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Le trophée du «Macho de l'année» offert à un sénateur Les Républicains,femmes,machisme,sexisme,

5 Mars 2016, 21:39pm

Publié par hugo

Le trophée du «Macho de l'année» offert à un sénateur Les Républicains
J.Cl. | 05 Mars 2016, 13h01 | MAJ : 05 Mars 2016, 13h15
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Le sénateur de l'Indre Jean-François Mayet (LR) avait créé la polémique en affirmant, sans même s'en rendre compte, que «les femmes sont quand même là pour faire des enfants».
Le sénateur de l'Indre Jean-François Mayet (LR) avait créé la polémique en affirmant, sans même s'en rendre compte, que «les femmes sont quand même là pour faire des enfants». (Capture France 3)
Et le macho de l'année est ? Les féministes des Chiennes de garde ont décerné ce samedi à midi, en direct de la Flèche d'Or à Paris, leur trophée du Macho 2016, pour la huitième année.




Et c'est un homme politique, Jean-François Mayet, ancien maire de Châteauroux, qui a remporté le titre peu envié du propos le plus misogyne de l'année au sujet des femmes médecins.






Âgé de 76 ans, Jean-François Mayet, membre du parti Les Républicains, est sénateur de l'Indre depuis 2008. En juillet dernier, lors d'un débat de commission sur la désertification médicale dans les territoires ruraux, le parlementaire avait déclaré : « On ne résoudra pas la désertification médicale en comptant sur les seuls médecins libéraux. Première raison : les jeunes médecins refusent le libéralisme ; ils se contentent de gagner 3 500 à 4 000 € par mois ; après dix ans d'études, c'est ridicule ! Une autre cause est la féminisation, puisque 75 % des nouveaux diplômés sont des femmes. Or, nonobstant l'égalité, elles sont quand même là pour faire des enfants».


« Elles ne sont pas là pour faire des enfants ; elles font des enfants, c'est différent ! », lui avait immédiatement répondu la sénatrice UDI et ancienne ministre Chantal Jouanno.


La phrase de Mayet avait fait polémique pendant quelques jours au cœur de l'été mais le sénateur avait maintenu ses propos avec candeur, et insisté. « C'est une réalité, la profession se féminise. Et pour les femmes, passer 10, 12, 15 heures par jour au travail, c'est chaud quand elles doivent faire et élever leurs enfants », avait-il par exemple affirmé à la Nouvelle République du Centre.


Les Chiennes de garde ont aussi nommé dauphin du Macho de l'année Stéphane Lhomme, un militant écologiste influent, qui avait tweeté au sujet de Barbara Pompili, secrétaire d’État à la biodiversité : « la fausse écolo mais vraie notable vole au secours de l'aviateur familial Manuel Valls. Une place de ministre pour une pipe ? »


Quant au député-maire LR Jacques Myard, il a obtenu le Macho d'honneur pour avoir dit à deux reprises à des féministes du groupe La Barbe : « je ne serre pas la main aux connes, ça pourrait les instruire » et à une journaliste « ah ce portrait que vous avez fait de moi, j'en jouis encore ! Ça vous choque que je parle d'orgasme ? »


En 2015, c'est Franck Keller qui avait été récompensé pour un tweet sur Najat Vallaud-Belkacem et les «atouts» utilisés pour accéder au ministère de l'Education nationale. Le candidat alors UMP aux élections départementales à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) avait dénoncé un « prix grotesque » à visée électoraliste. Le palmarès, assurent pourtant les Chiennes de garde, est établi à l'aveugle, après sélection des phrases les plus sexistes de l'année.


Sur le même sujet
Polémique : Jouanno recadre un sénateur Les Républicains sexiste

http://www.leparisien.fr/laparisienne/societe/le-trophee-du-macho-de-l-annee-offert-a-un-senateur-les-republicains-05-03-2016-5600847.php

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Le Nord ampute le budget de sa politique du handicap,handicap,economie,

5 Mars 2016, 04:18am

Publié par hugo

Le Nord ampute le budget de sa politique du handicap
Le Conseil départemental du Nord veut privilégier la vie à domicile des personnes handicapées, « moins coûteuse. » © Franck Seuret
Le Nord ampute le budget de sa politique du handicap
Publié le 3 mars 2016

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departement du NordLe Département du nord, en proie à de graves difficultés financières, va diminuer de 4%, en 2016, les crédits consacrés aux établissements et services pour les personnes handicapées. Il demande aux associations gestionnaires de « changer de culture ».


