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Hôpital : "Pour devenir professeure ou cheffe de service, c’est un parcours du combattant",femmes,emplois,

31 Décembre 2018, 05:20am

Publié par hugo

 
Hôpital : "Pour devenir professeure ou cheffe de service, c’est un parcours du combattant"
Près de 130 médecins publient une tribune dans Le Monde pour que les postes de pouvoir à l'hôpital soient rééquilibrés entre hommes et femmes. Les femmes dans le milieu hospitalier sont pénalisées, comme dans beaucoup d'autres milieux, par le fait d'être mère.
"Les hommes chefs ont tendance à faire plus confiance à un élève fils spirituel qu’à une fille spirituelle", selon la professeure de diabétologie, Agnès Harteman (photo d'illustration). (ODILON DIMIER / MAXPPP)
franceinfo
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Mis à jour le 28/12/2018 | 20:39
publié le 28/12/2018 | 20:39
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Carrière et maternité... La question est un éternel casse-tête pour les femmes et le milieu hospitalier ne fait pas exception. Alors qu'elles sont nettement plus nombreuses à passer le fameux cap de la deuxième année et qu'elles représentent plus de la moitié (52 %) des médecins hospitaliers en 2018, selon les chiffres du Centre national de gestion des praticiens hospitaliers, elles ne sont qu’une petite minorité à occuper les postes de professeures des universités – praticiennes hospitaliers (PU-PH) et les postes de pouvoir à l’hôpital (cheffe de service, de pôle…)
Les choix de carrière se font autour de la trentaine... à l'age où une femme devient mère
"Pour devenir professeure ou cheffe de service, c’est un parcours du combattant et tout se joue autour de la trentaine, l’âge des congés maternité pour les femmes, 30 - 35 ans", expose Agnès Harteman, professeure de diabétologie à la Pitié Salpétrière à Paris, qui fait partie des quelque 130 médecins qui ont publié vendredi une tribune dans Le Monde pour alerter sur le sujet de la parité à l'hôpital.
D'abord, la "difficulté de moyens" à l'hôpital pèse sur la conscience des femmes car elles savent que leur absence pour un congé maternité va "peser sur l'équipe médicale", explique Agnès Harteman. De plus, ces femmes internes ou cheffes de clinique sont, à la trentaine, à l'âge où l'on prend une décision de carrière. Pour devenir professeure, il faut trouver un mentor. "Et comment trouver un mentor qui vous fasse confiance et qui vous accompagne dans ce parcours quand déjà vous risquez d’annoncer un ou deux ou trois congés maternité ?", interroge la professeure Harteman. D'autant plus que les modèles sont essentiellement masculins à l'hôpital.
Les hommes chefs ont tendance à faire plus confiance à un élève fils spirituel qu’à une fille spirituelle.
Agnès Harteman, professeure de diabétologie
à franceinfo
La professeure Agnès Harteman explique à Véronique Julia pourquoi faire carrière est difficile pour une femme médecin.

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https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/hopital-pour-devenir-professeure-ou-cheffe-de-service-cest-un-parcours-du-combattant_3120767.html

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Médecine : les femmes sont "60% à accéder en deuxième année, mais on ne retrouve que 15% à 20% de professeures femmes",femmes,sante,emploi

