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Ce que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pourrait changer pour les moins de 26 ans

29 Octobre 2023, 05:50am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Source : Canva
SANTÉ
Ce que le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pourrait changer pour les moins de 26 ans 
Elisa Covo
 Publié le 24 octobre 2023 à 11h17
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Contraception gratuite, protections périodiques, papillomavirus… Voici trois mesures clés du projet de loi de financement de la Sécurité sociale qui pourraient avoir un impact concret sur le quotidien des jeunes français·es.
Mardi 24 octobre, les députés commenceront l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) porté par le gouvernement. Le texte promet 3,5 milliards d’euros d’économie sur les dépenses de la branche maladie en 2024, pour renflouer les caisses après trois ans de pandémie.

ACTUALITÉ DES MARQUES

Inspired by
Un projet qui est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique, et qui pourrait donc se solder par un énième 49.3. Mais, que contient-il ? On fait le point sur les principales mesures qui changeraient le quotidien des jeunes français·es.

Des préservatifs gratuits pour les moins de 26 ans
À l’heure actuelle, deux marques de préservatifs (Eden et Sortez Couverts) sont déjà gratuites en pharmacie. Le gouvernement entend étendre cette gratuité à l’ensemble des marques et modèles disponibles sur le marché. L’article 18 du texte prévoit ainsi « la prise en charge à 100 % par l’Assurance-maladie obligatoire et en tiers‑payant des frais liés l’achat des préservatifs pour les jeunes de moins de 26 ans ». Comme le soulignent nos confrères de franceInfo, « les députés ont adopté en commission un amendement étendant cette gratuité aux préservatifs féminins, qui pourrait être repris par le gouvernement ».

Des protections menstruelles réutilisables prises en charge
En mars dernier, l’association Règles Élémentaires tirait la sonnette d’alarme dans une étude édifiante : près d’une femme menstruée sur trois (31 %) aurait des difficultés financières à disposer de suffisamment de protections périodiques pour se protéger correctement.


Pour lutter contre ce phénomène de précarité menstruelle, le PLFSS contient donc un volet concernant le remboursement des protections hygiéniques réutilisables pour toutes les femmes de moins de 26 ans. Ce remboursement s’élèvera à 60 % du prix des coupes menstruelles et des culottes de règles, avec la possibilité que la mutuelle prenne en charge le reste. Cette mesure s’appliquera également aux « bénéficiaires de la complémentaire santé solidaire, sans limite d’âge ».

Le financement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus
La campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus humain a débuté dans les collèges en septembre. Elle concerne les élèves de 11 à 14 ans, et fonctionne sur la base du volontariat. Le PLFSS prévoit que « la vaccination sera prise en charge intégralement par l’assurance-maladie ».

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Vous aimez nos articles ? Vous adorerez nos podcasts. Toutes nos séries, à écouter d’urgence ici.

Crédit photo de la une : Canva


https://www.madmoizelle.com/ce-que-le-projet-de-loi-de-financement-de-la-securite-sociale-pourrait-changer-pour-les-moins-de-26-ans-1588497

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Le Rassemblement National retire son projet de loi sur l’endométriose

18 Octobre 2023, 02:19am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

  vote-allongement-delai-IVG-assemblee-nationale
ACTUALITÉS FRANCE
Le Rassemblement National retire son projet de loi sur l’endométriose
Christelle Murhula
 Publié le 13 octobre 2023 à 13h29
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Après plusieurs heures de débat houleux, le parti d’extrême a finalement décidé de retirer sa proposition de loi.
En France, l’endométriose touche une femme sur dix. Elle se traduit par, entre autres, des règles très douloureuses, et pour certaines femmes, elle nécessite des soins longs et particulièrement coûteux.

ACTUALITÉ DES MARQUES

Découvrez en vidéo l'action du CCFD-Terre Solidaire

Les femmes et les petits producteurs sont les premières victimes de la faim… Face à ce constat notre ONG agit localement.

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Mais il n’existe toujours pas de loi la considérant comme une maladie de longue durée, bien que de nombreuses propositions aient été déposées. À l’image de celle de la députée Clémentine Autain, qui, en janvier 2022, elle avait porté une proposition de loi visant à reconnaître l’endométriose comme telle. Bien que votée à l’unanimité, cette proposition n’a jamais été mise en œuvre par le gouvernement.

À lire aussi : Contrairement à ce que croit 1 Française sur 2, non, Marine Le Pen n’est pas féministe

Mais en pleine volonté de dédiabolisation, le Rassemblement National s’est décidé à lui aussi, proposer une loi pour que l’endométriose soit reconnue comme affection longue durée. Le texte entendait accorder aux femmes atteintes un statut spécifique, une meilleure prise en charge des frais médicaux, ainsi que permettre à celles qui le souhaitent de bénéficier d’un statut de travailleuse handicapée.

Mais le RN a finalement retiré son texte jeudi 12 octobre, peu avant le vote final, sachant qu’il serait, de toute manière, rejeté par l’ensemble de l’Assemblée Nationale. Car les débats ont rapidement tourné au vinaigre, le parti d’extrême droite étant accusé (à raison) d’effectuer une récupération politique des droits des femmes, et d’être anti-féministe.

Durant les débats, nombreux députés se sont attelés à rappeler le bilan du Rassemblement National en matière de droit des femmes. À commencer par les propos de Marine Le Pen en 2012 sur « les avortements de confort » qu’elle voulait « dérembourser ». Ou encore le fait que le parti souhaite supprimer le ministère des Droits des femmes si il arrive au pouvoir, puisqu’apparemment, nous n’en avons pas besoin.


