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Le blog de hugo,

Déficients auditifs : l'école maltraite leurs tympans ?,sante,handicap,

5 Octobre 2017, 01:22am

Publié par hugo

 Déficients auditifs : l'école maltraite leurs tympans ?
 
Résumé  : 12 000 élèves avec déficience auditive dans nos écoles, pour certains équipés de prothèses auditives. Comment les protéger d'un bruit parfois pathogène ? Une asso livre des conseils pour favoriser leur inclusion et leurs apprentissages.
Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 03-10-2017
Réagissez à cet article !
Environ 12 000 élèves avec déficience auditive suivent les enseignements dans les écoles françaises (source Éducation nationale). Plus de 40% d'entre eux sont en inclusion individuelle en classe. Environ 500 enfants par an sont équipés d'implants cochléaires et 2 enfants sur 1 000 naissances se voient équipés d'aides auditives au cours de leur vie scolaire. Les troubles de l'audition toucheraient par ailleurs 20% des jeunes âgés de 18 à 20 ans en raison de traumatismes sonores aigus. Ces enfants vont être plus particulièrement gênés par le bruit dans les classes, dans la cours de récréation et à la cantine. La nuisance sonore peut alors réellement être considérée comme un agent pathogène et affaiblissant les potentiels.
Agressés par le bruit à l'école
Face à ce constat, l'association JNA (Journée nationale de l'audition) invite à accentuer les efforts de réduction du bruit dans les classes et à développer un programme de qualité de vie dans les établissements scolaires. Selon une enquête menée en 2016 (JNA-Ifop), 4 jeunes sur 10 indiquaient en effet se sentir « agressés » par le bruit à l'école. Cette gêne concerne tous les enfants et peut provoquer des symptômes ORL tels qu'une fatigue auditive normalement passagère ou des troubles plus sérieux de l'audition. La simple fatigue auditive modifie les capacités de compréhension de la parole de l'enseignant. Chez les enfants appareillés, malgré la présence de réducteurs de bruit intégrés dans les aides auditives et implants cochléaires, l'intelligibilité de la parole de l'enseignant peut alors être altérée, ce qui peut engendrer nervosité chez l'élève qui se sent agressé par le bruit ou doit produire des efforts supplémentaires pour comprendre.
Conseils de bon sens
De bonnes pratiques peuvent pourtant faciliter l'acquisition des apprentissages. Michel Beliaeff, directeur de MED-EL France, fabricant de solutions auditives, livre quelques astuces aux enseignants afin d'optimiser le suivi des cours par les élèves équipés d'implants cochléaires ou d'aides auditives.
⦁ Placer l'élève au premier rang.
⦁ Bien articuler.
⦁ Ecrire au tableau les informations principales à mémoriser.
⦁ Ecrire au tableau les changements de thèmes.
⦁ Fournir à l'élève une transcription écrite des supports pédagogiques audios.
⦁ Porter un émetteur permettant à l'élève de recevoir les informations orales directement dans ses implants ou aides auditives.
Des mesures à prendre
Les experts du collectif de l'association JNA invitent également à :
⦁ Améliorer l'acoustique des classes pour réduire les effets de résonance et de réverbération du son en posant des rideaux, des patins sous les chaises et en fermant la porte durant les cours.
⦁ Développer l'éducation à la santé auditive des élèves en généralisant la réduction du bruit due aux comportements individuels et collectifs au travers de règles de vie au sein des classes et des établissements.
⦁ Développer l'information des parents sur la santé auditive en tant que l'un des facteurs clés de l'équilibre de santé et de vie de leur enfant.
⦁ Enfin, inviter les parents à la systématisation du bilan régulier de l'audition de leur enfant auprès d'un médecin ORL afin d'évaluer ses capacités à comprendre la parole dans le bruit.
JNA, multiples actions…
L'association JNA, organisme neutre et indépendant géré par des médecins ORL et professeurs universitaires et chercheurs dans le domaine de l'audition, organise depuis 20 ans en France les campagnes nationales d'informations « Journée nationale de l'audition », « Prévention Fête de la musique » et, depuis 2 ans, la « Semaine nationale de la santé auditive au travail ». Elle développe également des programmes d'éducation à la santé auditive dédiés aux enfants, aux actifs au travail et aux seniors.
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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"
https://informations.handicap.fr/art-ecole-deficients-auditifs-24-10213.php

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ARTICLE RECENT SUR LA SOLITUDE !!!!!SOLITUDE , article femmes, hommes,societe,societe

5 Octobre 2017, 00:33am

Publié par hugo

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Il discrimine des demandeurs d'emploi - Cam Clash,racisme

5 Octobre 2017, 00:27am

Publié par hugo

Discrimination au travail

Vérifié le 01 mars 2017 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)

Aucun salarié ou agent public ne peut être discriminé au travail en matière d'embauche, de formation, de salaire.... Il peut s'agir de discrimination raciste, sexiste, homophobe, par l'âge ou selon l'état de santé. Les discriminations pour les opinions politiques ou syndicales sont également interdites.