31 Décembre 2018, 05:19am

Publié par hugo

Médecine : les femmes sont "60% à accéder en deuxième année, mais on ne retrouve que 15% à 20% de professeures femmes"
La professeure Laurence Bouillet, chef de service de l'unité de médecine interne au CHU de Grenoble, a co-signé une tribune publiée vendredi dans "Le Monde" pour réclamer un état des lieux sur la place des femmes dans les carrières hospitalo-universitaires.
Les femmes médecins ont dû mal à s'imposer aux postes à responsabilité (Photo illustration, le 9 juillet 2018). (G?RARD HOUIN / MAXPPP)
franceinfo
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Mis à jour le 28/12/2018 | 19:25
publié le 28/12/2018 | 19:25
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"Au début de ma carrière, je n'étais pas pour la parité, car on veut être nommée pour nos qualités, pas parce que l'on est une femme. Mais malheureusement, plus le temps passe, plus je constate qu'on doit passer par ce stade-là", constate vendredi 28 décembre sur franceinfo la professeure Laurence Bouillet, chef de service de l'unité de médecine interne au CHU de Grenoble, signataire d'une tribune publiée dans Le Monde réclamant un état des lieux sur la place des femmes dans les carrières hospitalo-universitaires.
franceinfo : Il y a un plafond de verre pour les femmes aux postes de direction dans le domaine de la santé ? C'est un sexisme qui ne dit pas son nom ?
Laurence Bouillet : Les femmes sont de plus en plus présentes dans les services hospitaliers, mais dès qu'on monte dans les instances dirigeantes, elles disparaissent petit à petit. C'est un sexisme qui est minimisé, voire transformé en blague, mais il n'est pas du tout reconnu. Dans les CHU ou pour accéder à certains postes à responsabilité, très peu de femmes sont nommées, alors qu'on doit être 52% de femmes dans les hôpitaux dans toute la France. Les femmes représentent 60% des jeunes qui réussissent à accéder en deuxième année de médecine, mais on ne retrouve que 15% - 20% de professeurs femmes dans les CHU. Et pour les responsables d'unité ou pour les chefs de pôles, on est dans les mêmes pourcentages.
C'est plus marqué dans certaines spécialités ?
Tout à fait, il y a des spécialités considérées comme "plus masculines" : l'anesthésie-réanimation ou encore la chirurgie, où il y a seulement 7% de PU-PH femmes (les professeurs des universités - praticiens hospitaliers). A l'inverse, les femmes sont sur-représentées en pédiatrie, en dermatologie, où les femmes sont parfois présentes à 80%. Mais même dans ces domaines, on retrouve souvent comme chefs de services des hommes !
Quels sont les facteurs qui expliquent cela ? (en dehors du sexisme pur et simple)
Ce sexisme est porté aussi par les femmes elles-mêmes, de façon plus ou moins consciente : elles se mettent dans la position de ne pas prétendre à certaines carrières ou à certains postes. Il y a les problèmes de la vie personnelle, le désir d'enfant, qui est tout à fait justifié et possible, etc. Les femmes, malheureusement, voient souvent la maternité comme un obstacle. Pourtant, nous sommes nombreuses parmi les signataires de cette tribune, à être médecins et mères. Beaucoup de nos jeunes sont dans des schémas très classiques : "Je dois choisir entre la carrière ou les enfants".
Quelles seraient les pistes pour résorber ces problèmes ?
Il est important d'abord de faire un état des lieux et d'identifier les facteurs bloquants. Il faut aussi accompagner nos jeunes femmes, par un système de marrainage. Et puis il faut rendre visible les femmes dans les instances scientifiques : les congrès, les publications, les instances universitaires. Au début de ma carrière, je n'étais pas pour la parité, puisque l'on ne veut pas être nommée parce qu'on est une femme mais parce qu'on a des qualités. Mais malheureusement, plus le temps passe, plus je constate qu'on doit passer par ce stade-là pour permettre à plus de femmes d'accéder à des postes à responsabilité.
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https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/medecine-les-femmes-sont-60-a-acceder-en-deuxieme-annee-mais-on-ne-retrouve-que-15-a-20-de-professeures-femmes_3120737.html

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BONNE ANNEE 2019 A TOUS

31 Décembre 2018, 05:00am

Publié par hugo

BONNE ANNEE   2019  A  TOUS   MES  LECTEURS   ,  

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Bouches-du-Rhône : une société crée des santons à l'effigie des "gilets jaunes",

31 Décembre 2018, 04:57am

Publié par hugo

Bouches-du-Rhône : une société crée des santons à l'effigie des "gilets jaunes"
Ces santons sont "seulement un clin d’œil qui colle, avec humour, à l’actualité", explique Nicole, co-gérante de la société à l'origine de ces figurines, à "La Provence".
Des "gilets jaunes" manifestent à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 15 décembre 2018.  (THEO GIACOMETTI / HANS LUCAS / AFP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 30/12/2018 | 20:45
publié le 30/12/2018 | 20:37
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Après les ronds-points, les crèches provencales. Une société provencale, "Les Santons Magali", a créé des santions vêtus de "gilets jaunes", a relaté le journal La Provence, vendredi 28 décembre.
La version en "gilet jaune" de ces figurines typiques de Provence font sept centimètres de haut, et portent une pancarte sur laquelle "les clients peuvent marquer ce qu’ils veulent, ou même ne rien mettre", explique auprès de La Provence Nicole, co-gérante des "Santons Magali".
Chaque figurine est vendue 15 euros, est peut être achetée dans le magasin de la société, comme au marché au santon et à la céramique d'Aubagne (Bouches-du-Rhône).
 
Avec ce personnage, on se souviendra de ce moment qui fait partie de l’histoire. Peut-être pas autant que mai 68, mais on s’en souviendra.
Nicole, co-gérante des "Santons Magali"
à "La Provence"
Selon La Provence, l'idée de créer des santons à l'effigie de "gilets jaunes" est venue après que le mari de Nicole, Titus, a vu des manifestants début décembre, alors qu'il se trouvait sur le marché des santons de Marseille.
"Les premiers sortis du four sont partis très vite", raconte Nicole. "Il faut appeler pour commander, actuellement une soixantaine de pièces est en préparation", relate-t-elle. "On a été pris de court !"
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/bouches-du-rhone-une-societe-cree-des-santons-a-l-effigie-des-gilets-jaunes_3123311.html

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Un député LREM défend ses propos sexistes dans Causeur,politiques,sexisme

