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Facebook, Twitter, Google… Comment préparer votre testament numérique,societe,internet,

31 Octobre 2018, 08:40am

Publié par hugo


Facebook, Twitter, Google… Comment préparer votre testament numérique

Que deviendront vos comptes sur les principaux réseaux sociaux et plateformes d'e-mails  après votre passage dans l'au-delà ? Franceinfo s'est penché sur la question.
Google propose à ses utilisateurs un \"gestionnaire de compte inactif\", qui permet de décider de supprimer ou de transmettre ses données à un proche après son décès.
Google propose à ses utilisateurs un "gestionnaire de compte inactif", qui permet de décider de supprimer ou de transmettre ses données à un proche après son décès. (BLANCHI COSTELA / MOMENT RF / GETTY IMAGES)
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Vincent Matalon
France Télévisions

Mis à jour le 30/10/2018 | 11:45
publié le 09/01/2018 | 13:27
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin

Que va-t-il advenir de votre compte Facebook après votre mort ? Et de votre vieille adresse Hotmail, que vous utilisiez pour vous connecter sur MSN Messenger au début des années 2000 ?

Si vous ne vous êtes pas encore posé cette question, la plupart des services en ligne ont, ces dernières années, planché sur le sujet. Avec plus ou moins de réussite. A l'occasion de la Toussaint, jeudi 1er novembre, et afin de vous aider à réaliser votre "testament numérique" et à maîtriser autant que possible vos traces sur le web après votre passage dans l'au-delà, franceinfo a fait le tour des réseaux sociaux et plateformes de courrier électronique les plus populaires.
Facebook

En raison de son extrême popularité, Facebook a été l'un des premiers services à s'adapter à la mort de ses utilisateurs. Le réseau social a ainsi mis en place en octobre 2009 une fonctionnalité permettant de transformer un profil en "compte de commémoration", ce qui en limite les fonctionnalités et évite les situations embarrassantes, comme les rappels de l'anniversaire du défunt.

Il est également possible de faire supprimer entièrement son compte après son décès. Dans les deux cas, il est nécessaire que vos proches signalent votre mort à Facebook sur une page prévue à cet effet, mais vous pouvez signifier de votre vivant vos volontés à Facebook.

• Si vous souhaitez que votre compte soit supprimé :

Rendez-vous dans les paramètres de votre compte. Depuis un ordinateur, il faut cliquer sur la petite flèche pointant vers le bas située en haut à droite de n'importe quelle page Facebook.

Cliquez ensuite sur "Général" dans le menu de gauche, puis sur "Gérer le compte". Il ne vous reste plus qu'à cliquer sur "Demander la suppression du compte" et à valider votre choix.


L'opération peut aussi s'effectuer depuis l'application mobile de Facebook. Ouvrez le menu à l'aide de l'icône située dans le coin supérieur droit de l'application, et faites-le défiler jusqu'aux paramètres du compte.

Cliquez ensuite sur "Général", puis sur "Gérer le compte", puis sur "Contact légataire", et enfin sur "Suppression de compte". Le tour est joué !

• Si vous souhaitez que votre profil reste en ligne :

Dans ce cas, votre profil sera transformé en "compte de commémoration", ce qui change quelques petites choses. L'expression "En souvenir de" sera par exemple ajoutée au-dessus de votre nom, et plus personne ne pourra se connecter sur votre compte, même si vous avez communiqué votre mot de passe à un proche. Il n'apparaîtra plus dans les suggestions de Facebook, qu'il s'agisse des "Vous connaissez peut-être", des anniversaires ou des publicités qui indiquent à vos amis que vous "aimez" telle ou telle page.

Gardez tout de même à l'esprit que si vous avez paramétré votre compte de manière à ce que vos amis puissent laisser un message sur votre mur, ils pourront continuer à le faire sur votre compte de commémoration, et vous rendre hommage (ou pas). Tout ce que vous avez déjà posté sur Facebook restera par ailleurs accessible selon les paramètres de confidentialité définis de votre vivant : si l'album photo de vos vacances en Espagne était visible par tous, y compris par ceux qui ne font pas partie de vos amis, il le restera après votre mort.

