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Mon corps, mes choix,femmes,ivg,sante

7 Juillet 2018, 08:20am

Publié par hugo

 Mon corps, mes choix
Par Clarence Edgard-Rosa Publié le 04/07/2018 à 12:59
 

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A l'occasion de la re-sortie du film “L'une chante l'autre pas”, d'Agnès Varda, Marie Claire livre son ode à la liberté des femmes à disposer de leur corps.
En 1977 apparaissaient sur les écrans de cinéma Pomme et Suzanne. Une petite rousse effrontée, une grande brune à l'air grave. Elles étaient les héroïnes de “L'une chante, l'autre pas”, de la réalisatrice Agnès Varda. Une histoire d'amitié féminine à vous filer des frissons, et surtout, à travers Pomme et Suzanne, la chronique du combat pour le droit des femmes, toutes les femmes, à faire ce qu'elles veulent de leur corps. À ne pas s’en justifier, encore moins s’en excuser. Marie Claire soutient la sortie du film, quarante ans plus tard - aujourd'hui. Parce qu'il est le symbole d'une victoire qu'on ne chérit pas assez. Parce qu'il rappelle à quel point ce combat est actuel, vivant, nécessaire. A quel point nous sommes chanceuses d’être les seules maitresses de ces corps qui nous trimballent, à quel point ce n’est pas le cas de toutes. A quel point ce privilège est fragile.

http://www.marieclaire.fr/corps-choix-avortement-ivg-femmes,1271106.asp

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Dr Kpote : "Informer les filles pour qu'elles puissent dire non lors d'une relation"

5 Juillet 2018, 07:49am

Publié par hugo

 Dr Kpote : "Informer les filles pour qu'elles puissent dire non lors d'une relation"

Dans son livre Génération Q, l’animateur de prévention sur la sexualité Dr Kpote raconte ses interventions en milieu scolaire. Au menu : des questions parfois crues ou naïves, et une bonne dose de clichés à déconstruire.
Par Maud Le Rest
Rédigé le 02/07/2018
Dr Kpote : "Informer les filles pour qu'elles puissent dire non lors d'une relation"
"Je travaille sur l’identité, sur la construction, sur l’orientation sexuelle, sur la relation à l’autre, sur le consentement, sur les IST et la contraception" assène méthodiquement le Dr Kpote. Animateur de prévention sur la sexualité et les conduites addictives, il officie depuis plusieurs années dans les lycées et centres d’apprentissage de la région parisienne. Tous les mois, il relate ses expériences dans le mensuel Causette. Des chroniques qu’il a compilées dans le livre Génération Q, sorti en mai aux éditions La ville brûle. Pour allodocteurs.fr, il est venu raconter son expérience.
Génération Q, La ville brûle, 184 pages, 15€.

Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/grossesse-enfant/ado/sexualite-des-ados/dr-kpote-informer-les-filles-pour-quelles-puissent-dire-non-lors-dune-relation_25051.html

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La vulve normale ? Oubliez-la. Elle n’existe pas,femmes,sexes,sante

5 Juillet 2018, 07:32am

Publié par hugo

 La vulve normale ? Oubliez-la. Elle n’existe pas

Source de complexes pour de plus en plus de femmes, l’apparence de la vulve n’est pourtant absolument pas normée. Aucune vulve ne ressemble à une autre, c’est la science qui le dit.
Par La rédaction d'allodocteurs.fr
Rédigé le 03/07/2018
 
ccc
Si vous êtes une femme et que vos complexes viennent se nicher jusque dans votre culotte, vous pouvez vous détendre tout de suite. Votre vulve est normale. Ou plutôt, elle ne l’est pas. Car en termes de taille, de forme, ou encore de couleur, la vulve normale n’existe pas.  C’est ce que nous apprends une étude parue dans la revue médicale Journal of obstetrics and gynaecology.

