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Le blog de hugo,

#SlutShamingAlEcole : le hashtag qui dénonce le sexisme de l'école au lycée,femmes,filles,sexisme,

1 Mai 2018, 07:27am

Publié par hugo

 #SlutShamingAlEcole : le hashtag qui dénonce le sexisme de l'école au lycée
Sur Twitter, les témoignages de jeunes filles se multiplient pour raconter ce qu'elles ont subi pendant leur scolarité : remarques sexistes et tenues vestimentaires jugées "inadaptées".
Des petites filles participent à une "Women's March" (marche des femmes) à Los Angeles.
Crédit : Nicole Adams / Unsplash
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 30/04/2018 à 19:32
Tenue correcte exigée... mais seulement pour les filles. Pour franchir la grille de leur école, collège ou lycée, les jeunes écolières doivent souvent justifier leur tenue vestimentaire. Jupes, débardeurs, shorts : ces vêtements leur sont souvent interdits si la direction de leur établissement juge leur tenue "indécente" ou "inadaptée".
Chaque année, à l'approche des beaux jours, la polémique resurgit. Comme en juin 2017, où la directrice d'une école élémentaire de Vincennes, dans le Val-de-Marne, a interdit le port du short aux fillettes alors que les températures dépassaient les 25°C.
Pour dénoncer cette inégalité de traitement, un hashtag a été lancé sur les réseaux sociaux. #SlutShamingAlEcole libère la parole des jeunes filles. Collégiennes, lycéennes, jeunes femmes ou bien mamans de petites écolières, elles partagent leur vécu ou leurs souvenirs de ces discriminations.
"Ne pas distraire les garçons"
Certaines internautes dénoncent l'hyper-sexualisation des petites filles et racontent avoir été refusées à l'entrée de leur établissement car leur jupe a été jugée trop courte ou leur tenue trop provocante.
 
D'autres insistent sur le fait qu'elles ont été culpabilisées, comme l'internaute "Cher.e Journal.e" qui écrit : "dans mon collège, les filles n'avaient pas le droit de porter des jupes courtes, des débardeurs, des shorts courts pour ne pas distraire les garçons. Nous, on devait crever de chaud pendant qu'eux se mettaient torse nu quand ils jouaient au foot".
"Ma au carré" raconte que ce qu'elle voit dans le collège de sa fille n'a pas changé par rapport à sa propre scolarité il y a 30 ans.
 
Sur le compte Twitter Paye Ton Bahut, qui partage les témoignages de ces jeunes filles, on peut lire des écolières qui racontent des comportements déplacés de la part de leurs enseignants. Des professeurs hommes qui entrent dans les vestiaires des filles, des remarques sexistes en cours, comme l'explique Clara à qui sa prof d'anglais en quatrième a demandé de ne pas porter de jupe car "c'est un appel au viol".
Grâce au hashtag #SlutShamingAlEcole, ce que l'on dénonce, c'est le fait que l'on punisse les filles au lieu d'éduquer les petits garçons.
 
Le phénomène ne concerne pas que la France. Aux États-Unis, en Floride, plusieurs lycéennes sont venues au lycée sans soutien-gorge pour protester contre leur école qui leur reprochait de ne pas cacher leurs tétons à travers leur tee-shirt.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/slutshamingalecole-le-hashtag-qui-denonce-le-sexisme-de-l-ecole-au-lycee-7793216880

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Salope et autres insultes contre les femmes, au cœur d'une expo à Bruxelles,femmes,violences,

1 Mai 2018, 07:22am

Publié par hugo


 Salope et autres insultes contre les femmes, au cœur d'une expo à Bruxelles
L'exposition "Salope !... Et autres noms d'oiselles" veut décortiquer les insultes pour faire réfléchir aux représentations des femmes dans la société actuelle.
Le mot "salope" est au cœur d'une exposition artistique à Bruxelles.
Crédit : Capture d'écran Instagram / Eric Pougeau
publié le 30/04/2018 à 12:33
"Salope". C'est l'une des insultes les plus entendues par les femmes quand elles se font harceler dans la rue ou dans les transports en commun. Cette injure violente à la connotation sexuelle est désormais au cœur d'une exposition artistique : une façon de la dénoncer et de mieux comprendre son mécanisme.
Après être passée à l'Université libre de Bruxelles, puis à Paris au mois d'octobre 2017, à la Fondation Maison des sciences de l'homme, l'exposition Salope !... Et autres noms d'oiselles revient dans la capitale belge à partir de ce jeudi 3 mai. Au programme : un parcours artistique, scientifique et historique pour réfléchir au phénomène psychique et social d'une insulte.

Cette réflexion autour du mot "salope" a vu le jour "parce que c'est un symbole, qu'il est chargé de sens contradictoires et qu'il recouvre une histoire des pratiques sociales, culturelles des imaginaires, des représentations, des fantasmes...", explique Laurence Rosier, linguiste, commissaire de l'exposition et militante féministe.
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Garde-robe minimaliste : le guide ultime en (seulement) 4 étapes
 
 
De Marie-Antoinette à Nabilla, en passant par Thatcher et Taubira
 
Quelques mois après l'affaire Weinstein, l'objectif de cette exposition est de donner les clés pour comprendre ce que disent ces insultes de la représentation des femmes dans la société et dans l'Histoire. Grâce à des exemples de femmes célèbres, huit artistes proposent une réflexion autour du caractère sexuel des insultes féminines.
"Salope!... Et autres noms d'oiselles présente un parcours à la fois scientifique et artistique qui va de Marie-Antoinette à Nabilla, en passant par George Sand, Margaret Thatcher, Christiane Taubira et Simone Veil", explique Laurence Rosier au magazine Le Vif. "De Thatcher, par exemple, on a dit qu''elle l'a bien mérité'. Les a-t-on insultées parce qu'elles étaient femmes ? Parce qu'elles étaient femmes de pouvoir ? En miroir, des œuvres artistiques interrogent sur le tabou, le féminin".
Parmi les artistes, Eric Pougeau et sa couronne de fleurs mortuaire accompagnée du message "Salope", ou encore la photographe Lara Herbinia qui questionne les origines des insultes.
 
