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Papatriarcat, le podcast d’un nouveau père , papa, feminisme,

21 Novembre 2020, 04:11am

Publié par hugo

Média
Matrimoine
17 NOVEMBRE 2020
DOSSIERS
Papatriarcat, le podcast d’un nouveau père

Le podcast Papatriarcat a été lancé symboliquement le 9 mars 2020, en solidarité avec le 8 mars, journée internationale des droits des femmes. Cedric Rostein a 37 ans. Il est papa d’une petite fille de deux ans, ce qui a été un élément déterminant pour la création de son podcast. Il travaille dans le domaine du management mais préfère dire dans : «le développement de l’humain». Il est actuellement en cours de reconversion pour avoir un projet plus familial. Il déclare : «J’ai appris énormément en m’occupant de ma fille et je suis monté en compétence sur le soin de l’enfant. Ma compagne m’a laissé volontairement  m’occuper, entre autres, des rendez-vous avec le pédiatre».

Quand on est un homme blanc, né dans une famille sexiste et raciste, on part de loin ! Le schéma qui était fort habituel récemment et perdure encore, était le suivant chez lui : son père était fonctionnaire et rentrait parfois vers 16h à la maison, sa mère rentrait de son travail vers 19h et la première question du père était : « qu’est-ce qu’il y a manger ce soir ? ”  

Le couple que Cédric forme avec sa compagne était déjà un modèle d’égalité pour la répartition des tâches domestiques mais l’arrivée d’un enfant bouleverse tout. La prise en charge d’un enfant, c’est du 100% de soin et on doit changer complètement sa vie pour s’en occuper. Cédric l’a fait, prenant réellement sa part de parentalité. 

” Quand on parle des nouveaux pères cependant, tout n’est pas parfait ” confie Cédric qui a entendu le témoignage de Myriam Chatot dans le podcast les couilles sur la table. Certes, ils s’occupent plus de l’enfant mais parfois pour que leur épouse ou compagne s’acquitte des tâches domestiques :  on les voit donner à manger à leurs enfants, mais souvent encore c’est la mère qui a préparé à manger, donc tout n’est pas encore gagné. 

Le remède pour Cédric Rostein c’est un changement d’éducation basé sur la non violence.  Il a pris conscience des discriminations sexistes dès l’âge de 24 ans quand il a commencé à travailler. D’abord au Mac Do puis à la FNAC. Les deux fois, rares,  durant ces 12 années, où il a eu une supérieure hiérarchique, son expérience a été très différente de ce qu’il avait connu avec des hommes privilégiant la force pour s’imposer.  Celle qu’il a connue à la FNAC a été particulièrement enrichissante. Cédric dit de sa collègue supérieure hiérarchique : « c’était une machine de guerre en termes de travail, d’une extrême compétence, elle apportait des codes complètement différents tout en maîtrisant ceux des hommes ». Cette expérience lui a ouvert les yeux sur la différence importante entre les hommes et les femmes dans les entreprises où elles doivent faire beaucoup plus pour affirmer leur légitimité et anticiper les problèmes de sexisme.

La naissance de sa fille : un déclencheur

Il a peu à peu pris conscience du sexisme systémique qui régnait dans ce monde professionnel et prenait le parti des femmes lorsqu’elles subissaient des blagues sexistes.  Alors qu’il était à la FNAC et en position de cadre, il a défendu une jeune femme et cela a  ouvert la boîte de Pandore : un nombre important d’agressions verbales et de discriminations ont alors été dénoncées. Il a dû plusieurs fois s’opposer à des pratiques choquantes. Il a commencé à se poser des questions sur sa condition d’homme et a peu à peu chaussé des lunettes féministes. 

Il a analysé son rapport à la séduction d’homme hétérosexuel et s’est aperçu qu’il était souvent lié à la prédation. Son éducation féministe s’est mise en place par des lectures et des rencontres, et il a évolué vers la déconstruction de son éducation patriarcale 

La naissance de sa fille a été l’élément déclencheur : il s’est dit qu’il devait faire quelque chose pour rendre le monde meilleur pour elle. Sa compagne lui alors  soufflé l’idée du podcast. La lutte contre le patriarcat a vraiment pris toute sa place avec son rôle de papa. C’est ainsi qu’est né le podcast et blog « Papatriarcat ».

