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Couple: comment gérer les conflits?,psychologie,couples,articles femmes hommes,

1 Juin 2014, 13:21pm

Publié par hugo

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Couple: comment gérer les conflits?
Par Caroline Franc Desages, publié le 30/04/2014 à 18:30


La dispute récurrente s'avère le plus souvent néfaste à l'harmonie conjugale. Comment sauver son couple du cercle vicieux du conflit? Les conseils de la psychanalyste Fabienne Kraemer pour limiter les crises.


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Couple: comment gérer les conflits?
Couples: comment gérer les conflits ?
Getty Images/iStockphoto
Quand Jeanne et Mathieu se disputent, "neuf fois sur dix c'est à cause de sa mère", confie Jeanne, jeune femme de 34 ans, moyennement amie avec sa belle-mère. "Cela peut aller assez loin, ni lui ni moi ne lâchons l'affaire, question d'ego je crois." Et même si pour l'instant, le couple est toujours parvenu à se réconcilier, Jeanne admet "qu'à force, ça laisse des traces". Idem pour Paul et Philippe, ensemble depuis trois ans. Paul est, de son propre aveu, "bordélique", Philippe, "maniaque". La confrontation des deux peut parfois faire des étincelles.


Si les désaccords font partie inhérente du couple, la mutiplication des conflits n'est en revanche pas propice à l'harmonie. Et l'adage selon lequel les disputes sont un piment nécessaire pour des amours durables est à prendre avec précaution.


Comment expliquer que pour certains, les querelles prennent tant de place et comment s'en défaire?


"Il n'y a que très peu de couples qui ne se disputent pas, observe Fabienne Kraemer, psychanalyste auteure de Je prends soin de mon couple, publié en 2014 aux PUF. Les premiers temps, on idéalise l'autre et l'on ne voit pas ou ne veut pas voir toutes ces petites choses qui au quotidien finiront par nous agacer, toutes ces déceptions qui génèreront de la frustration, à l'origine de futures discordes". Pourtant, souligne la psychanalyste, "il faut essayer d'éviter l'escalade des disputes. Elles constituent en quelque sorte les premières marches de la violence et au cours de ces échanges on devient souvent blessant".


Surtout, appuie-t-elle, "peu de disputes sont efficaces". Pour la psychanalyste, la plupart du temps, le sujet de la dispute est un prétexte, un moyen de déclencher une discussion ou de faire sortir l'autre de ses gonds. Jeanne l'admet du bout des lèvres: "je voudrais qu'il me rassure, qu'il me dise que je compte plus que tout. Je sais que mes crises de jalousie vis à vis de sa mère n'ont aucun sens, mais au lieu d'entendre que je me sens en insécurité, il explose et me traite d'hystérique mesquine".


Pour se disputer, il faut être deux
Ce besoin d'être rassurée, Jeanne a du mal à le communiquer à son conjoint, "probablement pour des questions d'orgueil mal placé". Quant à Mathieu, "il ne lâche pas prise non plus, et bondit à la première réflexion". Pourtant, insiste Fabienne Kraemer, "c'est la première chose à comprendre: pour se disputer, il faut être deux. Si l'un des deux met son ego de côté et refuse d'entrer dans la danse, en sortant de la pièce, en s'abstenant de répondre ou de hausser le ton, la dispute est mort-née." Ce qui, reconnaît la psychanalyste, est loin d'être facile "lorsqu'on est sous le coup de la colère".


Voici quelques un de ses conseils pour sortir du cercle infernal de ces disputes nocives...


S'en tenir aux faits
"Il faut dire les choses simplement et factuellement, sans exagérer", recommande Fabienne Kraemer. Concrètement par exemple, ne pas reprocher à l'autre "de ne jamais baisser la cuvette des toilettes" mais lui demander pourquoi il ne l'a pas fait, là, à l'instant.


Ne pas laver son linge sale en public
Il faut "éviter tout spectateur, qu'il s'agisse d'amis ou bien sûr de ses enfants", continue Fabienne Kraemer. Attendre que les tierces personnes ne soient plus présentes avant d'exploser a de plus un avantage, celui de ne pas réagir à chaud, "meilleure façon d'avoir des mots dépassant sa pensée", témoigne Sophie, qui ces derniers temps "s'accroche beaucoup" avec Maxime, son conjoint depuis cinq ans. "J'ai noté que depuis que je m'interdis de réagir devant notre fille de deux ans, je monte moins vite dans les tours, parce que j'ai le temps de me calmer et de voir les choses avec plus de recul".


S'interdire de blesser, au propre comme au figuré
Bannir les mots dont on sait qu'ils vont faire mal, mais aussi, "et c'est indispensable de le mentionner, les gestes, qui blessent, au sens propre". "A la première main qui se lève, on est dans un contexte de violence inacceptable", insiste Fabienne Kraemer.


S'accorder un moment à deux toutes les semaines
C'est une des clés de la communication, pour Fabienne Kraemer. "Je recommande aux personnes que je reçois de se réserver toutes les semaines une soirée à deux. Cela peut se passer au restaurant si on en a les moyens, cela peut consister à se promener, à sortir le chien ensemble ou autre chose. Ce qui importe, c'est que ce soit ritualisé et d'une certaine manière, obligatoire. De façon à ce que les semaines où l'on s'est disputés, où l'on ne se parle plus depuis quelques jours, ce rendez-vous soit maintenu. Cela permet de ne pas rompre le lien, de reparler à froid de ce qui s'est passé. Mes patients, très vite, ne peuvent plus se passer de ça!" Fuir la dispute ne signifie en effet pas garder pour soi ce qui ne nous convient pas, mais plutot trouver une autre façon de le dire que par le reproche ou l'invective.


S'excuser
On a des dizaines d'occasions dans la journée de s'excuser, parce qu'on est passé devant l'autre, qu'on a renversé quelque chose, qu'on lui a coupé la parole, etc. Il ne faut pas sous-estimer l'importance de cette faculté à présenter ses excuses, que cela soit pour une erreur anodine ou un mot vraiment plus haut que l'autre, estime Fabienne Kraemer. "Plus on a été agressif ou blessant, plus l'excuse doit être rapide et claire". Ce qui là non plus n'est pas toujours aisé sur le moment. Pourtant, souligne la psychanalyste, la plupart du temps, dans un conflit, chacun des protagonistes a environ 50% des torts. "Il ne faut pas tomber dans cette quête vaine du "dernier mot" que l'on voudrait absolument avoir", ajoute Fabienne Kraemer. Et d'en appeler à plus de bienveillance: "j'ai l'impression que l'on se soucie aujourd'hui plus d'être respectueux de ses collègues, de ses enfants ou de ses amis que de son conjoint, comme s'il était anodin de se dire les pires horreurs, comme si cela n'avait pas de conséquence, or cela en a."


Journaliste, Caroline Franc est également l'auteure du blog Pensées by Caro




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Endométriose, cette maladie qui m'a pris mon compagnon, ma famille et mes amis,sante,

1 Juin 2014, 13:14pm

Publié par hugo

Endométriose, cette maladie qui m'a pris mon compagnon, ma famille et mes amis
Publié le 13-03-2014 à 15h26 - Modifié à 17h44
45 réactions | 157397 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 5 minutes
Avatar de Flavie Boizeau
Par Flavie Boizeau
Endo Girl
LE PLUS. La première marche mondiale contre l'endométriose a lieu aujourd'hui à Paris. Cette maladie gynécologique, qui touche 180 millions de femmes dans le monde, a des conséquences désastreuses sur leur santé et leur intimité. Flavie Boizeau, touchée par l'endométriose depuis un an, en sait quelque chose : isolement, insomnies et souffrances rythment désormais sa vie.
Édité et parrainé par Rozenn Le Carboulec
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Photo de Flavie Boizeau en pleine crise d'endométriose chez elle (Laetitia Insousciance/DR)

J’ai toujours eu des règles douloureuses. Et l’on m’a toujours dit que c’était normal. Jusqu’à il y a un an…

Prise de douleurs insupportables dans le ventre, au point d’avoir jusqu’à huit de tension et de faire des malaises au travail, je suis allée directement aux urgences. Le médecin diagnostiquant de simples kystes, je me suis dit que ça partirait au prochain cycle.

