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Congé menstruel : le Sénat s’oppose aux arrêts de travail en cas de règles douloureuses

18 Février 2024, 10:25am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Une femme souffrant de crampes menstruelles se masse le bas-ventre.
SOCIÉTÉ
Congé menstruel : le Sénat s’oppose aux arrêts de travail en cas de règles douloureuses
Christelle Murhula
 Publié le 16 février 2024 à 12h10
  4
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
La proposition de loi socialiste, qui prévoyait la création d’un congé menstruel permettant aux femmes de prendre jusqu’à 13 jours de congé menstruel par an, a été retoquée par les sénateurs.
Elle était un espoir pour de nombreuses personnes. Ce jeudi 15 février, le Sénat examinait une proposition de loi de la sénatrice socialiste Hélène Conway-Mouret, pour instaurer un congé menstruel pour les femmes souffrant de dysménorrhées, des douleurs liées aux règles.

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Cette loi prévoyait la création d’un arrêt de travail spécifique permettant aux femmes de s’arrêter deux jours par mois et treize jours par an maximum. Le texte prévoyait aussi de supprimer le délai de carence, garantissant une indemnisation par la Sécurité sociale dès le premier jour, mais aussi a possibilité pour les salariées de mettre en place un système adapté de télétravail.

Rejeté par 206 voix contre 117
Mais le texte a été rejeté par 206 voix contre 117 au Sénat, dominé par la droite. En cause, plusieurs craintes de la part des sénateurs comme Béatrice Gosselin, qui évoque « des effets secondaires non désirés » de cette proposition de loi, évoquant l’atteinte à « l’intimité de la personne » ou encore son coût pour la Sécurité sociale.

Des craintes partagées par Frédéric Valletoux, nouveau ministre délégué à la Santé, notamment sur la « préservation de la confidentialité » et sur les « risques de discrimination à l’embauche », a-t-il rapporté à l’Agence France Presse.

En vidéo En intervention avec Amélie, la Serrurière de Paris

Pour Hélène Conway-Mouret cette loi allait plutôt permettre « lever cette discrimination » : « Tous les patrons avec qui j’ai pu échanger me disent qu’au contraire, cet arrêt de travail est attractif pour les femmes. »

Une autre proposition de loi déposée à l’Assemblée Nationale
À l’issue du vote, Hélène Conway-Mouret a salué la tenue d’un débat qui « a pu mettre sur la place publique un sujet resté invisible ». Pour elle, la proposition de loi aurait pu « améliorer l’égalité des chances », les douleurs liées aux règles étant « handicapantes » dans le milieu professionnel. « Les femmes sont pénalisées, on les invite à invisibiliser leurs douleurs », déplore la sénatrice.

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Mais le combat législatif est loin d’être terminé. Plusieurs députés sociales et de la Nupes ont déposé un autre texte à l’Assemblée Nationale. « À eux maintenant de travailler pour qu’il arrive au Sénat », a déclaré Hélène Conway-Mouret.

En réalité, le congé menstruel s’installe doucement en France, via des entreprises et administrations qui l’ont déjà mis en place sous certaines conditions, comme la municipalité de Saint-Ouen, ou encore plus récemment le département de Seine-Saint-Denis.

Selon un sondage Ifop, 66 % des Françaises sont favorables à l’instauration d’un congé menstruel.

Écoutez Laisse-moi kiffer, le podcast de recommandations culturelles de Madmoizelle.

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https://www.madmoizelle.com/conge-menstruel-le-senat-soppose-aux-arrets-de-travail-en-cas-de-regles-douloureuses-1623179

JE NE  COMPREND PAS  POURQUOI L ASSEMBLEE NATIONALE  A REFUSE   CELA  ?????   donner  des droits  a des femmes  qui ont des regles  douleureuse et donc leur donner  24 H  48 H   DE PLUS  C EST  GRAVE  ????? 

JE NE COMPREND   PAS ????????

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L’ancien Premier ministre des Pays-Bas a recours à une « euthanasie en duo » avec sa femme

17 Février 2024, 04:39am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Source : Wikimedia Commons
ACTUALITÉS MONDIALES
L’ancien Premier ministre des Pays-Bas a recours à une « euthanasie en duo » avec sa femme
Christelle Murhula
 Publié le 13 février 2024 à 17h47
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS MONDIALES
Dries Van Agt est décédé lundi 5 février aux côté de sa femme. Le couple a eu recours à une « euthanasie en duo », procédé de plus en plus demandé aux Pays-Bas.
Ils étaient tous deux âgés de 93 ans. L’ancien Premier ministre des Pays-Bas Dries Van Agt et sa femme Eugénie Van Agt-Krekelberg sont tous les deux décédé lundi 5 février. Une mort programmée, puisqu’ils avaient choisi d’avoir recours ensemble à une euthanasie en duo, ce qui est autorisé dans leur pays.