Cédric travaille dans le domaine du management, et plaide pour la non violence dans tous les domaines et particulièrement celui de l’éducation.  Il a été interpelé par la violence des parents exercée sur les enfants car celle-ci se répercute ensuite sur toutes les relations.

C’est donc par une éducation non violente, non coercitive, non contraignante et non sexiste que Cédric pense pouvoir changer les codes patriarcaux qui incitent à la rivalité. C’est ce biais qu’il choisit pour lutter contre l’ordre ancestral patriarcal et le droit du plus fort. 

Tous les 15 jours  il invite pour ses podcast des personnalités très riches qui lui ouvrent des portes et lui font découvrir des personnes qui œuvrent, comme lui, contre la violence patriarcale et le sexisme. 

Noémie Delattre a été l’une de ses invitées : elle est comédienne, autrice et conceptrice de son dernier spectacle Féministe pour homme qui a eu un énorme succès au théâtre de la Pépinière à Paris et a remporté un Molière.  Noémie D excelle dans la vulgarisation du féminisme. Cédric Rostein s’en inspire car il en est conscient, les hommes qui sont dans le stéréotype « football, bière, canapé pendant que ma femme cuisine » ne sont pas encore prêts à écouter ses podcasts mais il ne désespère pas. Au début il avait 5% d’hommes dans son audience, à présent il en a 25 %. 

Le podcast qui a eu le plus de succès est celui avec André Stern, en faveur de l’éducation émancipée des contraintes; il a fait 30 000 écoutes, un joli record pour un nouvel outil de communication. 

” Le vrai enjeu ” dit-il ” est de commencer dès le plus jeune âge, d’assumer sa part de féminité et de s’opposer plus tard à toute violence. ” Cédric Rostein est un espoir pour les nouvelles masculinités pour un monde équilibré entre femmes et hommes où responsabilités parentales et travail professionnel seront partagés. Cette parentalité partagée réduirait automatiquement l’influence des stéréotypes de genre car les enfants auraient des modèles égalitaires.

Roselyne Segalen 50-50 Magazine

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Étiquettes : Sexisme Société
https://www.50-50magazine.fr/2020/11/17/cedric-rostein-quant-on-est-un-homme-blanc-cisgenre-ne-dans-une-famille-ou-regne-le-sexisme-ordinaire-on-part-quand-meme-de-loin/

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Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance,papa,pere,bebes,

29 Juin 2019, 15:56pm

Publié par hugo

 Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance
Le décret est paru mardi au Journal officiel. Ces trente jours s'ajoutent aux onze jours de congé de paternité et aux trois jours de naissance pour les salariés.
Un médecin s’occupe d’un bébé prématuré dans un incubateur du service néonatal du centre hospitalier d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 6 octobre 2010. (CALMETTES / BSIP)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 26/06/2019 | 13:57
publié le 26/06/2019 | 12:39
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Report du brevet, dépassement des 45 °C, record battu au pic du Midi… Une semaine de canicule en France
Les pères, dont le nouveau-né est hospitalisé dans une unité de soins spécialisés après l'accouchement, pourront bénéficier d'un congé de paternité supplémentaire à partir du 1er juillet, selon un décret paru au Journal officiel, mardi 25 juin. L'hospitalisation immédiate d'un bébé "nécessite souvent une mobilisation des deux parents, difficile à concilier avec la reprise d'une activité professionnelle", explique le gouvernement dans un communiqué, en soulignant que "le congé de paternité est plus court que le congé de maternité".
La durée de ce nouveau congé de paternité pendant la période d'hospitalisation de l'enfant est fixée à trente jours consécutifs au maximum. Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance du bébé et s'ajoute aux onze jours de congé de paternité (ou dix-huit jours en cas de naissances multiples) et aux trois jours de naissance pour les salariés.
60 000 bébés prématurés par an
Ce congé s'applique à tous les régimes de Sécurité sociale et suit les même modalités d'indemnisation que celles du congé de paternité actuel, soit le versement d'une indemnité journalière pour tous les salariés (égale au gain journalier de base et plafonnée par la Sécurité sociale à 87,71 euros par jour) et les travailleurs indépendants (55,51 euros). Les exploitants agricoles se verront de leur côté attribuer une allocation de remplacement de l'ordre de 151 euros par jour.
Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales relatif aux congés de paternité avait mis en exergue la situation particulièrement délicate des parents d'enfants dont l'état de santé nécessite une prise en charge à l'hôpital dans un service spécialisé. Les enfants prématurés représentent aujourd'hui quelque 60 000 naissances par an.
Pour bénéficier de ce congé, le père doit présenter un document justifiant de l'hospitalisation de l'enfant à son employeur ou à la Sécurité sociale. Cette mesure issue d'un amendement gouvernemental au projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2019, avait été votée à l'unanimité par les députés.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/desormais-les-peres-des-bebes-hospitalises-ou-prematures-beneficieront-de-30-jours-de-conge-paternite-de-plus-apres-l-accouchement_3508383.html