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1642

 

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Solidarité. 300 000 personnes âgées en état de « mort sociale »,articles femmes hommes,societe,solitude,

5 Octobre 2017, 00:08am

Publié par hugo

 Solidarité. 300 000 personnes âgées en état de « mort sociale »
Ixchel Delaporte
Vendredi, 29 Septembre, 2017
L'Humanité
 
Vieillir chez soi avec des aides à la vie quotidienne ? Un souhait partagé par 84/% des personnes sondées, contre 3/% qui se voient vivre dans une maison de retraite médicalisée. Pascal Grimaud/Signatures
Les Petits Frères des pauvres ont présenté, hier, une étude sur la fracture sociale et territoriale subie par les plus de 60 ans. Un isolement permanent dont les pouvoirs publics ne se préoccupent pas assez.
L’invisibilité se fait progressivement et à bas bruit. Aujourd’hui, en France, on compte près de 300 000 personnes âgées en situation de « mort sociale ». C’est ce chiffre terrible qu’a dévoilé, hier, l’association des Petits Frères des pauvres lors de la présentation d’une étude, réalisée par l’institut CSA, auprès des plus de 60 ans. Rupture des liens sociaux, des relations affectives, familiales, de voisinage ou associatives... Une série noire à laquelle s’ajoute parfois un isolement territorial assignant les seniors dans leur logement. Des résultats jugés « inquiétants » par Alain Villez, président des Petits Frères des pauvres, pour qui la question de l’isolement social, révélée par les très nombreux décès de personnes âgées lors de la canicule de 2003, devrait préoccuper davantage le ministère des Solidarités et de la Santé.
Près d’une personne de plus de 60 ans sur dix se sent seule « tous les jours ou souvent ». Et, d’après le rapport, ce sentiment et cette vie recluse touchent fortement les plus de 85 ans. Au quotidien, les sondés expliquent qu’ils n’ont aucune personne sur laquelle compter. La traduction de cet isolement passe par le fait de moins sortir de chez soi et de faire moins d’activités : 78 % n’en pratiquent pas. Et pourtant, 74 % souhaiteraient voir se développer des loisirs adaptés. Sans compter les disparités territoriales qui viennent aggraver encore un peu plus les conditions de vie. Repérés comme la région la plus fragile, les Hauts-de-France comptent le pourcentage le plus élevé de personnes de plus de 85 ans isolées des réseaux associatifs (66 %).
Lancement de quatorze propositions pour lutter contre l’isolement
Malgré cela, d’autres chiffres s’avèrent plus rassurants sur l’état de la solidarité familiale en France. Peu de seniors se déclarent isolés du cercle familial (22 %). Dans les Hauts-de-France, seuls 17 % des seniors se disent coupés de leur famille. Un faible pourcentage dont se réjouit le sociologue et spécialiste du grand âge Michel Billé : « Contrairement au discours couramment admis, les familles sont présentes et positivement actives plus qu’on ne le croit. Recomposées, éclatées ou non, elles activent les liens affectifs et sociaux et permettent de faire entrave à l’isolement. » Autre point positif, les 60 ans et plus semblent largement heureux, même les plus âgés, puisque 84 % des plus de 85 ans s’estiment heureux. « En revanche, pondère le rapport, le manque d’autonomie dans la vie quotidienne et les faibles revenus renforcent le sentiment de malheur. » Parmi les personnes soutenues par l’association en 2016, 77 % ont des ressources inférieures à 1 000 euros mensuels et 10 % ont des revenus inférieurs à 500 euros.
« Dans ce contexte d’inégalités, la présence des services de proximité est un enjeu de taille pour maintenir un lien social, et surtout en zone rurale, insiste Alain Villez. Les commerces, les médecins, les services de transports dits secondaires jouent des rôles d’alerte pour ceux qui aspirent à rester chez eux. » Vieillir chez soi avec des aides à la vie quotidienne ? Un souhait partagé par 84 % des personnes sondées, contre 3 % qui se voient vivre dans une maison de retraite médicalisée. Il est donc logique qu’une majorité (90 %) se prononce aussi pour le maintien des commerces et des services à proximité comme moyen de lutte contre la solitude et l’isolement. Quasiment le même pourcentage en ce qui concerne le développement de solutions de transport adaptées et pour davantage d’informations sur les aides et les allocations financières.
Ces deux dernières réponses amorcent des pistes de réflexion. Car, au-delà des constats, l’association lance quatorze propositions pour lutter contre l’isolement. Et parmi elles, l’opposition farouche à la « marchandisation du lien social ». Armelle de Guibert, déléguée générale de l’association, est formelle : « Restaurer le lien social doit rester une démarche gratuite entre personnes qui ont fait le choix de se rencontrer. » Les entreprises commerciales qui s’engouffrent dans ce marché de la vieillesse excluent de fait par leurs tarifs les plus précaires et les plus isolés. À l’opposé des liens sociaux de qualité que tissent les bénévoles de l’association avec les plus âgés. Enfin, se doter d’une définition partagée de l’isolement social de manière à « mettre en œuvre des dispositifs et des solutions adaptées ».
La double peine par le numérique
L’étude réalisée par l’institut CSA pointe une exclusion numérique accrue chez les personnes âgées. Pour les 60 ans et plus, ils sont 31 % à ne jamais se servir d’Internet. Le taux grimpe à 68 % pour les 85 ans et plus. La dématérialisation progressive des démarches administratives laisse de nombreux seniors sur le bord de la route et participe à l’augmentation du non-recours aux droits.


