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Ecriture inclusive : la polémique entre enseignants, académiciens et ministres en six actes,articles femmes hommes,egalite,

10 Novembre 2017, 02:02am

Publié par hugo

 Ecriture inclusive : la polémique entre enseignants, académiciens et ministres en six actes
Depuis près d'un mois, des professeurs, des membres de l'Académie française et du gouvernement s'opposent vivement sur cette méthode d'écriture. Franceinfo revient sur ce débat.
 Une personne écrit une phrase en écriture inclusive. (MAXPPP)
 
franceinfoFrance Télévisions
Mis à jour le 09/11/2017 | 21:17
publié le 09/11/2017 | 18:31
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin  
C'est une forme d'écriture qui est devenue un véritable sujet de débat – et de polémique. Après avoir créé de vives réactions sur les réseaux sociaux, l'écriture inclusive est désormais au centre de discussions politiques en France. Jeudi 9 novembre, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a réitéré son opposition à l'enseignement de cette méthode, qui vise à rendre les femmes plus visibles dans la langue française. Cette forme d'écriture utilise par exemple un point médian – "les Français·e·s", "tou·te·s" – ou encore l'accord de proximité, qui consiste à accorder l'adjectif avec le nom le plus proche.
Marlène Schiappa, secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes, a elle aussi pris part au débat, jugeant l'enseignement de cette écriture "problématique". Franceinfo revient en six actes sur cette polémique grandissante.
1Un premier manuel scolaire est publié en écriture inclusive
Le débat sur l'écriture inclusive démarre peu après la rentrée scolaire. Fin septembre, Le Figaro rapporte qu'un manuel scolaire de CE2, le livre Magellan et Galilée. Questionner le monde, a été publié par Hatier au mois de mars en écriture inclusive.
Selon le Huffington Post, l'éditeur déclare avoir suivi les conclusions d'un document du Haut conseil à l'égalité entre hommes et femmes. Son guide "Pour une communication publique sans stéréotype de sexe", datant de 2015, explique que des "représentations auxquelles les citoyen.ne.s sont constamment exposé.e.s renforcent les stéréotypes de sexe et les inégalités entre les femmes et les hommes". Le Haut conseil, une instance placée auprès du Premier ministre, estime ainsi que "pour renverser cette tendance, l’Etat et les collectivités territoriales se doivent d’être exemplaires".
Fin septembre, l'institution ne manque pas de féliciter sur Twitter les éditions Hatier, "qui donnent l'exemple pour une écriture inclusive" avec la publication de ce manuel scolaire.
2Jean-Michel Blanquer prend position contre cette écriture
Quelques semaines plus tard, le ministre de l'Education nationale, Jean-Michel Blanquer, se prononce sur ce sujet. Interrogé par BFMTV et RMC, le 16 octobre, il estime que la présence de l'écriture inclusive dans les manuels scolaires n'est "pas une bonne idée".
"On doit revenir aux fondamentaux sur le vocabulaire et la grammaire, je trouve que ça ajoute une complexité qui n’est pas nécessaire", réagit le ministre. Pour lui, la question de l'enseignement de l'écriture inclusive crée "des polémiques inutiles", qui mettent à mal la "bonne" cause de l'égalité entre hommes et femmes.
3Pour l'Académie française, l'écriture inclusive est un danger "mortel"
Fin octobre, c'est au tour des Immortels de prendre part au débat. Les membres de l'Académie française expriment leur opinion sur l'écriture inclusive dans un communiqué alarmiste, diffusé le 26 octobre. "Prenant acte de la diffusion d’une 'écriture inclusive' qui prétend s’imposer comme norme, l’Académie française élève à l’unanimité une solennelle mise en garde", écrit l'institution.
"Devant cette aberration 'inclusive', la langue française se trouve désormais en péril mortel, ce dont notre nation est dès aujourd’hui comptable devant les générations futures", poursuit-elle. "La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité", s'inquiète l'Académie, qui compte quatre femmes sur 34 membres.
4Plus de 300 enseignants annoncent qu'ils enseigneront cette écriture
Quelques jours plus tard, le 7 novembre, 314 professeurs "de tous niveaux et tous publics" signent une tribune commune, publiée sur le site Slate. Dans ce texte, ils déclarent qu'ils prennent (ou prendront) part à l'enseignement de l'écriture inclusive. "Nous, enseignantes et enseignants du primaire, du secondaire, du supérieur et du français langue étrangère, déclarons avoir cessé ou nous apprêter à cesser d'enseigner la règle de grammaire résumée par la formule 'Le masculin l'emporte sur le féminin'", annoncent-ils.
Les signataires préviennent qu'ils enseigneront désormais la règle de proximité, qui consiste à accorder le genre de l'adjectif avec le nom le plus proche qu'il qualifie. Ces professeurs enseigneront également l'accord de majorité, ou l'accord au choix.
Les auteurs de la tribune rappellent que la règle "le masculin l'emporte sur le féminin" est "récente dans l'histoire de la langue française" et qu'elle répondait à l'époque à "un objectif politique", lié au fait que le masculin était alors considéré comme plus "noble" que le féminin. Enfin, "la répétition de cette formule aux enfants (...) induit des représentations mentales qui conduisent femmes et hommes à accepter la domination d'un sexe sur l'autre", dénoncent les signataires.
5Marlène Schiappa s'exprime à son tour
La secrétaire d'Etat chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes prend elle aussi part au débat. Interrogée par le magazine Causeur – connu pour ses positions antiféministes –, Marlène Schiappa affirme qu'elle n'a "jamais soutenu l'écriture inclusive ni son enseignement à l'école", relève Libération. "Je pense que c'est assez problématique, réagit-elle. On ne peut pas décider de son propre chef ce qu'on va enseigner ou pas, quelle qu'en soit la raison."
La secrétaire d'Etat réitère ses propos jeudi matin, au micro de France Culture. "Je suis favorable à féminiser le langage, à ne pas invisibiliser les femmes dans le langage. Mais je ne suis pas pour l’obligation d’enseigner l’écriture inclusive à l’école", précise-t-elle.
6Jean-Michel Blanquer persiste et signe
Invité de l'émission "Les 4 Vérités" sur France 2, jeudi matin, le ministre de l'Education nationale confirme son opposition à l'enseignement de l'écriture inclusive, et réagit à la tribune publiée sur Slate.
"L'égalité homme-femme est un sujet beaucoup trop important pour qu'il soit abîmé par des polémiques totalement inutiles sur le langage, juge-t-il. Je dis à ces professeurs que la grammaire ne se décide pas par un individu. Ils n'ont pas le droit et se mettent en faute", prévient le ministre.
Contacté par franceinfo, le ministère de l'Education nationale rappelle qu'il existe un système d'inspection pour veiller au respect des programmes. Les professeurs enseignant l'écriture inclusive seront-ils sanctionnés ? Le débat continue.
A lire aussi


http://www.francetvinfo.fr/societe/education/ecriture-inclusive/ecriture-inclusive-la-polemique-entre-enseignants-academiciens-et-ministres-en-six-actes_2459696.html
 