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Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance,papa,peres,conge

27 Juin 2019, 03:51am

Publié par hugo

 Les pères des bébés hospitalisés vont bénéficier de 30 jours supplémentaires de congé paternité après la naissance
Le décret est paru mardi au Journal officiel. Ces trente jours s'ajoutent aux onze jours de congé de paternité et aux trois jours de naissance pour les salariés.
Un médecin s’occupe d’un bébé prématuré dans un incubateur du service néonatal du centre hospitalier d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône), le 6 octobre 2010. (CALMETTES / BSIP)
franceinfo avec AFP
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Canicule : "Le plus dur reste à venir", prévient la Direction générale de la santé
Les pères, dont le nouveau-né est hospitalisé dans une unité de soins spécialisés après l'accouchement, pourront bénéficier d'un congé de paternité supplémentaire à partir du 1er juillet, selon un décret paru au Journal officiel, mardi 25 juin. L'hospitalisation immédiate d'un bébé "nécessite souvent une mobilisation des deux parents, difficile à concilier avec la reprise d'une activité professionnelle", explique le gouvernement dans un communiqué, en soulignant que "le congé de paternité est plus court que le congé de maternité".
La durée de ce nouveau congé de paternité pendant la période d'hospitalisation de l'enfant est fixée à trente jours consécutifs au maximum. Il doit être pris dans les quatre mois suivant la naissance du bébé et s'ajoute aux onze jours de congé de paternité (ou dix-huit jours en cas de naissances multiples) et aux trois jours de naissance pour les salariés.
60 000 bébés prématurés par an
Ce congé s'applique à tous les régimes de Sécurité sociale et suit les même modalités d'indemnisation que celles du congé de paternité actuel, soit le versement d'une indemnité journalière pour tous les salariés (égale au gain journalier de base et plafonnée par la Sécurité sociale à 87,71 euros par jour) et les travailleurs indépendants (55,51 euros). Les exploitants agricoles se verront de leur côté attribuer une allocation de remplacement de l'ordre de 151 euros par jour.
Un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales relatif aux congés de paternité avait mis en exergue la situation particulièrement délicate des parents d'enfants dont l'état de santé nécessite une prise en charge à l'hôpital dans un service spécialisé. Les enfants prématurés représentent aujourd'hui quelque 60 000 naissances par an.
Pour bénéficier de ce congé, le père doit présenter un document justifiant de l'hospitalisation de l'enfant à son employeur ou à la Sécurité sociale. Cette mesure issue d'un amendement gouvernemental au projet de loi de finance de la Sécurité sociale 2019, avait été votée à l'unanimité par les députés.
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https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/desormais-les-peres-des-bebes-hospitalises-ou-prematures-beneficieront-de-30-jours-de-conge-paternite-de-plus-apres-l-accouchement_3508383.html

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Famille : le succès du congé paternité,papa,pere,

28 Mars 2019, 08:09am

Publié par hugo

 Famille : le succès du congé paternité
Les papas nouvelle génération sont de plus en plus nombreux à réclamer un vrai congé paternité.
 
