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« Attaques contre les droits trans et reproductifs : n’attendons plus, faisons front ! »

30 Avril 2024, 14:46pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

« Attaques contre les droits trans et reproductifs : n’attendons plus, faisons front ! »
TRIBUNE. Plus de 800 collectifs et personnalités politiques, artistiques, militantes et intellectuelles appellent à des rassemblements partout en France le 5 mai contre les attaques contre les droits trans et reproductifs.

Collectif 
• 29 avril 2024
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« Attaques contre les droits trans et reproductifs : n’attendons plus, faisons front ! »
Lors d’une manifestation pour les droits des trans, le 1er octobre 2011 à Paris.
© THOMAS SAMSON / AFP
En France LR, RN, Reconquête, des grands médias et des maisons d’édition prennent pour cible la communauté trans. La proposition de loi des sénateurs du parti Les Républicains contre les mineurs trans coïncide avec la sortie d’un livre haineux, Transmania, promu par l’ensemble de l’extrême droite politique. Les réactionnaires cherchent à installer dans le débat public l’idée que les personnes trans sont un danger : pour les enfants, pour la société et pour elles-mêmes.

Ces dernières années en France, la droite et l’extrême droite ont pris pour cible des organisations de défense des droits des femmes et des minorités de genre, à l’instar des attaques contre le Planning Familial, auxquelles s’est associé le gouvernement. Si les attaques contre les « wokistes », les trans et le prétendu lobby LGBT à l’école étaient relativement annexes dans la rhétorique de l’extrême droite et étaient portées majoritairement par une petite communauté des militantes anti-trans, ce sujet prend de l’importance dans le contexte des élections européennes.

La droite et l’extrême droite entendent mener cette offensive également sur le terrain législatif. L’année dernière, le parti Les Républicains a lancé un groupe d’enquête sénatorial en y invitant les pires « experts » transphobes qui prônent les thérapies de conversion pour les personnes trans mineures et adultes ainsi que l’interdiction des transitions pour les enfants trans. Ce groupe d’enquête a produit un rapport et un projet de loi déposé au Sénat proposant d’interdire la transition médicale et sociale aux mineurs, de renforcer le contrôle psychiatrique sur les enfants trans et de punir par des peines de prison allant jusqu’à deux ans les médecins qui accompagnent les jeunes trans. Un projet de loi similaire a été déposé par le Rassemblement national à l’Assemblée.

Une offensive internationale
Leurs premières cibles sont les mineurs, mais ils ne s’arrêteront pas là. Le rapport des LR pose déjà la possibilité d’interdire toute transition pour les personnes majeures de moins de 25 ans, une mesure en phase avec les projets de loi en discussion ou déjà adoptés aux États-Unis. Leur logique revient en fin de compte à interdire toute possibilité de transition, qu’importe l’âge.

Elles s’inscrivent dans une offensive internationale coordonnée de la droite et de l’extrême droite contre le droit à disposer de son corps, visant de façon conjointe les droits reproductifs et les droits des personnes trans, en réponse aux quelques maigres droits trans conquis au début du siècle dans certains pays et à la nouvelle vague féministe. Pour ne citer que deux exemples, aux États-Unis, le Parti Républicain a interdit l’avortement dans 14 états sous son contrôle et en parallèle a interdit toute transition pour les personnes trans mineures dans 23 états.

Sur le même sujet : Comment les jeunes bousculent leurs parents sur la transidentité
Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche fait planer la menace des restrictions fédérales de l’IVG et des droits trans aux États-Unis. Et en Russie, l’État de Poutine a interdit toute transition médicale et administrative pour les personnes trans avant de déclarer la communauté LGBT comme « extrémiste ». Ce même gouvernement menace d’arrêter le remboursement des avortements dans l’hôpital public, d’interdire l’avortement dans les cliniques privées et s’attaque actuellement à la contraception.

L’objectif ? Créer un énième « ennemi intérieur » pour diviser les opprimés entre eux.

Ces attaques arrivent au Royaume-Uni, au Québec, en Italie, en Norvège, en Finlande, en Suisse… Il est évident que l’offensive anti-trans sera un des axes majeurs des réactionnaires dans les mois et années à venir. Nous ne nous faisons pas d’illusion sur la préoccupation de la droite et l’extrême droite pour la santé des enfants. En réalité, leur objectif est de renforcer la division sexuelle en s’attaquant aux droits des jeunes trans et en maintenant par ailleurs les mutilations des enfants intersexes. Leur objectif est de créer un énième « ennemi intérieur » pour diviser les opprimés entre eux, à l’heure d’une nouvelle crise du système capitaliste.

Ne pas compter sur le gouvernement
Il y a urgence d’une réponse d’ensemble du mouvement social, féministe et LGBTQI+ à ces attaques. La question des droits reproductifs (avortement, contraception, PMA) et des droits liés à la transition sont indissociables puisqu’ils relèvent de la revendication historique de nos mouvements sur le droit à disposer librement de son corps : ils doivent être défendus de façon conjointe.

Sur le même sujet : La PMA « pour toutes », vraiment ?
Pour mener cette lutte contre les réactionnaires et l’extrême droite, nous savons que nous ne pouvons pas compter sur le gouvernement qui leur pave la voie et qui utilise cyniquement les droits des femmes et des personnes LGBT pour se présenter comme progressiste. Alors que c’est ce même gouvernement qui détruit les services publics, annonce le réarmement démographique en Hexagone et mène des politiques de contrôle démographique coloniales comme à Mayotte, où il incite les femmes à se faire stériliser.

