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C'est Pâques? Profitez bien du chocolat avant qu'il ne soit trop tard ,

1 Avril 2018, 13:16pm

Publié par hugo


C'est Pâques? Profitez bien du chocolat avant qu'il ne soit trop tard
 
 31/03/2018 à 11h42
Une fève de cacao. - Thomas SAMSON / AFP
Alors que vous vous apprêtez à manger du chocolat tout le week-end, une menace de pénurie plane sur le secteur, secoué par le réchauffement climatique et la demande asiatique.
C'est le moment de cacher les œufs en chocolat dans le jardin. Et de profiter du week-end pour venir à bout de la montagne de friandises qui s'est accumulée chez vous. L’année dernière, pour Pâques, les Français ont consommé 14.500 tonnes de chocolat. Si la coutume est bien installée, elle pourrait s'avérait être difficile à tenir encore très longtemps. Depuis plusieurs mois, les spécialistes de la filière cacao s’alarment: file-t-on tout droit vers une pénurie de chocolat? Une étude américaine a même annoncé la fin du chocolat pour 2050.
Pour produire des fèves de cacao, les cultivateurs savent qu'ils s’appuient sur un équilibre fragile: une température élevée (aux alentours de 28°) et une humidité forte (80%), qu'on ne retrouve que dans la "ceinture du cacao", située en gros entre les tropiques du cancer et du capricorne. Un équilibre précaire déjà mis à mal par le réchauffement climatique.
"Les saisons sèches en Afrique de l’Ouest sont de plus en plus longues. Donc quand on plante des jeunes arbres, comme les agriculteurs n’ont pas les moyens de les arroser, on a plus de mortalité. On voit aussi l’impact du changement climatique dans une plus grande irrégularité des saisons des pluies. Ça, ça joue sur les remplissages des fruits et la taille des fèves", explique Philippe Petithuguenin, directeur général adjoint du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad).
Chez Max Havelaar, le spécialiste du commerce équitable, le problème est déjà remonté des 200.000 petits producteurs certifiés. "Ils sont touchés par le changement climatique. Ce que nous on ne sent pas encore beaucoup au Nord, eux ils le vivent au quotidien", explique Blaise Desbordes, directeur général de Max Havelaar France. "Le cacaoyer est aussi très fragile par rapport aux maladies. Il y a des petits producteurs qui arrêtent, tout simplement. On constate aussi un vieillissement des producteurs de cacao. Enfin, il y aussi du déplacement, parce qu’ils essaient de trouver des terres plus fertiles."
Inutile de s'alarmer trop vite
Mais selon Philippe Petithuguenin, il est tout de même inutile de s'alarmer trop vite. L’hypothèse d’une pénurie est "peu crédible sur le court et le moyen terme". "La production de cacao a augmenté de 40% ces 10 dernières années, et a suivi l’évolution de la consommation. La consommation mondiale est de l’ordre de 4,7 millions de tonnes par an, et il y 1,8 million de tonnes de stock. La probabilité qu’on ait une chute dramatique de la production, ou une augmentation très rapide de la consommation, est assez faible", prévient-il.
Mais le goût de la Chine pour le chocolat pourrait à terme finir par faire craquer cette équation. Si la consommation annuelle d’un Européen tourne entre 4 et 6kg par an, celle d'un Chinois n'est encore que de 100g. Sauf qu’elle augmente de 10% par an…
"On a le temps de voir venir, mais s’ils passent de 100g à 150g, ça ferait tout de suite beaucoup", prévient Philippe Petithuguenin, qui dans ce contexte, peut "comprendre qu’il y ait des cris alarmistes sur le long terme".
Vers du cacao génétiquement modifié pour s'adapter au changement climatique
Ce risque, l’industrie du chocolat l’a bien compris. Il faut dire qu’elle est assise sur un marché de 150 milliards de dollars, soit environ 122 millions d'euros. En janvier, le groupe américain Mars (qui se charge aussi de vos pulsions sucrées avec les Snickers et les Twix), a annoncé travailler sur du cacao génétiquement modifiée, capable de résister aux nouvelles conditions climatiques.
"Ce sera difficile", prévient Philippe Petithuguenin. "On part d’une plante qui est originaire de la forêt amazonienne. Si on regarde au microscope une feuille de cacaoyer, on voit qu’elle est faite pour vivre dans un environnement où l’air est saturé d’eau en permanence. La possibilité de sélectionner des plants de cacao pour les cultiver en-dehors de la zone, elle est quand même faible."
Pour Blaise Desbordes, "le cœur du problème ce n’est pas sur la nouvelle semence hybride, il est dans la répartition de la valeur": "Dans les années 70, la moitié d’une tablette de chocolat revenait au producteur. Aujourd’hui on est à 6%. Alors que la valeur globale du marché a explosé. Quand vous êtes pauvres, vous êtes peu formé en agro-écologie. Le consommateur à un pouvoir qu’il ignore: si vous achetez un seul paquet d’œufs de 100g pour vous et vos enfants, vous triplez l’achat moyen du Français en chocolat équitable. Donc s’il vous plait, choisissez ces solutions. Les produits sont disponibles en grande surface, pas forcément au milieu du rayon chocolat, il faut les chercher un peu." Elle est là, votre première chasse aux œufs de l’année.