 

FRANCE 3
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France Télévisions
Mis à jour le 27/03/2019 | 17:03
publié le 27/03/2019 | 17:02
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Alix est arrivée un mois et demi en avance. Et c'est dès le retour de la clinique que Robert a dû prendre son congé paternité. Un choix très motivé. "C'est de savoir si vous voulez être actif et impliqué ou au contraire la laisser grandir ou la regarder grandir, et vous ne partagez pas grand-chose avec elle", confie le papa à France 3. Onze jours de congé paternité, pour lui, le compte n'y est pas. "C'est assez peu pour devenir papa, pour apprendre à s'occuper de sa fille ou son fils, c'est particulièrement court et rapide", se désole-t-il.
14 semaines en Norvège
Des moments mis à profit pour tisser des liens très forts entre eux. Très impliqués, beaucoup de futurs papas envisagent de prendre leur congé paternité et d'assumer pleinement leur rôle de père. Aujourd'hui, de nombreuses voix réclament un allongement du congé paternité. La France se classe bien loin derrière les autres pays d'Europe, qui peuvent proposer jusqu'à 14 semaines, pour la Norvège.
 

https://www.francetvinfo.fr/sante/enfant-ado/famille-le-succes-du-conge-paternite_3252719.html
 
 

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Une photographe célèbre le soutien des papas pendant les accouchements,femme,parents,papas

20 Décembre 2018, 04:48am

Publié par hugo


Une photographe célèbre le soutien des papas pendant les accouchements
 
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Une photographe célèbre le soutien des papas pendant les accouchements
 
Par Julie Legendart
Publié le Mercredi 19 Décembre 2018

Pendant 6 ans, la photographe américaine Kirstie Perez a suivi des futurs parents, jusqu'à l'arrivée de bébé. Sur Instagram, elle publie une série de clichés qui rend hommage au rôle clé des papas pendant l'accouchement.

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Loin des clichés des films où l'homme s'évanouit à la vue de la première goutte de sang, le soutien des pères pendant que la mère accouche est primordial. Spécialisée dans les photographies de naissance, l'artiste américaine originaire de Dallas Kirstie Perez a suivi pendant six ans le quotidien de couples attendant un heureux événement.
Sur Instagram, elle publie une série de clichés, mettant en scène des accouchements. Un grand nombre de ses photos montre les pères pleinement impliqués, tenant la main de la mère pendant l'accouchement. Certains portent leur nouveau-né dans leurs bras. Des séquences touchantes qui célèbrent la parentalité, et non uniquement la maternité, comme on le voit encore trop souvent dans les médias.
 
"Les pères sont dans l'ombre et se sentent impuissants, mais ils ne réalisent pas à quel point leur attention et leur empathie sont importantes. Cela donne aux hommes la chance de voir que leur disponibilité émotionnelle peut être cruciale pour les femmes qu'ils aiment", explique Kirstie Perez sur sa page Facebook.
"Un accouchement est bien plus qu'une épreuve physique. Et la femme qui accouche a besoin de se sentir dans un environnement sécurisant et bienveillant", souligne Kirstie Perez.
 
"J'espère que les gens verront à travers mes images à quel point un partenaire et une équipe de soutien à la naissance sont importants pour le bien-être émotionnel et psychologique de la mère", conclut la photographe.
Kids & co parents accouchement papa maman bebe enfants News essentielles photo Buzz
https://www.terrafemina.com/article/accouchement-ces-photos-rendent-hommage-au-soutien-des-papas_a347284/1
 
 

Homme 36 ans, célibataire, Paris, Recherche Femme pour trouver sa moitié d’orange (25/40 ans … mais ne vous bloquez pas sur cet âge, je suis ouvert à tout contact).

MON OBJECTIF FONDER UNE FAMILLE AVEC FEMME SIMPLE ET SYMPA et aimant le ciné, le théâtre, les livres.. la culture, les animaux et la discussion politique. Sourd d’une oreille, voilà mon handicap. S’il te plaît, apprivoise-moi, dirait le Petit Prince.

 

 

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Au Québec, des papas luttent pour plus un plus grand engagement paternel,papa,pere,

13 Novembre 2018, 08:10am

Publié par hugo

Au Québec, des papas luttent pour plus un plus grand engagement paternel
Par Cécile Andrzejewski Publié le 12/11/2018 à 09:00
 

