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2016 : 50 classes en plus pour les élèves autistes,handicap,enfants,

29 Février 2016, 17:06pm

Publié par hugo

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2016 : 50 classes en plus pour les élèves autistes


Résumé : 50 nouveaux emplois dédiés pour l'année 2016-2017 à la scolarisation des élèves présentant des troubles autistiques. Cela porte le nombre de ces Unités d'enseignement en maternelle à 110. Suffisant ?


Par Handicap.fr / Emmanuelle Dal'Secco, le 26-02-2016
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Lors de l'année scolaire 2016/2017, ce sont 50 nouvelles unités d'enseignement (UE) en maternelle qui seront installées afin de faciliter la scolarisation des enfants présentant des troubles du spectre autistique ou envahissants du développement, en s'appuyant, selon le ministère "sur le déploiement d'interventions précoces, personnalisées, globales et coordonnées telles que recommandées par la Haute autorité de santé".


110 unités en trois ans
30 unités d'enseignement en maternelle ont ainsi été créées à la rentrée 2015. Elles s'ajoutent aux 30 unités ouvertes dès la rentrée 2014. Avec ces 50 nouveaux emplois dédiés, 110 UE auront ainsi été créées, certains départements disposant alors de deux dispositifs. Ces unités d'enseignement d'IME (Institut médico-éducatif) implantées dans les écoles maternelles ordinaires permettent la scolarisation de sept enfants autistes âgés de 3 à 6 ans. Leur accompagnement global se fait au sein des écoles afin de mobiliser les capacités d'inclusion et d'apprentissage au plus tôt, par des approches éducatives, thérapeutiques et d'enseignements adaptées. Elles visent à amener ces enfants à suivre un cursus classique au terme de ces trois ans, ou parfois même avant.


Une augmentation de plus de 30 % en 4 ans
Cette annonce a été faite par Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, le 25 février 2016 ; "pour rendre l'école toujours plus inclusive", elle "donne la priorité cette année à l'adaptation des différents dispositifs de scolarisation pour répondre au mieux aux besoins des 260 000 enfants qui bénéficient aujourd'hui de parcours spécifiques". Les élèves présentant des troubles autistiques ou des troubles envahissants du développement (TED) scolarisés dans les établissements scolaires étaient, selon le communiqué de presse du ministère, 26 347 en 2014-2015 contre 23 545 l'année précédente, soit une augmentation de plus de 30 % en 4 ans. Les 2/3 bénéficient de l'aide d'un d'auxiliaire de vie scolaire et 14 000 sont scolarisés au titre d'une unité d'enseignement.


Les mesures du 3ème plan autisme
Dans la dynamique du troisième plan autisme, lancé en 2013, le ministère se félicite des "nombreux efforts accomplis" afin de déployer une offre adaptée à la scolarisation des élèves avec TED, pour permettre une gradation de la prise en charge et une continuité des parcours. Ce plan prévoit la création de 3 400 places d'accueil supplémentaires pour enfants et adultes (soit près de 6 300 places entre 2015 et 2018 en comptant le reliquat du 2e plan), le dépistage précoce de l'autisme, dès 18 mois, une prise en charge précoce et intensive et une évolution des pratiques professionnelles. En juillet 2015, sept familles ont pourtant, pour la première fois, obtenu en justice des dédommagements de l'Etat pour "carences" de prise en charge de leurs enfants autistes. Le gouvernement n'avait pas fait appel.


Peut mieux faire...
C'est donc encore trop peu pour certaines associations de personnes handicapées ! A la rentrée 2015, l'association Autistes sans frontières (ASF) avait une nouvelle fois protesté contre la pénurie de dispositifs d'accueil des enfants autistes dans le système scolaire français. Leur scolarisation reste l'exception, selon ASF, qui évaluait entre 80 et 100 000 le nombre de jeunes autistes en âge d'être scolarisés, dont "au mieux 20% vont à l'école". Les associations déplorent par ailleurs un diagnostic encore tardif de l'autisme (rarement avant trois ans) qui compromet souvent l'inclusion scolaire de ces enfants dès la maternelle. D'autant que ceux qui sont "repérés" assez tôt doivent ensuite obtenir une notification de la CDAPH (Commissions des droits et de l'autonomie des personnes handicapées) les orientant vers cette unité d'enseignement délocalisée à l'école. Parfois des mois d'attente !


