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Puteaux met les enfants dans des cases,articles femmes hommes,

8 Mai 2018, 08:49am

Publié par hugo

Puteaux met les enfants dans des cases
Alexandre Fache
Jeudi, 3 Mai, 2018
L'Humanité
Ils n'ont pas honte! Dernière trouvaille de cette baronnie UMP : la ségrégation genrée appliquée dans un jardin pour enfants.
À Puteaux (Hauts-de-Seine), ville la plus riche de France grâce aux subsides du quartier d’affaires de la Défense, on ne manque pas de pétrole, donc, mais on a quand même des idées. La dernière en date ? Créer un jardin pour enfants « genré », c’est-à-dire avec un espace destiné aux garçons d’un côté, avec toboggan bleu et preux chevaliers aux murs, et, de l’autre, bien séparé par une large allée centrale, celui promis aux petites princesses, tout de rose décoré. C’est Christophe Grébert, le journaliste et élu municipal (Modem), opposant historique de la famille Ceccaldi-Raynaud (RPR, puis UMP), qui règne sur la ville depuis bientôt un demi-siècle, qui a révélé la nouvelle sur son blog en fin de semaine dernière. Photos à l’appui, il s’étonne du choix fait pour ce « Jardin secret », sans doute baptisé ainsi car il est ceint de murs, et cite même une maman qui s’interroge : « Pourquoi c’est séparé ? Comment font les parents qui ont des enfants de genres différents ? »
Sur les réseaux sociaux, la curieuse création de la municipalité de droite a subi railleries et ironie. Comme celle que lui a réservée l’association Osez le féminisme, via Twitter. « Eh bien, la ville de Puteaux, vous n’avez pas suivi notre campagne #MarreDuRose depuis 2015 ? » interroge l’association qui se bat justement « contre la ségrégation genrée des jouets et les couleurs sexuées ». Il faut dire qu’en la matière, la municipalité fait figure de dangereuse récidiviste, puisqu’en 2014, elle avait déjà été épinglée, par le même Christophe Grébert, pour avoir distribué des cartables roses pour les filles, et bleus pour les garçons, à la rentrée scolaire. L’élu d’opposition se rassure tout de même : « Les enfants sont plus intelligents que les aménageurs de ce jardin sexiste : ils vont jouer indifféremment dans les deux espaces. » Il regrette toutefois l’absence d’arbre dans ce lieu. « On ne peut pas penser à tout », persifle-t-il.


https://www.humanite.fr/puteaux-met-les-enfants-dans-des-cases-654783

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VIDEO. Brigitte Lahaie : " Il n'y a pas que des victimes femmes et des salauds hommes ",articles femmes hommes,societe,

8 Mai 2018, 07:45am

Publié par hugo

VIDEO. Brigitte Lahaie : " Il n'y a pas que des victimes femmes et des salauds hommes "
Elle a été critiquée, lynchée, ridiculisée parce qu'elle a exprimé sa vérité. Brigitte Lahaie, auteure du livre Le Bucher des sexes aux éditions Albin Michel était l'invitée de Clémence de la Baume dans le 22h-minuit.
France Télévisions
Mis à jour le 07/05/2018 | 23:38
publié le 07/05/2018 | 23:37
Lors d'une interview télévisée elle a déclaré que l'on pouvait jouir lors d'un viol. " Cela fait du bien de se justifier surtout quand on a le sentiment d'avoir été totalement incomprise ", explique Brigitte Lahaie. Ce qui m'a surtout blessé c'est que quoi qu'il arrive, je resterai celle qui a fait du porno. Je n'ai pas le droit de m'exprimer alors que je n'ai dit qu'une vérité." 
Soutenue par des sexothérapeutes et des médecins,  " ça m'a montré à quel point j'étais reconnue par les gens qui savent de quoi on parle quand il s'agit de sexualité ", affirme l'actrice et animatrice radio.
Dans son livre elle dénonce une guerre des sexes, la mort de la séduction à la française ou encore elle préconise des cours d'éducation affective plutôt que sexuelle. Brigitte Lahaie, auteure du livre Le Bucher des sexes aux éditions Albin Michel répond aux questions de Clémence de la Baume dans le 22h-minuit.