Dans le cas où cette option vous intéresse, il est possible de désigner parmi vos proches un légataire, qui sera en quelque sorte l'administrateur de votre compte après votre mort. Il pourra changer votre photo de profil ou de couverture, rédiger une publication à épingler sur votre mur si celui-ci est ouvert, ou encore accepter ou refuser des demandes d'amis après votre mort, ce qui est assez étrange. Il ne pourra toutefois pas ajouter de nouveaux contacts, supprimer les anciens, effacer ou modifier vos contenus ni consulter vos messages.

Pour effectuer cette démarche, répétez l'opération décrite plus haut, et plutôt que de cliquer sur "Suppression de compte", cliquez sur "Choisir un contact légataire". Sachez que toutes ces opérations ne sont pas définitives, et que vous pourrez revenir sur votre décision.

Google

Google est aussi un bon élève dans ce domaine. Le géant de Mountain View a mis en ligne en avril 2013 un "gestionnaire de compte inactif" qui permet de décider de supprimer ou de transmettre ses données à un proche, service par service, si vous n'utilisez pas votre compte pendant un certain temps. Cela peut concerner vos e-mails (Gmail), les photographies prises avec votre téléphone si elles sont synchronisées avec Google Photos, les documents stockés sur Google Drive, ou encore votre compte YouTube.

Pour paramétrer le devenir de votre compte Google, direction cette page. Cliquez sur "Démarrer". Vous devez ensuite définir le délai sans connexion à partir duquel Google considérera que votre compte est devenu inactif : 3, 6, 12 ou 18 mois. Pas de panique : si vous décidiez par hasard d'abandonner Google à un moment de votre vie, sans trépasser pour autant, l'entreprise vous enverra plusieurs e-mails et SMS quelques semaines avant la date fatidique.

Vous pouvez ensuite sélectionner jusqu'à 10 proches qui seront prévenus par Google lorsque votre compte sera devenu inactif, et à qui vous pouvez accorder un accès temporaire à certaines de vos données. Pour éviter les détournements par des personnes mal intentionnées, ces proches ne pourront y accéder qu'après avoir prouvé leur identité à l'aide d'un code reçu par SMS.

Il est également possible de rédiger par avance un message qui sera envoyé automatiquement aux personnes qui cherchent à vous contacter une fois votre compte désactivé.

Il ne reste ensuite plus qu'à choisir si Google devra ou non supprimer entièrement votre compte et ses données quelques mois après le début de son inactivité, et à valider le tout.

Yahoo!

Autre poids lourd de l'e-mail, Yahoo! est objectivement moins prévoyant que Google lorsqu'il s'agit de préparer son testament numérique. La seule possibilité offerte est de clore entièrement votre compte après votre mort. Et la manière de procéder n'est pas franchement à la pointe de la technologie, puisque cette démarche ne peut s'effectuer que par courrier.

Un de vos proches devra ainsi rédiger une demande de clôture formelle en précisant votre adresse e-mail, y joindre un document attestant qu'il est légalement en mesure d'effectuer cette requête (par exemple une lettre le désignant comme votre exécuteur testamentaire), ainsi qu'une photocopie de votre acte de décès. Le tout devra être envoyé aux Etats-Unis (donc en anglais) à l'adresse suivante :
Concierge Executive Escalations
Yahoo Inc.
5250 NE Elam Young Parkway
Hillsboro, OR 97124
United States of America
Hotmail

Concernant Microsoft, qui gère les adresses Hotmail, Live, MSN ou encore Outlook, l'affaire est encore plus compliquée. Non seulement aucun dispositif ne permet d'anticiper sa disparition, mais le site officiel de l'entreprise ne propose pas de page d'aide expliquant la procédure à suivre en cas de décès d'un proche.