Leurs travaux se présentent comme une façon de se réapproprier ces insultes, comme l'ont fait les 343 salopes dans leur manifeste anti-avortement, ou comme on peut le voir dans les "slut walks" (marches des salopes), ou bien grâce à des initiatives féministes, comme l'expliquait l'une des créatrices du jeu-vidéo "Dykie Street" à RTL Girls.
L'exposition est à voir à La Maison du livre à Bruxelles, du 3 mai au 3 juin.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/salope-et-autres-insultes-contre-les-femmes-au-coeur-d-une-expo-a-bruxelles-7793214456

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Pourquoi l'Espagne enrage après le procès de "La Meute", un groupe de cinq hommes jugés pour viol en réunion,femmes,violences,viol

1 Mai 2018, 02:41am

Publié par hugo

 Pourquoi l'Espagne enrage après le procès de "La Meute", un groupe de cinq hommes jugés pour viol en réunion
Des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre un verdict trop clément pour les agresseurs sexuels.
Des manifestants brandissent des pancartes qualifiant de "violeurs" cinq Espagnols condamnés pour "abus sexuels" sur une jeune femme de 18 ans, lors d'une manifestation à Madrid le 26 avril 2018. (ISA SAIZ / AFP)
Louis Boy
France Télévisions
Mis à jour le 30/04/2018 | 11:44
publié le 27/04/2018 | 17:30
Dix mille personnes à Madrid, des milliers à Barcelone et Bilbao, des centaines à Séville, Valence, Grenade... De nombreux Espagnols et Espagnoles ont investi la rue, jeudi 26 avril, pour crier leur colère contre le verdict dans le procès de "La Meute", un groupe de cinq hommes jugés pour viol en réunion. S'ils ont été condamnés, leur peine fait réagir : ils ont écopé de neuf ans de prison pour "abus sexuels", les juges ne retenant pas la qualification de viol.
En novembre, le procès de cette agression commise pendant les fêtes de San Fermin à Pampelune, en juillet 2016, avait déjà déchaîné les passions. Après l'annonce du verdict, les hashtags de soutien à la victime, une jeune fille de 18 ans, ont envahi les réseaux sociaux. #YoSiTeCreo ("Moi, oui, je te crois"), #JusticiaPatriarcal ("Justice patriarcale") ou encore #EstaEsNuestraManada ("Voici notre meute"), en référence au surnom glaçant que se donnaient les cinq hommes.
 
L'indignation a aussi gagné le monde politique. "Si ce qu'a fait 'La Meute' n'est pas de la violence en groupe contre une femme sans défense, qu'entend-on alors par viol ?", s'est interrogé sur Twitter le socialiste Pedro Sanchez, chef de l'opposition, tandis que la maire de Barcelone, Ada Colau, a critiqué "la violence d'une justice patriarcale". Au point que le ministre de la Justice, Rafael Catala, a admis qu'il était temps de "réfléchir à une réforme" de la législation sur les agressions sexuelles. Franceinfo vous explique pourquoi la colère de l'Espagne est si grande.
Parce que ce fait divers est sordide
Lors de son procès en novembre, la victime, qui témoignait à huis clos, a raconté comment elle avait été piégée, le 7 juillet 2016, pendant les très populaires fêtes de Pampelune, célèbres pour leurs courses de taureaux. Sa journée avait commencé normalement – elle avait fait la fête avec des amis, dansé, bu de la sangria – jusqu'à ce qu'elle se retrouve seule sur un banc. Là, un jeune homme l'avait approchée, lui parlant de football et de tatouages. Puis elle avait suivi le groupe, cinq jeunes hommes alors âgés de 24 à 27 ans, embrassé un garçon, sans "penser qu'allait se produire ce qui s'est produit", selon sa déclaration publiée par la presse.
Les cinq hommes l'entraînent alors dans l'entrée d'un immeuble et lui imposent des fellations et des pénétrations sans préservatifs. Tous membres d'un groupe de discussion sur WhatsApp intitulé "La Manada" ("La Meute"), ils y mettent en ligne une vidéo de la scène, accompagnée du message "en train d'en baiser une à cinq". Sept minutes seulement s'écoulent entre la rencontre sur un banc et les viols.
Ils finissent par laisser leur jeune victime de 18 ans à demi-nue, après avoir subtilisé son téléphone. Ce vol est la seule chose que les accusés reconnaîtront au procès. La jeune Madrilène est découverte, en larmes sur un banc et sans moyen de contacter ses amis, par un couple qui prévient la police. Les membres de "La Meute" sont arrêtés le lendemain et sont restés en détention depuis.
Ces faits ont d'autant plus choqué l'Espagne que ce n'est pas la première affaire à mettre en lumière les agressions sexuelles et viols commis lors des fêtes de San Fermin. Lors de l'édition 2008, une jeune infirmière de 20 ans avait été tuée à Pampelune parce qu'elle résistait à son violeur. En 2016, rappelle le Guardian (en anglais), des milliers de personnes avaient manifesté pour dénoncer les violences sexuelles lors de ces fêtes.
Parce que la parole de la victime n'a cessé d'être mise en doute pendant le procès
La polémique sur le traitement de cette affaire par la justice a commencé dès le procès, en novembre 2017. Interrogés, les cinq accusés reconnaissent le vol du portable de la victime, mais rien d'autre. La plaignante affirme pourtant, sans ambiguïté, qu'elle n'était pas consentante. Elle explique avoir suivi le groupe sans "penser qu'allait se produire ce qui s'est produit", et s'être soudain "vue cernée". "Je ne savais plus comment réagir… J'ai réagi en me soumettant", avait-elle résumé, décrivant ce qu'elle avait subi. Dès le moment où elle avait été découverte en larmes par des passants, elle avait affirmé avoir été victime d'un viol.
De plus, il existe des images des faits, filmées et diffusées par les accusés eux-mêmes. Mais ce sont justement ces images que la défense décide d'utiliser pour mettre en doute la parole de la victime, estimant que sur la vidéo, la jeune femme ne semble pas refuser les actes imposés. Selon l'avocat de trois des accusés, "on ne voit pas d'agression sexuelle, on voit des relations sexuelles, point", et ce que l'on y entend "n'implique ni le consentement ni l'interprétation contraire".
Pire, le juge a décidé d'inclure dans le dossier l'enquête d'un détective privé sur la vie de la plaignante, censé éclairer la question de son consentement ou non. "Ce qui est censé culpabiliser la victime de 'La Meute', semer le doute sur sa condition morale, c'est qu'elle osait sortir dans la rue, boire des verres avec ses amies, après avoir été violée, au lieu de rester chez elle toutes fenêtres fermées et la tête couverte de cendres", s'était alors étranglée à la radio l'écrivaine Almudena Grandes. Quelques semaines après l'éclatement de l'affaire Weinstein, le procès s'était trouvé au cœur d'un mouvement de colère contre les violences faites aux femmes en Espagne, donnant lieu à des manifestations réunissant des milliers de personnes. Déjà, le slogan "Moi, oui, je te crois" avait envahi la rue et les réseaux sociaux.
Parce que le verdict ne parle pas de viol
Le verdict annoncé jeudi a encore plus attisé la colère. Alors que la procureure avait requis 22 ans et 10 mois de prison à l'encontre de chacun des prévenus, les juges les ont condamnés à neuf ans de prison pour des faits d'"abus sexuels" aggravés du chef d'"abus de faiblesse". Ils n'ont pas retenu la qualification de viol. Dans leur jugement, il est pourtant écrit clairement que les cinq hommes ont imposé des actes sexuels à la jeune fille "sans son accord". Sur les images de la scène, écrivent les juges cités par El Pais (en espagnol), la victime "a un air absent, maintient tout du long les yeux fermés, et ne fait aucun geste ni ne prend aucune initiative pour ce qui est des actes sexuels". Les accusés se servent d'elle "comme un objet pour satisfaire leurs pulsions sexuelles".
Mais le Code pénal espagnol fixe des conditions strictes à la qualification de viol : il doit y avoir eu "intimidation" ou "violence". Pour la procureure, il n'y avait pourtant aucun doute : "L'intimidation a été gravissime et a empêché la résistance ou la fuite, [la victime] n'a eu d'autre solution que de se soumettre", avait-elle lancé au procès. Mais, argumentent les juges, la jeune fille dit elle-même qu'il n'y a pas eu de violences physiques pour la forcer à entrer dans l'immeuble, ni de menaces exprimées contre elle. Un constat qui suffit, selon eux, à ne pas considérer qu'il s'agit d'un viol, quand bien même ils évoquent "un contexte objectif et subjectif de supériorité", les agresseurs étant notamment bien plus âgés et imposants physiquement que la victime.
Un des trois juges du tribunal s'est opposé à ce verdict, et a rédigé une opinion contraire. Mais pas dans le sens de la victime : Ricardo González estime, lui, que les accusés auraient dû être relaxés. A ses yeux, écrit-il selon El Pais, la vidéo montre simplement "des actes sexuels dans une ambiance festive et joyeuse", arguant qu'on n'y voit pas de gestes violents et que la jeune femme montrerait, selon lui, des signes "d'excitation sexuelle". Le juge, qui n'a pas convaincu ses deux collègues, est devenu la bête noire des réseaux sociaux et des manifestants. Et le débat n'a pas fini de déchirer l'Espagne : la victime et plusieurs des condamnés ont annoncé leur intention de faire appel, ouvrant la voie à un nouveau procès.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/pourquoi-l-espagne-enrage-apres-le-proces-de-la-meute-un-groupe-de-cinq-hommes-juges-pour-viol-en-reunion_2726021.html