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/affaire-harvey-weinstein/video-brigitte-lahaie-il-n-y-a-pas-que-des-victimes-femmes-et-des-salauds-hommes_2741847.html

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Témoignage : Etienne nous parle de son quotidien de papa au foyer,papa,enfants,

7 Mai 2018, 09:36am

Publié par hugo

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Témoignage : Etienne nous parle de son quotidien de papa au foyer

https://www.aufeminin.com/video-societe/temoignage-etienne-nous-parle-de-son-quotidien-de-papa-au-foyer-n288624.html

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Les femmes en couple avec des hommes "peu attirants" seraient plus heureuses que les autres,femmes,

7 Mai 2018, 09:12am

Publié par hugo

 Les femmes en couple avec des hommes "peu attirants" seraient plus heureuses que les autres
par Anais Moine
le 4 mai 2018
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Le bonheur d’un couple ne tient pas toujours à ce que l’on pense… En tout cas, c’est ce que tendent à montrer les résultats de cette étude surprenante !
Célibataire, vous continuez de chercher l’âme soeur ? Sachez alors que selon une récente étude menée par l’Université d’Etat de Floride, vous devriez peut-être prendre le temps de vous attarder sur un homme que certains considèrent comme ayant un physique moins "attrayant" que le votre. En effet, selon Tania Reynolds et Andrea Meltzer, les chercheuses en psychologie à l’origine de cette étude, une femme serait plus heureuse en ménage quand cette dernière est plus belle que son conjoint.
Ces résultats viennent corroborer ceux d’une étude menée par le laboratoire Meltzer. En effet, après avoir sondé 113 couples de jeunes mariés vivant dans la région de Dallas, le laboratoire a établi que les mariages tendaient à être plus heureux quand les épouses disposent d’un physique plus attrayant que celui de leur mari.
Pour mener à bien leurs recherches, les chercheurs ont soumis les participants à un questionnaire qui portait principalement sur l’image que ces derniers ont d'eux-mêmes et ce, notamment en ce qui concerne leur poids. Par la suite, les personnes sondées ont été photographiées sous différents angles et ces clichés ont été remis à deux équipes chargées de noter leur physique sur une échelle de 1 à 10. Ainsi, des étudiants de premier cycle de l’Université méthodiste du Sud du Texas se sont vus attribuer la notation de l’attractivité faciale des couples quand ceux de l’Université d’Etat de Floride se concentraient quant à eux, sur l’évaluation de l’attractivité du corps des participants.

Les chercheurs ont pu constater que les femmes qui étaient considérées comme moins attirantes que leur conjoint avaient tendance à se dévaloriser mais également que ces dernières s'infligeaient une grande pression afin de rester mince. Pour Tania Reynolds, les conjoints de ces femmes pourraient avoir un impact sur le regard qu'elles portent sur leur physique et ainsi, améliorer leur vie de couple, "Une façon pour les partenaires d’aider ces femmes est de se montrer rassurant, de leur rappeler "Tu es belle. Je t’aime qu’importe ton corps ou le poids que tu fais" (…) "Je t’admire vraiment parce que tu es gentille, intelligente et tu es toujours là pour moi" ". Le comportement réconfortant de l’époux pourrait d'après les psychologues, diminuer le risque que la jeune mariée ne développe des troubles du comportement alimentaire. Selon Tania Reynolds et Andrea Meltzer, cette motivation extrême et dangereuse à la perte de poids ne se manifesterait pas chez les femmes interrogées dont le mari est moins attirant qu’elles. En effet, ces femmes, confiantes, se seraient montrer moins regardantes et sévères par rapport à leur mode de vie alimentaire. Décontractées et sûres d’elles, les épouses plus séduisantes que leur homme seraient donc plus heureuses !
Voir aussi : Ces couples de stars qui ont une grande différence d'âge
 
 https://www.aufeminin.com/news-societe/femmes-vie-couple-attirance-s2534674.html

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VIDEO. Perturbateurs endocriniens, nos vies empoisonnées,sante,

4 Mai 2018, 09:34am

Publié par hugo

 VIDEO. Perturbateurs endocriniens, nos vies empoisonnées
Jusqu’à quel point ces polluants nous contaminent-ils ? Pourquoi ne sont-ils pas encadrés par la loi ? Comment se protéger ? "Envoyé spécial" a enquêté sur ces substances qui dérèglent notre système hormonal et celui de nos enfants.
 