Outre la proposition de loi sur l’endométriose, le Rassemblement National a également retiré un autre texte, visant à suspendre ou supprimer les allocations de parents d’enfants jugés délinquants. Une mesure qui pénaliserait beaucoup de mères. Encore une idée bien féministe.

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La pollution de l’air augmente les risques de cancer du sein

17 Octobre 2023, 21:28pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 La pollution de l’air augmente les risques de cancer du sein
Anthony Vincent
 Mis à jour le 13 octobre 2023 à 08h08

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Le projet XENAIR du centre de recherche Léon-Bérard à Lyon prouve l’existence d’un risque accru pour les femmes exposées durablement à la pollution de l’air. Celle au dioxyde d’azote (issue du trafic routier) augmente par exemple de 9% les risques de cancer du sein.
La pollution, c’est mauvais pour la santé, évidemment, mais concrètement, comment cela peut-il se manifester ? Une nouvelle étude souligne une corrélation entre pollution de l’air et cancer du sein. Le centre de lutte contre le cancer Léon-Bérard de Lyon et Rhône-Alpes, avec le soutien de la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer, a suivi 10 000 femmes, malades et non malades, de 1990 à 2011. Un webinaire s’est tenu le 3 octobre 2022 pour en présenter les résultats. La conclusion de cette étude, baptisée XENAIR, s’avère on ne peut plus explicite, comme le rapporte Libération :


« Des études épidémiologiques et expérimentales ont suggéré que l’exposition à des polluants environnementaux, en particulier ceux à effet perturbateur endocrinien, pourrait avoir un rôle dans le développement du cancer du sein. »

L’étude XENAIR met en cause 5 polluants de l’air dans la survenue de cancer du sein
Les facteurs environnementaux, particulièrement ceux à effet perturbateur endocrinien, peuvent donc être suspectés d’avoir une incidence sur le développement du cancer féminin le plus fréquent dans le monde. Le programme XENAIR a permis d’étudier cette hypothèse en se concentrant sur l’exposition chronique à 8 polluants atmosphériques en particulier. Cinq d’entre eux ressortent fortement, résume le centre Léon-Bérard :

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Capture d’écran du site Léon-Bérard.
Le dioxyde d’azote (principalement émis par le trafic routier) augmenterait le risque de cancer du sein d’environ 9 %. Rayon particules, les PM10 (issues du chauffage au bois), ajouteraient 8 %, tandis que les PM2.5 résultant de carburants routiers, de chantiers et de l’industrie manufacturière augmenteraient de 13% les risques. Côté fumées, la combustion de goudron de houille qui propage du benzo[a]pyrène (BaP), celle de bois et de végétaux, celle de la cigarette, et celles de pots d’échappement et de viandes grillés augmentent de 15 % les risques. Le cinquième polluant détient la palme de +19 % de risques de cancer : le polychlorobiphényles (PCB153), qui émane de combustions industrielles.


Difficile de ne pas imaginer l’effet cocktail de tout cela, surtout sur une longue période d’exposition. Le projet XENAIR a également relevé une incidence accrue en période de transition ménopausique.

Prévenir les cancers du sein passe par des politiques écologiques
Lutter contre la pollution de l’air pourrait donc contribuer à réduire les risques de développement de cancer du sein. En France, en 2020, on relevait 58 500 nouveaux cas. On sait par ailleurs que cette pollution atmosphérique tue plus de 48 000 personnes dans l’Hexagone, d’après Agence Nationale Sécurité Sanitaire Alimentaire Nationale (Anses), et près de 7 millions dans le monde, selon l’OMS.

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Capture d’écran centreleonberard.fr
Certes, de petits gestes individuels peuvent aider à réduire la pollution de son intérieur, comme le rappelle le centre de lutte contre le cancer Léon-Bérard sur son site, mais ce sont surtout des politiques écologiques d’ampleur qui pourraient vraiment changer la donne.


À lire aussi : Jane Fonda rend public son cancer afin de sensibiliser à la lutte pour le climat

Crédit photo de Une : Thirdman de la part de Pexels via Canva.

Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

Crédit photo de la une : Thirdman de la part de Pexels via Canva


https://www.madmoizelle.com/la-pollution-de-lair-augmente-les-risques-de-cancer-du-sein-chiffre-une-nouvelle-etude-lyonnaise-1446293

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Comment se battre contre un cancer quand on a 26 ans ? Fanny nous raconte

17 Octobre 2023, 20:12pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

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MON CORPS, CE POIDS
Comment se battre contre un cancer quand on a 26 ans ? Fanny nous raconte 
Delphine Peresan-Roudil
 Publié le 09 octobre 2023 à 09h01
MADMOIZELLE  PODCASTS  MON CORPS, CE POIDS
Avec le soutien institutionnel de GILEAD
Dans ce premier épisode de la saison 2 de Mon corps, ce poids, Fanny Rosa Viegas raconte comment le cancer du sein s’invite brutalement dans sa vie de jeune femme de 26 ans. Un récit à la première personne, sans tabou, pour documenter ce quotidien chamboulé par la maladie…
À 26 ans, Fanny Rosa Viegas est, selon ses propres mots, « pas très bien dans ses baskets ». Elle vient de déménager dans le sud de la France, elle a quitté ses amis, son travail… Bref, elle ne sait plus trop où elle en est. Surtout après trois années éprouvantes passées au chevet de son père, pour l’épauler dans son combat contre le cancer.