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Quatre millions de français souffrent de solitude,FRANCE,solitude,

10 Novembre 2017, 01:56am

Publié par hugo

Quatre millions de français souffrent de solitude
Interview du Président de S.O.S Amitié France, dans le cadre de la grande Cause Nationale 2011 contre la solitude, dans laquelle S.O.S Amitié est engagée. Diffusion : France Bleu, 2 janvier 2011

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Harcèlement scolaire : "Les parents ont un rôle essentiel à jouer",enfants,violences,

9 Novembre 2017, 20:26pm

Publié par hugo

 Harcèlement scolaire : "Les parents ont un rôle essentiel à jouer"
/"
52Partages
 
 
Harcèlement scolaire
Par Léa Drouelle
Publié le Mercredi 08 Novembre 2017
Ce jeudi 9 novembre se tient la Journée Mondiale de lutte contre le harcèlement scolaire, un fléau qui en France touche 700 000 élèves au quotidien. Dans son ouvrage "J'aime les autres : les bonnes relations à l'école", Catherine Verdier, psychologue et vice-présidente de l'association Marion la main tendue, donne les clés pour prévenir et lutter contre ce phénomène de violence.
A lire aussi 
Pour la 3e année consécutive, le 9e jour du mois de novembre est placé sous le signe du harcèlement scolaire, un mal dont 700 000 enfants souffrent au quotidien. Instaurée par le Ministère de l'Éducation Nationale en 2015, cette journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire vise à détecter les harcèlements, libérer la parole, et permettre aux victimes de trouver l'aide nécessaire.
Insultes, moqueries, humiliations répétées à l'encontre d'un élève loin du regard des adultes.... Le harcèlement scolaire revêt différentes formes et se caractérise par un effet de récurrence qui peut durer quelques jours, quelques mois, voire parfois plusieurs années. Ce phénomène de persécution se révèle d'autant plus préoccupant que, comme le rappelle Catherine Verdier, psychologue et vice-présidente de l'association Marion la main tendue, le harcèlement scolaire ne se limite plus aux grilles de l'école, puisqu'il se poursuit aujourd'hui par le biais du cyber harcèlement. Dans son récent ouvrage #J'aime les autres : Les bonnes relations à l'école paru aux Éditions du Rocher, Catherine Verdier livre des méthodes claires pour prévenir et faire face au harcèlement scolaire, mais aussi pour le combattre.
Comment repérer un enfant victime de harcèlement scolaire ?
Tout changement brusque de comportement doit interpeller, aussi bien les parents que les enseignants. Un brusque désinvestissement scolaire ou un surinvestissement scolaire, le refus soudain de se rendre aux fêtes d'anniversaire, votre enfant qui formule des remarques très négatives envers lui-même... Autant de petits symptômes auxquels il faut rester très attentif.
D'autant plus que les enfants harcelés se confient rarement à leurs parents...
En effet. Mais il faut savoir qu'il y a 12% de harcèlement scolaire en école primaire et 10% au collège. C'est donc sensiblement plus courant en primaire, même si très peu de gens en sont conscients. Quand il est plus jeune, l'enfant exprime plus facilement le harcèlement scolaire dont il est victime : en simulant d'être malade pour ne plus aller à l'école, en faisant des cauchemars la nuit etc. Chez l'adolescent ou le pré-adolescent, c'est en revanche plus difficile car il se mure facilement dans le silence, souvent par honte et /ou par culpabilité. Il est aussi courant qu'il préfère gérer le problème sans l'aide des adultes. Il y aussi la peur de décevoir les parents : pas facile en effet de leur avouer qu'on est traité comme un moins que rien par ses camarades. En réalité, le harcèlement scolaire présente les mêmes symptômes que les autres agressions, comme le harcèlement sexuel dont on parle beaucoup en ce moment : le sentiment de honte qui pousse la victime à garder le silence est identique.
Dans votre livre, vous insistez beaucoup sur la notion de l'estime de soi. Une forte estime de soi est-elle la condition sine qua non pour échapper au harcèlement scolaire ?
L'estime de soi est le nerf du harcèlement scolaire, aussi bien du point de vue de l'élève harceleur que de l'élève harcelé. Les premiers ont besoin de tyranniser d'autres enfants pour se rassurer sur leur propre personne, pour se sentir forts, parce qu'en réalité, ils ne sont pas sûrs d'eux. Les seconds ont ce manque d'estime en soi en commun, à la différence qu'ils ne cherchent pas à le masquer. Ils sont donc des proies faciles pour les harceleurs potentiels. Mais en théorie, le harcèlement peut toucher n'importe qui. Bien souvent, il n'y a pas de raison particulière : un élève trop grand, trop gros, trop intelligent... Il n'y a donc pas de profil type de l'élève "victime", car le harcèlement scolaire reste un phénomène totalement irrationnel.
Vous parlez également des "outsiders", c'est-à-dire les élèves qui restent aux côtés des harceleurs sans participer directement au harcèlement, mais sans s'y opposer non plus. Comment expliquez-vous ce phénomène ?
Tout d'abord, il ne faut pas oublier que le harcèlement est un phénomène de groupe. On a un harceleur et tout un groupe autour de lui qui rie aux insultes qu'il fait subir à ses ou à sa victime. Or, le rire est le carburant du harcèlement. Sans rires, plus de harcèlement. Ces élèves sont des "témoins". Et puis, il y a effectivement les "outsiders" qui assistent passivement à ces humiliations, sans les encourager mais sans intervenir pour les faire cesser. Quant aux raisons, je pense qu'il y a ceux qui rient parce qu'ils considèrent qu'il vaut mieux être du côté du harceleur plutôt que contre lui. D'ailleurs, il y a sûrement d'anciennes victimes de harcèlement scolaire parmi les témoins et les outsiders. Et puis, il y a ceux qui ne sont pas vraiment à l'aise, et qui préfèrent appartenir à un groupe plutôt que d'être mis à l'écart.
Quid de l'élève harceleur ?
Il est très difficile de repérer un enfant qui harcèle ses camarades. D'ailleurs, je n'ai pas le souvenir de parent qui m'ont rendu visite dans le cadre de mon activité de psychologue au motif que leur enfant était un harceleur. Il est en effet presque impossible pour un parent de reconnaître que son enfant harcèle les autres, même lorsque c'est l'école qui les met en garde. Il existe cependant des profils types, même si je ne suis pas très à l'aise avec le fait de mettre des étiquettes. Un enfant charismatique, un tempérament de leader, des élèves qui semblent plus "sûrs d'eux" alors que, comme je l'expliquais plus tôt, c'est souvent l'inverse...
Vous expliquez aussi que le cyber harcèlement est la forme la plus violente de harcèlement scolaire qui soit. Pourquoi ?
Le cyber harcèlement est le prolongement de ce qui se passe dans la cour de récréation. Mais il peut aussi à l'inverse débuter sur internet, par le biais des réseaux sociaux par exemple, et continuer à l'école. Dans les deux cas de figure, le phénomène est très violent : en un clic, une réputation peut être détruite. Je pense notamment au sexting, qui consiste à rendre publique une photo qu'une jeune fille dénudée aurait envoyé à son petit-ami, commentaires moqueurs ou insultants à l'appui. L'exposition est bien plus forte quand on passe par internet, et donc l'estime de soi file plus vite. Une insulte en un clic, cela paraît peu pour une personne. Mais 100 clics insultants adressés à la même personne font cent fois plus mal.
 