Dans un article publié à l'été 2013 (en anglais), le magazine Time faisait état d'une procédure appelée "Next of kin process" ("procédure pour parent proche"). Celle-ci permet de réclamer à Microsoft non seulement la suppression d'une adresse e-mail d'un proche disparu, mais également un DVD contenant les données associées au compte "incluant tous les e-mails et leurs pièces jointes, le carnet d'adresses, ainsi que la liste de contacts" du défunt. Contacté par franceinfo début janvier, le service client de Microsoft a confirmé que cette procédure était toujours d'actualité, mais que son application relevait du cas par cas, sans davantage de précisions.

La suite est assez sportive. Votre proche devra effectuer sa demande en anglais par mail à l'adresse msrecord@microsoft.com, en y joignant une preuve de décès, un certificat prouvant qu'il est légitime pour réclamer la fermeture de votre compte, ainsi qu'une photo d'identité. Il devra également être en mesure de répondre à tout un tas de questions concernant votre compte Hotmail : adresse e-mail, nom, prénom et date de naissance utilisés lors de la création du compte, date approximative de création du compte, ou encore date approximative de la dernière connexion à votre compte. Ces informations peuvent également être communiquées par courrier à l'adresse :
Next of Kin
One Microsoft Way
Redmond, WA 98052
United States of America

Vous l'aurez compris : sauf à avoir minutieusement transmis toutes les informations nécessaires à l'un de vos proches, le plus simple reste de clôturer de votre vivant votre compte Microsoft lorsque la fin approchera. Heureusement, la procédure est cette fois beaucoup plus simple, et parfaitement détaillée sur le site de l'entreprise.
Twitter

A la différence de Facebook, Twitter n'a pas (encore ?) mis en place de profil de commémoration. A moins de communiquer à vos proches votre nom de compte et votre mot de passe, ceux-ci ne pourront ainsi que réclamer la désactivation de votre profil.

La procédure à suivre est assez simple, et peut s'effectuer en français depuis la rubrique d'aide de Twitter. Vos proches devront cliquer sur "Je souhaite demander la désactivation du compte d'un utilisateur décédé ou frappé d'incapacité", préciser le nom de votre compte, vos nom et prénom réels, ainsi que les liens qui vous unissaient.

"Une fois la demande reçue, nous vous enverrons par e-mail des instructions à suivre pour nous fournir plus de détails sur la personne décédée, ainsi qu'une copie de votre carte d'identité et une copie du certificat de décès de la personne concernée", écrit le réseau social dans son centre d'assistance. Twitter précise également que ces documents seront supprimés après vérifications.
Snapchat

Est-ce parce qu'il est très populaire chez les moins de 30 ans ? Les mots "mort" ou "décès" n'apparaissent en tout cas nulle part dans les rubriques d'aide du site de Snapchat.

Contacté par franceinfo, le réseau social de partage de photos et de vidéos à durée de vie limitée indique "être en capacité" de supprimer le compte d'un utilisateur mort. Si vous souhaitez que vos proches effectuent cette démarche après votre passage dans l'au-delà, ils devront rédiger une requête en se rendant sur cette page, puis en cliquant sur "Je souhaite partager des commentaires" et "Autres".

Les équipes de Snapchat prendront ensuite contact avec eux pour effectuer des vérifications avant de procéder à la désactivation de votre compte. Attention tout de même, le site n'accepte pour l'heure que les requêtes envoyées en anglais.
Instagram

Instagram a été racheté par Facebook en avril 2012 contre un milliard d'euros. Cela se ressent dans la manière dont le plus célèbre réseau de partage de photos gère la question de la mort de ses utilisateurs : comme Facebook, Instagram propose aux proches d'un défunt de choisir entre supprimer son profil et le transformer en "compte de commémoration".

• Si vous souhaitez que votre compte soit supprimé :

Dans ce premier cas, vos proches n'auront qu'à remplir un formulaire simple et en français. Afin de vérifier que la personne effectuant la demande est un membre de votre entourage, Instagram réclame en outre "un certificat de décès, le certificat de naissance du défunt ou une preuve de [son] autorité".

