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Le blog de hugo,

sante

Des rats, des OGM et la solidité d’une longue étude

20 Octobre 2012, 00:50am

Publié par hugo

ENVIRONNEMENT -  le 12 Octobre 2012

La terre en mouvements

Des rats, des OGM et la solidité d’une longue étude
Mots clés : ogmenvironnement,

 

 

Quand l’étude dirigée par le professeur Gilles-Éric Séralini, parue le 19 septembre dernier dans la revue scientifique américaine Food and Chemical Toxology, a fait la une des médias, il a été reproché à son auteur d’avoir dans le même temps publié un livre sur le sujet tandis que Jean-Paul Jaud sortait parallèlement un film, l’un et l’autre sous ce même titre : Tous cobayes (1). Parti pris, a-t-on dit, tout en le décriant pour son manque de rigueur scientifique. Après lecture, on peut se faire une opinion de la conduite des travaux. Certes, il est possible que les critiques sur la souche de rats choisie par le chercheur – on l’a dite insuffisamment résistante – et sur leur élevage en lots de dix – échantillon jugé trop faible – atténuent la rigueur statistique des résultats. Mais il conviendra alors de noter que Monsanto a utilisé exactement les mêmes rats que Séralini pour ses propres études de toxicologie, lesquelles ont, en outre, été réalisées sur une période n’excédant pas quatre-vingt-dix jours. Celles de Séralini, elles, ont duré deux ans. Or, les premières tumeurs chez les rats, explique-t-il, sont apparues après quatre-vingt-dix jours, pour devenir très nombreuses au bout d’un an. Au terme du temps d’observation, poursuit-il, les femelles nourries avec des croquettes incluant jusqu’à 33 % de maïs OGM et buvant de l’eau contenant des traces de Round Up sont presque toutes malades, voire mortes. Le nombre de décès dans le groupe témoin alimenté de maïs classique et d’eau pure ne dépasse pas les 30 %. L’Agence européenne de sécurité des aliments (Efsa) a estimé que cette étude était d’une « qualité scientifique insuffisante » pour être validée et a demandé des informations additionnelles au chercheur. Lequel se dit prêt à tout mettre sur la table si l’Efsa explique comment elle valide par ailleurs les études réalisées par l’industrie semencière. C’est là l’autre intérêt du livre que de pointer les conflits d’intérêts présents et passés à l’Efsa, dont plusieurs membres sont liés à des firmes telles que Monsanto, Novartis ou encore Syngenta.

 

(1) Tous cobayes, de Gilles-Éric Séralini. Flammarion, 256 pages, 19,90 euros.

Gérard Le Puill

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Bisphénol A : à terme, il faudra le supprimer,DANGER !!!

19 Octobre 2012, 05:32am

Publié par hugo

Bisphénol A : à terme, il faudra le supprimer

Bisphénol A : à terme, il faudra le supprimer

Article du : 17/10/2012

Réalisé par : 
Anne-Corinne Zimmer

 

Bisphénol A : à terme, il faudra le supprimer

La proposition de loi suspendant à partir de 2015 l’utilisation du Bisphénol A (BPA) dans les contenants alimentaires est une mesure importante pour l’exposition des populations. Cependant la production et l’utilisation du BPA dans le monde sont telles, que ce perturbateur endocrinien se retrouve dans tous les milieux naturels et l’ensemble des fluides humains (sang, sérum, urine, lait maternel).

 

 Après l’adoption en première lecture par l’Assemblée nationale de la proposition de loi « visant à la suspension de la fabrication de l’importation de l’exportation et de la mise sur le marché de tout conditionnement contenant et ustensiles destinés à recevoir des produits alimentaires contenant du Bisphénol A », le Sénat a amendé le texte le 9 octobre 2012.

Tout d’abord, il pose la date du 1er janvier 2013 pour les contenants et récipients alimentaires à destination des enfants en bas-âge. Ensuite, à compter de juillet 2015, l’ensemble des contenants et ustensiles à usage alimentaire contenant du BPA devrait être concerné par cette « suspension ». Si du point de vue de la rapporteure du texte Patricia Schilliger, « la France sera le premier pays au monde à adopter une mesure si générale », il est utile de rappeler que depuis 2008, le Canada et depuis mars 2010, le Danemark ont, tous deux, interdit (et non suspendu) l’utilisation non seulement des biberons mais aussi, de tout récipient (tasse anti-fuite, bol) contenant du BPA  destiné aux enfants de moins de 18 mois (Canada) et trois ans (Danemark).