Sur le même sujet : Les personnes trans exclues de la parentalité
Face à ces attaques contre le droit à disposer de son corps, il faut une riposte unitaire, et de forger des alliances par en bas, à l’échelle nationale, y compris pour pouvoir épauler les collectifs féministes et trans se trouvant isolés et plus exposés aux attaques de l’extrême droite. Nous appelons toutes les organisations féministes, LGBT, antiracistes, antifascistes, politiques et syndicales à signer cet appel et à organiser des rassemblements partout en France le 5 mai en défense du droit à disposer librement de son corps.

Et au-delà du 5 mai, nous appelons à construire et à poursuivre la mobilisation dans les prochaines semaines et mois afin de mener une véritable campagne nationale étendue dans la durée. Nous réclamons :

Une transition dépsychiatrisée, libre et gratuite pour les personnes majeures et mineures.
L’accès à la PMA pour toutes les personnes trans.
L’arrêt des mutilations sur les enfants intersexes.
Des moyens massifs pour les services publics afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions et à la contraception.
Une éducation aux questions de genre et de sexualité prise en charge par les travailleurs-es de l’éducation, de la santé.
Pour trouver le rassemblement dans votre ville et vous tenir au courant de la mobilisation, c’est ici.

Pour signer la tribune, vous pouvez remplir ce formulaire.

Premier.es signataires 
Act Up Paris
Act Up Sud Ouest
Adèle Haenel, comédienne
Alex Ramirès, comédien
Alice Coffin, conseillère de Paris, membre de l’Eurocentralasian Lesbian Community
Alice et Moi, artiste
Alice Pfältzer, @je.suis.une.sorciere, créatrice de contenus, militante et autrice
Alma Dufour, députée
Aloïse Sauvage, artiste
Amandine Gay, réalisatrice, autrice
Anaïs Bourdet, féministe
Andréa Bescond, réalisatrice, actrice
Anna Toumazoff, présentatrice radio
Anasse Kazib, cheminot et porte-parole de Révolution Permanente
Andy Kerbart, député La France Insoumise
Annie Ernaux, écrivaine
Assemblée féministe Paris Banlieues
Assemblée féministe transnationale
Axelle Jah Njiké, autrice afropéenne, podcasteuse, documentariste et dramaturge
Bettina Zourli, autrice
Bi/pan Paris
Bilal Hassani, artiste
Blanche Sabbah, autrice de BD & Activiste féministe
Bonnie Banane, artiste
Camille & Justine, vidéastes
Camille Froidevaux-Metterie, philosophe
Carolina Gonzalez – La Carologie, vidéaste, activiste
Caroline De Haas, militante féministe
Cédric Le Gallo, réalisateur
Charlotte Pudlowski, journaliste
Chloé Delaume, autrice
Claire Touzard, écrivaine et journaliste
Clémentine Autain, députée (LFI-Nupes)
Clémentine Labrosse, censored magazine
Collages Féminicides Paris
Daria Marx, militante féministe
Les Dévalideuses
Douce Dibondo, écrivaine
Du Pain et des roses
Elisa Koubi, coordinatrice du STRASS, ex coprésidente de l’Inter-LGBT
Elise Thiébaut, autrice
Elvire Duvelle-Charles, autrice et journaliste
Emma Clit, autrice
Enora Malagré, comédienne / journaliste
Espace Santé Trans, association de promotion de la santé des personnes trans
Fatima Daas, autrice
Felix maritaud, artiste
FLIRT – Front Transfem
Florent Manelli, auteur et illustrateur
France•tv pour tou•te•s (FTV Pride)
FURAX
Ginger Bitch, drag queen
Gouinement Lundi, média féministe lesbien, bi, trans
Giulia Foïs, journaliste
Grace Ly, autrice
Inverti·es
Irene, autrice et militante féministe
Iris Brey, autrice, réalisatrice
Jeanne Added, musicienne
Jeune Garde
Juliet Drouar, auteur
La Briochée, drag queen et comédienne
La France Insoumise
La Kahena, drag queen
Lalla Rami, artiste ou auteure-compositrice-interprète
Laura Nsafou, autrice
Lauren Bastide, journaliste, autrice
Laurent Micheli, réalisateur
Les soeurs de la perpétuelle indulgence
Lou Trotignon, humoriste trans
Le Coin des LGBT+
Les Écologistes – EELV
Lexie Agresti (Agressively Trans)
Louisadonna, chanteuse
Lou Trotignon, humoriste trans
Luz Volckmann, poétesse
Mai Hua, réalisatrice
Mains Paillettes
Manifesto XXI, media queer et féministe
Manon Bril, vulgarisatrice et vidéaste
Marie Laforêt, photographe et autrice
Marie de Brauer, humoriste
Marine Baousson, humoriste
Marine Tondelier, secrétaire nationale Les Ecologistes – EELV
Mcdansepourleclimat, techno activiste
Mécréantes, autrice
Mélanie Vogel, sénatrice
Moon, artiste
Morgan Noam
Mouvement Pride des Banlieues
Nadia Daam, journaliste, autrice
Nosig Centre LGBTQIA+ Nantes
Nos Enfants Trans
Nous Toutes 
Nouveau Parti Anticapitaliste
Océan, auteur, réalisateur
Organisation de Solidarité Trans 
PAINT
Paloma, comédien et drag queen
Paul B. Preciado, philosophe, écrivain et chercheur
Pénélope Bagieu, autrice
Philippe Poutou, porte-parole du NPA
Piche, artiste
Piu Piu, good sisters
Le Planning familial
Le Poing levé
Pomme, autrice compositrice interprète
Poulpe, artiste
Pourquoi devenir féministe, fondatrice
Queer Education
Rebecca Amsellem, essayiste, Les Glorieuses
Representrans
Révolution permanente
Riposte antiraciste
Rokhaya Diallo, journaliste
Rose Lamy, autrice
Sandra Lucbert, écrivaine
Sandrine Rousseau, députée écologiste
Saphia Aït Ouarabi, militante antiraciste
Sarah Schulman, romancière
Sasha Yaropolskaya, militante à Du pain et des Roses
Soa de Muse, artiste
SOS homophobie
STRASS, syndicat du travail sexuel
Sud Educ 93
Tahnee, humoriste
Tal Madesta, militant, écrivain
Taous Merakchi, écrivaine
Thomas Piet, romancier
Titiou Lecoq, autrice
Transat
Tristan Lopin, comédien
Tsedek
Union syndicale Solidaires
Urgence Homophobie
Vanessa Springora, autrice/éditrice
Victoire Tuaillon, journaliste
VIKKEN, artiste et DJ
Vincent d’Eaubonne, dégoupilleur de matrimoine
Violette Cordaro, militante
Virginie Despentes, écrivaine
Wendy Delorme, autrice, et proche concernée
XY Media
L’intégralité des signataires est à retrouver ici.

