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Le blog de hugo,

Cinq idées reçues sur le désir,articles femmes hommes,,sexes,

31 Juillet 2018, 08:49am

Publié par hugo

Cinq idées reçues sur le désir
Le désir, cette sensation subite qui nous donne envie de nous fondre dans l'autre et de vibrer au rythme de ses hanches. Mystérieux, impérieux et capricieux, il est aussi la victime d'idées reçues tenaces. 
Par Dr Charlotte Tourmente
Rédigé le 27/07/2018, mis à jour le 25/07/2018 à 13:07
 
© milanmarkovic78 - Fotolia.com
Les hommes ont plus de désir que les femmes
Eh bien non, pas tous ! Interrogez vos amies, il y en aura forcément une qui se plaindra des "migraines" de son homme ! Certes, le désir masculin est régi par la testostérone, hormone sexuelle mâle dont la production est linéaire : il est donc constant sur le plan hormonal. Chez les femmes, les hormones qui déterminent le désir sont à la fois la testostérone, à raison d'1/10e du taux masculin, et les oestrogènes, qui sont sécrétés en quantité variable suivant le cycle : un pic se produit juste à l'ovulation afin de booster l'envie de se reproduire…
Désir et libido, de faux synonymes
Le terme libido a été inventé par Freud qui le définissait par la pulsion sexuelle, puis plus globalement par un instinct de vie, plus profond.
Le désir est la manifestation sexuelle de la libido, qui englobe d'autres désirs. Dans le langage courant, la libido est utilisée comme synonyme de désir sexuel, ce qui n'est pas tout à fait exact. Seuls les psys continuent à faire la différence entre les deux termes.
Mais quelque soit le sexe, ces facteurs hormonaux sont tempérés par d'autres éléments plus psychologiques ou pratiques : l'attirance, le climat relationnel dans le couple, le stress, la fatigue, les tâches domestiques, l'absence de temps à consacrer à la sexualité jouent un rôle bien réel sur le désir de la femme comme de l'homme.
Ce n'est pas normal d'avoir des périodes avec moins de désir
Si ! Le désir est versatile, il va et vient, s'impose avec impériosité ou joue à cache-cache… La fatigue, le stress, les préoccupations qu'elles soient professionnelle ou personnelles, sont difficilement compatibles avec le désir. Il n'y a donc rien d'anormal à ce que la libido soit dans les chaussettes durant quelques semaines. En parler simplement avec son partenaire, permettra de le rassurer et de lui donner quelques clés pour comprendre cette baisse de régime !
En revanche, si l'absence de libido se prolonge, il ne faut pas hésiter à en parler à son médecin ou un sexologue qui pourra rechercher une cause médicale si d'autres symptômes sont associés (voir ci-dessous). En cas de cause psychologique, une psychothérapie peut être réalisée, ou même une thérapie de couple si un conflit conjugal, une cause très fréquente à la baisse de libido, fait baisser la température dans la chambre à coucher.
Plus on fait l'amour, plus on a envie de le faire
Vrai, mais à la condition que les rapports soient réussis ! Le corps a une mémoire aussi bien au niveau du désir et du plaisir. Plus il est habitué à ressentir l'excitation sexuelle (la manifestation physique du désir qui se traduit par l'érection chez l'homme et la lubrification chez la femme), plus il retrouve facilement le chemin du désir. De plus, la libido se nourrit de l'anticipation du plaisir à venir et du souvenir des plaisirs passés… Des galipettes plaisantes restent donc le meilleur moyen de l'entretenir !
Alors faut-il se forcer à faire l'amour lorsque l'on n'en a pas envie ? Dans l'idéal, non… En pratique, si l'on attend toujours que les conditions parfaites soient réunies, alors oui, se laisser tenter par un câlin même si l'on se sent fatigué ou préoccupé, peut amener à une belle surprise. Comme lorsque l'on n'a pas du tout envie d'aller à ce dîner entre amis et que l'on passe une excellente soirée au final, malgré nos réticences initiales. En revanche, céder à de réelles pressions de celui ou celle qui partage notre lit finit souvent par tuer le désir. Un dialogue ouvert pour comprendre les freins de l'un ou l'insistance de l'autre et réfléchir ensemble aux façons d'améliorer les choses est préférable, quitte à se faire aider par un professionnel.
A lire aussi : Couple : je n'ai plus envie de toi, que fait-on ?
En couple, le désir baisse forcément avec le temps…
Ah le désir tout feu tout flamme du début de relation laisse toujours une pointe de regret quand il s'éloigne. L'inconnu, la découverte du corps de l'autre, la passion sont des ingrédients qui font brûler nos corps de désir. Le temps qui passe, la routine, les contraintes de la logistique quotidienne (courses, ménage, enfants,…), l'impression confortable que l'autre est "acquis" l'étiolent si l'on n'y prête pas gare... Même si la relation évolue, devient moins passionnée et les rapports sexuels moins fréquents, le désir perdure s'il est entretenu et cajolé : oui, il s'attise comme un feu mais cela passe par l'acceptation de son évolution.
La première étape est de consacrer du temps à la sexualité, ce temps qui paraissait évident et incontournable au début et que l'on a peu à peu réduit. Donc on se dégage plus de créneaux pour la bagatelle, quitte à les noter sur son agenda ! Et on multiplie les occasions de se retrouver à deux pour partager les différents plaisirs de la vie, en injectant de la nouveauté indispensable au désir : changement d'endroit, de position, d'initiative, de fantasme ou de lingerie, tout est bon à tester tant que les deux en ont envie !
Retrouvez d'autres idées pour stimuler le désir.
La baisse de libido, c'est toujours dans la tête…
Faux. Un certain nombre d'affections s'accompagnent de ce symptôme : une hypothyroïdie, une tumeur de l'hypophyse, une dépression. Les suites d'un accouchement, l'allaitement, certains médicaments sont également des causes fréquentes, tout comme l'andropause qui traduit une chute des taux de testostérone. La ménopause est souvent mise en cause mais une étude a montré que les idées reçues négatives à propos de la sexualité et de la ménopause, perturbaient davantage la sexualité que la chute des hormones féminines.
Ceci étant dit, lorsque l'on n'est pas bien dans sa tête, la libido en pâtit très souvent : stress, déprime,  manque de confiance en soi, problème relationnel au sein du couple, les facteurs psychologiques sont nombreux et dans ces cas-là, il faut s'y attaquer pour retrouver l'envie sexuelle…
par Dr Charlotte Tourmente  journaliste à la rédaction d'Allodocteurs.fr
Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/sexo/pratiques-et-libido/baisse-de-la-libido/cinq-idees-recues-sur-le-desir_16826.html