https://www.humanite.fr/solidarite-300-000-personnes-agees-en-etat-de-mort-sociale-642817

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#VisibleWomen, un hashtag pour accroître la visibilité et l’embauche des créatrices,femmes,societe

5 Octobre 2017, 00:06am

Publié par hugo

  #VisibleWomen, un hashtag pour accroître la visibilité et l’embauche des créatrices
 
Kelly Sue DeConnick, scénariste de comics, à l'origine de la campagne #VisibleWomen pour mettre en valeur le travail des femmes dans le domaine artistique.
(c) Wikipedia
La célèbre scénariste de comics, Kelly Sue DeConnick, a lancé en août 2017 le hashtag, mot dièse, #VisibleWomen pour inciter les femmes à publier leurs œuvres d’art. Le succès inattendu de cette opération a permis de créer une base de données d’artistes femmes à destination des employeurs de cette industrie qui s'emparent d'ores-et-déjà de cet outil. Une autre campagne est prévue le 18 février 2018.
04 oct 2017
Mise à jour 04.10.2017 à 09:41 par
Lynda Zerouk
dans
Accueil
Terriennes
Femmes, artistes, défricheuses
Entreprenariat au féminin
A ses amis qui venaient lui demander des recommandations d’autrices féminines dans le secteur des comics, la scénariste et féministe américaine Kelly Sue DeConnick a tenu à apporter une réponse. « Il y a une perception telle, que les professionnels s’imaginent qu’il n’y a pas de femmes qualifiées dans l’industrie du comics, s’étonne l’autrice américaine de scénarii de plusieurs séries (Captain Marvel, Ghost, Bitch Plane). Or, elles existent.»
Une base de données de créatrices
Pour le prouver sa société de production Milkfed, co-fondée avec son époux Matt Fraction, également scénariste de comics, a donc lancé une campagne sur les réseaux sociaux pour promouvoir le travail artistique des femmes. Comme l’explique Milkfed sur sont site internet, l’opération est étendue à différents corps de métiers dans le domaine de la création. Et précise que l’objectif est « d’accroître la visibilité des femmes dans notre industrie et de vous trouver du travail.»
Les gens essaient vraiment d’embaucher des femmes et c’est une très bonne chose. Kelly Sue DeConnick, scénariste de comicsAprès une première édition en mars 2016 - destinée exclusivement aux dessinatrices - qui a rencontré peu d’échos, la seconde session qui remonte tout juste au 7 août 2017 a connu, cette fois-ci, un succès considérable. De nombreuses professionnelles et amatrices du monde entier, scénaristes, graphistes, illustratrices de bande-dessinée, coloristes, photographes, expertes en calligraphies se sont emparé du mot-clé #VisibleWomen en publiant leurs œuvres d'art sur la toile avec un lien vers leur porte-folio.
Au total, Milkfed a enregistré 250 participantes. « Mais ce qui fut, selon moi, plus intéressant encore que le nombre de personnes ayant participé, c’est le nombre d’employeurs qui m’ont ensuite demandé un accès à la base de données que nous avons constituée après l’opération, confie Kelly Sue Deconnick. D’après notre dernier décompte. Nous avons eu soixante douze demandes de la part de recruteurs. Les gens essaient vraiment d’embaucher des femmes et c’est une très bonne chose. »
Opération #VisibleWomen le 18 février 2018
D'autant plus que le domaine des comics, par exemple, souffre de la sous-représentation féminine, alors que les femmes constituent la moitié des lecteurs. Le journal Le Monde rapporte « qu’en mai 2017, le pourcentage de femmes dans les équipes créatives de DC Comics et de Marvel était d’environ 15 %, selon l’historien des comics Tim Hanley.»
Pour augmenter le taux de femmes dans cette industrie et plus largement dans le monde de la création artistique, la société Milkfed a donc d’ores-et-déjà prévenu sur son site et Kelly Sue Deconnick sur Twitter, qu’elle lancera une nouvelle opération le 18 février 2018. Il ne vous reste plus que cinq mois pour constituer votre porte-folio. Et être au goût de Kelly Sue Deconnick qui a épinglé ce post sur son compte : "Mon orientation sexuelle, c'est des gens qui sont bons dans leur boulot".
Suivez Lynda Zerouk sur Twitter : @lyndazerouk
Lynda Zerouk
Mise à jour 04.10.2017 à 09:41
 Sur le même thème

http://information.tv5monde.com/terriennes/visiblewomen-un-hashtag-pour-accroitre-la-visibilite-et-l-embauche-des-creatrices-193161