29 Décembre 2018, 05:19am

Publié par hugo

 La Macronie progressiste ?
Un député LREM défend ses propos sexistes dans Causeur
Ce lundi 24 décembre, le député macroniste Joachim Son-Forget s’en est pris au physique de la sénatrice écologiste Esther Benbassa (EE-LV) et l’a harcelé à travers 57 tweets de réponse. L’objet de cette fureur ? Une critique qu’elle avait faite aux propos de Brigitte Macron évoquant « la violence et vulgarité » des gilets jaunes.
vendredi 28 décembre
 
 
 
Rien de nouveau dans la tentative de décrédibilisation et dans le mépris exprimé envers le mouvement des gilets jaunes de la part des médias, du gouvernement et de ses alliés. Mais le plus étonnant dans cette polémique entre un député LREM et une député Europe-Ecologie-les Verts, c’est qu’elle est teintée de sexisme et s’expose dans les colonnes du journal Causeur, tenu notamment par Elizabeth Levy, et largement ancrée à l’extrême-droite.
La sénatrice EE-LV, Esther Benbassa avait ainsi répondu aux propos de Brigitte Macron recueillies par Le Monde : « Brigitte Macron déplore la violence et la vulgarité des gilets jaunes. Ce n’est donc pas violent, la pauvreté ? Et elle n’est pas violente, l’arrogance aux dents blanches des riches et des puissants ? ». Pourtant, ce qui pourrait passer pour des chamailleries politiciennes s’est avéré bien plus profond et éclairant sur l’actuelle situation de crise du gouvernement et du bouleversement qui touche l’Elysée. Le député LREM Joachim Son-Forget a violemment répliqué à la sénatrice EE-LV : « Avec le pot de maquillage que vous vous mettez sur la tête, vous incarnez plus que jamais ce que vous tentez maladroitement de caricaturer. Vous sentez l’amalgame violent maintenant ? » et a accusé la sénatrice de sortir ses mots du contexte.
Et c’est dans un entretien dans le journal Causeur (particulièrement hostile à la vague féministe du mouvement #Meetoo ou #BalanceTonPorc dans sa version française) que le député a essayé de défendre ses propos sexistes. Il a, pour cela, essayé de détourner l’attention, en s’attachant à décrire son histoire personnelle et l’application de la psychologie cognitive dans les tweets envoyé à Esther Benbassa. A l’image de l’Elysée, Son-Forget fait preuve d’un mépris criant. Il assure qu’à la différence des « politiciens lambda » qui sont écrasés et s’excusent « face à la horde d’anonymes », rien ne l’affecte. « Je ne m’écraserai pas face à la meute. Je les nourris et en joue », ajoute-t-il. Ainsi, il justifie ses propos sexistes en se plaignant du « moralisme » de ses accusateurs et assure ne pas se sentir concerné par « ces limites proches du Sharia ».
De l’autre côté, les députés ont pris distance avec Son-Forget. Le président de LREM à l’Assemblé Nationale, Gilles Le Gendre, s’est exprimé à la suite de cet épisode : « Le bureau du groupe parlementaire REM se désolidarise de notre collègue Joachim Son-Forget à la suite de ses propos inadmissibles contre la sénatrice Esther Benbassa. Aucune controverse politique ne justifie de verser dans le sexisme et la vulgarité ». S’il est désavoué par les siens pour protéger l’image du parti, les contradictions du gouvernement semblent toujours plus évidentes et difficiles à se cacher au sein de la Macronie. Une fois de plus, cet épisode montre qu’elle n’a rien de l’image « progressiste » dont elle prétend se parer.
 
Mots-clés Assemblée Nationale    /    LREM   /    sexisme   /    médias   /    Emmanuel Macron   /    Politique

http://www.revolutionpermanente.fr/Un-depute-LREM-defend-ses-propos-sexistes-dans-Causeur

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Hôpital : des médecins réclament plus de parité aux postes clés,femmes,egalites,

29 Décembre 2018, 04:56am

Publié par hugo

Hôpital : des médecins réclament plus de parité aux postes clés
Les femmes sont sous-représentées aux postes de professeurs et dans les instances de gouvernance des hôpitaux. Il faut "prendre toutes les mesures nécessaires" pour y remédier, estime un collectif de médecins dans une tribune.
Le manque de parité en médecine inquiète un collectif
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
et AFP
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publié le 28/12/2018 à 16:00
"Nous appelons à prendre toutes les mesures nécessaires pour favoriser une accession satisfaisante des femmes aux postes hospitalo-universitaires". Dans une tribune publiée dans le journal Le Monde ce vendredi 28 décembre, un collectif composé de "professeurs des universités-praticien hospitalier", principalement des femmes issues de Paris, Grenoble ou Bondy, tirent la sonnette d'alarme sur le manque de parité dans les instances de gouvernances des hôpitaux mais aussi dans les facultés de médecines et les conseils d'administration des sociétés savantes médicales.
Avec moins de 30% de femmes nommées professeur des universités-praticien hospitalier (PU-PH) ces deux dernières années et moins de 40% parmi les maîtres de conférences (MCU-PH), "les chiffres parlent d'eux-mêmes", constate les 127 signataires de cette tribune, dont une trentaine d'hommes.
Autre exemple édifiant : dans "le plus grand CHU de France", l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, "les douze présidents des commissions" représentant les médecins de chaque hôpital "sont tous des hommes".
À lire aussi
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Endométriose : comment repérer cette maladie qui touche 1 femme sur 10
 