Un cancer qui s’invite régulièrement dans la famille de Fanny, surtout le cancer du sein, celui qui a emporté sa grand-mère. Une prédisposition génétique qui plane au-dessus d’elle et la pousse à une vigilance accrue envers son propre corps.

Aussi, en juin 2016, alors qu’elle vient de fêter ses 26 ans, Fanny fait un geste qu’elle a déjà fait des centaines, des milliers de fois : une rapide autopalpation, pour vérifier que tout va bien. Mais, ce soir-là, il y a une boule étrange dans son sein. Elle a un pressentiment, une angoisse, et prend tout de suite rendez-vous avec sa gynécologue.

C’est le début d’un véritable parcours du combattant… Comment trouver en urgence des spécialistes quand on vit dans un désert médical ? Se faire entendre par les médecins quand on est une toute jeune femme ? Et surtout, comment naviguer entre le déni et l’angoisse face à l’imminence du diagnostic ? Tout cela, Fanny le raconte sans tabou dans le premier épisode « Une boule étrange ».

Crédits :

Mon corps, ce poids saison 2 est un podcast de Madmoizelle avec le soutien institutionnel de Gilead, écrit et incarné par Fanny Rosa Viegas, co-écrit et réalisé par Delphine Peresan-Roudil. Production et direction artistique : Rochann Novin et Eva Dillais

À lire aussi : Caroline Receveur, atteinte d’un cancer du sein, partage sa maladie pour sensibiliser au dépistage

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AVEC LE SOUTIEN INSTITUTIONNEL DE GILEAD
Cet article a été réalisé en collaboration avec GILEAD .
Ce contenu a été créé par des rédacteurs indépendants au sein de l’entité Madmoizelle, l’équipe éditoriale de Madmoizelle n’a pas participé à sa création. Nous nous imposons les mêmes critères pour vous proposer un contenu unique et de qualité.


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Lingerie après un cancer du sein : où trouver des soutiens-gorges post-mastectomie ?

17 Octobre 2023, 20:07pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

Lingerie post-mastectomie où trouver des soutiens-gorges post-opératoire ?
ACTUALITÉ MODE
Lingerie après un cancer du sein : où trouver des soutiens-gorges post-mastectomie ?
Anthony Vincent
 Publié le 08 octobre 2023 à 17h30
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MADMOIZELLE  LINGERIE
En ce mois d’octobre rose pour la prévention du cancer du sein, mais aussi pour tout le reste du temps, voici une sélection de soutien-gorge, bralette, brassière, et autres tops post-opératoires pour accompagner au mieux l’après mastectomie.
Suite à un cancer du sein ou en prévention, on peut avoir à une ablation de cette partie du corps. Après cette opération, il convient de porter des vêtements conçus spécifiquement pour accompagner la période de convalescence, que le corps médical recommandera. Après quoi, on peut reporter de la lingerie conventionnelle, certes, mais elle n’est pas toujours adaptée à la nouvelle forme de la poitrine, avec un sein ou les deux en moins. C’est pourquoi des marques se sont spécialisées en lingerie post-mastectomie, qui permettent de sublimer l’absence d’un sein ou deux, ou de la cacher avec ou sans prothèse.


La marque Les Monocyclettes permet par exemple, de créer un soutien-gorge qui répond au mieux à ses besoins et ses envies. On peut porter un mono-bonnet plat ou profond d’un côté, et rien de l’autre côté, ou un autre mono-bonnet plat ou profond, agrémenté d’une prothèse ou non. De quoi se créer un soutien-gorge presque sur-mesure, résolument asymétrique. D’autres marques comme Etam, Rougegorge, Oysho, La Redoute Collections, Amoena, Anita-care, Sans Complexe, Megami ou encore Cosamia proposent elles aussi, des soutiens-gorges, bralettes, brassières, ou tops adaptés aux femmes ayant recouru à une ablation d’un ou deux seins.

Sélection de lingerie spéciale post-opératoire de mastectomie
Dr.Jeckyll nude Les Monocyclettes
Soutien-gorge mono-bonnet profond — Les Monocyclettes — 59 €.

Soutien-gorge post operatoire ecru
Soutien-gorge post operatoire ecru — Rougegorge — 36,90 €.
CHERIE CHERIE Triangle post-mastectomie sans armatures
Triangle post-mastectomie sans armatures — Etam — 29,99 €.

Soutien-gorge post-opératoire
Soutien-gorge post-opératoire — Oysho — 39,99 €.
Soutien-gorge en dentelle grande taille avecpoches pour prothèses
Soutien-gorge grande taille en dentelle avec poches pour prothèse — Les Monocyclettes — 99 €.

Post op brassiere noir
Post-op brassière — Rougegorge — 36,90 €.
Soutien-gorge post opératoire en dentelle recyclée
Soutien-gorge post-opératoire en dentelle recyclée — La Redoute Collections — 19,49 €.

PURE 360 Soutien-gorge post-mastectomie sans armatures coques fines
Soutien-gorge post-mastectomie sans armatures coques fines — Etam — 32,99 €.
SOUTIEN-GORGE SANS ARMATURES NANCY ROUGE – AMOENA
Soutien-gorge sans armatures — Amoena via Oncovia — 33,90 €.