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Interdiction du film «Rafiki»: l’homosexualité ne passe toujours pas au Kenya,societe,homos,

30 Avril 2018, 21:34pm

Publié par hugo

 Interdiction du film «Rafiki»: l’homosexualité ne passe toujours pas au Kenya
Par Laurent Filippi@GeopolisAfrique | Publié le 30/04/2018 à 18H20, mis à jour le 30/04/2018 à 18H29
«Rafiki» («ami» en kiswahili) est un film de la cinéaste kényane Wanuri Kahiu, adapté d'un roman («Jambula Tree») de l'écrivaine ougandaise Monica Arac de Nyeko. Il raconte l'histoire d’amour entre deux adolescentes, Kena et Ziki, confrontées à l’homophobie. Programmé dans la sélection «Un certain regard» au festival de Cannes 2018, il a été interdit le 27 avril 2018 par les autorités.
Le directeur du Comité national kényan de classification des films (KFCB), Ezekiel Mutua, a justifié l’interdiction du film Rafiki en raison «de son thème homosexuel et de son but évident de promouvoir le lesbianisme au Kenya, ce qui est illégal et heurte la culture et les valeurs morales du peuple kenyan.»
 
Ezekiel Mutua s’était déjà fait remarquer en 2017 par des propos homophobes et particulièrement ridicules. Interrogé sur une photo montrant deux lions mâles apparemment en train de s'accoupler, il avait déclaré: ces deux fauves «ont probablement été influencés par les gays qui sont allés dans les parcs nationaux et se sont mal comportés. Ils doivent l’avoir copié quelque part ou c’est démoniaque… parce que les animaux ne regardent pas de films.»
 
Le Kenya est un pays qui «craint» Dieu
La constitution kényane, adoptée en 2010, reconnaît dans son préambule le rôle suprême de Dieu. Le directeur  de la commission, Ezekiel Mutua, qui se présente comme «un fervent croisé de la morale» explique que le Kenya est un pays qui «craint» Dieu et qui ne veut pas être colonisé par l’homosexualité. Il a déjà interdit d'autres films, publicités et même dessins animés, sous prétexte qu'ils promeuvent l'homosexualité.
 
Selon Komitid, un site d’informations sur les questions LGBT, «le KFCB affirme que la production de Rafiki avait dissimulé les scènes de romance lesbienne lors de la présentation du scénario original. En outre, il voit d’un mauvais œil la fin heureuse du film, qui suggère donc que deux femmes peuvent vivre leur amour et être épanouies. Le comité a continué à retweeter de nombreux messages soutenant sa décision (de Ezekiel Mutua), agrémentés de passages de la Bible condamnant l’homosexualité ou la présentant comme une valeur importée par l’Occident.»
 
Attaqué sur les réseaux sociaux par des journalistes et des défenseurs de la cause LGBT, le KFCB a déclaré sur Twitter «n’être pas intimidé par les étrangers qui essaient de corrompre la morale de nos jeunes et de nos enfants en leur vendant des idéologies qui glorifient les vices à travers le contenu cinématographique et audiovisuel.»

En février 2018, le sénateur Irungu Kang'ata qui s'oppose aux revendications LGBT, avait eu des propos allant dans le même sens: «C'est une forme de colonisation occidentale. Ils veulent pervertir les Africains, ils veulent nous pervertir, nous les Kenyans.»
 
«Yes we Cannes!»
«Nous pensons que les adultes kenyans sont assez matures et clairvoyants (...) mais leurs droits ont été niés», a réagi la cinéaste, qui, lors de l’annonce de sa sélection au prestigieux festival, avait crié sa joie «Yes we Cannes!»
 
Citée par Le Monde, la réalisatrice a expliqué «l’urgence et la nécessité» qu’il y avait à faire ce film, à la lumière de l’épreuve qu’ont représentée l’écriture et la production de son film «dans un climat anti-LGBT terrifiant. Rafiki, c’est «la beauté et la difficulté de l’amour, des moments précieux pendant lesquels on s’élève au-delà de nos préjugés.» Et pour faire ce film en Afrique et sur l’Afrique, il a aussi fallu «bousculer le cynisme profondément ancré dans la société concernant l’homosexualité à la fois auprès des acteurs, de l’équipe, de mes amis et de ma famille.»
 
Pour appuyer son propos, Wanuri Kahiu n’a pas hésité à twitter un extrait de la Déclaration universelle des droits de l'homme: «Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit».“Everyone has the right to freedom of opinion and expression; this right includes freedom to hold opinions without interference and to seek, receive and impart ideas through any media and regardless of frontiers.”
La reconnaissance des droits des personnes LGBT est très loin d’être gagné au Kenya. Surtout quand on sait que le président Uhuru Kenyatta a déclaré dans un entretien télévisé le 22 avril sur CNN, que l'homosexualité allait à l'encontre de la culture et de la société kenyanes. Il a estimé que les droits des gays «n'ont pas grande importance pour le peuple et la république du Kenya» et réaffirmé son opposition à la dépénalisation de l’homosexualité dans son pays.
 Mise en ligne le 20 avril 2018
Toujours sous le coup des lois remontant à l’époque coloniale britannique, l'homosexualité reste illégale au Kenya et punie de 14 ans de prison. Selon un sondage Pew Research de 2013, 90 % des habitants du Kenya considèrent que l’homosexualité est inacceptable. Et en 2016, Jeune Afrique citant un rapport de l’organisation Human Rights Watch précisait: «Les cas d’attaques d’hommes et femmes homosexuels violés pour les ‘’guérir’’ se sont multipliés. L’homophobie y reste un problème majeur.»
http://geopolis.francetvinfo.fr/interdiction-du-film-rafiki-l-homosexualite-ne-passe-toujours-pas-au-kenya-188161