 
Des femmes invisibilisées
Le texte pointe une inertie qui résiste à la féminisation massive par ailleurs de la profession. Des études récentes ont ainsi montré que "les hommes sont plus fréquemment cités en premier" parmi les auteurs de publications de recherche clinique et que "les femmes sont moins fréquemment invitées à faire des conférences" dans les séminaires scientifiques.
Pour réduire l'écart persistant, les signataires demandent "qu'un état des lieux soit mené et rendu public sur la place des femmes dans les carrières hospitalo-universitaires en France et les postes de direction".
Ces médecins souhaitent également "qu'une réflexion et des actions soient menées pour accompagner les femmes à être candidates aux nominations" comme PU-PH et MCU-PH.
La rédaction vous recommande
La parité au travail prendra encore plus de 200 ans
Assemblée : aucune femme n'a jamais présidé l'hémicycle
Norvège : il démissionne du gouvernement pour privilégier la carrière de sa femme
Conférences, panels et colloques : engagez-vous pour plus de parité

https://www.rtl.fr/girls/identites/hopital-des-medecins-reclament-plus-de-parite-aux-postes-cles-7796066763

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VIDÉOS - 200 ans et toutes ces versions : mais d'où vient la chanson "Douce Nuit" ?,histoire,chanson

27 Décembre 2018, 06:47am

Publié par hugo


VIDÉOS - 200 ans et toutes ces versions : mais d'où vient la chanson "Douce Nuit" ?
 13h42, le 24 décembre 2018 , modifié à 13h51, le 24 décembre 2018
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La chanson Douce Nuit a été inventée à Oberndorf, dans la chapelle qui porte désormais le nom de la chanson, en Autriche. © Joe KLAMAR / AFP
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Cette célèbre musique est née dans une chapelle autrichienne, avant de devenir un tube de Noël.
Il va encore résonner dans le monde entier les 24 et 25 décembre. "Douce Nuit", l'un des plus célèbres chants traditionnels de Noël, fête cette année ses 200 hivers. L'occasion de s'intéresser à l'histoire d'un air qui, depuis, a fait l'objet de multiples réinterprétations.
Né dans le Tyrol. Tout commence en 1818, près de Salzbourg en Autriche. Dans le petit village d'Oberndorf, un jeune prêtre, Joseph Mohr, écrit un cantique apaisant pour ses paroissiens. Et demande à un ami instituteur de le mettre en musique avec sa guitare pour la messe de Noël. "Stille Nacht, heilige Nacht" est alors chanté pour la première fois. Porté par le bouche-à-oreille, il intègre rapidement le répertoire de chœurs tyroliens qui partent en tournée en Europe et aux Etats-Unis.
Traduit dans 300 langues. Partout, le chant est adopté et traduit dans près de 300 langues et dialectes. On repère des premières versions en anglais dès le milieu du 19e siècle. Diffusé par les missionnaires chrétiens, "Douce nuit" va même être entonné dans les tranchées en 1914, lors de la trêve de Noël.
Reprises. Plus récemment, bien des artistes s'y sont frotté pour en offrir une réinterprétation. Parmi eux, les plus grandes stars, comme Elvis Presley.
Spécialiste des chansons de Noël un peu braillardes, Mariah Carey pouvait difficilement faire l'économie d'une reprise.
Plus récemment, c'est Beyonce qui a poussé la chansonnette connue, en live depuis Disneyland.
Cet inventaire ne saurait être complet sans des versions légèrement moins attendues, comme celle des Muppet Show...
...ou encore celle de ce chœur de chèvres (oui, vous avez bien lu), enregistrée au profit d'une ONG suédoise.
Néanmoins, la rigueur journalistique nous ayant poussé à enquêter plus avant sur cette histoire de chèvres, nous avons découvert qu'il s'agissait en réalité de... chanteuses suédoises imitant la chèvre. Ce qui est presque plus impressionnant encore.
Oberndorf fête l'anniversaire de sa chanson. Pendant ce temps, le village d'Oberndorf fête lui aussi les 200 ans de "Douce Nuit", dont la renommée a rejailli sur l'ancienne église, devenue chapelle et rebaptisée du nom de la chanson. Un vitrail a même été créé en hommage à Franz Xaver Gruber, le compositeur.
Cette année, "quelque 6.000 personnes [sont attendues] pour la veillée de Noël, contre 3.000 à 4.000 habituellement", a indiqué à l'AFP Clemens Konrad, directeur de l'office du tourisme local. La commune avait même envoyé une invitation au pape François pour l'occasion.
Sur le même sujet :
Noël : nos conseils pour ne pas se disputer en famille au sujet des "gilets jaunes"
Repas de Noël : nos conseils pour éviter la crise de foie
Quels films aller voir avec les enfants à Noël ?
Par Rémi Bostsarron et Margaux Baralon