Un bannissement général du BPA au Canada depuis 2008


Mais surtout en octobre 2008, Santé Canada a classé le BPA dans la liste des « substances toxiques » selon la loi canadienne de 1999 sur l’environnement : en vertu de quoi, le Bisphénol A doit être tout bonnement et simplement banni de l’ensemble du territoire, par étape.

Parce qu’il est retrouvé dans tous les compartiments environnementaux de tous les milieux naturels : il est présent dans les eaux de surface, les eaux souterraines, les sédiments, dans les poissons, les sols, mais aussi dans 99% des poussières des maisons canadiennes et états-uniennes. Des niveaux importants de BPA ont été détectés dans les fruits et légumes frais, tant au Canada que dans la région toulousaine, en raison de sa migration des matériaux des serres. Santé Canada avait alors conclu que « les rejets de BPA dans l’environnement sont suffisamment importants et continuels pour être constamment mesurables et / ou que la substance ne se dégrade pas aussi rapidement que les tests des laboratoires semblent l’indiquer » et à ce titre il constitue un danger pour l’environnement, la vie et la santé humaine.


De plus, au-delà des emballages alimentaires destinés au consommateur final, c’est  l’ensemble de la chaîne du conditionnement alimentaire, depuis le stockage, en passant par le transport dans les conteneurs puis l’emballage, qui charge au fur et à mesure, les aliments en BPA.  La multitude de biens de consommation contenant du BPA qui se dégrade et est émis au cours de son cycle de vie demeure mal connu. Le recensement des utilisations du BPA par l’industrie reste une difficulté majeure pour identifier les sources d’émissions et évaluer l’exposition des populations.


Des effets plus néfastes aux plus faibles doses


Si les premiers pas ont été réalisés à l’égard des populations les plus fragiles et les plus exposées que sont les bébés et les jeunes enfants avec les interdictions Outre-Atlantique puis en Europe (directive de la Commission européenne de janvier 2011) des biberons contenant du BPA, il faut rappeler que le BPA se caractérise par une toxicité qui ne répond absolument pas à la tradition selon laquelle « la dose fait le poison ». 
Depuis près de 20 ans à présent, toutes les études scientifiques indépendantes démontrent à longueur de publications, une variété surprenante des effets du BPA : développement précoce et hypertrophie mammaire à des doses infimes (0,0025µg par kg de poids corporel et par jour), des modifications du comportement avec hyperactivité et agressivité (2-40µg/kg/jour). Aussi la dose journalière admissible (DJA) pour le BPA comme pour d’autres perturbateurs endocriniens est inopérante : tout simplement parce que ces substances et quelle que soit la dose se lient aux récepteurs hormonaux (ou bien pénètrent la cellule) et déséquilibrent l’ensemble des fonctions de l’organisme. Et ce, du stade fœtal à l’âge adulte. 


Comment éviter le BPA dans les récipients alimentaires ?


En attendant les interdictions règlementaires on peut : privilégier toujours les matériaux naturels, à commencer par le biberon en verre. Mais aussi tous les récipients de type saladiers (en verre), couverts à salade (en bois par exemple), passoire en inox, etc… Les ustensiles comme les mixers en inox ou en verre sont les bienvenus. 


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Stéphane Le Foll : «Si l'étude OGM est validée, nous demanderons l’arrêt des importations»

25 Septembre 2012, 11:01am

Publié par hugo

Stéphane Le Foll : «Si l'étude OGM est validée, nous demanderons l’arrêt des importations»

 

Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt, était ce 20 septembre l’invité de la matinale de Canal + en duplex de Dijon.

Interrogé sur l'étude publiée hier, du professeur de biologie moléculaire, Gilles-Eric Séralini, faisant état de la dangerosité des OGM, le ministre a annoncé que l'ANSES (L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail qui a pour mission d'évaluer, prévenir et de protéger les consommateurs et travailleurs contre tout risque sanitaire) venait de se voir confier une mission d'évaluation du protocole de l'étude, afin de vérifier et valider ses résultats.

Et si cette étude est validée, nous demanderons l’arrêt des importations de ce type de produit, bien entendu, et nous aurons un protocole à revoir complètement, à l’échelle européenne, en particulier sur ce que l’on appelle les homologations des différents produits, ça me parait être la ligne que l’on suivra

Au niveau européen, la réactions des instances ne s'est d'ailleurs pas faite attendre : "la Commission européenne a elle aussi demandé à l’Agence européenne de se saisir de ces études."