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Pour tomber enceinte : comment mettre toutes les chances de mon côté ?,femmes,grossesses,bebe

30 Avril 2018, 21:11pm

Publié par hugo

 
Pour tomber enceinte : comment mettre toutes les chances de mon côté ?
par L'Equipe Aufeminin
le 24 juillet 2017

Le moindre bébé dans un landau vous attendrit et vous enviez les femmes enceintes... bref, votre désir d'enfant est bien là. Une fois votre décision prise, vous entendrez sans doute une foule d'informations contradictoires : mais quels sont vraiment vos chances de tomber enceinte et comment optimiser vos chances de conception ? Faisons le point.
Quelles chances de tomber enceinte selon mon âge ?
Si on dit qu'il faut compter entre 6 et 12 mois pour tomber enceinte, il faut aussi savoir que cela est très lié à l'âge de la femme.
En effet l'âge est l'un des principaux facteurs de fertilité (probabilité de concevoir un enfant).
Chez la femme, la fertilité est au top vers 25 ans. Elle baisse progressivement à partir de 26 ans, puis fortement vers 38 ans.
A 25 ans, un couple a environ 25% de chances par cycle de concevoir un enfant. Le délais moyen de conception est de 3-6 mois.
A 35 ans, la probabilité d'avoir un bébé est de 12% par cycle tandis qu'à 42 ans les chances sont de 6% par cycle. Après 45 ans les grossesses spontanée demeurent exceptionnelles.

Ainsi, 60% des couples dont la femme est âgée de 25 ans auront conçu au bout de 6 mois, 80% au bout d’un an et 90% au bout de 2 ans. Ces chiffres sont à diviser par deux lorsque la femme a 35 ans et par 4 pour une femme de 42 ans. De plus, à 42 ans, seuls 12% des couples auront un enfant dans les deux ans.
Les hommes sont aussi concernés par la baisse de la fertilité.
Contrairement aux idées reçues, l'âge de l'homme impacte aussi les chances de conception : si 78% des hommes conçoivent dans les 6 mois lorsqu’ils sont âgés de moins de 25 ans, ils ne sont plus que 58% à le faire au-delà de 35 ans. La chute significative de la fertilité chez les hommes se situe autour de 45 ans.

Comment augmenter mes chances de tomber enceinte ?
1 - Je choisis les bons jours
Pour concevoir un bébé, vous aurez plus de chances en faisant l’amour les "bons jours", au moment de votre période fertile.
Elle correspond aux quelques jours avant et après l’ovulation, c’est-à-dire à la libération d’un ovocyte par l’ovaire. Cette période dépend de la longueur de vos cycles.
Rappel : un cycle est compris entre le 1er jour des règles et le 1er jour des règles suivantes. Dans un cycle normal de 28 jours, l’ovulation a généralement lieu vers le 14e jour jour, mais la fécondation peut se faire pendant les quelques jours qui précédent l’ovulation.
Pour repérer votre ovulation vous pouvez surveiller votre courbe de température ainsi que votre glaire cervicale.
Vous pouvez également utiliser les test d'ovulation.
La période fertile se situe généralement entre 4 jours avant l’ovulation et 24h après celle-ci.
Concrètement, si vous avez eu vos règles à partir du 1er du mois, et qu'elles se terminent, disons, le 6, votre ovulation interviendra (si votre cycle est de 28 jours) le 15 du mois. Votre "bonne période" s'étend donc du 11 au 16 du mois. Et pendant cette période, ayez des rapports sexuels tous les deux jours si vous voulez augmenter vos chances.
Voir aussi : Position pour tomber enceinte

https://www.aufeminin.com/vouloir-un-enfant/chance-de-tomber-enceinte-s2320821.html

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Violences conjugales : au Canada, un service gratuit aide les victimes à déménager,femmes,violences,

30 Avril 2018, 20:37pm

Publié par hugo

 Violences conjugales : au Canada, un service gratuit aide les victimes à déménager
Violences conjugales : un Canadien a lancé un service gratuit pour aider les victimes à déménager
 
Par Léa Drouelle
Publié le Mardi 24 Avril 2018

Un entrepreneur canadien a lancé Shelter Movers, un service gratuit animé par des bénévoles qui permet aux victimes de violences conjugales de déménager rapidement et en toute sécurité.
Pour une femme victime de violences conjugales, quitter le domicile s'avère une véritable épreuve....parfois insurmontable. Comme l'a montré le récent reportage d'Envoyé Spécial intitulé "La Mécanique du crime", une jeune femme originaire du Sud de la France a perdu la vie après avoir annoncé à son compagnon qu'elle le quittait : celui-ci n'a pas supporté et l'a tuée. Malheureusement, son cas est loin d'être isolé : en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint.
Outre-Atlantique, la violence conjugale sévit aussi. D'après l'Enquête sociale générale de Statistique Canada, 760 000 Canadiens ont admis avoir subi des sévices physiques ou sexuels de la part de leur partenaire entre 2009 et 2014. Pour porter secours aux victimes, Marc Hull-Jacquin, un Canadien originaire de Toronto a eu l'idée de créer Shelter Movers, un organisme à but non lucratif, destiné à offrir une sécurité aux personnes qui subissent des violences conjugales et qui trouvent le courage de déménager.
 
"Chaque matin, à Ottawa, à Toronto ou dans une autre grande ville canadienne, il y a littéralement des milliers de femmes et d'enfants qui sont victimes de violence", a expliqué Marc Hull-Jacquin dans une interview pour la chaîne canadienne CBC.
La plupart des victimes sont des femmes
Le premier centre a vu le jour en 2016 à Toronto et le second en 2017, à Ottawa. Plus précisément, les services proposés par Shelter Movers permettent aux victimes de déménager en récupérant toutes leurs affaires.
 
Comme l'explique Marc Hull-Jacquin, les appels à l'aide reçus par le Shelter Movers proviennent la plupart du temps de refuges pour femmes mis en place dans la ville d'Ottawa. Or, ces dernières n'ont souvent pas la possibilité d'emporter toutes leurs affaires.
"Imaginez-vous dans cette situation : prenez tout ce qui compte vraiment pour vous, mettez-les dans les sacs pendant que [l'agresseur] est au travail, et vous ne reverrez jamais le reste de vos affaires", explique le fondateur de Shelter Movers.
 