Harcèlement scolaire : la psychologue Catherine Verdier publie un livre pour nous expliquer comment s'en sortir
Comment lutter efficacement contre le harcèlement scolaire et le cyber-harcèlement (aussi bien pour les parents que pour les enseignants) ?
Les parents ont un rôle essentiel à jouer, même s'il est primordial que ce soit l'école qui signale le problème. En France, chaque école bénéficie d'un référent harcèlement scolaire, qu'il ne faut pas hésiter à contacter dans ce cas là. Il y aussi une loi qui condamne le harcèlement scolaire depuis 2014. On peut donc porter plainte dans les cas extrême si cette situation dure et ne se résout pas, y compris quand les parents et/ou enseignants interviennent.
En ce qui concerne le cyber-harcèlement, il y a en revanche trop peu, voire pas du tout, d'initiatives mises en place dans les écoles de France. Il est pourtant urgent et indispensable d'éduquer les enfants aux conséquences catastrophiques du cyber harcèlement : les ados savent comment se défendre dans l'hypothèse où ils seraient attaqués [conserver des traces écrites, faire des captures d'écran], mais ils mesurent rarement l'étendue et l'ampleur des dégâts qu'ils provoquent quand ce sont eux qui harcèlent les autres sur internet. En France, il y a une loi qui punit contre la diffusion d'images d'une tierce personne sur le net sans son autorisation. Malheureusement, personne ne semble la connaître, et donc personne ne la respecte.
Comment se sortir du harcèlement scolaire, et comment aider les enfants à ne pas garder des séquelles jusqu'à l'âge adulte ?
Pour "réparer" un enfant victime de harcèlement à court terme, c'est-à-dire au moins pour lui donner le courage de retourner à l'école, il faut au minimum 6 mois de thérapie. Le plus important consiste à travailler sur l'estime de soi avec les parents. Redonner confiance à l'enfant en lui montrant sa valeur, le soutenir psychologiquement. C'est le but des ateliers que nous organisons avec l'association Marion la main tendue. Nous créons des scénarios entre les enfants, en instaurant un climat de confiance et en les incitant à prendre la parole en public pour parler de leur expérience.
Nous nous inspirons de la méthode Pikas, appliquée dans les écoles primaires suédoises, qui consiste à replacer l'enfant victime de harcèlement au coeur des préoccupations, mais surtout à lui redonner foi en lui. C'est un travail à long terme pour l'enfant, qui passe aussi par le soutien aux parents. Nos ateliers qui s'étalent sur une journée entière consacrent d'ailleurs une demi-journée aux parents, au cours de laquelle nous leur expliquons comment ils peuvent aider leurs enfants à guérir de la violence qu'ils ont subie. Car les parents eux aussi sont effrayés. Retrouver une relation parent-enfant apaisée aide les enfants à mieux se remettre et à aller de l'avant.
Catherine Verdier, #J'aime les autres : les bonnes relations à l'école, Éditions du Rocher, 14€90.
Numéro vert " Non au harcèlement" : Élèves, parents, professionnels, appelez le 3020 (services et appels gratuits)
Kids & co
 http://www.terrafemina.com/article/harcelement-scolaire-les-parents-ont-un-role-essentiel-a-jouer_a336967/1

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Étudiants précaires : se nourrir, un casse-tête,SOCIETE,