Un large éventail de vulves
Petites lèvres et grandes lèvres comme ceci, clitoris comme cela… les scientifiques ont été eux-mêmes étonnés de la diversité des vulves qu’ils ont étudiées. Ils ont passé en revue l’anatomie de 657 femmes caucasiennes âgées de 15 à 84 ans sur deux ans et ont démontré l'impossibilité d’établir une norme. Ils ont mesuré divers organes, y compris le clitoris, les grandes lèvres et les petites lèvres, et ont constaté que l'apparence vulvaire différait significativement d'une femme à l'autre. Alors que les petites lèvres mesuraient environ 2,5 cm de long, leurs longueurs variaient énormément : de 0,25 cm à plus de 7,5 cm. A noter, en plus, que l'apparence de la vulve évolue dans la vie d'une femme. Par exemple, comme le note l'auteur principale de l'étude, Anne Kreklau, la longueur des petites lèvres diminue et leur couleur s'assombrit à mesure que les femmes vieillissent.
+ 45 % de chirurgie intime
Les chercheurs ont constaté que les femmes recherchaient de plus en plus la chirurgie esthétique pour modifier l'apparence de leurs organes génitaux externes afin qu'ils correspondent à ce qu'elles croient être "normal". Entre 2015 et 2016, la Société Internationale de Chirurgie Plastique Esthétique a noté une hausse de 45% des opérations de labiaplastie (chirurgie esthétique du sexe féminin).
"Bien que les représentations de la nudité féminine soient courantes, les représentations précises et détaillées des organes génitaux féminins sont rares" écrit l'autre auteur principal, Jillian Lloyd. À travers la pornographie, déclare-t-elle aussi, "les femmes et leurs partenaires sexuels sont de plus en plus exposés à des images idéalisées et hautement sélectives de l'anatomie génitale féminine".  Alors que tout cela n'est qu'une illusion.
 
Sponsorisé par Ligatus

https://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/psycho/complexes/la-vulve-normale-oubliez-la-elle-nexiste-pas_25072.html

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Puberté précoce, baisse de la fertilité... la faute aux perturbateurs endocriniens,sante,

4 Juillet 2018, 08:49am

Publié par hugo

 Puberté précoce, baisse de la fertilité... la faute aux perturbateurs endocriniens
Santé publique France alerte sur la dégradation de la qualité du sperme, les cas de puberté précoce et de cancers de testicules. Ces problèmes ont probablement des causes environnementales.
Par La rédaction avec l'AFP
Rédigé le 03/07/2018
 
Puberté précoce, baisse de la fertilité... la faute aux perturbateurs endocriniens
Dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire, Santé publique France fait le point sur l'évolution de la qualité de l' "indicateur global de santé publique" qu'est le sperme. Elle se penche aussi sur les cas de cancers des testicules et de pubertés précoces. Si les causes de ces problèmes de santé sont difficiles à démêler, les perturbateurs endocriniens ou encore la pollution de l'air auraient largement leur part de responsabilté.
La qualité du sperme sur une mauvaise pente
Entre 1989 et 2005, la concentration en spermatozoïdes dans le sperme a chuté de près d'un tiers (-32,2%), soit près de 2% par an, d'après des mesures réalisées sur près de 27.000 hommes. "Il est possible que cette baisse ait débuté dans les années 1970 si l'on prend en compte une étude précédente réalisée en région parisienne de 1973 à 1992", ont de plus souligné les chercheurs.
Ce phénomène n'est pas propre à la France. Les auteurs citent une étude de 2017 qui évalue cette baisse à "1,4% par an" en moyenne "dans les pays occidentaux (Amérique du Nord, Europe, Australie et Nouvelle-Zélande)".
"Diverses hypothèses causales peuvent être évoquées, notamment les expositions aux PE" (perturbateurs endocriniens), avancent les auteurs.
"D'autres causes sont possibles ou peuvent être intriquées avec les précédentes, comme le tabagisme chez les femmes enceintes (...), des facteurs nutritionnels ou métaboliques, la pollution atmosphérique ou des modifications de mode de vie (sédentarité, stress, chaleur, sommeil)", ajoutent-ils.
Parallèlement, les cas de cancers des testicules, qui se déclarent le plus souvent chez des patients âgés de 20 à 40 ans, progressent. De 1998 à 2014, l'incidence de la maladie a augmenté de 1,5% par an. Cette hausse "dans les populations d'origine nord-européenne depuis plusieurs décennies est un fait connu et encore inexpliqué", soulignent les chercheurs.
Des cas de pubertés précoces
Les cas de puberté précoce commencent seulement à être recensés, par le nombre d'enfants traités. Se manifestant par des "signes de puberté avant l'âge de huit ans chez les filles et de neuf ans chez les garçons", cette puberté peut avoir de multiples conséquences néfastes pour la santé physique et mentale.
Elle touche 10 fois plus souvent les filles que les garçons. Et les différences sont marquées entre les régions, avec deux endroits particulièrement concernés: l'ancienne région Midi-Pyrénées et le département du Rhône, avec des incidences plusieurs fois supérieures à la moyenne nationale.
"La puberté précoce peut être liée à des facteurs génétiques spécifiques, et des facteurs ethniques/populationnels pourraient aussi jouer un rôle", estime Santé publique France.
Mais "le rôle d’une exposition environnementale à des substances potentiellement perturbatrices endocriniennes et pouvant être d'origine anthropique (liée à l'intervention des humains, ndlr) est à prendre en considération, sans exclure des facteurs environnementaux non encore identifiés", d'après les chercheurs.
Sponsorisé par Ligatus