Plus de collaboration avec le médico-social
Encore aujourd'hui, les jeunes enfants autistes ayant obtenu un diagnostic précoce sont souvent accompagnés par le secteur médico-social. Or la coopération entre ce dernier et l'école ordinaire est loin d'être optimale ; elle doit donc être renforcée pour permettre à ces enfants d'accéder plus facilement à ce dispositif, et surtout à temps. Mais certaines associations vont plus loin encore et dénoncent le fait que ces "unités" ne respectent pas le principe total d'inclusion prôné par l'ONU. Selon le Collectif citoyen handicap, par exemple, ce dispositif reste de la "ségrégation alors qu'un enfant autiste a besoin de se confronter à des enfants ordinaires car il apprend par l'imitation, il a besoin de comprendre les règles et, comme les autres, d'être préparé à l'entrée au CP." Le communiqué du ministère semble le confirmer : "ces initiatives seront prolongées par Najat Vallaud-Belkacem afin de renforcer la scolarisation en milieu ordinaire qui permet de meilleurs résultats éducatifs pour les élèves (NDLR : handicapés), ainsi qu'une plus grande ouverture à la différence de la part des autres élèves."


© highwaystarz/Fotolia


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"Tous droits de reproduction et de représentation réservés.© Handicap.fr. Cet article a été rédigé par Emmanuelle Dal'Secco, journaliste Handicap.fr"


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https://informations.handicap.fr/art-autisme-scolarite-emploi-24-8632.php

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En 2015, 600 procédures pour violences conjugales ont été enregistrées en Haute-Vienne,,violences conjugales,violences,femmes battues,

29 Février 2016, 17:04pm

Publié par hugo

En 2015, 600 procédures pour violences conjugales ont été enregistrées en Haute-Vienne


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Les victimes de violences conjugales sont sous le joug de leur partenaire. - Photo illustration Stéphane lefevre
Les victimes de violences conjugales sont sous le joug de leur partenaire. - Photo illustration Stéphane lefevre


Alors que la journée européenne des victimes a lieu ce lundi, associations et monde judiciaire luttent de concert pour extraire les victimes de violences conjugales de la honte, du silence et de l’emprise.
Elles affichent souvent sur leur visage fatigué, les valises qu'elles n'ont pas le courage de faire. Les femmes battues n'ont ni âge, ni passif, ni milieu socio-professionnel déterminés. En revanche elles ont plusieurs points communs : la honte, la peur, la culpabilité. Autant de verrous qui résistent et que s'appliquent à faire sauter en douceur tous les acteurs sociaux, de justice, les associations qui œuvrent, grâce à un maillage très resserré entre leurs services, pour sortir ces victimes de leur prison psychologique.


La force de l'emprise
Dès qu'une main-courante ou qu'une plainte est déposée, le parquet de Limoges en est informé. « Je donne pratiquement toujours suite, précise le substitut de procureur en charge des violences, Xavier Pasturel. Ce sont des situations très délicates. Ces femmes sont souvent en prise avec leur volonté de partir, leurs sentiments amoureux qui existent encore, leur crainte de faire éclater le cercle familial… ».


« En moyenne, il faut sept ruptures avant d'arriver à la rupture définitive, assure Catherine Boisseau, psychologue et directrice de l'association haut-viennoise d'aide aux victimes Avimed. Nous travaillons dans une démarche pro-active, c'est-à-dire qu'à partir du moment où la personne accepte le contact, c'est nous qui la contactons pour ne pas faire peser sur elle le poids de cette démarche. Le tout est de briser le silence. De faire en sorte que les violences sortent de l'intimité. Mais il faut aller au rythme de la personne, toujours dans le non-jugement, et lever les freins au fur et à mesure… Le frein le plus important est celui de l'emprise. Les violences conjugales sont un rapport de domination de prise de pouvoir sur l'autre. Par ses propos et ses comportements, l'auteur veut contrôler et détruire sa partenaire. Ces violences créent un climat de peur et de tension permanente. »


En moyenne, le parquet de Limoges a enregistré 600 procédures pour des violences conjugales en 2015. Avimed a accueilli 405 personnes sur la même année.


En plus de la prison psychique, l'aspect matériel est un point souvent tout aussi délicat qui freine les victimes. « Pour certaines, quitter le foyer c'est comme partir sur la lune, cela paraît impossible matériellement », reprend Catherine Boisseau.


Péril imminent
C'est pourquoi l'association de réinsertion sociale du Limousin possède des logements ALT, c'est-à-dire « allocation logement temporaire » qui permet d'accueillir femmes et enfants sur une durée de six mois. L'ARSL possède également un hébergement d'accueil d'urgence, pour les victimes en situation de péril immédiat.


Trois « téléphones grave danger » sont actuellement entre les mains de femmes particulièrement exposées. Ce dispositif national a été mis en place en Haute-Vienne au 1 er novembre 2015. Selon la loi, il faut que la victime soit expressément d'accord pour détenir cet instrument de téléprotection relié à une plateforme d'assistance qui les géolocalise. Les conjoints ou ex-conjoints ne doivent pas vivre sous le même toit et la personne violente a dû faire l'objet de mesures judiciaires.


