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82 % des femmes médecins à l’hôpital se sont déjà senties discriminées dans leur parcours à cause de leur genre

16 Mai 2023, 22:14pm

Publié par hugo

82 % des femmes médecins à l’hôpital se sont déjà senties discriminées dans leur parcours à cause de leur genre
Charlotte Arce
 12 mai 2023 à 14h05

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Selon le dernier baromètre Ipsos pour l’association Donner des Elles à la santé, le sexisme reste profondément ancré dans le milieu hospitalier, et pèse grandement sur la carrière des femmes médecins.
À quand un #MeTooHôpital ? À la lecture de la dernière étude réalisée par l’Ipsos pour le compte de l’association Donner des Elles à la santé, il serait grand temps. 


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Discriminations, remarques et comportements déplacés, harcèlement sexuel… Réalisé auprès de 500 médecins hospitaliers dans toute la France, il révèle que le monde de la santé n’est pas épargné par le sexisme, ce qui pèse sur la trajectoire des femmes évoluant dans ce secteur qui connaît depuis plusieurs années une crise durable. 

Une culture sexiste omniprésente
Ainsi, 82 % des répondantes se sont déjà senties discriminées dans leur parcours professionnel en raison de leur genre. Un chiffre qui peine à décroître (85 % en 2022). 6 médecins sur 10 se sont même vues refuser un poste à responsabilités parce qu’elles sont des femmes. 


https://www.madmoizelle.com/82-des-femmes-medecins-a-lhopital-se-sont-deja-senties-discriminees-dans-leur-parcours-a-cause-de-leur-genre-1527763
 

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Le congé menstruel bientôt généralisé ? C’est ce que propose le Parti socialiste

12 Mai 2023, 16:44pm

Publié par hugo

 Source : Pexels / Sora Shimazaki
SOCIÉTÉ
Le congé menstruel bientôt généralisé ? C’est ce que propose le Parti socialiste
Charlotte Arce
 11 mai 2023 à 11h35
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Le Parti socialiste a déposé mercredi 10 mai une proposition de loi visant à inscrire le congé menstruel dans le Code du travail.
Les personnes menstruées pourront-elles bientôt bénéficier d’un congé lorsqu’elles ont des règles douloureuses et invalidantes ? 

C’est ce qu’espère le groupe PS à l’Assemblée nationale. Mercredi 10 mai, ce dernier a déposé une proposition de loi portée par la députée de Seine-Saint-Denis Fatiha Keloua Hachi et son confrère d’Ille-et-Vilaine Mickaël Bouloux pour légiférer sur la question des menstruations au travail. 

Jusqu’à 13 jours de congé par an
À l’image de l’Espagne, qui a adopté une mesure similaire en février dernier, la France pourrait donc se doter d’un congé menstruel qui aiderait, selon les auteurs de la proposition de loi, à « lever le tabou autour des cycles menstruels et de leurs conséquences physiques et mentales ». 

« On a auditionné une quinzaine d’interlocuteurs, venant d’organisations féministes, de syndicats de santé ou du monde de l’entreprise. Mais le travail n’est pas terminé, ce n’est qu’un début et on espère que d’autres forces politiques, au-delà de la gauche, pourront s’en saisir », a déclaré au Huffington Post le député Mickaël Bouloux.

Composée de 8 articles, la proposition de loi prévoit de permettre à toute personne souffrant de « menstruations incapacitantes » de bénéficier, après délivrance d’un certificat par un médecin ou une sage-femme, d’un « arrêt maladie de treize jours maximum valable un an, pour une durée ne pouvant pas excéder deux jours par mois ». 

Les personnes bénéficiant du congé menstruel ne seront pas sanctionnées d’une perte de salaire, puisqu’elles seront indemnisées dès leur premier jour d’absence, sans délai de carence. 

Un congé de 5 jours en cas de fausse couche
Autre mesure prévue par la proposition de loi : l’obligation pour les entreprises de s’assurer via leur règlement intérieur que des « mesures matérielles pouvant assurer un meilleur confort pour les personnes menstruées » sont mises en place. Cela comprend, par exemple, la mise à disposition de protections périodiques et d’un point d’eau.