Sur les journées parlementaires auxquelles il participe, le ministre a affiché son envie de débattre entre socialistes rassemblés :

Il est normal que le gouvernement, les députés soient rassemblés, à la fois pour débattre, et puis il y a un discours du Premier ministre, qu’il donnera, là, ce matin: nous sommes là ensemble, pour préparer cette rentrée parlementaire.

 

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Méfiez-vous du pamplemousse !

25 Septembre 2012, 02:02am

Publié par hugo

Le Point.fr - Publié le 31/08/2012 à 18:21 - Modifié le 31/08/2012 à 18:36

Une revue médicale française indépendante affirme que le pamplemousse est fortement déconseillé avec de "nombreux médicaments".

D'après une revue médicale française, dans certains cas, le pamplemousse peut être dangereux pour la santé.

D'après une revue médicale française, dans certains cas, le pamplemousse peut être dangereux pour la santé. © Martin Lee / REX/SIPA

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La consommation de pamplemousse "au cours d'un traitement médicamenteux" est fortement déconseillée par la revue médicale française indépendante Prescrire en raison d'interactions possibles avec des "dizaines de médicaments". Le pamplemousse est connu depuis des années pour agir sur le métabolisme de "nombreux médicaments" avec des effets indésirables graves parfois observés, souligne cette revue dans son numéro de septembre.

Des dizaines de médicaments sont concernés par ces possibles interactions avec l'agrume. Parmi ceux-ci : les statines contre le cholestérol, les benzodiazépines (tranquillisants), les immunodépresseurs (inhibiteur du système immunitaire) ou encore les inhibiteurs calciques, substances utilisées pour traiter des troubles cardiaques. "La gravité des quelques observations publiées est à elle seule une bonne raison de ne pas consommer du pamplemousse, notamment du jus de pamplemousse, au cours d'un traitement médicamenteux", juge la revue dans un communiqué.

Nombreux effets indésirables

On ignore les mécanismes précis expliquant ces interactions. De nombreuses substances présentes dans le pamplemousse ont été mises en cause. D'après certaines "hypothèses", le pamplemousse provoquerait l'inhibition d'enzymes qui habituellement métabolisent les médicaments, conduisant à des risques de surdosage. Dans d'autres cas, plus rares, on observe au contraire une diminution de la concentration de substances médicamenteuses dans le sang, ce qui nuit à l'efficacité du produit. Les effets indésirables observés peuvent être graves : destruction musculaire (rhabdomyolyse), insuffisance rénale aiguë, tremblements invalidants, chocs hémorragiques, avec "parfois une évolution mortelle", selon la revue.

Alors que le rôle potentiellement perturbateur du pamplemousse est connu depuis des années, des travaux plus récents indiquent que d'autres jus, notamment le jus d'orange, pourraient également exposer à des effets indésirables de médicaments, selon cette revue connue pour donner des évaluations indépendantes sur les nouveaux médicaments. Les interactions avec les aliments, lorsqu'elles existent, sont toutefois clairement indiquées dans les notices des médicaments en question. Celles-ci mentionnent les aliments à éviter et la nature du risque encouru. En outre, il appartient au médecin et au pharmacien de mettre en garde le patient contre d'éventuelles interactions alimentaires.

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Nocivité des OGM pour la santé : de nouveaux résultats accablants

25 Septembre 2012, 01:57am

Publié par hugo

OGM | le 19 September 2012

Nocivité des OGM pour la santé : de nouveaux résultats accablants

Edifiant. Une nouvelle étude scientifique menée sur des rats de laboratoires pendant deux ans montre les conséquences gravissimes sur la santé provoquées par la consommation d’un maïs OGM, le NK 603 de Monsanto résistant à l’herbicide Round Up. Le professeur de biologie moléculaireGilles-Eric Séralinia mené cette étude dans le plus grand secret. D’abord afin de se procurer les semences OGM nécessaires à ses expérimentations. Et ensuite pour éviter que les puissants intérêts des industriels des biotechnologies fassent tout pour atténuer la publication de ces résultats fracassants.

© Dean Sewell / Greenpeace


La menace est là, bien réelle en France aussi
Le maïs OGM NK 603 peut être présent dans l’alimentation animale (destinée au bétail notamment) mais aussi dans des aliments vendus directement aux consommateurs. Dans ce cas-là, la réglementation française prévoit un étiquetage obligatoire indiquant la présence d’OGM en cas d’utilisation volontaire. Depuis le 1er juillet dernier, les produits qui ne contiennent pas d’OGM peuvent présenter la mention “sans OGM”. Une mesure attendue depuis longtemps par les opposants aux OGM…mais pas aboutie.

