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parites

Parité hommes-femmes : le train de l’égalité fait sa première escale à Nantes

10 Mars 2022, 13:15pm

Publié par hugo

Parité hommes-femmes : le train de l’égalité fait sa première escale à Nantes
Publié le 28/02/2022 14:23
Article rédigé par

franceinfo
France Télévisions
L'exposition itinérante sur l'égalité hommes-femmes doit parcourir la France jusqu'a 7 mars 2022. #IlsOntLaSolution

Un voyage vers l’égalité femmes-hommes, c’est ce que propose ce train spécial qui fait étape dans neuf grandes villes de France. Le train pour l'égalité a fait sa première escale ce week-end à Nantes.

Une exposition et des ateliers
Organisé par le Fondation des femmes, le train de l'égalité aborde tous les sujets qui touchent les femmes, à commencer par les violences conjugales. "Très clairement, il y a encore beaucoup de travail à faire en ce sens. Il y a encore 213 000 femmes qui sont victimes de violences conjugales chaque année, 95 000 femmes victimes de viol et puis sur les inégalités salariales", détaille Anne-Cécile Mailfert, la présidente de la Fondation des femmes.

À bord des six wagons, on trouve une exposition qui explore tous les sujets sur l'égalité femmes-hommes mais aussi des ateliers et des conférences pour comprendre comment réagir face au harcèlement de rue, aux discriminations, et aux violences de toutes sortes... que l’on soit victime ou témoin, femme ou homme. "Il reste beaucoup à faire. Il va falloir éduquer un peu tout le monde pour que ça devienne normal et que l'on ait plus à se poser la question", constate un visiteur. 

Dans chaque ville, des associations locales animeront les espaces pédagogiques et proposeront des conférences. 

Des outils pour agir
Les matinées seront réservées à des classes de lycéens et de collégiens, car il est important de "détricoter très tôt les représentations et clichés qui mènent aux violences et aux discriminations", souligne encore Anne-Cécile Mailfert. L'exposition pourrait être vue par quelque 10 000 personnes, dont de nombreux voyageurs qu'il s'agit d'attirer "entre deux trains", indique la président de la fondation, qui a mis sur pied cette "opération de sensibilisation et de pédagogie", en collaboration avec quatre associations. 

L'enjeu est aussi de "donner des outils pour agir : comment réagir si je suis moins bien payée que mon collègue masculin, ou si j'ai l'impression que ce que je vis dans mon couple n'est pas normal et relève de violences conjugales", a-t-elle résumé. Ce train veut également interpeller et mobiliser les candidats à la présidentielle sur ces questions d’égalité. 

Après Nantes, le train de l'égalité va poursuivre son tour de France avec des étapes à Bordeaux, Toulouse, Marseille, Grenoble, Lyon, Strasbourg, Lille pour terminer son voyage à Paris le 7 mars, veille de la journée internationale des droits des femmes.

Pour rappel : 3919 est le numéro d'urgence à composer en cas de violences conjugales.


https://www.francetvinfo.fr/france/ilsontlasolution/parite-hommes-femmes-le-train-de-legalite-fait-sa-premiere-escale-a-nantes_4985907.html

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Un congé naissance record de 14 semaines accordé par Sanofi à ses employés

7 Décembre 2021, 00:10am

Publié par hugo

 Un congé naissance record de 14 semaines accordé par Sanofi à ses employés
écouter (3min)

C'est mon boulot
Philippe Duport
Du lundi au vendredi à 6h25, 10h53

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Quand certains employeurs se demandent comment attirer les candidats, Sanofi a peut-être trouvé une réponse : il offre à ses 100 000 salariés un congé de naissance inédit.

Article rédigé par

Philippe Duport
Radio France
Publié le 03/12/2021 07:12
 Temps de lecture : 1 min.
Un nourisson et un biberon. (AURÉLIE LAGAIN / RADIO FRANCE)
Un nourisson et un biberon. (AURÉLIE LAGAIN / RADIO FRANCE)
C’est un gros coup de pub qu’a réalisé le géant pharmaceutique français Sanofi, qui emploie 25 000 personnes dans l’Hexagone et 75 000 ailleurs dans le monde. À l’heure où la compétition fait rage entre les labos pharmaceutiques pour attirer "les talents", Sanofi met sur la table une forte carte. Un congé de naissance de trois mois et demi, quatorze semaines, payé 100% du salaire. Il va s’appliquer à partir du 1er janvier prochain. Il faudra être salarié en CDI. Mais le congé s’appliquera à tous, "quels que soient leur sexe ou l'orientation sexuelle". Il sera donné aussi dans le cadre d’une adoption, d’une maternité de substitution ou d’une tutelle.

Au-delà de cet aspect pub, du bénéfice pour ce que l’on appelle "la marque employeur", il y a clairement une volonté d’épauler les salariés, quel que soit leur sexe, et d’agir pour l’égalité hommes-femmes. À noter qu’en France, où le congé de naissance est plus avantageux pour les femmes – il est de seize semaines – le groupe porte à dix-huit semaines, soit quatre mois et demi, le congé maternité payé à 100% du salaire.

Si dans d’autres pays, les dispositions sont plus avantageuses, Sanofi ne les réduira évidemment pas. Depuis le 1er juillet dernier, les salariés papas ont droit à 28 jours de congés. Ce qui est nouveau c’est qu’une partie de ce temps de repos est obligatoire. Sept jours s’imposent à tous les salariés. Les nouveaux papas de Sanofi verront donc passer leur congé de 28 à 98 jours.