J'avais très mal lors des rapports sexuels

On me mettait des perfusions et l’on me prescrivait des antidouleurs, mais on me disait que je n’avais rien, que c’était dans ma tête. Or, lors de l’examen gynécologique, je pleurais de douleur. C’est un moment jamais agréable à vivre, mais pas au point de ne pas du tout le supporter.

On a tenté de changer ma pilule, puis je suis passée sous un traitement progestatif qui entraîne la ménopause artificielle. Les effets secondaires étaient nombreux : j’avais sans arrêt des bouffées de chaleur, et j’ai pris 10 kilos en un mois.

À cette période-là, j’étais en couple, mais les rapports sexuels étaient compliqués. Je n’arrivais plus à faire l’amour sans ressentir des douleurs très violentes. Alors je me suis forcée une fois, deux fois… mais ça ne pouvait plus fonctionner.

Je ne veux pas avoir le corps mutilé

À mon arrivée à Paris, en février 2013, je suis allée voir un autre gynécologue qui, dès le premier rendez-vous, m’a dit que j’étais bourrée d’endométriose. J’ai passé une IRM et toute la batterie de tests possibles et imaginables. Le seul traitement que l’on m’a proposé était alors l’hystérectomie totale… Je ne pouvais m’y résoudre.

Je suis allée voir un deuxième médecin, qui m’a cette fois parlé d’un traitement hormonal. Puis je suis finalement retournée voir ma gynécologue dans ma région : à la simple description de mes douleurs, elle m’a rétorqué : "Vous avez de l’endométriose, allez à Cochin".

La liste d’attente à Cochin, où se trouvent les rares spécialistes de l’endométriose en France, est longue. J’ai fait ma première demande en juin et j’ai finalement été reçue en septembre.

J’ai fait une échographie endorectale, car l’appareil digestif était atteint. On m’a alors parlé de la pose d’une stomie… Or, cette opération peut vous soulager quatre ans comme seulement trois mois… Si c’est pour avoir le corps mutilé, je préfère décliner, je ne me sens pas du tout prête à ça… Pour l’instant, j’y réfléchis.

J'ai 31 ans et je vis dans le corps d'une femme de 90 ans

En attendant, je subis au quotidien la maladie. Je suis sous morphine, sous anti-inflammatoires qui me détraquent l’estomac.

Je suis en congé de longue maladie depuis mai 2013, et j’ai formulé une demande de prolongation.

Je porte quelque chose de trop lourd, je fais une crise. Je passe l’aspirateur, je fais une crise. Je suis constamment fatiguée, avec des douleurs à me tordre dans tous les sens. Je ne peux pas rester assise, ni allongée, ni marcher trop longtemps car ça me fait mal. Le peu de fois où je fais l’effort de sortir pour aller faire les magasins, je finis en pleurs au bout de 30 minutes à cause de la douleur.

Je ne fais plus le ménage aussi souvent, je ne sors quasiment plus, je ne fais plus les courses. Je me fais livrer. Je suis 24h/24 coincée dans mon canapé ou sur mon lit.

Flavie Boizeau en pleine crise d'endométriose chez elle (Laetitia Insousciance/DR)

Je fais des insomnies et ne ferme parfois pas l’œil de la nuit.

Je ne peux pas uriner quand je veux, j’ai des douleurs quand je vais à la selle.

Je suis en dépression, forcément… Je prends des anxiolytiques et des antidépresseurs.

J’ai 31 ans et j’ai l’impression de vivre dans le corps d’une personne de 90 ans.

Cette maladie m'a pris tout pris : compagnon, famille, amis

Lorsque j’ai appris que j’avais cette maladie, je venais de me séparer de l’homme avec qui j’étais. Il a voulu revenir, mais j’ai refusé, je l’ai laissé faire sa vie sans moi, je ne voulais pas lui faire vivre ça. Je ne sais pas si j’arriverai un jour à me laisser tenter par quelqu’un. C’est compliqué pour les rapports, pour les enfants aussi, puisqu’il y a de forts risques d’infertilité… Comment lui expliquer ?

Cette maladie m’a tout pris : mon compagnon, ma famille et mes amis. Bref, toute ma vie sociale.

La solitude, l’isolement et l’incompréhension, c’est ce qu’il y a de plus dur à vivre.

J’habite à une heure en voiture de chez mes parents, mais il m’arrive souvent de ne pas les voir pendant deux mois car je suis incapable de prendre la voiture ou les transports en commun.

L’endométriose est comme une maladie contagieuse. Les gens s’éloignent de vous car ils ne vous comprennent pas. Ils pensent que vous exagérez, que vous jouez la comédie.

L'endométriose, c'est le cancer qui ne tue pas

Récemment, une femme m’a conseillé de voir un psy car selon son mari médecin "c’est psychosomatique". L’autre jour, la pharmacienne m’a lancé "Vous êtes malade mais vous avez trouvé quelqu’un ?", alors que j’allais chercher ma pilule. Non, c’est simplement le SEUL traitement qui permet de limiter l’évolution de la maladie. Et au nom de quoi je n’aurais pas le droit d’avoir quelqu’un ? Cette simple réflexion, représentative du regard que les gens portent sur moi, m’a fait pleurer pendant 72 heures…

Je veux qu’on arrête de me dire que je n’ai rien. Ma maladie doit être reconnue au niveau de la santé publique, que l’État débloque des fonds, que la recherche s’y mette. Au nom de quoi serait-elle moins reconnue qu’une autre ? L’endométriose, ce n’est pas simplement la répétition de petites douleurs de règles. Non. C’est le cancer qui ne tue pas.



"Yellow Flash mob" réalisée par plusieurs "endogirls" à Paris le 9/03/14 à Paris

À défaut d’avoir un traitement efficace, on prend sur soi pour ne pas faire fuir les gens, et on essaie de se faire entendre. Avec l’aide d’une autre "endogirl" j’ai organisé une flash mob à Paris dimanche dernier. Quelques minutes avant, j’étais en train de vomir, au bord du malaise et obligée de prendre de la morphine pour me soulager. Mais on se tait et on essaie de garder la tête haute. On est obligées.

Ce jeudi, je vais aller à la Million Woman March for Endometriosis à Paris, où je marcherai avec d’autres personnes atteintes, afin de faire entendre la voix des millions de femmes concernées.

S’il le faut, même à quatre pattes, je la finirai !


Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec




Sur le web: AUJOURD'HUI : ARAFAT ET ACCORD OLP A PARIS


AUJOURD'HUI : ARAFAT ET ACCORD OLP...AUJOURD'HUI : ARAFAT ET ACCORD OLP A PARISen cours
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Audrey Cottarel
Audrey Cottarel a posté le 28 mai 2014 à 15h19
Bonjour, je me reconnais beaucoup dans votre histoire. J'avais des douleurs permanentes même en dehors des règles. Des années de souffrance et mes études universitaires perturbées par cet enfer alors que les médecins me disaient que c'était "dans la tête". J'ai été enfin opérée 2 fois en 2005, j'avais 24 ans. J'avais une endo sévère digestive stade 4 (cas d'école 4+++ comme dit mon gynéco), tous les organes de la cavité abdominale collés en boule. J'ai échappé de peu à la stomie mais je m'étais préparée à l'avoir si ça pouvait atténuer mes douleurs et me laisser une infime chance d'avoir des enfants. J'ai également connu la ménopause artificielle pendant près d'un an. Seule rançon du succès, j'ai gardé mes kilos pris pendant le traitement hormonal mais je ne regrette pas ! Aujourd'hui j'ai deux enfants et plus de douleurs. Je m'attendais à récidiver rapidement mais ça fait déjà 9 ans que l'endo me laisse tranquille. Bon courage !
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junon hildane
junon hildane a posté le 18 avril 2014 à 08h47
bonjour,
est-ce que la prise de la pilule n'a pas pu déclencher ou aggraver l'endométriose ? le professeur Joyeux a récemment écrit un livre sur les méfaits de la pilule et il pourrait être intéressant de voir s'il fait un lien entre endométriose et prise de certaines pilules. ce serait intéressant à savoir pour savoir si un traitement hormonal, et lequel peut aider.
les médecines dites naturelles proposent beaucoup de choses dans le cadre de l'endométriose : pour le traitement de la douleur, et aussi le traitement de la maladie. je sais en particulier que l'ostéopathie a des effets très bénéfiques sur la douleur et aussi sur l'évolution de la maladie.
la médecine allopathique n'a pas de solutions pour ce type de maladies. par contre les médecines parallèles peuvent vous apporter un confort de vie, et peut-être une rémission. le site "alternative santé" contient beaucoup d'infos et de liens intéressants.
bon courage.
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FORMULE Aurélie
FORMULE Aurélie a posté le 14 mars 2014 à 11h16
Beaucoup de courage à toutes, des solutions pour vous soulager existent et en tant que Réflexologue je suis régulièrement confrontée à cette pathologie à mon cabinet.
C'est un réel handicap dont il faut parler alors bravo pour cette démarche solidaire!
Je répondsJ'alerte
flavie boizeau
flavie boizeau a posté le 14 mars 2014 à 11h29
Merci a vous
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Semü Kaupmees
Semü Kaupmees a posté le 14 mars 2014 à 14h25
Mme Formule, je serais très curieux et intéressé d'en apprendre davantage sur votre expérience de réflexologue face à cette maladie. La réflexologie est une discipline qui me fascine.
Je répondsJ'alerte
Regis Gaudun
Regis Gaudun a posté le 14 mars 2014 à 17h19
Courage tenez bon j'espère qu'ils trouveront une solution pour vous
Je répondsJ'alerte
FORMULE Aurélie
FORMULE Aurélie a posté le 14 mars 2014 à 19h11
Bonjour,
Merci pour l'intérêt que vous portez à cette pratique en plein développement et parfois peu ou mal reconnue.


Je suis donc REFLEXOLOGUE FFR depuis quelques années maintenant et je suis régulièrement sollicitée par des femmes souffrant d'endométriose de stade élevé et suivies par des équipes médicales très sérieuses. La Réflexologie est donc un excellent COMPLEMENT à des traitements déjà en cours.
Mon dernier cas était une endométriose de stade IV avec lésions profondes atteignant le côlon sigmoïde,ligament utéro sacré,péritoine pelvien,ovaire gauche associé à une dysovulation et une lourde dépendance à la codéine depuis 4 ANS pour supporter la douleur.
La REFLEXOLOGIE n'a pas d'actions sur les lésions organiques mais agit sur les troubles fonctionnels associés via une stimulation de points réflexes sous le pieds.
Mon objectif est de désamorcer un système de stress souvent à l'origine d'amplification de symptômes. l'extrême relaxation stimule la production d'endorphines et sollicite le système endocrinien. La réflexologie a une action puisssante sur le système neuro-végétatif. Les douleurs s'estompent en quelques séances.Je pourrais vous détailler cela davantage si vous le souhaitez.


Aujourd'hui mon dernier cas cité plus haut ne prend plus de codéine,souffre moins et a retrouvé un cycle régulier lui permettant de démarrer une PMA. Une grossesse est d'ailleurs en cours à ce jour.


Il y a donc de l'espoir pour
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Semü Kaupmees
Semü Kaupmees a posté le 15 mars 2014 à 20h32
Merci beaucoup d'avoir pris le temps d'expliquer votre action sur la maladie. Cela me laisse penser que vos pratiques (et les massages, soient-ils thérapeutiques ou orientés bien-être en général) peuvent être d'excellents compléments médicaux.
Je répondsJ'alerte
Semü Kaupmees
Semü Kaupmees a posté le 14 mars 2014 à 08h44
J'ignorais tout de cette maladie jusqu'à avant-hier. C'est très bien que l'on donne enfin la parole aux personnes qui vivent cette maladie. Merci pour votre témoignage et bon courage à vous.
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flavie boizeau
flavie boizeau a posté le 14 mars 2014 à 11h30
merci beaucoup , j espère que ce témoignage ainsi que les autres feront un peu prendre conscience de ce que l on vit et que les choses avanceront pour nous toutes
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Margue LG
Margue LG a posté le 14 mars 2014 à 07h43
Quelqu'un sait pourquoi cette maladie touche de plus en plus de femmes ? Est-ce à cause de l'alimentation, des molécules chimiques genre pesticides ou perturbateurs endocriniens, des produits dits de beauté, de la pollution de l'air ? Bon courage, j'espère que vous trouverez la manière de vous soulager que ce soit par les tisanes ou tout autre méthode. Je trouve terrible que la seule façon de soulager ces personnes soit l'ablation de l'utérus.
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flavie boizeau
flavie boizeau a posté le 14 mars 2014 à 11h32
je ne saurais répondre a ces questions , peut etre que vous trouverez certaines réponses dans l autre article publié aussi ici par un médecin
sachez toutefois que l ablation de l utérus ne résout pas la maladie
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Elle Auboutdumonde
Elle Auboutdumonde a posté le 14 mars 2014 à 15h23
Je ne pense pas que la maladie soit plus répandue de nos jours, je pense seulement que les femmes se sentent plus libres de parler de problèmes gynécologiques.
Ma mère s'est fait opérée de la totale a 32 ans en 1966, et jusqu'à ce que je sois diasgnostiquée, je ne savais pas qu'elle aussi avait eu l'endo.
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Marie Jeanne
Marie Jeanne a posté le 14 mars 2014 à 07h30
Bonjour,


J'avoue que même si je connaissais la maladie, de nom, je n'avais AUCUNE idée de l'ampleur de la souffrance qu'elle provoquait ... les marche et articles sur le sujet ne sont donc pas du luxe !!