Mono-bonnet profond pour poitrine
Mono-bonnet profond pour poitrine — Les Monocyclettes — 59 €.
Brassiere post operatoire blanc
Brassière post-opératoire blanc — Rougegorge —36,90 €.

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Soutien-gorge emboitant Generous dentelle
Soutien-gorge emboitant dentelle — Dim — 33,90 €.
Soutien-gorge Théraport ouvert devant Blanc 2161 – Amoena
Soutien-gorge Théraport ouvert devant Blanc 2161 — Amoena via Comptoir de vie — 37,80 €.

SOMETIMES Triangle post-mastectomie sans armatures
Triangle post-mastectomie sans armatures — Etam — 32,99 €.
SOUTIEN-GORGE POUR PROTHÈSE SANS ARMATURE KYRA NOIR:NUDE – AMOENA
Soutien-gorge pour prothèse sans armature — Amoena via Oncovia — 59,90 €.

Top-bandeau en dentelle
Top-bandeau en dentelle — Anita-Care via FélineLingerie — 26,91 €.
Soutien-gorge foulard post-op noir
Soutien-gorge foulard post-op — Rougegorge — 36,90 €.

Soutien-gorge post-opératoire coton bio Ava
Soutien-gorge post-opératoire coton bio — Sans Complexe — 30,25 €.
Soutien-gorge avec poches Cosamia ouverture devant
Soutien-gorge avec poches ouverture devant — Cosamia via FélineLingerie — 57,51 €.

PURE TOUCH Soutien-gorge post-mastectomie coques fines en microfibre
Soutien-gorge post-mastectomie coques fines en microfibre — Etam — 32,99 €.
SOUTIEN-GORGE POUR PROTHÈSE KAROLINA SB ROUGE & NUDE AMOENA
Soutien-gorge pour prothèse — Amoena via Oncovia — 64,90 €.

Soutien-gorge post-mastectomie – Ellen skin noir
Soutien-gorge post-mastectomie – Amoena via Monoprix — 43,96 €.
SOUTIEN-GORGE POST-OPÉRATOIRE COTON BIO LISON BLEU CHINÉ – CŒUR DE LYS
Soutien-gorge post-opératoire en coton bio — Cœur de Lys — 62,90 €.

PROMO T.95 – SOUTIEN-GORGE POUR PROTHÈSE VICTRESS – MEGAMI
Soutien-gorge pour prothèse — Megami via Oncovia — 38,50 €.
Bustier pour prothèses mammaires Lynn
Bustier pour prothèses mammaires — Anita-Care via FélineLingerie — 44,01 €.

À lire aussi : La pollution de l’air augmente les risques de cancer du sein, selon une nouvelle étude

Crédit photo de Une : Dim ; Les Monocyclettes ; Etam.

Et si le film que vous alliez voir ce soir était une bouse ? Chaque semaine, Kalindi Ramphul vous offre son avis sur LE film à voir (ou pas) dans l’émission Le seul avis qui compte.

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LES COMMENTAIRES

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Avatar de Lol'o
17 octobre 2023 à 02h10
Lol'o
Je n'ai pas l'impression que les mannequins (enfin, sauf celle tatouée) n'aient réellement subi de mastectomie ?
Je me suis fait la même réflexion, mais ça se voit sur d'autres, et il faut bien garder à l'esprit que c'est que le but, que ça ne se voit pas
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Anthony Vincent
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Elections en Pologne : le droit à l’avortement pourrait changer la donne

17 Octobre 2023, 01:20am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 MONDE EUROPE

Elections en Pologne : le droit à l’avortement pourrait changer la donne

Pologne : L accès à l avortement un enjeu électoral majeur
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14 oct. 2023 à 07:00

3 min
Par Alice Debatis, Claire Verstraete et Irmina Cisek
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Le téléphone sonne une dizaine de fois par jour dans le bureau d’Alexandra. De l’autre côté de la ligne, des Polonaises en détresse face à une grossesse non désirée qui ne savent plus vers qui se tourner. Le planning familial de Federa, situé en plein cœur de Varsovie, tente de les assister. 

"Les femmes nous appellent en cas de grossesse non souhaitée. Elles veulent avorter mais ne savent pas comment le faire. On leur explique qu’elles peuvent commander des pilules abortives à l’étranger. On leur donne le nom des organisations qu’elles peuvent contacter à l’extérieur de la Pologne. Certaines nous appellent aussi après avoir pris une pilule. Elles veulent savoir si ce qu’elles ressentent est normal. S’il y a des hémorragies ou autre, on les informe qu’il faut aller à l’hôpital. Mais en général, cela se passe sans complication. La méthode est sûre. Elle est recommandée par l’Organisation mondiale de la santé", détaille Alexandra, membre de la Fondation polonaise pour les femmes et pour la planification familiale (Federa).

Depuis deux ans, il n’est plus possible d’avorter en Pologne sauf en cas de viol ou de danger pour la mère. Même lorsque l’avortement est permis, certains médecins hésitent à intervenir. Ils craignent la loi. En cas d’avortement jugé illégal, ils risquent 3 ans de prison.

"Depuis que le tribunal constitutionnel a interdit l’avortement quand il y a malformation du fœtus, les femmes ont commencé à mourir plus souvent dans les hôpitaux. Il y a eu 6 morts. Certains médecins attendent que le fœtus soit mort avant d’intervenir. Cette loi n’a pas de raison d’être. Nous devrions avoir la possibilité d’interrompre nos grossesses", déplore Alexandra.