https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-hormonales/perturbateur-endocrinien/puberte-precoce-baisse-de-la-fertilite-la-faute-aux-perturbateurs-endocriniens_25061.html

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« Avec la fin de la prime d’activité, je vais perdre l’équivalent de mon budget soins. »,handicap, sante

3 Juillet 2018, 07:50am

Publié par hugo

  
« L'arrêt de ma prime d'activité de 140 € par mois va me faire perdre plus de 10 % de mes ressources. C'est énorme lorsqu'on vit seule avec un enfant à charge. »
« Avec la fin de la prime d’activité, je vais perdre l’équivalent de mon budget soins. »
Franck Seuret il y a 17 heures Ressources 19 Commentaires 36,710 Vues
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La prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité en emploi, c’est fini. Contrairement aux bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé, ils vont perdre cette aide destinée aux travailleurs ayant de faibles ressources. Un manque à gagner de 140 € pour Valérie Delugin.
« 140 € en moins, cela va faire un gros trou dans mon budget ! » Valérie Delugin ne sait pas encore comment elle va s’en sortir. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à partir du 1er juillet, elle ne va plus toucher de prime d’activité. Comme tous les pensionnés d’invalidité en emploi. Idem pour les bénéficiaires d’une rente accident du travail-maladie professionnelle (AT-MP) exerçant une activité professionnelle.
Jusqu’à présent, leur pension ou leur rente étaient considérées comme un revenu d’activité pour le calcul de cette prime. Mais le gouvernement a mis fin à ce mode de calcul « dérogatoire ». Depuis le 1er juin, les Caisses d’allocations familiales les considèrent comme une prestation sociale. En juillet, les bénéficiaires ne recevront donc pas leur prime de juin. Ce qui les prive du bénéfice de la prime d’activité, destinée aux travailleurs ayant de faibles ressources.
Valérie Delugin : « Cette mesure est injuste. »
« Pas la capacité de travailler à temps plein. »
« Je touche une pension de 726 € par mois, détaille Valérie Delugin, 51 ans. Et mon emploi de conseillère clientèle, à mi-temps car je n’ai pas la capacité de travailler à temps plein, me rapporte 600 à 700 €. Ce qui fait de 1 300 à 1 400 € par mois. L’arrêt de ma prime d’activité de 140 € mensuels va me faire perdre plus de 10 % de mes ressources. C’est énorme lorsqu’on vit seule avec un enfant à charge. »
« Pas remboursé par la Sécu. »
« C’est grosso modo l’équivalent de mon budget soins mensuels », poursuit-elle. Valérie Delugin est atteinte de fibromyalgie, une maladie aussi douloureuse qu’invalidante. Cette militante de l’association Fibromyalgie Sud-Ouest souffre aussi des séquelles d’un accident de la route. « Je prends un décontractant musculaire qui me soulage. Mais il n’est pas remboursé par la Sécurité sociale. Pas plus que l’ostéopathe chez qui je me rends une fois par mois. Ajoutez à cela les franchises médicales et vous arrivez à 100 à 150 € par mois. »
« On m’enfonce la tête sous l’eau. »
Plus qu’inquiète, Valérie Delugin est révoltée. « Je me bats au quotidien pour m’en sortir et on m’enfonce la tête sous l’eau. » Pour elle, cette mesure est d’autant plus injuste que les bénéficiaires de l’allocation adulte handicapé (AAH) en emploi vont, eux, continuer à toucher la prime d’activité. L’AAH sera en effet toujours considérée comme un revenu d’activité, contrairement aux pensions et rentes.
« Pour les impôts, ma pension d’invalidité n’est pas une prestation sociale. »
« Je vais me battre, avertit Valérie Delugin. Je saisirai la justice si nécessaire. Pour les impôts, ma pension d’invalidité est considérée comme une ressource imposable, pas comme une prestation sociale. Je ne vais pas me laisser faire. »
Combien de personnes concernées  ?
Pourquoi le ministère des Finances a-t-il supprimé la prime d’activité pour les pensionnés d’invalidité ? Parce que la « prise en compte dérogatoire de revenus (…) n’a pas été utilisée par un grand nombre de bénéficiaires », justifie t-il. 6 600 personnes environ. Pourtant, 230 000 pensionnés d’invalidité et quelques milliers de bénéficiaires d’une rente AT-MP exercent une activité professionnelle. Tous ne remplissent certainement pas les critères de ressources ouvrant droit à la prime. Mais nombre d’entre eux n’ont sans doute pas fait valoir leurs droits.

