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Le blog de hugo,

La mère d’une victime de Merah emmène 17 ados au Proche-Orien,respect ;religion

14 Mars 2018, 01:34am

Publié par hugo

La mère d'une victime de Merah emmène 17 ados au Proche-Orient
Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube Latifa Ibn Ziaten, mère d'une des victimes de Mohamed Merah, sillonne la France depuis 2011 pour prêcher la tolérance. Trois mois après les attentats de Paris, elle a emmené 17 adolescents de banlieue parisienne en Israël et dans les Territoires palestiniens.
 
https://www.youtube.com/watch?v=GiR5KbAHnag
 
https://www.youtube.com/watch?v=GiR5KbAHnag
 
BRAVO   A  CETTE  FEMME  POUR  CETTE  PAIX  ENTRE  RELIGION 

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Handicap mental et psychique : mieux vivre l’amour et la sexualité,handicap,sexe

13 Mars 2018, 19:52pm

Publié par hugo

 Les acteurs de santé de Bourgogne-Franche-Comté ont créé un site internet sur la vue affective et sexuelle, très accessible.
Handicap mental et psychique : mieux vivre l’amour et la sexualité
Publié le 13 mars 2018
  
 

Un nouveau site internet d’information sur la vie affective et sexuelle des personnes en situation de handicap mental ou psychique, notamment en établissement, vient d’être lancé. Ses initiateurs ? Des acteurs médico-sociaux de Bourgogne. Sa ligne : aborder la question par ses contours juridiques et éthiques, tout en diffusant des conseils, de manière très accessible. Objectif : être lu par les premiers concernés, leurs proches, et les professionnels.
Avec quels professionnels puis-je parler d’amour et de sexualité dans et hors de mon établissement ? Que sont les choses sexuelles ? Avec qui ai-je le droit d’en faire ? Puis-je me marier si j’ai une curatelle ? Comment porter plainte en cas d’agression sexuelle ? En langage très simple, le site internet vas-handicap.fr, mis en ligne début mars entend répondre à toutes les questions que peuvent se poser les personnes en situation de handicap mental et psychique sur l’amour et la sexualité.
Le B.A. BA du consentement et de la vie privée
Il y est expliqué des notions élémentaires. Comme la nécessité de vivre sa sexualité « dans des lieux privés, où personne ne peut nous voir ». Ou encore l’importance de ne jamais forcer son/sa partenaire ou être forcé(e).
Il y est aussi rappelé des principes de droit importants, comme « personne ne peut nous forcer à parler de ce que l’on ressent ou des choses sexuelles que l’on fait » ou « personne n’a le droit de vous obliger à prendre un moyen de contraception, même quand vous vivez dans un établissement pour personnes handicapées ».
Le site s’adresse aussi, dans des pages différentes, aux proches. Il leur est ainsi rappelé pourquoi il est important de parler d’amour et de sexualité. Mais aussi quelles difficultés peut rencontrer la personne en situation de handicap face à la méconnaissance de son propre corps, par exemple. Des conseils leur sont suggérés pour adopter le bon dosage entre bienveillance et juste distance, et pour assumer cette responsabilité en lien avec l’établissement.
Il leur est rappelé qu’« il n’y a pas d’amour sans risque, ne serait-ce que le risque de la déception amoureuse, du chagrin d’amour ou de la jalousie. Seuls les risques d’abus de faiblesse et d’abus sexuels légitiment une intervention de la part d’un tiers ». Le recours éventuel à un accompagnant sexuel n’est pas éludé, mais sans en préciser le cadre juridique.
Un contenu vulgarisé et accessible
Le site s’adresse aussi aux professionnels, avec davantage de détails sur le cadre légal, la protection des personnes vulnérables et les ressources disponibles.
Vas-handicap.fr est rédigé selon les règles européennes d’une information facile à lire et à comprendre. Il est également optimisé pour une utilisation même en cas de difficulté visuelle ou auditive, ou de logiciel spécialisé. Quant aux 15 vidéos en langue des signes, elles ont été réalisées grâce à une bourse de la Fondation Harmonie Solidarités.
Fruit de quatre années de formation des établissements médico-sociaux de Bourgogne sur la vie affective et sexuelle, très riche, bien pensé, ce site serait cependant perfectible. Sa navigation nécessite un temps de découverte initiale, les onglets pouvant gagner en clarté. Il élude aussi quasiment la question de l’assistance sexuelle, ne mentionne pas le handicap moteur (qui est associé à certains handicaps mentaux), et son approche, très juridique, manque parfois un peu de “chair”. Élise Descamps
*Centre régional d’études, d’actions et d’informations, à destination du secteur social et médico-social

http://www.faire-face.fr/2018/03/13/amour-sexualite-site-droits-handicap-mental-psychique/

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Pic du Midi : l’expérience des cimes accessible,handicap