Deux candidates de la Plateforme civique, le principal parti d’opposition, sillonnent le pays avec une camionnette pour mobiliser le vote des femmes.
Deux candidates de la Plateforme civique, le principal parti d’opposition, sillonnent le pays avec une camionnette pour mobiliser le vote des femmes. © Tous droits réservés
Avortement, un enjeu de campagne
Ces drames ont déclenché des manifestations dans tout le pays et aujourd’hui, l’accès à l’avortement est devenu un enjeu de campagne pour les élections législatives. La Plateforme civique, principal parti d’opposition, sillonne le pays avec un van pour mobiliser le vote des femmes. À bord : trois candidates. Elles s’arrêtent à Tarnowskie Gory, une localité située à trois heures de la capitale. Sur la place de la ville, Golbik et Kinga déploient quelques affiches et interpellent les passants. Historiquement conservateur, c’est la première fois que la Plateforme civique se prononce aussi clairement en faveur de l’avortement.

“Nous devons nous rapprocher des standards européens, de l’ouest et, avec tous les partis de l’opposition démocratique, nous sommes pour l’avortement légal et gratuit", explique Kinga Gajewska, candidate pour un poste de député.

"Le durcissement de la loi sur l’avortement a mené à des décès. Aujourd’hui, les femmes ont des situations où la police arrive chez elles pour vérifier s’il n’y a pas un fœtus caché. Ce sont des situations absurdes. Les femmes ont peur", ajoute Golbik Marta, candidate de la Plateforme civique.

Et elles ne sont pas les seules à battre le pavé pour le droit à l’IVG. A quelques mètres de là, Alicja, candidate du Lewica, le parti de gauche, distribue avec énergie des tracts dans la rue.

"Nous sommes convaincus que les femmes doivent avoir plus de droits. Elles devraient pouvoir accéder à l’avortement jusqu’à 12 semaines. Il y a eu des manifestations pour ça. C’est un droit basique et nous allons nous battre pour l’obtenir", affirme-t-elle.

Quand on a une vie sexuelle, on devrait connaître les conséquences de ses actes.

 

Malgorzata, 25 ans, membre des jeunesses PIS
Malgorzata, 25 ans, membre des jeunesses PIS © Tous droits réservés
Mais tout le monde n’est pas de cet avis. Malgorzata a 25 ans. Elle fait partie des jeunesses du PIS, le parti conservateur au pouvoir. Pour elle, la loi anti-IVG ne doit pas changer.

"Je suis chrétienne, je suis catholique. L’avortement, ce n’est pas une contraception. Quand on a une vie sexuelle, on devrait connaître les conséquences de nos actes. On doit savoir qu’un enfant peut être conçu. Donc, nous ne pouvons pas considérer l’avortement comme de la contraception", affirme Malgorzata Zuk.

Selon la jeune femme, la loi suffit à assurer les droits des femmes. "Les médecins sont obligés de sauver la vie d’une femme lorsqu’elle est en danger. Je trouve qu’elles devraient être conscientes des droits qu’elles ont et les faire respecter elles-mêmes. En ce moment, il n’y a aucun danger pour la santé des femmes enceintes et pour leur vie en Pologne", conclut-elle.

Selon un sondage réalisé en mars dernier, 83% des Polonais se disent favorables à une libéralisation de la loi sur l’avortement. Reste à voir si cet enjeu influencera les votes ce dimanche.


https://www.rtbf.be/article/elections-en-pologne-le-droit-a-lavortement-pourrait-changer-la-donne-11270435

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Wavre va installer des distributeurs de serviettes hygiéniques dans des écoles primaires

17 Octobre 2023, 01:16am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Wavre va installer des distributeurs de serviettes hygiéniques dans des écoles primaires

© Tous droits réservés

13 oct. 2023 à 15:27

1 min
Par Véronique Fouya
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Les ragnagnas, la crise de fille, l'ovule... A l'évidence, les élèves de 12 ans ne sont pas très à l'aise quand il s'agit d'évoquer les règles. Il y a de la gêne dans l'air et beaucoup de méconnaissance. Alors cette initiative de la ville de Wavre va probablement les aider à aborder cette question avec moins de tabou. Des distributeurs de serviettes hygiéniques bio seront installées dans les trois écoles primaires communales, elles seront gratuites, à charge pour chaque école d'étudier l'endroit le plus adapté pour respecter la pudeur et l'intimité des jeunes filles. Pour Céline de Decker, éducatrice à l'école Vie à Bierges, cette action a tout son sens :

" Dans mon bureau, certaines jeunes filles éprouvent de la difficulté quand il s'agit de me demander une protection, elles sont toujours intimidées. D'autres ne veulent pas que leurs amies soient au courant; c'est le signe que nous devons encore travailler sur ces questions et on va tout faire pour dédramatiser."    

Un volet éducatif
Distribuer des protections gratuites, c'est bien sûr une façon concrète de lutter contre la précarité menstruelle mais au-delà de la dimension strictement matérielle, il y a tout le volet éducatif de l'opération. Dans la foulée, les élèves pourront en effet suivre des animations dispensées par l'ASBL Bruzelle, habituée à traiter ces questions en milieu scolaire. Ce sera l'occasion pour eux de se pencher sur l'anatomie et de répondre à toutes les questions relatives aux cycles menstruels.

Et les enseignants en sont convaincus, l'école a un rôle à jouer quand il s'agit d'évoquer la vie affective au sens large. C'est parfois plus facile de le faire entre pairs que dans le contexte familial. 