Quand le Département est malade, les personnes handicapées toussent… Le Conseil départemental (CD) du Nord va raboter de 4%, en 2016, l’enveloppe consacrée aux établissements et services médico-sociaux. « L’équilibre financier du Département du Nord n’est plus assuré », argumente Geneviève Mannarino, sa vice-présidente, en charge de l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées. Les élus ont donc lancé un plan d’économie de 100 millions d’euros en 2016 sur des dépenses de fonctionnement avoisinant les 2,5 milliards d’euros. « Nous répartissons nos efforts sur l’ensemble de nos compétences, y compris notre politique du handicap », insiste-t-elle.


Mutualiser les moyens entre établissements et services
« Le CD impose, en 2016, une réduction de 4% des crédits à toutes les associations gestionnaires », précise Claude Hocquet, le président de l’Udapei du Nord, l’Union départementale d’associations de parents et amis de personnes handicapées mentales. Pour les deux années suivantes, l’objectif de réduction varie au cas par cas. « Chacune est en train de négocier un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) 2016-2018, qui sera désormais obligatoire », explique Claude Hocquet. Les signataires percevront une dotation globale, pour l’ensemble de leurs structures, qu’elles pourront leur allouer librement. Le but du CD est d’amener les associations gestionnaires, via ces CPOM, à réaliser des économies en mutualisant certains moyens entre leurs établissements et services.


« Le gisement d’économies n’est pas infini »
Ce qu’a fait l’APF, l’une des rares à avoir signé son premier CPOM il y a deux ans. « Nous avons désormais un seul directeur pour plusieurs structures, illustre Hervé Lherbier, son directeur régional Nord-Pas-de-Calais et Picardie. Nous avons aussi regroupé des fonctions support, comme la comptabilité. Nous avons ainsi dégagé un excédent qui va nous permettre de faire face à la réduction de 4% des crédits alloués par le département en 2016. Mais, attention, le gisement d’économies n’est pas infini.»


Les associations regrettent une méthode trop brutale
Surtout, Claude Hocquet regrette la brutalité de la méthode : « dans ce contexte difficile pour le Département, nos associations ont bien conscience qu’elles n’échapperont pas à des réductions budgétaires mais leur montant doit être réaliste et elles doivent disposer d’un délai suffisant pour les réaliser. »


Geneviève Mannarino veut développer la vie à domicile.
Geneviève Mannarino, vice-présidente du CD du Nord, veut changer la philosophie de la politique du handicap.
De nouvelles priorités pour la politique du handicap
Car le virage n’est pas seulement financier. « En décembre 2017, le Conseil départemental a adopté une délibération qui définit notre nouvelle politique du handicap, insiste Geneviève Mannarino, sa vice-présidente. Nous voulons privilégier la vie autonome, hors établissements, à domicile. » Le Département veut faire évoluer l’offre de services des foyers d’hébergement, développer l’accueil familial, renforcer l’accueil de jour et l’hébergement temporaire, mieux soutenir les aidants, etc. « Nous appelons à un changement de culture, poursuit-elle. Cela correspond aux attentes de nombreuses personnes handicapées, et c’est moins coûteux pour les finances publiques. »


Respecter chaque projet de vie
Moins coûteux, peut être, mais garantir à chacun de pouvoir vivre dignement suppose quand même de mettre en en œuvre des services d’accompagnement, de financer davantage d’heures d’aide humaine, etc. « Nous ne sommes pas opposés à ces nouvelles orientations, répond Claude Hoquet. Nos associations font déjà évoluer leur offre déjà dans ce sens-là. Mais cela ne se fera pas d’un claquement de doigts, et la réorganisation de l’offre d’accueil et d’accompagnement doit se faire dans le respect des droits des personnes et de leurs projets de vie. »


3 000 personnes en attente d’une place dans le Nord
De plus, l’an passé déjà, les besoins étaient loin d’être couverts. Selon le Comité d’entente régional Nord-Pas-de-Calais, près de 3 000 personnes étaient en attente d’une place en établissement ou service dans le Nord. Faire plus avec moins : l’équation risque d’être difficile à tenir. Franck Seuret