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Soutenu par 250 organisations et individus à travers le Québec, le Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP) œuvre pour pour l'engagement paternel au sein des familles. Rencontre avec Raymond Villeneuve, directeur passionné qui défend l'application concrète des valeurs égalitaires par les papas.
Raymond Villeneuve le reconnaît sans hésiter  : le sujet de l'égalité le passionne. Et parce qu'il préfère les actes aux discours, il dirige aujourd'hui le Regroupement pour la valorisation de la paternité (RVP), où on travaille à une meilleure implication des papas dans leur rôle parental.
Marie Claire : D'abord, qu'est-ce que le regroupement pour la valorisation de la paternité  ?
Tout a démarré il y a une vingtaine d'années avec des intervenants de quartier à Montréal qui souhaitaient développer des activités pour valoriser le rôle du père, dans une démarche égalitaire. On a rapidement réalisé qu'il fallait agir au-delà d'un quartier car quand on parle du soutien de l'engagement paternel, on se retrouve d'avantage dans les politiques publiques ou les services communautaires. Donc on a travaillé avec plusieurs chercheuses et chercheurs pour recenser les services et les écrits sur le sujet, regarder les politiques québécoises dédiées.
En documentant l'état de la situation, on a pointé avec des données précises les pistes d'amélioration et les actions à mener pour faire avancer nos préoccupations. Car si on veut faire une cartographie de la famille sans tenir compte d'une donnée importante, le père, c'est compliqué. Ce sont des vases communicants  : si papa ne s'implique pas, maman va écoper. Tout est lié. Pour concrétiser l'égalité, les hommes doivent aussi être acteurs de la démarche, il faut donc s'adresser à ce qu'ils vivent pour construire ensemble.
Lire aussi : Aux urgences pédiatriques : où sont les pères ?
Comment travaillez-vous  ?
On n'agit pas directement avec les familles, mais avec les réseaux et organismes. On a, par exemple, le PAPPa – programme d’adaptation des pratiques aux réalités paternelles. L'idée, toute simple, consiste à accompagner les organisations soutenant les familles dans l'adaptation de leurs pratiques pour faire de la place aux pères. Concrètement, on regarde les haltes garderies, les municipalités, les activités de petite enfance et on réalise, avec elles, un portrait sur la place des pères  : sont-ils présents dans le conseil d'administration, dans les activités, dans le quotidien  ?
Si papa ne s'implique pas, maman va écoper.
Après ça, on établit une petite stratégie pour faire en sorte que l'organisation atteigne aussi les papas. On les aide à adapter leurs pratiques aux réalités paternelles. Car si on ne réalise que des actions mères-enfants, on ne travaille pas pour l'égalité, on fait de nouveau reposer la parentalité uniquement sur les mères. Aujourd'hui, avec l'évolution de la société, on n'en est plus à devoir convaincre de l'importance des pères, mais à s'interroger sur comment on a agit. Ce changement se concrétise beaucoup sur la génération Y des 18-34 ans qui souhaitent vivre une parentalité plus égalitaire. Au niveau de la norme sociale, on souhaite désormais un père présent, engagé. La pratique doit encore avancer, mais le modèle est là.
Y a-t-il des actions spécifiques destinées aux pères  ?
Depuis 2013, on organise la semaine québécoise de la paternité. Dans ce cadre, nos partenaires ont proposé des activités sportives, culturelles ou familiales dans toutes les régions. L'an dernier, on y a lancé un cahier de propositions de politiques publiques, avec des solutions sur la préparation à la paternité, le congé parental, la conciliation famille-travail, les services aux familles et le droit de la famille pour que les pères québécois puissent vivre pleinement leur expérience parentale. On développe aussi un projet pour trouver les stratégies, les leviers, les contenus mobilisant les papas. On essaie de s'adresser à eux directement, au delà des organisations, pour qu'ils deviennent plus visibles et valorisés.
Des partenaires ont aussi créé des maisons d'hébergement père-enfant, pour les pères en difficulté. Il y a une dizaine de maisons pour les aider à traverser une période de crise, elles sont toutes remplies. Ça rend visible des enjeux qu'on ne voyait pas, par exemple la mère a un problème de santé mentale ou de dépression, le père perd son job, il se retrouve en grande difficulté. Si on n'a pas les ressources, on peut avoir à placer son enfant. Ces maisons sont là pour soutenir ces pères.
Lire aussi : Leur père, ce héros : elles racontent leur relation unique
Au-delà des discours, il faut aussi au sein des familles faire attention à l'exemple qu'on montre aux enfants sur la répartition des tâches, les questions d'égalité...
C'est dans la famille que se transmettent les valeurs, ce qui compte n'est pas ce qu'on dit aux enfants, mais ce qu'on fait. Si papa et maman ont des comportements égalitaires, voilà le meilleur vecteur d'égalité. Donc nous, on agit aussi auprès des organisations pour intégrer de façon saillante la co-parentalité. Il s'agit d'une notion très englobante, respectueuse des différentes réalités familiales, des séparations. En se définissant comme co-parents, on dit au père  : «  Tu as aussi des responsabilités, tu es un parent à part entière  ». Il faut considérer le gros défi de ce projet là.
On vit une phase de transition  : auparavant, la mère restait à la maison, le père évoluait en dehors, ils vivaient dans deux juridictions séparées. Là maintenant, les deux naviguent à la maison et en dehors, donc il faut créer des zones de co-décisions et de co-constructions, ce n'est pas simple, car on partage des responsabilité, du pouvoir, une relation affective avec nos enfants. On a tous à apprendre de ça.
Est-ce que, justement, les papas s'impliquent  ?
L'exemple québécois est intéressant. On a un congé paternité de cinq semaines depuis 2006. Avant 2006, beaucoup de gens disaient que ce congé allait terrible, que les pères n'allaient pas le prendre, que ce serait la fin du monde (rires). En fait, juste après son instauration, dans les années qui ont suivi, on a vu que 80% des pères le prenaient. Le changement est arrivé rapidement, de façon très nette. La société était prête mais les gens ne s'y projetaient pas. On aimerait d'ailleurs que ce congé soit plus long, au RVP on suggère de le passer à huit semaines, car la naissance d'un enfant reste un moment névralgique où les habitudes se prennent très rapidement. Le partage des tâches, la relation parent-enfant, tout ça se construit dès le départ.
Lire aussi : Tribune « pour un congé parental alterné » : les propositions d’un père pour favoriser l’égalité
On parle beaucoup de couples hétérosexuels depuis le début de cet entretien...
Nous, on travaille pour la paternité, donc pour toute forme de paternité, peu importe l'orientation de genre ou sexuelle. La question de l'égalité au sein des couples homosexuels est moins connue, il reste un vrai travail de documentation à effectuer. Moins d'organisations soutiennent ces papas, donc il faut aussi développer ce côté là.