http://www.bfmtv.com/societe/c-est-paques-profitez-bien-du-chocolat-avant-qu-il-ne-soit-trop-tard-1408592.html

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5 choses à savoir sur l'éjaculation féminine,articles femmes hommes,couples,amours,

1 Avril 2018, 03:12am

Publié par hugo

5 choses à savoir sur l'éjaculation féminine
Publié le 29 mars 2018 à 3:00
Méconnue, fantasmée ou taboue, l’éjaculation féminine fascine les femmes et les hommes depuis l’Antiquité. Pas nécessairement liée à l’orgasme, cette expulsion parfois très impressionnante est toutefois source d’un plaisir inédit.
Capture d'écran de “De l'eau tiède sous un pont rouge”, DR
Avant toute chose, un petit mea culpa s’impose. Car techniquement, nous n’allons pas parler dans cet article d’éjaculation féminine, mais de femmes fontaines. Si cette expression inventée en 1984 par la psychosexologue Frédérique Gruyer dans son ouvrage Ce paradis trop violent peut en rebuter certain·e·s, elle est pourtant plus adaptée pour qualifier l’expulsion remarquable par les femmes d’un liquide autre que les sécrétions vaginales lors des rapports. Cette émission qui, selon une étude de 2015 des docteurs Pierre Desvaux et Samuel Salama, peut aller de quelques millilitres à environ 110millilitres -certains chercheurs montent jusqu’à 300 millilitres-, est ce que les Anglo-saxons appellent “squirting”, jaillissement en français. L’éjaculation féminine, au sens premier du terme, désigne quant à elle l’expulsion par certaines femmes -celles qui conservent un reliquat embryonnaire de prostate- d’une infime quantité de liquide laiteux, dénué de spermatozoïdes, mais comparable au sperme. Connu seulement depuis les années 90, ce phénomène, encore obscur pour les scientifiques, est un tout autre sujet.
Si l’amalgame se fait toujours entre “femmes fontaines” et “éjaculation féminine”, c’est pour beaucoup le signe d’une tendance à concevoir la sexualité féminine en miroir de la sexualité masculine. Pour la sexologue Axelle Romby, “il n’y a aucun parallèle à faire avec l’éjaculation masculine, tant sur le plan biologique que symbolique. Selon des représentations genrées, mais très ancrées, l’éjaculation masculine véhicule l’idée de conquête, l’homme plante et sème, il se déverse dans l’autre. ‘L’éjaculation féminine’ en revanche est perçue comme un écoulement, la femme se répand entre les draps comme elle pourrait répandre des larmes.” Une conception stéréotypée des sexualités qui explique en partie la cacophonie générale qui entoure ce fameux “squirting”. Qu’est-ce que ce liquide? Par où passe-t-il? Qui peut l’expulser? Est-ce agréable?… Les questions s’enchaînent et les avis divergent au sein même de la communauté scientifique. Pas toujours simple alors de démêler le vrai du faux à propos d’un phénomène qui, toujours selon les recherches de Pierre Desvaux et Samuel Salama, a déjà été expérimenté par 10 à 40% des femmes.
 
1. Aristote causait éjaculation féminine et femmes fontaines
“Dès l’antiquité, les philosophes et médecins ont connaissance de l’expulsion d’un liquide par les femmes pendant les rapports”, affirme Sylvie Chaperon, historienne de la sexualité. Aristote, Galien, Hippocrate, puis plus tard Voltaire ou Freud, nombreux sont les savants à avoir étudié -avec plus ou moins de succès- les femmes fontaines. “Aristote n’y voyait qu’une représentation physique du plaisir féminin. Pour Galien, en revanche, cet éjaculât était presque aussi fécondant que le sperme, et nécessaire à la reproduction”, explique Sylvie Chaperon qui précise que les médecins ont longtemps supposé que la fécondité était tributaire du plaisir féminin. Ce n’est qu’au milieu du XIXème siècle, avec la découverte de l’ovulation spontanée et du cycle menstruel, que la reproduction devient pour eux un mécanisme indépendant. Des découvertes qui laissent place à une nouvelle conception de la sexualité féminine: “À la fin du XIXème siècle se développe une remise en question du plaisir féminin, l’idée que les femmes sont naturellement frigides, sans appétit sexuel, qu’elles n’éprouvent que de faibles sensations lors des rapports.”
 “C’est toujours une sensation de plénitude, comme si on me retirait un poids des épaules.”
2. Ce n’est pas de l’urine
Certes, on retrouve dans le liquide expulsé par les femmes des taux d’urée et de créatinine, les deux composantes principales de l’urine, mais en quantité tellement diluée que ce fluide s’apparente plutôt à de l’eau. “Ce liquide vient de la vessie et suit le même trajet que l’urine, en passant par l’urètre, mais ce n’est pas de l’urine”, insiste la gynécologue Hélène Jacquemin-Le Vern. “L’urine vient des reins qui filtrent les toxines, ce qui explique cette odeur et cette couleur jaune. Le liquide émis par les femmes fontaines, en revanche, est inodore et incolore, car il vient directement de la vessie, explique-t-elle. Avec l’excitation, la muqueuse vésicale se gorge de ce liquide qui se stocke peu à peu dans la vessie. Certaines femmes, souvent au moment de l’orgasme, mais pas toujours, parviennent à l’évacuer.” Une expulsion qui prend pour certaines la forme d’un écoulement, pour d’autres d’une projection.
 
