuit, deviennent des repères dans la ville, elles génèrent une ambiance urbaine.
Nous avons souhaité concilier au maximum les circulations douces qui s’établissent sur l’ensemble de l’espace urbain, avec l’efficacité d’un carrefour entourant la place, et une voie de desserte réservée aux bus et taxis qui circuleront au pas, laissant la priorité aux piétons."
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Groupe 9. Une butte secrète

Un projet de: P. Gazeau & S. Maupin
"Dans Paris, la place d’Italie possède un statut particulier dû à sa situation en hauteur et les rues ascendantes qui y mènent.
Le projet initié investit cette caractéristique en créant une nouvelle topographie sous forme d’une butte minérale s’intégrant au site de manière naturelle. Cette intervention permet de mettre en valeur cet espace public en le plaçant comme un point culminant dans le grand paysage.
La butte abrite en son coeur une «jungle» intérieure que chacun peut s’approprier tout en ayant une vision sur la ville et les bâtiments hauts environnants.
Le contraste entre l’aspect minéral et lisse de la butte en totale continuité avec le sol public (routier, piéton) et l’aspect végétal et libre du centre confère à ce dernier un caractère secret et unique.
Des passerelles viennent se greffer à ce système de modélisation du sol urbain, et s’en détachent, d’une part par leur déconnexion au sol, d’autre part par leur couleur noire contrastant avec le gris de la butte. Ces lignes fortes convergent vers l’espace central et se rencontrent de manière presque accidentelle. Cette tension renforce le caractère inaccessible de la jungle centrale."
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Groupe 10. "Dôme"

Un projet de: Adrien Krop
"La place d'Italie est un espace central du 13e et du Sud-est parisien.
Elle est le point de rencontre des principales artères de l'arrondissement. Dans la continuité de la porte d'Italie, elle est un passage obligé entre la banlieue sud et le centre de Paris. Elle concentre de nombreuses lignes de transport. Sa situation ainsi que ses infrastructures en font un lieu important de la capitale.
A l'heure actuelle, elle se contente du rôle de noeud de circulations, parfois difficile, et ne se présente pas comme un espace de déambulation et de loisir.
Les enjeux de ce projet sont donc de repenser les fonctions de cette place afin de les améliorer et par la même occasion ajouter de nouvelles possibilités, de nouveaux usages."
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La richesse, une épreuve pour la foi,economie,protestant,religion,

23 Septembre 2013, 16:58pm

Publié par hugo

SOCIÉTÉ08 septembre 2013
La richesse, une épreuve pour la foi
Il ne s'agit pas d'accumuler une fortune mais d'arriver à être parfaitement heureux avec ce qu'on a
Il ne s'agit pas d'accumuler une fortune mais d'arriver à être parfaitement heureux avec ce qu'on a
© epSos.de/Flickr/Creative Commons
Jésus n’a pas condamné universellement les riches, il les a alertés des dangers qui les menacent, notamment l’orgueil et la cupidité. La richesse est une épreuve car il est difficile d’être riche et de conserver un cœur de pauvre.




Commençons par le négatif de la richesse, la pauvreté. La béatitude dit : « Heureux les pauvres » et la description de l’Église dans le livre des Actes des Apôtres dit à propos des premiers chrétiens : « Il n’y avait parmi eux aucun indigent. » (Ac 4,34). Il n’est pas difficile d’articuler ces deux propositions, l’Église est invitée à combattre la misère et, pour cela, le Christ nous appelle à cultiver un cœur compatissant, un cœur de pauvre. Nous trouvons la même tension avec la richesse puisque l’antibéatitude dit : « Malheur à vous les riches car vous avez votre consolation » (Lc 6,24) et d’autre part nous savons qu’il y avait dans l’entourage de Jésus des riches qui le soutenaient financièrement (Lc 8,3) et qu’un homme comme Joseph d’Arimathée est défini comme étant « un homme riche… qui était aussi disciple de Jésus » (Mt 27,57).

Cela dit, dans l’enseignement de Jésus, c’est quand même la méfiance par rapport aux riches qui domine très largement, notamment dans sa rencontre avec le jeune homme riche (Mc 10,17-31) et les paraboles du riche insensé (Lc 12,13-21) ou du riche et du pauvre Lazare (Lc 16,19-31). Si Jésus est sévère par rapport aux riches, ce n’est pas que la richesse soit un mal mais qu’elle s’accompagne généralement de deux maladies spirituelles que sont l’orgueil et la cupidité.

Isolement et cupidité

Si une des premières vertus évangéliques est l’humilité, il est très difficile d’être riche et humble car la richesse a tendance à nous enfermer dans sa logique. Jésus n’a pas dit qu’il était impossible mais qu’il était difficile à un riche de vivre selon le royaume de Dieu (Mc 10,23), en effet ses richesses hurlent à ses oreilles : « Confie-toi en nous ! » La richesse nous isole selon la parabole de la fenêtre : lorsque nous regardons à travers une vitre, nous voyons nos prochains qui sont dans la rue, mais si nous la recouvrons d’une couche d’argent, elle devient un miroir et nous ne voyons plus que nous-mêmes.

L’autre maladie de la richesse est la cupidité qui nous fait croire que le bonheur c’est d’avoir et de consommer toujours plus. La première épître à Timothée décrit la dérive de la cupidité : « Ceux qui veulent s’enrichir tombent dans la tentation, dans le piège et dans une foule de désirs insensés et pernicieux qui plongent les hommes dans la ruine et la perdition. Car l’amour de l’argent est la racine de tous les maux, et quelques-uns, pour s’y être adonnés, se sont égarés loin de la foi et se sont infligés à eux-mêmes bien des tourments. » (1 Tm 6,9-10).

La cupidité est une course sans fin car on trouvera toujours mieux que ce qu’on a, il y aura toujours le voyage que nous n’avons pas fait, le vin que nous n’avons pas bu, la voiture que nous n’avons pas conduite, le loisir que nous n’avons pas pratiqué. Comme le dit l’adage, la différence entre la soif d’eau et la soif d’argent, c’est que lorsque nous avons bu un verre d’eau, nous n’avons plus soif.

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J'ai presque peur, en vérité,Paul Verlaine (1844-1896),amour,femmes,poesies,poemes,

23 Septembre 2013, 04:55am

Publié par hugo

Paul Verlaine (1844-1896).
Recueil : La bonne chanson.
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J'ai presque peur, en vérité.


J'ai presque peur, en vérité,
Tant je sens ma vie enlacée
À la radieuse pensée
Qui m'a pris l'âme l'autre été,


Tant votre image, à jamais chère,
Habite en ce coeur tout à vous,
Mon cœur uniquement jaloux
De vous aimer et de vous plaire ;


Et je tremble, pardonnez-moi
D'aussi franchement vous le dire,
À penser qu'un mot, un sourire
De vous est désormais ma loi,


Et qu'il vous suffirait d'un geste.
D'une parole ou d'un clin d'oeil,
Pour mettre tout mon être en deuil
De son illusion céleste.


Mais plutôt je ne veux vous voir,
L'avenir dût-il m'être sombre
Et fécond en peines sans nombre,
Qu'à travers un immense espoir,


Plongé dans ce bonheur suprême
De me dire encore et toujours,
En dépit des mornes retours,
Que je vous aime, que je t'aime !




Paul Verlaine.

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