9 Novembre 2017, 18:04pm

Publié par hugo

Étudiants précaires : se nourrir, un casse-tête
Alors que les APL ont diminué de 5 euros, la précarité étudiante augmente. Premier budget impacté : celui des repas. Face à cela, au-delà de la débrouille, des associations tentent de mettre en place des solutions collectives, comme les épiceries solidaires.
Cet article est en accès libre. Politis ne vit que par ses lecteurs, en kiosque, sur abonnement papier et internet, c’est la seule garantie d’une information véritablement indépendante. Pour rester fidèle à ses valeurs, votre journal a fait le choix de ne pas prendre de publicité sur son site internet. Ce choix a un coût, aussi, pour contribuer et soutenir notre indépendance, achetez Politis, abonnez-vous.
T out n'est pas noir non plus », « Je ne me plains pas, il y a pire »… Les étudiants ont tendance à minimiser leur précarité. Un peu par honte, surtout parce qu'ils se sentent préservés de la « vraie » misère. Pourtant, un rapport édité par l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) constatait, en 2015, que 19,1 % des étudiants vivaient en dessous du seuil de pauvreté, soit avec 987 euros par mois (60 % du revenu médian). Plus d'un tiers, 36 %, touchaient des aides directes, mentionne ce même texte.
Augmentation des demandes de bourse
Un chiffre qui a sans doute évolué. D'après l'étude annuelle de l'Unef, le coût la vie étudiante a augmenté de 2,09 %. À la rentrée 2017, les demandes de bourse des centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) ont cru de 2,2 % a révélé Le Monde. Plus significatif encore de la paupérisation des étudiants : l'augmentation des demandes d'aides d'urgences délivrées par le Crous dans des situations d'extrême précarité. Il en existe de deux sortes, ponctuelle et annuelle, les montants sont fonction de l'échelon de bourse de l'étudiant. Ce fond spécial est alimenté par l'État. En 2016, 42 037 étudiants y ont eu recours, soit 1 160 de plus que l'année précédente (2,8%). Ces données expliquent l'indignation estudiantine lorsque le gouvernement a annoncé la diminution des APL de 5 euros cet été. « Si à 18, 19, 20, 24 ans, vous commencez à pleurer pour 5 euros, qu’est-ce que vous allez faire de votre vie ? », avait rétorqué la députée LREM de l'Eure, Claire O'Petit.
À lire aussi >> Christophe Robert : « La baisse des APL, une décision dangereuse »
Alimentation : le système D
Léa [1] sait ce qu'elle va faire de sa vie : avocate pour les droits des étrangers. Elle a plus de mal à boucler le mois sans se retrouver à découvert : « Ça me prend souvent la tête, je galère. » La jeune fille qui vit à Paris touche les APL et son père l'aide à hauteur de 300 euros par mois. Après le paiement de son loyer, il lui reste 200 euros pour vivre. Lorsque le reste à vivre de l'étudiant (la somme qui reste après le paiement du loyer et des charges) est égal ou inférieur à 7,50 euros par jour, on parle d'extrême précarité. À Paris, environ 30 % des étudiants seraient passés sous ce seuil. « Une bonne part de mon budget passe dans les transports, du coup, je marche beaucoup et je fraude un peu, admet Léa. C'est pour les repas que c'est plus compliqué... ».
À lire aussi >> Étudiants : l'épreuve du logement
En mai dernier, un rapport de la Croix-Rouge révélait que 130 000 étudiants sautaient en moyenne 4 à 5 repas par semaine. C'est déjà arrivé à Clément [1] :
Je suis devenu un expert pour les bons plans et les stratégies de consommation. Je mange essentiellement des pâtes et du riz, et très peu de légumes. Pour les produits que je ne peux pas acheter, comme la viande ou le fromage, il m'est déjà arrivé de les voler dans les grandes surfaces.
Un dixième des prix dans le commerce
Face à ce constat, des épiceries solidaires étudiantes ont émergé, coordonnées par la Fage avec l'aide d'associations locales. Depuis cinq ans, on en compte une quinzaine en France métropolitaine, et d'autres projets sont à l'étude. Dans la capitale, l'Agoraé, située sur le campus de Paris 7 Diderot (XIIIe arrondissement), a fêté son premier anniversaire le 22 septembre. Cette épicerie jouxte un lieu de vie ouvert à tous. La trentaine de bénéficiaires ont dû remplir un dossier et prouver avoir un reste à vivre journalier égal ou inférieur à 7,50 euros. « Mais la moitié d'entre eux ont un reste à vivre négatif », souligne Lina, une bénévole.
 
Sur les étagères, des boîtes de conserve à 0,28 euros, du dentifrice à moins de 50 centimes et des légumes vendues à 33 centimes le kilo. « Les prix sont fixés à 1 dixième de ceux que l'on trouve dans le commerce », explique Alix de Faucal, vice-présidente de l'Association générale de étudiants de Paris chargée de l'Agoraé. « Que l'étudiant participe financièrement, c'est symbolique, mais c'est aussi une forme de responsabilisation », souligne la jeune fille, étudiante en orthophonie. « D'autant qu'ici, 5 euros ça équivaut à 90 paquets de pâte », sourit ironiquement Lina. Un petit message pour la députée de l'Eure.
 
https://www.politis.fr/articles/2017/10/etudiants-precaires-se-nourrir-un-casse-tete-37751/

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314 profs n'enseigneront plus la règle du "masculin l'emporte sur le féminin",articles femmes hommes,france

8 Novembre 2017, 00:40am

Publié par hugo

 
314 profs n'enseigneront plus la règle du "masculin l'emporte sur le féminin"
Dans un manifeste publié sur le site Slate.fr, 314 membres du corps professoral s'engagent à enseigner à leurs élèves une langue française plus inclusive.
 En finir avec la règle "du masculin l'emporte sur le féminin" à l'école ?Crédit : Unsplash/Aaron Burden
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publié le 07/11/2017 à 14:58
"Nous, enseignantes et enseignants du primaire, du secondaire, du supérieur et du français langue étrangère, déclarons avoir cessé ou nous apprêter à cesser d'enseigner la règle de grammaire résumée par la formule 'Le masculin l'emporte sur le féminin'". 314 membres du corps professoral ont signé une tribune publiée sur le site de Slate.fr, ce mardi 7 novembre.
Ces 314 signataires enseignent ou corrigent des textes en langue française et affirment ne plus vouloir suivre cette règle "récente" jugée "pas nécessaire". Alors que les personnes ayant signées cette tribune rappelle les origines de cette spécificité de la langue française, elles affirment également que leur démarche est on ne peut plus engagée afin de détruire des stéréotypes de genre.
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"La répétition de cette formule aux enfants, dans les lieux mêmes qui dispensent le savoir et symbolisent l’émancipation par la connaissance, induit des représentations mentales qui conduisent femmes et hommes à accepter la domination d'un sexe sur l'autre, de même que toutes les formes de minorisation sociale et politique des femmes", peut-on lire dans cette tribune.
Renouer avec d'anciens usages
Ces enseignantes et enseignants choisissent donc d'aller à l'encontre de l'avis émis par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation. Ce dernier avait en effet déclaré au micro de RTL qu'il n'était pas favorable à cette manière d'écrire, aujourd'hui revendiquée par une partie du corps enseignant français.
En conséquence, les 314 signataires déclarent qu'elles et ils vont enseigner "la règle de proximité, ou l'accord de majorité, ou l'accord au choix". Ces personnes appellent également "les enseignantes et les enseignants de français, partout dans le monde, à renouer avec ces usages", utilisés en latin et encore aujourd'hui dans d'autres langues romanes, et demandent au ministère de l'Éducation et aux personnes travaillant dans la presse et l'édition à prendre des mesures dans ce sens.
Slate.fr a déjà répondu en publiant ce mardi 7 novembre un article expliquant pourquoi la rédaction allait désormais utiliser l'accord de proximité.
La rédaction vous recommande
Écriture inclusive : pour que le masculin ne l'emporte plus sur le féminin
L'écriture inclusive : la réponse au français, "une langue phallocentrique" ?
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Écriture inclusive : 6 idées reçues sur cette langue pour l'égalité