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Arrêt d’une étude sur le Viagra après la mort de 11 bébés,sante

31 Juillet 2018, 08:45am

Publié par hugo

 Arrêt d’une étude sur le Viagra après la mort de 11 bébés
Onze bébés, traités in utero par du Viagra pour un retard de croissance, sont décédés aux Pays-Bas. Ils étaient suivis dans le cadre d’un essai clinique pour étudier les bénéfices de la pilule bleue sur l’afflux sanguin.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 25/07/2018
 
Arrêt d’une étude sur le Viagra après la mort de 11 bébés
Des chercheurs néerlandais ont mis fin à une étude clinique après la mort de 11 bébés dont la mère avait pris du viagra pendant la grossesse pour favoriser la croissance déficiente du fœtus.
Le viagra, médicament au succès planétaire pour lutter contre les troubles de l'érection, favorise la dilatation des vaisseaux sanguins. Les chercheurs, qui ont annoncé lundi 23 juillet la fin des essais, pensaient que la petite pilule bleue pouvait favoriser l'afflux sanguin dans le placenta et "stimuler la croissance du foetus" quand ce dernier connaît des problèmes de développement.
Des chances de survie très faibles
Selon le centre hospitalier universitaire d’Amsterdam qui a conduit l'étude avec 10 hôpitaux du pays, les chances de survie des bébés nés après ce type de complications in utero "est faible et il n'y a pas d'autre traitement".
Au moment de l'arrêt des essais, lancés en 2015, 93 femmes s'étaient vu prescrire du viagra pendant leur grossesse, 90 autres un placebo.
Aucune des femmes recrutées pour cette étude n'a eu de complication due à la prise du médicament. En revanche, 19 bébés confrontés in utero au viagra sont morts, 11 d'entre eux probablement en raison d'une hypertension pulmonaire qui pourrait être liée au médicament.
Six autres nourrissons nés prématurés souffraient également de problèmes pulmonaires mais ils ont survécu.
Des complications pulmonaires
Dans le groupe placebo, neuf enfants sont morts mais aucun de complications pulmonaires, tandis que trois bébés nés avec ces complications ont survécu.
Une dizaine de femmes qui ont participé à l'étude attendent maintenant dans l'angoisse la fin de leur grossesse. Le gynécologue Wessel Ganzevoort, qui a dirigé l'étude, s'est dit "choqué" par les résultats des essais. "La dernière chose que nous voulons est nuire aux patients", a-t-il affirmé.
Les résultats de l'étude ont été transmis à des chercheurs canadiens qui mènent des travaux similaires.
Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/sexo/troubles-sexuels/troubles-de-l-erection/arret-dune-etude-sur-le-viagra-apres-la-mort-de-11-bebes_25179.html

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VIH : le traitement préventif serait efficace à 100 %,sante

31 Juillet 2018, 08:39am

Publié par hugo

VIH : le traitement préventif serait efficace à 100 %
Les premiers résultats de l’étude ANRS-Prévenir présentés ce 24 juillet 2018 lors de la Conférence internationale sur le sida confirment l’intérêt du traitement préventif, la PrEP, dans la lutte contre le Sida.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 24/07/2018
 
VIH : le traitement préventif serait efficace à 100 %
Les premiers résultats de l’étude ANRS-Prévenir, menée par le Pr Jean-Michel Molina de l’hôpital Saint-Louis (Paris), ont été présentés ce 24 juillet 2018 lors de la Conférence internationale sur le sida à Amsterdam.
L’étude ANRS-Prévenir a débuté en 2017 pour évaluer l’efficacité de la PrEP sur l’épidémie de VIH en Ile de France.
Le principe de la PrEP ("prophylaxie pré-exposition") est simple : prendre des comprimés de Truvada (ou ses génériques) tout en étant séronégatif, pour faire barrage au virus, alors que ce médicament combinant deux antirétroviraux était initialement destiné aux séropositifs.
L’étude a porté sur 1435 volontaires, non infectés par le VIH, essentiellement des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Ces volontaires ont été recrutés et suivis entre le 3 mai 2017 et le 1er mai 2018 par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS) et l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).
 