Les départements en crise
Une quarantaine de départements risquent de ne pas pouvoir boucler leur budget 2016, selon l’Assemblée des départements de France. En cause, l’envol des dépenses de solidarité, et du RSA notamment, financées par les Conseils départementaux et sous-compensées par l’État. Ces difficultés financières risques d’impacter leurs autres domaines de compétence, dont le financement de l’aide sociale des frais d’hébergement des personnes handicapées en établissements et de la prestation de compensation du handicap. Le CD de l’Essonne doit ainsi 108 millions d’euros d’arriérés aux associations du secteur social et médico-social. Une dette dont il propose d’étaler le paiement sur six années…


L’Unapei demande une concertation


L’Unapei, qui fédère plus de 300 associations gestionnaires, « ne peut accepter que les établissements et services (…) soient une variable d’ajustement financier ». « Consciente des graves difficultés financières que connaissent de très nombreuses collectivités départementales », elle « demande à ce qu’une concertation soit organisée rapidement par le gouvernement avec l’ensemble des financeurs. Les politiques de soutien à l’autonomie relèvent de la solidarité nationale. »

http://www.faire-face.fr/2016/03/03/le-nord-ampute-le-budget-de-sa-politique-du-handicap/

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6 petites habitudes qui font durer les couples heureux,couples,amours,

5 Mars 2016, 03:56am

Publié par hugo

6 petites habitudes qui font durer les couples heureux
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Les petites habitudes de couple à cultiver pour être heureux ensemble
2 PHOTOS LANCER LE DIAPORAMA
Les petites habitudes de couple à cultiver pour être heureux ensemble
Les petites habitudes de couple à cultiver pour être heureux ensembleLes petites habitudes de couple à cultiver pour être heureux ensembleLes secrets de la longévitéLes secrets de la longévité
Dorothée Louessard
Par Dorothée Louessard
Publié le Vendredi 04 Mars 2016
Suivre @do81
Rire, se remercier, dormir à la même heure... Découvrez les ingrédients-clés qui vont vous permettre de faire rimer "amour" avec "toujours" dans votre couple.
1 Ils ont des centres d'intérêts en commun
Au fur et à mesure que le temps passe, les couples heureux continuent à pratiquer des activités en commun : footing, jeux vidéo, films d'horreur, cuisine, voyages... Chaque couple a besoin de partager des choses ensemble et d'en trouver de nouvelles pour cultiver le bonheur et l'union à long terme.
2- Ils vont se coucher ensemble
C'est tout bête et pourtant efficace car le fait d'aller au lit au même moment permet de faire de chaque soirée un moment spécial permettant au couple de pleinement se retrouver dans l'intimité avant de se coucher, ainsi que le déclare Melissa Orlov, auteur de The ADHD Effect on Marriage.
3- Ils s'embrassent
Nombre de couples ne s'embrassent plus. Pourtant, ne serait-ce qu'un baiser au réveil et au coucher, tout en conservant l'habitude de se balader main dans la main dans la rue est important pour cultiver la tendresse et la proximité physique. Votre couple y gagnera en bonheur et en longévité.
Un baiser
Un baiser
4- Ils se font confiance
Plutôt que de nous épuiser à guetter le portable de l'autre ou à le soupçonner de tous les maux, accorder notre confiance à l'autre va offrir plus de sérénité à notre relation. La confiance mutuelle est un socle ferme et rassurant sur lequel le couple peut se reposer et s'épanouir en toute sérénité.


5- Ils se remercient
Le "je t'aime" c'est beau, mais savoir remercier l'autre dès qu'il fait des trucs pour nous, c'est tout aussi important. Et la gratitude fait partie des ingrédients qui rendent les couples heureux... heureux.

6- Ils rient
Une bonne marrade amoureuse, même après quelques décennies, c'est toujours aussi jouissif et ça instaure un climat de complicité au sein du couple. Et l'humour est également un bon moyen de désamorcer les conflits entre les partenaires. A réitérer le plus souvent possible donc.
Il en faut peu
Il en faut peu
COUPLE AMOUR RELATIONS NEWS ESSENTIELLES

http://www.terrafemina.com/article/6-petites-habitudes-qui-font-durer-les-couples-heureux_a305792/1

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Un ministère « des familles », pas de consensus,femmes,politiques,

5 Mars 2016, 03:24am

Publié par hugo

POINT DE VUE, POLITIQUE & SOCIÉTÉ
Un ministère « des familles », pas de consensus


vendredi 4 mars 2016 14:33 par Marina Fabre Un commentaire
Laurence Rossignol
Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes
C’est officiel. Laurence Rossignol est désormais Ministre « des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes ». Un pluriel symbolique porté par François Hollande… Qui ne plaît pas à ‘La Manif Pour Tous’ et laisse perplexe les militant.e.s de la PMA pour toutes.