"Attaques contre les droits trans et reproductifs : n'attendons plus, faisons front !" - POLITIS

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Ciblé pour ses positions pro-LGBT+, Disney signe un accord avec la Floride

27 Avril 2024, 21:28pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Ciblé pour ses positions pro-LGBT+, Disney signe un accord avec la Floride
Publié le 28 mars 2024 à 14 h 21 min
Disney est parvenu mercredi 27 mars à un accord avec l'Etat de Floride sur la gestion du site abritant l'un de ses parcs d'attractions, dans le cadre d'un bras de fer initié par le gouverneur Ron DeSantis après des critiques de l'entreprise sur ses positions anti-LGBT+.
Disney World à OrlandoDisney World à Orlando - VIAVAL TOURS / Shutterstock
Disney est parvenu mercredi 27 mars à un accord avec l’Etat de Floride sur la gestion du site abritant l’un de ses parcs d’attractions, dans le cadre d’un bras de fer initié par le gouverneur Ron DeSantis après des critiques de l’entreprise sur ses positions anti-LGBT+.

Le républicain conservateur et le géant américain Disney, employeur majeur de la région avec son parc d’attractions Disney World à Orlando, sont engagés dans une bataille judiciaire depuis 2022, date à laquelle le groupe a été sanctionné par le gouverneur.

« Nous avons hâte de travailler avec Disney, avec cet accord qui, je pense, est complet et important », a déclaré Charbel Barakat, vice-président du conseil d’administration nommé par Ron DeSantis, après avoir annoncé la nouvelle lors d’une réunion.

« Nous sommes heureux de mettre fin à tous les litiges en cours devant les tribunaux de l’Etat de Floride », a déclaré Jeff Vahle, président de Walt Disney World dans un communiqué.

L’accord « sert les intérêts de toutes les parties en permettant la poursuite d’investissements importants et la création de milliers d’emplois directs et indirects » dans l’Etat, a-t-il assuré.

Disney s’était attiré les foudres du gouverneur républicain en dénonçant un projet de loi qui restreignait l’enseignement des sujets en lien avec l’orientation sexuelle dans les écoles primaires de Floride.

Ron DeSantis avait en réaction supprimé le statut spécial de Disney dans son Etat, mettant fin aux avantages dont le parc d’attractions Disney World bénéficiait depuis les années 1960.

Ce statut spécial conférait à Disney de nombreux avantages : facilités administratives, autogestion du site, emprunts avantageux, notamment.

Cet accord met fin aux poursuites à l’échelle de l’Etat engagées entre Disney et le conseil nommé par Ron DeSantis, mais les deux parties doivent encore mener une bataille judiciaire devant un tribunal fédéral.

Disney a récemment fait appel d’une décision de justice rejetant sa plainte contre le républicain. L’entreprise accusait le gouverneur conservateur de mener une campagne de « vengeance ciblée » à son encontre.

L’entreprise a demandé à la justice de mettre en suspens cette affaire, le temps de nouvelles négociations, après l’annonce de l’accord de mercredi.

Figure de la droite dure américaine, Ron DeSantis, qui s’est retiré en janvier des primaires républicaines pour la présidentielle, s’est fait connaître en multipliant les mesures choc ultra-conservatrices sur l’éducation, l’immigration ou les questions LGBT+.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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Yémen : 13 personnes condamnées à mort pour homosexualité

8 Février 2024, 21:18pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Yémen : 13 personnes condamnées à mort pour homosexualité
Publié le 8 février 2024 à 11 h 11 min
Treize personnes accusées d'homosexualité ont été condamnées à mort au Yémen par un tribunal dans une région aux mains des rebelles Houthis, a affirmé mardi 6 février à l'AFP une source judiciaire.
Justice au YémenJustice au Yémen - Mehaniq / Shutterstock
Treize personnes accusées d’homosexualité ont été condamnées à mort au Yémen par un tribunal dans une région aux mains des rebelles Houthis, a affirmé mardi 6 février à l’AFP une source judiciaire.