« Un quatrième téléphone va rapidement être disponible en urgence et on en attend un cinquième », annonce Xavier Pasturel.


Côté positif : si les chiffres relevés par le parquet comme par Avimed sont en constante augmentation, c'est surtout parce que les victimes osent de plus en plus briser le silence. « Les campagnes de sensibilisation permettent de libérer la parole, analyse Catherine Boisseau. Il y a dix ans, le sujet était encore tabou. Aujourd'hui, on ose aller demander de l'aide ». Un autre chiffre a de quoi repousser les limites d'un autre tabou : parmi les victimes de violences conjugales, 10 % environ sont des hommes.


Demander de l'aide. Avimed, 7 bis rue du Général-Cérez à Limoges. Tel : 05.55.32.68.10.
Le Centre d'Information et de Documentation des Femmes et des Familles (CIDFF), 29 C, rue des Pénitents-Blancs à Limoges. Tel : 05.55.33.86.00
Dispositif violence de l'ARSL : 05.55.79.89.03
Numéro national gratuit : 3919


Coralie Zarb

http://www.lepopulaire.fr/limousin/actualite/2016/02/21/en-2015-600-procedures-pour-violences-conjugales-ont-ete-enregistrees-en-haute-vienne_11791076.html

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Des travailleurs handicapés privés de prime d’activité,handicap,emploi,

27 Février 2016, 14:38pm

Publié par hugo

INÉGALITÉS Des travailleurs handicapés privés de prime d’activité

 

26/02/2016Facebook Twitter Google+ LinkedIn Travailleurs handicapés dans un établissement et service d'aide par le travail. Certains d'entre eux n'auront pas droit à la prime d'activité.   La réforme de la prime d'activité coûte cher à Sabrina L. Elle qui touchait jusqu'alors 600 euros par an de prime pour l'emploi (PPE) n'a pas le droit à cette nouvelle aide financière, qui remplace et fusionne la PPE et le RSA activité. Cette célibataire sans enfant dispose pourtant de faibles revenus : 997 euros par mois. Son niveau de vie la situe dans le 2e décile, c'est-à-dire dans la tranche des 10 à 20 % de Français les plus modestes. Alors que cette réforme a été mise en œuvre pour donner plus de pouvoir d'achat aux travailleurs du bas de l'échelle, Sabrina L. va voir ses revenus annuels baisser de 5 % ! Pension d'invalidité = pas de prime d'activité En cause : le fait qu'elle soit handicapée et perçoive une pension d'invalidité de 280 euros par mois, en complément de son salaire de 717 euros. A revenus égaux mais sans pension d'invalidité, autrement dit si elle touchait un salaire de 997 euros, elle aurait doit à une prime d'activité de 164 euros par mois. « C'est injuste, car je peux difficilement travailler à temps plein à cause de mon handicap », déplore-t-elle. Et la pension d'invalidité a justement « pour objet de compenser la perte de salaire qui résulte de la réduction de la capacité de travail », dixit la Caisse nationale d'assurance maladie. Le mode de calcul de la prime d'activité n'est pas le même que celui de l'ex-PPE Mais le mode de calcul de la prime d'activité n'est pas le même que celui de l'ex-PPE. Bénéficier de prestations sociales limite fortement le droit à ce nouveau dispositif. Or, la pension d'invalidité – attribuée suite à un accident ou une maladie d'origine non professionnelle, sous réserve d'avoir suffisamment cotisé à la Sécurité sociale – est considérée comme une prestation pour le calcul de la prime d'activité. Idem pour la rente, versée en cas d'incapacité résultant d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle. Un traitement plus juste pour l'AAH Contrairement à la pension et à la rente, l'allocation adulte handicapé (AAH), attribuée notamment aux personnes n'ayant jamais ou pas suffisamment cotisé, bénéficie d'une prise en compte spécifique pour le calcul de la prime d'activité. Si Sabrina L. touchait, en complément de son salaire, 280 euros d'AAH, à la place de ses 280 euros de pension d'invalidité, elle percevrait une prime de 156 euros par mois. Soit 1 872 euros par an. Près de deux mois de revenus supplémentaires… au lieu de zéro euro. L'AAH en revanche n'est pas considérée comme une prestation sociale pour le calcul de la prime d'activité L'APF et l'Unapei, deux associations de personnes handicapées, ont en effet obtenu du gouvernement que l'AAH ne soit pas considérée comme une prestation sociale pour le calcul de la prime d'activité. Non sans raison : beaucoup d'allocataires de l'AAH ayant une activité professionnelle sont contraints de se limiter à un temps partiel, en raison de leur handicap. L'allocation représente ainsi pour eux une compensation au manque à gagner qu'entraîne leur incapacité à travailler à temps plein. Les associations réclament donc logiquement que la pension d'invalidité et la rente accident du travail bénéficient du même traitement que l'AAH. En vain pour le moment. L'enjeu financier est en effet de taille. Sur 950 000 pensionnés d'invalidité au total, 230 000 exercent une activité professionnelle. Et parmi le million d'allocataires de l'AAH, autour de 170 000 sont en poste. Les couples avec AAH désavantagés Les couples dont l'un des conjoints est sans emploi et allocataire de l'AAH figurent également parmi les perdants de la réforme. Dans ce cas, l'AAH est en effet prise en compte comme une prestation sociale pour le calcul de la prime d'activité. Ce qui les prive de cette aide, quand bien même ils avaient droit auparavant à la PPE. Jonathan Piromalli et son épouse, qui travaille comme distributrice de prospectus, en font l'amère expérience. Avec une AAH de 807 euros pour lui et un salaire variant entre 300 et 700 euros par mois pour elle, ils perdent leur PPE dont le montant variait entre 300 et 400 euros par an. Le niveau de vie de ce couple, ayant un enfant à charge, les place pourtant dans les 10 % de Français ayant les revenus les plus modestes. « Parce que je suis dans l'incapacité de travailler, ma femme est privée de la prime d'activité bien qu'elle soit en activité », s'insurge Jonathan Piromalli. Pas de prime d'activité en cas de longue maladie Plus largement, la réforme pénalise les travailleurs en longue maladie. La réforme pénalise les travailleurs en longue maladie Pour le calcul de la défunte PPE, les indemnités journalières étaient considérées comme un revenu d'activité. Désormais, elles ne sont plus prises en compte comme un salaire au-delà du troisième mois, mais comme une prestation sociale. Ce qui prive leurs bénéficiaires du droit à la prime d'activité. Malade vous êtes, pauvre vous resterez… FRANCK SEURET POUR EN SAVOIR PLUS: Qui sont les gagnants et les perdants de la prime d’activité ? HANDICAP PRIME D'ACTIVITÉ PROTECTION SOCIALE