• Si vous souhaitez que votre profil reste en ligne :

Dans ce cas, le compte en question restera figé, n'apparaîtra plus dans les espaces publics de la plateforme comme la section "explorer" (qui suggère des personnalités auxquelles s'abonner) et il sera impossible de s'y connecter, même en possédant le mot de passe. Là aussi, vos proches n'auront qu'à remplir un formulaire pour effectuer cette demande, avec une preuve de votre décès.
LinkedIn

"Il arrive malheureusement parfois que vous trouviez le profil d'un collègue, d'un camarade de classe ou d'un être cher qui est décédé. Si cela se produit, nous pouvons fermer le compte de cette personne et supprimer son profil pour vous", écrit dans sa section d'aide le réseau social professionnel, qui revendiquait un demi-milliard de membres en avril 2017.

Comme Instagram ou Twitter, LinkedIn propose ainsi un formulaire (disponible seulement en anglais) permettant de demander le retrait d'un profil, mais ne réserve pas cette possibilité aux seuls proches du défunt. Votre "famille éloignée" ou vos anciens camarades de classe pourront ainsi réaliser cette démarche après votre mort.

La personne effectuant la demande devra fournir votre nom, préciser sa relation avec vous, la date de votre mort, ainsi qu'un lien ou un document prouvant votre décès.
A lire aussi
https://www.francetvinfo.fr/choix/facebook-twitter-google-comment-preparer-votre-testament-numerique_2543713.html

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Tribune « pour un congé parental alterné » : les propositions d’un père pour favoriser l’égalité,papa,pere,

31 Octobre 2018, 08:00am

Publié par hugo


Tribune « pour un congé parental alterné » : les propositions d’un père pour favoriser l’égalité
Par Anne-Marie Kraus Publié le 30/10/2018 à 12:17
 

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Patrice Bonfy préconise deux semaines de congé de naissance pour un aidant et huit semaines de congé parental, qui ne peuvent être demandées que lorsque la mère a repris le travail.
La première session de notre Think Tank Agir pour l’égalité a eu lieu le 12 septembre, et a déjà donné lieu à des initiatives, à l’instar de la tribune de Patrice Bonfy, 35 ans et co-fondateur du média Le Paternel.
Favoriser l’égalité avec un congé parental équilibré
Ce père de deux enfants milite pour l’avènement d’une nouvelle génération de pères et une révolution du modèle parental. Le 7 octobre, il a publié "Si on laissait les pères 2 mois seuls avec leur bébé ? Tribune pour un congé parental alterné".
Il explique : "Les hommes ne portent pas de bébé dans leur ventre. Ils n’accouchent pas. Ils n’allaitent pas. On ne peut compter que sur les femmes pour ces missions. En revanche, toutes les autres tâches parentales peuvent être assumées sans discrimination par un homme ou une femme." Regrettant que les pères souhaitant s'impliquer soient freinés par la faible rémunération du congé parental et la stigmatisation qui les guette, ce père de famille propose des mesures inédites et rafraichissantes.
La nouvelle génération de pères est prête.
“Il faudrait créer les conditions d’une réelle implication des hommes dans leur famille”, rappelle-t-il, réclamant un “congé de naissance” pour la mère d’une durée standard de 2 semaines et en parallèle, un “congé de naissance obligatoire du père”, d’une durée égale. Ces congés, immédiatement après la naissance, serait prolongeables sur avis médical en cas de complication et rémunérés par l’entreprise pour trois jours et le reste par la Sécurité Sociale. Ce congé dédié au père pourrait être substitué par un “congé de naissance aidant”, attribué à une personne choisie par la mère s’il n’y a pas de père. La durée et la rémunération seraient identiques.
Lire aussi :
Quand le retour au bureau du congé maternité se passe mal
Tout savoir sur le congé paternité
“Penser aux parents, c’est penser en parent. C’est se souvenir que la boussole de toutes nos décisions doit être la génération qui vient, celle de nos enfants. Les défis de notre temps ont terriblement besoin de ce nouvel horizon”, conclue-t-il après une série de propositions complémentaires. Parents, rejoignez le !

https://www.marieclaire.fr/tribune-pour-un-conge-parental-alterne-les-propositions-d-un-pere-pour-favoriser-l-egalite,1285065.asp