Pour l'auteure : en espérant que vous trouverez vite une solution autre que celle dite de "la totale" ... avez-vous des pistes ? Je vous le souhaite ! Si non, pensez-vous passer le cap de l'opération qui en finira de vos souffrances mais aussi de vos chances de devenir maman ? pas évident puisque dans les 2 cas on est perdante, mais vivre dans une souffrance telle, ce n'est pas possible ! ... Bon courage sincèrement !
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flavie boizeau
flavie boizeau a posté le 14 mars 2014 à 11h34
merci beaucoup a vous, sachez que meme l opération ne résout pas la maladie , elle peut permettre de soulager la douleur mais elle est bien plus complexe qu elle n y parait meme si en apparence on ne la voit pas
il y a beaucoup de piste envisagé mais aucun traitement miracle, pour l instant nous sommes toujours au stade de maladie incurable
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Elle Auboutdumonde
Elle Auboutdumonde a posté le 13 mars 2014 à 23h37
J'avais 27 ans la première fois que l'endo a pointé son vilain nez dans ma vie. Les douleurs étaient intolérables et ma généraliste m'a envoyée chez un gynéco qui a tout de suite planifier une chirurgie exploratoire pour confirmer ses craintes d'endo, en me prévenant toutefois que mes chances de tomber enceinte après la chirugie seraient encore diminuées.
Je suis tombée enceinte, comme par miracle, dans le mois qui a suivi l'annonce de la maladie, avant de passer sur le billard. Une grossesse parfaite sans douleur puisque les lésions sont comme absorbées par la grossesse, ont suivis deux ans d'allaitement, une autre grossesse et deux autres années d'allaitement. Six ans de bonheur où la maladie n'a pas pu se manifester. Mais malheureusement, elle est revenue avec une vengeance. Quand mon deuxième enfant avait trois ans, donc un an après que j'ai arrêté de l'allaiter, je ne pouvais presque plus marcher, je souffrais jour et nuit, je souffrais en allant aux toilettes, je souffrais assise, debout, couchée. J'en étais arrivée à un point où j'avais expliqué à mon aîné quoi faire si je m'évanouissais de douleur quand j'étais seule avec lui et sa soeur.
Je suis retournée chez mon gynéco qui a procédé à ma première chirurgie laser où toutes les lésions visibles sont zappées. Les douleurs ne sont pas revenues pendant toute une année.
Quand elles ont malheureusement refait surface, je ne voulais pas refaire la chirurgie, j'ai donc lu beau
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Audrey Kucinskas
Audrey Kucinskas a posté le 14 mars 2014 à 09h10
Merci, Elle, de votre témoignage.
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flavie boizeau
flavie boizeau a posté le 14 mars 2014 à 11h35
merci beaucoup je suis très touchée par votre témoignage , oui malheureusement les opérations peuvent soulager mais selon les femmes les récidives sont plus ou moins rapides malheureusement, courage a vous aussi
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Elle Auboutdumonde
Elle Auboutdumonde a posté le 14 mars 2014 à 15h32
Je ne m'étais pas rendu compte que j'avais trop écrit pour que ma réponse apparaisse en sa totalité.
Voici donc la fin de mon témoignage.
Mes lectures m'ont conduite à un livre du docteur Christiane Northrup sur la santé des femmes. Dans ce livre elle mentionnait un remède pour soulager les douleurs temporairement: des compresses d'huile de ricin (imbiber une compresse d'huile de ricin, la poser sur le ventre, poser une bouillotte dessus pendant une demie heure avant de dormir) cela ressemble à un remède de charlatan, mais cela m'a donné beaucoup de réconfort pendant des années, jusqu'à ce que je n'en puisse plus et décide de refaire une chirurgie. J'ai dû me battre car le chirurgien voulait me faire la totale et d'après ce que j'avais entendu, cela n'est même pas une garantie que les douleurs arrêteront. La deuxième chirurgie a duré quatre heures à rechercher le plus de lésions possible (la maladie s'était beaucoup étendue.) Cette fois, j’ai eu presque quatre ans de répit. J’ai commencé à attendre la ménopause avec impatience et heureusement, elle est arrivée à 46 ans. Les douleurs ne sont pas tout à fait disparues, mais je peux enfin marcher droite, je peux vivre et apprécier la vie plus à fond.
Ce qui m’a permis de survivre, ce sont mes enfants et je suis très consciente d’avoir eu une énorme chance d’avoir pu les avoir, mais aussi, c’est d’avoir osé parler de cette maladie que si peu de gens connaissent. Quand j’
Je répondsJ'alerte
flavie boizeau
flavie boizeau a posté le 14 mars 2014 à 16h46
Ta derniere phrase a été coupé
Je répondsJ'alerte
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L’Ascension ?,religion,protestants,

1 Juin 2014, 12:57pm

Publié par hugo




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La fête de l’Ascension est de toutes celles de notre calendrier la moins célébrée chez les protestants, plus particulièrement réformés. Plusieurs paroisses la suppriment purement et simplement. La principale raison de cette désaffection est à trouver dans le caractère mythologique d’un événement qui, il est vrai, n’occupe pas une place importante dans les textes évangéliques. Comment peut-on croire en effet que Jésus est monté au ciel comme une fusée ?

L’Ascension ?

Si la dimension mythologique de l’Ascension nous empêche de la prendre au sérieux, on ne voit pas pourquoi cette même dimension ne nous empêcherait pas aussi de célébrer toutes les autres fêtes chrétiennes. Nous pensons à Noël avec la naissance virginale, des anges (apparus à Zacharie, à Marie, aux bergers), une étoile qui se déplace dans le ciel pour guider des mages ; à Vendredi saint avec l’obscurité subite à l’heure de la crucifixion, un tremblement de terre, des rochers qui se fendent, le rideau du temple qui se déchire en deux, des tombeaux qui s’ouvrent et dont les morts entrent alors dans Jérusalem. Nous pensons aussi à Pâques avec un autre tremblement de terre, une pierre roulée par un ange qui s’assied dessus, le tombeau vide, de multiples apparitions de Jésus (à Marie de Magdala, à Thomas, à deux puis onze disciples en présence desquels il mange alors du poisson grillé ou passe à travers les portes fermées à clef). Autant de récits dont la dimension fortement mythologique devrait, elle aussi, nous interdire de fêter ces « événements » suspects. Que dire encore du bruit violent et des langues de feu qui se posent sur la tête des croyants réunis à Jérusalem pour la Pentecôte ? On ne saurait rendre notre foi solidaire du moule, des conceptions et des contextes culturels, dans lesquels elle a été coulée. Ce moule, en tant que tel, n’a d’ailleurs rien de spécifiquement évangélique ou chrétien. Il correspond à une vision du monde qui n’est plus la nôtre. Il ne s’agit pas de rayer ces passages bibliques sous prétexte qu’ils sont en contradiction avec ce que la science nous enseigne aujourd’hui. Retrancher de la Bible ce qui contrarie notre vision actuelle de l’univers, l’expurger et la censurer au nom de la raison, c’est la réduire en fait à une peau de chagrin. Il ne s’agit pas tant de voir ce que le texte dit que ce qu’il veut dire et peut nous dire encore en nous interpellant aujourd’hui dans l’ordre de la foi. Un texte biblique, inséré dans une vision du monde dépassée, peut avoir une signification qui ne l’est pas.

Regarder au ciel ?





Giotto, L’ascension, Padoue, Chapelle Scrovegni
On pourra démultiplier les sens possibles de cette élévation de Jésus au ciel en la considérant sous l’angle de différentes tensions : présence et absence, terrestre et céleste, visible et invisible, départ et retour, immobilité et marche, par exemple.