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Dans un essai très drôle, Titiou Lecoq dénonce la répartition inégale des tâches ménagères,femmes,societe,

4 Octobre 2017, 20:49pm

Publié par hugo

 Dans un essai très drôle, Titiou Lecoq dénonce la répartition inégale des tâches ménagères
Publié le 4 octobre 2017 à 6:00
Dans son essai Libérées, le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale, Titiou Lecoq se pose la question du féminisme de tous les jours, au sein du couple, de la famille et au milieu des chaussettes sales. Elle a accepté de commenter pour nous quelques punchlines tirées de son nouveau livre.
 
Titiou Lecoq, © Laura Stevens
“Si je pouvais cocher ‘autre’, ça me soulagerait vraiment.” Difficile pour Titiou Lecoq, écrivaine, blogueuse et journaliste de s’inscrire dans une case. Quand on lui demande comment elle se définit, la trentenaire botte en touche: “Je préfère ne pas être associée à la définition des femmes que me renvoie la société.” Comme mère de deux enfants peut-être? Elle répond avec un long “oulaa”, visiblement surprise. La question semble pourtant légitime pour comprendre ce qui a pu pousser la très moderne créatrice du blog Girls and Geeks, auteure des Morues et de l’Encyclopédie de la Web Culture, à rédiger un essai sur les tâches ménagères. Oui, c’est bien ce thème qui est au cœur du nouvel ouvrage de Titiou Lecoq: Libérées, le combat féministe se gagne devant le panier de linge sale (Éd. Fayard). L’auteure explique être partie du constat de sa vie: “Quand les tâches ménagères prennent une telle place dans ton quotidien, alors que justement, tu as grandi dans une famille plutôt matriarcale, sans inégalité sur ce point-là, persuadée que le combat était terminé, tu te dis que tu tiens peut-être un sujet et que tu n’es pas la seule concernée.”
Titiou Lecoq signe ici un essai plein d’humour, qui analyse la répartition des tâches au sein du couple, la maternité et l’éducation à travers le prisme de grandes théories des gender studies. En partant de sa prise de conscience devant une chaussette sale laissée par son conjoint à côté du panier à linge, Titiou Lecoq aborde ainsi les notions de manspreading, de mansplaining et de charge mentale. Elle cite quelques grands noms du féminisme comme Simone de Beauvoir ou Benoîte Groult, et propose même un éclairage historique de certains points. Saviez-vous par exemple que l’idée de la bonne ménagère, celle qui rend le foyer agréable au mari et lui donne envie de rentrer à la maison, avait été soutenue par les entreprises au XIXème siècle pour détourner les hommes des luttes sociales et les éloigner des manifestations? On a demandé à Titiou Lecoq de commenter les punchlines les plus parlantes de son livre.
“Et puis badaboum… J’ai eu des enfants. Et là, moi qui étais un ‘je’ absolu, j’ai compris ce que ça voulait dire être une femme -et que pas de bol, j’en étais une.”
“Au quotidien, quand par exemple tu regardes la pluie par la fenêtre, tu le fais en tant qu’individu sans prendre en compte ton genre. Comme beaucoup de personnes, je ne considérais pas le monde en tant que femme. Puis j’ai regardé ma fiche de paye et là, je me suis dit que le monde, lui, me considérait comme telle. Ça s’est accentué quand j’ai eu mon premier enfant. C’est le regard de la société et des gens qui m’ont fait me sentir mère. À ce moment-là, j’avais envie de leur dire qu’être enceinte n’avait pas fait disparaître mon cerveau, qu’on pouvait me parler d’autre chose que d’allaitement, de mal de dos, et que j’avais toujours la capacité de discuter politique. C’était bizarre, mon identité s’effaçait, on ne me voyait plus que comme un utérus. Je n’avais pas prévu ça.”
“En réalité, la femme est devenue la chef qui se donne à elle-même des ordres à exécuter.”
“C’est une situation assez pernicieuse. Tu décides du moment du cours de judo de ton fils, de quand tu fais une machine, mais en y réfléchissant, le fait de récupérer du pouvoir à la maison t’empêche d’aller le chercher à l’extérieur. Ce pouvoir, on l’exerce uniquement sur nous-mêmes quand on décide de trier des vêtements à ce moment-là et pas à un autre. On s’arnaque. Et plus tu en as à faire, moins tu te poses la question de savoir si ta vie te convient. Après ta journée de travail, ta journée parentale et ta journée domestique, tu n’en as pas le temps.”
“La plupart des hommes se retrouvent face à un terrible obstacle qui les empêche de s’approprier le balai à chiottes, une espèce de ‘sol de verre’.”
“J’ai voulu faire un clin d’œil au plafond de verre dont sont victimes les femmes dans le monde du travail. Le ‘sol de verre’, c’est l’écart entre le discours des hommes -‘Moi, à la maison je m’occupe aussi des tâches ménagères’- et la réalité -qui, la dernière fois, a pris en charge telle ou telle chose. C’est la différence entre la répartition qui semble ‘juste’ comparée à nos parents ou à nos potes et la répartition strictement ‘égale’. Les bonnes intentions et les beaux discours sont là mais on dirait que les hommes ne voient pas certaines choses. Pour mon mec, c’était la chaussette par terre, alors qu’il pouvait passer devant plusieurs fois par jour ou la piétiner.