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Trouver dans ma vie ta présence - Catherine Soeiro -

29 Octobre 2018, 09:55am

Publié par hugo

 

Chansons pour un Mariage - Trouver Dans Ma Vie Ta Présence Lyrics & Traduction
 
Trouver dans ma vie ta présence
Tenir une lampe allumée
Choisir avec toi la confiance
Aimer et se savoir aimé
1-Croiser ton regard dans le doute
Brûler à l’écho de ta voix
Rester pour le pain de la route
Savoir reconnaître ton pas
 

2-Brûler quand le feu devient cendre
Partir vers celui qui attend
Choisir de donner sans reprendre
Fêter le retour d’un enfant
3-Ouvrir quand tu frappes à ma porte
Briser les verrous de la peur
Savoir tout ce que tu m’apportes
Rester et devenir meilleur

https://paroles2chansons.lemonde.fr/paroles-chansons-de-messe-de-mariage/paroles-trouver-dans-ma-vie-ta-presence.html

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ON OCCUPE LA MATERNITÉ DU BLANC

29 Octobre 2018, 09:01am

Publié par hugo

 ON OCCUPE LA MATERNITÉ DU BLANC
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LE BON SENS
Ajoutée le 28 oct. 2018
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Le vendredi 26 octobre 2018, j'ai passé la nuit à la maternité du Blanc, occupée depuis l'annonce de sa fermeture définitive une semaine plus tôt.
Je vous fais découvrir en vidéo comment s'organise cette occupation dont le but est d'obtenir la réouverture de la maternité et la reprise des accouchements.
Vous pourrez voir que l'ambiance est bon enfant mais que les occupants sont déterminés à ce que leurs revendications soient satisfaites. Ils demandent :
- Une nouvelle expertise indépendante et dans laquelle les participants à l'occupation soient représentés
- Un RDV avec la ministre de la santé Agnès Buzyn et avec la présidente de l'autorité régionale de santé (ARS) Anne Bouygard
- La réouverture de la maternité
***LES LIENS***
- La page Facebook «Cpasdemainlaveille» : https://www.facebook.com/Cpasdemainla...
- Ma précédente vidéo sur la maternité du Blanc : https://youtu.be/pxnVepIeYwM
- Le numéro de téléphone pour être prévenu·e en cas d'évacuation (SVP : n'écrivez que si vous n'êtes pas loin, ne spammez pas, ils ont assez à faire) : U6 I4 35 IU 65 (Remplacez les U par des 0 et les I par des 1 ; c'est pour éviter que le numéro soit spammé par des robots automatiques). Pensez bien à envoyer votre nom, prénom et aussi lieu où vous habitez.
***GÉNÉRIQUE***
- Réalisation : Manon Taillard - Démo 2016 : https://youtu.be/bfFSP6aauE0
***PARTICIPEZ AU FINANCEMENT D'UN BOÎTIER STREAMING***
http://le-bon-sens.com/don
***SUIVEZ-MOI SUR***
- Facebook : https://www.facebook.com/LeBonSensYT/
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- Youtube (pour vous abonner) : http://bit.ly/2gbk7cm

https://www.youtube.com/watch?v=CE8fLCUh0gQ

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AVC : prévenir pour éviter le pire,sante,