Mis à jour le 04/05/2018 | 01:45
publié le 03/05/2018 | 22:46
 
Dentifrice, vernis, coloration pour cheveux, fruits et légumes, aspirateurs, rideaux… Les produits et les objets de notre quotidien sont envahis de polluants chimiques très nocifs. Pesticides, benzophénone, triphényl phosphate… Ces substances aux noms barbares sont des perturbateurs endocriniens : ils dérèglent notre système hormonal et celui de nos enfants.
Malformations congénitales, infertilité...
L’une de nos équipes a enquêté sur ces polluants qui perturbent notre métabolisme. Nous avons cherché à comprendre quels sont leurs effets sur notre santé. Ils sont soupçonnés de provoquer des malformations congénitales et de graves problèmes d’infertilité. Pourtant, ces substances chimiques sont toujours autorisées dans les produits que nous utilisons tous les jours…
Jusqu’à quel point ces polluants nous contaminent-ils ? Pourquoi ne sont-ils pas encadrés par la loi ? Comment se protéger de ces perturbateurs endocriniens qui menacent l’avenir de l’espèce humaine ?
Une enquête de Sophie Roland, Vincent Kelner, Sylvie Millet, rediffusée dans "Envoyé spécial" le 3 mai 2018.


https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/video-perturbateurs-endocriniens-nos-vies-empoisonnees_2733567.html

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Anniversaire. Mariage pour tous : cinq ans de progrès,COUPLES,amours,

3 Mai 2018, 09:10am

Publié par hugo

 Anniversaire. Mariage pour tous : cinq ans de progrès
Entretien réalisé par Olivier Chartrain
Lundi, 23 Avril, 2018
L'Humanité
Ils étaient des milliers à défiler, le 27 janvier 2013, à Paris, pour soutenir le projet de loi ouvrant le mariage et l’adoption aux homosexuels. Kenzo Tribouillard/AFP
Cinq ans après, le mariage entre personnes de même sexe ne fait plus débat, mais la reconnaissance des familles homoparentales a encore des progrès à faire.
Le 23 avril 2013, l’Assemblée nationale adopte définitivement la loi permettant le mariage et l’adoption pour tous, présentée par la ministre de la Justice de l’époque, Christiane Taubira. État des lieux cinq ans après avec Joël Deumier, président de SOS Homophobie.
Cinq ans après le vote de la loi Taubira, plus personne ne demande son abrogation. Le mariage pour tous est-il désormais un acquis ?
Joël Deumier Oui. L’adoption de cette loi en 2013 a été le résultat de la lutte du mouvement LGBT (lesbien, gay, bi et trans) depuis près de vingt ans, avec comme étape préliminaire le pacs, en 1998. Elle a permis la reconnaissance de l’amour entre deux personnes de même sexe, un lien désormais reconnu et protégé par l’État. C’est une grande loi de progrès, à l’instar de l’abrogation de la peine de mort ou de la loi Veil sur l’interruption volontaire de grossesse. Aujourd’hui, elle n’est plus contestée. Plus aucun parti politique ne demande son abrogation.
Le débat idéologique parfois très dur qui avait eu cours avant son adoption est-il également derrière nous ?
Joël Deumier Il faut le souhaiter. En 2012-2013, en effet, il y a eu le mouvement de la Manif pour tous, des débats très violents qui ont profondément traumatisé la communauté LGBT. Nous ne voulons pas revivre les slogans haineux, les invectives qui ont eu cours pendant toute cette période car cela touche les personnes mais aussi leur entourage, leurs familles, leurs parents…
L’autre aspect de cette loi, c’est qu’elle a permis un début de reconnaissance de l’homoparentalité…
Joël Deumier Oui, mais il faut dire que, aujourd’hui, la République ne reconnaît pas et ne protège pas pleinement toutes les familles homoparentales. Par exemple, quand un couple de femmes va à l’étranger pour procéder à une procréation médicalement assistée (PMA), puisque la PMA est interdite en France, la mère qui n’a pas porté l’enfant est obligée de passer par une procédure d’adoption, sinon elle n’a aucune reconnaissance de son existence, de son lien à l’enfant. Cela a des conséquences très concrètes dans la vie de tous les jours. Par exemple, si elle veut aller chercher l’enfant à l’école, elle peut se voir opposer un refus. Et si la mère « biologique » vient à décéder, l’enfant se retrouve sans parents. Donc, ce que nous demandons, c’est que la loi permette une double filiation automatique, passant par la possibilité de faire en mairie, avant la naissance, une déclaration commune anticipée de filiation – comme peuvent le faire les couples hétérosexuels non mariés. Tout cela signifie que nos combats ne sont pas terminés.
Cette loi a-t-elle permis de faire reculer l’homophobie ?
Joël Deumier Ce que nous constatons, à travers notre rapport annuel sur l’homophobie, c’est une progression de près de 20 % des actes homophobes en France, sur la période 2016-2017. Cela s’explique par un contexte de précampagne électorale, avec de grands mouvements conservateurs qui se sont largement exprimés dans ce cadre comme par exemple Sens commun, officiellement adoubé par le candidat des « Républicains », François Fillon – qui lui-même annonçait vouloir revenir sur la loi Taubira, sur la possibilité d’adoption… Tout cela a libéré la parole homophobe. Et ce discours public homophobe a eu des conséquences réelles. L’autre élément explicatif est presque inverse : c’est que les victimes de ces actes osent de plus en plus s’exprimer, briser la loi du silence quand elles sont confrontées à des insultes, à des discriminations au travail ou ailleurs, à des violences… L’homophobie a des ressources profondes, et les clichés, les idées reçues ne vont pas disparaître comme ça. Mais cette loi a contribué à leur recul sur le long terme. Aujourd’hui, 62 % des Français sont favorables à l’autorisation de la PMA : la société française est prête et nous espérons que la loi le permettant pourra être adoptée de manière apaisée, sans violence, sans affrontement.
Joël Deumier
Président et porte-parole de SOS Homophobie