La Suède est en tête du congé parental
Plusieurs pays imposent des jours de congé obligatoire pour le père. La solution existe dans quelques pays européens. Le Portugal impose deux semaines de congé aux pères, l’Italie cinq jours et la Belgique trois jours.

Du côté du congé parental, la Suède reste championne avec un congé d’un an et demi à se partager entre le père et la mère, payé à 80%. En Finlande, les papas ont neuf semaines de congé de paternité payé 70% du salaire. Au sud, l’Espagne se distingue, avec un congé paternité de huit semaines. Une durée qui devrait doubler l’an prochain. Les pères pourront alors s’arrêter de travailler autant que les mères.


https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-boulot/un-conge-naissance-record-de-14-semaines-accorde-par-sanofi-a-ses-employes_4850571.html

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Après une naissance, comment se partager la charge mentale ?

21 Novembre 2021, 01:29am

Publié par hugo

 Après une naissance, comment se partager la charge mentale ?
Publié le 17/11/2021 16:03
Article rédigé par

Brut.
France Télévisions
De la maternité à la maison, le partage des tâches dans un couple à la naissance d'un enfant, c'est pas si évident. Jeunes parents, Noémie et Yannick racontent.

"Moi, aujourd'hui, c'est vrai que je suis en congé maternité et j'ai vraiment besoin d'avoir un soutien à la fois psychologique, moral, puis aussi logistique, matériel", explique Noémie. Elle vient d'accoucher et selon elle, on ne laisse pas assez de place au père dans les premiers moments avec le nouveau-né. Yannick, son conjoint, va dans ce sens évoquant une "inégalité indéniable" et un "système qui impose une inégalité entre l'homme et la femme." Yannick se souvient avoir eu le sentiment de se sentir comme un visiteur lorsqu'il était à la maternité. "J'avais des horaires de visite de 13 heures à 20 heures et j'étais quelqu'un qui venait rendre visite à l'enfant et pas un acteur à sa place auprès du bébé", se souvient Yannick.

Noémie et Yannick sont particulièrement envieux des pays nordiques où les congés sont partageables entre les deux parents et de très longue durée. "Finalement, à part l'allaitement, le papa peut tout faire. Et moi, j'essaye de penser à tout ce qui est rendez-vous médicaux, les rendez-vous de pédiatres, les rendez-vous de sages-femmes", raconte Yannick.

Depuis juillet 2021, en France, la durée du congé paternité est de 28 jours. 

ART
https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/video-apres-une-naissance-comment-se-partager-la-charge-mentale_4848131.html

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#3Novembre9h22 : en 2021, les inégalités salariales se creusent

6 Novembre 2021, 02:30am

Publié par hugo

#3Novembre9h22 : en 2021, les inégalités salariales se creusent
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Kirsten Curry, propriétaire de Leading Retirement Solutions, et Gene Skonetski, responsable du service clientèle, dans leur bureau de Seattle, aux Etats-Unis, le 4 octobre 2017.
03 NOV 2021
 Mise à jour 04.11.2021 à 09:16 par 
TerriennesLiliane Charrier
Le 3 novembre à 9h22, les femmes commencent à travailler gratuitement. En 2021, l'inégalité entre les salaires des femmes et ceux des hommes se creuse, en dépit des lois sur la parité. L'experte en égalité salariale Insaff Elhassani nous explique pourquoi, à ce rythme, il faudrait attendre 2234 pour que les femmes et les hommes soient rémunérés sur un pied d'égalité.
En 2021, les femmes sont payées 16,5% de moins que les hommes à fonctions égales, par rapport à 15,5% en 2020. Initiateur du mouvement #3Novembre9h22, le collectif Les Glorieuses se fonde sur ces chiffres d'Eurostat, l'institut de statistiques européen, pour demander une remise à plat des rémunérations dans les entreprises. 

Les Glorieuses suggèrent trois axes d'action pour intégrer le principe "à travail égal, salaire égal" à la réalité du monde du travail : l'application de l'éga-conditionnalité, qui impose à une entreprise de respecter l'égalité salarialene pour accéder à des marchés publics ou des subventions ; face à l'arrivée d'un enfant, l'égalité de durée et de rémunération du congé parental ; la revalorisation des salaires des emplois où les femmes sont les plus nombreuses.
 
Les femmes représentent en France :
90,4% des infirmières
87,7% des sage-femmes
65,7% du corps enseignant
Au-delà de la maternité ou de la féminisation de certains emplois, l’écart de salaire femmes-hommes qui ne s’explique ni par le volume horaire, ni par les différences de fonctions est située entre 5 % et 7 %. De même, à partir de trois années d'études après le baccalauréat, l’écart salarial atteignait en France 29,4 % lors de la dernière enquête de l’Insee, en 2017. Pourtant, les inégalités salariales ne se résument pas au sexisme des grandes entreprises, comme nous l'explique la porte-parole du collectif Les Glorieuses, Insaff Elhassani.
 
Entretien avec Insaff Elhassani

Terriennes : Qui sont les mauvais élèvres en matière d'égalité salariale ?

Insaff Elhassani : Aucun secteur d'activité n'est vraiment "bon" ou "mauvais" élève. La distinction se joue davantage sur la culture d'entreprise. Les entreprises familiales qui fonctionnent sur un modèle patriarcal, très français, ont du mal à conduire le changement. Axée sur le "patron", qui gère son entreprise comme il gère sa famille, ces entreprises ont du mal à considérer les femmes autrement que comme des employées qui apportent un salaire d'appoint à leur famille, à les voir comme des collaboratrices à part entière.