13 Mars 2018, 19:52pm

Publié par hugo

  
Le nouveau ponton dans le ciel du Pic du Midi, long de 12 mètres, est totalement accessible avec, au bout, une plateforme vitrée permettant à une personne en fauteuil de faire un tour sur elle-même. © DR
Pic du Midi : l’expérience des cimes accessible
Publié le 12 mars 2018
  
 

Nouvelle attraction du Pic du Midi, le ponton dans le ciel permet de tutoyer les sommets des Pyrénées, à près de 3 000 mètres d’altitude. Une expérience accessible aux personnes à mobilité réduite, comme 95 % des espaces de ce site exceptionnel de haute montagne.
Il suffit de l’imaginer pour sentir l’air froid des hautes altitudes vous fouetter le visage et le vertige vous saisir. Accrochée à la paroi nord du Pic du Midi, une passerelle métallique ajourée de 12 mètres de long s’avance dans le ciel. Avec, au bout, une plateforme vitrée. Sous vos pieds, 1 000 mètres de vide. Sous vos yeux, à 2 877 mètres d’altitude, la plaine du Sud-Ouest se découvre jusqu’aux premiers contreforts du Massif central.
Une aventure extraordinaire pour les PMR
Depuis son ouverture le 10 février, ce ponton dans le ciel est accessible à tous, y compris aux personnes en fauteuil roulant. Le Pic du Midi confirme ainsi sa volonté de faire découvrir les cimes à des visiteurs pour lesquels, au quotidien, le moindre dénivelé prend souvent l’allure d’un obstacle infranchissable.
Au sommet, une vue exceptionnelle les attend sur les 300 km de la chaîne des Pyrénées. De la Catalogne à l’est au Pays Basque à l’ouest. De plus, des tables d’orientation – à hauteur de personnes en fauteuil – indiquent les points culminants de ce panorama.
« Dès l’ouverture du Pic du Midi au public en 2001, nous nous sommes fixés pour objectif qu’il soit vraiment accessible à tous. Et notamment aux personnes à mobilité réduite pour leur donner accès à la haute montagne », explique Daniel Soucaze des Soucaze, directeur général du site. Son équipe travaille notamment « avec le cabinet Accessud pour intégrer les questions d’accessibilité au vaste chantier en cours de refonte de nos espaces de visite ».
De nouvelles attractions à venir
Depuis 2016, le Pic du Midi s’est lancé en effet dans une grande réinterprétation de son parcours touristique. Un projet de sept millions d’euros sur trois ans. Objectif : faire vivre aux visiteurs une expérience inoubliable, forte en émotions, pour les inciter à revenir. Un planétarium – le plus haut d’Europe – de 45 places a ainsi été construit. Des films projetés sous son dôme permettent de découvrir d’une façon inédite l’épopée des “pionniers” du Pic.
Récemment, un deuxième restaurant de 80 places a également ouvert un étage sous le premier. Avec un accès direct à une terrasse privative, sa baie vitrée offre un panorama inédit aux convives.  Une autre animation, cette année, permettra de se familiariser avec le fonctionnement d’une coupole. Les apprentis astronomes y observeront le ciel en direct à partir d’un télescope relié à des écrans. Ils cerneront ainsi mieux le rôle des scientifiques qui travaillent sur le site depuis 140 ans.
Des promesses tenues
Le ponton dans le ciel n’est donc que l’une des nouveautés de 2018. À la délégation APF des Hautes-Pyrénées, on ne l’a pas encore testé. Mais aucun doute sur son accessibilité. « L’ensemble du site est accessible à 95%, de la montée en téléphérique à la Mongie aux circulations là-haut, sur les terrasses et dans les espaces d’interprétation », confirme Jean-Paul Cournet.
Cet adhérent, auparavant responsable du label Tourisme et Handicap du département, est monté au Pic à plusieurs reprises. « La seule chose impossible, c’est de passer une nuit sur place. Mais il y a un projet d’ouvrir des chambres PMR. Et, vu l’équipe en place, ce ne sont pas des paroles en l’air ! » Aurélia Sevestre
Pratique : Tarif réduit pour les personnes handicapées : 33 €. Retrouvez toutes les informations utiles pour préparer votre visite sur le site du Pic du Midi.

http://www.faire-face.fr/2018/03/12/pic-du-midi-acessibilite-handicap/

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Voitures polluantes : pas de taxes en cas de handicap,handicap,economie,

13 Mars 2018, 19:48pm

Publié par hugo

Les titulaires d'une carte d'invalidité ainsi que les parents d'enfant titulaire de cette carte sont exonérés des trois taxes existantes sur les véhicules polluants. © Handynamic
Voitures polluantes : pas de taxes en cas de handicap
Publié le 12 mars 2018
  
 