Le procès s’est tenu à Ibb, une province contrôlée par ces insurgés proches de l’Iran, dont les attaques contre les navires en mer Rouge et dans le golfe d’Aden perturbent le trafic maritime mondial.

Seize personnes au total étaient sur le banc des accusés, donc trois ont écopé de peines de prison, selon la source judiciaire qui s’est exprimée sous couvert d’anonymat car elle n’est pas autorisée à parler à la presse.

Trente-cinq autres personnes ont été arrêtés récemment à Ibb pour des raisons similaires, a-t-elle ajouté.

Dans des vidéos transmises à l’AFP, dont l’authenticité n’a pas pu être vérifiée de manière indépendante, on voit un juge dans un tribunal énumérer les charges retenues contre les accusés, incluant l’homosexualité, l’« attentat à la pudeur », l’« incitation à la débauche » et la « diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs », avant de les condamner à une mise à mort en public.

Le verdict peut fait l’objet d’un appel.

Les Houthis, qui contrôlent les régions les plus peuplées du Yémen après près d’une décennie de guerre contre le gouvernement, n’exécutent pas toujours la peine capitale.

Selon un rapport publié en 2022 par l’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme, 350 condamnations à mort ont été prononcées dans les zones rebelles depuis que les Houthis se sont emparés de la capitale en 2014, dont 11 ont été exécutées.

« Les Houthis multiplient les abus dans leur pays alors que le monde est occupé à regarder leurs attaques en mer Rouge », a dénoncé Niku Jafarnia, chercheuse pour le Yémen à Human Rights Watch.

En décembre, une militante yéménite des droits humains, Fatima Saleh Al-Arwali, a été condamnée à mort pour espionnage dans la capitale Sanaa.

Elle a été accusée d’avoir fourni des informations aux Emirats arabes unis, membres de la coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite qui appuie les forces gouvernementales depuis 2015.

Issus de la minorité zaïdite, une branche de l’islam chiite, les Houthis ont imposé des règles sociales et religieuses très strictes dans les régions sous leur contrôle, visant notamment les femmes.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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Procès Trèbes/Carcassonne : récit du crime homophobe au début du périple meurtrier de l'assaillant

25 Janvier 2024, 02:23am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Procès Trèbes/Carcassonne : récit du crime homophobe au début du périple meurtrier de l'assaillant
Publié le 24 janvier 2024 à 15 h 23 min
Au procès à Paris des attentats de Trèbes et Carcassonne de 2018, un enquêteur a raconté mercredi 24 janvier le premier crime, homophobe, du périple meurtrier de Radouane Lakdim.
justiceJustice - Ppictures
C’était la première fois que la communauté LGBT était touchée par un attentat jihadiste en France. Au procès à Paris des attentats de Trèbes et Carcassonne de 2018, un enquêteur a raconté mercredi 24 janvier le premier crime, homophobe, du périple meurtrier de Radouane Lakdim.

Ses proches en ont témoigné, Radouane Lakdim, le petit délinquant de 25 ans qui a tué quatre personnes dont le gendarme Arnaud Beltrame en mars 2018, « détestait » les personnes homosexuelles.

A une dizaine de minutes de la cité de Carcassonne (Aude) où il habitait, se trouvait un parking connu pour être un lieu de rencontre. C’était à côté de l’école de sa petite sœur, et Radouane Lakdim n’aimait pas ça.

La communauté LGBT faisait partie des cibles « désignées » par l’organisation Etat islamique (EI), dont se revendiquera Radouane Lakdim.

Le 23 mars 2018, après avoir déposé sa petite sœur à l’école, il s’était dirigé vers ce parking. De là, il y a « un sentier, qui s’enfonce dans le sous-bois », décrit le capitaine de police à la barre devant la cour d’assises spéciale.

Un sentier « à l’abri des regards », où Renato Gomes de Sousa, 26 ans, « fumait une cigarette en attendant », poursuit l’enquêteur. « Il a vu un individu de petite taille, avec une barbe et vêtu de sombre s’approcher de lui ».

Cet homme « lui a demandé pourquoi il était là, il répond “je fume ma cigarette” » décrit encore le policier devant la cour.

Au même moment, Renato Gomes de Sousa voit s’approcher un autre homme, Jean-Michel Mazières, un viticulteur à la retraite de 61 ans. Puis, plus rien.

Quand il se réveille, Renato Gomes de Sousa aperçoit un corps à terre – Jean-Michel Mazières, abattu d’une balle dans la tempe.

« Il a le réflexe d’appeler sa maman » qui, au milieu des propos confus, parvient à comprendre que son fils a été blessé par balle à la tête, mais pas beaucoup plus.

Miraculeusement Renato Gomes de Sousa, qui doit témoigner devant la cour vendredi, a eu la vie sauve.

Dans la salle d’audience le président fait projeter les photos de la scène de crime, où l’on voit, sur l’herbe, un verre de lunettes de soleil perforé d’une balle.

Le jeune homme a perdu plusieurs fois connaissance mais il est parvenu à ramper jusqu’au parking – « il a mis une heure et demi pour faire 50 mètres », décrit le policier. Un voisin avait appelé les secours.