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Le couple ne pouvait pas « vivre l’un sans l’autre »
De 1977 à 1982, Dries Van Agt a été le Premier ministre des Pays-Bas. Mais en 2019, il est victime d’une hémorragie cérébrale. Son cerveau est « définitivement altéré », et il était depuis très affaibli selon Rights Forum, centre de recherche qu’il avait fondé. Interrogé par la chaîne de télévision néerlandaise NOS, le directeur du Rights Forum, Gerard Jonkman, a indiqué que Dries et Eugénie van Agt étaient désormais tous deux très malades mais « ne pouvaient pas vivre l’un sans l’autre », eux qui été mariés pendant 70 ans.

En vidéo En intervention avec Amélie, la Serrurière de Paris

À lire aussi : Fin de vie : la Convention citoyenne annonce les 10 principales pistes de réflexion 

Cette « euthanasie en duo », est de plus en plus utilisée aux Pays-Bas. Les premiers cas datant de 2020, dès 2021, elle représentait 5,1 % de l’ensemble des décès par euthanasie dans le pays, comme le relève ELLE.

Dans le monde, les Pays-Bas ont été le premier pays à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté en 2002. Toutefois, la pratique connaît un cadre légal bien précis : elle ne peut se faire que sur demande du patient et uniquement quand il a atteint des « souffrances insupportables et sans perspective d’amélioration ».

Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Crédit photo de la une : Wikimedia Commons


https://www.madmoizelle.com/lancien-premier-ministre-des-pays-bas-a-recours-a-une-euthanasie-en-duo-avec-sa-femme-1622123

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Cancer du sein après 70 ans : le dépistage oublié ?

8 Février 2024, 04:52am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Cancer du sein après 70 ans : le dépistage oublié ?
Campagne menée en France pour sensibiliser au cancer du sein des femmes âgées
© Ligue française contre le cancer

14 janv. 2024 à 07:00 - mise à jour 04 févr. 2024 à 10:58

Temps de lecture6 min
INFO
Par Anne Poncelet
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Écouter l'article
Nous vous reproposons cet article à l'occasion de la Journée mondiale contre le cancer, le 4 février.

L’alerte nous vient d’un chirurgien oncologue qui voit arriver dans son cabinet liégeois des femmes âgées, atteintes de cancers avancés "avec un sein dans un état que vous n’imaginez même pas". Des femmes qui ont fini par consulter à cause de la douleur ou d’une grosseur, d’une nécrose, ou en raison de l’inquiétude d’un proche. "J’ai eu aussi une patiente envoyée par son cardiologue, poursuit Pino Cusumano. Lors du contrôle, le cardiologue a remarqué que le sein n’était pas normal, et l’a donc envoyée faire une mammographie. Et des cas comme ça, identifiés trop tard, je peux vous en raconter des dizaines."

Pour ce professionnel de la santé, il y a clairement une sous-estimation des cancers après 70 ans, et en particulier ceux du sein ; des femmes qui passent sous le radar de la prévention et dès lors d’une prise en charge rapide. Ce constat se retrouve également dans des études françaises qui montrent que les femmes âgées de plus de 70 ou 75 ans "consultent plus souvent avec des tumeurs importantes".

Le message le plus important à faire passer est que, quel que soit l’âge, il ne faut jamais hésiter à en parler à son médecin. Car plus on détecte la maladie tardivement, plus les traitements seront lourds et invasifs. "Il y a une méconnaissance de ce qui est possible de demander en Belgique", poursuit le chirurgien. Les femmes au-delà de 70 ans pensent parfois que ce dépistage ne les concerne plus. C’est tout le contraire.

Un cancer du sein sur trois touche une personne de plus de 70 ans
En 2021, 11.319 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués, dont plus d’un tiers au-delà de 70 ans (3979)
Comme le montre le graphique, le cancer du sein n’est pas anecdotique chez les femmes âgées. En 2021, 11.319 cas de cancer du sein ont été diagnostiqués en Belgique, dont plus d’un tiers au-delà de 70 ans (3979). L’émergence de la maladie après 70 ans est donc loin d’être négligeable.

Dépistage en Belgique : que peut-on faire et à quel âge ?

Chez nous, une femme sur huit risque de développer un cancer du sein. Et les cas de guérison concernent 90% d’entre elles. C’est dire l’importance d’un dépistage précoce de la maladie. Le taux de survie est légèrement inférieur (87%) pour les femmes plus âgées.

Le dépistage, tous les deux ans, est gratuit et encouragé entre 50 et 69 ans. C’est dans cette fourchette d’âge que "le risque de cancer du sein est le plus important et que le dépistage est le plus efficace", mentionne la Fondation contre le cancer.

Logique donc, de placer le focus de la prévention (et des budgets) sur cette tranche d’âge. Dans ce cadre, le mammotest peut être prescrit par le médecin, sinon les femmes reçoivent une lettre d’invitation. Et la facture est à charge de l’INAMI.


© RTBF – Belgian Cancer Register
Avant 50 ans et surtout au-delà des 70 ans, le médecin évalue au cas par cas, selon les antécédents familiaux de la patiente ou une prédisposition génétique, selon le résultat de l’autopalpation et les inquiétudes de la patiente.

Le dépistage reste évidemment accessible mais il n’est pas automatique, il se fait plus rare. Les médecins ne l’encouragent plus, la plupart du temps, et il ne bénéficie plus de la gratuité complète (les visites médicales et l’imagerie médicale restent remboursées partiellement).