https://www.europe1.fr/insolite/videos-200-ans-et-toutes-ces-versions-mais-dou-vient-la-chanson-douce-nuit-3827165

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Un livre passionnant pour déconstruire la bible de manière féministe,femmes,feminisme

27 Décembre 2018, 06:34am

Publié par hugo

 Un livre passionnant pour déconstruire la bible de manière féministe
 
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Le livre la Bible des femmes
 
Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Mercredi 26 Décembre 2018

Coincée entre les modèles de la pêcheresse Eve et de Marie la vertueuse procréatrice, il ne reste que peu de place pour les femmes dans la tradition biblique. Mais un livre passionnant vient rebattre les cartes et nous offrir de nouvelles représentations.

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Même si vous n'êtes pas chrétien·nes, si vous n'avez jamais jeté un oeil à la bible ou que vous n'êtes jamais allé·e à la messe, le livre Une bible des femmes va vous passionner.
La Bible est le texte qui pose les fondements de notre société majoritairement judéo-chrétienne (mais pas uniquement). D'elle découlent des imaginaires qui nous pétrissent sans que nous nous en rendions bien compte.
 
Alors lire cette formidable déconstruction qu'est Une bible des femmes est salutaire. Réunis en comité de chercheuses venues d'Europe, d'Afrique et du Québec, des théologiennes protestantes et catholiques francophones ont relu la bible en tentant d'épousseter ce regard masculin dont elle souffrait.
Il en ressort que les femmes ont souffert d'interprétations parfois mal attentionnées de la bible, mais aussi de traductions trompeuses. Les femmes peuvent être prophètes, elles peuvent aussi servir dieu en étant libérée de "l'enfermement entre dévouement et dévotion".
 