En 2020, les femmes constituent :

70 % des travailleur.se.s pauvres
83 % des temps partiels
62 % des emplois non qualifiés.

A l'autre extrémité du spectre des entreprises, les géantes du CAC40, qui sont de grosses machines difficiles à mettre en route, ont plus de mal à instituer l'égalité salariale que les entreprises plus jeunes et dynamique, comme les start-ups.

Comment les entreprises contournent-elles la loi ?

L'infraction, si elle n'est pas constatée, n'existe pas. La loi a beau stipuler qu'à compétences et fonctions égales, les femmes doivent être rémunérées comme les hommes, personne ne saura s'il y a inégalité, ou pas, tant qu'il n'y a pas de transparence des salaires, voilà tout.

Comment les inégalités salariales s'installent-elles ?

En général, la discrimination salariale n'est pas une décision consciente de la part de la direction. C'est un processus insidieux, un problème systémique. Les inégalités salariales résultent davantage d'un tango entre employés et employeurs. Les femmes, souvent, ne se sentent pas légitimes parce qu'elles sont victimes du syndrome de l'imposteur, parce qu'elles ont tous ces freins qui font qu'elles ont du mal à vocaliser leur juste valeur et réclamer des augmentations.

C'est un enchevêtrement de circonstances qui mène à l'inégalité salariale, plutôt qu'un processus mis en place consciemment.

Insaff Elhassani

Les employeurs, eux, ne réagissent pas de la même manière face à une femme qui réclame une revalorisation de sa rémunération. A cela s'ajoutent les biais de genre et les biais cognitifs, c'est-à-dire qu'une femme n'est pas perçue comme cheffe de famille, mais comme "l'accessoire du principal", qui rapporte un salaire d'appoint.

Et puis beaucoup de femmes devenues mères subissent un décrochage de salaire au retour de congé maternité. Les entreprises partent du principe qu'une femme, une fois qu'elle est mère, se désinvestit de son poste et de son entreprise. En réalité, c'est un enchevêtrement de circonstances qui mène à l'inégalité salariale, plutôt qu'un processus conscientisé, mis en place au départ.
 
L'inégalité salariale serait une situation qui s'installe insidieusement et à laquelle les femmes doivent réagir ?

Je le constate chaque jour, et de façon très concrète. C'est toujours à peu près le même scénario qui se dessine : je suis saisie par des femmes recrutées parce qu'identifiées comme de véritables talents pour l'entreprise, célébrées et rémunérées comme telles à l'heure de leur intégration. Mais quand la relation de travail s'est installée, et une fois qu'elles ont un enfant, leurs demandes de revalorisation du travail ne sont jamais reçues comme le sont celles des hommes, même si leur poste a évolué et que leur périmètre d'action s'est élargi. Tout cela se met en place de façon insidieuse.

On demande aux femmes plus d'efforts que ce que l'on demanderait à un homme.

Insaff Elhassani

Pour justifier un refus d'augmentation, on reproche en général aux femmes leur impatience et un manque de considération pour le contexte économique difficile dans lequel évolue l'entreprise. On leur demande de faire plus d'effort que ce que l'on demanderait à un homme.

J'ai récemment traité le cas d'une femme recrutée pour ses compétences certaines par une entreprise française au schéma patriarcal et aux ambitions internationales. Mais elle est tombée enceinte un an et demi après son recrutement et, aujourd'hui, l'entreprise le lui fait payer. On vide son poste de son contenu et quand elle demande une augmentation, elle s'entend répondre que ce n'est pas la peine puisqu'elle revient de six mois de congé maternité.  

Les inégalités vont même parfois plus loin : des collaboratrices ayant d'excellentes relations avec leur patron bénéficient d'un avancement professionnel, mais sans jamais être augmentées. Elles sont promues numéro cinq de l'entreprise, par exemple, mais leur salaire stagne. Jamais cela n'arriverait à un homme ! 

Insaff Elhassani<br />
©Les Glorieuses
Insaff Elhassani
©Les Glorieuses
Experte en égalité salariale, présidente de Lean In France et porte-parole de Les Glorieuses, Insaff Elhassani milite depuis une dizaine d'années pour l'égalité professionnelle et l'empouvoirement économique et financier des femmes.

En 2018 à 2019, avec ses "Tour de France & Tour du monde de la négociation de rémunération", elle a enseigné à plus de 5000 femmes comment déterminer puis défendre leur juste valeur sur le marché de l'emploi. Elle poursuit aujourd'hui cet objectif avec Ma Juste Valeur : une collection de podcasts et de formations visant à lever le tabou autour des femmes et de l'argent et à former les femmes à la négociation.

Le salut résiderait-il dans l'égalité parfaite et obligatoire d'un congé parental ?

​Il faudrait commencer par ne plus parler de "congé maternité", mais de "congé parentalité". Le congé du ou des parents lors de l'arrivée d'un enfant devrait être appliqué de la même manière que le congé maladie. Face à la maladie, nous sommes tous égaux, quels que soient l'âge, la couleur de peau, le genre ou autre spécificité en tant qu'être humain.

Dès qu'il existe un équilibre parfait entre les congés que peuvent prendre les hommes et les femmes - ce qui implique un vrai rallongement du congé paternité (depuis le 1er juillet 2021, le congé paternité est de 28 jours en France et le congé maternité toujours de dix semaines, ndlr) - il n'y a plus de différence entre femmes et hommes face à la maternité. Et surtout, s'il y en a une, elle ne repose plus sur un socle immuable.