https://www.humanite.fr/anniversaire-mariage-pour-tous-cinq-ans-de-progres-654209

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Femme-homme. Et si on imaginait une Constitution enfin « garante de l’égalité »?,articles femmes hommes,egalite,

3 Mai 2018, 09:05am

Publié par hugo

 Femme-homme. Et si on imaginait une Constitution enfin « garante de l’égalité »?
Audrey Loussouarn
Jeudi, 19 Avril, 2018
L'Humanité
à l’échelle du pouvoir comme de la société, le but est de rendre la Constitution « conforme à nos idéaux ». Xavier Pop/REA
Le Haut Conseil à l’égalité a rendu hier un avis relatif à la révision de la Constitution. Inscription du droit à l’avortement, de la parité dans les nominations gouvernementales… il espère peser dans le débat sur la réforme voulue par Macron.
La France a fait du chemin depuis cette année de 1791 où Olympe de Gouges se devait d’affirmer, dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, que « la femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». Mais, depuis, des inégalités homme-femme persistent et c’est pour y remédier, ainsi que pour réaffirmer des « grands principes » ébranlés, que le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE) a rendu hier son avis relatif à la révision constitutionnelle. Au total, ce sont neuf recommandations – entre parité au sein des gouvernements et engagement sur des lois de finances ou de financement de la Sécurité sociale inscrites dans l’objectif de cette égalité – qui ont été rendues à François de Rugy, président LREM de l’Assemblée nationale, dans la journée, et prochainement à son homologue du Sénat, Gérard Larcher (LR). L’idée : que ces propositions se muent en amendements.
La réforme actuellement en débat, une « fenêtre d’opportunité »
L’origine de ce chantier ? L’annonce par le chef de l’État, le 3 juillet dernier, de sa volonté de réviser la Constitution. Le HCE entend là une « fenêtre d’opportunité (qu’il devait) saisir », sourit Danielle Bousquet, sa présidente. Seulement depuis, pointe-t-elle, si le débat public est « vigoureux » sur la dose de proportionnelle, le nombre de parlementaires ou la procédure à suivre, il n’a fait « l’objet d’aucun commentaire » sur les questions d’égalité femme-homme, alors même qu’elles ont été érigées en grande cause du quinquennat. « Ce constat est déroutant et j’utilise un euphémisme, juge Danielle Bousquet, une pointe d’amertume dans la voix. En matière d’enjeux constitutionnels sur cette question, il y a beaucoup à dire. Certes, notre Constitution aujourd’hui n’y fait pas obstacle mais elle n’en est pas pour autant la garante ou la pierre fondatrice. » D’où l’idée d’inscrire noir sur blanc cette « valeur fondamentale qui semble nous réunir, voire nous définir ». De manière « évidente », en apparence. Car, si « les femmes se sont battues pour avoir leur part » et pour obtenir des droits, il s’agit désormais d’éviter des régressions. Ainsi, le HCE propose d’inscrire dans la Constitution « le droit à la contraception et à l’avortement » pour le rendre « plus protecteur et le reconnaître pleinement ». « Les droits des femmes sont fragiles et menacés partout dans le monde », pointe sa présidente, et en France « les derniers progrès sur ce