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Le jour où Simone Veil défendit l'IVG devant une assemblée d'hommes,femmes,feminisme,histoire,

30 Juin 2017, 14:28pm

Publié par hugo

Le jour où Simone Veil défendit l'IVG devant une assemblée d'hommes
Par Laurène Saby | Le 30 juin 2017
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Il y a quarante-trois ans, Simone Veil prononçait à l'Assemblée nationale un discours historique présentant son projet de loi pour la légalisation de l'avortement.
 
 «Je voudrais tout d'abord vous faire partager une conviction de femme. Je m'excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d'hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit d'écouter les femmes.»
C'est par ces mots, il y a quarante-trois ans, le 26 novembre 1974 exactement, que Simone Veil entre dans l'histoire. Rescapée des camps de la mort, cette magistrate nommée ministre de la Santé par Jacques Chirac monte au perchoir de l'Assemblée nationale, à l'époque constituée à 95 % d'hommes, pour présenter son projet de loi. Valéry Giscard d'Estaing - qui désire légiférer rapidement - vient d'être élu président de la République ; et la France, six ans après les événements de mai 1968, prend le train de la modernité. Car, si la pilule est légalisée dans l'Hexagone depuis 1967, l'interruption volontaire de grossesse, elle, reste interdite.
Un discours historique devant une assemblée d'hommes
Aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l'avortement. Il suffit de les écouter
Le constat est sinistre. Les femmes souhaitant avorter - et ceux qui les y aident - sont dans l'illégalité. Elles sont 300.000 en 1974. Les plus riches se rendent à l'étranger (Angleterre et Pays-Bas), les plus démunies risquent leur vie en ayant recours à des «faiseuses d'anges». Au moment du discours fondateur de Simone Veil, le procès de Bobigny, où des femmes sont jugées pour avortement, et la plaidoirie de l'avocate Gisèle Halimi sont passés par là. Les associations féministes qui se battent pour défendre ce droit gagnent du terrain dans l'opinion publique et cette question de santé publique devient plus que pressante. La loi, au bord de l'obsolescence, est appliquée de manière laxiste.
Dans un long entretien avec la journaliste Annick Cojean, paru dans Le Monde en 2005, Simone Veil revient sur les attaques qu'elle a subies à l'époque. «Je savais – ne serait-ce que par le courrier reçu – que les attaques seraient vives, car le sujet heurtait des convictions philosophiques et religieuses sincères. Mais je n'imaginais pas la haine que j'allais susciter, la monstruosité des propos de certains parlementaires ni leur grossièreté à mon égard. Une grossièreté inimaginable. Un langage de soudards. Car il semble qu'en abordant ce type de sujets, et face à une femme, certains hommes usent spontanément d'un discours empreint de machisme et de vulgarité», confiait alors l'ex-ministre.
En vidéo, le discours de Simone Veil en 1974
Une hypocrisie masculine et politique
Le député René Feït va jusqu'à faire résonner les battements du cœur d’un fœtus en plein Hémicycle. Jean-Marie Daillet, un de ses adversaires les plus virulents, lui demande notamment, au moment des débats, «si elle accepterait de jeter les embryons au four crématoire». Simone Veil analyse dans cet entretien au quotidien du soir, cet épisode sordide. «Je crois qu'il ne connaissait pas mon histoire, mais le seul fait d'oser faire référence à l'extermination des juifs à propos de l'IVG était scandaleux. Et puis, il y avait tant d'hypocrisie dans cet Hémicycle rempli essentiellement d'hommes, dont certains cherchaient en sous-main des adresses pour faire avorter leur maîtresse ou quelqu'un de leurs proches !»
C'est en filigrane ce qu'elle dénonçait déjà dans son discours à l'Assemblée. «Parmi ceux qui combattent aujourd'hui une éventuelle modification de la loi répressive, combien sont-ils ceux qui se sont préoccupés d'aider ces femmes dans leur détresse ? Combien sont-ils ceux qui, au-delà de ce qu'ils jugent comme une faute, ont su manifester aux jeunes mères célibataires la compréhension et l'appui moral dont elles avaient grand besoin ?»
Le 29 novembre 1974, après plusieurs jours de débats houleux, le texte est finalement adopté par 284 voix contre 189. C'est l'opposition, de gauche, qui plébiscite la loi, tandis que la majorité dont est issue Simone Veil s'y oppose. En janvier 1975, elle entre en vigueur. En 1982, l'interruption volontaire de grossesse est remboursée par la sécurité sociale avec la loi Roudy. Onze ans plus tard, le délit d'entrave à l'IVG est créé.
Le droit à l'IVG toujours menacé
Aujourd'hui en France, environ 200.000 femmes ont recours à l'avortement. Elles peuvent le faire anonymement, gratuitement, en étant mineure (dans ce cas même sans l'accord de leurs parents mais en étant accompagnée d'une personne majeure de leur choix). Par aspiration, à l'hôpital, chez elles, par voie orale, et jusqu'à la douzième semaine de grossesse. Des sénateurs ont également déposé une proposition de loi visant à inscrire le droit à l'avortement dans la Constitution française afin de le protéger. L'IVG serait-il donc maintenant un combat du passé et un droit acquis ? Les militants «pro-vie» ou plutôt anti-avortement, très actifs notamment sur Internet, continuent de s'y opposer avec virulence. En Pologne, les femmes ont manifesté et se sont mises en grève en octobre pour empêcher le vote d'une loi interdisant totalement l'IVG (même en cas de viol, d'inceste, de malformation du fœtus et de risque avéré pour la mère), que le parlement polonais a finalement rejeté.
Alors que les hommages posthumes de tous bords pleuvent après l'annonce du décès de Simone Veil, son combat pour les droits des femmes, s'il est, avec elle, déjà rentré dans l'histoire, continue d'être d'actualité. Dans son discours du 26 novembre 1974, la ministre concluait d'ailleurs avec ses mots : «Je ne suis pas de ceux et de celles qui redoutent l'avenir. Les jeunes générations nous surprennent parfois en ce qu'elles diffèrent de nous ; nous les avons nous-mêmes élevées de façon différente de celle dont nous l'avons été. Mais cette jeunesse est courageuse, capable d'enthousiasme et de sacrifices comme les autres. Sachons lui faire confiance pour conserver à la vie sa valeur suprême.»
Simone Veil, une vie de combats
 