Non, les femmes ne sont pas des bonniches dans la bible et le livre nous fait également nous interroger sur leur soumission. Aussi, dans la tradition, le poids du pêché pèse sur Ev, mais c'est une toute nouvelle image de cette épisode fondateur qui va se révéler dans cette ouvrage.
Lisez avec attention le chapitre sur le corps des femmes où il est question de "pudeur pour réduire au silence le corps féminin" mais aussi du "vêtement au service d'une pudeur qui dit la fierté d'être une femme".
Une bible des femmes nous fait même nous poser des questions sur la relation entre virilité et féminité. Elle pose aussi les obligations de maternité des femmes, Eve ayant dû enfanter pour se racheter : "Car à travers Eve, la moitié féminine de l'humanité se serait laissé séduire et n'aurait pas su discerner entre les doctrines trompeuses et la parole véritable ? Cette défaillance aurait marqué les femmes en profondeur."
Écrit en écriture inclusive, ce livre fait un voeux dès l'introduction : "Nul besoin de jeter la Bible si l'on est féministe - et nul besoin de rejeter le féminisme si l'on est chrétienne. Mais savoir lire ...avec perspicacité et rébellion."
Pour nous en parler plus en détails, Elisabeth Parmentier, professeuse à la Faculté autonome de théologie protestante de l'Université de Genève et à l'Institut lémanique de théologie pratique, a répondu à nos questions. Elle a co-dirigé cet ouvrage passionnant et veux que cette nouvelle vision de la bible passe aussi vers les non-croyant·es.
Terrafemina : D'où vient l'idée de ce projet ?
Elisabeth Parmentier : Entre 1895 et 1898 une suffragette américaine, Elizabeth Cady Stanton, a réuni une vingtaine de femmes pour publier une Woman's Bible, première rébellion féministe contre la Bible. Elles rédigèrent des commentaires contre les rôles figés des femmes.
Pierrette Daviau, Lauriane Savoy et moi avons réuni une vingtaine de théologiennes universitaires et formatrices mais pour un projet différent : montrer comment la Bible peut être lue à frais nouveaux et où elle recèle un potentiel libérateur aussi pour les femmes d'aujourd'hui.
Nous partons des perspectives de différents univers puisque nous sommes des catholiques et des protestantes, de plusieurs générations de féminisme (entre 30 et plus de 70 ans), d'Europe, du Québec et d'Afrique. Cette polyphonie est importante pour nous.
Pourquoi fallait-il relire la bible avec ce regard féministe ?
E.P : Ce que nous exposons est le fruit de nombreuses recherches en sciences bibliques, dont nous voulons être porte-paroles. On ne sait pas assez combien les interprétations bibliques ont changé depuis que le travail sur les textes inclut la critique historique et analyse les contextes des époques de rédaction.
Il faut mettre en valeur le fait qu'il n'y a pas "la" Femme dans la Bible, pas une image isolée ou des normes spécifiques, mais "des" femmes, et même dans une très grande diversité de rôles : prophétesses, reines, participantes au gouvernement du peuple d'Israël ("juges"), missionnaires, responsables de maisons qui accueillaient les premiers chrétiens, et même des femmes qui suivirent Jésus avec les disciples sont mentionnées avec leurs noms ! Mais on n'en parle pas assez.
Enfin n'oublions pas que les femmes au matin de Pâques sont celles qui reçoivent l'ordre d'aller annoncer aux hommes la Résurrection. Tout cela, nous voulons le transmettre aussi aux personnes qui ne connaissant pas bien la Bible ou le christianisme.
Quand on vous lit, on a une autre vision d'Ève. Est-ce que c'est ce fameux male gaze qui a tordu l'image que les praticant·es des religions du Livre ont sur les femmes ?
E.P : Plusieurs problèmes ont biaisé le regard sur les textes : les cultures dans lesquelles le christianisme s'est développé, qui ont voulu conserver les normes sociales ; la transmission chrétienne qui n'a cité avec prédilection que certains versets en occultant d'autres (par exemple Ephésiens 5,22 " femmes soyez soumises à vos maris ", en oubliant l'autre côté qui suit : " maris, aimez vos femmes " 5,25 – révolutionnaire pour les années 50 de notre ère !), des traductions qui favorisaient l'idée de la femme domestique, par exemple "la servante" alors que le terme grec parle du "service" et est aussi utilisé pour les hommes et pouvait être une responsabilité dans l'Église ou la société !
Ce qui était novateur dans l'attitude de Jésus et des premiers chrétiens a été domestiqué dans les générations suivantes qui durent s'adapter aux réalités de leurs sociétés.
Mais il faut dire aussi que le simple fait que les rédacteurs bibliques, tous des hommes et de siècles bien anciens, n'ont pas pour autant enlevé les noms des femmes des textes et ont bien valorisé leur présence et leur importance, ce qui en soi est déjà plein de potentialités : la Bible ne montre pas un univers d'hommes seulement!
Pourquoi est-il important même pour des non-chrétiennes de lire votre livre? Est-ce qu'il permet une autre grille de lecture sur la société ?
E.P : Nous avons voulu donner à chaque chapitre, à partir des thématiques bibliques, aussi une orientation existentielle par rapport à la vie d'aujourd'hui, en évoquant des enjeux de la violence, du corps, des étrangères, des responsabilités au travail, etc.
Il ne s'agit pas du tout "d'appliquer" ce que dit la Bible aux réalités d'aujourd'hui, mais de voir que des questions qui traversent l'humanité sont restées actuelles, par exemple qu'est-ce qu'une "bonne" vie ? Comment vivre la stérilité ? Est-ce que la pudeur est une valeur ringarde ?
Et comme dans la Bible, dans la vie la valeur d'une personne n'est pas déterminée par des "normes" ou des stéréotypes de beauté, ni pour le comportement, ni pour le corps, mais par une diversité de possibilités et de richesses. Ce n'est donc pas un livre "d'histoires de femmes" mais des interrogations en lien avec la vie.
Peut-on être chrétienne et féministe ?
E.P : Le féminisme dans le christianisme n'existerait pas si le christianisme lui-même ne portait pas en germe de quoi aller au-delà des stéréotypes et des enfermements.
C'est d'une part l'attitude très dialogale de Jésus de Nazareth qui traita les femmes comme de vraies interlocutrices. C'est aussi le fait que les textes bibliques, pourtant écrits par des hommes, évoquent bien des femmes qui sortaient des images traditionnelles. Cela montre déjà une liberté.
De plus l'apôtre Paul donne une clé du sens même du christianisme, dans la lettre aux Galates (3,28) : " Il n'y a plus ni Juif, ni Grec ; il n'y a plus ni esclave, ni homme libre ; il n'y a plus l'homme et la femme ; car tous, vous n'êtes qu'un en Jésus Christ ". Il y a donc, bien plus qu'on ne le croit, un mouvement vers une libération des unes et des autres, et des potentialités de partenariat.
L'Église catholique est-elle prête à accepter une révolution féministe en son sein ?
E.P : Il y a beaucoup de révolutions qui ont déjà été réalisées, et on se focalise trop souvent sur l'interdiction aux femmes d'être prêtres. Mais de nombreuses femmes sont théologiennes, ou sont coopératrices de pastorale, ou responsables de grands mouvements.Elles participent de plus en plus dans des lieux décisionnels.
Bien sûr le Vatican continue à être un monde d'hommes, mais cela n'empêche pas qu'il sera impossible de ne pas mettre à profit les talents de si nombreuses femmes engagées. Le temps où on ne voyait que "la" Femme entre Eve et Marie, est révolu.
De toute façon les femmes n'ont pas à se limiter en ne voulant devenir prêtres, elles ont tant d'autres possibilités, et je suis convaincue que la qualité de leur engagement s'imposera d'elle-même, même si cela prend du temps.
Le féminisme chrétien passe-t-il par le protestantisme qui est plus libéré des structures ?
E.P : Dans le protestantisme, il n'est pas nécessaire d'être dans le ministère pastoral pour participer aux structures décisionnelles, puisque les laïques y siègent à majorité, et que de très nombreuses personnes engagées sont des femmes.
Mais cela ne dit pas tout. Il y a aussi des formes de protestantisme où les rôles des femmes et des hommes sont restés très figés.
En fait, plus que pour les Églises, je suis inquiète des modèles sociaux. Dans une société hyper visuelle et érotisée en permanence, je trouve grave que les stéréotypes sexuels soient devenus la quasi obligation – faut-il des gros implants mammaires et fessiers pour "être quelqu'un" ? Faut-il jouer des muscles pour être un vrai homme ? Qu'est-ce qu'on propose aux jeunes aujourd'hui en dehors de devenir de grands consommateurs de technologie ? Quels idéaux ? Le féminisme défend un vrai idéal d'humanisation et de solidarité avec les " petit·es" avec les personnes qui n'ont pas les mêmes chances.
Une bible des femmes, sous la direction d'Elisabeth Parmentier, Pierette Daviau et Lauriane Savoy, Editions Labor et Fides, 19€
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La campagne mortelle d'un collectif contre le sexisme,femmes,sexisme