Un nouvel intitulé officiel. Dans une interview accordée au magazine Elle, François Hollande a annoncé qu’il modifierait le « ministère de la Famille au profit de “ministère des Familles” ». C’est désormais fait, le décret de modification est paru hier, jeudi 3 mars dans le Journal Officiel. Laurence Rossignol est désormais ministre « des Familles, de l’Enfance et des Droits des femmes ».


L’intitulé du ministère, qui avait créé la polémique le 11 février dernier n’aura duré que trois semaines. L’association des trois notions « famille, enfance, droits des femmes » ne change pas mais cette dernière modification est éminemment symbolique.


Corriger l’intitulé de ce ministère c’est « reconnaître » toutes les familles, « les recomposées, les monoparentales, de même sexe », a déclaré le président de la République à Elle. « Ce qui est réactionnaire, c’est de considérer qu’il n’y aurait qu’un seul et unique modèle familial. »


Reconnaître la multiplicité des familles


François Hollande défend donc un intitulé progressiste qui reconnaisse la multiplicité des familles. « Peut-on parler de famille au singulier ? », avait d’ailleurs demandé Les Nouvelles NEWS à Laurence Rossignol deux jours après sa nomination. « Quand on parle de famille, beaucoup de gens entendent retour de la famille traditionnelle. Mais cette famille-là, avec papa qui travaille, maman à la maison, les filles avec des couettes, ce n’est pas la vie des vrais gens », expliquait-elle.


« Sous-entendre la famille sous cette forme, c’est passer à côté de ce qui est probablement l’évolution la plus spectaculaire et la plus préoccupante de la famille : l’accroissement du nombre de familles monoparentales. »


Les familles ont changé, martelait la ministre. Et forcément, des familles qui changent, des familles sans un papa en bleu et une maman en rose ça ne plait pas à La Manif Pour Tous, qui est rapidement montée au créneau. Dans un communiqué diffusé le 3 mars, le mouvement anti-mariage pour tous dénonçait un changement qui « porte gravement atteinte à la famille, et donc à tous les Français. »


Hervé Mariton, député les Républicains, figure de La Manif Pour Tous osait même sur RTL : « Le pluriel, c’est organiser l’affrontement d’une forme de famille par rapport à une autre ». Affrontement ?


Alors François Hollande insiste : « Pourquoi laisserions-nous aux conservateurs ce thème de la famille dans ce qu’il a de plus beau : la possibilité de faire des enfants ou d’en adopter, puis de les éduquer ? C’est ce que l’on peut souhaiter à chacun et chacune. Et si j’ai voulu le mariage pour tous, c’est bien pour donner à tous la possibilité de former une famille, au-delà des questions du genre. »


De fait l’adoption et le mariage accordés aux couples homosexuels ont été décidés depuis qu’il est président de la République. Il reste néanmoins une question en suspens : celle de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes. Le Haut Conseil à l’Egalité entre les femmes et les hommes ainsi que le Défenseur des droits s’étaient associés en juillet dernier pour réclamer l’ouverture de la PMA aux femmes célibataires et aux couples d’homosexuelles. Sans réponse du gouvernement.





Lire aussi sur Les Nouvelles NEWS :


Deux institutions réclament la PMA pour toutes


Laurence Rossignol : « La famille, c’est le lieu où les inégalités prennent racine »


Remaniement : retour d’un ministère des Droits des femmes… mais avec la Famille et l’Enfance


Laurence Rossignol, une féministe à la Famille… pas traditionnelle


PMA : manifeste contre un veto flou à lier


Mariage (et enfants ?) pour tous : Taubira lance le débat





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http://www.lesnouvellesnews.fr/un-ministere-des-familles-symbolique-et-apres/

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Congé parental trop long et mal rémunéré : les pères s’investissent peu,conge de paternite,conge parentales,peres,papa

5 Mars 2016, 03:23am

Publié par hugo

FAMILLES
Congé parental trop long et mal rémunéré : les pères s’investissent peu


vendredi 4 mars 2016 09:01 par Marina Fabre Laisser un commentaire
congé parental
L’haltérophile Lennart ‘Hoa Hoa’ Dalgren dans une campagne de communication de la Sécurité sociale suédoise, dans les années 70, incitant les pères à prendre leur congé parental. Via blogs.sweden.se
Bilan du congé parental dans l’OCDE : les pères s’investissent un petit peu plus. En France, pas d’évolution depuis 10 ans. Un « congé court et bien rémunéré », la solution ?