droit ont systématiquement fait l’objet de recours de parlementaires devant le Conseil constitutionnel pour tenter de les faire abroger ». Selon Réjane Sénac, présidente la commission parité du HCE, qui évoque un « mythe égalitaire », le but est de rendre la Constitution « conforme à nos idéaux ». Ainsi, à l’image de la Déclaration universelle des « human rights » de l’ONU, l’équipe propose de transformer l’appellation « droits de l’homme » en « droits humains » dans le préambule, comme le demandent de nombreux acteurs associatifs et politiques. Parallèlement, l’idée est d’assumer dans la loi fondamentale un « langage non inclusif mais égalitaire » avec des « le Président » suivis de « la Présidente » ou l’évocation de « l’électorat » plutôt que « l’électeur ».Sur le principe de parité, « autant un outil qu’une fin » en soi, selon Alice Gayraud, corapporteuse de l’avis, le chemin est ici aussi encore long. C’est, en ce sens, que le terme « favoriser », qui fait référence à l’égal accès aux mandats électoraux, serait mis de côté pour celui de « garantir ». En y ajoutant le fait de « favoriser le partage à égalité entre les femmes et les hommes des responsabilités politiques » et d’y instaurer un non-cumul dans le temps et dans l’espace, pour permettre de « libérer des places et de donner plus de chance aux femmes de trouver la leur », poursuit Alice Gayraud. Chiffre significatif, selon elle : « Il a fallu attendre 1997 pour que les femmes représentent 10 % des députés. » Et, aujourd’hui, malgré toutes les dispositions obtenues, comme l’obligation pour les partis politiques de présenter autant de femmes que d’hommes aux élections, « l’Assemblée nationale est seulement composée de 38,7 % de femmes et le Sénat de 31,6 % ».
Loi schiappa : le hce rend son avis
S’il « salue les objectifs visés par le projet de loi » renforçant la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le Haut Conseil à l’égalité a également fait part, lundi, de ses « réserves ». En particulier sur l’article visant à interdire les relations sexuelles entre majeur et mineur de moins de 15 ans, pointant, notamment, « le risque de déqualification de viols et agressions sexuelles en “atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans” ».

https://www.humanite.fr/femme-homme-et-si-imaginait-une-constitution-enfin-garante-de-legalite-654009

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Les producteurs de "The Crown" s'excusent après avoir moins payé l'héroïne de la série que son partenaire masculin,femmes,hommes,salaires,

3 Mai 2018, 09:01am

Publié par hugo

 Les producteurs de "The Crown" s'excusent après avoir moins payé l'héroïne de la série que son partenaire masculin
Claire Foy, qui tient le rôle principal, celui de la reine Elizabeth II, était moins payée que son partenaire, Matt Smith, lequel occupe pourtant un rôle moins important, celui du prince consort, Philippe, duc d'Edimbourg.
L'actrice Claire Foy reçoit le Britannia Award de l'artiste britannique de l'année, pour son rôle dans la série "The Crown", le 27 octobre 2017, à Beverly Hills (Etats-Unis).  (FREDERICK M. BROWN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 02/05/2018 | 11:38
publié le 20/03/2018 | 18:58