Par ailleurs, les députés ont aussi prévu l’instauration d’un congé de cinq jours ouvrables pour les personnes touchées par une interruption spontanée de grossesse, ainsi que pour leur conjointe ou conjoint. Initialement, un congé similaire en cas d’interruption volontaire de grossesse (IVG) était prévu par la proposition de loi, mais les députés ont préféré la retirer pour « ne pas brouiller le message ».

« L’enjeu est de donner le coup d’envoi de la réflexion parlementaire sur ce sujet et de rappeler, sur le plan symbolique, que la gauche a toujours été en avance sur les causes touchant au féminisme », souligne auprès du Huffington Post Fatiha Keloua Hachi.

La proposition de loi pourrait être discutée dès la rentrée au sein de la niche parlementaire du groupe socialiste à l’Assemblée.

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Crédit photo de la une : Pexels / Sora Shimazaki


https://www.madmoizelle.com/le-conge-menstruel-bientot-generalise-cest-ce-que-propose-le-parti-socialiste-1527365

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Pénurie des pilules abortives à Lille : les intérêts du patronat menacent le droit à l’IV

30 Avril 2023, 20:52pm

Publié par hugo

 GENRES ET SEXUALITÉS
Pénurie des pilules abortives à Lille : les intérêts du patronat menacent le droit à l’IVG
Alors que des acteurs de terrain dénoncent depuis plusieurs semaines une pénurie de Misoprostol, la molécule utilisée pour les avortements médicamenteux, les pilules sont désormais en rupture dans toutes les pharmacies de la ville de Lille.

Matthias Lecourbe

vendredi 14 avril

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Crédits photo : AFP

Ce vendredi 14 avril, l’Observatoire de la Transparence dans les politiques du Médicament (OTMed) a annoncé sur Twitter que le Misoprostol, la molécule utilisée dans les IVG médicamenteuses, était actuellement introuvable dans les pharmacies lilloises. Sans pouvoir avancer de chiffres, selon les retours des acteurs de terrain, la situation semble également très préoccupante en Île-de-France.


 
Après s’être installée progressivement ces dernières semaines, la pénurie arrive désormais à un point critique. L’OTMed avait déjà fait paraître une tribune dans Le Monde il y a une semaine, pour dénoncer la situation à la lumière des logiques de profit dans l’industrie pharmaceutique, qui pénalisent en premier lieu les femmes et les personnes LGBTI, perçues comme des populations « moins rentables » pour cette industrie.

Pauline Londeix, ancienne présidente d’Act Up Paris et co-fondatrice de l’OTMed nous explique : « Un des nombreux problèmes en matière de politique du médicament est la multiplication des pénuries de médicaments depuis plus de 10 ans ». En effet, les pénuries de médicaments ont déjà fait les gros titres dans la presse cet hiver, touchant déjà des molécules essentielles comme le Paracétamol, des antibiotiques comme l’Amoxicilline, mais aussi des anti-épileptiques ou encore des thrombolitiques utilisés en cas d’AVC.

Sandrine, une chercheuse gréviste chez Sanofi témoignait en décembre dernier dans Révolution Permanente de l’organisation des pénuries de médicaments par les patrons de l’industrie pharmaceutique : « Le nombre de pénuries de médicaments augmente de façon exponentielle depuis 10 ans. Cette pénurie n’est pas une fatalité mais résulte des choix stratégiques des géants pharmaceutiques, d’ailleurs elles ne touchent que les médicaments anciens, moins lucratifs ! Il faut sortir le médicament des logiques de marché, au lieu de donner des crédits d’impôts aux Big Pharmas il faut les obliger à rechercher et à produire ce dont on a besoin. »

Comme le développe Pauline Londeix : « On a été contactés début mars par plusieurs organisations de terrain sans se concerter entre elles pour dire qu’elles entendaient parler de ruptures de misoprostol. Je suis allée voir sur le site de l’ANSM, qui doit tenir un suivi des tensions et des pénuries de médicaments et il y avait une note du fabriquant depuis septembre, qui disait avoir constaté des impuretés dans sa production et avoir dû l’arrêter. Pourquoi n’y a-t-il qu’un seul producteur ? Parce que c’est sous brevet ! La seule firme qui produit le Misoprostol est Norgine, et cela recoupe tous les soucis structurels de l’industrie du médicament, qui est très concentrée et au moindre problème sur un site de production la production peut s’arrêter ! Et en pratique cela peut remettre en cause le droit à l’avortement pendant des mois et des mois. ». En l’occurrence, la pénurie est causée par le fait qu’un seul site en Europe produit le Misoprostol et que le producteur a constaté une impureté dans ses produits et a donc cessé la production en septembre dernier le temps de résoudre le problème.