Un sens très souvent retenu s’inspire de l’épître aux Colossiens : « Cherchez les choses d’en haut, où le Christ est assis à la droite de Dieu. Pensez à ce qui est en haut et non à ce qui est sur la terre. » (3,1-2) Mais ce texte, sorti de son contexte, peut nous conduire à un spiritualisme exsangue et désincarné, dans une sorte d’aliénation religieuse privilégiant le ciel au détriment de la terre, l’éternel au détriment de l’histoire, les âmes au détriment des corps, vision très exclusive et somme toute en contradiction flagrante avec un christianisme qui est, par excellence, une religion de l’incarnation. Notre foi, comme l’a souvent montré Albert Schweitzer, est faite d’attachement et de détachement, d’éthique et de mystique : attachement à ce monde créé par Dieu, attachement exprimé par la charité, la justice et l’amour, et détachement, parce que nous sommes orientés vers le Royaume de Dieu et l’espérance active qui nous anime sur une terre à laquelle nous ne saurions être purement et simplement asservis.


Ce passage de l’épître aux Colossiens, écrit un de ses commentateurs, ne nous indique pas « une fuite des réalités du monde ou une éthique utopique impratiquestionnercable » (Jean-Noël Aletti, S.J., Commentaire de l’épître aux Colossiens, Gabalda, 1993). Une des paroles significatives, sorte de mise en garde à cet égard, est bel et bien celle des Actes des Apôtres : « Pourquoi restezvous là à regarder le ciel ? » (1,11) Il sera préférable, dans cette montée de Jésus au ciel, avec toute la symbolique que nous pouvons entendre dans ce mot « ciel », de considérer que Jésus nous échappe, n’est pas en notre pouvoir.


Il ne saurait y avoir de mainmise de notre part sur Jésus ou sur Dieu. Dieu, le tout premier, compris comme Transcendance, nous demeure inaccessible et nous ne saurions l’enfermer dans nos mots ni l’atteindre par nos définitions, aussi justes et orthodoxes seraient-elles. Dieu nous dépasse infiniment.

Jésus n’est pas dans le pain et le vin de la cène

L’Ascension de Jésus a été utilisée par les Réformateurs Zwingli, d’abord, puis Calvin, pour contester la présence réelle, matérielle, de Jésus dans le sacrement de la Cène. C’est un sens décisif, selon eux, à retenir de l’Ascension. Si Jésus est au Ciel, il ne saurait être en même temps, et de manière corporelle, présent dans le pain et dans le vin. C’est un point important qui opposera d’ailleurs très vivement Zwingli, le Réformateur de Zurich, à Luther. Le point d’accord en la matière entre les protestants réformés, évangéliques, luthériens étant le refus catégorique du sacrifice de la messe. Les controverses entre protestants et catholiques graviteront longtemps autour du différend, central, concernant la cène. Il y a là, et par conséquent il y a dans l’écoute fidèle des récits de l’Ascension, un point focal et déterminant pour sa compréhension.


Parlant de la présence du corps du Christ « en la cène » dans son Exposition de la foi (Expositio fidei, 1531), Zwingli stigmatise l’erreur qu’il y a à prétendre que par les signes du pain et du vin, le corps du Christ nous est donné. Zwingli écrit que « le corps du Christ, à partir du moment où il monte au ciel, n’est plus en ce monde ». D’autre part, quand Jésus déclare « ceci est mon corps », il désigne comme signe son corps mortel ; le manger comme tel aujourd’hui deviendrait alors parfaitement « déraisonnable », puisque reconnaître que Jésus est au ciel, cela signifie que Jésus a désormais un corps « immortel et incorruptible » que nous ne saurions manger. Manger un corps mortel et de la chair humaine n’est-ce pas, demande Zwingli, quelque chose de « cruel, sauvage et brutal » ? (voir à ce sujet Huldrych Zwingli, La foi réformée, Les Bergers et la Mages, 2000, introduction d’André Gounelle.)

L’Ascension et Noël

Une autre manière de comprendre l’Ascension nous est donnée par la tradition orthodoxe, grecque ou russe. Il s’agit là d’inscrire l’Ascension dans une symétrie et un parallélisme Noël – Ascension, Pâques étant alors au centre de cette perspective.


À Noël, on peut dire, de manière symbolique, que Dieu en Jésus descend vers l’homme ; à l’Ascension, en Jésus, c’est l’être humain qui est élevé à Dieu. Il y a ainsi à travers le parcours des évangiles une humanisation de Dieu et une divinisation de l’homme. Il faut que Dieu naisse en l’homme et que l’homme naisse en Dieu. Incarnation divine et exaltation humaine encadrent ainsi les évangiles. Dieu est devenu humain pour que l’homme puisse devenir divin.


Il convient alors d’abandonner une vision qui écrase l’homme sous le poids de la divinité et qui conduit finalement à penser que Dieu est tout et que nous ne sommes rien. On ne saurait, en Jésus, réduire l’homme au néant de sa condition mortelle et pécheresse. Dieu n’est pas d’autant plus grand que l’homme est rabaissé. Dieu n’a pas besoin de notre écrasement pour être Dieu en plénitude. L’Ascension devient ainsi magnifiquement le fondement d’un humanisme christique et chrétien. En Jésus, Dieu n’existe pas sans l’homme, ni l’homme sans Dieu.


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VIDEO. Comment sont vraiment fabriqués les nuggets de McDonald's,santes,

1 Juin 2014, 12:32pm

Publié par hugo

StylesSaveurs
VIDEO. Comment sont vraiment fabriqués les nuggets de McDonald's
Par Ulla Majoube, publié le 04/02/2014 à 17:33, mis à jour le 28/05/2014 à 17:38


Pâte rosée, amalgame de viande, restes de carcasses... Bien des mythes entourent la fabrication des nuggets. McDonald's Canada a décidé de montrer l'envers du décor.


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VIDEO. Comment sont vraiment fabriqués les nuggets de McDonald's
Des millions de nuggets de poulet sont dévorés chaque jour.
Getty Images/iStockphoto
En 2009, une image censée montrer ce qu'il y avait dans les nuggets de McDonald's a beaucoup circulé. La photo montrait une pâte rose ressemblant plus à de la guimauve qu'à du poulet. Questionnée sur le sujet, la branche canadienne du numéro un mondial du fast food a finalement décidé de montrer l'envers du décor en vidéo.


Dans le "reportage", la responsable fournisseurs de McDonald's Canada, Nicoletta Stefou, guide des caméras dans un abattoir dédié à la fabrication des nuggets. Une belle opération de communication? Certes, le géant du fast food tente de montrer patte blanche depuis des années quant à la fabrication de ses produits. Si une étude américaine révélait il y a peu que la composition des nuggets n'est que de 50% de poulet aux Etats-Unis, les autres branches de la firme s'évertuent à prouver que les produits sont plus riches en poulet. Ainsi, McDonald's France insiste sur le fait que seuls des filets de poulet sont utilisés dans ses nuggets.


Au Canada, on a le coeur bien accroché. La vidéo n'hésite pas à montrer la découpe et le haché de poulet dans toute sa "splendeur", ainsi que les fameux moules pour la forme des nuggets. Ames sensibles s'abstenir!