Les pères prennent-ils davantage de congés parentaux ? Oui, répond l’OCDE qui vient de publier une étude spécifique sur la répartition des congés parentaux entre les hommes et les femmes.


Mais cette bonne nouvelle est à nuancer. Certes, 23 des 24 pays de l’OCDE ont mis en place un congé parental mais tous n’ont pas les mêmes spécificités… ni les mêmes résultats. En France par exemple – comme en Autriche – les hommes ne représentent que 4% des parents prenant un congé parental. « C’est la même proportion qu’il y a 10 ans », précise l’étude.


« Seuls les plus motivés et les plus courageux utilisent leur droit à un congé parental plus long »


Pourtant en Finlande, la participation des hommes a doublé entre 2006 et 2013. Sur la même période en Belgique, leur part a augmenté de 10 points. « De plus en plus de pays offrent des congés parentaux payés, à savoir une période de congés avec protection de l’emploi qui est disponible pour les deux parents. »


De manière générale, la participation des hommes aux congés parentaux a augmenté mais reste toujours faible. « Les mères utilisent généralement une grande partie de leur congé – presque toutes prennent un congé de maternité et le prolongent souvent en prenant au moins une partie du congé parental. »


Sans surprise chez les hommes, les pratiques sont très différentes. Ils prendraient seulement quelques jours après la naissance de leur enfant. « Seuls les plus motivés et les plus courageux utilisent leur droit à un congé parental plus long », analyse l’étude.


Plus d’égalité dans la répartition des tâches


Mais pourquoi les pères sont-ils si réticents alors qu’un investissement plus grand de leur part permettrait aux femmes de « se remettre de la grossesse, de l’accouchement » mais aussi, pour elles, de se réinsérer plus vite dans le monde du travail ? Et « cela réduirait la pauvreté de la famille », ajoute l’étude.


Au niveau de la répartition des tâches, là aussi, la note serait positive. Les pères prenant un congé parental s’investissent plus « dans l’alimentation et la douche des enfants. » Et « cela a un effet durable », affirme l’OCDE, « les pères qui s’investissent tôt ont tendance à rester plus impliqués quand les enfants grandissent ».


Un congé court et mieux rémunéré (pas comme en France)


Mais côté vie professionnelle, comme pour les femmes, il y a un hic. « Les pères hésitent souvent à prendre leurs congés car ils craignent une répercussion sur leur carrière. » Un autre frein serait également lié au salaire. Les hommes gagnent en moyenne 15% de plus que les femmes. Le manque à gagner est plus important. Des solutions existent pourtant, comme en Allemagne, où les congés parentaux sont plus courts mais mieux rémunérés (300 euros mensuels).


En France, c’est l’inverse. La durée maximale de congé parental est de 28 semaines, un record dans l’Union européenne. De quoi crier cocorico ? Pas vraiment puisqu’un congé long et mal rémunéré est la combinaison parfaite pour freiner les pères.


Alors quelles solutions ? Bien que la décision revienne aux familles, « les décideurs politiques ont un rôle à jouer ». L’OCDE préconise des campagnes de sensibilisation, des incitations financières mais aussi des « périodes spécifiques pour les pères ou d’autres partenaires ». Comme c’est le cas en France.


Pour inciter davantage les pères à prendre des congés, l’OCDE propose également des « périodes de bonus », comprendre des semaines supplémentaires si le père décide de prendre un congé parental. En Islande et en Suède, ce « quota papa » a permis de doubler le nombre de jours de congé parental pris par les pères.