Et c’est là que le bât blesse. Absence d’incitants et de rappels systématiques, moins de remboursements, voilà deux éléments qui font chuter le dépistage. A cela s’ajoutent des visites moins fréquentes chez le gynécologue. Et il faut aussi considérer la situation très particulière des femmes en maisons de retraite, où le personnel soignant est rarement formé à cette prévention (et a rarement le temps de s’en préoccuper).

Ce n’est pas parce que le programme de dépistage systématique s’arrête qu’il n’y a plus de risque. "Il est vraiment important de continuer à être vigilant lorsqu’on est une femme par rapport au cancer du sein, conseille Véronique Le Ray, de la Fondation contre le Cancer. Même si on n’est pas encore ou plus dans les critères de mammographie gratuite, donc de dépistage systématique, il est important de rester attentif aux signes d’appel. Quelques-uns qui sont évidents : une boule dans le sein, un mamelon rétracté, un changement de couleur, etc. Si on a une inquiétude, il faut en parler à son médecin traitant qui peut prescrire un examen de mammographie avec ou sans échographie et consultation chez un spécialiste. Donc surtout, ne jamais hésiter à consulter si on a un doute au niveau d’une suspicion de cancer du sein."

Augmenter l’âge du dépistage systématique ?
Le débat d’élargir le dépistage systématique pour les femmes de plus de 70 ans n’est pas à l’ordre du jour chez nous, pour l’instant. Ni le fédéral (chargé notamment des remboursements via l’Inami), ni les entités fédérées (en charge de la prévention) n’ont placé cette extension à l’agenda. Ce qui ne veut pas dire qu’on ne s’occupe pas de prévention (un arrêté wallon consacré au dépistage du cancer en général est, par exemple, en préparation).

Mais pour le reste, la politique de prévention se conforme aux recommandations du KCE, le centre fédéral d’expertise en soins de santé.

Le dernier rapport du KCE, sur le thème du dépistage du cancer du sein, date de 2012 (nous n’en avons pas trouvé de plus récents). Ce rapport ne conseillait pas l’extension du dépistage de 70 à 74 ans. "Cette extension n’apporterait pas forcément plus d’avantages que d’inconvénients", détaille le rapport. "On gagnerait certes quelques années de vie (13 pour 1000 femmes dépistées). Mais avec un risque que la qualité de vie des participantes soit affectée en raison de fausses alertes trop fréquentes et d’un surdiagnostic."


© Getty
Une nouvelle impulsion européenne
L’Union européenne a récemment présenté ses recommandations en matière de prévention du cancer du sein, dans le cadre plus large de son nouveau "plan européen pour vaincre le cancer" doté d’un budget de quatre milliards d’euros.

Ce plan, qui met à jour et renouvelle les politiques européennes établies en 2003, préconise notamment d’élargir le dépistage du cancer du sein entre 45 et 75 ans. "Le Conseil propose, dans sa recommandation, une limite d’âge inférieure de 45 ans et une limite d’âge supérieure de 74 ans (en plus du dépistage par mammographie recommandé pour les femmes âgées de 50 à 69 ans), précise un communiqué du Conseil de l’Union européenne, en décembre 2022.

La recommandation n’est pas une obligation. Mais c’est en tout cas une direction.

Des dépistages étendus dans plusieurs pays européens
La France, tout comme l’Espagne, la Suède ou les Pays-Bas, appliquent depuis plusieurs années un dépistage étendu, jusque 74 ans accomplis.

Dans l’Hexagone, certains médecins, gynécologues, sénologues et cancérologues, vont plus loin. Ils ne réclament pas à proprement parler un dépistage systématique au-delà de 75 ans mais insistent sur la nécessité d’efforts de communication pour les plus de 75 ans. "On constate en effet qu’un grand nombre de patientes pensent qu’il n’est plus nécessaire d’effectuer de suivi, ce qui induit la prise en charge de cancer à des stades tardifs", note la Société française de sénologie et pathologies mammaires. "Un suivi clinique annuel est indispensable, malheureusement rarement effectué notamment en raison de la crise démographique médicale mais aussi d’un déficit d’information des professionnels de santé, notamment paramédicaux", complète encore la Société de sénologie.

En France, la campagne "Trop vieille pour ça ? Seuls les autres le croient"

En 2019, la Ligue française contre le cancer et le Collège national des gynécologues et obstétriciens français ont porté une campagne de sensibilisation très claire, intitulée "Trop vieille pour ça ? Seuls les autres le croient". "Le dépistage du cancer du sein organisé devrait être recommandé chez les femmes de plus de 75 ans, plaide le CNGOF.

Elles ont 75, 78 ou 82 ans. L’âge d’être grand-mère, une vie derrière elles, mais pour beaucoup d’entre elles, encore des années devant. Et ce devrait être bien assez pour qu’on leur manifeste le même égard qu’à leurs filles. Mais qui se soucie de surveiller la santé de leurs seins à cet âge ? (extrait de la campagne).