D'après Kyriaki Michelis, l'échevine en charge de l'égalité des chances, ces distributeurs devraient être installés d'ici la fin de l'année.    

Sur le même sujet : Extrait JT (03/10/2023)


https://www.rtbf.be/article/wavre-va-installer-des-distributeurs-de-serviettes-hygieniques-dans-des-ecoles-primaires-11271511

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Ces femmes autistes qui s’ignorent

5 Octobre 2023, 15:27pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Ces femmes autistes qui s’ignorent

Autisme/ Les filles moins bien diagnostiquées
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18 sept. 2023 à 06:30 - mise à jour 30 sept. 2023 à 11:53

4 min
Par Barbara Schaal
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Elles ont des difficultés relationnelles, sont souvent plus sensibles au bruit et à la lumière. Voilà quelques-unes des manifestations de l’autisme chez les femmes et les petites filles. Quand on parle d’enfant autiste, c’est souvent l’image d’un petit garçon qui nous vient en tête. C’est moins connu, mais les petites filles et les femmes peuvent elles aussi présenter un trouble du spectre autistique. Aujourd’hui encore, elles restent sous-diagnostiquées.

Philaé a six ans, un goût certain pour le rose et l’énergie de bien des petites filles de son âge. A première vue, rien ne la distingue des autres enfants. Pourtant, récemment, Philaé a été diagnostiquée autiste, tout comme son grand frère. Mais chez elle, cela se manifeste différemment.

"Elle va être plus sociable", estime Méla, sa maman. "Là où son frère va plus respecter son besoin d’être seul, elle va beaucoup se poser de questions sur comment fonctionnent les autres enfants, comment se faire des amis. Elle met beaucoup d’énergie à ça".

Méla, diagnostiquée à 33 ans : "ça aurait été un soulagement de le savoir plus tôt"
Ici, l’autisme est une affaire de famille. Comme ses deux enfants, Méla a été diagnostiquée autiste il y a quelques années, à l’âge de 33 ans. "Ça aurait été un soulagement de le savoir plus tôt", estime la trentenaire. "Il y a une différence très positive depuis que le diagnostic est posé puisque je peux mettre des choses en place pour que ma vie soit adaptée. Par exemple, j’ai des hypersensibilités sensorielles, surtout visuelles et auditives mais je n’en savais rien. Mon corps ne m’envoie pas l’information 'J’ai mal aux oreilles' ou 'j’ai mal aux yeux', mais il m’envoie l’information 'je suis triste' et j’avais des sautes d’humeur très fréquentes. Le fait aujourd’hui de porter des bouchons d’oreilles ou des lunettes de soleil fait que je ne suis plus en surcharge tout le temps et que je peux gérer les choses plus posément."

Aujourd’hui, c’est un soulagement pour Méla de pouvoir accompagner ses enfants dans leurs spécificités. "C’est super bien qu’on soit concernés tous les trois. Ça permet de chercher des témoignages et de s’écouter en sachant quelles sont nos particularités. Quand ils ont des soucis avec des copains copines, je peux les accompagner en sachant qu’il y a potentiellement des choses implicites qu’ils ne sont pas en mesure de comprendre."

Discrétion, mimétisme et camouflage pour les petites filles autistes
C’est au CRAL, au Centre de Ressources Autisme de Liège que Philaé et sa famille ont été diagnostiqués. Mais longtemps, les petites filles autistes étaient sous diagnostiquées. "Souvent dans l’enfance, le diagnostic est plus facilement posé chez les garçons, surtout lorsqu’ils ont un retard de développement", confirme Annick Jadot, pédopsychiatre au CRAL. "Les petites filles, qui ont de bonnes compétences intellectuelles vont beaucoup mieux arriver à masquer leurs difficultés, à les camoufler et donc à suivre un chemin beaucoup plus classique et en passant beaucoup plus inaperçues."

Ces petites filles ont aussi tendance à mieux se conformer à ce que la société attend d’elles. "Alors qu’un petit garçon peut passer des heures à s’amuser avec une roue ou avec des lettres, une petite fille va plutôt avoir tendance à jouer à la poupée, ce qui peut sembler tout à fait normal", illustre Christophe Barrea, neuropédiatre au CRAL. "Mais il faut observer l’aspect qualitatif du jeu. Typiquement, une petite fille autiste peut passer des heures à brosser les cheveux de sa poupée, mais on va moins être dans le jeu imaginatif ou élaboré."

"Beaucoup de femmes autistes ne se rendaient pas compte de leurs particularités"
Une discrétion et une aptitude à se fondre dans la masse qui explique que longtemps, les petites filles ont été sous diagnostiquées. Aujourd’hui, il n’est pas rare que des femmes adultes se découvrent autistes, parfois après qu’un de leurs enfants a été diagnostiqué. En effet, les connaissances scientifiques et l’information sur le sujet progressent. "On peut dire que l’intérêt pour les particularités de l’autisme chez les femmes est beaucoup plus marqué ces dernières années", estime le docteur Jadot. "Il y a beaucoup de femmes qui ne se rendaient pas compte que leurs particularités de fonctionnement étaient des particularités. Elles pensaient que c’était une certaine normalité et que tout le monde vivait les choses comme ça."