L’évaluation des OGM en Europe : manque d’indépendance et de sérieux
A l’heure actuelle, les risques des OGM sont évalués par l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA). Or, cet organisme s’est distingué depuis de nombreuses années par la proximité scandaleuse de ses membres avec les industriels vendant des OGM et son manque d’indépendance. Plusieurs députés européens ont souligné les conflits d’intérêts des experts de l’EFSA, notammentceux de l’ancienne présidente de l’EFSA, Mme Banati.

L’EFSA doit cesser d’être l’antichambre des industriels des biotechnologies. Pour cela, elle doit évaluer l’impact des OGM sur le long terme et pas uniquement sur trois mois comme c’est le cas actuellement dans les études fournies par les industriels lorsqu’ils soumettent leur demandes d’autorisations ! Cet organisme doit également s’appuyer sur des études indépendantes et non uniquement sur les analyses fournies par les industriels du secteur comme c’est le cas actuellement.

La complaisance doit cesser ! Il en va de la santé des Européens et de la préservation de notre environnement.

Greenpeace demande une réponse immédiate de la part de l’Union européenne.Celle-ci doit décréter un moratoire sur tous les OGM en Europe. Il est notamment urgent d’interdire les OGM résistants aux herbicides. Ceux-ci sont les plus cultivés dans le monde, leur usage induit le recours accru aux pesticides et les principales demandes d’autorisation actuellement en cours auprès de l’Union européenne concernent ce type d’OGM.

Le gouvernement français peut et doit prendre ses responsabilités et transformer ses discours anti-OGM en actes en poussant la Commission européenne à prendre les mesures nécessaires.

Rejoignez-nous sur la page FacebookOGM,j’en veux pas !

 

http://ogm.greenpeace.fr/nocivite-des-ogm-pour-la-sante-de-nouveaux-resultats-accablants?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_term=ogm&utm_campaign=GPF%2Bnewsletter%2B19092012

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Le chocolat est anti-stress

29 Août 2012, 04:04am

Publié par hugo

Le chocolat est anti-stress

Les chocolats noir et au lait renferment respectivement 112 mg et 60 mg de magnésium pour 100 g.
Pour lutter contre le stress et l’anxiété, rien de mieux que d’augmenter sa consommation en magnésium. De multiples études confirment que ce minéral est un élément majeur de la prévention des conséquences négatives du stress, et qu’il est capable de réduire fortement les taux de cortisol plasmatique dans le sang.
Un déficit de magnésium entraîne une baisse d’énergie. Ce manque peut être ressenti de différentes façons : sensation d’épuisement, fatigue chronique, fatigabilité à l’effort… Le manque d’énergie a très souvent des conséquences psychologiques car il est anxiogène. Quand on se sent en forme, on a plus confiance en soi et si des problèmes surgissent on dispose de l’énergie nécessaire pour y faire face.
Différentes études ont montré qu’une alimentation enrichie en magnésium réduit les risques de survenue d’un infarctus du myocarde ou d’un AVC, permet d’abaisser la pression artérielle et diminue la probabilité de souffrir d’un diabète de type 2.
De plus, une alimentation riche en magnésium pourrait avoir un effet positif sur la prévention et l’évolution de l’ostéoporose chez la femme ménopausée.

 

http://www.femmeactuelle.fr/sante/alimentation-equilibree/les-bienfaits-du-chocolat-01725

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EFFETS NÉGATIF DU PAMPLEMOUSSE

4 Août 2012, 20:28pm

Publié par hugo

POURQUOI FAUT-IL ÉVITER LE JUS DE PAMPLEMOUSSE AVEC CERTAINS MÉDICAMENTS ?  
Pourquoi faut-il éviter le jus de pamplemousse avec certains médicaments ?
La consommation de jus de pamplemousse est contre-indiquée avec la prise de certains médicaments. Pourquoi ? Quels sont les médicamentsconcernés ?

 

Le jus de pamplemousse modifie l'absorption intestinale de certains médicaments : risque de surdosage !