Dans cette campagne, complétée entre autres de vidéos YouTube, Carole Mathelin, présidente de la commission de sénologie du CNGOF souligne qu’il y a une méconnaissance du cancer du sein de la femme âgée. "Il faut expliquer aux patientes, à la société civile, aux médecins, les caractéristiques qu’il faut connaître sur ce cancer des femmes âgées, […] c’est un cancer fréquent. C’est un cancer mortel avec à peu près 40% à 50% de la mortalité totale des cancers du sein qui touchent des femmes âgées. Et c’est un cancer qui serait guérissable s’il était diagnostiqué tôt."

Informer, sensibiliser encore et encore
Sensibiliser les femmes, leurs proches, le monde médical et paramédical, c’est bien là l’objectif de Pino Cusumano, chirurgien oncologue belge qui nous interpellait en début d’article. D’autant, argumente-t-il, que des prises en charge peuvent aujourd’hui être calibrées pour permettre des traitements adaptés pour obtenir, si pas une guérison, une meilleure qualité de vie.

Un arrêté wallon en préparation pour pérenniser le dépistage
Le gouvernement wallon devrait, dans les prochaines semaines, faire atterrir un projet d’arrêté consacré à la prévention du cancer (du sein, du colon et de col de l’utérus). Ce projet ne comporte actuellement pas d’extension du dépistage systématique mais il permettra de pérenniser les structures de dépistage qui dépendaient jusqu’à présent de budgets reconduits annuellement et d’indexer les budgets consacrés à la prévention.

À lire aussi
Le cancer pourrait devenir la première cause de décès en 2030 et mettre en péril les soins de santé


Interview de Véronique Le Ray, directrice médicale - Fondation contre le cancer
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Sur le même thème : les enjeux de la santé au cœur de la campagne électorale (Matin Première, le 15 janvier 2023)


https://www.rtbf.be/article/cancer-du-sein-apres-70-ans-le-depistage-oublie-11311096

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Selon une étude, les femmes atteintes du SOPK ont un risque plus élevé de faire une tentative de suicide

8 Février 2024, 03:35am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Selon une étude, les femmes atteintes du SOPK ont un risque plus élevé de faire une tentative de suicide
Christelle Murhula
 Publié le 06 février 2024 à 18h05
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Selon des chercheurs taïwanais, les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) présentaient un risque 8,47 fois plus élevé que les autres de faire une tentative de suicide.
Encore une preuve que les conséquences des maladies dites « féminines » ne sont pas seulement physiques, mais aussi psychiques. Selon une étude scientifique menée à Taïwan, les femmes diagnostiquées avec le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) ont plus de risque que les autres de faire une tentative de suicide.

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Publiée dans le journal Annals of Internal Medicine, des chercheurs de l’hôpital général des anciens combattants de Taipei à Taïwan ont analysé les données nationales de 8 960 femmes et filles âgées de 12 à 64 ans diagnostiquées du SOPK, sur une période de 1997 à 2012. Aucune d’entre elles n’avait des antécédents de tentatives de suicide.

Le SOPK, touche environ 3 à 10 % des femmes dans le monde
Après avoir pris en compte des facteurs tels que les troubles psychiatriques, d’autres problèmes de santé et des données démographiques, les chercheurs ont découvert que les personnes atteintes du SOPK présentaient un risque de tentative de suicide 8,47 fois plus élevé que les femmes qui n’en sont pas atteinte, mais qui présentent des caractéristiques similaires. Le risque de tentatives de suicide est 5,38 fois plus élevé pour les adolescentes, 9,15 fois plus élevé pour les adultes de moins de 40 ans et 3,75 fois plus élevé pour les personnes âgées.

En vidéo En intervention avec Amélie, la Serrurière de Paris

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

À lire aussi : SOPK : une prise en charge sexiste ?

Les auteurs de l’étude suggèrent que les inquiétudes concernant l’impact du SOPK, notamment l’infertilité potentielle et les inquiétudes concernant l’image corporelle, pourraient figurer parmi les facteurs en jeu.

« Les problèmes liés à l’image corporelle, y compris l’obésité et l’acné perçus, ont été associés au risque de suicide à l’adolescence. Et ces problèmes sont fréquents chez les adolescents atteints du SOPK », écrivent les chercheurs, ajoutant que les jeunes adultes peuvent être confrontés à des défis supplémentaires tels que le chômage, des difficultés financières et relationnelles.

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Pour rappel, le SOPK, qui touche environ 3 à 10 % des femmes dans le monde, provoque des règles irrégulières, de l’acné, de l’obésité ou encore des troubles de l’ovulation. L’Organisation mondiale de la Santé considère cette maladie comme l’une des principales causes de l’infertilité chez les femmes. Jusqu’à 70 % des femmes qui en souffrent ne sont pas diagnostiquées.

Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Crédit photo de la une : Canva


https://www.madmoizelle.com/selon-une-etude-les-femmes-atteintes-du-sopk-ont-un-risque-plus-eleve-de-faire-une-tentative-de-suicide-1620271

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pexels-engin-akyurt-suicide SANTÉ MENTALE Près d’une jeune femme sur 10 a des pensées suicidaires, selon Santé Publique France

8 Février 2024, 02:50am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Près d’une jeune femme sur 10 a des pensées suicidaires, selon Santé Publique France
Christelle Murhula
 Publié le 05 février 2024 à 12h02
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ  SANTÉ MENTALE
Selon le dernier baromètre de Santé Publique France, les 18-24 ans sont de plus en plus touchés par le suicide, les chiffres ayant presque doublé entre 2017 et 2020.
C’est une tendance inquiétante qui ne fait qu’augmenter. Selon une étude de Santé Publique France publiée lundi 5 février, la santé mentale des jeunes adultes ne fait que se détériorer. L’organisme constate une augmentation importante des pensées suicidaires et des tentatives de suicide au cours de la vie chez les 18-24 ans, depuis 2005.