Quelle autre mesure préconisez-vous en faveur de l'égalité salariale ?

Les entreprises devraient être formées à reconnaître les biais cognitifs. Aujourd'hui elles dépensent des sommes colossales pour recruter des femmes, de façon que cela apparaissent dans leur bilan de fin d'année. Or tous ces investissements dans l'embauche des femmes sont perdus par ailleurs, puisque les entreprises ne mettent pas en place des environnements de travail qui permettent de retenir ces femmes-là. Et ces fonds et ces efforts investis pour recruter des collaboratrices vont finir par partir à la concurrence ou en free-lancing.

Elles partent parce qu'elles ne sont pas reconnues à leur juste valeur, parce que ni les cadres ni les responsables des ressources humaines ne sont formés à reconnaître les biais de genre, à optimiser les ressources salariales pour rémunérer les collaboratrices à leur juste valeur, leur proposer des formations ou une flexibilité du travail. Dans un mouvement de rejet, elles finissent par dire "non". Alors soit elles rejoignent une entreprise qui leur apporte davantage de reconnaissance et de souplesse, soit elles se replacent sur le marché comme indépendantes - c'est un phénomène que l'on constate beaucoup chez les femmes seniors en ce moment.


(Re)lire notre dossier ► COVID-19 : FEMMES EN PREMIÈRE LIGNE

Les inégalités salariales se sont creusées depuis l'année dernière : la faute à la pandémie ?

La pandémie a été très difficile pour les femmes qui se sont retrouvées avec la double journée sans plus aucun cloisonnement horaire entre le travail et le travail domestique. Les femmes étaient en première ligne de la crise sanitaire : beaucoup ont fini par faire un burn-out, beaucoup ont été licenciées et peinent à retrouver du travail. Et là, on retombe sur la culture d'entreprise qui fait que l'on licencie plutôt une femme, que l'on considère comme un salaire d'appoint dans le foyer, plutôt qu'un homme que l'on considère comme le chef de famille qui a des enfants à nourrir.

A lire aussi dans Terriennes : 

► 5% de femmes à la tête d'entreprises dans le monde, une progression à tout petits pas, selon une étude
► Le congé parental partagé, clé de voûte de l'égalité entre les sexes ?
► Des quotas pour plus de femmes dans les directions d'entreprises en France
► Egalité salariale femmes-hommes : les entreprises bientôt soumises à un système de notation en France
► Dans les Conseils d'administration des entreprises françaises, les femmes brillent toujours autant par leur absence
► Les entreprises qui mettent des femmes à des postes de direction sont deux fois gagnantes. Et la société, dans son ensemble, aussi
https://information.tv5monde.com/terriennes/3novembre9h22-en-2021-les-inegalites-salariales-se-creusent-430934

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"Nous, les Européens". Islande, les pionniers du Nord ,

6 Novembre 2021, 01:08am

Publié par hugo

 Nous, les Européens". Islande, les pionniers du Nord
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Présenté par
Eléonore Gay
Diffusé le 26/09/2021
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France Télévisions
Mis à jour le 26/09/2021 | 14:45
publié le 08/09/2021 | 05:16

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Grand reportage, invités et actualité européenne sont au sommaire du magazine "Nous, les Européens" (Twitter), présenté par Eléonore Gay et diffusé le dimanche à 10h40 sur France 3, ainsi que le jeudi en fin de soirée sur France 2. Pour ce nouveau numéro de la saison 3, direction l’Islande, devenue le premier pays au monde à bénéficier d’une énergie 100% renouvelable, grâce à l’utilisation de ses ressources naturelles (géothermie, hydraulique…), et qui vise la neutralité carbone en 2040, dix ans avant l’Union européenne…

La plus grande île volcanique au monde vise la neutralité carbone en 2040, dix ans avant l’Union européenne. Et la "Terre de glace" est aussi le pays numéro 1 pour l’égalité entre les hommes et les femmes.

Une référence en matière de parité
> LE GRAND REPORTAGE
L’Islande est le premier pays au monde à avoir élu au suffrage universel une femme chef de l’Etat, à nommer chef de gouvernement une homosexuelle assumée, et à instaurer l’égalité salariale entre les femmes et les hommes en janvier 2018. Quelles sont les recettes de cette république parlementaire pour être devenue une référence en matière de parité ? Tout est-il définitivement acquis ?
Un reportage d'Hélène Hug et Guillaume Beaufils.


> LES INVITES

- Katrín Jakobsdóttir, Première ministre de la République d’Islande.

- Edda Aradottir, présidente de la société CarbFix.

- Kristinn Haflidason, directeur de Vaxa Islande.

- Gigja Bjornsson, habitante franco-islandaise de Reykjavik.

- Jasper van Beek, responsable de production d’une ferme verticale.

> Les replays des magazines d'info de France Télévisions sont disponibles sur le site de Franceinfo et son application mobile (iOS & Android), rubrique "Magazines".

Parmi nos sources
-  Pour une approche originale du pays, le Dictionnaire insolite de l'Islande (éd. Cosmopole). 

- Sur la parité à l’islandaise, "Au rythme actuel, il faudra attendre encore 100 ans pour parvenir à la parité entre les sexes", publié sur le site du Forum économique mondial ; "En matière de parité, l’Islande est une source d’inspiration", Le Monde, 28 janvier 2021 (article payant) ; "En Islande, hommes et femmes sont (presque) égaux !", Euronews, 23 février 2018 ;  "L'Islande reste la championne de la parité homme-femme", Ouest France, 25 janvier 2016. 