 

Jusqu'à aujourd'hui, seul le jus de pamplemousse est connu pour interagir fortement avec quelques médicaments. La nature de cette interaction ne va pas dans le sens d'une " réduction de l'efficacité de ces médicaments, mais d'une augmentation de la fréquence et de la gravité de leurs effets indésirables " précise l'Agence francaise de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Pourquoi ? Tout simplement parce que l'absorption intestinale de certainsmédicaments est régulée par une enzyme (CYP3A4). Or certaines substances présentes dans le jus de pamplemousse (la bergamottine et un de ses dérivés) entrent en compétition avec cette enzyme, ce qui a pour effet d'augmenter l'absorption intestinale des médicaments. Résultat, le jus de pamplemousse équivaut à produire un surdosage du médicament et à majorer ses effets indésirables.

 

Jus de pamplemousse : quels sont les médicaments concernés ?
 

 

Deux classes médicamenteuses sont particulièrement concernées. Ce sont des médicaments dits immunosuppresseurs préconisés contre les rejets de greffes, comme le tacrolimus et la ciclosporine (dénomination internationale commune), avec un risque accru de toxicité pour les reins si le jus de pamplemousse est bu de facon régulière en même temps que le médicament. Ce sont également certains médicaments utilisés pour faire baisser le taux de cholestérol dans le sang comme l'atorvastatine et encore plus particulièrement la simvastatine. Concernant l'atorvastatine, la prise concomitante de jus de pamplemousserevient à doubler la dose du médicament. Quant à la simvastatine, le jus de pamplemousse multiplie par 15 l'absorption de ce médicament, ce qui équivaut à prendre la dose de 2 semaines en une seule fois ! Au final, associer le jus de pamplemousse et ces médicaments peut provoquer des atteintes musculaires graves. En pratique, l'Afssaps conseille donc " d'éviter de prendre du jus de pamplemousse dans les deux heures qui précèdent la prise de cesmédicaments, et de limiter la consommation à moins d'un quart de litre par jour 

http://www.e-sante.fr/pourquoi-faut-il-eviter-jus-pamplemousse-avec-certains-medicaments/actualite/385

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Intéraction entre le pamplemousse et son jus et certains médicaments

4 Août 2012, 20:26pm

Publié par hugo

Vie saine
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Intéraction entre le pamplemousse et son jus et certains médicaments

Votre santé et vous

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Sur cette page :

Enjeu

Le pamplemousse et son jus peuvent avoir des effets graves, parfois mortels, lorsqu'on les consomme en combinaison avec certains médicaments.

Contexte

La consommation de pamplemousse ou de jus de pamplemousse (frais ou congelé) peut entraîner une augmentation ou, moins fréquemment, une diminution des effets de certains médicaments. Le pamplemousse contient plusieurs substances qui interfèrent avec le mode d'assimilation de certains médicaments par l'organisme.

On sait que ces effets sont causés par la combinaison du pamplemousse et de son jus et de certains médicaments et produits de santé utilisés pour le traitement de certaines affections médicales, notamment les suivantes :

  • angine de poitrine;
  • cancer;
  • dépression;
  • reflux gastro-intestinal;
  • hypercholestérolémie;
  • infections;
  • rejet d'un greffon;
  • anxiété;
  • convulsions;
  • dysfonction érectile;
  • hypertension artérielle;
  • VIH/sida;
  • rythme cardiaque irrégulier; et
  • problèmes psychotiques.

Les oranges de Séville ou leur jus peuvent avoir un effet similaire à celui du jus de pamplemousse. La plupart des autres agrumes, comme les citrons, les limes, les oranges naturellement sucrées et les tangerines sont considérés comme sans danger. Toutefois, le tangelo, un hybride de pamplemousse, peut également interagir avec certains médicaments.

Mode d'interaction entre le pamplemousse et son jus et certains médicaments

Le pamplemousse contient certaines substances qui peuvent interférer avec la manière dont l'organisme assimile et transforme par métabolisme certains médicaments. Cette interférence entraîne une augmentation de la quantité de médicaments libérée dans la circulation sanguine, ce qui peut causer des réactions indésirables graves, parfois mortelles.

Une quantité aussi minime qu'un verre de jus de pamplemousse (8 onces ou 250 ml) peut entraîner une hausse de la concentration de médicament dans le sang, et les effets peuvent persister durant trois jours ou davantage. Même si l'on boit le jus le matin et que l'on ne prend son médicament qu'avant l'heure du coucher, la concentration de médicament dans le sang peut être modifiée.

Les effets varient selon les personnes, les médicaments et le mode de préparation du jus de pamplemousse. En conséquence, l'augmentation de la concentration de médicament dans le sang est imprévisible, et les effets peuvent être parfois graves.