Aides lance une campagne de sensibilisation pour le PrEP pendant tout l'été
Un traitement anti-VIH tout en étant séronégatif
Ils ont tous pris un comprimé de Truvada (laboratoire Gilead) ou de l’un de ses génériques. Parmi les volontaires, 44 % ont pris le traitement tous les jours et 53 % l’ont pris « à la demande », c’est-à-dire avant un rapport sexuel à risque. Par ailleurs, 20 % de ces personnes se protégeaient également avec un préservatif. Après un an d’observation, aucun cas d’infection par le VIH n’a été notifié, quel que soit le mode d’administration du médicament.
Le traitement a donc eu, en un an, en région parisienne, une efficacité totale. Le traitement semble, par ailleurs, bien toléré.
Pour des personnes fortement exposées au risque d'infection au VIH
« Ces résultats permettent de confirmer la très bonne efficacité de la PrEP puisque que l’on s’adresse à des personnes fortement exposées au risque d’infection par le VIH » se réjouit le Pr Molina, qui mène l’étude.
« C’est une très bonne nouvelle » renchérit le Pr Gilles Pialoux, infectiologue à l’hôpital Tenon (Paris) qui participe également à l’étude, « L’incidence du VIH (NDLR : nombre de nouveaux cas sur une période donnée) est normalement entre 6 et 9% ».
« En matière de prévention, le préservatif est la norme pour le grand public. Mais il faut admettre qu’il ne convient pas à tous. La PrEP, elle, s’adresse aux personnes qui n’utilisent pas le préservatif malgré tous les messages de prévention », explique le Pr Gilles Pialoux. « On ne dit pas aux populations à haut risque de contamination d’enlever le préservatif et de prendre le traitement préventif, ils ont déjà enlevé le préservatif ! Par ailleurs, la PrEP est prescrite dans des centres de santé sexuelle où cette population est suivie, où l’on propose des dépistages et des traitements des infections sexuellement transmissibles. C’est grâce à la PrEP que l’on fait rentrer ce public dans le circuit des soins ».
Un traitement PrEP bien toléré
L’étude doit être maintenant renforcée. « On aimerait recruter d’autres volontaires avec d’autres profils, notamment des femmes hétérosexuelles à haut risque d'infection par le VIH, les jeunes gays de moins de 25 ans » précise le Pr Pialoux, « On recherche 1500 autres volontaires d’ici 2019 ».
Autre résultat encourageant : "Il n'y a eu, à ce jour, aucun arrêt de l'étude pour des raisons liées à des effets indésirables du traitement" rapporte le Pr Molina. Cette étude vient donc confirmer que le médicament est très bien toléré.
La PrEP a déjà été étudiée, notamment en France dans l'étude Ipergay.
En France, en 2016, 153 000 personnes vivent avec le VIH. Parmi elles, 25 000 ignorent qu’elles sont séropositives. Chaque année, environ 6 000 personnes découvrent qu’elles sont séropositives, dont 27% à un stade avancé. Un chiffre stable depuis 2011.
 
Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-infectieuses-et-tropicales/sida-vih/vih-le-traitement-preventif-serait-efficace-a-100_25172.html

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Harcèlement de rue : après l'agression, l'enquête,femmes,violences,societe

31 Juillet 2018, 08:30am

Publié par hugo

 Harcèlement de rue : après l'agression, l'enquête
Marie Laguerre a été frappée au visage après avoir répondu à l'homme qui la harcelait. L'homme n'a pas été identifié. Le parquet a ouvert une enquête, qui s'annonce difficile.
 
 

FRANCE 3
France 3
France Télévisions
Mis à jour le 30/07/2018 | 22:57
publié le 30/07/2018 | 22:18
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Marie Laguerre a décidé de publier la vidéo où on la voit être frappée au visage après avoir répondu à l'homme qui la harcelait alors qu'elle rentrait chez elle. "Il s'est permis de faire des bruits dégradants, des sifflements, des coups de langue", confie l'étudiante de 22 ans. Elle décide alors de porter plainte et de relayer son histoire sur les réseaux sociaux.
L'infraction pour harcèlement des rues n'existe pas encore
Le parquet a ouvert une enquête, mais lundi 30 juillet l'auteur des faits n'avait toujours pas été identifié. L'enquête s'annonce compliquée. "Il n'y a pas d'ADN. Il va donc falloir faire une enquête de voisinage, recueillir des témoignages et voir s'il n'a pas déjà commis ce genre de fait", explique Fabien Vanhemelryck, du syndicat Alliance Police. S'il est arrêté, l'agresseur de Marie sera surtout jugé pour violences. Car l'infraction pour harcèlement des rues n'existe pas encore. Cela pourrait néanmoins changer en septembre 2018. Un projet de loi propose de punir ce genre de comportements.
Les commentaires sur le physique, les sifflements, les regards appuyés ou encore les propos sexistes pourraient être passibles d'une amende entre 90 à 750 euros. Le texte doit être voté par le Parlement d'ici la fin de la semaine.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/harcelement-de-rue-apres-l-agression-l-enquete_2874365.html

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Harcèlement de rue : des comportements bientôt punis par la loi,femmes,violence,

31 Juillet 2018, 08:25am

Publié par hugo


Harcèlement de rue : des comportements bientôt punis par la loi
La libération de la parole des femmes harcelée a amené la mise en place d'une loi contre le harcèlement de rue.
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 30/07/2018 | 22:01
publié le 30/07/2018 | 22:01
Nous la préparons pour vous chaque matin
Marie a souhaité que son harcèlement de rue soit vu par le plus grand nombre, et a donc posté sur les réseaux sociaux la vidéo de l'agression dont elle a été victime, et qui fait suite a des propos insultants et à caractère sexuel subis dans la rue. Visionnée des milliers de fois, la vidéo a relancé le débat sur le harcèlement de rue. "L'ironie, c'est que la policière qui a pris ma plainte, elle-même m'a dit qu'elle était victime de harcèlement de rue", explique Marie. Des comportements fréquents que le mouvement "Metoo" a mis en lumière.
"Metoo" a ouvert le débat dans la société
Les plaintes sont en hausse de 31,5%. "La différence, après 'Metoo', c'est que les femmes sont beaucoup plus entendues par leur entourage, ne serait-ce que par les personnes qui sont non victimes. Et du coup on sent que ça a ouvert un débat dans la société", explique Anaïs Haddad, de l'association Les Éffrontées. Et bientôt, c'est une loi qui viendra réprimander le harcèlement de rue.

https://www.francetvinfo.fr/societe/harcelement-sexuel/harcelement-de-rue-des-comportements-bientot-punis-par-la-loi_2874343.html

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Harcèlement de rue : "On a l'impression qu'il a fallu montrer les images pour qu'enfin on croit les femmes",femmes,violences,