L’assaillant lui, est reparti en lui volant sa voiture. Sur la route, Radouane Lakdim tire sur des CRS faisant leur footing, en blessant un grièvement, puis poursuit son périple vers le Super U de Trèbes.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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Grèce : l'Eglise orthodoxe « totalement opposée » au mariage des couples de même sexe Publié le 24 janvier 2024 à 12 h 25 min Le Saint-Synode de la puissante Église orthodoxe grecque s'est déclaré mardi 23 janvier « totalement opposé » au projet d'Athènes de légaliser le mariage des couples de même sexe.

25 Janvier 2024, 02:13am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Grèce : l'Eglise orthodoxe « totalement opposée » au mariage des couples de même sexe
Publié le 24 janvier 2024 à 12 h 25 min
Le Saint-Synode de la puissante Église orthodoxe grecque s'est déclaré mardi 23 janvier « totalement opposé » au projet d'Athènes de légaliser le mariage des couples de même sexe.
La marche des fiertés devant le Parlement de Grèce, à Athènes, en 2014La marche des fiertés devant le Parlement de Grèce, à Athènes, en 2014 - Kostas Koutsaftikis / Shutterstock
Le Saint-Synode de la puissante Église orthodoxe grecque s’est déclaré mardi 23 janvier « totalement opposé » au projet d’Athènes de légaliser le mariage des couples de même sexe qui doit être soumis au parlement le mois prochain.

« L’Etat légifère, mais ce paramètre ne prive pas l’Église de la liberté d’expression, ni ne la décharge du devoir d’informer le peuple (…) Si elle se tait, elle porte une lourde responsabilité », a estimé le Saint-Synode à l’issue d’une réunion extraordinaire de plus de 5 heures.

« Notre Sainte-Église est totalement opposée au projet de loi proposé », ajoute-t-il dans un communiqué.

Les métropolites de l’Église orthodoxe grecque ont également décidé d’envoyer des lettres exprimant leur position aux 300 députés de la Vouli, de s’adresser aux fidèles dans toutes les églises de Grèce le 4 février et de les informer avec des dépliants sur leur opposition au projet de loi qui doit être adopté dans les jours qui viennent en conseil des ministres.

Selon eux, le projet de loi va promouvoir « l’abolition de la paternité et de la maternité » et « la disparition des rôles de genre au sein de la famille ».

« Cette initiative législative condamne les futurs enfants à grandir sans père ou sans mère dans un environnement de confusion des rôles parentaux », ajoutent-ils.

Le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a récemment annoncé que le projet de loi devrait être examiné au parlement d’ici mi-février malgré l’opposition de l’Eglise qui exerce une grande influence sur la société et une partie du camp conversateur dont il est issu.

« Nous écouterons les opinions de l’Église, mais l’État légifère, il ne co-légifère pas avec l’Église », avait insisté M. Mitsotakis en présentant son projet.

Les Grecs semblent encore partagés sur la question, deux sondages publiés récemment donnant respectivement, l’un 49 % d’avis opposés au mariage de personnes de même sexe, l’autre 52 % d’opinions favorables.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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https://www.komitid.fr/2024/01/24/grece-leglise-orthodoxe-totalement-opposee-au-mariage-homosexuel/

QUEL  EST LE PROBLEMES  DE MARIER  DES GENS  DE MEME  SEXES  ????  l eglise en general et les  religions  en general n ont pas  a donner  leur   avis  sur le  couple  LGBTQIA  JE VEUX  DIRE LE COUPLE LESBIEN GAYS TRANS , les  religions  doivent  revoir et  re  ecrire  leur  religions car  tout  cela  a  ete  ecrit  il ya de  cela 2000 ANS  DONC  C EST POUSSIEREUX 

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A Montreuil, le square Jean Le Bitoux est-il laissé à l'abandon ?

25 Janvier 2024, 02:09am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 A Montreuil, le square Jean Le Bitoux est-il laissé à l'abandon ?
Publié le 24 janvier 2024 à 10 h 42 min
Inauguré en 2014 par la maire de Montreuil, en présence de nombreuses personnalités et militant·es LGBT, le square en hommage au militant gay et fondateur de Gai Pied Jean Le Bitoux est aujourd'hui laissé à l'abandon. Photos à l'appui.
Le square Jean Le Bitoux semble à l'abandon, sur cette photo prise le 18 janvier 2024Le square Jean Le Bitoux semble à l'abandon, sur cette photo prise le 18 janvier 2024 - Christophe Martet pour Komitid
C’est une image bien triste qui nous attend lorsque on se rend sur place, à l’angle de la rue Paul Bert et de rue Etienne Marcel. Nous ne sommes pas loin de la Porte de Montreuil, dans un quartier en pleine rénovation. Ce qui était le square Jean Le Bitoux (1948-2010) est visiblement aujourd’hui à l’abandon.

L’espace du square est fermé par une grille de plus de deux mètres de haut, dont l’unique porte est verrouillée. Le sol qui était autrefois clair est désormais recouvert par les mauvaises herbes et comme les bancs, l’ensemble ne paraît pas du tout entretenu.

Lorsqu’on compare les photos que nous avons prises il y a quelques jours à celles du reportage réalisé le 15 mars 2014 par Xavier Héraud pour Yagg, la différence saute aux yeux.

Signe le plus évident de cet abandon ? La plaque, signée de la Mairie de Montreuil, qui avait été dévoilée ce jour-là. Cette plaque a tout bonnement disparue, comme arrachée des poteaux sur laquelle elle avait été fixée et qui eux restent bien visibles dans le square. On peut le voir sur les deux clichés ci-dessous, pris à dix ans d’intervalle. A gauche, la plaque telle qu’elle apparaissait lors de l’inauguration, à droite, ce qu’il en reste. C’est à dire… rien.