"La discrétion est très importante dans le processus"
Avant de lancer un processus de déménagement, les services de Shelter Movers analysent chaque situation et évaluent les risques (plus ou moins grands) encourus par chaque femme selon sa situation afin de lui fournir la meilleure protection possible.
Intervention de la police, sécurité privé, compagnies d'entreposage... tout est prévu pour que le déménagement se déroule sans incident. Les équipes de déménageurs bénévoles seront composées d'un homme et d'une femme, de sorte que à ce que les femmes se sentent à l'aise. Des vétérinaires sont même sollicités sur place lorsque la victime qui quitte son domicile possède des animaux de compagnie.
"La discrétion est très importante dans le processus, souligne Marc Hull-Jacquin. "Nous sommes à l'extérieur, nos bénévoles portent des vêtements ordinaires, nous avons des véhicules banalisés, nous sommes juste des amis qui aident quelqu'un à ramasser quelque chose ou à sortir ses affaires. Nous planifions tout pour être certains que l'agresseur ne sera pas sur place, et s'il est là, nos volontaires et notre personnel de sécurité sont formés pour lui parler et évaluer la situation", explique-t-il.
Plus de 300 déménagements
Depuis sa création, Shelter Movers a déjà supervisé plus de 300 déménagements. Marc Hull-Jacquin précise n'avoir rencontré que 7 ex-conjoints des victimes au cours de ces interventions.
Ce père de famille, ancien employé dans une société de gaz naturel, a eu l'idée de créer Shelter Movers en découvrant l'existence de Meathead Movers, une compagnie californienne qui recoit des appels de femmes leur demandant de les aider à déménager pendant que leur partenaire est absent.
"Il s'agit d'un problème omniprésent qui ne touche pas seulement un groupe de personnes en particulier. Cela touche tous les milieux socio-économiques des villes, et je pense que c'est quelque chose dont nous devons parler", estime le créateur de Shelter Movers.

http://www.terrafemina.com/article/canada-un-service-aide-les-victimes-de-violence-conjugales-a-demenager-en-toute-securite_a341584/1

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Ces agricultrices sénégalaises qui luttent pour un lopin de terre,femmes,

30 Avril 2018, 20:21pm

Publié par hugo

  Ces agricultrices sénégalaises qui luttent pour un lopin de terre
 
L'agricultrice sénégalaise Absa Wellé se tient devant les futurs locaux du Réseau femmes entreprise rurale vallée (REFER Vallée)
(c) Radio-Canada/Marie-France Abastado
Les Sénégalaises sont omniprésentes dans l'agriculture de leur pays et pourtant, elles peinent à avoir accès aux terres. Regroupées dans les différentes régions du pays, elles se battent pour devenir gestionnaires de terres du domaine national. Témoignage de trois agricultrices de la région de Saint-Louis, dans la vallée du fleuve Sénégal.
30 avr 2018
Mise à jour 30.04.2018 à 09:59 par
Marie-France Abastado, émission "Désautels le dimanche" - Radio-Canada
dansAccueilTerriennesEntreprenariat au fémininFemmes : résister autrement
Dans la cacophonie du marché de Ross Béthio, une petite localité de la région de Saint-Louis, Ndèye Gaye nous montre fièrement les légumes cultivés par les agricultrices de la vallée du fleuve Sénégal. « On vend ici tous les soirs nos légumes. Tu as vu les gombos? L’oignon vient de sortir », dit-elle.
 
Ndèye Gaye, une agricultrice sénégalaise, se tient à côté de sa récolte de légumes au marché.
(c) Radio-Canada/Marie-France Abastado
Elle est d’autant plus fière de ses produits que ses collègues agricultrices ont dû se battre pour avoir accès à chaque centimètre de parcelle de terre cultivable.
Cette femme, mère de quatre enfants, n’est pas seulement agricultrice. Elle est aussi à la tête d’un réseau de plus de 1800 femmes qui luttent pour pouvoir disposer de plus de terres.
En voiture, Ndèye Gaye nous amène visiter les champs des membres de l’Union des femmes productrices qu’elle a créée en 2009. Ces terres se trouvent à 12 km de Ross Béthio.
Ces terres sont très loin parce que celles qui sont tout près sont occupées par les hommes qui sont chefs de ménage. Alors, lorsque nous, les femmes, nous avons demandé des terres, celles qui étaient disponibles étaient très loin.
Ndèye Gaye, agricultrice
Dans les rizières avec Ndèye Gaye
C’est par un chant de bienvenue que nous accueillent les agricultrices. Leurs boubous colorés se détachent sur le ciel bleu et les rizières verdoyantes.
 
Agricultrices sénégalaises des rizières
(c) Radio-Canada/Marie-France Abastado
À voir leur énergie et leur sourire, on comprend que ceux qui veulent leur mettre des bâtons dans les roues n’en ont pas fini avec elles. Mais pour l’instant, elles cultivent les 280 hectares que le conseil rural a mis à leur disposition après bien des palabres.
Ces terres leur ont été octroyées par délibération, comme on dit ici, pour 99 ans. Car au Sénégal, les terres du domaine national ne sont pas vendues, mais gérées par les conseils ruraux et les chefs de village qui décident qui aura le droit d’usage de la terre.
 
Les rizières près de Ross Béthio dans la vallée du fleuve Sénégal
(c) Radio-Canada
La démarche de ces femmes n’a d'ailleurs pas été sans difficulté. « Avant d’avoir la délibération, on a passé des jours et des nuits à discuter avec les populations environnantes », affirme Ndèye Gaye.
Des coutumes tenaces
Ce ne sont pas les lois qui posent problème. Ce sont plutôt les coutumes et les traditions. Mais la bonne humeur de ces femmes n’a d’égale que leur détermination. Et ce n’est pas parce que son groupe de femmes a réussi à obtenir des terres que Ndèye Gaye croit qu’elles peuvent se permettre de baisser les bras. « Même nous, qui disposons de ces parcelles, continuons à [plaider] et à défendre la cause des femmes », indique-t-elle.
Pour ces femmes qui, pour la plupart, vivent dans des ménages polygames, l’autonomie financière est capitale. Elles savent qu’elles ne peuvent compter entièrement sur leur mari qui, à lui seul, peut parfois être père d’une quinzaine d’enfants.
Pour Ndèye Gaye, il s’agissait aussi d’être en mesure d’élever ses enfants à sa manière. « Chacune doit avoir sa petite entreprise qui lui permet d’être autonome et d’avoir sa propre petite maison pour pouvoir éduquer ses enfants comme elle le veut. Ici, chacun a deux-trois femmes et quand tout le monde est dans une seule maison, tu ne peux pas éduquer tes enfants, car tout est pêle-mêle », dit-elle dans son français coloré.
Des changements législatifs qui ne suffisent pas
Un peu plus loin, à Gaya, toujours le long du fleuve qui sépare le Sénégal de la Mauritanie, l’agricultrice Absa Wellé nous montre sa décortiqueuse à riz. Son groupe de femmes l’a acquise grâce aux subventions de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) tout comme d’autres instruments tels que des humidimètres, des GPS et des balances.
Absa Wellé sait très bien elle aussi qu’avec ou sans outils, le cœur du problème n’est pas réglé. Malgré les modifications apportées à la constitution sénégalaise en 2001 qui garantit le droit égal des hommes et des femmes à avoir accès aux terres, dans les faits, les femmes ne disposent que d’une infime partie des terres. Et encore, ce ne sont pas toujours les meilleures.
On nous donne en général des terres accidentées, qui ont des difficultés d’accès à l’eau et qui sont difficiles à travailler.
Absa Wellé, agricultrice au Sénégal
Absa Wellé soutient que ce sont des facteurs socioculturels qui sont en cause, car au Sénégal, dit-elle, les femmes doivent être soumises. Elle déplore que leurs revendications ne soient pas toujours entendues.
 