Depuis le 1er janvier 2018, les titulaires de la carte d’invalidité et les parents d’enfant handicapé sont exonérés de la taxe CO₂ lors de l’immatriculation d’un véhicule d’occasion. Ils l’étaient déjà pour les deux autres taxes sur les voitures polluantes.
Votre voiture ne fait sans doute pas partie des plus écologiques. Les conducteurs en situation de handicap ou les parents d’enfant handicapé ont en effet souvent besoin d’un véhicule plus polluant que la moyenne. Parce que les boîtes automatiques étaient généralement réservées aux moteurs plus puissants avant qu’elles ne se généralisent. Ou qu’il faut un plus gros véhicule pour embarquer un voyageur en fauteuil roulant. Le législateur a donc décidé d’exonérer ces propriétaires du paiement des taxes sur les véhicules polluants. Il en existe trois différentes.
Les voitures homologuées en catégorie handicap sont exonérées de toute taxe pollution. © Handynamic
La taxe annuelle sur la détention d’un véhicule particulier polluant
Une taxe annuelle de 160 € s’applique à chaque véhicule particulier polluant immatriculé pour la première fois en 2009 ou après (ceux immatriculés avant ne sont pas concernés). Comme le précise l’article 1011 ter du Code des impôts, elle est due à partir de l’année suivant la délivrance du certificat d’immatriculation. Le titre de perception est envoyé par le centre du trésor public, au plus tard le 31 octobre de chaque année.
Sont visés les propriétaires ou locataires (contrat de location avec option d’achat ou contrat pour une durée de deux ans) de véhicules dont le taux d’émission de dioxyde de carbone (CO₂) excède une certaine limite (250 g/km pour une voiture immatriculée en 2009, 2010…).
En sont toutefois exonérés les véhicules immatriculés :
– les véhicules automoteurs spécialisés ou voiture particulière carrosserie handicap ;
– acquis par le titulaire de la carte d’invalidité ou d’une carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ou une personne dont au moins un enfant mineur ou à charge, et du même foyer fiscal, est titulaire de cette carte.
À savoir : Si vous recevez un avis du centre des impôts alors que vous avez le droit d’être exonéré(e), contestez en lui envoyant le justificatif nécessaire (ex : copie de votre carte d’invalidité) accompagné du texte de l’article 1011 ter.
La carte d’invalidité ou la carte mobilité inclusion mention invalidité ouvre doit à l’exonération. © DR
Le malus sur l’achat d’un véhicule neuf ou acheté à l’étranger
Selon l’article 1011 bis du Code des impôts, le paiement d’une écotaxe additionnelle (malus) à la taxe sur le certificat d’immatriculation est exigé lors de la première immatriculation en France d’un véhicule particulier polluant :
– acheté ou loué neuf (avec option d’achat de longue durée de deux ans au minimum) en France ou à l’étranger et importé en France ;
– ou acheté d’occasion à l’étranger et importé en France.
Son montant varie de 0 à 10 500 €.
La taxe n’est pas due sur les certificats d’immatriculation des véhicules :
– immatriculés dans le genre véhicule automoteur spécialisé ou voiture particulière carrosserie handicap ;
– acquis par le titulaire d’une carte d’invalidité ou d’une carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ou par une personne dont au moins un enfant mineur ou à charge, et du même foyer fiscal, est titulaire de cette carte. Cette exonération ne s’applique qu’à un seul véhicule par bénéficiaire.
Attention : contrairement à ce qu’affirme carte-grise.org, qui n’est pas un site officiel, vous n’avez pas à avancer le montant de l’écotaxe. La société Handynamic qui commercialise des voitures adaptées aux personnes handicapées nous l’a confirmé. Elle y a d’ailleurs consacré un article sur son blog.
Fournissez simplement une copie des justificatifs nécessaires au vendeur afin de bénéficier de l’exonération de la taxe. Si ce dernier assure que vous devez payer le malus avant d’en demander le remboursement en préfecture, faites-lui lire l’article 1011 bis du Code des impôts. Il précise explicitement que la taxe n’est pas due.
La taxe CO₂ sur les véhicules d’occasion ne s’applique pas non plus. © DR
La taxe additionnelle à la taxe sur l’immatriculation lors de l’achat d’un véhicule d’occasion
Tout acheteur d’un véhicule d’occasion polluant, mis en service après le 31 mai 2004 en France, doit s’acquitter d’une taxe additionnelle à la taxe sur le certificat d’immatriculation. C’est la taxe CO₂. Idem s’il le loue avec option d’achat ou pour une durée d’au moins deux ans. Cette taxe est régie par l’article 1010 bis du Code des impôts. Son montant varie de 0 à 1 000 € en fonction de sa puissance fiscale.
Depuis le 1er janvier 2018, les mêmes conditions d’exonération que pour l’écotaxe s’appliquent sur les voitures neuves. Cette taxe additionnelle n’est donc pas due sur les certificats d’immatriculation des véhicules :
– immatriculés dans le genre véhicule automoteur spécialisé ou voiture particulière carrosserie handicap ;
– acquis par le titulaire d’une carte d’invalidité ou d’une carte mobilité inclusion portant la mention invalidité ou par une personne dont au moins un enfant mineur ou à charge, et du même foyer fiscal, est titulaire de cette carte. Cette exonération ne s’applique qu’à un seul véhicule par bénéficiaire. Franck Seuret

http://www.faire-face.fr/2018/03/12/taxe-pollution-voiture-handicap/

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Aidants : le projet de congé indemnisé renvoyé à plus tard,handicap,lois,politiques,