La plaque le jour de l'inauguration, le 15 mars 2014, a aujourd'hui disparu La plaque le jour de l’inauguration, le 15 mars 2014, a aujourd’hui disparu… ne reste que les poteaux – Photos Xavier Héraud (2014) et Christophe Martet (2024)
Même sort pour la plaque qui était posé sur l’enceinte d’origine. Sur ces autres clichés de Google Street View, pris en 2022 et en 2021, on voit bien que la dénomination du square à l’entrée ainsi que l’autre plaque sur la droite.

Square Jean Le Bitoux - Capture d'écran Google Street ViewSquare Jean Le Bitoux – Capture d’écran Google Street View (2022)
 

Sur cette vue plus ancienne, datant d’avril 2021, des logements passerelles provisoires, qui avaient été installés en 2014, on distingue aussi la mention “Salle Jean Le Bitoux” sur un des conteneurs.

Square Jean Le Bitoux – Capture d’écran Google Street View (2021)
 

Jean Le Bitoux, l’un des plus grands militants LGBT des années 70 à 90, créateur entre autres du magazine Gai Pied, est donc effacé de l’espace public. Certes modeste, le petit square honorait celui qui a beaucoup œuvré pour la mémoire de la déportation homosexuelle et que l’auteur de ses lignes avait connu alors que Le Bitoux travaillait, au début des années 90, comme rédacteur en chef du Journal du sida.

Se retrouver aujourd’hui devant ce square désormais inaccessible et sans plus aucune mention laisse une impression de malaise et de grande injustice.

Jusqu’à une période récente, à côté du square avait été installé des logements passerelles pour les Roms. Ceux-ci ont également disparu.

Pourtant, l’inauguration du 15 mars 2014 ne s’était pas faite en catimini. Comme on peut le voir sur les photos de Xavier Héraud, de très nombreuses personnalités et des militant·es LGBT avaient fait le déplacement. On reconnaît entre autres aux côtés de la maire de Montreuil et ancienne ministre de l’environnement Dominique Voynet, Hussein Bourgi, actuel sénateur de l’Hérault, un représentant des Oublié·es de la mémoire ou encore Pierre Serne.

De plus, durant cette journée, deux autres jardins avaient été célébrés, comme l’indique ce flyer de la Mairie, arborant la photo de Jean Le Bitoux. L’un au nom du musicien Django Reinhart et l’autre au nom de la réalisatrice Alice Guy Blâché.

Le tract de la Mairie arborant la photo de Jean Le Bitoux et mentionnant les deux autres jardins Le tract de la Mairie de Montreuil daté de 2004, arborant la photo de Jean Le Bitoux et mentionnant les deux autres jardins
Pour quelles raisons le square Jean Le Bitoux est-il laissé à l’abandon et pourquoi même les plaques ont été supprimées ?

Contactée, la Mairie nous répond : « Sur le square Jean-Le-Bitoux, il s’agissait bien d’un premier aménagement sommaire et précaire, réalisé à l’époque de Dominique Voynet en même temps qu’était créé un espace d’accueil de modulaires pour l’hébergement de familles roms dans le cadre d’une Maîtrise d’oeuvre urbaine et sociale (MOUS) et d’une salle de convivialité modulaire. Lors de la fin de la MOUS, le terrain a été libéré de toute occupation et partiellement clos en attente d’un aménagement paysager définitif en lien avec le projet de la ZAC Fraternité de résorption de l’habitat ancien et dégradé. »

Dans son explication, la mairie ne précise cependant pas pourquoi toute mention du nom du square a été supprimée. On pouvait très bien laisser le nom du square (tout en signalant les aménagements en cours). L’effet est que sur les plans sur internet, la référence au square n’existe plus. Faites le test sur Google Maps…

Interrogé en marge d’une discussion sur les suites de sa proposition de loi sur la reconnaissance de la discrimination homophobe, le sénateur Hussein Bourgi, qui a très bien connu Jean Le Bitoux et était présent à l’inauguration, se dit attristé  : « Je forme le vœu que la mairie se saisisse pour réparer cette destruction. Je vais écrire au maire pour lui faire part de mes regrets et lui demander que la plaque soit replacée sans attendre. »

Christophe Martet
Christophe Martet
 @MartetChristoph

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Données médicales publiées : des travailleuses du sexe font condamner la Grèce par la CEDH

25 Janvier 2024, 02:06am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
 Données médicales publiées : des travailleuses du sexe font condamner la Grèce par la CEDH
Publié le 23 janvier 2024 à 15 h 21 min
La Grèce a été condamnée mardi 23 janvier par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour avoir imposé des tests VIH et diffusé les identités et les données médicales de travailleuses du sexe.
La Cour européenne des droits de l'hommeLa Cour européenne des droits de l'homme - Botond Horvath / Shutterstock
La Grèce a été condamnée mardi 23 janvier par la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) pour avoir imposé des tests VIH et diffusé les identités et les données médicales de travailleuses du sexe, la CEDH concluant à une « ingérence disproportionnée » dans leur vie privée.

Athènes devra payer au total 70 000 euros au titre du dommage moral aux quatre requérantes, a indiqué dans un communiqué la Cour, concluant « à l’unanimité » des sept juges à la violation de l’article 8 de la Convention européenne des sauvegarde des droits de l’homme (droit au respect de la vie privée).