Cette concentration de la production est liée aux logiques de rentabilité : les firmes pharmaceutiques peuvent faire le pari de concentrer leur production sur un seul site et, en cas de problème technique, la production d’une molécule peut se retrouver à l’arrêt pendant des mois, jusqu’à ce que les stocks s’épuisent et que la population doive faire face aux conséquences. Elle est aussi liée à l’existence de brevets sur les molécules dont les firmes cherchent à s’assurer l’exclusivité pour maximiser leurs profits, alors que le fait qu’il n’y ait qu’un producteur pour une molécule donnée renforce encore le risque de pénuries auquel le grand public devra faire face.

En l’occurrence, la pénurie de Misoprostol porte gravement atteinte au droit à l’avortement, ce que pointe Pauline Londeix : « On a décidé d’alerter le plus vite possible pour faire réagir, il y a eu un débat sur l’IVG dans la constitution, mais si en pratique les gens ne peuvent pas avorter c’est terrible ! Il y a des gens qui se rendent dans des centres et ne peuvent pas avorter, elles doivent aller dans une autre ville pour trouver du misoprostol, ce qui est terrible et d’autant plus que les délais pour une IVG médicamenteuse sont vraiment courts. On a des témoignages qui viennent du fin fond des Yvelines de sages-femmes qui disent qu’elles ont fait 10 pharmacies sans en trouver, et encore, on parle du Nord et de la région parisienne car ce sont les régions où on a le plus de relais d’acteurs de terrain, mais il n’y a aucune raison de penser que la situation soit circonscrite à ces régions... »

En effet, les conséquences sont dramatiques pour les personnes cherchant à avorter, puisque le délai pour une IVG médicamenteuse n’est que de sept semaines, ce qui correspond à environ deux mois de retard de règles. Pour les personnes vivant à Lille qui cherche à avorter, il faut donc qu’elles constatent la grossesse, aient deux rendez-vous médicaux espacés d’une semaine en raison du délai de réflexion imposé par la loi, organiser un voyage vers une autre ville et faire la queue dans plusieurs pharmacies pour espérer trouver une pilule abortive, tout cela dans ce délai très serré.

Une situation inacceptable, alors que le gouvernement se donnait un vernis féministe en inscrivant dans la Constitution la « liberté de la femme de mettre fin à la grossesse », pendant qu’il cajole le patronat qui accumule des profits sur le dos de la majorité de la population. La pénurie de Misoprostol montre à quel point la constitutionnalisation du droit à l’IVG ne vaut rien sans des politiques ambitieuses en matière de santé, pour rouvrir tous les centres IVG qui ont été fermés ces dernières années à cause de la casse du service public, mais aussi pour assurer une production de médicaments essentiels, que les logiques de marché ne peuvent pas assurer et pour laquelle il faudra se battre contre le patronat qui cherche à préserver ses intérêts.


Canal Telegram : @revolution_permanente

Chimie Pétrochimie

 https://information.tv5monde.com/terriennes/et-claudette-colvin-15-ans-refusa-de-ceder-sa-place-300846

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L’Italie rend la pilule contraceptive gratuite au grand dam de son gouvernement conservateur

29 Avril 2023, 04:05am

Publié par hugo

 L’Italie rend la pilule contraceptive gratuite au grand dam de son gouvernement conservateur
Elisa Covo
 24 avril 2023 à 18h51
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
En Italie, l’agence du médicament a voté pour la gratuité de la pilule contraceptive et de la Prep. La mesure doit entrer en vigueur dans les semaines à venir.
Vers la gratuité de la contraception orale en Italie ? C’est en tout cas ce que souhaite le comité des prix et des remboursements de l’Agence italienne des médicaments (AIFA), qui a voté le 22 avril 2023 en sa faveur. La mesure, qui doit encore être examinée par le conseil d’administration de l’AIFA avant d’être inscrite au Journal Officiel, concernera toutes les femmes sans limites d’âge.