https://www.marieclaire.fr/au-quebec-des-papas-luttent-pour-plus-un-plus-grand-engagement-paternel,1285494.asp

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Tribune « pour un congé parental alterné » : les propositions d’un père pour favoriser l’égalité,papa,pere,

31 Octobre 2018, 08:00am

Publié par hugo


Tribune « pour un congé parental alterné » : les propositions d’un père pour favoriser l’égalité
Par Anne-Marie Kraus Publié le 30/10/2018 à 12:17
 

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Patrice Bonfy préconise deux semaines de congé de naissance pour un aidant et huit semaines de congé parental, qui ne peuvent être demandées que lorsque la mère a repris le travail.
La première session de notre Think Tank Agir pour l’égalité a eu lieu le 12 septembre, et a déjà donné lieu à des initiatives, à l’instar de la tribune de Patrice Bonfy, 35 ans et co-fondateur du média Le Paternel.
Favoriser l’égalité avec un congé parental équilibré
Ce père de deux enfants milite pour l’avènement d’une nouvelle génération de pères et une révolution du modèle parental. Le 7 octobre, il a publié "Si on laissait les pères 2 mois seuls avec leur bébé ? Tribune pour un congé parental alterné".
Il explique : "Les hommes ne portent pas de bébé dans leur ventre. Ils n’accouchent pas. Ils n’allaitent pas. On ne peut compter que sur les femmes pour ces missions. En revanche, toutes les autres tâches parentales peuvent être assumées sans discrimination par un homme ou une femme." Regrettant que les pères souhaitant s'impliquer soient freinés par la faible rémunération du congé parental et la stigmatisation qui les guette, ce père de famille propose des mesures inédites et rafraichissantes.
La nouvelle génération de pères est prête.
“Il faudrait créer les conditions d’une réelle implication des hommes dans leur famille”, rappelle-t-il, réclamant un “congé de naissance” pour la mère d’une durée standard de 2 semaines et en parallèle, un “congé de naissance obligatoire du père”, d’une durée égale. Ces congés, immédiatement après la naissance, serait prolongeables sur avis médical en cas de complication et rémunérés par l’entreprise pour trois jours et le reste par la Sécurité Sociale. Ce congé dédié au père pourrait être substitué par un “congé de naissance aidant”, attribué à une personne choisie par la mère s’il n’y a pas de père. La durée et la rémunération seraient identiques.
Lire aussi :
Quand le retour au bureau du congé maternité se passe mal
Tout savoir sur le congé paternité
“Penser aux parents, c’est penser en parent. C’est se souvenir que la boussole de toutes nos décisions doit être la génération qui vient, celle de nos enfants. Les défis de notre temps ont terriblement besoin de ce nouvel horizon”, conclue-t-il après une série de propositions complémentaires. Parents, rejoignez le !