“Je peux dire à mes garçons de faire le ménage et de ranger, mais si ce n’est pas associé à l’identité masculine, ça ne servira à rien.”
“Le féminisme a percé le tympan de mon bébé.”
“À cette époque, mon fils a un an et demi et c’est un ‘enfant à otites’. C’est moi qui m’occupe de tous les rendez-vous médicaux et je veux que ça change. Un jour, il se met à pleurer et je dis à mon mec: ‘Tu t’en occupes, je ne veux pas y penser, tu appelles le médecin et tu l’emmènes.’ Il a accepté, mais les jours passaient, mon fils hurlait de douleur et mon conjoint repoussait, prétextant le manque de temps. J’ai failli craquer, c’était une espèce de billard à trois bandes avec mon gamin au milieu en train de souffrir. Cette histoire s’est terminée avec un appel de la crèche, qui m’annonçait -évidement à moi, la maman- que mon fils avait le tympan percé à cause d’une otite non traitée et qu’il était exclu. Et là, j’ai eu super honte et je me suis dit ‘comment tu fais pour mener ton combat à la maison?’ Il y a une chose très claire: les enfants sont une justification à déroger au principe d’égalité.
“Éduquer les garçons aux tâches ménagères, c’est largement la responsabilité des pères.”
“Je me suis rendu compte que, quoi qu’il en soit, le modèle d’identification de mes garçons, c’est leur père. Je peux leur dire de faire le ménage et de ranger, mais si ce n’est pas associé à l’identité masculine, ça ne servira à rien. Et c’est terrible parce que là-dessus je n’ai aucune prise. C’est une des raisons qui font que la répartition égale des tâches est si importante.”
“Ce que les femmes ont accompli en 70 ans, voire en 40 ans est exceptionnel. Ce devrait être une source de motivation pour poursuivre -pas une raison de s’arrêter au milieu du gué et regarder ailleurs.”
“Quand j’étais petite, je ne remarquais pas que les filles étaient moins interrogées que les garçons en classe ou que je restais dans un petit coin de la cour alors que les garçons occupaient tout l’espace… À 13-14 ans, je lisais Mémoires d’une jeune fille dérangée, ma mère me parlait du MLF et je lui disais qu’elle avait de la chance: elle s’était battue pour des choses importantes, elle avait défendu le droit à l’avortement. Comme mai 68 pour certains, j’avais développé un fantasme autour de cette époque de lutte et je regrettais de ne plus avoir de combat à mener. Et maintenant, depuis que je travaille et que j’ai des enfants, c’est comme si un rideau s’était déchiré: je vois de l’inégalité partout. Il y a encore tellement de choses à gagner. Quelques marches ont été gravies mais il y a encore tout un escalier à monter et c’est cool.”
“Sous un dehors sexy, avec des filtres, ce qu’on nous vend, c’est un rôle de maîtresse de maison.”
“Nous sommes les reines de la culpabilité.”
“Mon livre se termine sur l’idée que les femmes n’ont pas à se sacrifier pour les autres. Je ne sais pas comment on nous a mis cette idée en tête, mais finalement, ce sont elles qui prennent en charge la famille, les enfants, et puis plus tard les parents et les beaux-parents, c’est juste dingue. On est dans une espèce de dévouement permanent qui fait que, quand tu prends un peu de temps pour toi ou que tu es de mauvaise humeur et que tu cries sur tes enfants, tu te sens comme la dernière des merdes.”
“Il existe un endroit au monde sans chaussette qui traîne: les réseaux sociaux.”
“Les instagrammeuses ont toutes la même vie, le même appart avec le même canap’ et le même éclairage… À 7h30 du matin, elles vont te poster une photo de la table de petit-déjeuner parfaite, les bols des trois enfants par ordre de taille, Boucle d’or quoi! Tu les vois tricoter, s’occuper de l’intérieur, mais jamais travailler, lire un livre ou ouvrir un journal. Sous un dehors sexy, avec des filtres, ce qu’on nous vend, c’est un rôle de maîtresse de maison. On se croirait dans Ma Sorcière bien aimée avec Samantha qui va carrément jusqu’à renoncer à ses pouvoirs pour Jean-Pierre… Jean-Pierre quoi! T’as beau être habituée, cette mise en scène du vrai, à répétition, fait tomber ton esprit critique et tu te dis ‘ouais, ma vie, c’est nul’.” Mais depuis, j’ai pris du recul et j’adore les immeubles dégueulasses, quand c’est fissuré, crade, quand ça a vécu.”
“Cette chaussette me met aussi en rage parce qu’elle fait de moi quelqu’un que je n’aime pas.”
“On est toutes réticentes quand il s’agit de briser l’harmonie de son couple pour entamer une discussion désagréable sur un rouleau de PQ qui n’a pas été changé. Est-ce que ça demande vraiment une engueulade? Et dans la plupart des cas, on se dit que ce n’est pas grave. C’est déjà assez révélateur de la responsabilité qu’a la femme du bien-être du couple. Et en plus, on a peur de passer pour la mégère, avec l’image de cette femme méchante, qui crie avec son rouleau à pâtisserie dans la main, grosse, pleine de boutons, les cheveux gras… Mais en fait cette personne qui tape du poing pour faire bouger les choses dans le foyer, elle a raison! Ça devrait être un modèle, on devrait vouloir s’identifier à elle et avoir le courage de dire ‘stop, ça suffit’.”
Propos recueillis par Margot Cherrid