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Une hausse plus forte chez les femmes
L’étude a été effectuée sur 24 514 personnes âgées de 18 à 85 ans, intérrogées en 2021. Et parmi eux, si 4,2 % disent avoir eu des pensées suicidaires en 2021, ils sont 7,2 % de jeunes adultes entre 18-24 ans, à reconnaître avoir songé au suicide cette année-là.

En vidéo En intervention avec Amélie, la Serrurière de Paris

Veuillez fermer la vidéo flottante pour reprendre la lecture ici.

Une nette accélération entre 2017 et 2020, où ils n’étaient « que » 4,6 %. Dans le détail, la prévalence des pensées suicidaires survenues dans l’année a été multipliée par trois chez les jeunes femmes de 18-24 ans entre 2014 et 2021 (passant de 3,3 % à 9,4 %) tandis que chez les jeunes hommes, elle a quasi doublé entre 2017 et 2020 (passant de 3,6 % à 7,1 %). 

Un des taux de suicide les plus hauts d’Europe
Pour lutter contre ces pensées suicidaires en augmentation depuis 2005, Santé Publique France recommande une meilleure prévention, à commencer par une meilleure compréhension des des mécanismes qui affectent la santé mentale des plus jeunes.

Selon l’étude, les personnes davantage touchées par les gestes et pensées suicidaires sont les personnes sans emploi, qui n’ont pas le baccalauréat, qui vivent seules, dans un cadre monoparental, vulnérables sur le plan socio-économique.

L’organisme Santé publique France rappelle que « la France présente au sein des pays européens un des taux de suicide les plus élevés », avec 8 666 décès en 2017. D’après l’Organisation mondiale de la Santé, 700 000 personnes se suicident chaque année dans le monde.

Écoutez l’Apéro des Daronnes, l’émission de Madmoizelle qui veut faire tomber les tabous autour de la parentalité.


https://www.madmoizelle.com/selon-sante-publique-france-les-pensees-suicidaires-augmentent-chez-les-jeunes-1619767

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Confortables, inclusives et adaptées à tous les flux : ces culottes menstruelles by Moodz vous attendent pendant les soldes

30 Janvier 2024, 01:19am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Confortables, inclusives et adaptées à tous les flux : ces culottes menstruelles by Moodz vous attendent pendant les soldes 
Madmoizelle Brand
 Publié le 28 janvier 2024 à 13h27
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Cet article est sponsorisé par Moodz
Le temps des protections périodiques jetables est bel et bien terminé. Avec Moodz, c’est la révolution des culottes menstruelles qui s’engage. Ses mots d’ordre : confort, diversité et efficacité. Et pour profiter des best-sellers de la marque à prix réduit, rien de tel que ces soldes d’hiver.
Ce n’est plus un secret pour personne, les protections périodiques jetables peuvent être un  danger pour votre santé et l’environnement. Mais pas de panique, Moodz, AKA la marque numéro 1 des culottes menstruelles, compte bien s’occuper de vos fuites.

Le mieux, du 10 janvier au 6 février, les promos pleuvent sur cette lingerie menstruelle. Soldes d’hiver obligent, les banger de la marque sont à prix mini. L’occasion de se les procurer sans attendre.

La force de Moodz, c’est sans conteste l’efficacité de ses produits, en particulier pour les modèles très grand flux. Imaginés dans des tissus éco-responsables, les sous-vêtements réutilisables n’en restent pas moins ultra-stylés. Ils s’inscrivent en plus dans une démarche super inclusive avec des tailles allant jusqu’au 52 et une absorption de tous les flux.

Et pour le découvrir, quoi de plus parlant que les gammes phares de Moodz et leurs réductions maxi  ?

Faites vous plaisir pendant les soldes
Si vous étiez à la recherche d’une protection confortable, efficace et économique pour vos règles, Moodz propose de belles réductions pendant les soldes, du 10 janvier au 6 février !


Et si vous hésitiez entre deux modèles, on vous propose un petit code promo pour ne plus avoir à choisir !

Profitez de 10 % supplémentaire sur les soldes Moodz avec le code MOODZMADMOIZELLE
Domptez les règles hémorragiques grâce à la culotte menstruelle flux ultra
Avoir un flux hémorragique, c’est être dans le stress permanent de la fuite. Parce que changer de serviettes très régulièrement, c’est parfois vraiment compliqué.

Alors Moodz a décidé de balayer ce problème en proposant sa culotte menstruelle flux ultra. C’est simple, elle se positionne comme la plus absorbante du marché. Pour vous donner une meilleure idée, elle fait le travail de 3 à 4 tampons ou serviettes.