La rédaction vous conseille :
Simone Veil, une vie de combats en images
Les députés immergés dans le quotidien d'une mère défavorisée grâce à la réalité virtuelle
Sylvia Earle, 81 ans, 7000 heures sous les mers
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http://madame.lefigaro.fr/societe/discours-le-jour-ou-simone-veil-defendit-ivg-devant-assemblee-dhommes-300617-133051
 

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Les députés immergés dans le quotidien d'une mère défavorisée grâce à la réalité virtuelle,politiques,economie,societe

30 Juin 2017, 14:21pm

Publié par hugo

Les députés immergés dans le quotidien d'une mère défavorisée grâce à la réalité virtuelle
Par Dalila Kerchouche | Le 28 juin 2017
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La dernière campagne choc du Secours Catholique, tournée en 3D, veut mobiliser les nouveaux députés pour la lutte contre l’exclusion des mères seules.
 
 
 
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Mardi 27 juin, à l’Assemblée nationale, les 577 députés fraîchement élus ont découvert chacun, dans leur case courrier, un petit boitier en carton blanc. En glissant leur Smartphone dans cette visionneuse, ou cardboard, ils vont vivre une expérience immersive surprenante : plonger, en réalité virtuelle, dans la vie d’une mère de famille dans la précarité. Intitulé avec ironie «24h de bonheur», ce film de 3’37 tourné en 3D montre le quotidien harassant, éprouvant et humiliant d’Isabelle, une mère célibataire qui se lève aux aurores, dépose son fils chez sa voisine et enchaîne les heures de ménage à l’autre bout de la ville. Née d’une collaboration originale entre le Secours Catholique et la start-up SmartVR for impact, cette initiative n’a rien du gadget indécent. Au contraire, elle s’inscrit dans le récent mouvement des «Tech4good», lancé par des entrepreneurs du numérique engagés, qui utilisent les nouvelles technologies pour avoir un impact social.
Casser les préjugés
Lorsqu’elle enlève son casque, Aurore Bergé, députée de la 10e circonscription des Yvelines (La République En Marche) ressort visiblement émue et ébranlée de l’expérience : «Cette vidéo me bouleverse car on se réveille dans la chambre de cette femme, on la suit dans sa cuisine, on ressent à la fois sa fatigue et sa combativité, on l’accompagne jusqu’au soir, quand elle découvre son petit garçon en larmes, car les copains l’ont traité de "clochard" à l’école. Ce film soulève un tabou : celui de la pauvreté des femmes et des enfants. Au-delà des statistiques, l’intérêt de cette campagne de sensibilisation est d’incarner le vécu de ces femmes qui ne parviennent pas à vivre dignement de leur travail. Cette vidéo épingle aussi les préjugés qui imposent une double peine à ces femmes démunies : le regard dépréciateur et culpabilisant de la société sur elles, qui leur reproche de ne pas travailler assez, ou de ne pas faire assez d’effort, et l’humiliation qui pèse sur leurs enfants. Je compte bien m’atteler à ce fléau, notamment à travers l’éducation et la culture.»
Se connecter à la réalité de la précarité
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Secours Catholique
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Cette campagne de sensibilisation pose de vraies questions. Cette vidéo va-t-elle surprendre certains députés déconnectés de la réalité de la précarité ? «Je crains que oui, reconnait Aurore Bergé. Trop d’élus ignorent ce que cela signifie de vivre avec 600 euros par mois. Ils n’ont pas conscience du quotidien de cette France qui souffre.» Le député socialiste de Meurthe-et-Moselle Dominique Potier, qui soutient aussi l’initiative, précise : «Dans l’Hémicycle, le risque de l’entre-soi est réel. On peut rapidement oublier la réalité de ceux qu’on appelle les "invisibles". Certains élus s’en désintéressent à cause ce préjugé terrible qui veut que : "De toutes façons, ils ne votent pas…". D’autres considèrent les personnes précaires comme des fraudeurs, des profiteurs ou des assistés. Il y a urgence à casser ces préjugés tenaces qui empêchent les pouvoirs publics de s’atteler à ce fléau par tous les moyens nécessaires.»
Penser la lutte contre l'exclusion à 360°
C’est précisément l’ambition de Véronique Fayet, présidente du Secours Catholique, qui accompagne chaque année 1,5 million de personnes en situation de précarité : «Ces préjugés empêchent la fraternité». Selon un rapport du Conseil économique et social (2013), sur les 8,6 millions de Français vivant sous le seuil de pauvreté, 4,7 millions sont des femmes, souvent seules avec des enfants. Elles cumulent les emplois précaires, le temps partiel subi, les horaires décalés, avec des difficultés d’accès au logement et aux soins. «Nous voulons donner à voir, à vivre, à ressentir aux élus de la République le quotidien de ces personnes en précarité. Elles ne veulent pas être assistées, mais se sentir utiles socialement, travailler, ou vivre dignement de leur travail. L’objectif est évidemment d’encourager les élus à s’impliquer davantage dans la lutte contre l’exclusion. A travers ce film à 360°, nous voulons aussi interpeller les députés pour qu’ils pensent la politique de lutte contre l’exclusion à 360°, de façon globale et transversale, en agissant par l’éducation, la santé, l’urbanisme, le logement et la culture. Pour aider les plus démunis à s’en sortir, il faut mettre en place une politique de réussite scolaire pour les enfants les plus fragiles, développer l’accès à des formations qualifiantes et à des logements en centre-ville… Il y a urgence, car les inégalités augmentent et fragilisent le vivre-ensemble. Notre pays est en train de se fracturer dangereusement.»
En vidéo, 24 heures de bonheur
La rédaction vous conseille :
"La pauvreté est sexiste", une vidéo pour dénoncer l'autre visage des inégalités hommes-femmes
Enfants pauvres : la vidéo choc qui démontre notre indifférence
"Mères sans toit", un documentaire poignant sur l'errance
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⦁ Tags : ⦁ Aurore Bergé, ⦁ Secours catholique, ⦁ Femme, ⦁ pauvreté, ⦁ précarité, ⦁ digital, ⦁ Numérique, ⦁ Assemblée nationale
 
http://madame.lefigaro.fr/societe/realite-virtuelle-campagne-secours-catholique-deputes-assemblee-mere-precaire-280617-133016