Seul un autiste diagnostiqué sur cinq est une femme
Seul un autiste diagnostiqué sur cinq est une femme © Getty
Camille, 30 ans, a compris qu’elle était autiste il y a quelques années. "J’ai toujours été considérée comme la fille bizarre du groupe. J’ai commencé à chercher par moi-même, à la fin de mes études. Le diagnostic a finalement été posé quand j’avais 27 ans." La jeune femme est aujourd’hui à la recherche d’un emploi salarié. L’entrée dans la vie active est d’ailleurs un moment délicat pour bien des femmes autistes qui n’ont jamais été accompagnées. "J’ai travaillé dans l’animation et en tant que prof. Mais cela implique beaucoup d’humain, de bruit et d’informations, ce qui me prend beaucoup plus d’énergie à gérer que des personnes qui ne sont pas autistes. Dans un travail, on nous demande de faire des journées complètes et d’être fonctionnel tout le temps. C’est un degré d’intensité qui est assez difficile à gérer pour moi."

"Ma vie est toujours compliquée mais mon quotidien est moins infernal."
Après des années d’errance diagnostique, Camille a donc enfin pu mettre un mot sur son mal-être. "Savoir c’est une chose. Mais j’ai aussi eu un accompagnement. Pendant des années j’ai vu un psychologue et une psychiatre pour m’aider à mettre des choses en place dans des situations concrètes. Ma vie est toujours compliquée mais j’ai quand même fait des gros progrès et mon quotidien est moins infernal."

Bien des femmes autistes s’ignorent encore. On compte quatre hommes diagnostiqués autistes, pour seulement une femme. Les listes d’attente pour obtenir ce précieux diagnostique sont très longues : les délais se comptent en année.


https://www.rtbf.be/article/ces-femmes-autistes-qui-signorent-11255423

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Sans médecins formés aux IVG, l’accès à l’avortement est menacé

5 Octobre 2023, 08:14am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Sans médecins formés aux IVG, l’accès à l’avortement est menacé

Avortement/ les médecins qui le pratiquent sont vieillissants
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28 sept. 2023 à 18:27

4 min
Par Eric Boever avec Anne Pollard et Benjamin Carlier
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Si le droit à l’avortement est menacé dans plusieurs pays européens, aucun parti politique ne semble le remettre en cause en Belgique, mais cela n’empêche pas ce droit fondamental des femmes de subir des menaces, notamment en termes d’accessibilité. Le droit à l’interruption volontaire de grossesse a beau être garanti par des lois, encore faut-il qu’il y ait suffisamment de praticiens pour répondre à la demande. Or, il manque de médecins formés à la pratique de l’IVG. Il est donc urgent de sensibiliser les médecins et les étudiants en médecine pour qu’ils prennent conscience de cette pénurie et qu’ils s’engagent davantage comme leurs aînés avant eux.

Après la génération des militants, on cherche une relève
Siham Zaytouni est gynécologue obstétricienne à l’Hôpital universitaire de Bruxelles à Erasme. Elle confirme la pénurie de praticiens sur le terrain : "Ce manque existe déjà puisque les plannings ont de plus en plus de mal à recruter des médecins formés à la pratique de l’IVG. Or, bon nombre de médecins qui travaillent actuellement en planning approchent tout doucement de la pension, il est donc essentiel d’avoir une relève qui reprenne la main. Raison pour laquelle nous lançons un appel de sensibilisation aux médecins et futurs médecins pour qu’ils prennent conscience de cette pénurie qui menace finalement l’accès à l’avortement et le droit des femmes à disposer de leur corps. "

Pourquoi ce manque de praticiens ? Anne Delbaere est cheffe du service gynéco à l’hôpital Erasme, elle décrit une certaine démobilisation : "Les anciennes générations étaient militantes, on faisait tous du planning familial par conviction, mais à partir du moment où les lois ont été votées, on a assisté à une diminution globale du niveau d’engagement, un peu comme si on considérait que c’est fait, ça tourne et le problème est réglé. Mais il ne l’est pas. On estime qu’une femme sur 6 aura recours à un avortement en Belgique. Or, sans praticiens, on risque de connaître des délais trop longs et des problèmes d’accessibilité aux soins. Le personnel des centres extra-hospitaliers est très inquiet face à l’absence d’une relève. Il faut donc sensibiliser les étudiants à cette thématique et inciter de futurs médecins à se former, c’est un premier pas vers un nouvel engagement. "

Les étudiants en médecine sont-ils prêts à se former à la pratique de l’IVG ?
Pour sensibiliser les futurs médecins à l’IVG, il faut commencer par leur en parler en cours. C’est le cas, tant en bachelier qu’en master, mais Anne Delbaere le reconnaît, on ne peut pas vraiment parler d’une formation spécifique : "La thématique de l’IVG est abordée en première année de médecine lors du cours de santé publique mais c’est une heure seulement et on se concentre sur les questions éthiques et pas encore médicales. Une autre heure de cours est consacrée à l’IVG en master 2, c’est-à-dire en 5e année de médecine mais on n’entre pas dans le détail." La véritable formation se fait plus tard sur base volontaire à l’hôpital ou en centre de planning.