https://www.faire-face.fr/2018/07/02/fin-prime-activite-pension-invalidite/

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Violences obstétricales : quel est ce calvaire vécu par certaines patientes ?,femmes,sante

2 Juillet 2018, 07:45am

Publié par hugo

Violences obstétricales : quel est ce calvaire vécu par certaines patientes ?
ÉCLAIRAGE - Le Haut conseil à l'égalité rend public son rapport sur les violences gynécologiques et obstétricales, ce vendredi 29 juin.
 
Violences gynécologiques : le "panel est très large", affirme Margot Collet
Crédit Image : iStock / Getty Images Plus | Crédit Média : RTL | Date : 29/06/2018
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 29/06/2018 à 10:01 mis à jour le 30/06/2018 à 14:49
Le débat des violences gynécologiques et obstétricales revient sur le devant de la scène. Un an après avoir commandé un rapport sur le sujet au Haut Conseil de l'Égalité, Marlène Schiappa, la secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes, va enfin recevoir les conclusions et recommandations de cet instance consultative indépendante, ce vendredi 29 juin.
Derrière cette expression fourre-tout, les violences gynécologiques et obstétricales couvrent plusieurs pratiques que des médecins entreprennent à l'insu de leurs patientes ou décident quand même de pratiquer alors qu'elles s'étaient clairement montré opposées à leur usage. La dessinatrice Emma l'avait raconté dans une bande dessinée paru l'année dernière.
Longtemps cachées, reléguées au rayon de la simple formalité, ces violences obstétricales sont apparues dans l'espace médiatiques grâce aux témoignages de plusieurs femmes relayés notamment dans les médias, mettant alors des mots sur leurs douleurs subies en silence depuis de nombreuses années.
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L'épisiotomie
Cette pratique chirurgicale consiste à inciser, avec des ciseaux, sur quelques centimètres la muqueuse vaginale et les muscles superficiels du périnée pour faciliter un accouchement et éviter des déchirures du sphincter.
Banalisée, "l'épisio" n'en est pas moins un acte qui peut traumatiser une femme, comme on peut le lire dans un article publié sur Slate en juillet 2016 : "Elle peut être synonyme de douleur, de complications atroces, de baffouement du consentement." C'est bien là que l'on parle de "violences", lorsque le corps de la femme est mutilé contre son gré.
D'après Didier Riethmuller, chef du pôle mère-femme au CHU de Besançon, où l'épisiotomie se pratique seulement pour 1% des accouchements, "couper pour éviter que ça se déchire, c'est débile (...) À la fin de années 1990 début des années 2000, on commence à avoir des résultats, des preuves que l'épisiotomie ne protège pas de la déchirure", expliquait-il à RTL Girls en mai 2017, militant alors pour le "respect du périnée".
Le "point du mari"
Il s'agit de la double-peine de l'épisiotomie pour les femmes : la mutilation qui vient après ce premier acte et qui consiste pour un médecin à resserrer le vagin d'une femme grâce à des points de suture.