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Congélation des ovocytes: pourquoi l'interdire est déconnecté de la réalité,femmes,sante,grossesse,bebe

30 Juin 2017, 04:46am

Publié par hugo

 
Congélation des ovocytes: pourquoi l'interdire est déconnecté de la réalité
Publié le 29 juin 2017 à 11:49
 
© Hey Paul Studios, Flickr Creative Commons
Chers membres du Comité Consultatif National d’Éthique,
Bonne nouvelle, vous venez de vous déclarer favorables au droit à la Procréation Médicalement Assistée pour toutes les femmes, hétérosexuelles, lesbiennes et même célibataires. Enfin presque, puisque, malheureusement, dans votre rapport, vous vous opposez à la vitrification des ovocytes. Selon vous, “l’autoconservation ovocytaire ‘de précaution’ est difficile à défendre”.
Une enclume m’est tombée sur la tête. À aucun moment je n’avais imaginé que vous auriez pu être favorables à l’un et défavorables à l’autre. Tout simplement parce que cela n’a aucun sens. Pourquoi? Pourquoi refusez-vous aux femmes le droit de mettre “de côté” quelques ovocytes pour le jour où elles seront prêtes à avoir un enfant?
“Selon vous, les femmes ont donc intérêt à être prêtes pile au bon moment.”
Je suis une femme célibataire de 36 ans, et je m’apprête justement à aller en Espagne pour une vitrification d’ovocytes. Je sais bien que le temps que la loi soit votée, de toute façon, il sera trop tard pour que je puisse le faire en France, puisque les spécialistes conseillent de le faire avant 35 ans -je ne vous apprends rien, vous soulignez à plusieurs reprises dans votre rapport l’importance de l’âge de la femme lors du prélèvement de ces ovocytes. Mais je me réjouissais pour les autres, celles qui n’auraient pas comme moi à traverser les frontières. Selon votre rapport, si je comprends bien, en tant que femme célibataire, je pourrai avoir accès à une insémination de sperme congelé issu d’un donneur, peut-être même avoir recours à une Fécondation In Vitro grâce au don d’ovocyte d’une autre femme, mais par contre je ne pourrai pas le faire avec les miens, puisque vous ne m’aurez pas autorisée à les vitrifier à l’âge optimal.
Votre décision est donc totalement déconnectée de la réalité. Si dans les années 80, les femmes se mariaient pour la première fois vers 25 ans, elles sautent désormais le pas à 31 ans en moyenne. Dès leur trentième anniversaire, leur gynécologue leur répète qu’elles ne pourront pas s’étonner si elles ont du mal à tomber enceintes après 35 ans. Selon vous, les femmes ont donc intérêt à être prêtes pile au bon moment. Et tant pis pour elles si elles n’ont pas été assez rapides pour trouver un conjoint voulant une famille, ou si elles ont eu l’outrecuidance de se consacrer à leur travail.
“Qu’est-ce que qui est le plus contraignant, entre avoir le droit d’accéder à une procédure médicale légale dans son propre pays et réaliser cette même procédure à l’étranger dans la clandestinité?”
Vos explications sont, elles aussi, assez déconnectées de la réalité.
Vous parlez de “lourdeur” et de “contraintes” d’une telle intervention pour justifier son interdiction. J’espère que vous plaisantez. À votre avis, qu’est-ce que qui est le plus contraignant, entre avoir le droit d’accéder à une procédure médicale légale dans son propre pays, suivie par son médecin habituel, et réaliser cette même procédure à l’étranger dans la clandestinité, ce qui implique souvent un changement de gynécologue, des aller-retours en avion, des tours de passe-passe avec son employeur pour justifier ses absences, des dépenses d’hôtel et de transports, et l’impossibilité d’être accompagnée par son entourage?
Dans votre rapport, il est aussi question des “risques médicaux” de cette technique. Comme il n’existe pas d’intervention médicale sans risque, celle-ci ne fait évidemment pas exception. Apporter l’information nécessaire aux femmes pour un choix éclairé me semble une évidence, mais je ne comprends pas en quoi l’interdiction serait la solution pour protéger les femmes de ces risques. Dans ce cas, vous devriez aussi interdire l’implantation des prothèses mammaires, et toute autre opération de chirurgie esthétique, qui n’ont pas de justification pathologique et qui comportent aussi des risques médicaux.
Ce qui me surprend le plus, c’est que votre inquiétude sur la balance bénéfices/risques ne vous empêche pas depuis 2011 d’autoriser les femmes qui font don de leurs ovocytes à en conserver une petite partie pour leur “usage personnel”, sachant pertinemment que dans les faits, il n’en reste quasiment jamais assez après le don pour que la donneuse puisse bénéficier elle-même d’une PMA.
Tant que les risques encourus permettent une procréation immédiate, cela ne vous pose aucun problème. Par contre, si cette technique permet d’obtenir la liberté de remettre ce projet à plus tard, là, il vous faut nous protéger de nous-mêmes. Vous justifiez d’ailleurs votre avis défavorable par “les risques de pressions sociales et professionnelles émanant de l’entourage et des employeurs” des femmes. Le membre de votre comité qui a rédigé cette phrase n’a probablement jamais parlé avec une femme d’une trentaine d’années: les pressions extérieures, nous les gérons déjà tous les jours, en entendant constamment des phrases comme “Ce n’est vraiment pas le bon moment pour que tu tombes enceinte”, “Toujours pas mariée? toujours pas de bébé?”, “Mais il a quel âge ton fils? Il ne serait pas temps de lui faire une petite sœur? ”, “Je ne te propose pas de candidater pour le poste de chef, hein, vu que tu es enceinte”.
“Je ne peux pas m’empêcher de penser à toutes ces femmes qui se sont battues il y a 40 ans pour que je puisse avoir un enfant ‘si je veux et quand je veux’.”
Et ne m’opposez pas la question financière. Il aurait été tout à fait possible de distinguer la préservation pour raison médicale (déjà proposée en France, par exemple en cas de cancer) et la préservation dite sociale, comme c’est aujourd’hui le cas en chirurgie esthétique. En l’interdisant, vous favorisez celles qui ont les moyens de partir à l’étranger et créez une vraie ségrégation par l’argent.
Le mois prochain, j’irai donc à Barcelone. Je ne peux pas m’empêcher de penser à toutes ces femmes qui se sont battues il y a 40 ans pour que je puisse avoir un enfant “si je veux et quand je veux” grâce à la légalisation de l’IVG. Si elles avaient su qu’un certain nombre de leurs filles et petites-filles seraient obligées de traverser à nouveau la frontière et de demander à leur médecin français de les aider dans la clandestinité…
Vous me répondrez peut-être que vous n’êtes qu’un comité consultatif et que les membres du gouvernement peuvent tout à fait proposer une loi différente de vos conclusions. J’espère qu’ils se rappelleront que le Collège national des gynécologues et obstétriciens français s’est prononcé fin 2012 en faveur de l’autorisation de la vitrification pour raisons personnelles; qu’en 2016, 130 médecins français concernés au quotidien par les problèmes d’infertilité ont publié un manifeste dans Le Monde dans ce sens (Ndlr: Actualisé hier ici) et que l’Académie de médecine a aussi donné un avis favorable sur le sujet la semaine dernière.
La prochaine révision des lois de bioéthique est prévue pour 2018. J’invite le gouvernement et les nouveaux députés à prendre ce sujet de société au sérieux, et à ne pas se cacher comme vous le faites derrière de fausses excuses pour que les femmes puissent réellement avoir le droit de faire un enfant si elles le veulent et quand elles le veulent.
Lexique
Vitrification des ovocytes: Technique rapide de conservation qui consiste à plonger brutalement les ovocytes dans de l’azote liquide à -196 °C. Cela permet d’éviter la formation de cristaux de glace dans l’ovocyte qui pourraient le déformer et réduire sa capacité à former un embryon. Le taux de réussite d’une FIV avec des ovocytes vitrifiés est identique à celui obtenu avec des ovocytes frais. Condition essentielle: les ovocytes doivent être prélevés de préférence avant que la femme n’atteigne 35 ans, l’âge moyen au-delà duquel ils diminuent en quantité et perdent en qualité.
PMA ou AMP: Procréation médicalement assistée ou Assistance médicale à la procréation. Cette appellation regroupe toutes les techniques d’aide à la procréation, insémination, FIV, avec la possibilité d’un don de gamète (spermatozoïde ou/et ovocyte).
IAD: Insémination artificielle avec le sperme d’un donneur.
FIV: fécondation in vitro. Un embryon est créé in vitro grâce à un ovocyte et un spermatozoïde, puis implanté dans l’utérus. Cette technique est possible avec les gamètes du couple infertile, et/ou avec un don de sperme, et/ou avec un don d’ovocyte. On appelle alors cette technique une FIV avec double don.