Les requérantes, des ressortissantes grecques, avaient été arrêtées lors d’une opération policière en 2012 et soumises « à un examen médical de dépistage de maladies sexuellement transmissibles », notamment une prise de sang « qui confirma leur séropositivité », rappelle la juridiction européenne, basée à Strasbourg.

Elle furent accusées de tentative « d’infliction d’un préjudice corporel grave avec intention » et un procureur a ordonné la publication de leurs noms, photos ainsi que la mention de leur séropositivité, de même que le motif des poursuites pénales les visant, poursuit la CEDH.

L’ordonnance du procureur fut mise en ligne et la publication de ces données fit alors l’objet d’une couverture médiatique intense, rappelle la Cour.

Dans son arrêt, la Cour estime que la prise de sang réalisée pour le test VIH constituait une « ingérence dans la vie privée » des deux requérantes, « aucune des dispositions légales » invoquées par le gouvernement grec ne justifiant ce test qui leur a été imposé.

Les juges européens ont également conclu qu’Athènes avait également violé la Convention en publiant les identités et les données médicales de l’ensemble des quatre prostituées, le procureur n’ayant « pas recherché si d’autres mesures, propres à assurer une moindre exposition des requérantes, pouvaient être prises ».

En outre, les requérantes ne pouvaient à l’époque pas faire appel de l’ordonnance du procureur, la possibilité de la contester n’ayant « été introduite dans la législation (grecque) qu’à la suite des évènements ayant donné lieu aux présentes requêtes », a encore pointé la CEDH.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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Les évêques catholiques du Sénégal refusent de bénir les couples de même sexe

25 Janvier 2024, 02:04am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Les évêques catholiques du Sénégal refusent de bénir les couples de même sexe
Publié le 23 janvier 2024 à 10 h 09 min
Les évêques catholiques du Sénégal ont dit leur refus de bénir des couples de même sexe, comme l'a récemment autorisé le Vatican sous conditions.
Une messe dans une église au Sénégal en 2019Une messe dans une église au Sénégal en 2019 - Nowaczyk / Shutterstock
Les évêques catholiques du Sénégal ont dit leur refus de bénir des couples de même sexe, comme l’a récemment autorisé le Vatican sous conditions.

Dans un document publié le 18 décembre et approuvé par le pape François, le dicastère (ministère) pour la Doctrine de la Foi a autorisé la bénédiction des couples « irréguliers » aux yeux de l’Eglise, incluant les couples remariés et les couples de même sexe, à condition qu’elle soit donnée en dehors des rituels liturgiques.

Ce qui est largement considéré comme un changement doctrinal majeur a provoqué la réprobation de nombreux dignitaires catholiques en Afrique, à laquelle se joignent ceux du Sénégal.

« Dans le contexte actuel d’une légitimation ou légalisation progressive et insidieuse de l’homosexualité et d’autres déviations morales, nous, vos pasteurs, évêques du Sénégal, affirmons clairement que, dans nos diocèses, aucune forme de bénédiction liturgique ou extra-liturgique ne peut être administrée à deux personnes de même sexe qui en feraient la demande expresse en tant que couple », écrivent l’archevêque de Dakar et les évêques du Sénégal dans un communiqué daté de jeudi et transmis vendredi à l’AFP.

L’homosexualité y est qualifiée de « déviation morale de notre temps ». « Les déviations morales, de manière générale, et en particulier l’homosexualité en ses diverses expressions, sont considérées, dans l’Eglise, comme une abomination à l’encontre de la volonté de Dieu », disent les évêques, tout en soulignant la nécessaire « sollicitude de l’Eglise à l’égard de toute personne… quels que soient son choix et son orientation de vie ».

Quant aux couples de concubins ou divorcés remariés, « il ne faut en rien altérer la doctrine de l’Eglise », disent-ils.

Le Symposium des conférences épiscopales d’Afrique et de Madagascar (SCEAM), qui représente les évêques catholiques du continent, a déjà déclaré le 11 janvier que la bénédiction des couples homosexuels « n’était pas appropriée » en Afrique. Une telle bénédiction « serait en contradiction directe avec l’éthos culturel des communautés africaines », disait le SCEAM.

Une trentaine de pays d’Afrique, sur une cinquantaine au total, criminalisent l’homosexualité, selon l’Association internationale des lesbiennes, gays, bisexuels, trans et intersexes (ILGA). Elle est punie très sévèrement dans certains d’entre eux.

Au Sénégal, l’homosexualité est largement considérée comme une déviance. La loi y réprime d’un emprisonnement d’un à cinq ans les actes dits « contre nature avec un individu de son sexe ».

La communauté catholique du Sénégal vit dans une grande concorde avec la population musulmane ultra-majoritaire.

La Rédaction avec l'AFP
La Rédaction avec l'AFP
AFP

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Un prêtre italien remplace Marie et Joseph par deux femmes dans la crèche, les conservateurs râlent

31 Décembre 2023, 17:51pm

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 Source : Canva
SOCIÉTÉ
Un prêtre italien remplace Marie et Joseph par deux femmes dans la crèche, les conservateurs râlent
Elisa Covo
 Publié le 26 décembre 2023 à 11h01
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Le père Della Sala est connu en Italie pour ses prises de position progressistes et son soutien en faveur des droits LGBT.
Panique autour du Pandoro à Noël. À une heure de Naples, en Italie, le prêtre de l’église des Saints-Pierre-et-Paul, Vitaliano Della Sala, a provoqué l’indignation des fidèles catholiques conservateurs en remplaçant les figurines de Marie et Joseph par deux femmes dans la crèche de Noël.