https://www.marieclaire.fr/tribune-pour-un-conge-parental-alterne-les-propositions-d-un-pere-pour-favoriser-l-egalite,1285065.asp

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Ce papa milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques,papa,pere,societe,

5 Octobre 2018, 08:30am

Publié par hugo

Ce papa milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques
 
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Ce papa américain milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques
 
Par Julie Legendart
Publié le Mercredi 03 Octobre 2018

Avec le hashtag #SquatForChange, l'Américain Donte Palmer encourage tous les papas à militer pour avoir la possibilité de changer leur bébé dans les toilettes publiques réservées aux hommes.

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"Pourquoi ? Cela semble illogique quand on y pense. C'est comme si les pères n'avaient pas le droit de changer leur enfant dans les toilettes publiques". Voici le coup de gueule de Donte Palmer, un père américain de 3 enfants originaire de St Augustine en Floride, scandalisé de voir que la plupart des toilettes réservées aux hommes ne sont pas équipées de tables à langer.
Il y a deux semaines, Donte Palmer était au restaurant avec sa famille. Quand il s'est rendu compte que son bébé avait besoin d'être changé, il a pris les choses en main : "J'ai fait ce que tous les parents font : je l'ai emmené aux toilettes ", a expliqué le papa au site BuzzFeed. Problème : pas de table à langer dans les toilettes.
 
Comment un père contournerait-il ce problème s'il y était confronté ? Le post Instagram de Donte Palmer, très vite devenu viral, prouve que la tâche n'est pas aisée. Sur le cliché, on voit le papa littéralement plié en quatre dans une cabine de toilettes, essayant tant bien que mal de changer la couche de son bébé. La photo a été prise par son fils aîné, Isaiah.
 

"Pourquoi partageons-nous des responsabilités égales mais la société nous voit différemment ?"
Cette image a fait réagir et mis le doigt sur un problème de taille, puisque à l'évidence, cet homme n'est pas le seul concerné. Sur Twitter et Instagram, les pères expliquent qu'il vivent comme une injustice le fait qu'il n'y ait pas de tables pour changer les bébés dans les toilettes pour hommes.
"Pourquoi partageons-nous des responsabilités égales mais la société nous voit différemment ?", commente un internaute.
"En tant que pères, nous devons être traités de manière équitable. Nous sommes plus que des protecteurs et des fournisseurs", écrit un internaute.
Donte Palmer encourage désormais tous les pères à utiliser le hashtag #SquatForChange pour sensibiliser sur la question. Sur son compte Instagram, il partage des photos d'autres pères ayant vécu des situations similaires à la sienne.
  
A New York, le maire Bill de Blasio s'est déjà saisi de ce sujet à bras le corps. Depuis la promulgation d'un texte en janvier 2018, les toilettes publiques pour hommes de la ville ont été dotées de tables à langer.
Buzz Kids & co bebe Etats-Unis paternité News essentielles Instagram papa parité

http://www.terrafemina.com/article/un-papa-americain-lance-un-hashtag-pour-plus-de-tables-a-langer-dans-les-toilettes-publiques_a345596/1

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160 personnalités et anonymes demandent un congé paternité obligatoire,papa,egalite,parents,

25 Septembre 2018, 07:30am

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160 personnalités et anonymes demandent un congé paternité obligatoire
Une pétition signée par 160 personnalités et simples citoyens demande un congé paternité plus long et obligatoire.
En France, un homme dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours lors d'une naissance.
Crédit : Picsea / Unsplash
 