http://cheekmagazine.fr/contributions/congelation-ovocytes-interdiction-comite-ethique/

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Jan Bakelants s'excuse après un dérapage sexiste sur les hôtesses du Tour de France,femmes,sexisme,

30 Juin 2017, 04:29am

Publié par hugo

 Jan Bakelants s'excuse après un dérapage sexiste sur les hôtesses du Tour de France
 
Jan Bakelants, entouré d'hôtesses protocolaires sur le podium du Tour de France 2013.
Matthieu de Martignac/LP
é
R.Bx.
Tour de FranceJan BakelantssexismeHôtesse
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Le coureur belge de l'équipe française AG2R-La Mondiale s'est excusé après avoir provoqué la colère du boss du Tour de France Christian Prudhomme.
La très grande classe. Coureur cycliste de l'équipe française AG2R-La Mondiale, Jan Bakelants s'est illustré mercredi, trois jours avant le départ du Tour de France de Düsseldorf, dans une interview accordée au quotidien belge «Het Laatste Nieuws». Il y déclare qu'il donnera des nouvelles à ses parents une fois «qu'il n'aura plus de films pornos» et y dévoile sa technique pour lutter contre l'abstinence sexuelle lors des trois semaines de course - le porno et «les hôtesses» - et qu'il a d'ailleurs emporté dans ses bagages «un paquet de préservatifs, car on ne sait jamais où elles vont sortir».
A LIRE AUSSI
> Froome : «Le Tour de France, c'est fou»
Les propos du Belge, vainqueur d'étape et Maillot jaune sur la Grande Boucle 2013, ont agacé le directeur de l'épreuve, Christian Prudhomme. Ce dernier, interrogé par l'agence Reuters, a déclaré qu'il allait contacter la formation française pour obtenir des excuses du coureur belge. Chose faite ce jeudi matin, puisque Jan Bakelants a fait son mea-culpa sur son compte Twitter.
«Mes excuses les plus sincères à tous ceux qui ont été offensés par mes propos dans une interview prétendument humoristique. Mes mots étaient inappropriés.» Un mea culpa qui fait écho à la ligne de son équipe, qui a plaidé l'humour tout en admettant que les propos étaient «de très mauvais goût».
En 2013, le Slovaque Peter Sagan, vainqueur du Maillot vert lors des cinq derniers Tours de France, s'était fait remarquer en pinçant les fesses d'une hôtesse sur le podium du Tour des Flandres. Il avait ensuite présenté ses excuses pour son initiative sexiste.
leparisien.fr
Sur le même sujet
> Tour de France. Thibaut Pinot : «Pas capable de viser un podium»
> Tour de France : Froome se sent «prêt» mais pas favori
> Cyclisme : le Tour de France des vieilles canailles
 
http://www.leparisien.fr/sports/cyclisme/jan-bakelants-s-excuse-apres-un-derapage-sexiste-sur-les-hotesses-du-tour-de-france-29-06-2017-7097433.php