31 Juillet 2018, 08:05am

Publié par hugo

 Harcèlement de rue : "On a l'impression qu'il a fallu montrer les images pour qu'enfin on croit les femmes"
Raphaëlle Rémy-Leleu, de l'association Osez le féminisme, a réagi lundi sur franceinfo après avoir vu la vidéo de Marie Laguerre dans laquelle la jeune femme se fait agresser.
Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole de l'association Osez le féminisme, le 30 octobre 2017. (FRANCEINFO)
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 30/07/2018 | 22:00
publié le 30/07/2018 | 22:00
"On a l'impression qu'il a fallu montrer les images pour qu'enfin on croit les femmes", soutient Raphaëlle Rémy-Leleu, la porte-parole de l'association Osez le féminisme, en réaction à la vidéo de Marie Laguerre, qui a récupéré et publié le film de son agression à Paris.
"Nous ne sommes pas seules à vivre ces agressions au quotidien", explique sur franceinfo Raphaëlle Remy Leleu. Publiée sur les réseaux sociaux mercredi 25 juillet, la séquence a suscité de nombreuses réactions et de multiples soutiens. Lundi 30 juillet, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences" et "harcèlement sexuel".
franceinfo : Êtes-vous surprise par les nombreux soutiens portés à cette jeune fille sur les réseaux sociaux, ou est-ce que vous trouvez cela normal ?
Raphaëlle Rémy-Leleu : Je veux d'abord saluer la première réaction, le premier acte qui est très courageux. Marie est une jeune femme qui a osé médiatiser son agression et publier la vidéo. C'est déjà quelque chose de très fort de sa part. Bien entendu, la réponse à porter à ça, c'est un grand élan de sororité, de solidarité. On comprend enfin, en tant que femmes, que nous ne sommes pas seules à vivre ces agressions au quotidien.
Cela aurait-il été possible sans le mouvement #MeToo ?
Oui, bien sûr. Tout cela est dans la continuité de la progression des droits des femmes. Réclamer ce qui est un dû, ce que la société nous doit : la protection des femmes en tant qu'individus libres. Est-ce que ça aurait été possible sans #MeToo ? Sûrement, mais ça ne serait peut-être pas arrivé aussi tôt. On continue d'aller vers un progrès. Les femmes ont toujours parlé, ont toujours témoigné, mais aujourd'hui nous sommes crues. C'est là que ça devient important et c'est ça aussi qui encourage le témoignage. On se dit qu'on ne va pas passer pour une folle ou pour une hystérique. Il y a des personnes qui continuent à dire que ce n'est pas si grave que ça, et que ça n'est pas systématique. Mais on est de plus en plus écoutées et les gens réalisent qu'il est temps de changer les choses pour que plus jamais les femmes se sentent en insécurité, que ce soit dans l'espace public ou privé.
Concernant l'impact de cette vidéo, peut-on dire que l'image pèse plus que les mots ?
C'est ce qui est finalement assez terrible et paradoxal. On l'impression qu'il a fallu montrer les images, avoir la preuve irréfutable, pour qu'enfin on croit les femmes. Désormais, il va être temps de sortir de cette logique proche du fait-divers, de l'indignation collective, pour enfin construire autre chose, une société dans laquelle aucune violence contre les femmes et les filles ne sera admise. Dans le cas de Marie, le parquet a ouvert une enquête, c'est très rarement le cas lorsqu'une femme va témoigner de harcèlement ou d'agression sexiste dans la rue.
La suite, c'est aussi la promulgation de la loi et des mesures contre le harcèlement de rue. Peut-on parler d'une étape supplémentaire ?
Ce sera une étape supplémentaire si ça fonctionne. On sait que la verbalisation du harcèlement de rue a été beaucoup débattue ces derniers mois. Il faut de véritables moyens pour que ça soit effectif et il faut surtout sortir de cette idée que ce serait du harcèlement de rue. Parce que ça n'est pas la rue qui harcèle, ça n'est pas un lampadaire qui a harcelé puis agressé Marie, ce sont bien des hommes qui avaient des comportements sexistes et il va falloir un changement beaucoup plus profond que cette tentative de verbalisation dans la rue. Par exemple, si le harcèlement continue alors qu'on rentre dans le hall de son lieu de travail, est-ce que c'est toujours du harcèlement de rue ? Est-ce que c'est verbalisable? Est-ce qu'il y a les moyens de verbaliser ? Il va falloir se donner les moyens et les outils d'abolir toutes les violences contre les femmes.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/harcelement-de-rue-on-a-l-impression-qu-il-a-fallu-montrer-les-images-pour-qu-enfin-on-croit-les-femmes_2874303.html

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La fillette "la plus belle du monde" a 5 ans : pourquoi cela pose problème,enfant,filles,internet

31 Juillet 2018, 07:55am

Publié par hugo

 La fillette "la plus belle du monde" a 5 ans : pourquoi cela pose problème
 
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Sexualisation des enfants : selon les internautes, cette fillette serait "la plus belle du monde"
 
Par Léa Drouelle
Publié le Lundi 30 Juillet 2018

À seulement 5 ans, cette petite Nigérienne est déjà une véritable star sur la toile. De nombreux internautes vont même jusqu'à la qualifier de "petite fille la plus belle du monde". Un qualificatif dont ont déjà été gratifiées plusieurs fillettes du monde entier, également célèbres sur Internet.

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Anastasia, Thylane, Kristina... Ces prénoms sont ceux de fillettes qui ont toutes reçu le titre de "plus belle du monde", décerné par les internautes. Chaque année, une nouvelle petite fille vient détrôner la détentrice de ce titre. Dernière en date : Jare, cinq ans, originaire du Nigeria et véritable vedette d'Internet depuis que le photographe Mofe Bamuyiwa a publié trois portraits d'elle sur Instagram dans le cadre d'un projet intitulé "Oh oui, elle est humaine ! C'est aussi un ange !"
Les portraits de Jare sont en effet loin de passer inaperçus : la photo semble presque irréelle tellement le visage de la petite fille est lisse, la faisant étrangement ressembler à une poupée Barbie. C'est précisément ce grain de photo si particulier qui a suscité l'admiration des internautes. "Au début, j'ai cru que c'était une poupée. C'est la plus belle petite fille que j'ai jamais vu. J'adore son style", écrit une internaute sur Facebook.
 