http://www.alterecoplus.fr/protection-sociale/des-travailleurs-handicapes-prives-de-prime-dactivite-201602260700-00003090.html

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Contrôle au faciès : le mémo embarrassant de l'État,racisme,

27 Février 2016, 13:22pm

Publié par hugo

Contrôle au faciès : le mémo embarrassant de l'État
Dans un mémo, l'État justifie les contrôles au faciès. Des propos qui vont à l'encontre de la jurisprudence française et internationale.
6MÉDIAS
Publié le 26/02/2016 à 19:54 | Le Point.fr
Des contrôles au faciès justifiés par l'État. Des contrôles au faciès justifiés par l'État. © FRANCOIS NASCIMBENI
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C'était l'une des mesures phares de la campagne de François Hollande en 2012. Avant son élection, le futur chef de l'État s'était engagé à lutter contre les discriminations dans les contrôles d'identité. L'engagement numéro 30 de son programme pour rétablir la justice : « je lutterai contre le délit de faciès dans les contrôles d'identité par une procédure respectueuse des citoyens, et contre toute discrimination à l'embauche et au logement. Je combattrai en permanence le racisme et l'antisémitisme », avait-il écrit.
Cinq ans plus tard, un mémo dévoilé par Mediapart explique que « l'agent judiciaire de l'État » estime légitime les contrôles au faciès pour « la seule population dont il apparaît qu'elle peut être étrangère », dans le cas de possibles infractions à la législation sur les étrangers.
5 contrôles au coeur de la polémique
L'histoire a en réalité démarré en 2015. En juin, l'État s'était pourvu en cassation après avoir été condamné pour « faute lourde », à la suite de cinq contrôles d'identité jugés discriminatoires par la cour d'appel de Paris. C'est à la suite de cela que le représentant de l'État a justifié la démarche des contrôles dans un mémo : ils étaient possibles dans la mesure où ils entraient dans le cadre d'enquêtes sur « la législation des étrangers ». « La circonstance que, à ce moment-là de leur mission de la journée, les officiers de police n'auraient contrôlé que des personnes d'apparence étrangère ne peut pourtant démontrer que le contrôle n'aurait pas été réalisé dans des conditions respectueuses des libertés individuelles et du principe d'égalité. En effet, les policiers étaient chargés d'enquêter notamment sur la législation sur les étrangers », peut-on lire. Matignon, début octobre, avait demandé à faire rejuger les cinq dossiers. Une décision qui avait fait grincer des dents, l'État étant accusé de se ranger du côté des policiers.
Des contrôles au faciès qui vont pourtant à l'encontre de la jurisprudence française et internationale, comme le souligne Le Monde , qui n'autorise les contrôles d'identité que dans la mesure où il y aurait un comportement suspect.
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POÈME DE DÉTENU , QUE NOUS RESTE ICI ,