http://cheekmagazine.fr/culture/titiou-lecoq-liberees-feminisme-taches-menageres/

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Nadia Daam à la rescousse d'Arvida Byström, mannequin poilue d'Adidas,femmes,feminisme

4 Octobre 2017, 20:46pm

Publié par hugo

Nadia Daam à la rescousse d'Arvida Byström, mannequin poilue d'Adidas


Publié le 3 octobre 2017 à 11:19
Si vous ne deviez voir qu’une seule vidéo aujourd’hui, ce serait cette chronique de Nadia Daam sur Europe 1 en faveur d’Arvida Byström, la mannequin poilue choisie par Adidas.
 
Pour sa chronique quotidienne sur Europe 1, Nadia Daam a choisi de s’attaquer à un sujet qui déchaîne les passions sur Instagram: les poils aux jambes du mannequin Arvida Byström, photographe suédoise et égérie de la dernière campagne Adidas Originals qui s’exhibe en mode grizzly sur les réseaux sociaux.
“Il est des moments où l’on désespère de l’humanité”, commence la chroniqueuse, avant d’évoquer les commentaires haineux publiés sous la photo de la campagne sur Instagram. “Le moyen-âge avait la peste et la famine, le XXIème siècle a les commentaires sur Internet”, assène Nadia Daam. “Quantité d’hommes se sont sentis agressés par ces poils sur les jambes du mannequin et l’ont fait savoir à l’intéressée en l’insultant, en la suppliant de se raser ou encore en la menaçant de viol”, explique-t-elle devant ses collègues perplexes.
Pour conclure, Nadia Daam propose d’utiliser les poils, tels de la kryptonite, comme une véritable arme afin de neutraliser certains hommes -Poutine en tête-, précisant au passage que ses aisselles n’ont pas vu l’ombre d’un rasoir depuis un mois.


http://cheekmagazine.fr/societe/nadia-daam-arvida-bystrom-adidas/

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Arabie Saoudite : les femmes enfin autorisées à conduire,femmes,societe

4 Octobre 2017, 20:25pm

Publié par hugo

Arabie Saoudite : les femmes enfin autorisées à conduire
L'Arabie Saoudite va autoriser les femmes à conduire. Ce pays était le dernier au monde à leur interdire de prendre le volant. Mais s'agit-il d'une réelle ouverture ou d'une simple posture ?
 
LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
L'Arabie Saoudite était le dernier pays au monde où les femmes n'avaient pas le droit de conduire, contraintes d'être toujours véhiculées par des hommes. Les plus audacieuses qui avaient osé braver cet interdit ont fait de la prison. Leur combat est aujourd'hui récompensé. Le roi vient d'autoriser les femmes saoudiennes à prendre le volant. À Ryad ce mercredi 27 septembre au matin, dans un café exclusivement féminin puisqu’hommes et femmes sont séparés dans les lieux publics, les Saoudiennes ont bien du mal à croire que cet immense tabou social soit enfin tombé.
"Nous serons libres et indépendantes"
"Je suis très heureuse, je n'ai pas dormi de la nuit tellement je suis contente. Ça fait des années que nous attendons ça, j'ai 27 ans et ça a toujours été mon rêve", explique une Saoudienne. "Ça va nous aider à compter sur nous-mêmes et ne plus avoir besoin de compter sur qui que ce soit. Nous n'aurons plus besoin de chauffeur, nous serons libres et indépendantes", continue une autre. La mesure rentrera en vigueur en juin prochain, pour laisser au pays le temps de se préparer. De nombreuses femmes de l'élite saoudienne savent déjà conduire, mais beaucoup vont devoir passer leur permis. Et les policiers devront suivre des formations pour s'adresser correctement aux conductrices. Le décret a été pris par le roi Salman, mais la décision est à mettre à l'actif de son fils, engagé dans la modernisation du royaume.