Mais la petite Jare n'est pas la seule à être au centre des attentions. Depuis que le photographe a convaincu la mère de de Jare d'ouvrir un compte Instagram pour y publier les photos de sa fille, ses deux grandes soeurs Jomi, 7 ans, et Joba, 10 ans, ont-elles aussi droit aux commentaires admiratifs des internautes. Intitulé "the_j3_sisters', le compte est déjà suivi par plus de 79 000 personnes et montre des photos des 3 enfants en train de poser devant l'objectif.
 

 
En décembre dernier, Anna Pavaga, 8 ans, avait elle aussi reçu le titre de "plus belle fille du monde" après avoir commencé avec succès une carrière de mannequin à seulement trois ans. Si ce n'est donc pas la première fois qu'une petite fille est qualifiée de "plus belle fille du monde" sur les réseaux sociaux, cette pratique continue de choquer de nombreux internautes (et à juste titre).
"Toutes les petites filles sont jolies à leur façon. Comment pouvez-vous décréter que l'une d'entre elles est la plus belle ?", "C'est absolument révoltant de voir des photos d'enfants comme celles-là sur Internet. Personne de cet âge ne devrait être exposé de la sorte sur les réseaux sociaux", écrivent certains d'entre eux sur Facebook.
Cette manière d'exhiber des enfants en photo et de les sexualiser comme s'ils étaient des adultes, n'a elle non plus rien d'inédit. Le film My Little Princess autobiographique d'Eva Ionesco sorti en 2011, qui raconte comment sa propre mère la photographiait nue et érotisée lorsqu'elle était enfant, avait particulièrement marqué les esprits.
La même année, une photo en couverture de Vogue de Thylane Blondeau-fille du footballeur Patrick Blondeau et de l'actrice Véronika Loubry- avait suscité une vive polémique aux États-Unis, à cause de la tenue léopard et du maquillage outrancier de la fillette de 9 ans, jugé "inapproprié et choquant" par Chloe Angyal, directrice du site américain Feminsting.
 
Thylane Blondeau, Vogue, 2011
Exposer son enfant sur la toile comporte des risques
Ce type de compétition est de surcroît officialisé par les nombreux concours de beauté, essentiellement féminins, entre enfants qui se sont développés dans les années 90 mais désormais interdits en France. En 2013, le Sénat a voté une loi pour interdire les concours de Miss en-dessous de l'âge de 16 ans en France. Cette mesure qui s'inscrivait dans le cadre du projet de loi sur l'égalité des femmes et des hommes, avait été initiée par la députée centriste Chantal Jouanno, autrice d'un rapport sur l'hypersexualisation des enfants dans les médias.
"Ne laissons pas nos filles croire dès le plus jeune âge qu'elles ne valent que par leur apparence. Ne laissons pas l'intérêt commercial l'emporter sur l'intérêt social" avait argué la députée qui préconisait notamment d'instaurer une sanction de deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende pour les personnes qui organisent ces concours, "qui ne concernent que les filles".
Non-respect du droit à l'image
Dans le cas des réseaux sociaux, se pose également la problématique de la sécurité numérique. Car outre le fait que certaines photos diffusées publiquement sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, se retrouvent facilement sur Google Images et de ce fait ne disparaissent jamais vraiment de la toile, publier des photos de son enfant l'expose à un large public sur la toile, dont des prédateurs sexuels.
Enfin, la notion de droits à l'image entre également en ligne de compte comme l'a rappelé une récente campagne de prévention allemande destinée à sensibiliser les parents sur les risques de publier des photos de leurs enfants sur Internet. En France, toute personne ayant diffusé ou publié des images d'un tiers sans son consentement encourt une peine d'un an de prison ou une amende de 45 000 euros. Cette loi s'applique également pour les parents avec leurs enfants.
"Certains enfants attaqueront leurs parents sur le Web dans une dizaine d'années. C'est certain. Là, il est trop tôt pour que cela arrive car les réseaux sociaux ne sont pas assez vieux. Les parents ont du mal à percevoir le côté négatif de leurs actes", analyse Eric Delcroix, spécialiste des réseaux sociaux et de l'identité numérique interrogé pour Le Monde. Ce cas de figure s'est d'ailleurs déjà produit, notamment en Autriche où une jeune femme a attaqué ses parents en justice dès ses 18 ans pour les centaines de clichés d'elle postés sur les réseaux sociaux durant son enfance.
Buzz Société Monde internet Kids & co Droits des enfants News essentielles

http://www.terrafemina.com/article/jare-ijalana-a-5-ans-elle-est-consideree-comme-la-plus-belle-du-monde_a344272/1

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Frappée au visage en plein Paris : la vidéo qui dénonce le harcèlement de rue,femmes,violences

31 Juillet 2018, 07:51am

Publié par hugo

 Frappée au visage en plein Paris : la vidéo qui dénonce le harcèlement de rue
 
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Frappée au visage en plein Paris : la vidéo qui dénonce le harcèlement de rue
 