26 Février 2016, 10:08am

Publié par hugo

QUE NOUS RESTE ICI
LES PARTICULES INFINI
LES OISEAUX BLEUE DE NUIT
QUI REVE D AUTRES NUIT
AU TRAVER D UN MUR Grillage
non doux rêve de voyage Avec d 'Autres langage des
Nations Unies pour femme espoir desensolleille désarticulé
poeme de detenu

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À force de vivre à deux, nos systèmes immunitaires se ressemblent,sante,couples,amours,

26 Février 2016, 02:32am

Publié par hugo

AccueilSociété

À force de vivre à deux, nos systèmes immunitaires se ressemblent
Par Mylène Bertaux | Le 19 février 2016
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Une étude de l’université de Leuven en Belgique montre qu'un homme et une femme vivant sous le même toit ont des systèmes immunitaires qui se ressemblent. En cause, les nombreux éléments que partagent ces personnes, comme l’environnement, les aliments ou encore les bactéries via les bisous.
En ce moment
Vivez la Fashion Week de l'intérieur
Remportez une journée au cœur de la Fashion Week
« Ça dégouline d'amour, c'est beau mais c'est insupportable. » Ce qu'Anaïs Croze ne savait pas au moment d'écrire sa chanson Mon cœur, mon amour, c'est que nous dégoulinons aussi de bactéries. Homme ou femme, notre patrimoine génétique est assez similaire. Ce qui nous différencie vraiment, c’est notre système immunitaire. Cela peut paraître étonnant mais chez l’adulte, seul 25% des variations de ce système sont déterminées par les gènes. Notre environnement, notre régime alimentaire, notre style de vie et, bien sûr, les maladies que nous avons eues, altèrent le type et le nombre des cellules de notre corps et façonnent de manière irremplaçable le système immunitaire, comme l’empreinte unique de la vie que nous avons vécue.


On ne sait pas encore exactement comment les facteurs de notre environnement marquent l'immunité. Pourtant ces variations sont fondamentales puisque chaque différence, même infime, nous rend plus ou moins susceptible d’être atteint de diabètes ou de démence par exemple.


Deux découvertes surprenantes


Pour avancer dans la compréhension de cette question, l’équipe d’Adrian Liston de l’université de Leuven (Liévin en Belgique), l’un des établissements les plus anciens et les mieux classés d’Europe, a observé ces micro-changements. Les scientifiques ont observés 700 systèmes immunitaires grâce à des prises de sang. Ensuite, ils ont suivi 150 de ces personnes durant six mois pour observer comment ceux-ci réagissaient et s’adaptaient à leur environnement. Les conclusions, publiées dans Nature Immunology, révèlent deux découvertes surprenantes.


D’abord, ils se sont rendu compte qu’il y avait peu de différences entre les systèmes immunitaires des hommes et des femmes du même âge. Ce qui est déroutant puisque des études contradictoires existent sur le sujet. Tantôt ces dames sont plus immunodéprimées, tantôt ce sont les hommes. « Il se peut que la légère différence qui existe entre les deux sexes impactent les femmes quand elles prennent de l’âge », a déclaré le chercheur au site Quartz.


La révélation la plus inattendue reste que les couples sont remarquablement similaires. Les 70 couples mariés de l’étude ont eu en moyenne 50% de variations en moins dans leur système immunitaire que des hommes et des femmes pris au hasard dans le même échantillon démographique. « Nous ne nous sommes pas intéressés aux couples non mariés mais je suis persuadé que des couples qui habitent ensemble auraient eu des résultats similaires », a conjecturé Adrian Linston.


Vivre avec quelqu’un suppose de partager beaucoup de choses, pour le meilleur... ou pour le pire : repas, alcool, sport, maladies et même pollution. La microflore des couples se ressemble aussi. Cet ensemble de bactéries qui vit sur le corps a, logiquement, plus de chance de gambader gentiment d’un organisme à l’autre si les contacts sont multipliés.
Ce qui est, généralement, le cas au sein d’un couple. Quand on sait qu’un baiser de dix secondes permet de partager 80 millions de bactéries de 300 espèces... Il est permis de croire que tous ces échanges influencent nos défenses. Vous pourrez maintenant dire à votre chéri(e) combien vous êtes heureux d’avoir tant de choses en commun avec lui ou elle. C'est scientifiquement prouvé !


À lire aussi :
Qu'est ce qui rend les couples plus solides ?
Combien de temps faut-il pour se remettre en couple après une rupture ?
Qui se ressemble… s’assemble ?