3. Une jouissance libératrice
La première fois que Luna a “éjaculé”, son copain de l’époque la masturbait, debout, dans la salle de bains. “J’atteignais l’orgasme, et tout à coup je me suis sentie libérer une quantité impressionnante de liquide, au point que je l’entendais marteler le carrelage.” Si elle pense d’abord avoir uriné -même si les sensations divergent-, Luna, alors âgée de 20 ans, dit avoir éprouvé ensuite un plaisir intense mais inédit: “Ce n’était ni mieux, ni moins bien que mes autres orgasmes, détaille-t-elle, c’est une toute autre sensation, libératrice.” Un plaisir compliqué à décrire que Luna dit désormais anticiper avec impatience: “Aujourd’hui, comme cela m’arrive régulièrement, je le sens venir et j’en profite, les premières fois j’étais simplement confuse.” Cécile évoque quant à elle un “calme et un apaisement”. “Ma copine et moi jouissons régulièrement ainsi, pas à chaque rapport, mais souvent, explique cette jeune femme de 28 ans. C’est toujours une sensation de plénitude, comme si on me retirait un poids des épaules.”
“Anatomiquement, nous pouvons toutes ‘éjaculer’, mais cette expulsion n’est pas forcément synonyme d’orgasme.”
4. Toutes les femmes sont fontaines
Cette sensation d’abandon, toutes les femmes peuvent l’expérimenter. Chaque femme peut être fontaine, l’expulsion du liquide ne dépendant pas de critères anatomiques mais cérébraux: “Tout plaisir est avant tout cérébral puisque l’orgasme, avec ou sans ‘éjaculation’, ne se fait que si une zone du cortex nommée ‘lâcher prise’ se relâche”, explique la gynécologue-praticienne Felicia Joinau-Zoulovits. Anatomiquement, nous pouvons toutes ‘éjaculer’, mais cette expulsion n’est pas forcément synonyme d’orgasme. Les femmes peuvent jouir sans ‘éjaculer’, ‘éjaculer’ sans jouir ou jouir et ‘éjaculer’, tous les cas sont possibles.” Inutile donc de se lancer dans de folles acrobaties ou de s’acharner sur sa partenaire. D’autant plus que pour déclencher cette expulsion, il n’existe aucune recette magique. Si la stimulation de la paroi interne du vagin semble faciliter les choses, ‘l’éjaculation’ au même titre qu’un plaisir classique, peut aussi être la conséquence d’une excitation clitoridienne, de caresses ou de simples baisers.
 
5. Pour certains hommes, une performance à atteindre
Arnaud, 22 ans, avoue avoir été perplexe lorsque sa partenaire s’est pour la première fois épanchée ainsi. “Je n’ai pas compris, j’ai pensé qu’elle urinait, confie-t-il, gêné, je n’avais jamais vraiment cru à ce phénomène, pour moi, c’était une invention des films pornographiques.” Avec ces effusions exagérées et sa culture du sexe-performance, l’industrie du X a en effet beaucoup contribué à façonner l’image d’une femme fontaine caricaturée. Au point de pousser certains hommes dans une véritable quête: “Déclencher cette réaction chez ma copine, avec mes doigts, ma langue ou mon sexe me rendrait fier. Je n’y suis pas encore parvenu mais c’est un de mes fantasmes”, admet Pierre, 29 ans. “Certains hommes recherchent ce pouvoir-là, celui de susciter chez l’autre cette représentation physique, organique, du plaisir, explique la sexologue Axelle Romby. Les hommes ne maîtrisent pas l’orgasme féminin et les femmes peuvent simuler. Ils n’ont donc aucune garantie que leur partenaire a joui. Cette ‘éjaculation’ représente pour eux une preuve de leurs capacités sexuelles.”
Audrey Renault

http://cheekmagazine.fr/societe/ejaculation-feminine/

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Violences conjugales : le Canada propose 16 semaines de congé,femmes,violences,violences conjugles,