Lire aussi sur Les Nouvelles NEWS :


Le Luxembourg veut rendre le congé parental plus attractif


Congé parental : l’égalité a bon dos


Congé parental : la mauvaise piste du gouvernement


Voir notre dossier – CONGÉ PARENTAL





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Tant que la parole ne sera pas partagée…,parite,egalite

5 Mars 2016, 03:14am

Publié par hugo

BRUITS ET CHUCHOTEMENTS, ÉDITO
Tant que la parole ne sera pas partagée…


jeudi 3 mars 2016 17:11 par Isabelle Germain Un commentaire
Hommes Femmes 50 50L’Histoire est écrite par les vainqueurs. Ceux qui s’expriment dans les médias définissent ce que doit être un homme, une femme, quels combats doivent être menés ou non.





L’Histoire est toujours écrite par les vainqueurs. Et en matière d’égalité des sexes, l’Histoire bégaie. Le gouvernement compte certes autant de femmes que d’hommes mais quand une femme ministre fait un malaise, une avalanche de critiques ou – pire – de mots gentils, vient rappeler en creux qu’elle est une faible femme et que le champ du domestique n’est pas loin. Certains, dans ce même élan de paternalisme, ne sont pas loin d’affirmer qu’être féministe c’est soutenir inconditionnellement une ministre parce qu’elle est femme.


Ce genre d’anecdote produit des dommages collatéraux durables quant à l’idée que se fait l’opinion de la place des femmes dans la société. Celles et ceux qui ont le pouvoir de nommer, de qualifier les événements parce qu’ils sont dirigeants ou patrons de journaux assignent les places aux un.e.s et aux autres et définissent des normes auxquelles nous nous conformons sans en avoir conscience.


Mais quand des femmes et des hommes de médias décident d’écrire l’Histoire autrement, on progresse. Encore faut-il en avoir le pouvoir et le saisir, c’est ce qu’a fait Hélène Jouan dans sa revue de presse sur France Inter le 2 mars reprenant certains confrères/sœurs.


Et que dire de la perception que nous avons du viol ? Dans 10% des cas seulement, les viols sont perçus comme tels par l’opinion. Dans les 90% d’autres cas, la victime est amenée à se considérer comme coupable. Dans Les Nouvelles NEWS, nous dénonçons souvent ces articles qui requalifient des faits d’agression sexuelle en histoire d’amour ou de relation. Ils sont encore trop nombreux dans la presse nationale ou régionale.


La parole, c’est le pouvoir et tant que ce pouvoir ne sera pas partagé entre hommes et femmes, les victimes de viol continueront à avoir honte et à se cacher au lieu de dénoncer. Les femmes se croiront trop faibles pour aller au plus haut niveau politique. N’écrivons plus l’Histoire à moitié.





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Stéréotypes: Non, les femmes agressées ne prennent pas de plaisir lors d'un viol,femmes,viol,

5 Mars 2016, 03:11am

Publié par hugo

Stéréotypes: Non, les femmes agressées ne prennent pas de plaisir lors d'un viol
VIOLENCES L'association Mémoire traumatique et victimologie publie un sondage sur la manière dont le viol et les agressions sexuelles sont perçus par les Français...


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Illustration sexisme quotidien.
Illustration sexisme quotidien. - SIPA/ RITOLA/LEHTIKUVA OY/
20 Minutes avec AFP
Publié le 02.03.2016 à 09:28
Mis à jour le 02.03.2016 à 12:43
Les clichés sexistes ont la vie dure. Pour quatre Français sur dix, la responsabilité du violeur est atténuée si «la victime a une attitude provocante» et pour deux sur dix «une femme qui dit non, ça veut souvent dire oui».
Selon un sondage Ipsos pour l'association Mémoire traumatique et victimologie, nombre de Français (61%), et encore plus de Françaises (65%), considèrent aussi qu'un homme a plus de mal «à maîtriser son désir sexuel qu'une femme», d'après ce sondage Ipsos pour l'association Mémoire traumatique et victimologie.