13 Mars 2018, 19:47pm

Publié par hugo

 Agnès Buzyn, ministre des Solidarités : « Si 20 % des aidants demandaient un congé de 120 jours par an (…), le coût de cette mesure serait de 550 millions d’euros. »
Aidants : le projet de congé indemnisé renvoyé à plus tard
Publié le 9 mars 2018
 
Les députés de La République en marche ont renvoyé en Commission des Affaires sociales une proposition de loi communiste visant à instaurer une indemnisation du congé de proche aidant. Le gouvernement s’est en effet engagé à proposer des mesures en faveur des aidants « dans les prochains mois ».
Le droit à un congé indemnisé pour les aidants, ce n’est pas pour tout de suite. L’Assemblée nationale a repoussé, jeudi 8 mars, une proposition de loi prévoyant d’accorder une indemnisation quotidienne aux aidants. Son montant aurait pu être identique à celui de l’allocation journalière de présence parentale (43 à 51 € par jour). Le congé de proche aidant, créé en janvier 2017, reste donc un congé sans solde.
Cette proposition des communistes était notamment soutenue par Les Républicains, La nouvelle Gauche (socialistes et écologistes) et France insoumise. Mais pas par La République en marche ni le gouvernement.
Toutefois, le sujet a été renvoyé en Commission des Affaires sociales où il devrait être de nouveau être abordé mais dans un cadre plus global.
Traiter l’ensemble du problème
La ministre des Solidarités s’est en effet engagée à proposer au Parlement des mesures « abordant la problématique des aidants familiaux dans son ensemble (…) dans les prochains mois. » « Ce sujet doit maintenant être abordé de façon globale, dans toute sa complexité », a ajouté Agnès Buzyn. Or, la proposition de loi de Pierre Dharéville « se concentre sur les seuls aidants salariés (…) et ne prend pas en compte ceux qui ne travaillent pas mais représentent la moitié des aidants. »
Les cinq objectifs du gouvernement
Les mesures que le gouvernement proposera devront servir cinq objectifs, a-t-elle expliqué. Mieux informer et communiquer autour des droits des aidants. Les accompagner et les soutenir au quotidien. Mieux repérer et prévenir les risques pesant sur eux. Développer les solutions de répit. Améliorer leur inclusion professionnelle.
Une mesure estimée à 550 millions d’euros
Agnès Buzyn n’a donc pris aucun engagement sur l’indemnisation du congé de proche aidant. Elle s’est par ailleurs inquiétée du financement de cette mesure, telle qu’envisagée par les députés communistes. « Si 20 % des aidants demandaient un congé de 120 jours par an (…), le coût de cette mesure serait de 550 millions d’euros », a-t-elle avancé. Pas si coûteux que cela vu l’enjeu de société que représente l’accompagnement des personnes dépendantes. Franck Seuret


http://www.faire-face.fr/2018/03/09/aidants-conge-indemnise-renvoi/

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Emploi et handicap : pour des entreprises plus inclusives,handicap,emplois;

13 Mars 2018, 19:39pm

Publié par hugo

 Emploi et handicap : pour des entreprises plus inclusives
En France, les politiques menées pour aider les actifs invalides sont à la traîne, comparées à nombre de pays européens.
Le Monde | 12.03.2018 à 15h11 • Mis à jour le 13.03.2018 à 11h18 |
Par Annie Kahn
 