27 Décembre 2018, 06:31am

Publié par hugo

 La campagne mortelle d'un collectif contre le sexisme
 
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Une affiche de la campagne d'Ensemble contre le sexisme
 
Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Lundi 24 Décembre 2018

Pour faire la promotion de la deuxième journée nationale de lutte contre le sexisme, le collectif Ensemble contre le sexisme a lancé une campagne d'affichage où le sexisme est le sicaire des ambitions et des corps des femmes.

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C'est une campagne coup de point qui vient d'être lancée par le collectif Ensemble contre le sexisme. Il rassemble 33 organisations qui se "mobilisent afin de lutter contre les agissements, les discriminations et les violences sexistes, sous toutes leurs formes et dans les secteurs de la sphère privée et professionnelle".
Lancée le 19 décembre, cette campagne choc a été réalisée gratuitement par l'agence de publicité Nude. Elle a été pensée pour la deuxième journée nationale de lutte contre le sexisme qui se tiendra le 24 janvier.
 
Sur les affiches : des tombeaux, des urnes, des couronnes de fleurs ou des plaques funéraires. Il et elles représentent tous les espoirs brisés des femmes de la création d'entreprises à la pratique d'un sport interdit aux femmes, mais aussi l'annihilation de la sexualité des excisées, tous et toutes tué·es sur l'autel du sexisme.
Ensemble contre le sexisme s'est basé sur cette étude du CSA pour créer ses affiches : "40% des femmes interrogées rapportent avoir un jour été victimes soit d'une humiliation soit d'une injustice liée à leur sexe".
 
 
Campagne d'Ensemble contre le sexisme
 
Campagne d'Ensemble contre le sexisme
Une affiche rappelle que la lutte greco-romaine est encore interdite aux femmes en compétition ou que les femmes gagnent toujours 24% de moins que les hommes.
Le sexisme enterre également leur corps puisque : "53 000 femmes ayant subi une forme de mutilation sexuelles vivent en France. 62 000 femmes sont victimes de viol ou de tentative de viol chaque année."
Les affiches notent qu'en 2016, "seulement 8% des start-up françaises étaient créés ou dirigées par des femmes".
Cette campagne diablement efficace se déploiera sur 90 panneaux publicitaires dans le métro de la ville de Paris mais aussi dans la presse.
 
Campagne d'Ensemble contre le sexisme
 
Campagne d'Ensemble contre le sexisme
Parmi les membres du collectif Ensemble contre le sexisme créé en 2016 à l'occasion de la campagne "Sexisme pas notre genre", on compte entre autres aujourd'hui l'Aafa –Tunnel de la comédienne de 50 ans, Femmes Solidaires, la Fondation des Femmes, le Haut Conseil à l'égalité, les Chiennes de garde ou le comité ONU Femmes France.
Pour ce rassemblement d'associations, de réseaux et d'organisations : "L'enjeu est de rendre avant tout visible et identifiable, par toutes et tous, le sexisme et de proposer de ce fait des actions afin de lutter contre ce fléau, source principale des inégalités entre les femmes et les hommes."
La journée de lutte contre le sexisme le 24 novembre aura pour thématique "Libres...", et s'articulera autour de trois ateliers "pour écouter, débattre et aborder le sexisme sous différents angles : Libres en ligne, Libres en ville et Libres de grandir".
Pour participer à cette journée de réflexion pour la lutte contre le sexisme vous pouvez vous inscrire en cliquant sur ce lien.
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Un député LREM utilise le sexisme pour faire parler de lui,politiques,sexisme