Par Léa Drouelle
Publié le Lundi 30 Juillet 2018

Après la diffusion d'une vidéo dans laquelle une étudiante parisienne se fait frapper par un homme en plein rue, la secrétaire d'Etat chargée de l'égalité hommes-femmes Marlène Schiappa a annoncé ce dimanche (29 juillet) que les amendes prévues par la loi contre les violences sexistes et sexuelles seraient appliquées dès cet automne.
La France est sous le choc depuis la diffusion d'une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle une étudiante parisienne se fait frapper par un homme en plein rue. Les faits se sont déroulés mardi 24 juillet, près de la terrasse d'un bar du 19e arrondissement de Paris. Alors qu'elle rentrait chez elle, l'étudiante de 22 ans, Marie Laguerre, a dû essuyer les propos déplacés et insultants d'un homme qui s'est mis à la suivre dans la rue.
Excédée, la jeune femme lui assène un "ta gueule" tout en pressant le pas pour le semer. La réaction du harceleur s'avère extrêmement violente : à ces mots, il frappe la jeune femme en plein visage, après lui avoir jeté un cendrier à la tête.
Partagée sur Facebook par Marie Laguerre mercredi et visionnée plus de 900 000 fois, la vidéo de l'agression a fait le tour des réseaux sociaux et suscité de nombreuses réactions chez les internautes. "Je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire. (...) Ce n'est pas le seul. Le harcèlement, c'est au quotidien", dénonce Marie Laguerre, qui a porté plainte contre son agresseur.
Des verbalisations du harcèlement de rue prévues dès cet automne
Ce 28 juillet, Marie Laguerre a interpellé la secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes Marlène Schiappa dans un post Twitter : "Parce que j'ai répondu à son harcèlement, un homme m'a frappée en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins. Inadmissible. Stop au harcèlement de rue", écrit la victime. "Marlène Schiappa, vous ne pouvez pas laisser cet homme s'en sortir : il ne peut pas frapper une femme et ne pas être condamné #harcelementderue", renchérit une utilisatrice Twitter à la lecture du post.
 
Interviewée à ce sujet par Le Parisien ce dimanche, Marlène Schiappa estime que "l'enjeu est grave". "C'est celui de la liberté des femmes de circuler librement dans l'espace public. La réponse politique doit être forte et elle l'est. Car, enfin, pour la première fois en France, on va verbaliser le harcèlement de rue", a t-elle précisé avant d'annoncer que les premières amendes prévues par la loi contre les violences sexistes et sexuelles seraient appliquées dès cet automne.
 
Amendes pour "outrage sexiste"
Voté par l'Assemblée en mai dernier, le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles préconisait l'instauration d'une amende de classe 4 pour outrage sexiste d'un montant de 90 euros pouvant aller de 750 euros, voire 1500 euros en cas de circonstances aggravantes et 3000 euros en cas de récidive.
La sanction pourra s'appliquer pour ce tout ce qui concerne les marques de harcèlement de rue : gestes déplacés, sifflements, insultes, menaces, remarques obscènes, suivre une personne dans la rue...
Le parquet de Paris a ouvert une enquête suite à la plainte déposée par Marie Laguerre, mais pour l'heure, son agresseur court toujours. Marlène Schiappa invite les témoins de la scène présents sur la terrasse du bar à se manifester. "Ils ont un rôle clé pour identifier l'agresseur et le faire condamner. Cela vaut aussi pour les personnes qui ont assisté à des scènes d'agression lors de la Coupe du monde ou de tout autre événement ", estime la secrétaire d'Etat.
Société Harcèlement de rue Politique sexisme droits des femmes Violences

http://www.terrafemina.com/article/harcelement-de-rue-frappee-au-visage-pour-avoir-repondu-a-son-agresseur_a344260/1

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Harcèlement de rue : une vidéo-choc avant la loi contre les violences sexistes en France,femmes,violence,

31 Juillet 2018, 07:45am

Publié par hugo


Le harcèlement sexuel, dans la rue ou au travail
#MeToo #BalanceTonPorc contre les violences sexuelles, partout les femmes passent à l'offensive
Harcèlement de rue : une vidéo-choc avant la loi contre les violences sexistes en France
© J-L Eyguesier, O. Marchi / TV5MONDE
Une vidéo d'une minute montre la violente agression de Marie, 22 ans, par un inconnu devant un restaurant à Paris. Devenue virale en quelques heures, cette vidéo apparaît alors que sera votée cette semaine la loi contre les violences sexuelles et sexistes.
30 juil 2018
Mise à jour 30.07.2018 à 12:55 par
Frantz Vaillant
dansAccueilTerriennesLe harcèlement sexuel, dans la rue ou au travail#MeToo #BalanceTonPorc contre les violences sexuelles, partout les femmes passent à l'offensive
"J'ai  énormément de chance parce que cette vidéo fait réagir et met en lumière un phénomène qui touche TOUTES les femmes. Parmi mes amies, il n'y en a pas une qui ne s'est pas faite harcelée, voire agressée sexuellement..."
Marie, 22 ans, étudiante en architecture, parle sans haine ni colère.
Cette vidéo, la voici :
Elle montre la violence d'un homme d'environ trente ans envers une inconnue à la terrasse d'une brasserie.  Marie est vêtue d'une robe rouge. Sur son compte Facebook, elle raconte  : " Alors que je rentrais chez moi, vers le Boulevard de la Villette dans le 19ème arrondissement à Paris, j'ai croisé un homme. Il s'est permis de m'adresser des bruits/commentaires/sifflements/coup de langue sales, de manière humiliante et provocante à mon passage. Pas de chance, c'était pas le premier de la journée et j'étais fatiguée. J'ai donc lâché un "ta gueule" en traçant ma route. Car je ne tolère pas ce genre de comportement. Je ne peux pas me taire et nous ne devons plus nous taire. Ça n'a pas plu à cet homme. Après m'avoir jeté un cendrier dessus, il est revenu sur ses pas et m'a suivie dans la rue. Il m'a frappé au visage, en pleine rue, en pleine journée, devant des dizaines de témoins. J'ai porté plainte. "
Et suite au dépot de cette plainte, le parquet de Paris vient d'ouvrir une enquête pour "violences" et "harcèlement sexuel" ce lundi 30 juillet 2019. L'agresseur n'a pas été retrouvé.
"J'ai pris le coup avec fierté"
"J'étais en état de choc" confie l'étudiante, qui a bénéficié d'un jour d'ITT
Marie, étudiante en architecture :  "On se sent emmerdée partout quand on est une femme"
(capture écran)
(interruption totale de travail) et a souffert de contusions à l'arcade sourcilière et à la pommette. "J'ai pris le coup avec fierté, ça cognait fort dans ma tête mais je suis restée droite et digne du mieux que j'ai pu", raconte-t-elle dans  Le Parisien.
On peut rester dubitatif sur l'inertie des témoins de la scène. Mais Marie se hâte de préciser : "A tous ceux qui disent que les témoins n'ont pas assez bien réagi : tout s'est passé très vite et ils n'ont pas eu le temps de comprendre la situation. L'agresseur était dangereux. Après l'agression, je suis revenue et les témoins ont été d'un grand soutien, merci de ne pas les lyncher (comprendre : avec des commentaires indignés sur Facebook ndlr).
"Une détermination admirable"
Marlène Schiappa, la secrétaire d’État à l’Egalité femmes-hommes, s'est dit "outrée" par ces images et assure avoir adressée son soutien "à Marie pour son courage et sa determination admirables. Son alerte permettra des prises de consciences. Qu’on n’entende plus que le harcèlement de rue, c’est « comme ça », c’est « pas grave »,  c’est la fatalité... "
Sur son compte Twitter, elle a communiqué les premières mesures qui seront prises :
 