«C'est le mythe sexiste d'une sexualité masculine naturellement violente, pulsionnelle et prédatrice», relève l'association dans cette première photographie des «représentations sur le viol et les violences sexuelles».
Encore la loi du silence
L'association salue également l'apport précieux des campagnes d'information, des plans gouvernementaux et «le travail énorme» des associations en ce domaine. Pourtant, en dépit de ces efforts, «loi du silence, déni, impunité, absence de reconnaissance, de protection et abandon des victimes de violences sexuelles règnent encore en maîtres», déplore la présidente de Mémoire traumatique, la psychiatre Muriel Salmona. Trop souvent encore, «la victime, c'est la coupable».
Des clichés plus ancrés chez les jeunes
Certains stéréotypes semblent particulièrement ancrés chez les jeunes: près d'un tiers (30,7%) des 18-24 ans assurent que «les femmes peuvent prendre du plaisir à être forcées lors d'une relation sexuelle». Une opinion qui pourrait être corrélée à la banalisation de la pornographie sur internet, toujours plus «hard», relève l'association.
«Force sa conjointe, ce n'est pas grave»
Une proportion non négligeable (17%) estime aussi que forcer sa conjointe à avoir un rapport sexuel alors qu'elle le refuse n'est pas un viol. Car le mythe du «vrai viol» perdure : à l'extérieur, sous la menace d'une arme, par un inconnu, à l'encontre d'une jeune femme séduisante.
>> A lire aussi : «Plus Belle la Vie», les scénaristes s'expliquent après la polémique sur le viol conjugal
Rien n'est plus faux. Dans 90% des cas, les victimes connaissent leur agresseur. 58% des viols sont perpétrés dans le couple et, pour les mineurs, 53% au sein du cercle familial. Plus de la moitié des sondés (55%) jugent à tort que l'espace public est le plus dangereux.
98.000 viols ou tentatives de viols par an
Le nombre annuel de viols est aussi sous-estimé : 41% des Français le situe entre 10.000 et 50.000. En réalité, la moyenne observée ces cinq dernières années fait état de 98.000 viols ou tentatives de viol, dont 14.000 sur des hommes. En tenant compte des mineurs, premières victimes des violences sexuelles, «on arriverait sûrement à un chiffre supérieur à 200.000», selon l'association. Les Français estiment que 25% des victimes portent plainte. Elles ne sont en fait que 10%.
MOTS-CLÉS : viol, agression sexuelle, sexisme, Sondage

http://www.20minutes.fr/societe/1797735-20160302-stereotypes-viol-encore-trop-repandus?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#link_time=1456908390

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Paris : une étudiante violée dans le métro,femmes,viol,

4 Mars 2016, 15:40pm

Publié par hugo

Paris : une étudiante violée dans le métro
Selon Metronews qui rapporte l'information, les faits ont eu lieu en plein jour à la station Dupleix, dans le XVe arrondissement. Il n'y aurait aucun doute sur la véracité des faits rapportée par l'étudiante.


M6infoPar M6 Info | M6info – il y a 3 heures
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Métro
AFP/AFP/Archives - Métro
Une étudiante américaine de 19 ans a porté plainte pour un viol commis dans le métro parisien ce mardi 1er mars, rapporte Metronews. Selon le site internet, les faits se sont produits en plein jour, vers 10h30.
Sur un escalator de la station Dupleix
L'étudiante, une Américaine, montait sur un escalator de la station Dupleix, dans le XVe arrondissement, quand un homme s'est collé contre elle, lui a baissé son pantalon avant de lui imposer une pénétration digitale.
L’agresseur s’enfuit
La jeune fille est parvenue à faire fuir son agresseur par ses cris. Une passante est immédiatement intervenue pour porter secours à la jeune étudiante qui a ensuite été prise en charge par des pompiers et emmenée à l'hôpital.
La vidéosurveillance au secours de l’enquête
"L'enquête est prise très au sérieux", a indiqué une source à Metronews. "Il n'y a pas de doutes sur la véracité des faits", appuie une autre source policière.
Les images de vidéosurveillance de la station de métro sont en cours d'exploitation et pourrait permettre à l'enquête d'aller vite.
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https://fr.news.yahoo.com/paris-une-etudiante-violee-dans-le-metro-083308165.html

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La joie peut aussi briser le coeur,amours,