Paul Véronique
et AFP
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publié le 23/09/2018 à 16:52
Les collectifs Congé Parentégalité et Pour une parentalité féministe (PA.F) ont lancé une pétition qui a réuni 160 signataires, dont le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ou l'ancienne patronne du Medef Laurence Parisot. L’objectif : réclamer l'instauration d'un congé paternité obligatoire, aligné sur le congé maternité.
"En France, une salariée a droit à un congé maternité de seize semaines, dont huit obligatoires. Un salarié, lui, dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours", rappelle cette pétition (congepaternite.wesign.it/fr) publiée dans Le Parisien, jugeant que "l'organisation des congés ‘à la française’ participe au maintien d'un système inégalitaire et patriarcal au travail, en biaisant les critères d'embauche et d'avancement".
"Seule une loi peut créer les conditions d'une parentalité à égalité, en rendant ce congé obligatoire et de même durée pour les deux parents, qu'ils soient travailleur-euses indépendant-es ou salarié-es", poursuit la pétition.
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Un appel de personnalités et simples citoyens
Les 160 signataires, parmi lesquels figurent des experts comme le psychiatre Serge Hefez, de simples citoyens et des personnalités comme l'humoriste Guillaume Meurice, exhortent à s'inspirer du Portugal où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire. "Le congé paternité ne peut rester une option, au risque que le père ou second parent n'ose affirmer son choix de peur d'être discriminé à l'embauche ou dans sa carrière", estiment-ils.
Le gouvernement a annoncé jeudi que les travailleuses indépendantes, cheffes d'entreprises et agricultrices pourraient bénéficier en 2019 d'un congé maternité aussi long que celui des salariées, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Dans un communiqué, les deux collectifs regrettent le "report sine die de la réforme du congé paternité par Édouard Philippe, pourtant chef d'un gouvernement qui a désigné l'égalité entre les femmes et les hommes comme la ‘grande cause du quinquennat’".
Dans un rapport remis récemment à l'exécutif, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait préconisé de rallonger le congé paternité et de le rendre au moins en partie obligatoire. "Le congé paternité, il est très important qu'il puisse être amélioré", a commenté jeudi 20 septembre sur BFMTV la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Mais "là on est vraiment concentrés sur le congé maternité", avait-elle ajouté.
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https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/160-personnalites-et-anonymes-demandent-un-conge-paternite-obligatoire-7794899883

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Notre palmarès des villes d’Ile-de-France où il fait bon être parent,parents,

22 Juillet 2018, 02:26am

Publié par hugo

 
 Notre palmarès des villes d’Ile-de-France où il fait bon être parent
Accueil > Société
Olivier Debruyne, avec Victor Alexandre (Cellule Data)
23 mai 2018, 10h30 | MAJ : 28 mai 2018, 13h02
Hélène, Olivier et leurs deux filles, cherchent à s’installer à Versailles (Yvelines), ville lauréate de notre palmarès. LP/Jean Nicholas Guillo
Où s’installer lorsque l’on fonde une famille ou qu’elle s’agrandit ? Paris, la proche banlieue ou encore plus loin ? Pour vous aider à choisir, Le Parisien a passé au crible 385 communes franciliennes.
L’arrivée d’un enfant change tout. Et pour les parents, c’est souvent le temps des choix : déménager pour un logement plus grand, une ville plus tranquille, qui offrira les meilleures écoles et des animations pour toute la famille. Mais comment prendre sa décision en pleine connaissance de cause ? Quelles villes offrent les meilleurs atouts pour vivre pleinement sa nouvelle vie avec les enfants ?
C’est pour répondre à ces questions que nous vous proposons un dossier spécial sur les villes d’Ile-de-France où il fait bon être parent.
Certaines - comme Versailles (Yvelines), qui arrive en tête de notre classement - ne vous surprendront pas. D’autres sont beaucoup plus étonnantes.
 
Pour établir ce palmarès, nous nous sommes appuyés sur les statistiques disponibles à l’échelle des 385 communes de plus de 5000 habitants de la région (dont les vingt arrondissements de Paris). Et nous avons construit un indice de qualité de vie qui privilégie l’environnement, le niveau des écoles, la possibilité de faire du sport, sans oublier le prix de l’immobilier… Nous avons passé au crible l’ensemble de ces critères pour vous présenter les points forts de 160 communes de région parisienne, des villes accueillantes pour les parents.
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NOTRE DOSSIER SPECIAL

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