Après la vraie polémique, la société de production de la série britannique The Crown demande pardon au faux couple royal. Mardi 20 mars, la société Left Bank, qui produit la fiction tirée de la vie d'Elizabeth II, diffusée sur Netflix, s'est excusée d'avoir payé son héroïne, l'actrice Claire Foy, moins que son partenaire masculin, Matt Smith. Ce dernier incarne pourtant un rôle moins important, celui de l'époux de la reine du Royaume-Uni, le prince Philippe, duc d'Edimbourg.
"Nous voulons nous excuser auprès de Claire Foy et de Matt Smith, deux acteurs talentueux et nos amis, qui se sont retrouvés au milieu d'une tempête médiatique cette semaine sans que cela ne soit aucunement de leur faute", a dit le communiqué, cité par Entertainment Weekly (lien en anglais). "En tant que producteurs de 'The Crown', nous sommes responsables des salaires ; les acteurs ne sont pas mis au courant de ce que gagnent leurs collègues et ne peuvent être tenus responsables", poursuit la société, sans toutefois présenter des excuses à l'actrice victime de cet écart de salaire. 
Elle s'engage à un rééquilibrage des salaires
En révélant cette différence de salaires, mardi 13 mars, les producteurs avaient argué que Matt Smith gagnait davantage par épisode que Claire Foy parce que c'était un acteur plus reconnu (il avait joué dans la série Doctor Who) au moment de la négociation des cachets. Mais cette explication n'a pas fait taire les critiques, qui ont relevé que cette différence aurait pu être justifiée pour la première saison, mais plus par la suite, car l'actrice a reçu de nombreuses récompenses et louanges pour sa prestation.
Soulignant son engagement à réduire les inégalités entre les hommes et les femmes, la société de production a déclaré avoir engagé des discussions avec les association TimesUp UK et ERA 50:50, lesquelles luttent pour la reconnaissance des femmes, notamment dans le milieu de l'audiovisuel.
Si Left Bank s'est engagée à rétablir l'équilibre, Claire Foy n'en bénéficiera pas : tous les personnages de la série seront "recastés" pour la troisième saison, afin de représenter la famille royale à une autre époque. 

A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/internet/streaming/netflix/les-producteurs-de-la-serie-the-crown-s-excusent-apres-avoir-moins-paye-son-heroine-que-son-partenaire-masculin_2666412.html

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Défenseur des droits. « L’égalité et la solidarité sont en recul »,societe,egalite