Réduction des risques

Pour réduire au minimum les risques d'effets indésirables, prenez les précautions suivantes lorsque vous consommez du pamplemousse ou du jus de pamplemousse :

  • Si vous prenez un médicament pour l'une ou l'autre des affections médicales susmentionnées, abstenez-vous de boire du jus de pamplemousse ou de manger du pamplemousse sous quelque forme que ce soit avant d'avoir consulté votre médecin et votre pharmacien à propos du risque de réaction indésirable;
  • Évitez de prendre quelque médicament que ce soit en combinaison avec du jus de pamplemousse avant d'avoir consulté votre médecin ou votre pharmacien;
  • Lisez attentivement les étiquettes des aliments et des produits de santé naturels que vous consommez afin de vous assurer qu'ils ne contiennent pas de pamplemousse ou d'orange de Séville ou, encore, de jus provenant de ces agrumes; et
  • Avisez toujours immédiatement votre médecin où votre pharmacien de toute réaction indésirable à un médicament.

Le gouvernement du Canada protège votre santé

Santé Canada a diffusé plusieurs documents pour rappeler aux fournisseurs de soins de santé les interactions possibles entre le pamplemousse et certains médicaments. En outre, le Ministère travaille avec les fabricants de médicaments dont les produits entrent en interaction avec le pamplemousse pour s'assurer que l'information requise figure sur les étiquettes des produits. Un avis public a été émis pour informer la population des effets du pamplemousse sur certains médicaments.

Vous voulez plus d'information ?

Communiquez avec votre médecin ou votre pharmacien si vous vous inquiétez de l'interaction possible entre le médicament que vous prenez et le pamplemousse.

Pour déclarer une réaction indésirable ou une interaction entre un médicament et le pamplemousse, communiquez avec :

Unité d'information sur les effets indésirables
Direction des produits de santé commercialisés
Direction générale des produits de santé et des aliments
Santé Canada, pré Tunney, indice postal 0201C1
Ottawa (Ontario) K1A 1B9
Téléphone : (613) 957-0337 ou ligne sans frais : 1-866-234-2345
Télécopieur : (613) 957-0335 ou 1-866-678-6789
ou visitez - Médicaments et produits de santé

(Toute l'information ci-après sera disponible dans la version diffusée sur le Webuniquement)

Vous pouvez également déclarer les réactions indésirables ou l'interaction entre le pamplemousse et les médicaments aux centres régionaux de surveillance des effets indésirables des médicaments (EIM) suivants :

Colombie-Britannique
BC Regional ADR Centre
a/s BC Drug and Poison
Information Centre
1081 Burrard Street
Vancouver
 (Colombie-Britannique) V6Z 1Y6
Téléphone : (604) 806-8625
Télécopieur : (604) 806-8262
Courriel : adr@dpic.bc.ca
Ontario
Ontario Regional ADR Centre
LonDIS Drug Information Centre
London Health Sciences Centre

339, route Windermere
London
 (Ontario) N6A 5A5
Téléphone : (519) 663-8801
Télécopieur : (519) 663-2968
Courriel : adr@lhsc.on.ca
Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve-et-Labrador
Atlantic Regional ADR Centre
Queen Elizabeth II Health Sciences Centre
Drug Information Centre

Pièce 2421, 1796 Summer Street
Halifax (Nouvelle-Écosse) B3H 3A7
Téléphone : (902) 473-7171
Télécopieur : (902) 473-8612
Courriel : rxkls@qe2-hsc.ns.ca
Saskatchewan
Saskatchewan Regional ADR Centre
Dial Access Drug Information Service
College of Pharmacy and Nutrition
University of Saskatchewan
110 Science Place
Saskatoon
 (Saskatchewan) S7N 5C9
Téléphone : (306) 966-6340 ou 1-800-667-3425
Télécopieur : (306) 966-6377
Courriel : vogt@duke.usask.ca
Québec
Centre régional de surveillance des EIM (Québec)
Centre d'information sur les médicaments
Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal
5400, boulevard Gouin ouest
Montréal (Québec) H4J 1C5
Téléphone : (514) 338-2961 ou 1-888-265-7692
Télécopieur : (514) 338-3670
Courriel : cip.hscm@sympatico.ca

Source d'information supplémentaire pour les professionnels en soins de santé:

  • Compendium des produits et spécialités pharmaceutiques (CPS). Section lilas : information clinique - administration des médicaments et jus de pamplemousse.

© Sa Majesté du chef du Canada,
représentée par le ministre de la Santé
Date de publication

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