Raison pour laquelle elle convient aussi parfaitement à la période post-partum qui peut réserver son lot de surprises. Et n’ayez pas peur de l’effet culotte de grand-mère, les couches absorbantes restent réellement fines.

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Ce dessous est même tout confort grâce à son coton bio certifié GOTS et son tencel, produit issu d’eucalyptus uniquement prélevés dans des forêts durables. Une composition d’ailleurs partagée par l’ensemble des pièces.

Côté style, il se positionne comme un indémodable de la lingerie avec son noir et sa coupe classique qui traverseront les années sans prendre une ride. Raison de plus d’y succomber, la culotte est en ce moment à 29 € au lieu de 35 € grâce aux soldes d’hiver.

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Un boxer non-genré spécial flux abondants
Trop souvent oubliés par le domaine de l’underwear, les personnes non-binaires et les hommes transgenres ont trouvé chez Moodz des pièces adaptées à leurs besoins. La marque a ainsi été la première en France à proposer des boxers menstruels non-genrés.

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À la clé, des coupes longues et des modèles sobres noir ou bleu marine côtelé. Fait pour les flux très abondants, le sous-vêtement peut même se porter toute la nuit. Sa partie absorbante qui couvre l’arrière des fesses et son entrecuisse plus large que les pièces habituelles assurent en effet jusqu’à 12 heures de protection. Et ça fait plaisir !

Le coton bio et le tencel certifiés sont toujours bien évidemment présents et préservent votre corps et la planète. Pratiques, ces boxers ont des coutures particulièrement fines qui permettent de les porter avec n’importe quoi. Coup de chance, leurs prix chutent de 39 € à 29 € pour le modèle noir, et de 42 € à 32 € pour l’alternative bleu marine côtelée.

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A vous les robes moulantes avec la culotte menstruelle sans coutures
Le plus frustrant pendant les règles, c’est sûrement ne pas pouvoir porter tout ce que vous souhaitez. Au final, une partie de votre placard est condamnée chaque mois, bonjour le gâchis.

Heureusement, plus besoin de vous priver grâce à cette culotte menstruelle sans coutures. Comme son nom l’indique, elle se fait invisible et ne laisse apparaître aucun pli, peu importe votre look.

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Autres atouts, son tissu stretch et son fameux coton certifié GOTS qui la rendent ultra agréable à porter. Noire et à la silhouette simple, elle deviendra sans aucun doute un essentiel de votre vestiaire.

Et avis à toutes celles qui ont un flux moyen ou abondant, ce modèle à seulement 37 € vous protège toute la journée et est réutilisable jusqu’à sept ans. Avec ces gammes made in Moodz, votre corps a enfin la protection qu’il mérite.

Profitez des soldes pour découvrir la gamme sans coutures
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Quelle est la meilleure culotte menstruelle ? Notre guide pour bien choisir

22 janvier 2024 à 17h32
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Source : Scopio Images / Canva SANTÉ « Réarmement démographique » : 3,3 millions de Français sont concernés par l’infertilité

29 Janvier 2024, 06:42am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Source : Scopio Images / Canva
SANTÉ
« Réarmement démographique » : 3,3 millions de Français sont concernés par l’infertilité
Christelle Murhula
 Publié le 25 janvier 2024 à 14h14
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Si Emmanuel Macron préconise un « réarmement démographique » afin de palier la baisse de la natalité en France, la réalité est plus complexe. De nombreux Français·e·s sont touché·e·s par l’infertilité, notamment à cause de la mauvaise prise en charge de certaines maladies, dites « féminines ».
« La natalité baisse parce que l’infertilité progresse. [… ] Les mœurs changent, on fait des enfants de plus en plus tard, l’infertilité masculine comme féminine a beaucoup progressé ces dernières années et fait souffrir beaucoup de couples » C’est avec ce discours que le 14 janvier dernier, Emmanuel Macron a enclenché sa campagne de « réarmement démographique ». Un discours nataliste, dont les fondements cachent une vraie réalité médicale.

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Alors que le nombre de naissances est à son niveau le plus bas depuis la Seconde Guerre mondiale, si les Français·e·s ont de moins en moins d’enfants, les causes médicales sont bien nombreuses. Et pour cause, selon une étude commandée par le gouvernement, et publiée en février 2022, 3,3 millions de Français·e·s sont stériles.

De nombreuses causes médicales à l’infertilité
Un chiffre colossal qui s’explique pour plusieurs raisons. Chez les femmes, cela est notamment dû aux maladies dites « féminines », encore trop peu, voire mal, prises en charge. Comme l’endométriose, dont les chiffres sont sous-évalués, ou encore le syndrome des ovaires polykystiques, dont il n’est plus à prouver que sa prise en charge médicale peut s’avérer sexiste.

En vidéo Les freins au dépistage du cancer du sein #shorts

Chez les hommes, aussi, l’infertilité est présente, bien qu’elle soit bien moins représentée. Il faut noter une baisse de la qualité du sperme, qui peut être partiellement liée à des facteurs environnementaux.