En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/video-comment-sont-vraiment-fabriques-les-nuggets-de-mcdonald-s_1320424.html#3PJsPtMqfvQ2sDbM.99

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Une formation théologique pour tous!,protestants,

31 Mai 2014, 14:57pm

Publié par hugo

27 mai 2014 - 08:45 Joël Burri 5924 signes
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FORMATION
Une formation théologique pour tous!
Tags: formation en théologie Formation Lausanne Genève Sornetan
Divers livres en lien avec la théologieEn raison de la crise des vocations pastorales, les facultés de théologie peinent à remplir leurs salles de cours. Par contre, les différents lieux qui proposent des formations théologiques au grand public se portent bien.
Par Joël Burri
«Depuis quelques années, il y a parmi les gens qui suivent nos formations, des gens qui ne sont pas “institutionnalisés”: ils ne sont pas liés à une paroisse. Mais ces gens sont désireux d’acquérir une certaine culture religieuse», explique le théologien Jean-François Habermacher, directeur de Cèdres formation à Lausanne. Ainsi, dans une société qui entretient des liens de plus en plus distendus avec l’Eglise, la recherche de sens reste vive.
Il ne s’agit pas de dire ce qu’il faut penser
«Le Séminaire de culture théologique n'est pas une école d’évangélisation. Nous essayons de mettre en œuvre les principes de la théologie réformée historique, critique et contextuelle. L’idée ce n’est pas de dire ce qu’il faut penser; c’est de donner des informations et des méthodes pour aider chacun à se construire des repères», explique Jean-François Habermacher.
«En même temps, il y a quelque chose qui nous distingue de la formation académique. Nous nous intéressons à la personne et à ses besoins. Typiquement, à l’Université, si un cours touche à des questions existentielles, il est difficile d’en parler avec le prof. Durant le Séminaire, toutes les questions sont permises.»
Rendre la théologie au peuple de l’Eglise
Le Séminaire de culture théologique, proposé aujourd’hui par Cèdres formation, a été fondé par l’Eglise libre du Canton de Vaud, une Eglise indépendante de l’Etat qui a fusionné avec l’Eglise nationale en 1966 pour donner naissance à l’actuelle Eglise évangélique réformée du Canton de Vaud. «Les libristes pensaient qu’il fallait rendre la théologie au peuple de l’Eglise. Plus il était cultivé et instruit, mieux l’Eglise s’en porterait. Il y a là quelque chose d’avant-gardiste!»
Le Séminaire de culture théologique, dont la prochaine volée débutera le 14 juin, s’adresse à toute personne, croyante ou non, curieuse des questions religieuses, sans taire leurs questions ou leurs doutes. Mais il reste une formation exigeante: une trentaine de samedis répartis sur deux ans. «Il faut aussi compter des heures de préparations et l’écriture de six travaux. Pour une personne qui a peu l’habitude, il faut compter un petit 20% d’activité. Ou deux bonnes soirées par semaine», évalue Jean-François Habermacher.
Le diplôme du Séminaire de culture théologique permettra par contre d’obtenir quelques équivalences pour la formation théologique à distance de l’Université de Genève.
S’orienter dans les problématiques contemporaines
Le même esprit d’exploration de «nos héritages de manière critique et de renouveler son regard sur le monde, l’existence et la foi» et de découverte «des outils théologiques pour s’orienter dans les problématiques contemporaines», règne dans les «Explorations théologiques.» Des formations proposées sur huit week-ends, par l’Eglise réformée évangélique de Neuchâtel et l’Union synodale Berne-Jura-Soleure au centre de Sornetan dans le Jura bernois.
A Genève, l’Atelier œcuménique de théologie propose d’allier enseignement et dialogues entre personnes de confessions différentes. Thématiques bibliques, historiques ou théologiques sont abordées durant les périodes scolaires, durant deux ans, «L’AOT est un temps que l’on choisit de s’accorder: semaine après semaine, durant deux ans, on s’engage dans un parcours de découvertes, qui passe aussi par la remise en question de nos certitudes religieuses.»
Un cours par correspondance
Toutes ces formations peuvent constituer, sous certaines conditions, des prérequis pour les offres de formations d’Eglise de L’Office protestant de la formation. Ce service propose diverses formations directement en lien avec des postes occupés dans les Eglises: prédicateurs laïcs, diacres, catéchètes professionnels. «Mais nous avons aussi une offre grand public: le cours biblique par correspondance», s’empresse d’ajouter Didier Halter, directeur de l’Office.
«Chaque année, le cours propose un focus sur un livre de la Bible. L’an prochain, dès cet automne, ce sera les Psaumes.» Les personnes participant reçoivent dix fascicules durant l’année. Le premier explique le contexte général du livre étudié, et quelques éléments quant à la méthode historique, puis neuf études sur des passages particuliers du texte.
Le texte biblique y est présenté dans une approche historique, philosophique, linguistique, etc. Si bien que cette formation est ouverte aux croyants comme aux non-croyants. «Pour en profiter, il suffit de ne pas être fermé à l’approche historico-critique», note Didier Halter. Comptez deux heures de travail toutes les deux semaines.
«Un groupe de pasteurs recueille les réactions des participants. Ensuite, ils proposent d’une part une réponse individuelle, si nécessaire, et d’autre part, une réponse collective où sont abordés des thèmes soulevés par les réactions des personnes suivant le cours.» Environ 300 personnes suivent cette formation, dont la moitié s’inscrit systématiquement d’année en année. (35 fr, par internet, 45 fr en cas d’envoi des documents imprimés).
«Ces dernières années, nous avons régulièrement des détenus qui suivent ce cours. Je trouve cela très touchant», conclut le directeur.
La Fédération romande des Eglises évangéliques propose désormais également une formation, baptisée FREE College. Formation biblique et théologique, techniques d’animation ou gestion d’un groupe de jeunes, divers modules en lien avec la vie d’une Eglise sont proposés.

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«La spiritualité, une véritable ressource en psychiatrie»,protestants,psychologie,

31 Mai 2014, 14:17pm

Publié par hugo

30 mai 2014 - 08:10 laurence villoz 2896 signes
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SPIRITUALITÉ
«La spiritualité, une véritable ressource en psychiatrie»
Tags: Psychiatrie Conte
BurnandComment exister quand vivre fait mal? Face au deuil où à la dépression, la vie perd parfois son sens. Entre contes et spiritualité, une structure de référence, ancrée dans l'histoire, apporte un cadre qui redonne espoir.
Photo: La conteuse Alix Noble-Burnand, au congrès du Graap
Par Laurence Villoz
«La maladie psychique provoque une crise spirituelle et pose la question du sens de la vie», explique l’aumônier en psychiatrie, Jean-Charles Mouttet. «Tout l’être a mal, sans savoir pour combien de temps». Le congrès annuel du Groupement d’accueil et d’action psychiatrique (Graap) a réuni des médecins, des soignants et des scientifiques autour de la thématique «Spiritualité et recherche de sens, une piste face à la maladie psychique?». Plus de 450 participants ont assisté aux conférences des spécialistes, les 21 et 22 mai dernier, à Lausanne.
Pour Jean-Charles Mouttet, les personnes qui souffrent de maladies psychiques doivent trouver un moyen de redonner un sens à l’existence pour continuer à vivre. «La spiritualité peut être une véritable ressource en psychiatrie». Si l’accompagnateur spirituel définit la spiritualité comme «une aspiration à vivre», elle ne peut être séparée de la religion qui consiste en «la pratique d’une croyance». «La spiritualité a toujours un enracinement religieux, chrétien, bouddhiste ou juif, selon les endroits».
Cette dimension aide le malade à trouver du sens. Par exemple, «savoir que Dieu l’aime, quoi qu’il arrive, peut s’avérer un réel soutien». Dieu est extérieur, il ne change pas, son amour reste intact. Il sert de cadre et de référence stable dans la vie d’une personne où tout vacille. «Même si les soignants ne sont pas croyants, le patient a besoin que cette dimension personnelle soit prise en compte», précise l’aumônier en psychiatrie.
Néanmoins, la religion peut aussi avoir des effets néfastes dans certains cas. «Par exemple, un patient qui souffre d’hallucinations auditives et entend Dieu lui dire de ne pas prendre ses médicaments». Ou encore, pour une personne qui fait activement partie d’une communauté religieuse, si elle doit s’en séparer à cause de sa maladie, «la rupture sera d’autant plus douloureuse».
Le conte comme structure des émotions
Si la religion apporte un cadre de référence, cette structure ancrée dans l’histoire se retrouve également dans les contes. Lors du congrès organisé par le Graap, la conteuse, Alix Noble-Burnand, a raconté six fables de tradition des quatre coins de monde, pour réfléchir à la mort, au temps qui passe ou encore à la culpabilité. Des thématiques lourdes, qui pourraient en rebuter plus d’un. Pourtant Alix Noble-Burnand a captivé et fait rire l’assemblée. «Le conte permet de nommer des choses qu’on ne peut pas dire autrement, tout en étant plaisant», explique la thanatologue et formatrice d’adultes qui ajoute que les mythes l’ont beaucoup aidée à comprendre l’être humain.
Que ce soit l’histoire de cet esclave devenu roi ou de cette femme qui provoqua le cycle de la vie, toutes expriment le manque, la colère et l’ambivalence émotionnelle. «Le conte permet de restructurer les émotions et sert de référence», explique Alix Noble-Burnand. Pour Jean-Charles Mouttet, les histoires comme le chant aident notamment les personnes âgées car ils permettent d’aller titiller des souvenirs. «En gérontopsychiatrie, des patients qui ne parlent plus se remettent, parfois, à chanter lorsqu’ils entendent un vieux cantique».
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Il me pose des questions existentielles,enfants,protestants,religions,