L'objectif de cette intervention n'a rien de médical. Il s'agit tout simplement de "permettre, lors de l'intromission de Monsieur, un plaisir accentué pour lui", comme le dénonçait la sage-femme Agnès Ledig dans un article publié en mars 2014.
La sage-femme soulignait également que les points étaient réalisés sans le consentement de la patiente, ou sans l'en avoir informée des conséquences. "Il n‘y a qu‘à se promener sur Internet pour constater toutes ces femmes qui témoignent de la douleur aux rapports depuis ce point du mari qu‘elles ont subi", ajoutait Agnès Ledig dans ce texte lanceur d'alerte.
Césarienne à vif
Quand l'urgence d'accoucher est décrétée par les médecins et que la voie basse n'est pas possible, certains professionnels pratiquent ce que l'on appelle une "césarienne à vif". "On commence à m’ouvrir et je sens le scalpel glisser sur mon ventre d’un point A vers un point B. (...) c’est horrible, je sens comme des coups de poing à l’intérieur (...). Je me débats, je leur dis que j’ai mal. (...) Ils me répondent,: 'Mais non, vous n’avez pas mal, c’est une sensation, pas une douleur'", témoigne Laure au Figaro.
Dans un article publié par le docteur Docteur Dan Benhamou du département d’anesthésie-réanimation, de la faculté de médecine Paris Sud, ce dernier explique que "l'urgence extrême est souvent l'excuse" mais qu'elle ne doit pas être la raison d'une prise en charge entraînant une telle douleur pour la mère. D'autant plus que, scientifiquement, "il n’existe aucune preuve montrant que retarder l’incision de quelques minutes engage le pronostic vital de façon péjorative et justifie l’incision à vif".
Violences psychologiques
Derrières les actes physiques, il y a aussi des mots, des phrases et des commentaires qui peuvent blesser celles qui les entendent, au point de devoir parfois parler de maltraitances psychologiques.
Le site de l'association Césarine a par exemple répertorié plusieurs témoignages de femmes et de commentaires entendus avant, pendant ou après leur césarienne : "Ne criez pas madame, vous dérangez le chirurgien" ; "Après une césarienne, au moins, tu as toujours un sexe de jeune fille" ; "Tu as eu une césarienne ? Et bien, fallait pousser ma grande".
La rédaction vous recommande

http://www.rtl.fr/girls/intime/violences-obstetricales-quel-est-ce-calvaire-vecu-par-certaines-patientes-7793909747

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VIDEO. "Ce que vous venez de faire, ça s'appelle du 'mansplaining'" : Marlène Schiappa reprend Jean-Claude Van Damme,femmes,violences,sante

2 Juillet 2018, 01:03am

Publié par hugo

 

ActualitésSociétéEgalité femmes-hommes
VIDEO. "Ce que vous venez de faire, ça s'appelle du 'mansplaining'" : Marlène Schiappa reprend Jean-Claude Van Damme
L'acteur a interrompu la ministre sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché", samedi, pour exposer sa vision de la place des femmes dans la société.
 