http://www.rtl.fr/girls/identites/314-profs-n-enseigneront-plus-la-regle-du-masculin-l-emporte-sur-le-feminin-7790834015

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Pourquoi nous perdons notre appétit sexuel après un an de relation (et comment le retrouver),articles femmes hommes,couples,amours,

8 Novembre 2017, 00:08am

Publié par hugo

 Pourquoi nous perdons notre appétit sexuel après un an de relation (et comment le retrouver)
 
Publié le Lundi 23 Octobre 2017
C'est bien connu : au bout d'un certain temps, la relation sexuelle au sein d'un couple a tendance à s'émousser. Et en particulier chez la femme, comme le dévoile une récente étude britannique. Comment expliquer un tel phénomène, et surtout, quelles sont les solutions pour y remédier ?
A lire aussi
 
On entend souvent dire qu'au fil des ans, le désir sexuel au sein d'une relation s'estompe. Et cette allégation se vérifie scientifiquement. Publiée en septembre dernier dans la revue BMJ Open, une étude britannique a démontré que 15% des hommes et plus de 34% de femmes voient leur désir sexuel s'atténuer au-delà d'un an de relation avec un même partenaire.
Selon cette enquête réalisée sur plus de 4000 hommes et plus de 6000 femmes âgés entre 16 et 74 ans, cette baisse de libido particulièrement présente chez les femmes s'associe également à une plus grande attente de leur part au moment de leurs premiers rapports sexuels. En effet, l'étude suggère que les femmes seraient plus susceptibles d'être découragées par une mauvaise expérience sexuelle, car elles sont potentiellement plus à même de nourrir des regrets concernant la façon dont elles ont perdu leur virginité. "Ces résultats suggèrent que pour les femmes, les expériences sexuelles précoces peuvent façonner davantage les relations sexuelles futures que pour les hommes", estime Cynthia Graham, professeure au Centre de recherche en santé sexuelle de l'Université de Southampton et auteure principale de l'étude.
L'enquête a également noté, chez les femmes seulement, un faible intérêt pour le sexe lié au fait d'élever des enfants de moins de cinq ans ou encore de ne pas partager les préférences sexuelles d'un partenaire. Au vu de ces résultats, les chercheurs soulignent l'importance d'étudier la perte d'appétit sexuel séparément chez l'homme et chez la femme. "Pour les femmes en particulier, la qualité, la durée des relations et la communication avec leurs partenaires sont importantes pour maintenir leur intérêt sexuel en éveil", analyse le Pr Graham.
 
Pourquoi nous perdons notre appétit sexuel au bout d'un an de relation (et comment le retrouver)
Quelques pistes pour rebooster sa libido
Communiquer avec son partenaire, se sentir en confiance et en harmonie avec ses désirs mutuels et sortir de son quotidien en testant de nouveaux endroits ou de nouvelles positions peuvent être des pistes efficaces pour rebooster sa libido. Si vous souhaitez pousser l'expérience plus loin, vous pouvez également tester toutes sortes d'astuces pour pimenter votre vie sexuelle : regarder un film hot à deux, lire l'extrait d'un roman érotique à voix haute, explorer de nouvelles zones érogènes ou encore vous livrer à un petit jeu consistant à faire comme si vous vous rencontriez pour la première fois...
D'autres méthodes, plus surprenantes, ont également prouvé leur efficacité pour accroître notre appétit sexuel : le yoga -dont la pratique fait intervenir la contraction des muscles pelviens- aiderait par exemple à décupler le plaisir sous la couette. Faire preuve d'altruisme et de générosité en s'impliquant bénévolement dans une association ou en faisant un don d'argent à un organisme humanitaire porterait également ses fruits. Eh oui, une étude publiée en 2016 dans le British Journal of Psychology, a révélé que les personnes qui se montraient ouvertes et réceptives aux besoins des autres avaient également des vies sexuelles plus actives.

 http://www.terrafemina.com/article/pourquoi-nous-perdons-notre-appetit-sexuel-et-comment-le-retrouver_a336327/1

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Peut-on être célibataire "trop longtemps" ?,articles femmes hommes,celibataire,solitude,

7 Novembre 2017, 23:09pm

Publié par hugo

 
Peut-on être célibataire "trop longtemps" ?
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128Partages
 
 
Par Louise Col
Publié le Lundi 16 Octobre 2017
Souvent perçus comme étant les moins chanceux ou les moins heureux, les célibataires sont un peu les dindons de la farce dans une société qui s'articule autour du bonheur à deux. Mais le célibat est-il mauvais s'il dure ?
A lire aussi
 