30 Mars 2018, 23:52pm

Publié par hugo

Violences conjugales : le Canada propose 16 semaines de congé
Le parlement de la région de Nouvelle-Écosse, au Canada, étudie un projet de loi qui propose d'instaurer aux entreprises l'obligation d'accorder aux personnes victimes de violences conjugales un congé sans solde.
Le parlement de Nouvelle-Écosse se mobilise contre les violences conjugales
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
publié le 30/03/2018 à 10:44
16 semaines de congé sans solde pour les personnes victimes de violences conjugales, c'est la solution qu'a trouvée la Nouvelle-Écosse, au Canada, pour lutter contre ce fléau. Le projet de loi est à l'étude au parlement de cette région à l'est du pays, rapporte un article de Radio Canada International.
Selon le ministre du Travail et de l'Éducation postsecondaire du gouvernement canadien, Labi Kousoulis, ce projet de loi propose des amendements au Code du travail. Ces derniers devront permettre aux victimes de violences conjugales d'assurer leur retour à l'emploi en cas d'absence "pour des raisons de santé", précise le site de la radio.
En plus de ces 16 semaines consécutives de congé sans solde, Labi Kousoulis a assuré que ce projet de loi contenait également un droit de congé de 10 jours, "à prendre de façon occasionnelle ou intermittente". L'objectif : faciliter la recherche d'aide des victimes de violences conjugales. Une initiative qui pourrait faire des émules ailleurs, comme en France ?
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/violences-conjugales-le-canada-propose-16-semaines-de-conge-7792835461

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Au Kenya, des cours pour apprendre aux garçons à intervenir en cas d'agression sexuelle,femmes,violences,

30 Mars 2018, 23:36pm

Publié par hugo

 Au Kenya, des cours pour apprendre aux garçons à intervenir en cas d'agression sexuelle
 
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Par Léa Drouelle
Publié le Jeudi 29 Mars 2018

À Nairobi, capitale du Kennya, une association apprend aux jeunes garçons comment réagir lorsqu'une femme se fait agresser sous leurs yeux. Ces leçons sensibilisent également les adolescents aux questions du viol et du consentement.

Alors qu'il célébrait le Nouvel An, Isaac, 15 ans, originaire de Nairobi (Kenya) a vu un groupe d'hommes saisir une jeune fille et l'agresser. En assistant à cette scène, Isaac a compris qu'il n'aurait pas eu la force de combattre ces hommes plus grands et plus âgés que lui. Mais l'adolescent sait comment réagir s'il se retrouve face à des prédateurs sexuels : il a donc eu le réflexe d'appeller un autre homme pour l'aider à affronter le groupe. "Tout le monde a commencé à se disputer", explique Isaac. "Le groupe a dit que la fille était 'leur proie' "et qu'ils devaient la violer", raconte Isaac, choqué.
Si le jeune kenyan a adopté le bon réflexe, c'est parce qu'il a suivi les cours par l'ONG kenyane Ujamaa, qui entraîne les jeunes garçons à repérer et à stopper les actes de violence commis contre les femmes et les filles dans les bidonvilles de Nairobi. "Les histoires que nous entendons sont choquantes", explique d'Anthony Njangiru, coordinateur chez Ujamaa. Intitulé Votre moment de vérité, le programme s'adresse aux garçons originaires de Nairobi âgés entre 14 et 18 ans. Le spectre de sujets étudiés lors de ces leçons est large, puisqu'il s'étend de l'éducation sexuelle au mythe du vrai viol, en passant par le consentement, et à la façon d'intervenir si les garçons assistent à une agression.
"Les hommes ont été élevés avec la conviction que les femmes n'ont rien à dire"
Le cours se déroule sur des leçons hebdomadaires de deux heures, pendant six semaines. Depuis le lancement de son programme en 2010, Ujamaa a enseigné à 250 000 enfants dans plus de 300 écoles de Nairobi. L'association propose également un cours d'initiation pour les garçons plus jeunes, âgés de 10 à 13 ans. "Si nous, garçons et hommes, faisons partie du problème, alors nous pouvons faire partie de la solution", explique M. Njangiru. "Dans la société africaine, les hommes ont été élevés avec la conviction que les femmes n'ont rien à dire, que les hommes sont la priorité", explique-t-il. "Nous essayons de changer cette mentalité," ajoute-il.
Pendant les cours, les intervenants insistent également sur la question de consentement, une notion qui peut paraître évidente tant elle est fondamentale mais qui pourtant semble étrangère à un grande partie d'entre nous, y compris dans nos cultures occidentales, comme l'a si bien montré le récent documentaire français Sexe sans consentement, réalisé par Delphine Dhilly et Blandine Grosjean.
"Le programme Votre moment de vérité a été pensé afin d'empêcher les garçons de penser que si une fille disait 'non' au sexe, elle voulait dire 'oui'. Ou encore qu'il était justifié de violer une fille si elle portait une jupe courte. "Ils ont tendance à utiliser la faiblesse de la fille à leur propre avantage", explique Anthony Njangiru.
Au Kenya, des cours pour apprendre aux garçons à réagir en cas d'agression sexuelle
Violences sexuelles : les femmes des bidonvilles sont très exposées
D'après une étude réalisée par l'Université de Stanford aux États-Unis sur les classes Votre moment de vérité, le pourcentage de jeunes garçons qui interviennent lorsque les jeunes femmes se font agresser a augmenté de 26% à 74% grâce au programme. Les garçons ont également été jugés moins enclins à croire aux mythes qui perdurent autour de l'agression sexuelle et du viol, explique l'étude.
Au Kenya, les violences et agressions sexuelles contre les femmes restent un véritable fléau. En décembre dernier, l'ONG Human Rights Watch a dévoilé un rapport basé sur des entretiens avec 65 femmes, 3 filles et 3 hommes vivant au Kenya. D'après ce rapport, la moitié des viols recensés sont des viols collectifs. Une situation qui s'aggrave dès lors qu'on franchit les frontières des bidonvilles de Nairobi, où près d'un quart des filles ont été victimes d'agression sexuelle, comme le montre un reportage d'Amnesty International réalisé en 2010.
Monde Société