-  Sur les fermes verticales, le site de la start-up israélienne Vaxa (en anglais).

- Sur la technologie d’enfouissement du CO2, le projet CarbFix (en anglais). 

Liste non exhaustive.


https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-3/nous-les-europeens/nous-les-europeens-du-dimanche-26-septembre-2021_4763811.html

le systeme est  geniale  ,  il  es  grand  temps de  DEGENRE , retire le genre hommes  femmes  ou femmes   hommes , en  bricolage , coudre , et en vetement par  exemple LA JUPE !! 

Pourquoi les hommes ne portent plus de robe (franceculture.fr)

 https://www.franceculture.fr/societe/pourquoi-les-hommes-ne-portent-plus-de-robe

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Depuis ce mercredi 3 novembre 9h22, les femmes travaillent gratuitement ,

6 Novembre 2021, 00:57am

Publié par hugo

 Depuis ce mercredi 3 novembre 9h22, les femmes travaillent gratuitement
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Les femmes travaillent bénévolement depuis ce 3 novembre 2021
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Les femmes travaillent bénévolement depuis ce 3 novembre 2021
Clément Arbrun 
Par Clément Arbrun
Publié le Mercredi 03 Novembre 2021
En ce 3 novembre, les femmes commencent à travailler bénévolement et ce, jusqu'à la fin de l'année, écart salarial entre les genres oblige. Une réalité déplorable épinglée par la newsletter Les Glorieuses.
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Le 3 novembre 2021 à 9h22. C'est la date à laquelle les femmes commencent à travailler gratuitement cette année - écart salarial entre les sexes oblige. En 2020, cette date tombait le 4 novembre. Une réalité éclairée par l'économiste et activiste Rebecca Amsellem, à l'origine du mouvement #5Novembre16h47, et par la newsletter dont elle est la fondatrice, Les Glorieuses.

Précisément, l'écart salarial entre hommes et femmes serait cette année évaluée à 16,5%, selon Eurostat, l'organisme de statistiques de l'Union Européenne. Soit un point de plus qu'en 2020, développe la newsletter féministe. "L'heure est à la prise de conscience", affirme avec force Rebecca Amsellem.


Cette année plus que jamais, Les Glorieuses lance ainsi un appel, non plus seulement à l'adresse des pouvoirs publics et entreprises, mais aussi à l'attention des candidats et candidates à l'élection présidentielle, sur le sujet des inégalités salariales.

Une réalité déplorable


A travers son mouvement fédérateur #3Novembre9H22, Rebecca Amsellem incite ainsi les candidats et candidates à l'élection présidentielle à se saisir de ce sujet primordial, en proposant les mesures adéquates. Par exemple ? Revaloriser les salaires des emplois où les femmes sont les plus nombreuses (les métiers de la santé et du "care" par exemple, si essentiels durant la crise du Covid), soutenir un congé parental payé de manière équivalente pour les deux parents, s'assurer de l'établissement d'un plan économique adapté...

Mais aussi appliquer le principe "d'éga-conditionnalité", lequel permet de conditionner "l'accès aux marchés publics, l'obtention des subventions publiques et celui des prêts garantis par l'Etat au respect de l'égalité salariale au sein de sa structure", et ce afin de s'assurer que les entreprises respectent l'égalité de rémunération entre les sexes dans leurs organisations, comme l'énonce Les Glorieuses.

"Oui, l'égalité coûte de l'argent. Des mesures concrètes doivent être mises en place dès aujourd'hui afin d'éviter d'attendre 2234 pour voir naître l'égalité salariale. L'égalité est un choix moral et un choix économique", développe encore l'instigatrice des Glorieuses.


https://www.terrafemina.com/article/inegalite-salariale-depuis-ce-3-novembre-9h22-les-femmes-travaillent-gratuitement_a360687/1

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Pour l’instauration d’un véritable paradigme paritaire et inclusif dans la fonction publique ,

30 Octobre 2021, 23:46pm

Publié par hugo

 26 OCTOBRE 2021
France \ Politique
Pour l’instauration d’un véritable paradigme paritaire et inclusif dans la fonction publique

Je me suis intéressée dans mon dernier travail à l’égalité des sexes et des genres dans la fonction publique. Dirigé dans un cadre universitaire, ce travail se veut le plus complet possible sur les discriminations subies par les femmes, les personnes LGBTQIA+ et les minorités racisées dans l’accès aux plus hauts emplois publics en France. Retour sur un sujet plus que jamais d’actualité.

Pour l’État français, les injonctions à l’égalité entre toutes les femmes et tous les hommes apparaissent aujourd’hui comme une nécessité absolue. Cela n’a pas été toujours le cas et les derniers évènements de l’actualité peuvent en confirmer. Depuis ses origines, l’État n’a pas développé de sensibilité à l’égard des femmes, laissant les considérations féministes de côté tout au long du XIXème siècle. Malgré elles, les administrations publiques ont dû se saisir de l’enjeu paritaire face à de nouvelles demandes sociales. Incapables de proposer des dispositifs de résolution durable de ces inégalités, d’autres enjeux sont venus se greffer à la cause féministe comme les revendications de la communauté LGBTQIA+ ou de celles des personnes racisées.