FRANCE 2
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 01/07/2018 | 11:12
publié le 01/07/2018 | 10:52
Jean-Claude Van Damme a beau clamer "j'adore les femmes", sa vision de leur place dans la société n'est pas exactement celle de Marlène Schiappa. Sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché", diffusée samedi 30 juin sur France 2, l'acteur belge a interrompu la secrétaire d'Etat pour lui donner son avis sur la question. "Il y a des femmes qui aiment travailler, comme toi, et qui savent faire les deux choses : s'occuper des enfants et travailler. Il y a des femmes qui aiment rester à la maison (...) car elles aiment bien les enfants. Si toutes les femmes travaillent, qu'est ce qu'ils font, les enfants, à la maison ?" s'est interrogé l'acteur, avant d'ajouter : "Si tu as envie de faire quelque chose, tu suis ton mouvement à toi et n'impose pas sur d'autres femmes ce que tu voudrais faire, toi."
La secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes s'est alors retournée vers l'acteur pour lui expliquer courtoisement que ce qu'il venait de faire, "ça s'appelle du mansplaining, c'est à dire quand un homme interrompt une femme pour lui expliquer qu'il sait mieux qu'elle des choses sur son propre domaine d'expertise".
"Les femmes sont comme des fleurs", a ensuite expliqué Jean-Claude Van Damme. Ce qui n'a pas convaincu Marlène Schiappa, qui a poursuivi en expliquant, "qu'en France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son mari".
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-ce-que-vous-venez-de-faire-ca-s-appelle-du-mansplaining-quand-marlene-schiappa-reprend-jean-claude-van-damme_2828999.html

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Les Internettes,femmes,feminismes

2 Juillet 2018, 00:31am

Publié par hugo

VIVES   LES INTERNETTES   QUI PARLENT  DE  CULTURES    DE  SANTE  etc  

UNE  VIDEO  A  ETE   DEMONETISEE  CAR LA  FILLE PARLAIT  D ENDOMETRIOSE 

LAMENTABLE  

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VIDEO. YouTube a-t-il un problème avec le corps des femmes ?,femmes,sante,societe

1 Juillet 2018, 23:49pm

Publié par hugo

 

ActualitésSociétéEgalité femmes-hommes
VIDEO. YouTube a-t-il un problème avec le corps des femmes ?
Avec le mot-clé #MonCorpsSurYouTube, des créatrices de vidéos dénoncent la démonétisation de contenus évoquant le corps et les droits des femmes, qu'elles assimilent parfois à de la censure.
 
Radio France

La plateforme YouTube, propriété de Google, vient d'annoncer de nouvelles fonctionnalités pour aider les créateurs de vidéos à gagner de l'argent sans passer par la publicité, via des abonnements "premium". Une décision qui arrive à point nommé puisque depuis quelques semaines, des youtubeuses montent au front sur les réseaux sociaux avec le mot-clé #MonCorpsSurYouTube.
L'endométriose, les règles, le cancer du sein, le clitoris ou encore l'épilation... Le corps des femmes est-il un tabou sur YouTube ?
"C'est de la censure"
La plateforme est accusée de démonétiser des contenus qui évoquent le corps et les droits des femmes. "Démonétiser", cela veut dire priver la vidéo de publicité. Les auteurs ne sont donc pas rémunérés et la vidéo a du mal à apparaître en "tendances" et à atteindre son public.
"Ce sont des vidéos qui parlent de problèmes qui concernent les femmes et leur santé, comme l'endométriose, la prévention du cancer du sein", s'insurgent Maud Bettina-Marie et Juliette Tresanini, qui ont fondé la chaîne "Parlons peu, mais parlons !". "Nous avons estimé que c'était de la censure", disent-elles.
À l'origine : une histoire d'algorithmes. En mars dernier, YouTube a relevé les critères d'accès à la monétisation pour rassurer les annonceurs. Certaines marques s'étaient retirées de la plateforme après avoir remarqué que leur pub apparaissait sur des vidéos racistes ou faisant l'apologie du terrorisme. YouTube a donc durci ces algorithmes d'analyse, qui bannissent systématiquement un certains nombre de mots-clés.
Le problème c'est qu'ils ne font pas le distingo entre une vidéo à caractère sexuel considérée comme choquante, et une vidéo pédagogique. YouTube dit travailler à des ajustements. Quant aux principaux responsables, les annonceurs, ils ne donnent pour le moment aucune réponse.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/video-youtube-a-t-il-un-probleme-avec-le-corps-des-femmes_2826321.html