Absa Wellé, agricultrice au Sénégal
(c) Radio-Canada/Erick Gnimadi
Les femmes continuent toutefois leur bataille et il y a quand même des résultats, souligne Absa Wellé. Ne serait-ce que parce qu’elles sont de plus en plus présentes dans les conseils ruraux, où se prennent les décisions. « Peut-être même que d’ici quelques années, lance-t-elle en riant, les femmes auront la chance de gouverner, les hommes démissionneront et nous pourrons prendre possession des terres ».
Mais on est encore loin de ça et les parcelles de terre cultivées par les femmes sont encore peu nombreuses, dit Ibrahima Ly, coordonnateur de la Plateforme des initiatives du nord (PINOR), un regroupement de fédérations paysannes du nord du Sénégal. Il souligne que les femmes « sont un maillon important dans toute la chaîne de valeur » : la production, la transformation et la commercialisation. « Dans la production, elles sont importantes, mais pour la plupart, les terres ne leur appartiennent pas. Elles les louent ou elles les empruntent à leurs parents. », précise-t-il.
Au niveau du Sénégal, elles sont environ 13 % à avoir accédé à des terres.
Ibrahima Ly, coordonnateur de la PINOR
Rêver grand comme Korka Diaw
Si les terres ne sont pas accessibles en quantité suffisante, les projets, eux, ne manquent pas. Fortes de leurs succès, Absa Wellé et Ndèye Gaye savent qu’elles doivent continuer à rêver grand. D’autant plus qu’il existe au Sénégal d’autres exemples de femmes agricultrices qui ont connu un franc succès et qui leur prouvent que tout est possible.
C’est le cas de Korka Diaw, célèbre dans tout le pays et même ailleurs en Afrique. Elle, qui a commencé à cultiver un hectare, est maintenant à la tête d’une entreprise de 250 hectares.
 
Korka Diaw, qui est une agricultrice sénégalaise reconnue dans son milieu, se tient à côté de sa moissonneuse-batteuse. Radio-Canada/Marie-France Abastado
(c) Radio-Canada/Marie-France Abastado
Les murs de son bureau à Richard Toll sont tapissés de récompenses et de photos où elle apparaît avec les notables du Sénégal, que ce soit avec le président actuel Macky Sall ou avec le précédent, Abdoulaye Wade.
 
A gauche, sur une photographie qui a été encadrée, le président du Sénégal Macky Sall serre la main à l'agricultrice Korka Diaw. Et à droite, elle pose aux côtés de l'ancien président du Sénégal Abdoulaye Wade.
(c) Radio-Canada/Erick Gnimadi
Dans la cour, un immense camion peint au nom de son entreprise Korka Rice. Plus loin, une non moins immense moissonneuse-batteuse d’une valeur de plus de 100 000 $ achetée avec l’aide de subventions gouvernementales. Celles-ci ont d'ailleurs permis de payer 60 % du coût total.
Korka Diaw est en fait une des agricultrices les plus prospères du Sénégal. Elle est aussi à la tête d’un réseau de plus de 10 000 femmes qui luttent pour un plus grand accès à la terre. Et si son français est hésitant, ses convictions, elles ne le sont pas. « Chaque femme, dit-elle, devrait avoir un hectare de terre à cultiver. C’est mon slogan. Dans mon réseau, il y a 10 000 femmes. À un hectare par femme, ça nous ferait 10 000 hectares! »
 
Un camion de la compagnie de Korka Diaw
(c) Radio-Canada/Marie-France Abastado
Pas de développement sans l’agriculture ni sans les femmes
Même si certaines d’entre elles approchent la soixantaine, les Ndèye Gaye, Absa Wellé et Korka Diaw du Sénégal ont bien l’intention d’être là encore longtemps pour rappeler au gouvernement et aux élus locaux que les femmes aussi veulent participer au développement de l’agriculture et plus largement du pays. Si ce ne sont pas elles, ce seront toutes les femmes qu’elles auront formées au cours des ans.
Ndèye Gaye, en tout cas, est très fière de ce qu’elle a accompli. « Il y a des femmes qui disaient que l’agriculture n’est pas un travail de femmes. Et maintenant, elles courent derrière nous pour avoir des terres ! » s'exclame-t-elle.
Absa Wellé, elle, souligne le courage, l’expérience et la générosité des agricultrices qui se battent pour leurs semblables.
Ce qui nous manque maintenant, c’est l’appui financier. Un dicton wolof dit que si tu vois deux personnes et que l’une d’entre elles court, c’est celle-là que tu appuieras. Nous, on est en train de courir. J’espère que si vous nous trouvez sur le chemin, vous allez courir avec nous, c’est l’appui qu’on attend de vous !
Absa Wellé, agricultrice
Les femmes, mais aussi les jeunes
Dans ce pays où près de 70 % de l’activité économique est liée à l’agriculture, Ndèye Gaye rappelle que faire de la place aux femmes dans ce domaine, mais aussi aux jeunes, c’est assurer le développement du pays.
« Les terres qui restent sont très accidentées et très loin des points d’eau. Il faut donc de lourds investissements. Alors nous tendons la main à l’État et à ses partenaires pour qu’on puisse aménager ces terres, faire des chenaux pour amener l’eau jusque là-bas et qu’on puisse servir les femmes et les jeunes. Nous avons des jeunes qui n’ont pas de terre comme les femmes ! Pour fixer les jeunes dans leur pays, il faut des fermes villageoises. On ne peut pas développer son village en étant au Canada ou en France. Il faut développer son pays à partir de son village ! Et si les villageois sont choyés, le pays est développé », affirme-t-elle.
Reportage original paru sur le site de notre partenaire Radio Canada à retouver > ici
Et à réécouter dans l'émission > Désautels le dimanche

https://information.tv5monde.com/terriennes/ces-agricultrices-senegalaises-qui-luttent-pour-un-lopin-de-terre-232349

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Reines d'Egypte, femmes puissantes, honorées au musée Pointe-à-Callière de Montréal, Québec,femmes,histoire,