Pourtant, dès les années 1970, les Gender Studies apparaissent en France et font rayonner les nouvelles injonctions à davantage d’égalité entre les femmes et hommes. La France devra attendre la loi du 6 juin 2000 pour qu’enfin la parité de représentation des deux sexes soit instaurée à tous les scrutins de liste. Pourtant, du côté des administrations, le plafond de verre à l’égard des femmes se fait de plus en plus lourd les empêchant d’atteindre le sommet de la hiérarchie de leur domaine professionnel. La France se rend compte qu’elle dispose d’une reproduction quasi-systémique de la division inégalitaire et genrée du travail.

Face à cette situation, les années 1980 connaissent l’avalanche égalitaire des statuts généraux de la fonction publique sans proposer de solutions réellement opérationnelles. Les quelques prémices paritaires s’insèrent difficilement dans une nouvelle interprétation du principe d’égalité sans pour autant faire table rase du passé inégalitaire. Il faudra attendre la loi du 8 août 2016 pour enfin consacrer une perspective paritaire solide et ancrée dans les statuts de la fonction publique. Les pouvoirs publics se voient contraints d’élaborer une véritable stratégie de lutte contre les inégalités des genres et de sexes dans la formalisation de l’action publique.

Néanmoins, lorsqu’on s’interroge sur les inégalités des genres dans la fonction publique, on remarque à la fois une persistance chronique des discriminations mais également les très grandes difficultés d’application des mécanismes censés les résoudre. En 2013, les femmes ne représentaient que 10% des personnels dans la haute fonction publique et à peine 50% des postes à responsabilités de catégorie A. Les environnements publics, des administrations déconcentrées jusqu’aux bureaux feutrés des administrations centrales, restent malgré des tentatives réformatrices des lieux profondément illustratifs d’une division sexuelle du travail. Les besoins du service public restent des contributeurs inhérents des inégalités surtout à l’égard des femmes lorsque celles-ci souhaitent notamment concilier vie professionnelle et personnelle.

Refonder l’action publique pour mieux bâtir la fonction publique de demain apparaît comme un impératif vital pour enfin défaire les inégalités des genres. Le Gender Maintreaming, l’approche intersectionnelle ou encore l’écoféminisme doivent être perçus comme des outils incontournables pour résoudre les inégalités dans les trois versants de la fonction publique. Reconnaître enfin une approche féministe au sein de l’action publique permettra la construction d’un véritable paradigme paritaire dont la France a terriblement besoin en ces temps troublés. Pour sortir de l’égalité formelle entre les femmes et les hommes et atteindre l’égalité réelle, l’Etat doit s’armer de la question du genre dans ses productions administratives. Encore malade de pratiques sexistes, discriminatoires et LGBTphobes, l’Etat échoue à devenir exemplaire. Des fenêtres d’opportunités en matière d’égalité et de parité existent mais elles semblent réduites à des campagnes de communication savamment menées à des fins de renforcement de la légitimité de l’administration.

À travers ce travail inédit, la réalisation d’un état des lieux complets de la situation des femmes et des minorités de sexe et de genre dans la fonction publique a été réalisé. Souhaitant un renouveau dans les modalités de l’action et de la représentation publiques, il faut démontrer que l’État français reste pétri de profondes inégalités entre les sexes et les genres. Ainsi, malgré sa vocation égalitaire, le concours, mode incontournable du recrutement public, se retrouve gangréné par des comportements sexistes et discriminatoires. L’emploi public français s’illustre comme incapable de faire face aux nouvelles injonctions égalitaires et paritaires. Production des normes biaisées, patriarcat et résistances, la fonction publique doit profondément se réinventer pour tendre vers l’égalité entre tous les sexes et les genres pour enfin devenir représentative de la société qu’elle sert.

Maxime-Margaret Loiry de l’association Stop Homophobie, en charge des transidentités et de la diversité

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Colloque “La Parité 20 ans après ! Genèse, acquis et perspectives”

29 Octobre 2021, 00:47am

Publié par hugo

 7 OCTOBRE 2021
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Colloque “La Parité 20 ans après ! Genèse, acquis et perspectives”

Le 4 octobre 2021 la CLEF organisait un colloque au palais du Luxembourg, sous le marrainage de la sénatrice Laurence Rossignol : “La Parité 20 ans après ! Genèse, acquis et perspectives”. Les interventions ont porté tout d’abord sur la mobilisation des différent·es actrices et acteurs qui ont permis la promulgation des “Lois Parité”. Dans un deuxième temps, elles traitèrent des perspectives d’avenir de ces lois, où en sommes-nous en 2021 ? Quelles ont été les conséquences politico-juridiques et sociétales de ces lois ? Des élu·es locales femmes et hommes se sont penché·es sur ces questions.

Quelle fut la genèse de ces “Lois Parité” ? Tout d’abord, il faut rappeler que l’inégale répartition des femmes et des hommes en politique est un sujet tendu qui a émaillé l’histoire française. Ainsi pendant la révolution de 1789 “triomphe” du pouvoir du peuple face à la monarchie, Olympe de Gouges est guillotinée pour avoir affirmé que, “la femme a le droit de monter à l’échafaud, elle doit avoir le droit de monter à la tribune”. Les décisions s’additionnèrent ensuite pour bannir les femmes, soit la moitié de la population, de la vie publique : ni droit de se présenter à une élection, ni droit de vote, ni droit de se regrouper à 5, en somme, pas de droit à la parole. En 1848 est promulgué le suffrage universel. Quelle ironie puisque les femmes ne peuvent toujours pas voter. Hubertine Auclert, l’une des pionnières en matière de parité politique exigeait que ces lois soient révoquées et, dès 1877, combattait pour le droit des femmes à se présenter aux élections. Elle meurt en 1914, et n’a donc jamais pu voir de son vivant l’avènement de ses combats. Le droit de vote pour les femmes ne fut accordé en France qu’en 1944 par le général De Gaulle, soit presque 100 ans après le suffrage “universel”.