3 Mai 2018, 08:56am

Publié par hugo


 Défenseur des droits. « L’égalité et la solidarité sont en recul »
Alexandre Fache
Jeudi, 12 Avril, 2018
L'Humanité
Etrangers en situation régulière depuis les années, ils sont réduits à passer la nuit dehors par centaines, espérant être reçus à la préfecture de Nanterre pour renouveler leur titre de séjour, obtenir un récépissé. (c)Maxime Reynié / Hans Lucas
En présentant son rapport annuel, hier, Jacques Toubon a dressé un tableau plutôt noir de la société française. Fustigeant plusieurs lois défendues par la majorité.
«Un regard unique sur la société française », mais aussi « une goutte d’eau dans l’océan de la demande sociale de notre pays ». En quelques mots, hier, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, a résumé l’intérêt et les limites de l’action menée par l’institution qu’il représente, en présentant son rapport d’activité pour 2017. Le constat est plutôt noir : « L’égalité et la solidarité sont en recul », comme en témoigne la hausse des demandes d’intervention reçues par le Défenseur (plus de 140 000 en 2017, + 7,8 % par rapport à 2016), qu’il s’agisse de réclamations (93 371) ou de simples conseils (51 069). « Si notre réponse comporte quelque efficacité, elle reste ténue et variable, reconnaît l’ancien ministre de Jacques Chirac, en poste depuis près de quatre ans. Notre pays préfère la distinction à l’intégration, la concurrence à l’inclusion. » Décryptage.
1Un accès aux services publics de plus en plus dégradé
« Partout, l’humain recule », constate Jacques Toubon. Qui présente le Défenseur des droits, et ses 836 points d’accueil, comme « l’un des derniers services publics de proximité ». En cause, la dématérialisation des procédures administratives qui conduit à la « marginalisation des personnes les plus vulnérables », écrit le rapport. « À l’heure du digital et du numérique, nombre de nos concitoyens sont “perdus” dans leurs démarches », témoigne Bernard Luminet, un des délégués. La protection et la sécurité sociales concentrent 40,9 % des réclamations relatives aux services publics. Dans un rapport spécifique, publié en septembre 2017, le Défenseur des droits avait pointé comment la lutte contre la fraude aux prestations sociales avait abîmé l’accès à ces prestations. « Plus on nous promet de la simplification, plus la complexité des procédures s’accroît », constate Jacques Toubon, qui réclame le maintien d’une « alternative (papier, téléphonique ou humaine) ». Et promet de surveiller de près la réforme de la justice à venir, dont l’un des pivots est justement… la dématérialisation.
2Un haut niveau de discriminations
Passées de mode, les discriminations ? Pas vraiment. Le nombre de saisines sur ce sujet (5 405) est en hausse de 3,9 % entre 2016 et 2017. Avec un facteur qui se détache cette année : la discrimination en fonction du handicap, qui représente 21,8 % des réclamations dans ce domaine, devant celles liées à l’origine (17,6 %). « La France a une culture de retard dans sa prise en compte du handicap », regrette le rapport, qui pointe des problèmes d’accès à l’emploi ou d’accessibilité des bâtiments. « Il semblerait que la loi logement veuille assouplir les normes dans la construction. Nous dirons notre opposition à cela », promet Jacques Toubon. Sous les feux des projecteurs depuis l’affaire Weinstein, les discriminations envers les femmes restent aussi très prégnantes. « Prenez deux jeunes diplômés, avec les mêmes compétences, les mêmes atouts, les mêmes bagages : l’homme se verra toujours offrir pour son premier poste un salaire de 10 à 15 % supérieur à celui de la femme. C’est un problème de société majeur », tonne le Défenseur des droits. Qui relève aussi certaines victoires : celle des chibanis de la SNCF, enfin reconnus dans leurs droits, ou celle des agents de nettoyage de la gare du Nord, à Paris.
3Des Libertés rognées, des étrangers ciblés
« Depuis les attentats de 2015, j’ai alerté sur les risques pour nos libertés de certaines dispositions sécuritaires. La loi du 30 octobre 2017, qui a remplacé l’état d’urgence par des dispositions permanentes, a fait de l’exception la règle et créé un déséquilibre », résume Jacques Toubon. Ses services ont constaté un niveau de saisines pour des violences policières toujours fort en 2017, alors même que l’année 2016 avait vu celles-ci bondir, du fait des mobilisations contre la loi travail. Le Défenseur des droits s’inquiète, enfin, d’une politique à l’égard des migrants, faite de « cantonnement, de grillages et de murs », plutôt que « d’accueil, de mise à l’abri et d’orientation ». Un dévoiement qui se retrouve, selon Jacques Toubon, dans la loi que Gérard Collomb va défendre, à partir de lundi, devant les députés.

https://www.humanite.fr/defenseur-des-droits-legalite-et-la-solidarite-sont-en-recul-653643

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Solidarité. La bataille du SPF contre les vacances trop chères,societe,economie,