Et pour cause, dans une interview accordée à Ouest-France en mars 2022, le co-auteur de l’étude et chef du service biologie de la reproduction au CHU de Montpellier, Samir Hamamah, déclarait : « On est exposé sans le savoir à une centaine de molécules par jour. Les perturbateurs endocriniens sont responsables d’une baisse de notre fertilité. » Ainsi, de nombreux spécialistes préconisent une grande campagne de prévention sur l’infertilité et ses causes, comme le rapporte Le Parisien.

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La consommation d’alcool des femmes augmente, d’après une nouvelle étude

29 Janvier 2024, 06:26am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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SANTÉ
La consommation d’alcool des femmes augmente, d’après une nouvelle étude
Christelle Murhula
 Publié le 24 janvier 2024 à 12h12
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Selon la nouvelle étude de Santé publique France, le phénomène des « alcoolisations ponctuelles importantes » est en nette augmentation chez les femmes.
Si les Français consomment de moins en moins d’alcool, la consommation des femmes, elle augmente, selon la dernière étude Santé publique France publiée mardi 23 janvier.

Selon des données qui portent sur l’année 2021, les tendances à long terme révèlent « une baisse très marquée de la consommation quotidienne déclarée au cours des dernières décennies », qui se traduit dans les chiffres de vente.

Les « alcoolisations ponctuelles excessives » en nette augmentation
En effet, le rapport documente l’augmentation des « alcoolisations ponctuelles excessives », soit boire plus de six verres au cours d’une même soirée. Et 23 % des femmes déclarent en avoir connu au moins une dans l’année, contre 21,4 % en 2017. Tandis que 8,6 % a déclaré en connaitre une par mois, contre 7,6 % en 2017.

Plusieurs hypothèses sont évoquées pour justifier cette hausse : « De façon générale, les grandes évolutions sociétales comme l’augmentation de la part de femmes participant au marché du travail, le recul de l’âge au premier mariage de l’âge du premier enfant » détaille Santé publique France.

Mais l’organisme d’étude évoque aussi le cas des femmes « évoluant dans des milieux masculins, notamment dans des sphères socio-économiques favorisées, pourraient avoir tendance à s’adapter aux comportements de consommation de ces milieux, afin de se conformer à certains codes informels ou encore à utiliser l’alcool comme une forme d’automédication pour lutter contre le stress perçu » détaille-t-elle dans l’étude.

À lire aussi : Dry January : les boissons sans alcool peuvent être délicieuses, la preuve avec ces 6 marques novatrices

Les Français restent tout de même de grands consommateurs d’alcool
De manière globale, la consommation d’alcool des Français baisse, notamment hebdomadaire, qui était de 62,6 % en 2000, et se situait à 39 % en 2021. Tandis que la proportion d’adultes consommant de l’alcool tous les jours a été quasiment divisée par trois, passant de 21,5 % en 2000 à 8 % en 2021.

Autre fait marquant : selon l’enquête, le rapport à l’alcool est désormais différent selon l’âge. Si les plus jeunes entre 18 et 34 ans consomment moins souvent, lorsqu’ils le font, ils boivent de manière plus excessive que les personnes âgées entre 65 et 75 ans. Concrètement, les premiers consomment en moyenne 3,2 verres par jour et ont 64,3 jours de consommation par an, tandis que les seconds consomment 1,6 verre, 123,7 jours par an.

Néanmoins, les Français restent de gros consommateurs, la part d’adultes en consommant chaque semaine, soit 39 %, étant restée stable depuis 2017. La consommation d’alcool est par ailleurs responsable d’environ 41 000 décès par an et fait partie des premiers facteurs de risque de décès prématuré, rappelle l’agence sanitaire.


Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.


https://www.madmoizelle.com/la-consommation-dalcool-des-femmes-augmente-dapres-une-nouvelle-etude-1616399

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Pollution aux nanoparticules : les bouteilles d’eau seraient beaucoup plus contaminées qu’on ne le pense

29 Janvier 2024, 00:33am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Pollution aux nanoparticules : les bouteilles d’eau seraient beaucoup plus contaminées qu’on ne le pense
Barbara Olivieri
 Publié le 22 janvier 2024 à 18h18
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Une toute nouvelle étude américaine, publiée début janvier 2024, atteste que l’eau en bouteille serait contaminée à hauteur de 240 000 particules par litre d’eau testée. 
On croyait l’eau bouteille plus sûre que l’eau du robinet, ce n’est apparemment pas forcément le cas. D’après une étude publiée le 9 janvier dernier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, les nanoparticules de plastique seraient bien plus nombreuses qu’on ne le croit dans l’eau en bouteille. En moyenne, on parle d’environ 240 000 particules par litre d’eau testée, soit 100 à 1 000 fois plus que précédemment rapporté. 

Une nouvelle méthode de détection plus poussée
Cette découverte a été faite par l’équipe de chercheurs du docteur Wei Min de l’Université de Columbia à New York. Ces derniers ont utilisé une toute nouvelle méthode optique de détection et de caractérisation des micro et nanoparticules de plastique afin d’évaluer avec exactitude les quantité de nanoplastiques présents dans les bouteilles de 3 marques différentes.

Evidemment, on ne connaît malheureusement pas le nom des testées. Les scientifiques ont mis un point d’honneur à ne pas les divulguer pour la raison suivante : « Nous pensons que toutes les eaux en bouteille contiennent des nanoplastiques, donc en mettre certaines en évidence pourrait être considéré comme injuste », a expliqué Beizhan Yan, co-auteur de l’étude.