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Violences gynécologiques : pour la secrétaire générale du syndicat des gynécos, "le problème, c'est l'attirance" entre médecins et patientes,femmes,violences,sexes,

1 Juillet 2018, 22:12pm

Publié par hugo

 Egalité femmes-hommes
Violences gynécologiques : pour la secrétaire générale du syndicat des gynécos, "le problème, c'est l'attirance" entre médecins et patientes
Les syndicats de gynécologues et obstétriciens reconnaissent les actes sexistes dans le suivi médical des femmes, mais dénoncent un "bashing" de leur profession.
Une consultation gynécologique post-partum à Nice, en 2017. (photo d'illustration) (A. NOOR / AFP)
Louise Hemmerlé
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 29/06/2018 | 17:40
publié le 29/06/2018 | 17:25
"Il ne s'agit pas de faits isolés" : les "actes sexistes" sont "courants" dans le suivi gynécologique et obstétrical, alerte le Haut Conseil à l'égalité (HCE) entre les femmes et les hommes, dans un rapport publié le 29 juin. Ce à quoi le Dr. Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syndicat des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof), interrogée par franceinfo, répond : "Depuis deux-trois ans, il y a un vrai 'gynéco-bashing' et je trouve cela désolant. Nous savons très bien qu'il y a des problèmes dans d'autres secteurs de la médecine. C'est connu qu'il existe aussi des risques lorsque des patientes se font masser par des kinés, par exemple. Il aurait fallu écrire un rapport qui englobe tous les professionnels de santé."
Dès 2014, de nombreuses femmes ont pourtant témoigné de faits de violence, en utilisant le hashtag #PayeTonUtérus sur les réseaux sociaux. Le phénomène est difficile à chiffrer mais, à titre d'exemple, le HCE explique qu'une femme sur deux "sur laquelle une épisiotomie a été réalisée déplore un manque ou l'absence totale d'explications". "Nous sommes navrés [de ces violences], mais les médecins ne peuvent pas faire la police des médecins", avance Israël Nisand, président du Conseil des gynécologues et obstétriciens français.
Avec plus de femmes gynécos, "il y aura peut-être moins de problèmes…"
Le Syngof a tout de même décidé de rédiger une fiche de bonne conduite à l'intention des gynécologues et obstétriciens : "On préconise de s'adresser avec déférence aux patientes et de garder de bonnes distances. Par exemple, de ne pas leur parler de ses problèmes de couple, de rediriger des amies ou des proches vers d'autres gynécologues. Et quand il y a une attirance entre le docteur et la patiente, le docteur doit prendre l'initiative de ne pas donner suite au prochain rendez-vous", détaille Elisabeth Paganelli.
Le problème, en fait, c'est l'attirance [entre médecins et patientes]. Maintenant, heureusement, il y a davantage de femmes dans la profession, il y aura peut-être moins de problèmes… à moins qu'elles ne soient lesbiennes. L'attirance entre deux femmes, c'est possible aussi.
Dr Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof
à franceinfo
Dans les faits, "les femmes sont majoritaires au sein de la gynécologie médicale", spécialité où elles représentent 94% des praticiens, note le HCE. Chez les gynécologues-obstétriciens, elles ne sont en revanche que 51% : "La spécialité est exercée en grande partie par des hommes de plus de 55 ans et des femmes de moins de 44 ans." Le HCE pointe plutôt le fait que "les postes de décision" restent "très majoritairement aux mains des hommes" : ils représentent par exemple 90% des membres du Conseil national de l'Ordre des médecins.
Les propos d'Elisabeth Paganelli font bondir Emmanuelle Piet, gynécologue et présidente du Collectif féministe contre le viol (CFCV).
Mettre les violences sexuelles sur le dos de l'attirance, ça, c'est de la confusion des genres. Pour les gynécologues, c'est justement cet accès facile au sexe des femmes qui pousse à la vigilance.