Les Jeux paralympiques qui se tiennent jusqu’au 18 mars à Pyeongchang, en Corée du Sud, forcent ­l’admiration. Il en est ainsi deux fois tous les quatre ans, lors des Jeux olympiques d’hiver, puis des Jeux d’été, brèves périodes durant lesquelles les personnes en situation de handicap sont à l’honneur. Le reste du temps, c’est l’inverse qui se produit. Pour trouver un travail, être promus à leur juste valeur, il leur est extrêmement difficile de convaincre, même si leur handicap ne restreint qu’un nombre limité de fonctions (ne pas pouvoir marcher pour un paraplégique) et laisse ­entières les autres (réfléchir, échanger, décider pour ce même invalide).
En France, les actifs en situation de handicap sont ainsi deux fois plus au chômage que la moyenne nationale. La conférence « Emploi & handicap : explorer la notion d’inclusion pour aller plus loin », coorganisée par l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph) et Le Monde, le 14 mars, à l’auditorium du Monde, à Paris, a pour objectif de trouver des pistes d’amélioration.
Et il y en a. Ne serait-ce qu’en s’inspirant de certaines pratiques mises en place dans d’autres pays développés. Selon l’étude « Maladie, invalidité et travail : surmonter les obstacles », publiée en 2010 par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), toujours d’actualité, la France s’avère moins inclusive que la plupart des pays de l’ouest de l’Europe, qu’il s’agisse des pays scandinaves, toujours à l’honneur en matière de politique sociale, mais aussi de l’Autriche ou de l’Allemagne. Quant au Royaume-Uni, si sa politique est moins généreuse ­financièrement, elle est en revanche plus efficace pour inclure les handicapés dans la vie active.
« Une stratégie gagnante-gagnante »
Or, il semble qu’il y ait désormais un consensus au sein des pays développés pour mener des politiques qui ne soient plus seulement compensatoires, mais inclusives. Parce qu’« aider cette population à travailler est une stratégie ­gagnante-gagnante pour lutter contre l’exclusion, augmenter leurs revenus, tout en améliorant le vivier de personnes compétentes ainsi que la situation économique à long terme », explique l’OCDE en préface de l’étude.
Lire aussi :   En France, les actifs en situation de handicap sont deux fois plus au chômage que la moyenne nationale
Les pistes de progrès sont multiples. Elles ­concernent l’environnement du monde du travail tout d’abord. Avec, en priorité, l’accès à l’éducation et à la mobilité. En France, près de la moitié des handicapés n’ont pas dépassé le ­niveau du brevet, contre moins de 30 % pour l’ensemble de la population. Les plus brillants intellectuellement se heurtent à des questions d’équipement, quand ce n’est pas à l’hostilité de certains enseignants. Si « les progrès ont été fulgurants en dix ans », comme l’affirmait Nathalie Mons, ­professeure de sociologie à l’université de ­Cergy-Pontoise, en février 2016, dans une note du Conseil national d’évaluation du système scolaire – qu’elle préside –, « certaines failles béantes demeurent », reconnaît-elle. Comme le manque de formation des enseignants non spécialisés à l’accueil de ces enfants.
Une formation qu’il faudrait généraliser à tous les citoyens, futurs collaborateurs ou employeurs de personnes en situation de handicap. Pour qu’elles ne se sentent pas stigmatisées et finissent pas trouver un emploi qui leur ­convienne. Ce qui est loin d’être le cas aujourd’hui. Une enquête nationale sur l’emploi des personnes handicapées, publiée en mai 2017 par le site Talents Handicap, indiquait que 72 % des personnes handicapées interrogées n’étaient pas du tout satisfaites de leur situation professionnelle, 23 % se déclarant même désespérées, dans l’impossibilité de retrouver un emploi. « Un candidat handicapé (bien que la nature de son handicap soit ignorée de l’employeur) obtient quinze fois moins de réponses positives qu’un candidat de référence [d’après une enquête menée par l’Observatoire des discriminations en 2005] », observait à l’époque Jean-François Amadieu, son directeur. Mais la situation semble toujours alarmante puisque 37 % des saisines adressées au ­Défenseur des droits relatives au handicap ­concernent l’emploi. « Dans la majorité des dossiers qu’il traite, le Défenseur des droits constate que l’obligation d’aménagement raisonnable des employeurs à l’égard des travailleurs handicapés n’est pas respectée », selon un communiqué ­publié par cette institution le 13 décembre 2017.
De fait, près de la moitié des lieux de travail ­actuels sont inaccessibles aux personnes en fauteuil roulant : largeur des portes insuffisante, escaliers ou absence de sanitaires adaptés, selon une étude OpinionWay pour l’association pour l’insertion sociale et professionnelle des personnes handicapées (Ladapt).
Conscient de cette situation, le gouvernement entend simplifier les procédures et s’engager dans une démarche positive. Pour enfin tirer plus largement parti de cette Force de la différence (PUF, 2012) chère au sociologue Norbert Alter.
Ce supplément est réalisé dans le cadre d’un partenariat avec l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph).
Au programme
Conférence « Emploi & Handicap : explorer la notion d’inclusion pour aller plus loin »
Mercredi 14 mars, de 9 heures à 11 heures. Auditorium du Monde, 80, boulevard Auguste-Blanqui, Paris 13e.
Introduction : Gilles van Kote, ­directeur délégué au développement du Groupe Le Monde. Anne Baltazar, présidente de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph).
Table ronde : Nathalie Boy de la Tour, présidente de la Ligue de ­football professionnelle. Bachir ­Kerroumi, chargé de mission ­Résilience urbaine à la Mairie de Paris. Etienne Klein, philosophe des sciences, directeur de recherche au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives. Deza Nguembock, fondatrice de l’agence Esthétique et handicap (E & H Lab).
Débat animé par Annie Kahn, ­journaliste au Monde.

http://www.lemonde.fr/emploi/article/2018/03/12/emploi-et-handicap-pour-des-entreprises-plus-inclusives_5269663_1698637.html

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PHRASE DE CITATION OU MENTRAS,Mantra : 15 pensées positives

13 Mars 2018, 18:05pm

Publié par hugo

 

 