http://www.terrafemina.com/article/kenya-des-cours-pour-apprendre-aux-garcons-a-intervenir-en-cas-d-agression-sexuelle_a341029/1

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#RDLS59 : ARNAUD BELTRAME, SOCIAL, EXTRÊME DROITE, OISEAUX, EAU

29 Mars 2018, 11:06am

Publié par hugo

#RDLS59 : ARNAUD BELTRAME, SOCIAL, EXTRÊME DROITE, OISEAUX, EAU
Dans ce 59e numéro de la Revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon revient sur l'attaque terroriste de Trèbes et Carcassonne et explique pourquoi le geste de sacrifice d'Arnaud Beltrame représente une victoire humaine contre le terrorisme. Il revient ensuite à l'actualité sociale et propose de nouveau que soit organisée une action de masse un week-end afin que chacun puisse participer.
 
https://www.youtube.com/watch?time_continue=64&v=XsRDNjYTeXM
 
https://www.youtube.com/watch?time_continue=64&v=XsRDNjYTeXM
 
 
 
 

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Famille : comment se préparent les hommes pour devenir papa ?,famille,papa

29 Mars 2018, 01:44am

Publié par hugo

 Famille : comment se préparent les hommes pour devenir papa ?
L'arrivée d'un enfant dans la famille est censée être un heureux événement, mais elle peut aussi angoisser les parents. Pour cela, certains pères se préparent, chacun à sa façon. 
France 3
Nous la préparons pour vous chaque matin
Ce jour-là, seul Simone Di Marino accompagne sa femme, enceinte de six mois. Attentif, il a prévu de ne rater aucun cours de préparation à la naissance, mais il fait figure d'exception. Les deux autres papas, eux, sont au travail. Ils n'assisteront qu'au cours de respiration, ainsi qu'à celui de retour à la maison : aucun problème pour les mamans. Être bien préparé, même pour les pères, c'est essentiel pour cette sage-femme, surtout pour le couple.
Un atelier réservé aux futurs papas
Alors, histoire de ne pas se refiler le bébé en matière de responsabilité, Gilles Vaquier de Labaume a décidé de monter un atelier uniquement réservé aux hommes qui n'ont pas trouvé leur place au sein des cours classiques. Ici, durant six heures et pour 100 euros, ces futurs pères vont tout apprendre : changer une couche, mettre un body, ou encore donner le bain. Ce qu'ils veulent : gagner en assurance. En quinze ans, le temps consacré par les pères à leurs enfants est passé de 22 à 41 minutes par jour, deux fois moins que les femmes.

https://www.francetvinfo.fr/societe/mariage/peres-et-garde-partagee/famille-comment-se-preparent-les-hommes-pour-devenir-papa_2591266.html

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Pour combattre le harcèlement scolaire, cette ville a décidé de punir les parents,enfant,parents,

29 Mars 2018, 01:42am

Publié par hugo

 Pour combattre le harcèlement scolaire, cette ville a décidé de punir les parents
 
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Le harcèlement scolaire touche des milliers de jeunes en France.