Pourquoi être célibataire est-il souvent considéré comme un problème, un désavantage, voire un échec social ? Nous quantifions constamment notre vie amoureuse en terme de délai ou durée, ce qui, dans l'inconscient collectif, apparaît davantage comme une réussite lorsque l'on est en couple que célibataire. Face à ce modèle de société et les codes archaïques qui la régissent, certains célibataires perdent confiance en eux et se renferment, perçus comme des laissés-pour-compte.
Alors crevons l'abcès : est-il "mauvais" de rester célibataire un long moment ? Selon Megan Stubbs, sexologue et experte relationnelle basée dans le Michigan (Etats-Unis), "il n'y a absolument aucun délai défini comme étant trop long pour être célibataire". Pour la simple et bonne raison qu'il n'existe pas non plus de définition précise du célibat. "Certaines personnes ont des amants, d'autres ont des relations de plusieurs mois qui ne deviennent jamais sérieuses", explique à son tour Carlen Costa, sexologue et psychothérapeute basée au Canada et citée par le site Refinery29. "Cela rentre-t-il dans la catégorie des célibataires ?"
Que voulez-vous faire de votre célibat ?
En fait, cette perception dépend de vous. Vous pouvez concevoir votre célibat comme une défaite personnelle ou alors, comme une période de (re)structuration durant laquelle vous bénéficiez de temps et de liberté pour vous recentrer sur vous-même et sur vos objectifs de vie. Dans les deux cas, vous êtes inévitablement entre deux : entre la relation passée et celle à venir. A vous de voir comment vous voulez optimiser cette période.
"Le plus important, explique Megan Stubbs, est d'identifier l'origine de cette pression sociale : vient-elle de votre cercle familial ? Avez-vous développé cette angoisse après avoir été invité(e) à un mariage ?" Une fois que vous comprendrez pourquoi vous avez peur de ce célibat longue durée, vous serez en mesure de comprendre pourquoi vous pensez que c'est un problème.
 
Une jeune femme seule lassée de voir des couples autour d'elle.
Les apparences sont parfois trompeuses
Sachez cependant que notre frustration résulte souvent du regard des autres et de l'effet de groupe. Le fait de vivre en communauté nous incite à nous comparer, à nous identifier, à nous ranger dans des cases. Pourtant, le fait d'être célibataire ne signifie pas que votre vie intime soit inexistante, que vous soyez malheureuse ou "anormale". De même qu'être en couple ne veut pas dire que ces duos nagent dans le bonheur. Vous pouvez d'ailleurs avoir une sexualité plus épanouie en tant que célibataire que vos copines en couple depuis 10 ans. Comme le fait de rencontrer votre moitié sur le tard ne signifie pas non plus que votre relation aura moins de valeur que celle de vos amis, ensemble depuis l'adolescence et peut-être déjà saturés l'un de l'autre.
Il n'existe aucun modèle de vie prédéfini contrairement à ce que l'être humain, dans son besoin de tout rationaliser, a imaginé et imposé avec les siècles. Pour la seule raison que nous sommes tous différents. Chacun de nous a son propre parcours. Nous évoluons tous différemment tout au long de notre vie, au rythme des événements et des rencontres. Le comprendre, c'est accepter de vivre pour soi et non en fonction de ce qui arrive dans la vie des autres.
couple
Célibataire
http://www.terrafemina.com/article/peut-on-etre-celibataire-trop-longtemps_a336027/1

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Selon cette "experte" en fertilité, les femmes qui veulent faire carrière ne tombent pas enceintes,femmes,emplois,

7 Novembre 2017, 23:05pm

Publié par hugo

Selon cette "experte" en fertilité, les femmes qui veulent faire carrière ne tombent pas enceintes
 
Par Charlotte Arce
Publié le Mardi 07 Novembre 2017
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Invitée à une conférence à Londres, Fiona Kacz-Boulton, qui se revendique comme une "spécialiste de la fertilité naturelle", a affirmé que les femmes voulant faire carrière ou exerçant un métier "masculin" mettaient en péril leurs chances de concevoir un bébé. Vous avez dit consternant ?
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Si les femmes ne tombent plus enceintes, c'est parce qu'elles travaillent et sont devenues trop masculines. C'est grosso modo ce qu'a affirmé Fiona Kacz-Boulton, une "experte en fertilité naturelle" lors du Fertility Show, un événement organisé à Londres ce premier week-end de novembre pour aider les couples à maximiser leurs chances de concevoir un enfant.
Devant un auditoire composé de médecins et de couples, ce gourou de la fertilité, qui se targue sur son site Internet de pouvoir faire tomber une femme enceinte même si elle n'a pas ses règles et que ses tentatives de FIV ont échouées, a déclaré sans sourciller que les femmes participant activement aux ressources du ménage et qui poursuivent une carrière avaient peu de chances de tomber enceintes. En effet, ces attitudes "masculines" auraient un effet biologique néfaste sur leur fertilité.
Pour appuyer ses propos, Fiona Kacz-Boulton a pris l'exemple d'une femme enseignante qu'elle a reçu en consultation car elle et son compagnon n'arrivaient pas à avoir un enfant. "Elle était celle qui avait le revenu le plus régulier et elle portait le pantalon dans leur relation. Cela affecte la fertilité féminine. [...] C'est parce que vous agissez de manière masculine et que vous vous attendez à ce que votre corps se comporte de manière féminine."
Elle a aussi ajouté qu'en essayant d'atteindre les mêmes buts professionnels que les hommes, les femmes mettaient leur corps dans un état "masculin" ou "yang" alors que pour être capable de concevoir, le corps d'une femme doit être dans un état "féminin", donc "ying". En bonne conservatrice, Fiona Kacz-Boulton conseille donc aux femmes de changer de job ou de tacher de "mieux gérer leur stress".
Traduction de ce charabia : Nous, les femmes, sommes incapables de tout avoir, de mener une carrière et de fonder une famille. Celles d'entre nous qui cherchent à faire carrière nuisent à leur corps, et donc à leur fertilité et à leur famille. Pour avoir des enfants, il vaut mieux pour nous revoir nos ambitions professionnelles à la baisse, voire d'arrêter carrément de travailler, tant qu'à faire. Car, rappelle l'experte, c'est à l'homme avec un grand H de "porter le pantalon" dans un couple.
Une énième culpabilisation des femmes qui travaillent
Nous en sommes donc encore là. En 2017. On vous laisse un moment pour mesurer l'ampleur de la bêtise d'un tel discours et ses possibles effets sur des femmes qui travaillent (et qui aiment ça) mais qui peinent à tomber enceintes.
Outre-Manche, plusieurs médias ont relayé le discours de cette soi-disant spécialiste es fertilité pour démonter que ce qu'elle cherchait à faire passer pour des faits scientifiques était tout simplement faux. Metro rappelle ainsi que le National Health Service, le système de la santé publique au Royaume-Uni, a prouvé que la majorité des couples ayant très régulièrement des rapports sexuels parvient à procréer dans un délai de six mois. Si ce n'est pas le cas, précise le NHS, les causes plus courantes sont l'âge, l'état de santé ou la méconnaissance de son cycle de fertilité. Le fait que la femme dudit couple travaille n'entre donc pas en ligne de compte. Ô surprise.
Évidemment, il est possible d'éprouver du stress au travail et que ce stress ait des répercussions sur sa santé et sa fertilité. Là n'est pas la question. La question ici, c'est d'un énième cas de culpabilisation des femmes qui n'arrivent pas à avoir d'enfant. Ce que leur dit à demi-mot Fiona Kacz-Boulton c'est qu'en choisissant de travailler, elles sont égoïstes. Et que celles qui peinent à tomber enceintes sont responsables de leur situation. Ce type de discours véhicule aussi des stéréotypes de genre qui contribuent à maintenir les femmes dans un rapport de soumission par rapport aux hommes : en étant ambitieuses et "portant la culotte" dans leur foyer, elles deviennent masculines et donc "volent" la place des hommes ce qui, de fait, les empêche d'avoir des enfants.
Interrogée par le DailyMail, la professeure Greeta Nargund, directrice médicale du centre Create Fertility, a ainsi remis en question l'analyse de Fiona Kacz-Boulton. "Il est possible que les femmes dans un environnement à haute pression soient plus stressées, ce qui peut nuire à leurs chances de concevoir. Mais l'essentiel est que les femmes conservent un mode de vie sain. Catégoriser l'ambition comme masculine est un stéréotype de genre. Les femmes peuvent avoir à la fois un emploi très performant et une famille", a-t-elle déclaré.
Cela n'a pas empêché Fiona Kacz-Boulton de camper sur ses positions en expliquant que la conception dépendant d'un juste équilibre d'énergies "masculine" et "féminine". La gourou de la fertilité conseille également aux femmes de manger des aliments bio, d'utiliser des stores occultants pour dormir et de faire du yoga pour maximiser leurs chances de concevoir. "C'est un fait biologique, c'est la société qui considère cela comme sexiste. Le fait est que la société n'aide pas ces femmes, elle les encourage à faire carrière et de fait elles reportent leur projet d'enfants le plus longtemps possible."
Société
 http://www.terrafemina.com/article/selon-cette-experte-en-fertilite-les-femmes-qui-veulent-faire-carriere-ne-tombent-pas-enceintes_a336897/1