La mise en place d’un système paritaire

Pourtant, malgré l’acquisition du droit de vote, les femmes restaient cruellement absentes de l’hémicycle. En 1945, seules 33 femmes avaient été élues sur 586 députés. Cette tendance perdurera tout ce siècle : malgré leur participation aux élections, les femmes restent largement minoritaires parmi les élu·es. Très vite, des militantes se sont rendues compte de ce problème qui nuisait grandement à la vie démocratique mais les hommes au pouvoir ne voulaient rien entendre.

En 1977, Françoise Giroud propose de limiter la représentation du même sexe à 85% dans les élections municipales. En 1982 Gisèle Halimi dépose un amendement pour limiter à 75% la proportion de sièges occupés par le même sexe dans les conseils municipaux. Cet amendement est rejeté car jugé “inconstitutionnel” par le Conseil constitutionnel puisqu’il diviserait les Français·es en 2 catégories. La réponse est claire : le pouvoir fait la sourde oreille quant aux obstacles mis sur l’accès à la politique pour les femmes après des millénaires d’oppression. Le 18 novembre 1993 est publié le “Manifeste des 577”, signé par 289 femmes et 288 hommes. Le constat est simple : 48 ans après le droit de vote, seul·es 5% des élu·es sont des femmes, soit encore moins qu’en 45. Rien ne changera si la loi n’évolue pas en conséquence. Il ne s’agit plus de permettre aux femmes de voter, il s’agit de protéger leur droit à être élue. Trois ans plus tard parait le “Manifeste des dix pour la parité”, avec parmi ses signataires Simone Veil notamment. Cela ne suffit pas et les femmes sont 5.6% au parlement, moitié moins que la moyenne européenne qui est de 11.6%. Il faut des lois, et vite.

En 1996 un nouveau Manifeste est publié, celui pour la parité qui retrouve parmi ses signataires, encore une fois, Simone Veil. Finalement ces décennies de lutte aboutiront le 6 juin 2000 à l’ajout à la Constitution d’un amendement stipulant que “La loi favorise l’égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives”. La loi prévoit une égalité obligatoire des candidatures pour les scrutins de liste et une alternance. Pour les élections législatives tous les partis qui ne présentent pas 50% de candidat·es de chaque sexe devront payer une amende. La France devient le premier pays au monde à adopter un système paritaire pour les élections à un tour. Est-ce que cela signifie pour autant que la lutte pour la parité en politique est finie ? Loin de là, comme le montreront hélas les deux dernières décennies.

Une parité sur le papier bien loin d’une parité effective

Si la loi de 2000 est lacunaire car elle ne comprend pas ni les élections municipales dans les villes de moins de 3 500 habitant·es, ni les cantonales, ni les sénatoriales dans les départements de moins de 3 sénatrices/sénateurs, des avancées seront faites sur ces points. Dans les années suivantes, de nouvelles lois seront promulguées pour combler ces oublis. Pourtant, malgré les avancées législatives qui ont féminisé les exécutifs locaux, le problème demeure : les femmes n’ont pas réellement le pouvoir. En effet, si les femmes sont plus présentes qu’il y a 20 ans, elles n’occupent toujours pas les rôles prépondérants du système politique français. Aucune femme n’a été Présidente de la République, aucune Présidente du Sénat, aucune Présidente de l’Assemblée Nationale et elles ont rarement occupé les ministères régaliens ou été Première Ministre. Les têtes de liste sont le plus souvent des hommes : seules 4 femmes sont présidentes de région. Les femmes restent exclues des postes à haute responsabilité et cette situation ne pourra être changée que par des mesures fortes.

Lors du colloque la CLEF a émis des recommandations qui seront transmises à Elisabeth Moreno, ministre déléguée auprès du Premier Ministre chargée de l’Égalité entre les Femmes et les Hommes, de la Diversité et de l’Égalité des chances. Ces recommandations sont simples et se concentrent sur 3 points majeurs : le non-cumul des mandats, des aides et des formations pour soutenir les primo-candidates et une réforme de l’éducation sur les femmes et la politique dans le cursus scolaire.

Tout d’abord sur le non-cumul des mandats, le constat est clair. Les hommes se les accaparent en les cumulant, rendant impossible pour des femmes de se présenter à ces positions. Les interdire mènerait d’une part à une amélioration de la parité effective, et d’autre part à une meilleure gestion des territoires et des collectivités locales. En cumulant, les hommes ne peuvent pas correctement remplir tous leurs rôles et laissent le travail à leur·e adjoint·e, bien souvent des femmes en raison des Lois parité. Les responsabilités sont données aux femmes, mais elles restent systématiquement dans l’ombre d’un homme.

Le deuxième point est l’éducation. En effet, l’éducation peut sembler triviale pour ce problème, mais elle est en réalité la racine de celui-ci. Si les femmes n’osent pas se présenter aux postes à hautes responsabilités c’est parce que durant tout leur cursus scolaire elles ont appris que les femmes n’ont qu’un rôle de soutien et que le devant de la scène est réservé aux hommes. Dans les manuels scolaires les femmes qui ont fait l’Histoire au même titre que les hommes sont systématiquement omises. Les petites filles n’ont aucun modèle leur montrant qu’elles sont tout aussi aptes que leurs camarades masculins à assumer de grandes responsabilités. La parité est également une question d’engagement, il faut inciter les femmes à se présenter et ce, dès le plus jeune âge.