(capture écran)
Mais c'est le journal Le Parisien qui donne le plus de précisions sur la loi contre les violences sexuelles et sexistes qui va être votée cette semaine,  via une infographie :
 
(document Le Parisien)
Reste que le chemin semble encore bien long pour faire évoluer les mentalités. Pour preuve, certains commentaires qui accompagnent la vidéo de l'agression de Marie.
On peut lire notamment (les fautes d'orthographe n'ont pas été corrigées)  l'appréciation d'un certain "Lordmurgia" : "Alors deja la meuf elle se balade en minijupe/talon , et elle se plaint qu'on le siffle, qu elle se remette en question deja, et ensuite , le mec la siffle et elle lui lache un "tagueule" , elle méritait peut etre pas une baffe comme ça , mais les femmes qui se baladent à moitié a poil et qui se plaignent c est de l hypocrisie, elles n ont qu'a pas jouer les allumeuses :) ". Ou encore ces mots délicats de
"Tetchoss" : "Connard, elle l'a cherché ! Tu comprend toujours pas la technique des femmes ? t'es trop con !"
Etc.
Comme nous le disons toujours avec les Terriennes d'ici et d'ailleurs "#Yaduboulot !"
Frantz Vaillant
Mise à jour 30.07.2018 à 12:55
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https://information.tv5monde.com/terriennes/harcelement-de-rue-une-video-choc-avant-la-loi-contre-les-violences-sexistes-en-france

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"Upskirting": quand les hommes ne pourront plus regarder sous les jupes des femmes, à leur insu,femmes,

31 Juillet 2018, 07:39am

Publié par hugo

"Upskirting": quand les hommes ne pourront plus regarder sous les jupes des femmes, à leur insu
 
Regarder sous les robes et jupes des femmes à leur insu, dans la rue, via un miroir, son téléphone ou une mini-caméra pourrait devenir un délit spécifique en France.
©captureTwitter
Regarder, photographier ou filmer les sous-vêtements d'une femme sans qu'elle le sache porte désormais un nom : le "Upskirting". Traduisez : sous les jupes. Avec des téléphones portables tous munis de caméra, ce phénomène particulièrement répandu dans les transports en commun, a explosé. De nombreuses femmes le dénoncent via les réseaux sociaux. Un délit puni par la loi ou pas selon les pays.
30 juil 2018
Mise à jour 30.07.2018 à 10:28 par
Isabelle Mourgere
avec RTBF
dansAccueilTerriennes#MeToo #BalanceTonPorc contre les violences sexuelles, partout les femmes passent à l'offensiveLe harcèlement sexuel, dans la rue ou au travail
"J'aime regarder les filles marcher sur la plage", répète en boucle un certain Patrick Coutin dans ce tube des années 1980.
Ici, le problème, ce sont ces hommes qui regardent les filles, sous leurs jupes, sans leur demander la permission... dans la rue, le bus, le métro, ou depuis le bas des escalators. Cela porte désormais un nom : le "Upskirting". Un phénomène qui a pris de plus en plus d'ampleur au cours de ces dernières années, au gré des progrès technologiques et surtout grâce, ou plutôt à cause des caméras intégrées de plus en plus perfectionnées dans les téléphones mobiles.
Sur les réseaux sociaux, et Twitter en particulier, les femmes qui en ont fait les frais sont nombreuses à témoigner.
 
Un article du Parisien cite le cas de Marion, 29 ans. « J’étais dans le métro, sur une place assise dans le carré. Il était assis en face de moi et j’ai vu qu’il essayait de filmer sous ma jupe en avançant son téléphone portable. J’ai haussé la voix en lui disant d’arrêter. Ce qu’il a fait… en rouspétant et en restant tranquillement assis. »
Un nouveau délit, vraiment ?
En France, il semble y avoir un certaine faiblesse juridique pour punir cet acte. L'upskirting n'est pas considéré comme une agression sexuelle car il n'y a pas de contact, ni comme une atteinte à la vie privée, car cela a lieu dans des endroits publics. Néammoins, le fait d’utiliser son téléphone ou une perche à selfie pour photographier sous la jupe d’une femme peut représenter un délit puni par la loi. Selon le Code pénal, le fait d'enregistrer des paroles ou des images à l'insu d'une personne est passible d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende, la peine va jusqu'à deux ans de prison et 60 000 euros d'amende si ces enregistrements sont à caractère sexuel.
Le projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles porté par le secrétariat à l'égalité femme-homme veut faire de l'upskirting un délit spécifique grâce à modification du Code pénal.
 