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PMA : «Femme seule, j'aurais aimé faire mon bébé en France, pas en Espagne»,femmes,pma,

30 Juin 2017, 04:28am

Publié par hugo

 PMA : «Femme seule, j'aurais aimé faire mon bébé en France, pas en Espagne»
 
Christine Mateus
SociétéEspagnePMAprocréation médicale assistéefamilleInsémination artificielle
Anne-Laure, 39 ans, célibataire, se réjouit de l'avis du comité d'éthique qui a donné mardi un avis favorable à l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. Elle a dû aller en Espagne pour en bénéficier.
Anne-Laure doit hausser un peu le ton pour couvrir les babillages de sa petite Pauline, âgée de 4 mois. Un bébé qu'elle a fait seule, dans une clinique en Espagne, grâce à une PMA (procréation médicalement assistée). Son «miracle». La maman célibataire, 39 ans, balaye d'un revers de la main l'idée d'une jeune femme active obnubilée par un désir d'enfant qui justifierait sa décision.
Ce désir, elle ne le nie pas pourtant mais préfère répondre par la série d'épreuves qu'elle a dû traverser avant d'arriver à ce choix «qui n'est pas anodin» : ses trois échecs lors de fécondations in vitro réalisées en France alors qu'elle était mariée, sa rupture en 2014 à l'âge de 36 ans, mais aussi une endométriose, cette maladie gynécologique freinant une grossesse tant attendue. Et puis, mais elle ne l'apprendra que plus tard lors d'un examen en Espagne précipitant sa décision, une réserve ovarienne catastrophique. Bref, pour elle, c'était maintenant ou jamais. «Cette recommandation du Comité consultatif national d'éthique (CCNE) ouvre enfin une porte à nous toutes. Toutes celles, homos et hétéros, dont on considère qu'elles ne sont pas dans les clous, c'est-à-dire sans homme. J'espère que cet avis sera suivi des faits car la France est très en retard sur cette question. En tant que femme seule, j'étais, et je le suis toujours, interdite d'avoir un enfant en France. C'est d'une telle injustice.»
«On se sent d'autant plus seule dans une ville étrangère»
Elle prévient les politiques de tous bords : «La société avancera avec ou sans eux. Les femmes sont des guerrières et moi, je serais allée au bout de mes chances.» Mais cette détermination a un prix : entre 8 000 et 9 000 euros comprenant notamment le traitement, l'hébergement, les billets d'avion... «Après mon divorce et la vente de ma maison, j'ai pu avoir les fonds pour entreprendre cette démarche, mais combien de femmes, faute de moyens, ne peuvent faire de même. La situation en France engendre aussi une discrimination financière. Heureusement, en plus d'être très aidée par mes parents, j'ai également eu la chance que ça marche du premier coup. Je n'y croyais pas lorsque j'ai fait mon test de grossesse et qu'il s'est révélé positif.»
VIDEO. PMA : avis favorable du comité d'éthique pour les couples de femmes
Pauline pleure. Anne-Laure la confie à sa mère pour parler plus sereinement. La petite ressemble incroyablement à sa grand-mère. «J'aurais aimé faire ce parcours en France où j'ai ma famille, mes amis... On se sent d'autant plus seule dans une ville étrangère même si cela m'a rendue plus forte. Quand je pense que je n'ai pas fait d'enfant plus tôt parce que mon ex et moi vivions dans des villes éloignées pour des raisons professionnelles. A l'époque, je ne souhaitais pas l'élever seule dans un deux-pièces... Aujourd'hui, ça me fait sourire.»
A LIRE AUSSI >
PMA et GPA : ce que dit la loi française
Cinq choses à savoir sur la PMA en France
Si le gouvernement français suit l'avis du CCNE, elle milite pour que la prise en charge financière soit la même pour toutes les femmes, seules ou non, fertiles ou pas. Elle invite aussi les femmes à ne pas faire une croix sur un suivi psychologique avant de se lancer. «Je me suis posé la question d'avoir un enfant sans père bien sûr. J'ai même envisagé d'aller au Danemark où l'identité du donneur est connue. Mais le temps m'était compté, ça vous force à devenir pragmatique. Je me suis donc rendue en Espagne où les taux de réussite étaient les plus importants. Désormais, Pauline est là, tous mes doutes sont levés. Cela aurait été une vraie blessure si je n'avais pas pu mener ce projet à terme.»
23 651 naissances par PMA ont été réalisées en France en 2013. En Espagne, les cliniques IVI ont pris en charge, entre 2012 et 2016, plus de 4 600 patientes françaises. En dehors des Espagnoles, il s’agit de la première nationalité avec l’Italie.
QUESTION DU JOUR. Faut-il autoriser la PMA aux couples de femmes et aux femmes célibataires ?
La PMA pour toutes sur les rails
Pour l'instant, ce n'est qu'un avis, mais il a une portée très importante. Après trois ans et demi de réflexion, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) s'est déclaré, mardi, favorable à la PMA (procréation médicalement assistée), autrement dit l'insémination artificielle avec donneur de sperme, pour toutes les femmes, qu'elles soient lesbiennes ou célibataires, ce qui leur est interdit pour l'instant. «On ne peut pas priver un enfant de son père», a aussitôt réagi la Manif pour tous, qui estime que, quatre ans après le mariage gay, ce débat sociétal risque à nouveau de «diviser les Français».
Selon un sondage Ifop publié samedi à l'occasion de la Marche des fiertés, 60 % des Français y sont favorables. Les Effronté-e-s (association féministe et LGBT — lesbiennes, gays, bis et trans) se disent «extrêmement soulagées par cet avis, déjà partagé par le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes et par le Défenseur des droits, qui dénonçaient en 2015 une législation discriminatoire». Une loi va-t-elle suivre rapidement ? Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait fait de l'élargissement de la PMA une promesse électorale. Comme, avant lui, François Hollande, qui avait fini par y renoncer.
EN IMAGES. La 40e Marche des Fiertés de Paris au nom de la fête et de la PMA
 