Encore faut-il que les étudiants en médecine marquent un intérêt personnel à la question. Sont-ils prêts à se former ? Sur le campus de l’ULB, certains sont plutôt réceptifs, comme Alice : "Si ça peut aider, je serais prête à rejoindre un centre de planning parce que c’est important que tout le monde ait accès à ce droit-là et puisse faire ses propres choix. "

Gilles est du même avis : "Je suis conscient qu’on a besoin de nous et ça m’intéresse fort, j’aimerais bien faire ça. Ce n’est pas le cas de tout le monde parce qu’on a beaucoup d’options mais moi ça m’intéresse. Je trouve qu’on doit nous en parler pour nous sensibiliser et savoir si ça nous intéresse vraiment ce côté-là du métier. Et donc, c’est bien d’avoir un cours assez tôt dans le cursus, même s’il n’est pas basé sur la technique médicale. "

Il faut même aller plus loin, estime Artémis, " à part les deux heures de cours en bac et en master, la formation à l’IVG doit se faire de manière volontaire, mais je trouverais bien qu’il y ait une partie obligatoire parce que tout le monde n’est pas sensible au sujet alors que, selon moi, toutes les femmes devraient avoir droit à l’IVG. "

Shéhérazade tempère un peu : " Moi, je trouve qu’on a eu assez d’infos pour comprendre et ça me suffit. En fait, tout dépend de la personne. On est à l’ULB, c’est une université libre, c’est donc chacun selon sa conviction religieuse. Si on refuse de pratiquer une IVG, on peut toujours orienter la patiente vers un ou une collègue qui s’en chargera. Personnellement, je compte plutôt me tourner vers la chirurgie pédiatrique. "

On trouve même des étudiants qui affirment ouvertement qu’ils refuseront de pratiquer des avortements plus tard. C’est d’ailleurs leur droit, comme le rappelle le docteur Delbaere : "La pratique de l’IVG se fait toujours sur une base volontaire, il existe une clause de conscience prévue par la loi, les médecins ne sont jamais obligés de pratiquer une IVG, mais dans le cas d’un refus, ils sont tenus d’informer et de diriger les patientes vers des centres qui le pratiquent. "

Tout n’est pas perdu, une relève pointe le bout de son nez
Devant le manque criant de praticiens, l’ULB a réagi en mettant en place une collaboration que décrit le docteur Zaytouni : "Depuis 2020, une collaboration s’est instaurée sur le site d’Erasme entre le centre de planning familial " Aimer à l’ULB " et le service de gynécologie de l’ULB qui libère chaque année 3 ou 4 jeunes médecins pour aller se former à la pratique de l’IVG en planning familial. C’est vers cela qu’il faut aller car ils découvrent la pratique de la médecine sur le terrain extra-hospitalier et ils prennent conscience de l’importance de continuer à s’engager pour plus d’autonomie des femmes. "

Une formule dont se félicite le docteur Delbaere : "Cette coopération entre l’université et le centre de planning permet aux jeunes médecins et gynécologues d’aller travailler et se former sur le terrain et je dois dire qu’on ne manque pas de candidats et que les retours sont fort encourageants, donc je pense que la relève se met en place, en tout cas ici. "

De quoi retrouver un peu de confiance, malgré le manque criant de praticiens dans la plupart des centres de planning. Mais, estime la cheffe de service, "quand on voit l’évolution à l’étranger, notamment les reculs enregistrés en Pologne ou aux Etats-Unis, on se dit qu’il faut rester vigilant chez nous par rapport aux droits acquis. Dans mes cours, je souligne toujours l’importance d’un engagement envers l’IVG car, même si c’est un droit reconnu par la loi, rien n’est jamais définitivement gagné. "


https://www.rtbf.be/article/sans-medecins-formes-aux-ivg-lacces-a-lavortement-est-menace-11263108

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« J’ai quasi tout perdu » : Caroline Receveur témoigne des effets secondaires de sa chimiothérapie

5 Octobre 2023, 08:01am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 « J’ai quasi tout perdu » : Caroline Receveur témoigne des effets secondaires de sa chimiothérapie
Christelle Murhula
 Publié le 04 octobre 2023 à 11h26
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  SANTÉ
Depuis plusieurs mois, la créatrice de contenu se bat contre un cancer du sein. Ce mardi 3 octobre, elle s’est confiée sur les effets secondaires de sa chimiothérapie, notamment sur la perte de ses cils et sourcils.
Le combat continue. Au début du mois de juillet, Caroline Receveur annonçait être atteinte d’un cancer du sein « agressif », mais détecté assez tôt pour pouvoir se battre. Depuis cette révélation, la créatrice de contenu raconte son quotidien à ses cinq millions d’abonnés sur Instagram, ponctué par des séances de chimiothérapie. Un traitement qui n’est pas sans effets secondaires.


À lire aussi : 6 idées reçues sur le cancer du sein qu’il est temps de balayer

Une prochaine opération prévue
Ce mardi 3 octobre, elle a profité de la question de l’une de ses abonnés pour en donner des détails, notamment sur la perte des cils et des sourcils : « J’attends de terminer mon dernier cycle de chimio pour commencer une cure de sérum pour la pousse des cils et sourcils », a-t-elle déclaré. Avant de confier : « J’ai quasi tout perdu ». 

L’ex-star de téléréalité est donc heureuse d’avoir opté pour un tatouage des sourcils il y a quelques années, «Heureusement, mes sourcils sont semi-permanents mais mes cils, il m’en reste cinq de chaque côté. »

Fin août dernier, toujours sur son compte Instagram, Caroline Receveur s’était déjà confiée sur d’autres effets secondaires de sa chimiothérapie, troublant son sommeil : « La semaine de sommeil après les cycles n’est vraiment pas magique. J’ai dormi 3 heures à peine et impossible de me rendormir », avait-elle avoué. Après ce cycle de chimiothérapie, Caroline Receveur devra subir une opération. Elle est prévue pour la mi-octobre. 

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