Rompre avec les modèles de famille traditionnels
Interrogé par Reuters, le père Della Sala a expliqué vouloir « montrer avec cette scène qu’aujourd’hui les modèles de familles ne sont plus seulement traditionnels ». Un choix à l’image de la société italienne, appuie-t-il auprès de l’agence de presse : « Dans nos paroisses, nous voyons de plus en plus d’enfants issus de ces nouveaux modèles qui font partie de notre société. Des enfants de personnes séparées et divorcées, de couples homosexuels, de célibataires, de jeunes mères ».

En vidéo Le stealthing, le point du mari, la zone grise : que signifient ces mots du Q ?

À droite, la polémique a rapidement enflé. Maurizio Gasparri, sénateur du parti Forza Italia, au pouvoir au côté de l’extrême droite, s’est indigné de cette crèche, qui, selon lui, « offense tous ceux qui ont toujours eu du respect et du dévouement pour la Sainte Famille ». Le groupe Pro-Vita & Famiglia (« pro-vie et famille ») l’a qualifiée de « dangereuse, honteuse et blasphématoire ». Ils sont même allés jusqu’à lancer une pétition en ligne, sommant l’évêque d’Avellino de prendre des mesures face à cette crèche qui « contrevient aux enseignements de l’Eglise sur la famille et légitime l’homoparentalité et la maternité de substitution ». Samedi, la pétition avait passé la barre des 20 000 signatures.

Le père Della Sala est connu en Italie pour ses prises de position progressistes et son soutien en faveur des droits LGBT. Face à la polémique, il a rappelé que son attitude était conforme à celle du pape François, qui a autorisé la même semaine, dans une décision historique, les prêtres à bénir les couples de même sexe.


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Découvrez le BookClub, l’émission de Madmoizelle qui questionne la société à travers les livres, en compagnie de ceux et celles qui les font.

Crédit photo de la une : Canva


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Eric Zemmour condamné pour injure homophobe

28 Septembre 2023, 21:18pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Eric Zemmour condamné pour injure homophobe
Publié le 28 septembre 2023 à 16 h 13 min
Après une plainte de l'association Stop Homophobie en 2019, Eric Zemmour a été condamné à 4000€ euros d'amende pour injure homophobe.
Eric Zemmour en 2021 - Frederic Legrand - COMEO / ShutterstockEric Zemmour en 2021 - Frederic Legrand - COMEO / Shutterstock
L’ancien candidat à la présidentielle et polémiste Eric Zemmour a été condamné à 4000 euros d’amende pour injure à caractère homophobe. Ce jugement fait suite à la plainte déposée en 2019 par  l’association Stop Homophobie. Eric Zemmour avait à l’époque créé la polémique en expliquant sur CNews que les personnes LGBTI+ avaient « asservi » l’État «  à leur profit ».

Il avait ainsi affirmé : «  On a des caprices d’une petite minorité qui tient la main de l’État et qui l’asservit à son profit et qui va d’abord désagréger la société, parce qu’on va avoir des enfants sans père et je viens de vous dire que c’est une catastrophe et, deuxièmement, qui va faire payer ses caprices par tous les Français ». La séquence avait choqué et la chaîne CNews avait reçu une mise en demeure du CSA. La séquence avait été par la suite supprimé du replay sur le site de la chaîne. Le polémiste avait été jugé en mai dernier, et la chambre de la presse du tribunal de Paris a rendu sa décision ce jeudi 28 septembre.

« Les propos présentent un caractère méprisant pour les personnes qu’ils visent, qui voient leur désir d’enfant ramené à « un caprice égoïste  » et prennent même une dimension outrageante dès lors qu’il leur est prêté, pour le satisfaire, d’avoir recours à l’asservissement de l’appareil d’État », statue le tribunal.

« En cela les personnes homosexuelles se trouvent disqualifiées aux yeux du public pour ce qu’elles sont, leur orientation sexuelle induisant nécessairement, selon le prévenu, un comportement contraire à l’intérêt général », conclut le tribunal.

Serge Nedja, le directeur de la publication de CNews, a lui aussi été condamné à 4000€ d’amende dont 2000 avec sursis. En plus de ces amendes, Eric Zemmour et Serge Nedjar ont été condamnés à verser solidairement aux associations parties civiles, à savoir Adheos, Mousse, et Stop Homophobie, une somme totale de 3000€ de dommages et intérêts et 2000€ de frais d’avocats.

L’avocat d’Eric Zemmour, Olivier Pardo, a annoncé à l’AFP faire « immédiatement appel de cette décision ».

Par le passé, Eric Zemmour a déjà fait l’objet de plusieurs condamnations par la justice, dont une en 2011 pour provocation à la discrimination raciale puis en 2018 pour provocation à la haine religieuse.

Jolan Maffi
Jolan Maffi
 @jolan_uwu

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https://www.komitid.fr/2023/09/28/eric-zemmour-condamne-pour-injure-homophobe/

La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).

#TousUnisContrelaHaine : ce que dit la loi | Gouvernement.fr

 La provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence raciste, lorsqu'elle est publique, est punie d'un an d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, ainsi que des peines complémentaires telles que l’affichage ou la diffusion de la condamnation (art. 24 al. 6 et 8 de la loi du 29 juillet 1881).Lorsqu'elle n'est pas publique, elle est punie de 1 500 euros d’amende maximum (art. R.625-7 du code pénal).

 

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