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PMA : ce sont encore les femmes qui en parlent le mieux (dans les forums),femmes,pma,

30 Juin 2017, 01:06am

Publié par hugo

 PMA : ce sont encore les femmes qui en parlent le mieux (dans les forums)

28.06.2017
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Lisons-les, alors...
 A la Gay Pride de Paris, juin 2017• Crédits : CITIZENSIDE / MICHEL STOUPAK / Citizenside - AFP
Ce dont nous parlons ce matin avec René Frydman - PMA etc. - ce sont des questions médicales, éthiques, métaphysiques par certains aspects, politiques par d’autres aspects, mais ce sont avant tout des questions humaines. Et Internet - par la parole si particulière qu’il recueille et inscrit - nous ouvre une lucarne sur l’humanité. Ainsi, j’ai traîné dans les forums où discutent les femmes qui vivent ces expériences. Cela constitue des archipels si vastes que je me suis limité à quelques fils de discussion , que j’ai entrelacés avec le témoignage d’une amie qui vit cela. C’est impressionniste, forcément. Mais voici donc ce qui m’a frappé.
Dans ces forums, on parle beaucoup d’amour. Amour pour l’enfant qu’on espère. Amour à l’intérieur du couple (quelle qu’en soit la configuration de genre ou d’âge). C’est ce qui frappe d’abord.
Dans ces forums, se manifeste une expertise médicale. C’est aussi très frappant. Ca parle taux de ceci ou de cela, délais, médicaments, à grand renfort d’abréviations et des chiffres. Normal, le partage de l’expertise est une part ce que viennent chercher les femmes qui s’y rendent. Parce que quand la procédure est illégale, il n’y a pas beaucoup d’autres lieux pour trouver l’information, parce qu’on y cherche parmi ses pairs un contrepoint au discours marketing des cliniques étrangères qui cherchent à attirer les clientes. Parce qu’on trouve une expertise vécue, ce qui change tout. Ces lieux, donc, prolongent à leur manière l’histoire de l’appropriation de l’expertise médicale par les personnes qui sont les premières concernées, dont les mouvements de lutte contre le SIDA ont été le fer de lance.
Dans ces forums, on a parfois un langage propre. On dit “gigi” pour le gynéco”, “fofo” pour follicules ou “bribri” pour l’embryon” Ca donne des choses comme “T’as combien de fofo ?” - “8 fofo m’a dit le gig, mais au bout du compte, ça n’a donné que 4 bribri”. Ca peut agacer (mon amie par exemple), mais ça illustre l’autre fonction de ces lieux. On n’est pas seulement là pour l’information, mais pour le partage de l’expérience - et les abréviations mettent sans doute à distance. On se parle entre femmes qui ne se connaissent pas, ne se sont jamais vues et ne se verront jamais. Et comme ces conversations peuvent rester anonymes, on se raconte beaucoup (ainsi le récit d’une femme qui disait que le problème venait peut-être de son mari, qui suite à une accusation de harcèlement sexuel, avait perdu toute libido. “Où ailleurs on raconterait ça ? se demandait mon amie). Ici, surtout, on se soutient “comme des groupes de parole contemporain” disait mon amie. Et, même s’ils dissolvent parfois l’information, y a une grande beauté dans ces encouragements, ces smileys qui surgissent à chaque ligne ; il y a quelque chose d’étrange dans ces sphères où les hommes ne sont pas, et qui en rappellent d’autres. “Entre la réunion Tuperware et les adresses d’avorteuses qu’on s’échangeait sous le manteau” diit mon amie. SAuf que voilà, tout le monde peut les voir ces discussions, y compris les hommes.
Dans ces forums, on parle aussi remèdes de grand-mère. Comme si la superstition s’en mêlait “Boire du jus d'ananas pour la nidation, ai-je lu quelque part. Mais pas trop quand même ! Et avocats, noix et œufs apparemment.” Un “côté sorcière” disait mon amie, et elle ajoutait “c’est comme si s’y rejouaient les rites sociaux anciens des femmes réprouvées”.
Et pourtant, dans ces lieux, on parle très peu de questions légales. Ou alors peut-être le devine-t-on quand les noms de certains gynécologues ne sont mentionnés que par des initiales. Ca rend les échanges un peu cryptiques. Mais c’est très étonnant, dans ces lieux, je n’ai pas vu de débats éthiques ou politiques. Juste des gens qui veulent des enfants.
Dans ces lieux, on parle d’argent. On compare les prix, les services, l’accueil (onparle beaucoup de l’accueil). Et on mesure ce que les gens sont prêts à sacrifier.
Alors voilà, si l’avis rendu hier par le Comité d’éthique a des conséquences légales, peut-être que ces forums n’auront plus lieu d’être (quoique que le succès de Doctissimo montre qu’on a toujours besoin de parler de ce qui se passe avec son corps) ou peut-être qu’ils se transformeront simplement. En tout cas, si on en prend soin, tous ces témoignages resteront là, à disposition, comme l’empreinte d’un moment de l’humanité, de son rapport à la science, au corps, à la procréation, aux enfants, et à l’amour.
 