30 Avril 2018, 20:17pm

Publié par hugo

 Reines d'Egypte, femmes puissantes, honorées au musée Pointe-à-Callière de Montréal, Québec
Reportage réalisée par Mélanye Boissonnault pour notre partenaire Radio Canada, avec les explications de Francine Lelièvre, directrice générale du musée Pointe-à-Callière ; Alessia Fassone, conservatrice du Museo Egizio de Turin (Italie) ; Jean Guesdon, directeur créatif, Ubisoft. Durée - 2'06 Photo d'illustration Catherine François : Portraits de la Reine Tiyi, avec la haute coiffe du Nouvel Empire - disque solaire entre les cornes et les plumes de faucon et le ou les cobras protecteurs sur le front
Elles ont été des femmes fortes, puissantes et ont connu un destin exceptionnel : le Musée Pointe-à-Callière de Montréal – le musée d’archéologie et d’histoire de la métropole québécoise – leur rend hommage dans une exposition qui rassemble plus de 300 pièces, dont plusieurs exceptionnelles. L’occasion de plonger dans l’univers de ces Reines du Nouvel Empire et leur civilisation éternelle.
29 avr 2018
Mise à jour 29.04.2018 à 10:18 par
Catherine François
dansAccueilTerriennesLes femmes politiques
Ahmès-Néfertari, Hatshepsout, Néfertiti, Néfertari, Isisnefert, Touy ( la mère de Ramsès II ), Tiyi ( la mère d’Akhénaton ), les noms de ces femmes continuent de résonner dans nos mémoires malgré les siècles qui passent. Plusieurs des artefacts présentés dans cette exposition leur ont appartenu personnellement et proviennent du Musée égyptien de Turin (Museo Egizio de Turin), qui possède la plus grande collection égyptienne après celle du Musée du Caire.
Les Egyptiennes pouvaient boire, manger en public, transmettre leur héritage.
Francine Lelièvre, directrice du Musée Pointe-à-Callière
« La femme était bien plus libre et présente dans la civilisation égyptienne qu’elle ne l’a été dans la Grèce antique ou à Rome. La femme égyptienne pouvait boire, manger en public, transmettre son héritage. » explique Francine Lelièvre, directrice du Musée Pointe-à-Callière.
Elles n’hésitaient pas non plus à comploter contre les tenants du pouvoir pour les renverser : « Et là on ne parle pas seulement des reines, mais aussi des concubines, des maîtresses. Elles détenaient un pouvoir très fort de complot, d’attentat contre la vie du roi afin de mettre sur le trône leurs enfants. » rencherit Alessia Fassone, conservatrice, au musée Egizio de Turin.
 
Ce buste de Nerfetiti est l'une des pièces maîtresses de cette exposition. Il côtoie la statue de la redoutable et redoutée déesse Sekhmet, l'oeil du Soleil
(c) Catherine François
Egalité juridique, prêtresses, propriétaires et même pharaones
La femme égyptienne pouvait divorcer, elle avait une égalité juridique avec les hommes, elle pouvait être propriétaire d’un domaine agricole, être prêtresse, etc. Et les mères des pharaons ou leurs grandes épouses royales avaient également un rôle actif dans la gestion du Royaume : beaucoup ont gouverné elles aussi ou étaient de précieuses conseillères pour le pharaon. Hatshepsout deviendra même pharaon. Sans oublier les couples mythiques qu’ont été Néfertiti et Akhénaton, et Néfertari et Ramsès le Grand - il l’élèvera même au rang de divinité comme lui et ne se remettra jamais vraiment de sa mort, il lui fera construire le tombeau le plus somptueux pour une reine dans la Vallée des Reines et la fera aussi représenter à ses côtés dans l’extraordinaire temple d’Abou Simbel. Les Égyptiens vénéraient également de nombreuses déesses, Isis, Sekhmet, Hathor, Bastet, Maât ( qui veille à l’équilibre du monde ).
 
A gauche, la déesse Maât, qui veille sur l'équilibre du monde, fait partie des nombreuses divinités féminines vénérées par les Égyptiens. Et à sa droite la déesse Mout, "la mère", épouse du Dieu Amon
(c) Catherine François
La tombe de Néfertari reconstituée dans toute sa splendeur
La pièce maîtresse de cette exposition est sans conteste la salle qui reproduit le tombeau de la Reine Néfertari dans laquelle le visiteur découvre ce qu’il reste de son sarcophage en granit et plusieurs des objets qui ont été retrouvés dans sa tombe. Le tout a été découvert en 1904 dans la Vallée des Reines par l’archéologue italien Ernesto Schiaparelli, qui a été directeur du musée turinois.
 
La tombe de Néfertari, le grand amour de Ramsès II, reconstituée, après avoir voyagé d'Egypte en Italie, puis au Québec...
(c) Catherine François
Une douzaine de sarcophages magnifiquement bien conservés sont aussi exposés, ainsi qu’une momie et les ustensiles dont les embaumeurs se servaient pour momifier les morts : le visiteur comprend ainsi l’importance que la vie éternelle tenait dans cette civilisation égyptienne. 
Dans le harem royal égyptien, une vie plus libre qu'il n'y paraît
En plus de ces salles consacrées à la vie éternelle, l’exposition consacre tout un espace au harem, ce qui permet au visiteur d’entrer dans le quotidien de ces Reines et princesses, femmes et sœurs du pharaon. « La vie dans le harem ne ressemble pas à celle des harems dans le monde arabe : la femme y est libre, elle y passe du bon temps, les enfants vivaient-là également et c’était un lieu de vie agréable » précise Francine Lelièvre. Le savon n’existait pas à l’époque, mais les femmes disposaient de toutes sortes de produits pour prendre soin de leur corps et de leur beauté, des produits que visiteur peut les découvrir dans cette salle : crèmes et onguents pour nourrir la peau, fards, poudre et le légendaire khôl, peignes pour les cheveux, parfums et bijoux somptueux.
 
La salle du harem permet au visiteur de faire une incursion intime dans cet univers où les Egyptiennes régnaient sans partage
(c) Catherine François
Mais le harem royal n’était pas qu’un lieu de festivités et de plaisirs divers : il intégrait une école pour les enfants, on y menait aussi des activités agricoles et on y produisait des textiles et des produits artisanaux.
Cette salle de l’exposition nous offre une incursion intime dans cet univers où la femme égyptienne, plus particulièrement la Grande épouse royale, régnait sans partage.
 
Statues de la déesse Sekhmet : elle incarnait la puissance et était représentée avec une tête de lionne
(c) Catherine François
L’ensemble de cette exposition est d’ailleurs habilement théâtralisé par la projection de vidéos conçues par Ubisoft (voir reportage ci-dessus), qui a « reconverti » l’un de ses jeux vidéo ayant pour cadre l’Égypte antique en l’expurgeant des scènes de combat pour produire ces scènes de la vie quotidienne dans le Nouvel Empire égyptien. Un mariage réussi entre la technologie numérique de notre siècle et une civilisation éternelle…
 
La Reine Isisnefert a aussi été une des favorites de Ramsès II et aurait été la grande rivale de Néfertari
(c) Catherine François
 
Catherine François
Mise à jour 29.04.2018 à 10:18
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Les 4 étapes à suivre si votre vie amoureuse est une catastrophe,articles femmes hommes,,couples,amours,