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Tags : couple, habitudes, habitudes alimentaires, consommateurs, alimentation

http://madame.lefigaro.fr/societe/vous-vivez-en-couple-vos-cellules-finissent-par-se-ressembler-aussi-190216-112743

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Hollywood : les professionnelles lancent leur société de production,femmes,usa,emploi,

26 Février 2016, 02:28am

Publié par hugo

CINÉMA, INITIATIVES
Hollywood : les professionnelles lancent leur société de production


jeudi 25 février 2016 18:06 par Marina Fabre Laisser un commentaire
Juliette Binoche, Licence CC BY 3.0, via Wikimedia Commons
Juliette Binoche,
Licence CC BY 3.0, via Wikimedia Commons
We Do It Together : face au sexisme systémique dont elles sont victimes, des réalisatrices et actrices d’Hollywood lancent leur propre société de production.





Ras-le-bol du sexisme à Hollywood. Plusieurs actrices dont Juliette Binoche et Jessica Chastain ont annoncé la création d’une société de production : We Do It Together. Le but est de promouvoir le travail des femmes sous-représentées et discriminées à Hollywood et plus largement dans l’industrie du cinéma.


Cette compagnie de production à but non lucratif lèvera des fonds auprès du gouvernement, de sponsors et des dons de particulier. L’argent récolté sera ensuite investi dans les projets de films, de séries ou de documentaires qui participent à l’émancipation et à la visibilité des femmes. Freida Pinto, Queen Latifah, Catherine Hardwicke font notament parti du projet.


« Remettre en cause les normes archaïques qui pèsent sur les femmes »


« Nous espérons que dans le futur, il n’y aura pas besoin d’un financement de niche dédié aux films de et sur les femmes », a déclaré la productrice italienne Chiara Tilesi, fondatrice de la compagnie. « Les films ont toujours eu le pouvoir de défier les conventions et de changer les cœurs et les esprits, et ce pouvoir et ce potentiel doivent être mis à profit pour remettre en question les normes archaïques actuelles qui pèsent sur les femmes au sein de l’industrie du cinéma. Nous pensons que la meilleure manière est de donner aux femmes du monde entier un moyen concret, une structure qui financera et produira leurs histoires. »


La nouvelle société de production sera d’ailleurs présentée au troisième sommet mondial « Power of Collaboration » organisé par l’ONU le 29 février. Il s’agira notamment d’expliquer la mission de We Do It Together : remettre en cause le statu quo sur la production des films de et sur les femmes, expliquer l’évolution des perceptions sur les stéréotypes féminins.


La fin de l’omerta ?


Cette initiative n’est pas isolée et confirme un ras-le-bol général du sexisme à Hollywood. Depuis plusieurs mois les actrices sortent du silence pour dénoncer les discriminations qu’elles subissent au quotidien : inégalités salariales, harcèlement, stéréotypes… Jennifer Lawrence, actrice la mieux payée d’Hollywood poussait d’ailleurs un coup de gueule en déclarant « gagner moins que ceux qui ont la chance d’avoir une bite ».


Et de fait, seuls 3 personnages à texte sur 10 dans les films hollywoodiens sont des femmes. « Les femmes sont presque toujours décrites en fonction de leur attrait physique », indiquait récemment un producteur américain qui s’en prenait au sexisme systémique des scénarios.


Et comme le physique est le plus important, après l’âge de 40 ans, les actrices sont considérées comme « une espèce menacée ». Et sans surprise, elles sont moins récompensées : les femmes ne représentent que 19% des nommées aux Oscars sur ces dix dernières années.


La société de production We Do It Together aura donc du pain sur la planche. Elle a d’ailleurs annoncé la projection de son premier film en mai prochain à Cannes, indique The Guardian.





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Un producteur balance le sexisme des scénarios


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Père au foyer, mère au travail : LEGO casse les stéréotypes,femmes,sexisme,

26 Février 2016, 02:22am

Publié par hugo

INITIATIVES
Père au foyer, mère au travail : LEGO casse les stéréotypes


jeudi 25 février 2016 20:40 par Marina Fabre Laisser un commentaire
lego papaLEGO, « en phase avec le monde ». Le groupe danois a lancé pour la première fois une figurine de père au foyer accompagné d’une mère en tenue de travail. Un buzz qui redore l’image de la marque.





LEGO contre les stéréotypes ? Depuis leur bad buzz en 2012 autour d’une gamme de LEGO rose destinée spécifiquement aux fillettes, la marque tente de se racheter. En juin 2014, Les Nouvelles NEWS constatait l’arrivée en grande pompe d’une collection mettant en scène des femmes scientifiques – égratignant au passage les stéréotypes qui collaient au plastique des LEGO.


Aujourd’hui, la marque enfonce le clou. Cette fois c’est la gamme « LEGO City » qui est concernée, avec le lancement de la première figurine du « père au foyer ».