Un dispositif estimé à 140 millions d’euros par an pour les caisses de l’État
Si la décision a été applaudie par le Parti démocrate, ainsi que par l’alliance des verts et de la gauche, la droite au pouvoir de Giorgia Meloni (ouvertement anti-avortement), s’est montrée très critique. L’AIFA étant un organisme indépendant, le ministère de la Santé ne peut pas interférer et a donc sommé l’Agence du médicament de « faire marche arrière », estimant qu’il y a « bien d’autres priorités sociales et de santé à gérer en Italie ».

La question était dans les tuyaux depuis quelque temps. L’Agence du médicament, qui doit être réformée à l’été, a rendu son verdict in extremis, actant, par la même occasion, la gratuité de la Prep. Le tout doit entrer en vigueur dans les semaines qui viennent.

Ce choix n’a rien d’anodin pour l’Italie, qui fait figure de mauvais élève en matière de droits sexuels et reproductifs : en 2019, le ministère de la Santé estimait par exemple que 67% des gynécologues de la péninsule sont objecteurs de conscience (c’est-à-dire qu’ils ont déjà invoqué la clause de conscience pour refuser de pratiquer un avortement). Un chiffre qui grimpe même à 80% dans cinq des vingt régions italiennes, dont la région de Rome.

À lire aussi : Contraception gratuite : le Canada s’y met (enfin)

La pilule contraceptive déjà distribuée gratuitement à certains endroits
Selon les données de l’AIFA, 2,5 millions d’Italiennes prennent la pilule quotidiennement. Dans certaines régions, celle-ci peut déjà être obtenue gratuitement via le planning familial. Mais le dispositif ne concerne pas tous les centres, ni toutes les générations de pilule.


Cette nouvelle mesure ouvrirait donc l’accès à la contraception au plus grand nombre et lèverait le frein économique qui dissuade certaines patientes de recourir à la contraception. Reste à savoir les modalités de cette gratuité, car toutes les pilules contraceptives ne seront pas concernées.

En France, depuis le 1er janvier 2022, l’Assurance maladie prend intégralement en charge le coût de la contraception et des actes qui y sont liés (une consultation par an avec un médecin ou une sage-femme et les examens biologiques potentiels). Mais, la mesure concerne uniquement les femmes de moins de 26 ans.


https://www.madmoizelle.com/litalie-rend-la-pilule-contraceptive-gratuite-au-grand-dam-de-son-gouvernement-conservateur-1522027

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Les femmes sont victimes d’une campagne mondiale de désinformation, selon des chercheurs

29 Avril 2023, 04:00am

Publié par hugo

Des femmes en manifestation contre le sexisme // Source : urbazon de Getty images signature
ACTU MONDIALE
Les femmes sont victimes d’une campagne mondiale de désinformation, selon des chercheurs
Christelle Murhula
 24 avril 2023 à 18h18

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU MONDIALE
Des chercheurs affirment qu’il existe une « désinformation genrée », ciblant les femmes dans le monde entier.
Une campagne de « désinformation genrée ». C’est ainsi que de multiples chercheurs définissent une pratique mêlant fake news et misogynie. Cela consiste à nuire à la crédibilité des femmes, à ternir leur réputation grâce à de fausses informations, afin de nuire à leur carrière, comme l’a relayé l’Agence France Presse par le prisme de nombreuses études.


Les femmes de pouvoir en première ligne
Ces campagnes de fake news genrées seraient surtout menées à l’encontre de femmes issues de milieux politiques. Ainsi, la cellule fact checking de l’agence de presse le démontre grâce à de nombreux exemples faisant foi : fausses photos montrant la première dame d’Ukraine bronzant seins nus, faux sous-titres vidéo accusant des féministes pakistanaises de « blasphème », ou encore un clip de Nancy Pelosi au ralenti la décrivant comme « ivre ».

Mais ce sont Michelle Obama, ancienne première dame des États-Unis, ou encore Brigitte Macron qui sont visées par des campagnes affirmant qu’elles sont nées de sexe masculin, sur fond de transphobie.

À lire aussi : Comment aider une personne cyberharcelée

Selon l’étude, ces campagnes seraient généralement mises en place par leurs opposants. Et si elles prennent, c’est notamment à cause de stéréotypes sexistes, qui laissent entendre que les femmes politiques seraient peu fiables, trop émotives, ou alors pas assez intelligentes pour exercer une fonction officielle.