https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/pma-ce-sont-encore-les-femmes-qui-en-parlent-le-mieux-dans-les-forums

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VIDEO. Donald Trump fait une remarque sexiste à une journaliste irlandaise,femmes,sexisme,

30 Juin 2017, 00:37am

Publié par hugo

 http://leparisien.fr/laparisienne http://leparisien.fr/laparisienne

 (AFP/SAUL LOEB)/laparisienne/actualites/

VIDEO. Donald Trump fait une remarque sexiste à une journaliste irlandaise

Par Anne-Charlotte Dancourt, 28 juin 2017 | 14h51
Donald Trump a interrompu une conversation avec le nouveau Premier ministre irlandais pour vanter le «joli sourire» d'une journaliste venue assister à la discussion.
http://www.facebook.com/sharer.php?u=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Flaparisienne%2Factualites%2Fsociete%2Fvideo-donald-trump-fait-une-remarque-sexiste-a-une-journaliste-irlandaise-28-06-2017-7094949.php#xtor=AD-1481423551http://twitter.com/share?text=VIDEO.%20Donald%20Trump%20fait%20une%20remarque%20sexiste%20%C3%A0%20une%20journaliste%20irlandaise%20&url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Flaparisienne%2Factualites%2Fsociete%2Fvideo-donald-trump-fait-une-remarque-sexiste-a-une-journaliste-irlandaise-28-06-2017-7094949.php%23xtor%3DAD-1481423554&via=LaParisiennehttp://pinterest.com/pin/create/button/?url=http%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Flaparisienne%2Factualites%2Fsociete%2Fvideo-donald-trump-fait-une-remarque-sexiste-a-une-journaliste-irlandaise-28-06-2017-7094949.php&description=VIDEO.%20Donald%20Trump%20fait%20une%20remarque%20sexiste%20%C3%A0%20une%20journaliste%20irlandaise%20
La journaliste irlandaise Caitriona Perry a dû passer un moment très gênant dans le bureau ovale. Plusieurs correspondants irlandais étaient réunis mardi dans le bureau du président américain pour assister à un appel téléphonique entre Donald Trump et le nouveau Premier ministre irlandais Leo Varadak. Alors que les deux chefs d'Etat sont en plein échange, Donald Trump interrompt la conversation... pour complimenter une journaliste sur son physique.
VIDEO. Donald Trump fait une remarque sexiste à une journaliste irlandaise
Alors que Donald Trump explique à son homologue que beaucoup de journalistes sont venus assister à la discussion, il fait signe à Caitriona Perry de s'approcher : «D'où venez-vous? Venez ici», lui lance le président des Etats-Unis le sourire aux lèvres. «Nous avons cette belle presse irlandaise», poursuit Donald Trump pendant que la journaliste s'approche de son bureau, visiblement gênée, expliquant qu'elle est correspondante à la Maison-Blanche pour la chaîne irlandaise RTE. Le président lance alors à l'attention de son interlocuteur : «Caitriona Perry. Elle a un joli sourire. Je suis sûr qu'elle vous traite bien».
«Nous sommes désolés que notre président soit un sale type bizarre et grossier»
Un moment jugé «bizarre» sur Twitter par la journaliste. Devant le sans-gêne de Donald Trump, plusieurs internautes américains se sont excusés de son comportement :
«Nous sommes désolés que notre président soit un sale type bizarre et grossier».
«Trump : "Elle a un joli sourire donc je parie qu'elle vous traite bien". Madame Perry, veuillez accepter les excuses d'au moins une américaine».
«Nous nous excusons pour ce bouffon d'homme des cavernes taré et prédateur sexuel, et nous travaillons sur le problème. S'il vous plaît pardonnez nous».
laparisienne.com
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Vidéo. Melania Trump a-t-elle encore évité la main de Donald Trump?
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CHERCHE UNE VRAI RELATION EN CDI

29 Juin 2017, 22:48pm

Publié par hugo

J AI  35 ANS   ET JE CHERCHE UNE FEMME AVEC QUI AVOIR UNE VIE  STABLE ET DURABLE ,je vis sur paris , j aime me cultiveR,(ciné , expo, musée , )  j aime  sortir , je vais a la piscine ,  je fais du 1600 M EN PISCINE ,j aime lire  de  la poésie , j aime lire , je fais les courses  ménage etc , 

je  vous propose  de prendre un café  dans un lieu neutre  sur Paris , st Michel, cours st Emilion,  châtelet les halles ,  etc 

 

 

 

 

 

 

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«Manspreading» : Valérie Pécresse veut un «état des lieux» dans les transports franciliens,societe,femmes,feministe,

29 Juin 2017, 22:47pm

Publié par hugo

   LP/Olivier Boitet/laparisienne/actualites/

«Manspreading» : Valérie Pécresse veut un «état des lieux» dans les transports franciliens

Par Anne-Charlotte Dancourt, 29 juin 2017 | 14h58
Valérie Pécresse, la présidente du conseil régional d'Île-de-France, semble vouloir se saisir du problème de l'«étalement masculin», cette façon qu'ont certains hommes de s'asseoir en écartant les jambes dans les transports en commun.
 