« Nous devons rester en phase avec le monde qui nous entoure. Nous ne répondons pas à la demande de qui que ce soit, nous essayons simplement de représenter le monde qui nous entoure et d’écouter les remarques de notre clientèle », a expliqué Soren Torp Laursen, président de LEGO Sytems au magazine Fortune.


L’entreprise danoise cherche donc à représenter la société dans son ensemble. Ainsi, on note l’apparition pour l’été d’un LEGO représentant une mère active. Sur une photo postée par un internaute on voit clairement un père type Hipster (barbe et chemise à carreau) poussant un bébé dans une poussette, et une mère habillée en tailleur avec une mallette de travail.




Le mois dernier, le fabricant de jouets s’est penché sur la problématique du handicap avec la création d’une figurine représentant un enfant en fauteuil roulant accompagné d’un chien guide. « Diversité », semble être le mot d’ordre. « Nous faisons tous partie d’un même monde et nous devons faire de notre mieux pour le représenter », a conclu Soren Torp Laursen,.


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UNE RÉFLEXION SUR “ PÈRE AU FOYER, MÈRE AU TRAVAIL : LEGO CASSE LES STÉRÉOTYPES ”

http://www.lesnouvellesnews.fr/37957-2/#comment-39613

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Le sens des mots,femmes,violences,

26 Février 2016, 02:19am

Publié par hugo

BRUITS ET CHUCHOTEMENTS, ÉDITO
Le sens des mots


jeudi 25 février 2016 17:05 par Isabelle Germain Laisser un commentaire
Le sens des motsMeilleur de sa catégorie, viol, excision… les mots ne sont pas précédés des mêmes préjugés selon l’identité des personnes concernées.





« Mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde. » Ces mots que l’on prête à Camus sonnent juste. Donner une signification différente aux mots selon les personnes auxquelles ils s’appliquent ajoute malheur et injustice.


« Meilleur » ? A classement égal, les élèves de sciences aux États-Unis, jugent que les filles ne font pas partie des meilleurs, contrairement aux garçons. De quoi saper la confiance en soi des filles et leur capacité à se projeter dans les postes les plus ambitieux.


« Excision » ? Mais qu’est-ce qui a bien pu pousser des médecins américains à parler de légaliser une excision qui serait « minimaliste », « pas dangereuse pour la reproduction ou l’épanouissement sexuel » alors que le but de ces mutilations est précisément la privation de plaisir sexuel ? Comment peuvent-ils accepter que selon leur origine, certaines fillettes et femmes pourraient être mutilées ?


« Viol » ? Quand un site de rencontres classe parmi les « préférences sexuelles » le fantasme du viol, il oublie que le viol est un crime. Qu’il a aussi peu à voir avec une pratique sexuelle que l’agression à coup de batte de baseball n’a à voir avec une pratique sportive. Mais la question, une nouvelle fois, banalise le viol et accrédite l’idée qu’il peut être désiré par les victimes. « L’affaire Zouhoura », rappelle aussi que le viol ne doit pas sortir de la rubrique « faits divers » seulement lorsque des fils d’hommes politiques sont impliqués. Le viol est toujours politique.


Quand Emma Watson, la célèbre actrice, ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes, annonce qu’elle veut prendre une année sabbatique pour se consacrer à ses engagements, elle rappelle au passage quelques fondamentaux sur l’estime de soi. L’idée que la plupart des femmes se font de ce que doit être ou faire une femme conduit chacune à s’autocritiquer et à limiter ses ambitions. Cet idéal de féminité ne vient pas de nulle part, il est quotidiennement rappelé dans les médias, de façon plus ou moins subliminale et restreint l’horizon des femmes. Emma Watson et bell hooks soulignent qu’il ne faut pas se contenter de critiquer ce qui conduit les femmes à s’autolimiter mais proposer de nouveaux modèles. Le salut passe aussi par les mots que l’on utilise et la signification qu’on leur donne.





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AccorHotels défie les inégalités entre les sexes,parite,egalite,

26 Février 2016, 02:14am

Publié par hugo


SAGA

DOSSIERS
ENTREPRISES, PARITÉ
AccorHotels défie les inégalités entre les sexes


jeudi 25 février 2016 15:48 par Marina Fabre Un commentaire
Mercure (groupe AccorHotels) Sydney International Airport lobby, par Roderick Eime sur Flickr (CC BY 2.0)
Mercure (groupe AccorHotels) Sydney International Airport lobby, par Roderick Eime sur Flickr (CC BY 2.0)
Réduction des écarts salariaux, parité dans le comité exécutif, accès à des postes à responsabilité… Le groupe AccorHotels, pilote de la campagne HeForShe, affiche des objectifs concrets en faveur de l’égalité.