Le rôle de Facebook
Pourtant, en 2020, plusieurs législateurs américains ont adressé une lettre à Facebook, l’accusant, avec d’autres plateformes, de ne pas assez modérer les contenus haineux et les fausses informations ciblant les femmes. « Ne vous y trompez pas, ces tactiques, qui sont utilisées sur votre plateforme à des fins malveillantes, visent à réduire les femmes au silence et, en fin de compte, à saper nos démocraties », dit la lettre.


À lire aussi : Juju Fitcats dénonce les photomontages pornos que subissent trop de créatrices de contenus

De son côté, Facebook a reconnu que les abus en ligne à l’encontre des femmes constituaient un « problème grave » et s’est engagé à collaborer avec les décideurs politiques pour limiter les dégâts causés par cette désinformation genrée.

Crédit photo de la une : urbazon de Getty images signature


https://www.madmoizelle.com/les-femmes-sont-victimes-dune-campagne-mondiale-de-desinformation-selon-des-chercheurs-1521951

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Les fauteuils roulants seront intégralement remboursés à partir de 2024

28 Avril 2023, 02:23am

Publié par hugo

Les fauteuils roulants seront intégralement remboursés à partir de 2024
Par Juliette Hochberg Publié le 27/04/2023 à 12:18
Fauteuil roulant annonce

Lors de la sixième Conférence nationale du handicap (CNH) qui a eu lieu mercredi 26 avril 2023, Emmanuel Macron a annoncé le remboursement à 100% des fauteuils roulants manuels et électriques, "dès 2024". Le Président de la République a aussi évoqué d'autres mesures, pour une meilleure inclusion à l'école ou une aide à l'aménagement d'un logement.

Environ 400 000 personnes en situation de handicap utilisent chaque jour en France un fauteuil roulant manuel ou électrique. Mercredi 26 avril 2023, lors de la sixième Conférence nationale du handicap (CNH), Emmanuel Macron a annoncé le remboursement intégral de ces fauteuils, "dès 2024".

Des fauteuils parfois très chers et mal remboursés
"C'est une mesure importante, une mesure de justice sociale", a commenté le Président de la République cité par l'Agence France-Presse (AFP).

À ce jour, la Sécurité sociale rembourse au maximum 5 200 euros pour un fauteuil roulant électrique avec options. Celui-ci peut pourtant coûter jusqu'à presque cinq fois plus cher. 

Des sources proches de l'Élysée ont précisé à l'AFP que la prise en charge de l'Assurance maladie sera plus conséquente, à partir de l'entrée en vigueur de cette mesure. Cette dernière sera également financée par les complémentaires santé.

Lire aussi :
L'Assemblée nationale vote la déconjugalisation de l'Allocation adulte handicapé, qui entrera en vigueur en octobre 2023

D'autres mesures annoncées
Au micro de RTL, qui a révélé l'information, le député écologiste Sébastien Peytavie - le premier en fauteuil roulant depuis le début de la VIe République - s'est exprimé sur cette "très bonne nouvelle". L'élu a indiqué que son fauteuil lui coûtait 7 000 euros, pour "une base de remboursement de 580 euros aujourd'hui".

Sur Instagram, le photographe et documentariste Olivier Goy témoigne également de ce qu'il a déboursé pour son fauteuil : 6 200 euros. "Jusqu’à aujourd’hui, il y avait un reste à charge de 3 100 euros pour l’handicapé, créant un incroyable fossé entre les privilégiés comme moi et les autres malades", écrit celui qui s'est entretenu avec Emmanuel Macron le 28 février dernier, pour lui souligner "cette situation était injuste et synonyme de repli sur soi pour de trop nombreuses personnes".

Vidéo du jour :

Outre cette mesure, le Président de la République fait plusieurs autres annonces. Comme un renforcement de l'accessibilité aux lieux publics pour les personnes en situation de handicap, grâce à un budget annoncé d'un milliard et demi d'euros. 
 

Le dispositif MaPrimeAdapt’, cette aide financière pour des travaux d’adaptation dans les logements de propriétaires séniors qui doit être lancée le 1er janvier 2024, sera aussi ouvert aux personnes en situation de handicap, d'après ses annonces.

Pointant "trop de situations insatisfaisantes" en matière d'inclusion en milieu scolaire, Emmanuel Macron a indiqué que chaque école primaire aura un "enseignant référent". Quant à l'insertion professionnelle des personnes en situation de handicap, il a assuré que "la rémunération des apprentis adultes sera revalorisée".