L’un des apports de ce texte réside dans l’article 4 bis A, qui ajoute un nouvel article à la suite du 226-3 du Code pénal :
« Art. 226-3-1. – Le fait d’user de tout moyen afin d’apercevoir les parties intimes d’une personne que celle-ci, du fait de son habillement ou de sa présence dans un lieu clos, a caché à la vue des tiers, lorsqu’il est commis à l’insu ou sans le consentement de la personne est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende. »
La nuance comme le précise le cabinet de la ministre, interrogé par le site Mademoizelle, consiste dans le fait que « ce nouveau délit peut s’appliquer à celui qui regarde sans enregistrer, par exemple en utilisant un miroir, ou en faisant un trou dans une cabine d’essayage. »
Sous les jupes dans le monde
En Belgique, cette pratique est aussi déjà punie par la loi. "Nous avons fait une enquête sur les cas de sexisme en rue. Elle a montré que le problème des photos prises sous les vêtements des femmes existait aussi en Belgique. Il y a deux situations dans lesquelles cela arrive. Dans les transports en commun, le tram, le bus ou le métro... les femmes sont souvent dans une position d’attente, debout, et c’est là que l’agression a lieu. L’autre situation dénoncée a lieu dans les salles de sport, lorsque la femme se dénude pour revêtir son vêtement de sport. C'est donc particulièrement violent et interpellant", explique Lætitia Genin, coordinatrice chez Vie féminine, sur le site de la RTBF.
 
La loi sur le sexisme dans l’espace public, votée en 2014, puni ce genre de comportements jusqu'à un an de prison. Depuis l’existence de cette loi, plusieurs plaintes ont déjà été enregistrées.
"Depuis 2016, nous enregistrons une vingtaine de plaintes chaque année pour ces faits de voyeurisme qui entre dans le cadre de la loi, déclare Olivier Slosse, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Ixelles. C’est important que les victimes portent plainte. Pour elle, cela objective le fait qu’elles sont bien victimes d’un acte illégal et c’est aussi important pour nous, parce qu’il y a sous enregistrement de ces faits ; et cela permet aussi d’attirer notre attention sur cela, sur le terrain."
Pour Lætitia Genin de Vie féminine, si la loi est positive, il n’est pas si facile de dénoncer ces cas d’agression : "Le problème majeur, ce sont les conditions pour déposer plainte. Et notamment le fait qu’il faut une preuve de l’agression, ce qui n’est pas toujours simple. Mais ce n’est pas impossible, un témoin des faits constitue déjà une preuve. C’est donc essentiel que les femmes portent plainte car c’est bien une agression sexuelle."
 
 

©RTBF
En Angleterre, un projet de loi prévoit de punir de deux ans de prison une personne qui prend une photo sous la jupe d’une femme sans son consentement. Levée de boucliers chez certains députés conservateurs. L'un d'eux s’est opposé à la proposition de loi reportant ainsi son vote.
A l'origine du débat, une jeune fille, Gina Martin. Elle a raconté son expérience dans les médias. Photographiée à son insu, lors d’un festival, elle a voulu déposer plainte, mais elle s’est rendu compte que cette agression n’entrait dans aucun cadre juridique.
En 2017, une affaire similaire avait lancé le débat au Grand-Duché de Luxembourg, où un homme sévissait depuis plusieurs années dans les transports en commun. L’affaire a été classée sans suite, la justice luxembourgeoise estimant que cela ne relève pas "de l’attentat à la pudeur, de l’outrage au bonne mœurs ou d’atteintes a la vie privée." La loi sur la vie privée condamne une personne qui en observe une autre se trouvant dans un lieu non accessible au public… donc pas les transports en commun, comme c’était le cas ici. Certain.e.s s'étaient alors élevés contre cette interprétation stricte de la loi .
En Russie, en octobre 2017, une jeune femme avait posté cette vidéo sur les réseaux sociaux, pour dénoncer ces agressions, en soulevant symboliquement sa jupe.
Sur RTL.fr, on apprend que fin juin 2018, un habitant du Wisconsin (États-Unis), âgé de 32 ans s'est rendu à la police. Il avait mis en place un système pour filmer sous les jupes des femmes, en accrochant une caméra à sa chaussure. Seulement voilà, alors qu'il la testait chez lui, la batterie de l'appareil a explosé, lui brûlant le pied. Se confiant à son pasteur, c'est ce dernier qui lui aurait conseillé d'aller se dénoncer. Il a finalement été relâché puisqu'il n'avait pas encore pu commettre ses méfaits. Ailleurs dans le pays, comme on le voit plus haut à Boston, des individus sont régulièrement interpellés pour ce délit.
 
(Un homme accusé de upskirting arrêté à Boston)
En Corée du sud, une manifestation a rassemblé 22 000 personnes en juin 2018, dénonçant la vente de "molka", caméra d'espionnage utilisée pour filmer les femmes à leur insu. Une pétition a recueilli plus de 200 000 signatures pour demander une application plus stricte de la loi.
 
Photo prise en Corée du sud.
©C.HICK/RTBF
Entre érotisme et pornographie
Le « upskirting » trouve son origine dans une forme d’érotisme, voire de pornographie baptisée le « upskirt » (« sous la jupe », en argot anglais) qui existe depuis qu'est apparue la minijupe.
Un "angle" de représentation de la femme, voire de la très jeune fille, très commun dans la littérature manga. Dans ces bande-dessinées asiatiques, il est assez courant d'y retrouver des écolières très courtement vêtues, et laissant apercevoir leur culotte. Comme le relève, avec regret, Mymy du site Madmoizelle.com.
 
Planche extraite d'une bd manga GTO.
©captureecran/Madmoizelle
"J’étais FAN de ce mec. Pourtant, le tome 1 commence… comme ça. (...) Oui, c’est bien notre héros posé au pied d’un escalator, occupé à mater les culottes de lycéennes sous leurs jupes GÊNANT EN 2018", dit-elle en citant son héros préféré, Onizuka, un prof aux allures de voyou...
Qu'on l'appelle "Upskirter", ou voyeur, il reste un agresseur ...
Isabelle Mourgere
avec RTBF
Mise à jour 30.07.2018 à 10:28
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https://information.tv5monde.com/terriennes/upskirting-quand-les-hommes-ne-pourront-plus-regarder-sous-les-jupes-des-femmes-leur-insu

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