AccorHotels, « 1er groupe hôtelier européen » se veut une « entreprise modèle et testeuse » au service de l’égalité femmes/hommes et du renouvellement. Dans cette perspective, Sébastien Bazin, président-directeur général du groupe a annoncé la création d’un « comex des moins de 35 ans » : « Les entreprises championnes du digital sont majoritairement créées par des gens de moins de 35 ans, c’est la réalité, or chez Accor, les décisions sont prises par des gens de plus de 50 ans, moi-même compris », a-t-il déclaré au Forum 01 Business le 2 février dernier.


Des décisionnaires de plus de 50 ans qui sont essentiellement blancs et mâles à l’image de leur président. Et le « vrai » comité exécutif « sénior » d’AccorHotel ne déroge pas à la règle avec seulement deux femmes sur 13 membres.


Comité exécutif d'AccorHotels, capture d'écran
Comité exécutif d’AccorHotels, capture d’écran
« C’est justement grâce à ce nouveau comex des moins de 35 ans que les nouveaux talents vont émerger, notamment les femmes », affirme une porte-parole du groupe. Effectivement, dans ce shadow cabinet, comité exécutif de l’ombre, la parité est bien respectée : 7 femmes pour 6 hommes.


Et leur fonction ne sera apparemment pas symbolique. Le comex est présenté comme une structure innovante : tous les mois les 13 membres se réuniront et chacun sera coaché par une personne qui les accompagnera dans leurs propositions de sujets. Dix jours avant chaque comité exécutif, ils soumettront leurs idées.


Des objectifs précis dans le sillage de la campagne HeForShe


Le but est aussi d’être « représentatif » du groupe AccorHotels qui se compose de 50% de femmes et 50% d’hommes. L’accent est donc mis sur la mixité et la diversité avec 13 membres de 8 nationalités différentes, issus de plusieurs domaines.


L’entreprise spécialisée dans l’industrie hôtelière est donc paritaire. Mais comme partout, les postes à responsabilité sont confiés aux hommes. En 2016, seuls 28% des directeurs/trices d’hôtels sont des femmes. « L’objectif d’ici 2017 est de monter à 35% », précise un communiqué du groupe. Pourquoi pas 50% ? « C’est un objectif très difficile à atteindre, on stagne depuis 4-5 ans autour du même pourcentage. Un des leviers est de faire émerger de nouveaux talents. Spécifiquement pour les femmes, on a mis en place un « mentoring ». Il s’agit d’une « formation personnalisée destinée à booster la carrière », indique la porte-parole du groupe.


Step by step donc. Et les objectifs sont précis. A l’horizon 2020, le groupe veut atteindre un comité exécutif complètement paritaire, une annonce dans le sillage de ses engagements pour la campagne HeForShe de l’ONU Femmes.


Réduire les inégalités salariales grâce à des enveloppes dédiées


AccorHotels fait en effet partie des 10 entreprises pilotes choisies par l’ONU pour promouvoir l’égalité des sexes. Après le discours d’Emma Watson à l’ONU, le groupe s’est proposé pour participer au projet HeForShe. Une entreprise « modèle et testeuse » du SBF 120 (les 120 principales entreprises françaises cotées en bourse).


Dans cette perspective, un autre objectif se met en place : celui de l’égalité salariale. Là, l’ambition est de diminuer l’écart salarial entre les hommes et les femmes en France, en Espagne et au Brésil, les « marchés clés ». Concrètement ? La première phase d’identification des « marchés test » étant faite, il s’agit maintenant de quantifier les écarts salariaux. Ensuite, viendra la phase de solution : le groupe évoque la création d’enveloppes particulières dédiées à la réduction des inégalités.


Une volonté d’égalité donc portée par le Président du groupe : « Je suis absolument convaincu que les femmes doivent être libres d’avoir des carrières professionnelles épanouissantes et connaître les mêmes opportunités que celles présentées aux hommes. En tant que Président de AccorHotels, je sais que nous avons les ressources et capacités nécessaires pour impulser un réel changement. Nos valeurs, notre politique de Ressources Humaines ainsi que le WAAG, notre réseau interne, en sont la preuve. »


Le WAAG (Women at AccorHotels Generation) a été initié par Sabine Stabile, actuelle directrice générale France, et membre, depuis 2010, du comité exécutif. Ce réseau de femmes et d’hommes permet « d’amplifier la mixité ». Formations spécifiques pour les femmes notamment mais également sensibilisation pour les hommes. Un autre objectif visé par le groupe pour 2017 : « 35% d’hommes membres du WAAG et 50 000 salariés masculins engagés en tant que HeForShe champions ». AccorHotels a d’ailleurs lancé une grosse campagne de communication en interne pour la journée internationale des droits des femmes du 8 mars.





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UNE RÉFLEXION SUR “ ACCORHOTELS DÉFIE LES INÉGALITÉS ENTRE LES SEXES ”

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