3 Mai 2018, 08:16am

Publié par hugo

 Solidarité. La bataille du SPF contre les vacances trop chères
Pierre-Olivier Chaput
Jeudi, 26 Avril, 2018
L'Humanité
25 avril, gare de Lyon, lancement de l’opération Vacances d’été organisée par le Secours populaire. L’Humanité
En France, un tiers de la population ne part pas en vacances. Une situation face à laquelle le Secours populaire lutte en organisant des séjours pour des familles précaires. Le premier départ de leur campagne Vacances d’été 2018 a eu lieu mercredi.
«Les vacances, ce n’est pas du luxe, c’est un droit. » Ces mots sont de Julien Lauprêtre, président du Secours populaire français (SPF), qui se bat pour offrir des vacances à ceux qui en sont habituellement privés. Hier, l’association lançait sa campagne Vacances d’été 2018 à la gare de Lyon, à Paris. Les participants de ce premier séjour solidaire du printemps ont embarqué en milieu de matinée dans un TGV, direction Narbonne. Au total, 400 personnes vont passer quatre jours dans un camping en bord de Méditerranée, entre visites, tours en bateau et baignades.
Jusqu’au départ, le SPF s’affiche sur ce bout de quai parisien : drapeaux, banderoles et salle dédiée ont fait office d’accueil aux vacanciers. Parmi la petite foule qui s’apprête à partir sous la grisaille et le vent frais de ce mercredi 25 avril, plus de la moitié sont des enfants, à peine plus grands que les hautes valises tirées par leurs parents. « Plus de 35 % des Français ne partent pas en vacances, un moment pourtant indispensable pour oublier le quotidien », rappelle Dominique Ktorza, de l’Agence nationale des chèques -vacances (ANCV). Son organisme contribue à l’organisation de cette initiative à hauteur de plus d’un million d’euros.
Pourquoi autant de gens sont-ils privés de vacances ? « La précarité est en hausse, annonce Thierry Robert, directeur général du SPF. Elle concerne surtout les familles monoparentales, mais pas seulement. De plus en plus de jeunes, d’étudiants sont précaires. Et les seniors, que l’on voyait moins, font leur retour dans nos permanences. » La plupart des personnes choisies pour ce séjour printanier ont, un jour, poussé la porte du Secours populaire. « À la base, les gens viennent pour pouvoir manger, continue-t-il. C’est une porte d’entrée, qui amène sur de l’aide à l’accès aux soins et l’accès à ses droits. Puis on en arrive à proposer des activités sportives et culturelles. » Une réponse graduée aux besoins humains fondamentaux, partant des plus urgents, en quelque sorte.
Le laps de temps qui précède le départ du train est un joyeux bazar
Toutes les personnes qui attendent le départ du train ne sont pas forcément dans cette situation : « J’ai appelé ma mairie pour trouver une colonie de vacances pour ma fille, et ils m’ont réorientée vers le Secours populaire », relate Gladys Ngana, qui vit dans le Val-d’Oise. Aujourd’hui, elle part avec cinq membres de sa famille, une véritable chance pour cette mère. « Ça fait plus de cinq ans qu’on n’avait pas pu partir en vacances, faute de budget », explique Gladys. Du benjamin de 2 ans et demi à l’aînée de 7 ans, aucun n’a vu la mer. « Je suis surtout contente pour les enfants », se réjouit-elle.
Un peu plus loin sur un banc, trois dames racontent qu’elles sont depuis longtemps bénévoles au Secours populaire, depuis treize ans pour l’une d’entre elles, et que ce n’est pas la première fois qu’elles prennent part à l’un de ces voyages. Il y a deux ans, elles se souviennent avoir passé quelques jours en Ardèche.
Le laps de temps qui précède le départ du train est un joyeux bazar. Assis sur un banc avec sa famille, le jeune Sam jubile : « Je suis content de partir, on va bien s’amuser ! » À côté de lui, Yasmine renchérit : « En plus, là-bas, on aura le soleil, pas comme à Paris. » Autour, la marmaille court, joue, rigole, s’agite et s’impatiente. La scène ressemblerait presque à n’importe quel quai de gare un jour de départ en vacances, à un détail près. L’ambiance de stress parental, qui caractérise habituellement ces moments, entre la peur de rater le départ, de perdre de vue les enfants, tout en gérant d’énormes bagages, est absente. Sûrs de partir tous ensemble dans le même train, même les adultes ont le sourire et se prêtent volontiers au jeu des interviews et photographies. « Ce que nous faisons, c’est de la solidarité, pas de la charité ou de l’assistanat », tient à préciser Thierry Robert, qui clame sa fierté de contribuer à ces vacances : « Les yeux des enfants qui découvrent la mer parlent d’eux-mêmes. » En 2016, le Secours populaire revendique d’avoir permis à plus de 185 000 personnes de se partager 416 700 journées de vacances.
Vers 10 heures, le signal de l’embarquement accompagné de quelques chocolatines récupérées au déjeuner de presse suffit à redonner le sourire aux enfants les plus impatients.

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