Le dernier point est lié au précédent. Il s’agirait de donner des aides financières et des formation aux primo-candidates. Encourager l’engagement passe aussi par les aider à développer un réseau puisque, dans un monde d’hommes, il est difficile pour les femmes de nouer des contacts. Si cela peut sembler injuste il n’en est rien, il s’agit simplement de combler l’écart entre les femmes et les hommes. Les formations seraient également une nécessité pour apprendre aux femmes à avoir confiance en elles et à s’affirmer. La politique consiste à se présenter aux électrices/électeurs mais il est impossible de le faire lorsque personne ne nous a appris que les femmes étaient aussi compétentes que les hommes.

En somme, des avancées ont été faites via les lois paritaires qui ont été obtenues après des siècles de lutte et de sacrifices. Mais 20 ans après, bien que la parité soit inscrite dans notre Constitution, nous n’avons pas atteint la parité effective. Les femmes occupent des postes certes, mais pas des postes à hautes responsabilités et restent majoritairement dans l’ombre des hommes. Le monde politique est machiste, pourtant les femmes représentent plus de 50% de la population française. Il est temps que leurs voix soient entendues dans les plus hautes strates du pouvoir.

Célia Rabot 50-50 magazine

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"Tu fais partie des branleurs" : Grégory demande un congé parental, son patron le harcèle ,

3 Septembre 2021, 02:54am

Publié par hugo

 "Tu fais partie des branleurs" : Grégory demande un congé parental, son patron le harcèle
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Le témoignage hallucinant d'un père qui veut prendre son congé parental
Le témoignage hallucinant d'un père qui veut prendre son congé parental
Clément Arbrun 
Par Clément Arbrun
Publié le Mercredi 01 Septembre 2021
"Tu fais partie des branleurs". Ca, c'est ce qu'a (notamment) craché le patron de Gregory quand ce dernier a simplement demandé un congé parental d'un an pour s'occuper de sa famille. Un témoignage ahurissant, diffusé sur RMC.
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"Tu vas pas me freiner, je te préviens, moi j'ai besoin d'avancer, pas d'un branleur qui me freine. Parce que là, pendant un an je suis comme un couillon avec tes conneries !". Voilà ce qu'a entendu Grégory de la bouche de son employeur. La "raison" de ces menaces ? Le jeune ouvrier agricole trentenaire, père de trois enfants (dont des jumeaux en bas âge), venait de demander un congé parental d'un an. Un échange virulent diffusé par RMC le 31 août dernier.

"Ne me parle pas de congé parental. Je ne suis pas d'accord de toute façon. Et tu me regardes dans les yeux quand je te parle. Tu peux être fier de toi, un mec qui fait le gardiennage d'enfants... Une femme d'accord mais toi ?", poursuit l'employeur dans le document sonore enregistré par Grégory et relayé par la chaîne d'informations. Avant de conclure d'un cinglant : "Tu fais partie des branleurs qui ne font pas avancer le pays, t'es qu'un cas soc'. J'ai qu'une hâte c'est que tu te barres".

En plus des insultes systématiques, Grégory témoigne d'intimidations et de menaces diverses de la part de son employeur. Une situation de harcèlement au travail qui aurait duré pas moins de sept mois. Et qui a notamment concerné cette demande de congé parental, pourtant autorisée par le Code du Travail.

"Tous les jours, j'entendais des reproches, des insultes, c'était difficile. J'ai perdu 7 kilos. Pour moi, j'ai fait quelque chose de mal. J'y repense encore et ça fait mal", confie aujourd'hui Grégory à RMC.

Un témoignage ahurissant

A RMC, Grégory explique d'ailleurs que cette situation en dit long sur la perception dudit congé dans la sphère professionnelle.

"Je pense que je ne suis pas le seul dans cette situation-là. Il doit y avoir beaucoup de papas qui ne veulent pas prendre de congé parental", déplore le jeune homme. Un état des lieux déplorable auquel le trentenaire a décidé de réagir fissa. "Les enfants, ça grandit tellement vite, qu'il faut en profiter. Je suis fier aujourd'hui, tous les matins quand je vois mes enfants je me dis que je fais ça pour eux. Mon fils, je l'encouragerai à prendre son congé aussi", affirme avec fierté le père ouvrier.

Un discours énoncé comme une réponse face aux dires à la fois menaçants et sexistes dont il fut victime. Rappelons qu'en France, moins de 1% des pères prennent un congé parental à temps plein ou même partiel, après la naissance de leur premier enfant, selon une étude de l'Observatoire français des conjonctures économiques. 0,8 % plus précisément, contre 14 % des mères en moyenne. Un exemple édifiant d'inégalité des sexes et de mentalités rétrogrades.

Alors que le congé parental de Grégory s'achève fin septembre, l'employeur contacté par RMC a déclaré qu'il allait "accorder une rupture conventionnelle" à Grégory, comme celui-ci le souhaiterait.


https://www.terrafemina.com/article/parents-gregory-demande-un-conge-parental-son-patron-le-harcele-audio_a359547/1

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Femmouzes T - On parle de parité

11 Août 2021, 13:10pm

Publié par hugo

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