 

http://www.elle.fr/Societe/News/Cette-Americaine-envoie-un-texto-au-mauvais-numero-et-quelque-chose-d-incroyable-se-produit-3648002

PHRASE  DE  CITATION OU  MENTRAS,Mantra : 15 pensées positives
PHRASE  DE  CITATION OU  MENTRAS,Mantra : 15 pensées positives
PHRASE  DE  CITATION OU  MENTRAS,Mantra : 15 pensées positives
PHRASE  DE  CITATION OU  MENTRAS,Mantra : 15 pensées positives
PHRASE  DE  CITATION OU  MENTRAS,Mantra : 15 pensées positives
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Qui sont les divorcés qui décident de se remarier?,couples,amours,

13 Mars 2018, 17:08pm

Publié par hugo

 Qui sont les divorcés qui décident de se remarier?
FAMILLE Selon une étude de l'Insee parue ce jeudi, une personne sur cinq qui s'est mariée en 2016 était divorcée...
Delphine Bancaud
Publié le 01/03/18 à 18h18 — Mis à jour le 01/03/18 à 19h48
 
Illustration mariage. — Pixabay/Wenphotos
Quand ils se remarient, huit divorcés sur dix ont 40 ans ou plus.
Un tiers des personnes qui se sont remariées en 2016 avaient divorcé depuis moins de 5 ans.
Des secondes noces motivées par des raisons sentimentales et pragmatiques.
Ils ont connu les affres du divorce, mais cela ne les a pas empêchés de redire oui à la mairie. Selon une étude de l'Insee publiée ce jeudi, 18 % des mariés en 2016 étaient des divorcés. Une proportion non négligeable, comme le souligne Marie Reynaud, à la tête de l'unité des études démographiques et sociales de l’Insee : « La part des divorcés parmi l’ensemble des mariés a augmenté entre 1998 et 2005 avant de se stabiliser autour de 19 % pour les hommes et 18 % pour les femmes ».
 
Mais ces chiffres sont à relativiser selon Laurent Toulemon, chercheur à l’Ined : « En 2000, 10 ans après la fin de leur mariage, 30 % des divorcés étaient remariés. Ils ne sont plus que 25 % aujourd’hui. Et ce, parce que le mariage est en perte de vitesse, notamment en raison de sa concurrence par le Pacs », explique-t-il.
Des quadragénaires qui savent ce qu’ils veulent
Quand ils convolent à nouveau, huit divorcés sur dix ont 40 ans ou plus, souligne l’Insee. « Et les hommes qui se remarient sont souvent plus âgés que les femmes dans la même situation. Par ailleurs, ils ont en moyenne presque quatre ans de plus que leur deuxième conjointe », précise Marie Reynaud.
 
Et alors que l’on pourrait croire que les divorcés ont besoin de beaucoup de temps pour panser leurs blessures sentimentales après un divorce, l’Insee montre que ce n’est pas le cas de tout le monde. Car 33 % des personnes qui se sont remariées en 2016 avaient divorcé depuis moins de 5 ans : « cela peut surprendre de voir que 4 % des personnes se sont remariées l’année de leur divorce et 9 % l’année suivant leur divorce », comment Marie Reynaud.
 
Peut-être parce qu’ils connaissaient leur deuxième conjoint avant leur divorce… Mais ce n’est pas la seule explication, selon Laurent Toulemon : « A 40 ou 50 ans, on sait davantage ce que l’on attend d’une relation de couple et si l’on préfère vivre en union libre, se pacser ou se marier. Ce qui explique que le délai d’attente soit plutôt court », explique le chercheur. Ainsi plus l’année du divorce est ancienne, moins les remariages sont nombreux.
« Ils rejettent leur ex mais ne sont pas pour autant dégoûtés du mariage »
Quant à savoir ce qui incite les déçus d’un premier mariage à opter pour des secondes noces, les raisons sont tout d’abord sentimentales : « Les couples se remarient car ils veulent rendre leur union publique », souligne Laurent Toulemon. Et le fait que leur première union ait tourné au vinaigre ne les a pas forcément échaudés : « Ils rejettent leur ex mais ne sont pas pour autant dégoûtés du mariage », poursuit le chercheur.
>> A lire aussi : Se marier après 60 ans:«A notre âge, on vit au jour le jour et on se prend moins la tête pour des broutilles»
Selon lui, les motivations des remariés ne sont pas que romantiques, mais aussi pragmatiques : « Ils savent que le mariage offre quelques protections en plus par rapport au Pacs, comme la pension de réversion, des règles d’héritage plus favorables… Et qu’en cas de séparation, les questions liées au patrimoine et à la garde des enfants sont plus faciles à régler dans le cadre d’un mariage », note-t-il. Un remariage entre raison et passion donc.
Mots-clés : Société couple famille amour mariage Insee

https://www.20minutes.fr/societe/2230123-20180301-divorces-decident-remarier

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En Espagne, une mobilisation massive le 8 mars. Feu de paille ou tournant féministe ?,femmes,feminisme,politiques,

13 Mars 2018, 17:06pm

Publié par hugo

 En Espagne, une mobilisation massive le 8 mars. Feu de paille ou tournant féministe ?
 