27 Décembre 2018, 05:58am

Publié par hugo

Un député LREM utilise le sexisme pour faire parler de lui
 
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Joachim Son-Forget
Dans cette photo : Marlène Schiappa
 
Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Mercredi 26 Décembre 2018

Le soir de Noël, le député de la République en marche Joachim Son-Forget s'est acharné sur la sénatrice de Paris Esther Benbassa, envoyant des dizaines de tweets à caractères sexistes.

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La méthode à ne pas suivre quand vous êtes un petit député en mal de reconnaissance et qui plus est, ne vient pas souvent travailler à l'Assemblée Nationale, c'est de faire comme Joachim Son-Forget.
Pour se faire mousser sur les internets et gagner en notoriété, le député La République en marche des Français·es de l'étranger pour la Suisse et le Liechtenstein n'a rien trouvé de mieux que d'insulter une femme et de la harceler sur Twitter.
 
C'est tellement pathétique, qu'on avait hésité à vous en parler lundi par peur de lui donner trop d'importance. Parce que c'est ce qu'il cherche : se donner de l'importance.
Celui qui à 35 ans est docteur en médecine et détenteur d'un master en "psychologie sociale" mais aussi de sciences cognitives est aussi passé par le Parti socialiste avant d'atterrir à la République en marche.
 
Le samedi 22 décembre, la sénatrice EELV de Paris, Esther Benbassa, poste un message sur Twitter où elle se pose en désaccord avec Brigitte Macron qui avait qualifié les Gilets Jaune de "violents" et "vulgaires".
Le dimanche 23 décembre, Joachim Son-Forget reprend le tweet d'Esther Benbassa pour y apposer une attaque personnelle :
 
Mais là, le soir du 24 décembre il est allé beaucoup trop loin. Il a envoyé des dizaines de tweets à caractère sexiste à la sénatrice EELV de Paris.
Comme l'a noté Esther Benbassa elle-même, Joachim Son-Forget lui a envoyé plus de 50 tweets en 97 minutes lundi soir. Et il ne s'est pas arrêté là puisqu'il est en roue libre depuis, tweetant frénétiquement la photo de la sénatrice pour se justifier auprès des personnes qui critiquent ses propos sexistes.
 
Il a également répondu par de simples emoji, clown par exemple pour se moquer une nouvelle fois du maquillage de la sénatrice mais aussi par un emoji étron quand on le traite de "sous-merde". Aux personnes qui lui enjoignent de supprimer son message initial, il dit refuser.
En tout, il aura envoyé à ce jour, plus d'une centaine de tweets d'attaques ou de messages de justifications au sujet d'Esther Benbassa.
 
 
Esther Benbassa a reçu de très nombreux messages de soutien :
 
 
 
 
 
Le journal Libération a tenté de décrypter ce qui avait bien pu se passer pendant la soirée du 24 décembre pour ce député LREM. Lui a répondu tout simplement : "L'idée c'était de faire le buzz, en utilisant les principes de la psychologie cognitive".
Sauf que, tout comme il est malhabile de rire aux dépens des autres, il est inacceptable d'utiliser le sexisme pour tenter de se faire connaître.
On se demande maintenant ce qu'il va arriver au député après tant d'acharnement sexiste. Marlène Schiappa qui le suit sur Twitter va-t-elle réagir ? Elle qui le 24 décembre a tweeté ce message : "À Noël non plus, les remarques homophobes, les violences sexistes et sexuelles ne sont pas tolérables."
Marlène Schiappa avait également fait voter cet été dans le cadre de la loi sur les violences sexistes et sexuelles, une infraction pour "raid numérique" contre le cyber-harcèlement.
Ajout le 26 décembre à 12h10 :
Le Président du groupe La république en marche de l'Assemblée nationale Gilles Le Gendre a réagi sur Twitter dans un message publié en fin de matinée :
 
Il a indiqué : "Le Bureau du Groupe parlementaire @LaREM_AN se désolidarise de notre collègue @sonjoachim à la suite de ses propos inadmissibles contre la sénatrice @EstherBenbassa. Aucune controverse politique ne justifie de verser dans le sexisme et la vulgarité."
Société Politique france sexisme News essentielles harcèlement Cyber-harcèlement twitter

https://www.terrafemina.com/article/lrem-le-depute-joachim-son-foget-utilise-le-sexisme-pour-faire-parler-de-lui_a347368/1

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