http://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/arabie-saoudite-les-femmes-enfin-autorisees-a-conduire_2391958.html

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Pension d’invalidité et CSG : serez-vous parmi les perdants ?,handicap,economie,

4 Octobre 2017, 16:51pm

Publié par hugo

 
La hausse de la CSG, compensée par des allégements de cotisations, va bénéficier aux salariés mais pénaliser certains pensionnés d'invalidité.
Pension d’invalidité et CSG : serez-vous parmi les perdants ?
Publié le 4 octobre 2017
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⦁ Le taux normal de la CSG sur les pensions, applicable aux contribuables dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 1 200 € par mois, va passer de 6,6 à 8,3 %. Pas de changement, en revanche, pour les pensionnés d’invalidité exonérés de la CSG ou bénéficiant du taux réduit.
⦁ Tous les pensionnés d’invalidité ne sont pas égaux devant la hausse annoncée de la contribution sociale généralisée (CSG), le 1er janvier 2018. Seules les pensions sur lesquelles s’applique le taux normal vont subir le passage de ce taux de de 6,6 à 8,3 %.
⦁ L’augmentation généralisée de la CSG d’1,7 point correspond à un engagement d’Emmanuel Macron. Le président de la République veut alléger les charges pesant sur le travail. Pour cela, il souhaite transférer une partie du financement de la protection sociale vers la CSG.
Un gain de pouvoir d’achat pour les salariés
Les cotisations sociales payées par les salariés vont baisser de 2,2 points au 1er janvier 2018 puis de 0,95 point en octobre 2018, soit 3,15 points au total. Concrètement, ils ne paieront plus les cotisations chômage (2,4 %) et maladie (0,75 %) (2,4 + 0,75 = 3,15).
Pour compenser ce manque à gagner pour les finances publiques, la CSG va, elle, augmenter d’1,7 point sur tous les revenus (salaires, intérêts, pensions, etc.). L’opération offre donc un gain de pouvoir d’achat aux salariés. Les seuls à profiter de la baisse des cotisations tandis qu’ils vont partager la hausse de la CSG avec les retraités, les pensionnés et les bénéficiaires de revenus du capital.
Une CSG différenciée selon le revenu fiscal de référence
Certains pensionnés d’invalidité vont toutefois échapper à la hausse de la CSG. En l’occurrence, ceux qui bénéficient d’une exonération ou du taux réduit. La CSG s’applique en effet de manière différenciée aux pensions, selon le revenu fiscal de référence de l’année N-2 du foyer du titulaire.
Exonération
Aujourd’hui, lorsque votre revenu fiscal de référence est inférieur à un certain plafond (voir tableau ci-dessous), votre pension d’invalidité est exonérée de CSG.
En sont également exemptes :
⦁ la pension militaire d’invalidité et des victimes de guerre ;
⦁ la rente viagère ou le capital versé aux victimes d’accidents du travail ou de maladies professionnelles ou à leurs ayants droit.
L’exonération de CSG continuera à s’appliquer dans les mêmes conditions qu’aujourd’hui.
Taux réduit de 3,8 %
Le taux réduit de 3,8 % s’applique si votre revenu fiscal de référence est compris entre un montant plancher et un montant plafond (voir tableau-ci-dessous), variant selon le nombre de parts de quotient familial auxquelles vous avez droit.
Le taux réduit de CSG ne va pas être modifié.
Taux normal
Le taux normal de CSG, 6,6 % jusqu’à présent, s’applique si votre revenu fiscal de référence dépasse un montant plafond (voir tableau-ci-dessous), variant selon le nombre de parts de quotient familial auxquelles vous avez droit. Ce plafond est le même que celui applicable aux retraités.
Le taux normal de CSG va passer de 6,6 à 8,3 % à partir du 1er janvier 2018.
Autrement dit, un célibataire dont le revenu fiscal de référence est supérieur à 1 198 € par mois va voir le taux de CSG sur sa pension d’invalidité augmenter d’1,7 point. Le montant de sa pension va donc baisser d’1,8 %. C’est-à-dire plus que ce qu’elle a été revalorisée depuis quatre ans : 1 % (voir encadré ci-dessous).
Attention : le revenu fiscal de référence – celui de l’avant-dernière année – ne se limite pas à la pension d’invalidité. Il englobe l’ensemble des ressources du foyer. Autrement dit, une personne touchant une faible pension peut très bien se voir appliquer le taux normal de CSG si les ressources de son conjoint additionnées aux siennes sont supérieures à 1 198 € par mois, une fois les abattements fiscaux appliqués.
La hausse de la CSG déductible de l’impôt
Cette hausse de 1,7 point de la CSG sera totalement déductible de l’impôt sur le revenu. La CSG déductible va donc passer à 5,9 % sur les 8,3 % applicables : 4,2 % l’étaient en effet jusqu’alors et 2,4 % restent non imposables. Pour 100 € de revenu imposable, l’impôt sur le revenu sera donc calculé sur 94,10 € (= 100 – 5,9 €). Maigre consolation. Franck Seuret
Application du taux de CSG en 2018 selon le montant du revenu fiscal de référence de 2016 (avis d’imposition 2017), en métropole
 