Ce qu’on sait en revanche, c’est que jusqu’à présent, la détection des fragments devait se focaliser sur les tailles supérieures au micromètre (µm), malheureusement, les particules plus fines et petites étaient difficilement détectées. Et c’est justement ça le problème : plus présentes que les autres, ces dernières représenteraient 90 % de la pollution de l’eau en bouteille. 

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Reste à savoir si les eaux en bouteille Françaises sont aussi polluées que les américaines…


Que faire pour les éviter ? 
Ce qu’il faut savoir, c’est que les nanoparticules présentes dans les bouteilles d’eau sont si petites, qu’elles peuvent très facilement passer dans le sang et atteindre les organes comme le cœur, le cerveau ou les poumons. Pire, elles pourraient même passer dans le placenta…

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S’il est difficile d’établir à long terme ce qu’une exposition à ces particules de plastique pourrait produire de néfaste sur le corps humain, des pistes sont d’ores et déjà exploitées. Selon certains scientifiques, une exposition régulière pourrait exacerber la réponse inflammatoire et ainsi possiblement augmenter la sévérité de maladies.

Mais que faire pour éviter ça ? Selon Beizhan Yan, il faut boire de l’eau du robinet : « Si les gens sont inquiets à propos des nanoplastiques dans l’eau en bouteille, il est raisonnable de considérer des alternatives, comme l’eau du robinet ».

Mais si les grandes et moyennes villes de France ont accès à une eau du robinet de bonne qualité, les habitants de plus petites communes n’ont pas la même chance. Selon UFC Que Choisir, 2,8 millions de Français disposeraient d’une eau contaminée par des pesticides, des nitrates, des contaminations bactériennes, de l’arsenic, voire du plomb… L’eau en bouteille devient alors leur seule alternative…

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À Lyon, un questionnaire sur les pratiques sexuelles des soignants crée le malaise

25 Janvier 2024, 03:22am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 À Lyon, un questionnaire sur les pratiques sexuelles des soignants crée le malaise
Elisa Covo
 Publié le 22 janvier 2024 à 13h11
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Une agente aurait été mise à l’écart après avoir dénoncé l’environnement de travail toxique du service de réanimation de l’hôpital lyonnais Édouard-Herriot où circulait un questionnaire sur les préférences sexuelles du personnel soignant.
Vendredi 19 janvier, l’antenne régionale de BFMTV a mis en lumière la circulation d’un questionnaire portant sur les pratiques sexuelles des soignants au sein du service de réanimation de l’hôpital lyonnais Édouard-Herriot. Selon les informations de la chaîne, la direction des Hospices Civils de Lyon (HCL) a reçu le 20 décembre un signalement en interne pour des faits de « harcèlement sexuel » de la part du syndicat FA-FPH (Fédération Autonome de la Fonction Publique Hospitalière).

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« Faire une petite blague »
Les auteurs de ce questionnaire, affiché également dans certaines salles de garde, ne seraient autres qu’un petit groupe d’agents du service de réanimation qui a expliqué vouloir « faire une petite blague » et « décompresser ».

« Pratiquez-vous la fellation, le cunnilingus, le sadomasochisme ou encore aimez-vous recevoir un doigt dans l’anus » ? Telles sont certaines des questions figurant sur le sondage, dont les résultats devaient être rendus publics le 31 décembre.

Dans un courrier à destination des Hospices Civils de Lyon, auquel BFM Lyon a eu accès, un membre du service justifie ces « blagues à connotation sexuelles » par le besoin « que certains soufflent » face à la « souffrance humaine » qu’ils affrontent quotidiennement « en accompagnant patients et familles ».

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Une agente dénonce et est prise à partie
Le signalement du syndicat FA-FPH a été émis suite au témoignage d’une agente du service dénonçant un « environnement de travail toxique, où il n’y a pas de respect ni de limite ». Quelques jours après avoir alerté, la soignante affirme avoir été prise à partie par ses collègues. « Il lui aurait été reproché son refus de signer une sculpture en plâtre en forme de pénis déposée par un aide-soignant du service ainsi que son alerte quant au questionnaire précité », explique la direction de l’hôpital dans un mail adressé au syndicat, consulté par BFM Lyon.

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Arrêtée pour raisons de santé, la soignante concernée dénonce sa placardisation à BFM Lyon : « Je suis très angoissée. Mon devenir est flou et je suis mise à l’écart. Je ne suis pas la bienvenue puisque la plupart des collègues sont contre moi ».

Interrogée par nos confrères, la responsable syndicale du FA-FPH a indiqué que « les affiches pour lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexistes ont été enlevées depuis un an, par des agents, qui seraient les mêmes auteurs de ce type d’enquête ». Ce petit groupe d’agents ferait la loi au sein du service de réanimation.

Une enquête administrative a été ouverte par la Direction des ressources humaines.

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Crédit photo de la une : Rodnae production de la p


https://www.madmoizelle.com/a-lyon-un-questionnaire-sur-les-pratiques-sexuelles-des-soignants-cree-le-malaise-1615319

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