30 Avril 2018, 08:52am

Publié par hugo

 Les 4 étapes à suivre si votre vie amoureuse est une catastrophe
 
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Trouver l'amour
Trouver l'amour
Les étapes à suivre pour retrouver une vie amoureuse
Par Victoria Lasserre
Publié le Vendredi 27 Avril 2018
Vous enchaînez les relations amoureuses qui se terminent mal ? Ne vous en faites pas. C'est peut-être tout simplement une question de mauvais choix. Pour le savoir, suivez ces 4 étapes qui vous permettront d'avancer dans votre vie amoureuse.
À force d'enchaîner les bad boys et les dates foireux, vous commencez à ne plus croire en l'amour. Que toutes vos histoires se terminent mal ou que vous soyez une éternelle célibataire, vous perdez confiance en vous, petit à petit.
Et bien non ! C'est le moment de se reprendre en main. Ce n'est pas parce ce que votre vie amoureuse est une catastrophe qu'il faut se laisser aller. Au contraire, profitez d'être célibataire pour prendre soin de vous, pour vous recentrer, pour booster votre vie sociale.
Et côté coeur, posez-vous les bonnes questions. On s'inspire du livre de Joanna Coles, "Love Rules: How to Find a Real Relationship in a Digital World", pour lister quatre étapes toutes simples à suivre en cas de désastre amoureux.
Étape 1 : évaluer vos anciennes relations amoureuses
Combien de relations amoureuses avez-vous eu ? Sur quelle durée ?
Pourquoi se sont-elles terminées ?
Quand avez-vous été la plus heureuse ? Pouvez-vous déterminer ce qui vous rend heureuse ?
Faites un inventaire de tous les partenaires que vous avez connus. Incluez les relations courtes, qui se sont soldées par un échec, autant que les histoires longues. Si vous avez tendance à accumuler les garçons égocentriques ou au contraire les trop sensibles, vous devez pouvoir le reconnaître.
 
C'est le meilleur moyen d'identifier votre modèle type de relations amoureuses, et ainsi d'en connaître les mécanismes, pour pouvoir mieux les affronter la prochaine fois.
Étape 2 : évaluez votre attitude face aux autres
Dans une conversation, avez-vous l'habitude de ne parler que de vous ?
Est-ce que vous écoutez les autres ? Est-ce que vous les réconfortez ou les conseillez ?
Imaginez-vous durant un rendez-vous amoureux.
Si répondre à ces questions vous semble trop compliqué, posez-les directement à l'un de vos proches, comme votre meilleure amie. Compilez ensuite les remarques négatives qu'on a pu vous faire au cours de vos différentes relations amoureuses.
S'il ressort que vous êtes trop égoïste, trop égocentrique ou encore trop exigeante, peut-être que cela reflète un brin de vérité. C'est le moment d'essayer de se remettre en question.
 
Trouver l'amour
Étape 3 : Identifiez et analysez vos habitudes amoureuses
Si vous êtes en couple, mais que vous êtes malheureuse, que faites-vous ?
Quelle est la partie la plus agréable, pour vous, quand vous couchez avec quelqu'un ?
À quel point votre caractère peut changer lorsque vous êtes en couple ?
C'est le moment d'établir si oui ou non, vous reproduisez toujours les mêmes erreurs. Si vous avez tendance à toujours succomber face à un bad boy ou un mec qui se fiche de vous.
Étape 4 : pensez à votre futur
Faites une liste détaillée des 10 qualités que vous recherchez chez un homme.
Cette liste peut inclure la générosité, la gentillesse, mais aussi le fait de vouloir des enfants (ou de ne pas en vouloir) si c'est votre cas. Vous devez connaître vos envies, celles auxquelles vous n'êtes pas prête à faire des concessions.
Bien évidemment, cette liste est non-exhaustive. La perfection n'existe pas, il est compliqué de trouver un partenaire qui pourra remplir tous vos critères. Pourtant, cet exercice de mise à plat devrait vous permettre de vous guider vers un certain type de personne.
Et si cela vous pousse à changer totalement vos habitudes, c'est peut-être le moment de tester quelque chose de nouveau !
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http://www.terrafemina.com/article/trouver-l-amour-4-etapes-a-suivre-pour-trouver-l-amour_a341704/1

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Espagne : protestation contre le jugement disculpant la "meute" de viol,femmes,violences,viol

30 Avril 2018, 07:49am

Publié par hugo

 Espagne : protestation contre le jugement disculpant la "meute" de viol
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté à Pampelune, en Espagne, au troisième jour d'un mouvement de protestation contre un jugement disculpant de "viol" cinq hommes ayant abusé d'une jeune femme.
Espagne : protestation contre le jugement disculpant la "meute" de viol
Crédit : GABRIEL BOUYS / AFP
publié le 28/04/2018 à 18:26
Le slogan est clair : "Ce n'est pas un abus sexuel, c'est un viol !". Il a résonné ce samedi 28 avril dans Pampelune, en Espagne, comme chaque jour depuis le jugement disculpant de "viol" cinq hommes ayant abusé d'une jeune femme pendant les fêtes de la San Fermin de l'été 2016. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans la capitale de Navarre depuis trois jours.

C'est à l'appel du Mouvement féministe de Pampelune, qu'"entre 32.000 et 35.000 personnes ont participé à cette marche très tranquille mais très revendicative", a déclaré un porte-parole de la police municipale. Cinq Sévillans, âgés de 27 à 29 ans, qui se surnommaient eux-mêmes "La meute", avaient été condamnés jeudi 26 avril à une peine de neuf ans de prison chacun, pour "abus sexuel" sur une Madrilène de 18 ans, aggravé d'"abus de faiblesse".
Ils avaient filmé leurs actes et s'en étaient vantés, mais au procès, la jeune fille avait dû se justifier d'avoir eu une attitude passive face à eux. Les défenseurs des cinq hommes soutenaient que la victime était consentante puisque qu'elle n'avait jamais semblé dire "non" à l'image. Finalement, les juges n'ont pas retenu la notion de "viol", pour lequel le Code pénal espagnol stipule qu'il doit y avoir eu "intimidation" ou "violence".
Une pétition lancée pour la révocation des juges
Le parquet de Navarre et la région elle-même, partie civile dans cette affaire, avaient annoncé dès vendredi 27 avril qu'ils feraient appel du jugement. Et le gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy s'était empressé d'annoncer qu'il étudierait l'éventualité d'une révision du Code pénal.

De nombreux Espagnols s'indignant qu'un des trois juges se soit prononcé pour la relaxe des cinq hommes. Fait rare : plus d'1,2 million de personnes ont déjà signé une pétition adressée au Tribunal suprême pour réclamer la révocation des juges ayant pris la décision. Puisque le tribunal de Navarre "conclut qu'il n'existe ni violence ni intimidation, je demande la révocation des magistrats le composant", est-il écrit dans la pétition, lancée par une Espagnole de 38 ans. Le texte déplore qu'"il y ait des juges et magistrats qui considèrent que pour qu'il existe une agression sexuelle ou viol, il n'est pas suffisant que cinq hommes agressent une jeune sans défense et en état d'ébriété puis l'abandonnent après lui avoir volé son téléphone".
Même des carmélites cloîtrées, appartenant à l'ordre des Moniales déchaussées, ont fait sensation en postant un texte sur Facebook, se concluant par le slogan "ma sœur, moi je te crois", lancé dans le pays à l'attention de la victime de Pampelune. "Nous l'avons écrit parce que nous voulions qu'il y ait une voix dans l'Église qui critique ce jugement", a dit à l'AFP une porte-parole des 16 religieuses de cette communauté.
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/societe/espagne-protestation-contre-le-jugement-disculpant-la-meute-de-viol-7793201552

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