31 Mai 2014, 14:15pm

Publié par hugo

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Il me pose des questions existentielles
Il me pose des questions existentielles
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02.05.14 - Vers quatre ou cinq ans, les enfants se mettent à poser des questions sur leur origine ou sur la mort. Comment bien y répondre ?
«J’étais où avant d’être dans ton ventre ?». «Il est où papy, maintenant qu’il est mort ?» : dès trois ou quatre ans, les enfants commencent à poser des questions bien déroutantes.


Que ce soit sur leur origine ou la mort, il s’agit de trouver les mots justes pour leur répondre.


Un signe de bon développement
Vers trois ou quatre ans, les enfants ont construit leur identité et désirent comprendre le fonctionnement du monde, des animaux, de leurs parents, etc : «C’est pour eux un mystère fascinant, un puissant moteur à l’œuvre pour développer leur intelligence», explique la pédopsychiatre Joëlle Poullaouec. D’où leur propension à poser de nombreuses questions en lien avec la vie quotidienne, mais aussi avec leur origine et la mort.


La question des origines
«Il ne faut pas imposer à l’enfant une réponse à des questions qu’il ne se pose pas, mais être disponible le moment venu et lui répondre de façon adaptée à son âge», conseille-t-elle. Concernant ses origines, on peut raconter l’histoire des petites graines de papa et de maman qui se rencontrent dans le ventre de maman. Inventifs et attrayants, de petits livres sur le sujet peuvent être utiles.
Mais selon Joëlle Poullaouec, il est aussi nécessaire d’évoquer la dimension affective, le désir des parents : «Tu es né / as été adopté parce que j’aimais très fort ton papa (ta maman) et que nous voulions partager cet amour avec des enfants». A l’heure du Mariage pour tous et de la PMA, elle ajoute : «Il faut préciser à l’enfant qu’on naît de l’union de deux êtres différenciés». Si l’enfant est adopté, il a besoin d’entendre que ses parents adoptants sont ses vrais parents pour la vie.
(...)
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L’«accomplisseur» de la Réforme,protestant,histoire,histoire de france,

31 Mai 2014, 14:12pm

Publié par hugo

Accueil»Articles»Théologie»L’«accomplisseur» de la Réforme
26 mai 2014 - 08:15 Stephan Cezanne (EPD/Protestinfo) 4135 signes
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THÉOLOGIE
L’«accomplisseur» de la Réforme
Tags: Histoire Calvin
Portrait de Jean Calvin (date inconnue). LDD / wikimediasJean Calvin est mort il y a 450 ans, le 27 mai 1564.
par Stephan Cezanne (EPD/Protestinfo)
Aux côtés de Luther et à sa suite, Jean Calvin (1509-1564) a marqué profondément le christianisme protestant. La Réforme d’il y a presque 500 ans n’a pas donné naissance à une Eglise protestante unique: aux côtés des luthériens, il y a les Eglises réformées, qui toutefois ne tirent pas leur nom de leur principal réformateur, Calvin – le «Luther français», mort à Genève il y a 450 ans, le 27 mai 1564, à l’âge de 54 ans.
Certains historiens de l’Eglise voient en Calvin «l’accomplisseur de la Réforme». Aujourd’hui, plus de 80 millions de chrétiens réformés se réclament de lui dans le monde. Jean Calvin est né le 10 juillet 1509 à Noyon, à une centaine de kilomètres de Paris – huit ans avant le légendaire affichage des thèses de Martin Luther (1483-1546) dénonçant les dysfonctionnements de l’Eglise de son temps. Les thèses de Luther enflammèrent la Réforme qui couvait depuis longtemps, renouvelant l’Europe de manière spectaculaire et conduisant à la constitution des Eglises protestantes.
Deuxième vague de la révolution religieuse
Calvin, qui n’a jamais rencontré Luther, appartient à la deuxième vague de cette révolution religieuse. La démocratie moderne, la reconnaissance des droits de l’homme et la démarche œcuménique ont aussi été influencées par lui. Beaucoup voient dans ses célèbres Ordonnances ecclésiastiques de Genève, élaborées au milieu du XVIe siècle, un modèle précurseur de la séparation des pouvoirs.
Jean Calvin appartenait à l’élite intellectuelle de son temps. Né dans une famille aisée – son père était administrateur des biens épiscopaux –, il reçut une éducation classique et suivit une formation supérieure de type humaniste. D’abord fervent catholique, il eut manifestement accès, par des amis, aux idées réformatrices progressistes. Sans doute au début des années 1530, il se rallia à la Réforme et se réclama ouvertement de la foi protestante.
Fuyant Paris, Calvin séjourna notamment à Bâle et à Strasbourg, pour revenir finalement en 1541 à Genève, où il devait rester jusqu’à la fin de sa vie. Il transforma la ville provinciale de l’époque en un centre intellectuel de l’Europe et attira des savants, des artisans et des familles en quête de protection contre les persécutions religieuses.
Calvin dynamisa Genève
Ainsi, Calvin, qu’on représente toujours comme un personnage maigre et sévère, contribua à la dynamisation économique de la région. Outre l’industrie horlogère, l’activité bancaire en témoigne encore aujourd’hui. La doctrine calvinienne de la prédestination, selon laquelle on reconnaît dans la réussite économique d’une personne l’estime dont elle jouit devant Dieu, a souvent été mal comprise.
Le sociologue allemand Max Weber (1864-1920), par exemple, y voyait la source de l’éthique protestante du travail et de la recherche du gain à la manière capitaliste, raison pour laquelle on appelle souvent aussi Calvin le «père du capitalisme». Mais en fait, la doctrine de Calvin veut mettre en évidence l’insignifiance de la volonté humaine face à la toute-puissance de Dieu.
Un côté sombre
Il y avait aussi un côté sombre dans Calvin, surnommé parfois le «despote de Genève» en raison de son intransigeance sur les questions de foi. En particulier son rôle actif dans la mise en accusation du médecin et juriste espagnol Michel Servet charge lourdement sa réputation jusqu’à aujourd’hui. Accusé d’hérésie et de blasphème, Michel Servet mourut sur le bûcher le 27 octobre 1553. À la décharge de Calvin, les historiens invoquent l’esprit du temps.
La sévérité de Calvin avec lui-même et avec les autres est sans doute aussi la conséquence d’une vie marquée par les coups du sort: d’abord, il dut fuir sa patrie, la France; en 1549, sa femme mourut, et son fils nouveau-né ne survécut que peu de temps. Calvin a laissé à la postérité une forme de piété et de spiritualité protestantes qui continue à fasciner des millions de gens dans le monde.
(trad: FNa)
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L’éducation dans le monde protestant depuis la Révolution,protestants,histoires,histoire de france,

31 Mai 2014, 14:10pm

Publié par hugo

L’éducation dans le monde protestant depuis la Révolution
Accueil > Parcours > L’éducation dans le monde protestant depuis la Révolution


Après la Révolution française, un système d’enseignement public se met peu à peu en place, avec les lycées et les grandes écoles. Les protestants ont largement participé aux grandes réformes scolaires et universitaires de la IIIe République.