Mobilisation lors de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2018, à Madrid © AP Photo/Francisco Seco
En Espagne, plus de 5 millions de personnes sont descendues dans les rues lors de la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars 2018, pour réclamer plus d’égalité entre les hommes et les femmes. Une mobilisation sans précédent dont on a peut-être pas assez parlé. Analyse de Mercedes Alvarez San Román, docteure en Etudes de genre et diversité, et enseignante en études hispaniques à l’université Sorbonne à Paris.
13 mar 2018
Mise à jour 13.03.2018 à 09:42 par
Marion Chastain
dansAccueilTerriennesLa journée internationale des droits des femmesFéminismes
Les grands médias délaissés par leurs voix féminines, les transports ferroviaires mis au ralenti, les commerces et bureaux vidés : pari gagné pour la commission 8-M, fédération d’associations féministes, soutenues par les syndicats CCOO et UGT, qui a appelé les femmes à « arrêter le monde » pendant cette journée ce 8 mars. Résultat ? Une mobilisation en force avec 5,3 millions de personnes dans les rues de 130 villes du pays, comme à Madrid, Barcelone, Valence, Séville ou encore Bilbao.
 
Leurs revendications ? Les Espagnoles ont particulièrement lutté pour l’égalité salariale – elles restent 14,9 % moins payées que les hommes selon Eurostat –, dénoncé le harcèlement et les violences faites aux femmes… De nombreuses inégalités persistent dans le pays, tant dans le domaine public que la sphère privée, malgré de réelles avancées en 20 ans. « Il reste beaucoup à faire : Les femmes ont les retraites les plus faibles, les emplois les plus précaires, elles réalisent encore l’essentiel des travaux domestiques, sont trop souvent questionnées quand elles posent plainte pour viol, et près de 1 000 ont été assassinées en quatorze ans », indique la commission 8-M dans son manifeste (en anglais).
Cette première grève générale féministe en Espagne a rencontré un fort soutien de la population : selon un sondage paru dans le quotidien El Pais le 6 mars, 82 % l’ont estimée justifiée.
Une mobilisation inédite qui a aussi pris par suprise le monde politique, l'obligeant à réagir aux revendications, explique Libération : "La vague de mobilisation féministe a déferlé de manière si puissante que l’agenda politique a été chamboulé, à la surprise générale. Pour preuve, l’attitude du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy. Dans un premier temps, il avait snobé ce mouvement en considérant qu’il se résumait à la commission organisatrice, très marquée à gauche. Jeudi, toutefois, voyant l’ampleur de la rébellion, Mariano Rajoy et les siens ont viré de bord : dans la journée, le chef du gouvernement arborait sur le revers de sa veste un ruban violet, symbole du mouvement, avant de déclarer : «Nous allons travailler à l’égalité réelle entre hommes et femmes.» (.../...) A gauche, la députée de Podemos Irene Montero, figure montante du parti dirigé par Pablo Iglesias, pronostiquait : «Il ne sera dorénavant plus possible de ne pas parler de féminisme, en tant que force politicosociale armée de propositions concrètes.»"
Un point de départ pour faire changer les choses ? Nous avons posé la question à Mercedes Alvarez, docteure en Etudes de genre et diversité, et enseignante en études hispaniques à l’université Sorbonne à Paris :
 
La crise, surtout d’un point de vue économique, a aussi renforcé cette prise de conscience sur les droits des femmes.
Mercedes Alvarez San Román, chercheure - La Sorbonne
Terriennes : La mobilisation de grande ampleur du 8 mars 2018 marque-t-elle un début pour les droits des femmes en Espagne ?
Mercedes Alvarez mènent ses recherches sur le cinéma espagnol à La Sorbonne, en particulier avec une approche de genre
La Sorbonne
Mercedes Alvarez San Román : En Espagne, la prise de conscience par rapport aux droits des femmes existe depuis plusieurs années. C’est le cas par exemple sur la question des violences faites aux femmes depuis l’assassinat d’Ana Orantes en 1997. Cette femme a dénoncé publiquement à la télévision les années de violences que son mari lui a fait subir... qui l’a brûlée vive après ses déclarations. L'Espagne a alors pris conscience que cette question ne relevait pas de la sphère privée, mais touche toute la société, toutes les classes sociales. Cela a eu une répercussion médiatique. Et le pays a voté une loi spécifique en 2004. L’une des plus avancées en Europe.
La crise, surtout d’un point de vue économique, a aussi renforcé cette prise de conscience sur les droits des femmes. Elle a notamment mis en péril la loi de la dépendance qui a pour objectif de soulager les personnes, souvent les femmes, ayant des personnes à charge.
Enfin, en 2014, la mobilisation « Le train de la liberté » pour défendre le droit à l’avortement a été un vrai succès et a eu des effets très positifs en montrant la force d’un mouvement.
J’espère que cette très forte mobilisation du 8 mars ira encore plus loin que cette certaine prise de conscience.
 