Dr. Emmanuelle Piet, gynécologue et présidente du Collectif féministe contre le viol
à franceinfo
"Il y a forcément un rapport de force entre un médecin et sa patiente", affirme Emmanuelle Piet, qui milite pour l'interdiction des rapports sexuels entre un médecin et ses patients et a signé une tribune publiée par franceinfo pour réinscrire cette interdiction dans le Code de déontologie médicale. "C'est le sachant, c'est celui qui a votre santé entre les mains, il peut toucher votre corps… Il ne faut pas que le soin soit un alibi", explique-t-elle.
"Nous ne savons pas comment faire pour arrêter cela"
"Ce n'est pas en 'bashant' les professionnels qu'on va améliorer les choses", défend Israël Nisand. "Il ne faut pas qu'on donne l'impression aux jeunes que ce métier n'est pas fréquentable, s'inquiète-t-il. La question, c'est qui accouchera nos filles ?" Le professeur affirme cependant qu'il doit y avoir une attention particulière chez les gynécologues et obstétriciens pour éviter les propos sexistes. "Nous, les professionnels de l'intimité des femmes, nous ne pouvons accepter qu'il y ait des propos sexistes dans nos rangs", déclare-t-il.
"Il faut éviter les propos sexistes", assure le Dr. Paganelli. Mais elle dénonce plutôt la réaction de certaines patientes face à leur praticien. "Quand on fait remarquer à une femme qu'on a du mal à réaliser tel ou tel examen parce qu'il y a trop de graisse, ou quand on la pèse et qu'on lui fait remarquer qu'elle a pris du poids, ce n'est pas pour l'insulter. Or certaines peuvent le prendre mal, affirme-t-elle. On a tous eu une femme qui s'est plainte qu'on lui ait dit quelque chose qu'on n'aurait pas dû dire."
Bientôt on ne pourra plus que parler de la météo, il ne faudra plus rien dire, je crains qu'on en arrive à cela.
Dr. Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof
à franceinfo
Pour les représentants de la profession, l'une des causes des mauvaises expériences des femmes, notamment lors de leur suivi obstétrical, est la cadence infernale imposée au personnel de santé. "Je ne peux que commenter le fait qu'il y a des violences, que nous en sommes navrés, et que nous ne savons pas comment faire pour arrêter ça", lâche le Dr. Nisand. "Je crains qu'on ne doive fermer encore d'autres maternités, explique-t-il, cette carence peut avoir des répercussions sur le soin des femmes." "Une nuit de garde avec 15 accouchements et pas grand monde, vous n'avez pas le temps d'être attentif", confirme le Dr. Piet.
Des soins douloureux par nature ?
La secrétaire générale du Syngof, elle, va plus loin et invoque la nature même des soins.
On nous reproche beaucoup la douleur des actes gynécologiques, mais on n'a pas de solution par rapport à ça, on n'a pas d'autres techniques. Cela reste douloureux et invasif. Sinon, on arrête de soigner.
Dr Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syngof
à franceinfo
"Il faudrait faire des fiches pour mieux expliquer les conditions des examens et la douleur qu'il faut malheureusement accepter, affirme-t-elle. C'est plutôt dans ce sens qu'il faut faire de la prévention." Une position qui choque Emmanuelle Piet.
Je ne vois pas pourquoi on aurait mal, moi je suis persuadée qu'on peut être doux. Si vous considérez comme normal que cela fasse mal, il n'y a aucune raison que vous vous appliquiez.
Dr. Emmanuelle Piet, gynécologue et présidente du Collectif féministe contre le viol
à franceinfo
Pour mettre fin à ces violences gynécologiques et obstétricales, le HCE préconise de mieux former les médecins. L'organisme suggère notamment de "renforcer la prévention et la lutte contre le sexisme au sein des études de médecine" et de "renforcer la formation initiale et continue des professions médicales et paramédicales en matière de bientraitance et respect du consentement et de dépistage des violences sexistes et sexuelles".
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