De l’Edit de Tolérance (1787) à la fin du Second Empire (1870)


Pendant la Révolution française, après le départ des jésuites et de leurs collèges du fait de la perte de légitimité de la Sorbonne, les projets d’éducation sont nombreux et largement débattus, qu’il s’agisse d’apprentissages élémentaires, de pédagogie, de formation générale et professionnelle des élites. Peu à peu des écoles nouvelles se créent et un système scolaire se dessine, écoles primaires, lycées, grandes Ecoles, dites écoles spéciales, facultés de droit, de médecine, de lettres et de sciences.


La Troisième République (1871-1939)


Au début de la Troisième République, un système d’enseignement public se met en place avec ses règles.


Les grandes lois d’enseignement (1881, 1885, 1891) instituent :


un enseignement primaire gratuit, laïc et obligatoire : tous les enfants âgés de 6 à 13 ans doivent recevoir un enseignement. Celui-ci est gratuit : les familles des élèves n’ont rien à payer. Il est laïc, c’est à dire qu’il donne une instruction morale, mais aucune instruction religieuse. Tous les instituteurs reçoivent une formation dans les Ecoles normales.
un enseignement secondaire et universitaire (payant jusqu’en 1930) . Les professeurs sont formés dans les universités et doivent passer dans chaque discipline le concours d’agrégation.
Plusieurs réformateurs, Jules Ferry pour l’enseignement primaire, Louis Liard et Emile Durkheim pour l’enseignement secondaire et universitaire ont eu parfois des liens étroits avec le milieu protestant


Cependant, les protestants ont aussi favorisé la création d’enseignements privés (l’Ecole Alsacienne, l’Ecole Libre des Sciences Politiques).


Les Facultés de théologie (protestante et catholique) sont, depuis les lois de 1877, des établissements d’enseignement supérieur privés.



Jean-Frédéric Oberlin (1740-1826)



Jean Léopold Frédéric Cuvier, dit Georges (1769-1832)



François-Arnail, marquis de Jaucourt, (1757-1852)



François Guizot (1787-1874)



Jean Théodore Beck (1839-1936) et le cas particulier de l’École Alsacienne



La Fondation pasteur Eugène Bersier



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J'ai testé pour vous le formulaire de "droit à l'oubli" de Google,internet,google,

31 Mai 2014, 14:08pm

Publié par hugo

J'ai testé pour vous le formulaire de "droit à l'oubli" de Google


Le moteur de recherche a lancé, jeudi, un outil permettant à chacun d'obtenir le retrait de résultats qu'il juge inappropriés. Suivez le guide.


Avec son formulaire de suppression de résultat de recherche, Google se met en conformité avec une décision de la Cour de justice de l'Union européenne.
Avec son formulaire de suppression de résultat de recherche, Google se met en conformité avec une décision de la Cour de justice de l'Union européenne. (DAMIEN MEYER / AFP)
Par Yann Thompson
Mis à jour le 30/05/2014 | 13:40 , publié le 30/05/2014 | 13:40


Chouette ! Pourrait-on enfin enterrer dans les tréfonds d'internet ce Skyblog de jeunesse ou cette galerie photo compromettante ? Le moteur de recherche Google a lancé, jeudi 29 mai, un formulaire permettant aux Européens de mettre en œuvre leur "droit à l'oubli" sur internet.


La firme américaine se met ainsi en conformité avec une décision de la Cour de justice de l'Union européenne, qui a reconnu, mi-mai, le droit au retrait de liens vers des pages internet comportant des données personnelles "inappropriées, hors de propos, ou qui n'apparaissent plus pertinentes".


Pour vous, chers internautes, j'ai décidé de tester ce service. Voici la marche à suivre et les résultats obtenus (ou, du moins, attendus).


1Identifier le bon lien
Dans son austère formulaire mis en ligne, Google commence par résumer, sans enthousiasme, sa mission dictée par la Cour de justice de l'UE : "Trouver un juste équilibre entre la protection de la vie privée des individus et le droit du public à accéder à ces informations et à les diffuser". Le ton est donné : pas question de tout supprimer et donc de vider le moteur de recherche de son contenu.


Après avoir indiqué mon nom et mon adresse mail, j'indique à Google l'adresse de la page web que je ne souhaite plus voir référencée. Pour les besoins de la cause, j'ai fini par trouver une page d'un site de rencontres, sur lequel je ne me suis jamais inscrit et qui me paraît donc "inappropriée". Je m'en explique auprès de Google, sans enthousiasme non plus.


Capture d'écran du formulaire de "droit à l'oubli" de Google.
Capture d'écran du formulaire de "droit à l'oubli" de Google. (YANN THOMPSON / FRANCETV INFO)
2Montrer patte blanche
Pour s'assurer que je suis bien la personne concernée par la page web en question, Google me demande de joindre une copie d'une pièce d'identité. Il me suffit de cliquer sur un bouton du formulaire pour accéder aux fichiers de mon ordinateur, et ainsi joindre le document demandé.


Je coche ensuite une case pour certifier que les informations renseignées sont exactes. Facile - même si je me demande toujours si la page que j'ai signalée n'est pas celle d'un homonyme que je ne connaîtrais pas (enchanté, s'il me lit).


3Valider et envoyer la demande
Eh oui, c'est déjà fini. Il me suffit de dater, de signer (en l'occurrence, écrire mon nom) et de cliquer sur "Envoyer" pour terminer ma requête.


Capture d'écran du formulaire de "droit à l'oubli" de Google.
Capture d'écran du formulaire de "droit à l'oubli" de Google. (YANN THOMPSON / FRANCETV INFO)
4Attendre, longtemps
Le plus dur commence : patienter jusqu'à une réponse de Google. Je reçois certes un message automatique, cinq minutes après l'envoi, mais son contenu ne me rassure guère quant à la suite des événements.


Capture d'écran du message envoyé par Google
Capture d'écran du message envoyé par Google (YANN THOMPSON / FRANCETV INFO)
Si je comprends bien, le système de traitement des formulaires n'est pas encore "opérationnel". La pièce jointe évoquée dans le titre et dans le contenu du message que j'ai reçu est même inexistante. Comme les autres requérants, me voici donc à patienter dans la "file d'attente" de Google.


Il est vrai que, tout au long du formulaire, Google m'avait fait part de sa volonté de mettre en place la procédure "dans les meilleurs délais" et m'avait déjà remercié pour ma "patience". "Nous vous tiendrons informé lorsque nous débuterons le traitement de votre demande", était-il même indiqué. Dès que j'ai du nouveau, je vous fais signe en mettant cet article à jour.




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