Lire aussi :


https://www.marieclaire.fr/les-fauteuils-roulants-seront-integralement-rembourses-a-partir-de-2024,1451705.asp

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États-Unis : la Cour suprême maintient l'accès à la pilule abortive

23 Avril 2023, 03:24am

Publié par hugo

 États-Unis : la Cour suprême maintient l'accès à la pilule abortive
Par LR Médias pour marieclaire.fr Publié le 22/04/2023 à 09:40
Cour suprême américaine 
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Ce vendredi 21 avril 2023, la Cour suprême des États-Unis a voté en faveur du maintient de l'accès à la pilule abortive, bloquant la décision prise par un juge fédéral du Texas. Mais le débat est loin d'être terminé.

Le soulagement reste teinté d'inquiétude aux États-Unis, ce samedi 22 avril 2023. Dans la nuit du 21 au 22 avril, la Cour suprême américaine s'est prononcée en valeur du maintien de l'accès à la pilule abortive Mifépristone, interdite deux semaines plus tôt par un juge fédéral. Mais la décision n'est une fois de plus que temporaire, et va devenir un enjeu important des prochains mois.


Statu quo et nouvelle audience
Saisie par le gouvernement Biden après la décision d'un juge fédéral texan d'interdire une pilule abortive aux États-Unis, la Cour suprême a rendu son jugement quelques heures après la fin du délai annoncé. La Mifépristone, aussi connue sous le nom de RU 486 et qui permet l'avortement par voie médicamenteuse, reste accessible dans les États où l'interruption volontaire de grossesse (IVG) reste légale. Elle pourra également être envoyée aux patientes par voie postale. Seuls deux juges conservateurs de la Cour, Clarence Thomas et Samuel Alito, ont fait savoir leur désaccord vendredi avec la décision prise à la majorité des neuf juges.

Vidéo du jour :

Une bonne nouvelle, donc, mais qui pourrait n'être que temporaire. En effet, si l'avortement chimique va pouvoir rester accessible aux millions de femmes qui en usent chaque année aux États-Unis, la haute instance n'a pas statué sur le fond du problème. Le président américian Joe Biden s'est félicité de cette décision contre des mesures "qui auraient sapé le jugement médical de l'Agence fédérale des médicaments (FDA) et mis en danger la santé des femmes", et s'engage à continuer à lutter contre "les attaques visant la santé" de ces dernières. Une audience est prévue devant une cour d'appel à la Nouvelle-Orléans le 17 mai 2023.

Lire aussi :
La pilule abortive menacée d'interdiction aux États-Unis : tout ce qu'il faut comprendre
Suspendre le ciblage publicitaire Adyoulike


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Les inquiétudes du Planning Familial
Si cette décision concernant la pilule abortive vient apporter une solution immédiate, pour l'organisation de planning familial Planned Parenthood : "Les faits restent les mêmes : l'accès à la mifépristone n'aurait jamais dû être menacé en premier lieu." Un avis partagé par Elisa Wells, fondatrice du réseau Plan C d'information sur les pilules abortives. "Cette décision n'efface pas le chaos, la confusion et la peur que cette affaire cherchait à susciter", affirme-t-elle dans un communiqué. "Et même si la Mifépristone peut rester sur le marché pour l'instant, l'accès à l'avortement est toujours sévèrement et injustement restreint dans de nombreux États."

Pour rappel, le vendredi 7 avril 2023, le magistrat ultraconservateur texan Matthew Kacsmaryk, a retiré l'autorisation de mise sur le marché de la Mifépristone. Une décision temporairement bloquée par la Cour suprême américaine le 14 avril 2023, qui a renouvelé sa décision après une semaine de réflexion, ce vendredi 21 avril 2023.