⦁ Si votre revenu fiscal de référence est inférieur à ce seuil d’assujettissement à la CSG à 3,8 % : vous êtes exonéré(e) de CSG.
⦁ Si votre revenu fiscal de référence est compris entre ces deux seuils : le taux réduit de CSG s’applique à votre pension.
⦁ Si votre revenu fiscal de référence est égal ou supérieur au seuil d’assujettissement à la CSG à 8,3 % : le taux normal de CSG s’applique à votre pension.
À savoir : votre revenu fiscal de référence est indiqué sur la page de garde de votre dernier avis d’imposition.
Des pensions faiblement revalorisées
La pilule est d’autant plus difficile à avaler que la pension d’invalidité a été faiblement revalorisée ces dernières années : 0,6 % en 2014, rien en 2015, 0,1 % en 2016 et 0,3 % en 2017. Soit une augmentation de 1 % en quatre ans.


http://www.faire-face.fr/2017/10/04/pension-invalidite-csg/

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Cette étudiante répond au harcèlement de rue par des selfies et on adore !,femmes,sexisme,violences,

4 Octobre 2017, 16:50pm

Publié par hugo

 Cette étudiante répond au harcèlement de rue par des selfies et on adore !
par Natacha Couvillers aujourd'hui à 12:12
 
Cette jeune étudiante d’Amsterdam a eu l’idée de répondre au harcèlement de rue non pas par des insultes, mais par des selfies !
La grande majorité des femmes ont déjà dû faire face au harcèlement de rue. Du simple “salut beauté” au “Eh toi je te baise”, ce harcèlement qui touche la gent féminine est insupportable. Chacune réagit à sa manière face à ces remarques désobligeantes ou insultes gratuites.
L’étudiante Noa Jansma, 20 ans, qui réside à Amsterdam, a choisi de prendre des selfies avec ces harceleurs de rue, ces "catcallers" en anglais. Une manière originale de les dénoncer, sans jouer à leur jeu, et tout en les affichant après sur son compte Instagram.
Cette justicière 3.0 explique son projet : "Puisque beaucoup de personnes ne savent toujours pas avec quelle fréquence et dans quel contexte le harcèlement arrive, je montrerai mes harceleurs pendant un mois entier"
Aussi depuis le mois de septembre, Noa a épinglé toutes les têtes de ces messieurs harceleurs. Résultat ? En un peu plus d'un mois, 19.600 personnes ont commencé à suivre son compte Instagram.
Elle raconte aussi au site Redpers que le fait de les prendre en photo pour ensuite les afficher sur Instagram, tel un mur de la honte, la met dans une position de force, qu’elle n’avait pas forcément auparavant face aux cas de harcèlement : "Poursuivre sa route semble être la seule solution, mais cela n'a aucune conséquence pour les harceleurs. Parfois je leur faisais un doigt d'honneur, mais je me sentais bête après. Je voulais faire quelque chose qui me donne du pouvoir sur eux."
Durant son mois de chasse aux catcallers, un seul harceleur lui a demandé pourquoi elle se prenait en photo avec lui. Ce désintéressement total montre bien une chose selon la jeune femme : "Ils ne sont pas du tout méfiants parce qu'ils trouvent ce qu'ils font tout à fait normal."
 
 
 © instagram dearcatcallers
Au total, sur un mois et d’après les clichés du compte, Noa s’est donc faite harceler 24 fois. Soit presque une fois par jour. Et bien sûr, elle ne parle pas des cas où ces catcallers lui inspiraient trop de danger pour aller demander un selfie. La jeune femme explique aussi que la barrière entre un compliment et une remarque sexiste est parfois très mince.
L'étudiante a décidé de léguer son compte Instagram à une autre fille quelque part dans le monde pour que celle-ci fasse la même chose et afin de dénoncer ce harcèlement de rue sévit partout.
Voir aussi : Les stars humanitaires
 
 
 © Getty
A lire aussi : Le harcèlement de rue, bientôt verbalisé ?
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par Natacha Couvillers

http://www.aufeminin.com/news-societe/harcelement-de-rue-selfies-etudiante-instagram-catcallers-sexisme-insultes-sexiste-s2391080.html

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