Le «manspreading» vit-il ses derniers instants de tranquillité dans les transports en commun d'Île-de-France ? Après New-York et Madrid, Paris pourrait être la prochaine ville à lancer une campagne de sensibilisation contre l'étalement masculin. C'est ce que Valérie Pécresse a laissé entendre mercredi lors du conseil d'administration d'île de France Mobilité (ancienne STIF).
Le «manspreading» ou «étalement masculin», c'est cette manie adoptée par nombre de passagers masculins, qui consiste à s'asseoir dans les transports en communs en écartant les jambes, sans se soucier de son voisin, le plus souvent de sa voisine. La victime n'a d'autres choix que de se contorsionner pour éviter de se retrouver cuisse contre cuisse avec un inconnu ou simplement pour pouvoir s'asseoir. Une incivilité, qui, quand elle s'exerce a côté d'une femme est vécue comme un comportement sexiste par un certain nombre d'entre-elles, dénoncé notamment sur les réseaux sociaux.
Récemment, la municipalité de Madrid a mis en place une campagne signalétique dans les transports en commun pour sensibiliser les usagers au problème. Face aux débats provoqués sur les réseaux sociaux et aux nombreux témoignages de femmes, exprimés notamment via une pétition atteignant plus de 18 000 signatures pour que Paris fasse comme à Madrid, trois conseillers régionaux socialistes Isabelle Beressi, François Kalfon et Jonathan Kienzlen ont déposé un texte sur le sujet. Tout comme la sénatrice PCF du Val-de-Marne, Laurence Cohen, qui a envoyé un courrier à la ministre des Transports Isabelle Borne pour lui demander d'organiser une campagne de sensibilisation nationale à ce sujet.
Vers des pictogrammes anti-manspreading dans les transports en commun ?
Ils demandent notamment une campagne de sensibilisation dans les transports «par le biais d'affichages et de nouveaux pictogrammes à bord des rames» rapporte le Huffington Post. Jonathan Kienzlen a confié au site internet que même si cette incivilité n'était pas la pire, «lutter contre le sexisme est la seule condition pour garantir le droit universel des femmes à la mobilité en assurant leur sûreté dans les transports».
Résultat, Valérie Pécresse a annoncé dans son amendement réponse lu par le Huffington Post qu'elle allait demander à la SNCF et la RATP de produire «un état des lieux des comportements de «manspreading» ou «étalement masculin» (...) en lien avec les associations d'usagers afin de prendre les mesures les plus adéquates concernant ces comportements».
Elle n'a pas indiqué de date pour le début de cette opération, expliquant qu'à «l'heure actuelle, les opérateurs n'ont pas alerté Île-de-France Mobilités sur le sujet», précisant seulement qu'elle aurait lieu «dans les prochains mois» et qu'une «campagne de lutte contre le sexisme» doit voirs le jour en 2018-2019. Campagne qui «pourra être élargie pour permettre la lutte dans les transports contre tous les harcèlements et les incivilités pouvant y conduire».
laparisienne.com
Sur le même sujet :
Le «manspreading», quand les hommes s’étalent dans les transports en commun
Les publicités sexistes à Paris, c'est fini
Val-de-Marne : la sénatrice (PCF) Laurence Cohen s’attaque au manspreading
 
http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/manspreading-valerie-pecresse-veut-un-etat-des-lieux-dans-les-transports-franciliens-29-06-2017-7097760.php

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Sexisme : quand y'en a plus y'en a encore ?,femmes,feminisme,sexisme,

29 Juin 2017, 21:20pm

Publié par hugo

 Du Grain à moudre par Hervé Gardette
du lundi au vendredi de 18h20 à 19h
Réécouter Sexisme : quand y'en a plus y'en a encore ?40min
Sexisme : quand y'en a plus y'en a encore ?
27.06.2017
Podcast
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« Charge mentale », « manspreading », « manterrupting », « mansplaining »… Comment l’apparition de ces notions témoigne d’un renouvellement de l’appréciation du sexisme ?
 Une publicité qui a fait vivement réagir en 2000.• Crédits : JACK GUEZ - AFP
Il faut avoir pratiqué les transports en commun pour en avoir fait l’expérience : tout corps masculin plongé dans une rame de métro a tendance à écarter les jambes lorsqu’il se retrouve en position assise. Y compris aux heures de pointe.
Un comportement qui porte désormais un nom : le "manspreading", autrement dit l’étalement masculin, également appelé "syndrome des couilles de cristal" par certaines associations féministes.
Le "manspreading", c’est le dernier en date des termes aujourd’hui utilisés pour qualifier des comportements qui relèvent du sexisme ordinaire. D’autres l’ont précédé : le "manterrupting", cette manie qu’ont les garçons de couper la parole aux filles ; le "mansplaining", lorsque les mêmes s’évertuent à leur expliquer ce qu’elles savent déjà. Et pour les amoureux de la francophonie, la "charge mentale", qui consiste à faire peser sur les femmes l’organisation de la vie du ménage.
La rapidité avec laquelle ces notions se sont répandues est impressionnante. Elle témoigne d’une utilisation particulièrement efficace des réseaux sociaux par les nombreux collectifs et associations féministes. Mais leur multiplication ne finit-elle pas par amoindrir la force du message ? D’autant qu’on peut s’interroger sur la pertinence du caractère essentiellement sexiste de certains comportements.
"Sexisme : quand y en a plus, y en a encore ?"
Liens
⦁ Marine Le Breton, ⦁ la charge mentale (Le Huffington Post, 2017)
⦁ Martin Winckler, ⦁ Tous égaux devant la médecine… Surtout les hommes (Libération, 2017)
⦁ Nadia Daam, ⦁ Le leurre du féminisme choupi (Slate,2016)
⦁ [Article payant] Gaëlle Dupont, ⦁ Droit des femmes : la lutte en couleurs (Le Monde, 2016)
⦁ Entretien avec Yves Raibaud, ⦁ “La ville est un espace de loisir pour les hommes” (Les Inrocks, 2014)
⦁ Marie Sarlet et Benoit Dardenne, ⦁ Le sexisme bienveillant comme processus de maintien des inégalités sociales entre les genres (Université de Liège, 2012)
Vidéos
⦁ Documentaire en ligne sur le site Arte « ⦁ Féminisme : la 3ème vague ? », avec Mélanie Gourarier et Marta Corato
⦁ Brut. Manspreading, top 3 des excuses bidons
 
https://www.franceculture.fr/emissions/du-grain-moudre/sexisme-quand-yen-plus-yen-encore

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