Lire aussi :


https://www.marieclaire.fr/etats-unis-la-cour-supreme-maintient-l-acces-a-la-pilule-abortive,1451414.asp

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Une pétition contre les violences gynécologiques récoltent près de 140.000 signatures

22 Avril 2023, 04:34am

Publié par hugo

 Une pétition contre les violences gynécologiques récoltent près de 140.000 signatures
Jeudi 20 avril 2023

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Sonia Bisch, fondatrice du collectif contre les violences obstétricales et gynécologiques en 2021. ©AFP - Sophie Libermann / Hans Lucas
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Depuis plusieurs années, des patientes accusent certains soignants de violences gynécologiques et obstétricales. Un collectif se mobilise pour faire bouger les choses et les professionnels affirment vouloir renouer la confiance avec les femmes.
"Je ne savais même pas que je pouvais avoir aussi mal quelque part. C'était une douleur atroce", confie Sophie*, qui prend la parole sur la violence gynécologique qu'elle a subit "pour faire changer les choses". A 20 ans, son gynécologue, qu'elle consulte depuis plusieurs années et en qui elle a confiance, lui pose un stérilet sans lui proposer d'anesthésie. Quand elle essaye de lui dire combien elle a eu mal, il lui répond : "Pourtant vous avez bien crié, des cris proches de la jouissance". Sidérée, elle quitte le cabinet où elle ne remettra plus jamais les pieds.
Pour Ana, 24 ans, il s'agissait plutôt d'une "violence psychologique". A 16 ans, sa gynécologue lui impose de mettre un implant contraceptif car elle supporte mal la pillule. "Elle m'a dit que de toute façon j'allais perdre mon mec si je décidais de rester avec le preservatif". L'adolescente n'a pas le temps de réfléchir, l'implant est posé dans la foulée. "Deux jours plus tard je me suis évanouie parce que c'était beaucoup trop fort pour mon corps. Et quand j'y suis retournée pour le faire enlever, j'avais vraiment l'impression de la déranger", affirme-t-elle.
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Des violences toujours taboues
Il faudra des années et beaucoup de discussions avec des amies pour que les jeunes femmes se rendent compte que ces violences n'étaient ni normales, ni de leurs faits. C'est justement pour cela que Sonia Bisch a fondé le collectif "Stop aux Violences Obstétricales et Gynécologiques" en 2017, après son accouchement. Elle est aussi à l'initiaive d'une pétition pour que ces violences soient reconnues par le droit européen, qui a déjà récolté près de 140.000 signatures. "Il y a besoin que les gouvernements s'emparent de la question, agissent et que les médecins se remettent en cause !", lance-t-elle. Inscrire ces violences dans la Convention européenne d'Istanbul, qui protègent les femmes, forceraient les pays membres à changer leurs legislations sur le sujet.

Chaque mois, le collectif reçoit 200 témoignages : remarques grossophobes ou racistes des praticiens, actes intrusifs sans consentement et même dans certains cas refus de soin. Par conséquent, nombreuses sont celles qui ne consultent plus. "On les comprend parce que quand on est violentées, on a plus envie derrière", se désole Sonia Bisch. Pourtant, le suivi gynécologique est primordial, notamment pour éviter les cancers du sein ou de l'uterus.
Rétablir la confiance avec les patientes
Pour la docteure Joëlle Belaisch Allart, la présidente du collège national des gynécologues et obstétriciens français, il faut tout faire pour rétablir la confiance entre patientes et soignants. Des recommandations et une charte ont été publiées, qui insistent sur les principes de bienveillance et surtout de consentement. "Il faut désormais des consentements explicites des patientes. Il faut qu'elles aient lu la charte et qu'on leur demande si on peut les examiner. Je pense si on arrive à ce genre de climat, beaucoup de choses seront résolues", affirme-t-elle. Aucun examen clinique, c'est-à-dire un toucher vaginal, rectal ou une palpation mammaire, n'est obligatoire lors d'une consultation. Si vous estimez être victime de violences gynécologiques, vous pouvez porter plainte auprès de l'ordre des médecins ou témoigner en envoyant un message sur les réseaux sociaux du collectif Stop VOG.
*Le prenom a été changé


https://www.radiofrance.fr/mouv/podcasts/reporterter/une-petition-contre-les-violences-gynecologiques-recoltent-pres-de-140-000-signatures-6947237

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Le "congé" menstruel à Carrefour - Le Billet de Charline dans "C'est encore nous !"

20 Avril 2023, 02:33am

Publié par hugo

 Le "congé" menstruel à Carrefour - Le Billet de Charline dans "C'est encore nous !"

France Inter
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12 576 vues  19 avr. 2023
Aujourd'hui Charline nous parle de la marque Carrefour qui propose un financement du congé menstruel pour les femmes.