Par Allison Pujol
Publié le Mercredi 28 Mars 2018
Le harcèlement scolaire fait des ravages chaque année. Alors que les pays luttent pour trouver des solutions, une ville américaine a décidé de s'en prendre directement aux parents des agresseurs.
700 000. C'est le nombre d'élèves français victimes de harcèlement scolaire entre le primaire et le lycée selon une enquête de 2015 de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP). Parmi eux, 55% sont touchés par la cyberviolence. Ces chiffres inquiétants se retrouvent tout autour du globe comme aux Etats-Unis où un sondage datant également de 2015 du Center for Disease Control and Prevention a révélé que 20% des étudiants avaient été harcelés dans l'enceinte de l'école et 16% l'avaient été en ligne. Pour remédier au problème, les gouvernements et les associations lancent campagnes et actions pour sensibiliser les plus jeunes mais aussi les adultes. Malheureusement, cela ne suffit pas pour endiguer le phénomène. Ainsi, la ville de Plover dans le Wisconsin a décidé de durcir le ton et a adopté une loi punissant les parents en cas de harcèlement scolaire.
Depuis 2015, si un élève en harcèle un autre, ses parents sont mis au courant par la police. Si dans les 90 jours suivants, le jeune recommence à malmener l'un de ses camarades, ses parents reçoivent cette fois-ci une amende de 124 dollars (soit 100 euros). Et attention, il n'est pas nécessaire que le harcèlement ait lieu dans l'enceinte de l'école, s'il s'agit de cyber-harcèlement, la loi s'applique également. Dan Ault, le chef de la police locale, a expliqué au Stevens Point Journal que cette amende ciblait les parents car il leur appartenait d'élever leurs enfants pour qu'ils n'agissent jamais de la sorte : "Vous êtes le parent. Vous avez une responsabilité là-dedans." Ce dernier a bien insisté sur le fait que ce n'était en aucun cas le rôle de l'école de régler les problèmes de comportement, celui des professeurs étant d'enseigner.
Des résultats prouvés
Plover a décidé d'adopter cette loi après qu'elle ait été mise en application dans une autre ville de l'Etat, Monona, en 2013. Et il semblerait que les résultats soient bien au rendez-vous. Ryan Losby, sergent de la police de Monona, a expliqué que dans les deux années suivant la mise en place de cette loi, aucune amende n'a été donnée et seuls trois avertissements ont été émis. Ce dernier souligne qu'il aurait aimé que les étudiants aient répondu à un sondage avant et après la mise en application du texte pour bien montrer qu'il ne s'agit pas d'une simple menace : "Je n'ai aucun doute sur le fait que cela aurait montré une réduction drastique du harcèlement.", a-t-il ajouté. Depuis, de nombreuses autres villes ont adopté ce genre de loi en adaptant les dispositions.
La loi adoptée par la ville de Plover a montré ses effets selon la police.
Pour les forces de l'ordre, il ne s'agit en aucun cas de faire payer une amende simplement pour faire payer une amende. Avec cette mesure, elles espèrent voir naître un véritable dialogue entre parents et enfants sur le harcèlement scolaire, mais aussi que cela déclenchera une prise de conscience chez les jeunes pour que les étudiants témoins de harcèlement s'interposent. Comme l'a souligné Dan Ault, il souhaite que cela leur permette d'intervenir avant que les choses ne dégénèrent complètement. Comme on le sait, le harcèlement scolaire peut pousser certains étudiants au suicide comme l'a montré la série Netflix "13 Reasons Why" produite par Selena Gomez. Notons qu'aux Etats-Unis, il est souvent arrivé que des adolescents victimes de ce phénomène soient responsables de fusillades meurtrières dans leurs établissements.
Une bonne solution ?
Bien que la police affirme avoir vu des résultats positifs, cette méthode d'intimidation ne convainc pas tout le monde. "C'est intuitivement séduisant de dire que l'on prend le harcèlement très sérieusement et que les parents doivent être tenus responsables. Mais si l'on désire vraiment que la jeunesse ait un comportement pro-social, positif, j'ai du mal à croire que la menace de punir les parents ou le faire sera d'une grande aide", estime Amanda Nickerson, directrice du Alberti Centre for Bullying Abuse Prevention à l'Université de Buffalo interrogée par l'Associated Press.
Charles P. Ewing, professeur de droit pénal à l'Université de Buffalo, confie de son côté au Buffalo News qu'il ne voit aucun bénéfice dans ce genre de loi : "Je ne pense pas que cela soit une bonne idée que soit légalement, constitutionnellement ou dans la pratique. J'ai de sérieux doute sur le fait que l'on puisse imposer une responsabilité criminelle sur un parent pour les actes de son enfant." A son sens, c'est comme si les autorités tapaient du poing sur la table de façon symbolique mais sans véritable effet : "Si cela était perçu comme un problème ayant besoin d'être criminalisé, cela devrait être l'affaire de l'assemblée législative de l'État."
A ses yeux, il est clair que ces amendes ne fonctionneront pas, car dans tous les cas, les parents des enfants harcelés peuvent poursuivre en justice celle de son agresseurs et les amendes sont tellement rares et basses "qu'il est plus simple de payer et d'ensuite engager un avocat pour la contester et faire appel."
Malgré tout, cela n'empêche pas de plus en plus de villes d'adopter ce genre de sanction. Comme l'a rapporté le Miami Herald, c'est le cas de Shawano (Wisconsin) qui envoie une amende de 366 dollars (environ 300 euros) s'il y a récidive dans les 90 jours et une autre de 681 dollars (550 euros) s'il se passe quelque chose dans l'année suivante. Et certaines vont plus loin comme à North Tonawanda près de Buffalo où la punition peut être de 250 dollars (200 euros) ou/et 15 jours de prison.
Société enfants harcèlement education

http://www.terrafemina.com/article/harcelement-scolaire-une-ville-decide-de-punir-les-parents_a340979/1

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Paroles Trouver Dans Ma Vie Ta Présence

28 Mars 2018, 02:41am

Publié par hugo

 Paroles Trouver Dans Ma Vie Ta Présence par Chansons 
 
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé
1-Croiser ton regard dans le doute
Brûler à l’écho de ta voix
Rester pour le pain de la route
Savoir reconnaître ton pas
2-Brûler quand le feu devient cendre
Partir vers celui qui attend
Choisir de donner sans reprendre
Fêter le retour d’un enfant
3-Ouvrir quand tu frappes à ma porte
Briser les verrous de la peur
Savoir tout ce que tu m’apportes
Rester et devenir meilleur

https://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-chansons-de-messe-de-mariage/paroles-trouver-dans-ma-vie-ta-presence.html