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Les relations de couple, une affaire d'amour ou d'amitié ?,articles femmes hommes,amours,couples,

7 Novembre 2017, 23:01pm

Publié par hugo

 
Les relations de couple, une affaire d'amour ou d'amitié ?
 
 
Les relations de couple : une affaire d'amour ou d'amitié ?
Par Léa Drouelle
Publié le Mardi 07 Novembre 2017
Certains affirment sans hésiter qu'ils considérent leur partenaire comme leur meilleur ami, tandis que d'autres ne jurent que par la passion. Mais au final, qu'est-ce qui définit réellement un couple ? Cette vaste question est étudiée depuis la nuit des temps. Pour y répondre, les experts se référent à une théorie philosophique datant de l'Antiquité.
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Coeur qui s'emballe, perte de l'appétit, bouche sèche, tête qui tourne... On connaît toutes les sensations liées aux premiers élans d'une passion amoureuse. Si ces prémices sont difficiles à qualifier en terme de durée, tous les experts s'accordent en revanche sur le fait que l'amour-passion présente une durée de vie limitée. Alors que reste-il une fois que les premiers mois de passion sont derrière nous ? Sujet favori des philosophes, le thème de l'amour est passé au peigne fin depuis l'Antiquité. Aujourd'hui, l'une des théories les plus plébiscitées par les philosophes contemporains repose sur le concept de l'amour-amitié, héritage du concept développé par les philosophes grecs de l'Antiquité connu sous le nom "Philia" (qui signifie "amitié" en grec).
"Aimer, c'est se réjouir de la présence de l'autre"
Premier scénario : après les premiers mois de passion, vous avez généralement une vision plus réaliste de la personne avec qui vous êtes en couple, c'est-à-dire que vous commencez à mieux la connaître, et à l'accepter, même avec ses défauts. Second scénario : la personne avec qui vous avez démarré une idylle n'est pas celle que vous croyez et vous mettez fin à votre relation. Comme l'a très bien expliqué la psychologue Claude-Marc Aubry àPsychologies : "La réalité de l'autre finit toujours par s'imposer à nos yeux. Soit on l'accepte et on entre dans un autre type de relation, soit on en est incapable et la déception, donc la souffrance, est irréversible."
Dans le premier scénario, les partenaires s'engagent officiellement en couple et explorent le "Philia". La relation se base davantage sur des valeurs communes à celles de l'amitié où la complicité, le respect mutuel, et la notion d'indépendance priment. À l'occasion de la sortie de son ouvrage "Le sexe ni la mort" en 2012, le philosophe André Comte-Sponville nous expliquait que le secret des couples heureux n'est pas de faire durer indéfiniment la passion, mais d'inventer une nouvelle façon d'aimer : "Montaigne parle d'"amitié maritale" : on passe de l'amour-passion à l'amour-action, du manque à la joie. Aimer, dans un couple heureux, ce n'est plus manquer de l'autre, c'est jouir et se réjouir de son existence, de sa présence, de son amour", analyse le philosophe.
 