A lire : L'Espagne face au droit ou au non droit à l'avortement
On me dit souvent : « en Espagne, on bat les femmes ». Mais on bat les femmes partout, en France aussi. Sauf qu’en Espagne, on en parle.
Mercedes Alvarez San Román
Cette manifestation avait-elle aussi pour but de dénoncer une culture machiste datant des heures sombres du franquisme ?
M.A : C’est l’image que certains ont encore de l’Espagne : un pays machiste et catholique, qui date des années 1960. Mais l’Espagne a tellement avancé socialement depuis la transition politique. Je pense que c’est un pays parmi les plus avancés socialement en matière d’égalité, ou au moins en terme de prise de conscience. On me dit souvent : « en Espagne, on bat les femmes ». Mais on bat les femmes partout, en France aussi. Sauf qu’en Espagne, on en parle. Ce n’est pas pour rien que cette mobilisation a eu lieu là-bas. Il est temps que l’image du pays évolue aussi.
Les hommes se sont-ils aussi mobilisés ?
M.A : Oui, ils étaient présents. En Espagne, des hommes ont par exemple remplacé des femmes grévistes au travail : ils ont effectué une double journée. Ou à la maison. Au sein de ma famille, un homme retraité a préparé le dîner ce jour-là. En France aussi, là où j’étais, des hommes, dont beaucoup d’hispanophones, d’Espagne ou d’Amérique Latine, sont venus manifester. Ils se rendent compte que ces questions ne touchent pas que les femmes, mais toute la société. Même si ce n’est pas non plus le paradis. Il y a évidemment des voix contre. Certains Espagnols considèrent que le féminisme atteint leurs droits, que c’est dangereux.
L’Espagne a-t-elle donné l’exemple ?
M.A : Lors de la manifestation à Paris à laquelle j’ai participée, les organisateurs ont annoncé vouloir convoquer une grève en 2019 après le succès de la mobilisation en Espagne. Si cela peut servir de modèle, c’est très positif, car une prise de conscience générale est nécessaire.
 Marion Chastain
Mise à jour 13.03.2018 à 09:42
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https://information.tv5monde.com/terriennes/en-espagne-une-mobilisation-massive-le-8-mars-feu-de-paille-ou-tournant-feministe-225580

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Tanzanie, une réussite féminine chez les mineurs,femmes,

13 Mars 2018, 15:34pm

Publié par hugo

Tanzanie, une réussite féminine chez les mineurs
TV5Monde
En Tanzanie... c'est une véritable success-story... Mjomba Hussein s'est imposée dans le milieu très masculin de la tanzanite, une pierre précieuse très recherchée. Une ascension compliquée. Elle s'est longtemps fait passer pour un homme.
12 mar 2018
Mise à jour 13.03.2018 à 15:57 par
Pierre Desorgues
dansAccueilTerriennesEntreprenariat au fémininLes métiers ont-ils un sexe ?
C'est l'histoire  d'une émancipation. C'est l'histoire de  Mjomba Hussein, première femme à posséder et exploiter une mine de tanzanite. Cette cheffe d'entreprise, née d'un père agriculteur, qui cantonnait ses filles à la garde du bétail a dû cacher sa féminité pour percer dans ce milieu d'hommes.
 
J'ai travaillé quinze ans sans que personne ne sache que je suis une femme.
Mjomba Hussein, minière
"J'ai travaillé quinze ans sans que personne ne sache que je suis une femme. Je leur faisais croire que j'étais un homme comme eux, j'étais proche d'eux en toutes circonstances  comme lorqu'ils vont au bar, quand ils prennent de la drogue. Seulement pour des cas de viols, je plaidais en faveur des femmes", témoigne Mjomba Hussein. Cette battante prend rapidement un surrnon masculin, Oncle Pili Hussein.
Rapidement  à la tête d'une ferme de 100 hectares, elle dégage assez d'argent pour investir dans l'extraction de la tanzanite.
La pierre semi-precieuse est très demandée depuis une vingtaine d'année. Le carat peut se négocier jusqu'à 400 dollars. L'affaire devient vite rentable. Et ce au grand étonnement de tous ses  hommes devenu ses employés. "Tout le monde était surpris à propos de Oncle Pili Hussein car depuis tout ce temps elle était une seule femme parmi des hommes.  C'était vraiment une surprise", indique un employé de l'entreprise, Juma Amalsi. Mjomba Hussein fait aujourd'hui vivre plusieurs dizaines de familles dans la région d' d'Arusha en Tanzanie. Une dizaine d'enfants et de filles vont à l'école secondaire grace à elle.  Une revanche pour "Oncle Pili " qui s'était vue nier toute scolarité à cause de son sexe.
Pierre Desorgues
Mise à jour 13.03.2018 à 15:57
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