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Les inégalités d’espérance de vie dans le monde se réduisent,articles femmes hommes,sante,

26 Mars 2018, 23:14pm

Publié par hugo

 Accueil > Thèmes > Monde >
Les inégalités d’espérance de vie dans le monde se réduisent
Données 22 mars 2018
Selon que l’on naît en République centrafricaine ou en Espagne, on peut espérer vivre moins de cinquante ans ou plus de 80 ans. En un demi-siècle, l’espérance de vie a augmenté partout dans le monde, mais l’écart entre populations pauvres et riches reste très important.
Monde Santé
   
Tandis que les femmes et les hommes nés au début des années 1950 pouvaient espérer vivre en moyenne 47 ans, les personnes nées entre 2010 et 2015 pourront atteindre en moyenne l’âge de 70,8 ans selon les Nations Unies. L’espérance de vie [1] a progressé de plus de vingt années en 65 ans. Les inégalités se sont réduites : les populations des régions en développement ont vu leur espérance de vie augmenter de 27,4 années entre 1950 et 2015, pendant que les pays riches gagnaient moitié moins. L’écart entre les populations des régions développées et celle des régions les plus pauvres a diminué : de 23 années en 1950 à 9 ans en 2015. Malgré tout, l’espérance de vie des pays les plus pauvres n’atteint aujourd’hui que le niveau d’espérance de vie des pays riches à la fin des années 1960.
D’abord, parvenir à l’âge adulte
Jusque récemment, l’un des principaux déterminants des inégalités d’espérance de vie dans le monde était la mortalité infantile. Pour qu’une population puisse atteindre en moyenne 70 ou 80 ans, il faut que ses bébés aient de bonnes chances de survivre à leurs premières années. La mortalité infantile se concentre aujourd’hui dans les pays les moins développés [2]. Cette menace a presque disparu d’Europe, d’Amérique du Nord et d’Asie du Sud-Est. Mais, selon les Nations Unies (données 2010-2015), près d’un enfant sur dix meurt encore avant d’atteindre son cinquième anniversaire en Afrique subsaharienne (95 décès pour 1000 naissances vivantes), en Afghanistan (81 ‰) ou au Pakistan (87 ‰).
L’Afrique, à distance des autres continents
La progression de l’espérance de vie moyenne dissimule des évolutions différentes selon les continents. En Amérique latine et en Asie, les 65 dernières années ont vu l’indicateur se rapprocher du niveau élevé connu en Europe et en Amérique du Nord. En Asie, l’espérance de vie à la naissance est passée de 42,3 ans au début des années 1950 à 71,8 ans en 2010-2015, un gain de près de 30 années. En Amérique latine et dans les Caraïbes, elle était de 51,3 ans en 1950. Elle est aujourd’hui de 74,7 ans, soit 23,4 ans de plus. Sous l’effet du développement économique, des progrès en matière d’éducation, d’hygiène et de système de santé, les espérances de vie sur ces continents se rapprochent de celles des pays les plus riches : alors qu’en 1950, l’écart avec l’Europe était de 12,4 ans pour l’Amérique latine et de 21,4 ans pour l’Asie, il n’est plus que de 2,5 ans et de 5,4 ans respectivement.
L’Afrique a également connu un allongement de la durée de vie, mais les progrès ont été plus lents et plus chaotiques. L’espérance de vie y était de 37,5 ans en moyenne pour les personnes nées entre 1950 et 1955. Elle est de 60,2 ans pour les personnes nées entre 2010 et 2015. Selon les zones, les disparités sont grandes : les habitants d’Afrique du Nord peuvent espérer atteindre désormais 71,1 ans, tandis que l’espérance de vie est de 54,7 ans en moyenne en Afrique de l’Ouest et reste inférieure à 60 ans en Afrique centrale ou australe. Le progrès a marqué le pas à partir des années 1980, notamment du fait de l’épidémie de sida. Au cours de la décennie 1990, les décès dus au sida ont été tellement nombreux que l’espérance de vie a reculé de 11 ans au Botswana, de 8 ans en Afrique du Sud, de 14 ans au Lesotho. Grâce aux politiques de prévention et à la démocratisation très progressive des médicaments antirétroviraux, l’espérance de vie retrouve aujourd’hui seulement son niveau de la fin des années 1980 en Afrique australe.
 