Les relations de couple : une affaire d'amour ou d'amitié ?
"Les relations romantiques sont avant tout des relations d'amitié"
En conclusion, pour que votre couple dure longtemps, l'une des recettes les plus efficaces consiste à considérer votre partenaire comme un ami : en partageant des confidences, en tentant de nouvelles expériences ensemble... Mais aussi en revoyant ses exigences idéalistes à la baisse, au profit d'attentes plus réalistes, comme le suggère Eli Finkel, professeur en psychologie sociale à l'Université Northwestern en Illinois (États-Unis). Selon l'expert, l'une des principales causes de séparation au sein d'un couple est en effet liée à des critères trop élevés de la part de l'un ou des deux partenaires. Pour y remédier, le Pr Finkel conseille de privilégier les moments à deux en choisissant une activité divertissante qui plaît aux deux personnes. Il recommande également aux couples de communiquer dès le départ sur leurs attentes mutuelles.
Alors oui, les grandes histoires d'amour dépeintes dans les livres ou au cinéma font rêver. Mais si vous y regardez de plus près, c'est aussi souvent celles qui terminent le plus mal (souvenez par exemple de Roméo et Juliette), à l'inverse d'une relation de couple fondée sur une amitié. Laura VanderDrift de l'université de Purdue dans l'Etat de l'Indiana aux Etats-Unis, auteur d'une étude parue en 2013 dans Journal of Social and Personal Relationships, explique d'ailleurs que les relations romantiques sont avant tout des relations d'amitié et que le fait de valoriser cette relation fortifie le côté romantique et sert de "rempart à la rupture amoureuse". Voilà, tout est dit.


http://www.terrafemina.com/article/les-relations-de-couple-une-affaire-d-amour-ou-d-amitie_a336912/1

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Les pères veulent plus de temps pour s’occuper de leurs enfants,articles femmes hommes,peres,papa,

7 Novembre 2017, 01:41am

Publié par hugo

 Les pères veulent plus de temps pour s’occuper de leurs enfants
Adrien Rouchaleou
Vendredi, 3 Novembre, 2017
L'Humanité
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Il reste sans doute bien du chemin avant d’arriver à la mise en Suvre d’une mesure qui serait pourtant bénéfique à tou·te·s. Lina Arvidsson/plainpicture/Maskot
Une pétition en ligne demande l’allongement du congé paternité. Outre la satisfaction de passer davantage de temps avec leur nouveau-né, les signataires en font une question d’égalité et de meilleur partage des tâches au sein des couples.
«Ils ont déjà signé. » Pas besoin de recourir à l’injustement décriée écriture inclusive au bas de cette pétition publiée sur le site Change.org : les 42 premiers signataires sont tous de sexe masculin : le journaliste Mouloud Achour, le chanteur Magyd Cherfi, le footballeur Vikash Dhorasoo, l’humoriste Guillaume Meurice ou encore le dessinateur Jul, bien connu des lecteurs de l’Humanité… Un exemple de plus de l’entre-soi masculin quant il s’agit d’aborder les questions sérieuses ? Pas du tout ! Il n’y a qu’à voir, pour s’en assurer, que cette pétition a été lancée par le magazine féminin et surtout féministe Causette.
« Pour un congé paternité digne de ce nom », c’est ce que réclame ce texte mis en ligne il y a une semaine, déjà signé par plus de 15 000 personnes et adressé au président Emmanuel Macron et à ses ministres Marlène Schiappa (Égalité entre les femmes et les hommes) et Agnès Buzyn (Solidarités et Santé). À ce jour, après la naissance d’un enfant, le père a le droit de prendre un congé facultatif de onze jours consécutifs au maximum. « Nous demandons, a minima, que ces onze jours soient obligatoires et non optionnels. Et indemnisés comme le congé maternité », précisent les signataires du texte. Ainsi, expliquent-ils, cet arrêt de travail bénéficierait d’« une vraie légitimité et permettrait aux hommes de se débarrasser d’une potentielle culpabilité envers leur employeur ». La pétition prévoit aussi, dans un second temps, d’aller plus loin en portant la durée du congé paternité à six semaines. « Une mesure d’équité », selon les auteurs, qui rappellent que, pour les femmes, huit semaines de congé sont obligatoires (deux avant la naissance et six après) et que celui-ci peut durer jusqu’à seize semaines (dont dix après la naissance).
Limiter l’impact de la maternité sur la carrière des femmes
Attention ! Il ne s’agit pas là de pleurnicheries masculines d’hommes persuadés d’être désavantagés face à leurs compagnes ou leurs collègues femmes. Il est bien question de revendications féministes. « Entrer réellement dans la paternité précocement et prendre en charge les soins très tôt permettrait de rééquilibrer le partage des tâches et de lutter contre la charge mentale des femmes, explique la pétition. Quand celles-ci restent à la maison pour s’occuper d’un nouveau-né, elles gèrent également le reste des tâches domestiques. Et cette habitude se poursuit. » Et la réciproque est vraie aussi : « Cela permettrait de limiter l’impact de la maternité sur la carrière des femmes. Si les hommes s’investissent autant que les femmes dans la prise en charge des enfants, alors celles-ci seront moins pénalisées professionnellement. À l’embauche et dans la progression de leur carrière. »
« Un choix de société et d’égalité »
Pour le psychiatre Serge Hefez, signataire de la pétition, il s’agit d’« un choix de société et d’égalité », rien de moins que de permettre aux hommes de « développer des compétences » de père, pour créer « des hommes nouveaux ». L’idée d’un allongement du congé paternité n’est pas tout à fait nouvelle en France. Une autre pétition lancée en mai sur la même plateforme a déjà recueilli près de 60 000 signatures. Surtout, en début d’année, une proposition de loi des députés GDR, portée par Marie-George Buffet, prévoyait de porter la durée du congé maternité à seize semaines, mais aussi d’allonger le congé paternité pour permettre aux hommes de s’absenter du travail quatre semaines. Un amendement socialiste avait ramené cette prolongation à seulement quatorze jours, arguant que cela serait plus « raisonnable ». Et Clotilde Valter, à l’époque ministre, avait demandé une seconde délibération sur l’allongement du congé maternité en raison de son coût. Le texte avait finalement été adopté par l’Assemblée nationale, mais n’est jamais entré en vigueur, le Sénat ne s’étant jamais penché dessus. Et depuis, la majorité a changé…
Il reste sans doute bien du chemin avant d’arriver à la mise en œuvre d’une mesure qui serait pourtant bénéfique à tou·te·s. Comme en Finlande, où le congé paternité dure cinquante-quatre jours ; ou en Islande, où les pères peuvent se consacrer à leur nouveau rôle pendant trois mois. Espérons tout de même que le gouvernement ne cherchera pas, comme dans bien d’autres domaines, un exemple outre-Rhin. Le congé paternité y est tout simplement inexistant.


https://www.humanite.fr/les-peres-veulent-plus-de-temps-pour-soccuper-de-leurs-enfants-644896
 

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