4 Mars 2016, 15:39pm

Publié par hugo

La joie peut aussi briser le coeur
LES ECHOS | LE 04/03 À 14:25, MIS À JOUR À 14:56
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Le syndrome « coeur brisé » « coeur heureux » touche majoritairement femmes ménopause Le syndrome du « coeur brisé » ou « coeur heureux » touche majoritairement les femmes après la ménopause - Shutterstock1 / 1
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Les événements heureux peuvent aussi provoquer le syndrome du « coeur brisé », anomalie cardiaque plus classiquement liée à un choc émotionnel intense comme une rupture amoureuse ou la mort d’un être cher.
Le syndrome du « coeur brisé », dû à un choc émotionnel intense, n’est pas forcément déclenché par un événement triste. Aussi appelée syndrome « Takotsubo », cette anomalie cardiaque peut, dans de rares cas, survenir après des événements heureux, selon des chercheurs, qui viennent de publier une étude à ce sujet dans le journal de la société européenne de cardiologie, « The European Heart Journal ».
Ces derniers ont analysé les données concernant 485 patients de plusieurs pays diagnostiqués de la cardiomyopathie de stress qu’est le syndrome du « coeur brisé ». Ils ont constaté que certains d’entre eux l’avaient développé après un événement heureux ou joyeux et surnommé cette variante du cœur brisé syndrome du « coeur heureux ».
L’étude souligne que pour 465 patients (96 % des cas examinés), le syndrome du cœur brisé est survenu après un événement triste ou stressant comme la mort d’une épouse, d’un enfant ou d’un parent, un accident, des conflits personnels ou dans un cas, après qu’un obèse s’est retrouvé coincé dans sa baignoire. Chez les 20 patients restants (4 % des cas), le syndrome a été déclenché par un heureux ou joyeux événement : fête d’anniversaire, mariage d’un fils, la victoire de son équipe favorite de rugby ou encore naissance pour un grand-parent d’un petit-fils.
Dans l’étude, aucun décès n’a été enregistré à l’hôpital parmi les « coeurs heureux » contre 1% parmi les « coeurs brisés ».
Des mécanismes encore flous
Pour la docteure Jelena Ghadri de l’hôpital universitaire de Zurich en Suisse, cosignataire de l’étude, les « cliniciens doivent être conscients » que « les patients qui arrivent dans le service d’urgence avec des signes de crise cardiaque, comme des douleurs thoraciques et une dyspnée [difficulté respiratoire], mais après une émotion ou un événement heureux, peuvent aussi souffrir du syndrome Takotsubo, tout autant qu’un patient se présentant après un événement émotionnel négatif ».
Pour le Dr Christian Templin, cardiologue dans le même hôpital et principal auteur de ce travail, d’autres recherches sont nécessaires pour comprendre les mécanismes exacts qui sous-tendent les deux variantes de coeur « brisés » et « heureux ».
Les femmes sont les plus touchées
Le syndrome du « coeur brisé » a été repéré pour la première fois au Japon dans les années 1990. Dans la forme classique le ventricule gauche (cavité cardiaque) prend une forme d’amphore, ressemblant à un piège à poulpe. D’où son nom au Japon, Tako-tsubo signifiant « piège à poulpe ». Cette déformation peut conduire à l’arrêt du cœur.
Ce syndrome touche surtout les femmes et survient après la ménopause dans la majorité des cas. Sur les patients suivis par les chercheurs, 95% sont des femmes dans le groupe « coeur brisés » ou celui du « coeur heureux », avec respectivement un âge de 65 ans en moyenne et de 71 ans.
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Religion et torture, Peut-on extirper la violence du cœur de l’homme ?

4 Mars 2016, 01:21am

Publié par hugo

Religion et torture, Peut-on extirper la violence du cœur de l’homme ?


Michel Bertrand
La commission théologique de l’ACAT (Action des Chrétiens pour l’Abolition de la Torture) a organisé, fin 2015 à Marseille, un colloque interreligieux de 3 jours consacré à ce thème en prise avec l’actualité


« Religion et torture, peut-on extirper la violence du cœur de l’homme ? ».


Le pasteur Michel Bertrand fut chargé de la synthèse finale de cette rencontre qui place directement la violence en l’homme et non dans la religion. Si les religions ont parfois dans l’histoire entraîné des guerres et des violences inouïes, elles portent en elles aussi les ressources pour résister à toute forme de tyrannie et de violence. C’est ce que les croyants pourraient en faire par une foi livrée à la passion sans la critique raisonnée qui deviendrait danger, absolutisation.


Toutes les réflexions que Michel Bertrand rapporte de ce colloque sont graines à moudre aujourd’hui pour avancer dans un débat de société houleux qui aimerait simplifier plutôt que comprendre.


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13'31
Michel Bertrand au micro de Chantal Crêtaz. Réalisation Michel Schaeffer. © protestants.org. Mise en ligne le 16/02/2016.

http://www.protestants.org/index.php?id=33107&user_radiointerview_pi1%5Bid%5D=136&cHash=6a5b0231f3

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