Retrouvez toutes les chroniques de Charline Vanhœnacker sur https://www.franceinter.fr/emissions/...


https://www.youtube.com/watch?v=-9cu88sFeDw

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"C'est inacceptable !" : En France, on s'inquiète sérieusement des pénuries de pilules abortives

19 Avril 2023, 01:55am

Publié par hugo

 "C'est inacceptable !" : En France, on s'inquiète sérieusement des pénuries de pilules abortives
Publié le Mardi 18 Avril 2023
Clément Arbrun
Par Clément Arbrun Journaliste
Passionné par les sujets de société et la culture, Clément Arbrun est journaliste pour le site Terrafemina depuis 2019.

"C'est inacceptable !" : En France, on s'inquiète sérieusement des pénuries de pilules abortives
Cela fait quelques semaines déjà que l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament s'inquiète sérieusement des pénuries de pillules abortives en France, et notamment en Ile de France. Alors, faut-il vraiment s'alarmer ?
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Une pénurie de pilules abortives ? La nouvelle est inquiétante à souhait pour qui se préoccupe des droits les plus fondamentaux des femmes. Et l'accès à l'avortement est l'un des plus précieux, d'autant plus qu'il se voit largement menacé même dans les sociétés dites "exemplaires" et influentes...

Cela fait effectivement quelques semaines déjà que l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament, l'OTMeds pour les intimes, alerte sur des pénuries concernant la pilule abortive. Et plus précisément, le misoprostol, qui comme le rappelle franceinfo est couramment utilisé pour les avortements médicamenteux. Dans les faits, il intervient carrément dans 76% des IVG...

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Un manque qui va jusqu'à gagner les centres de santé et de planification, en Ile de France notamment.

"ALERTE. De nombreux témoignages nous remontent depuis 48h en particulier : le misoprostol utilisé pour les IVG médicamenteuses est porté disparu dans la totalité des pharmacies à Lille et à différents endroits en région parisienne. A ce stade, il ne s'agit plus de tensions mais bien de pénurie !", avance l'OTMeds.


Préoccupant, pour un enjeu qui nous concerne toustes.

"Il faut une réponse immédiate !"
Une situation si inquiétante d'ailleurs que l'OTMeds a décidé de tirer la sonnette d'alarme : "Il y a bien des pénuries de pilules abortives par endroits et par séquences, qui plongent dans l'angoisse les personnes qui ont besoin d'un accès rapide. Il est inacceptable qu'un médicament aussi important soit indisponible, ne serait-ce qu'une semaine".


Etat des lieux au sujet duquel l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament n'est pas le seul à s'alarmer d'ailleurs, loin de là. Présidente du Planning familial, Sarah Durocher exige sur les ondes de France Inter "une réponse immédiate de la part du gouvernement !". Le message est lancé.

Cofondatrice de l'OTMeds, Pauline Londeix ne dit pas mieux d'ailleurs du côté de la radio de service public : "C'est gravissime que la sécurité sanitaire ne soit pas garantie par l'État. À chaque pénurie de médicament, c'est toujours la même chose. Il y a une minimisation de la part du gouvernement. Et pour le moment, la difficulté d'accès à ce produit empêche concrètement l'accès à l'avortement à de nombreuses femmes".

Parole des plus critiques, et qui résonne particulièrement à l'heure où la pilule abortive, et surtout sa disponibilité, cristallise les inquiétudes de bien des femmes à travers le monde, anxieuses pour leur santé et leur intégrité. Pour leurs libertés également, que d'aucunes diraient constitutionnelles. Aux Etats-Unis, c'est un vrai feuilleton, inquiétant et dramatique, qui se joue depuis des semaines à ce sujet.

Le 15 mars dernier un juge fédéral ultra-conservateur examinait une demande de suspension de l'autorisation de ladite pilule aux Etats-Unis, suite à la déposition de nombreux recours (par des opposants à l'IVG) jugeant celle-ci "dangereuse" pour la santé des femmes. A l'horizon, une peur palpable : celle de voir la pilule abortive être interdite sur l'ensemble du territoire.

Once d'espoir cependant : le 15 avril dernier, la Cour suprême américaine maintenait "temporairement" l'accès à celle-ci...

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https://www.terrafemina.com/article/avortement-en-france-on-s-inquiete-serieusement-des-penuries-de-pilules-abortives_a369200/1

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