 

Unité : Années
 
 
Espérance de vie à la naissance dans lemonde
par grande région
1950 - 1955
2010 - 2015
Europe
Amérique du Nord
Amérique latine et Caraïbes
Asie
Océanie
Afrique
Monde
0
25
50
75
100

Source : Nations Unies – © Observatoire des inégalités
        
 
 
 
Unité : Années
 
 
 
 
 
 
Évolution de l'espérance de vie dans lemonde
par grande région

Europe
Amérique du Nord
Amérique latine et Caraïbes
Asie
Océanie
Afrique
1950-1955
1960-1965
1970-1975
1980-1985
1990-1995
2000-2005
2010-2015
40
60
80
20

1950-1955● Amérique latine et Caraïbes : 51.3
Source : Nations Unies – © Observatoire des inégalités
        
Revenu moyen par habitant rime avec longévité nationale
Les dix pays du monde où l’espérance de vie est la plus basse sont tous situés en Afrique subsaharienne. Guerres et épidémies ajoutent leurs effets à la pauvreté et à la malnutrition. Si les conditions de mortalité n’évoluent pas, les bébés des années 2010 à 2015 peuvent espérer vivre 49,4 ans en moyenne en République centrafricaine, 50,2 ans en Sierra Leone, et 51,7 ans au Tchad ou en Côte d’Ivoire. Ce niveau reste très inférieur à celui que connaissaient les pays riches en 1950.
 
 

Unité : Années
 
 
Espérance de vie à la naissance par pays

1950-1955
2010-2015
Pays où l'espérance de vieest la plus faible
République centrafricaine
Sierra Leone
Tchad
Côte d'Ivoire
Nigeria
Lesotho
Swaziland
Guinée Bissau
Mali
Cameroun
0
10
20
30
40
50
60
Lecture : au Tchad, les personnes nées entre 1950 et 1955 pouvaient espérer vivre 36,1 ans. Celles nées entre 2010 et 2015 peuvent espérer vivre 51,5 ans en tenant compte de la mortalité actuelle. L'espérance de vie a augmenté de 15,6 ans entre 1950 et 2015.
Source : Nations Unies – © Observatoire des inégalités
        
À l’inverse, les pays dont le niveau de vie est le plus élevé bénéficient aussi de l’espérance de vie la plus longue. Dans ces pays sont réunis les principaux facteurs de longévité : sécurité, alimentation suffisante, haut niveau des dépenses de santé. Entre 1950 et 2015, le Japon et Singapour ont rejoint les pays d’Europe de l’Ouest et du Nord parmi les pays où l’espérance de vie est la plus élevée. En haut du classement, l’espérance de vie dépasse 80 ans (83,3 ans au Japon, 82,5 ans en Espagne par exemple) pour les enfants nés entre 2010 et 2015. La France se situe également à ce niveau avec 81,9 ans.
 
 

Unité : Années
 
 
Espérance de vie à la naissance par pays

1950-1955
2010-2015
Pays où l'espérance de vieest la plus élevée
Japon
Suisse
Espagne
Italie
Singapour
Islande
Israël
Suède
France
Canada
0
20
40
60
80
100
Lecture : au Tchad, les personnes nées entre 1950 et 1955 pouvaient espérer vivre 36,1 ans. Celles nées entre 2010 et 2015 peuvent espérer vivre 51,5 ans en tenant compte de la mortalité actuelle. L'espérance de vie a augmenté de 15,6 ans entre 1950 et 2015.
Source : Nations Unies – © Observatoire des inégalités
        
L’âge de 75 ans constitue désormais une longévité intermédiaire. Elle est accessible dans de nombreux pays d’Amérique Latine, d’Asie, d’Afrique du Nord et d’Europe de l’Est. Citons par exemple la Turquie, la Tunisie, le Maroc, la Chine, le Vietnam, le Liban, le Chili, le Brésil, le Mexique, l’Argentine, les Émirats arabes unis. Sur quatre continents et en Afrique du Nord, les progrès de l’espérance de vie laissent espérer une convergence progressive vers une longévité qui atteindrait ou dépasserait 75 ans. Les inégalités d’espérance de vie peuvent désormais être plus importantes entre catégories sociales d’un même pays, qu’entre pays du monde [3]. Mais l’espérance de vie en Afrique subsaharienne, inférieure à 60 ans, jette une lumière crue sur les risques vitaux que font porter, aux enfants et aux adultes, la pauvreté extrême, les conflits et les épidémies.
Photo / CC BY Boris Thaser

[1] L’espérance de vie à la naissance indique jusqu’à quel âge vivraient les habitants d’un pays, si les conditions de mortalité restaient identiques à celles de l’année de naissance considérée.
[2] Voir notre article « Six millions d’enfants meurent prématurément dans le monde ».
[3] Voir notre article « Riches et pauvres, inégaux devant la mort », sur les inégalités d’espérance de vie en France selon le niveau de vie.

https://www.inegalites.fr/Les-inegalites-d-esperance-de-vie-dans-le-monde-se-reduisent

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Égalité femmes – hommes : abolir le patriarcat

25 Mars 2018, 17:18pm

Publié par hugo

Égalité femmes – hommes : abolir le patriarcat
Le #23 des « Livrets de la France insoumise » aborde le thème de l’égalité femmes-hommes. Il a été préparé par un groupe de travail animé par Delphine Beauvois, auteure de livres pour la jeunesse et Pablo Seban, comédien.
Il a été rendu public à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2017.
Pour nous faire part de v

https://avenirencommun.fr/livret-de-legalite/

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