29 Octobre 2018, 08:19am

Publié par hugo

 Accueil > Santé > AVC : prévenir pour éviter le pire
 
Beaucoup de séquelles d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) seraient évitées si les symptômes étaient connus et les patients traités en urgence.
AVC : prévenir pour éviter le pire
Sophie Massieu il y a 3 jours Santé, Société Laisser un commentaire
Les accidents vasculaires cérébraux représentent la première cause de handicap acquis chez l’adulte. Idem pour la mortalité des femmes. Ils occupent aussi la deuxième place du podium des responsables des démences. Une nouvelle campagne de sensibilisation nous invite à agir.
L’AVC, nous sommes tous concernés ! Tel est le mot d’ordre de la nouvelle campagne de sensibilisation que lance la Société française neurovasculaire. À la veille de la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC), le 29 octobre, les scientifiques nous alertent. Le but ? Que nous participions à la prévention de ces accidents.
Prévenir, pour ne pas avoir à guérir. Nombre de séquelles seraient en effet évitées si les symptômes étaient connus et les patients traités en urgence.
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Des séquelles chez la moitié des 800 000 personnes atteintes
Ces accidents surviennent lorsqu’un vaisseau bouché empêche la circulation du sang dans ou vers le cerveau (trois cas sur quatre) ou lorsque la rupture d’un vaisseau sanguin engendre une hémorragie. Cela s’avère dramatique si rien n’est entrepris rapidement. Les cellules du cerveau se voient alors privées de l’oxygène et du glucose nécessaires ou peuvent être détruites.
800 000 personnes sont aujourd’hui concernées en France et plus de la moitié d’entre elles (500 000) conservent des séquelles. La part des personnes âgées de moins de 65 ans progresse, pour atteindre 25 %. En cause, les problèmes d’hypertension, d’obésité, de diabète… Tous concernés !

https://www.faire-face.fr/2018/10/26/avc-prevenir-pour-eviter-le-pire/

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AAH en couple : le Sénat rejette la suppression des ressources du conjoint,handicap,economie,

29 Octobre 2018, 08:00am

Publié par hugo

Accueil > Emploi > Ressources > AAH en couple : le Sénat rejette la suppression des ressources du conjoint
 
« L'AAH s'articule avec la solidarité entre époux, a plaidé Sophie Cluzel devant le Sénat. La priorité doit être donnée à la mobilisation familiale des ressources. »
AAH en couple : le Sénat rejette la suppression des ressources du conjoint
Franck Seuret il y a 4 jours Ressources 31 Commentaires
Lire aussi
AAH : un coup de pouce… et des coups de ciseaux
Une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint pour le calcul de l’AAH a été rejetée par les sénateurs Les Républicains et de La République en marche. Le gouvernement y était également opposé.
L’Assemblée nationale n’en avait pas voulu. Le Sénat vient également de dire non. Les sénateurs ont rejeté, ce mercredi 24 octobre, une proposition de loi visant à supprimer la prise en compte des revenus du conjoint, concubin ou pacsé pour le calcul de l’allocation adulte handicapé (AAH).
C’est la sénatrice communiste Laurence Cohen qui l’avait déposée. Elle reprenait ainsi la proposition de loi de la députée communiste Marie-George Buffet enregistrée à l’Assemblée nationale en décembre 2017. Son texte n’avait pas réussi à y rallier la majorité des voix.
Une mesure à 360 millions d’euros
Lors de la séance publique, Sophie Cluzel a appelé les sénateurs à émettre un avis défavorable. « L’AAH s’articule avec la solidarité entre époux, principe de base de notre modèle social, a plaidé la secrétaire d’État chargée des personnes handicapées. La priorité doit être donnée à la mobilisation familiale des ressources. »
Cette mesure coûterait 360 millions d’euros a-t-elle également avancé. Et puis, « le gouvernement va refondre les dix minima sociaux [dont l’AAH], dans la perspective d’un revenu universel minimal ».
Les Républicains ont tous voté contre
Seuls les sénateurs communistes et socialistes ont soutenu la proposition de loi. Tous Les Républicains, qui forment le groupe majoritaire, ont voté contre. Idem pour La République en marche. « Ne pas tenir compte de la situation familiale du bénéficiaire, cela jouerait contre le lien social et la famille, a défendu Nicole Duranton, sénatrice républicaine. La société n’est pas qu’un agrégat d’individus libres. »
À l’Assemblée nationale, pourtant, vingt députés Les Républicains ont co-signé, en janvier 2018, une proposition de loi demandant ce que leurs collègues sénateurs viennent de refuser. Comprendra qui pourra…
 
APF France handicap déplore, sur Twitter, le rejet de la proposition de loi.
 
L’AAH diminue si le conjoint gagne plus de 1 137 € nets
Pour calculer le montant de l’AAH, les Caisses d’allocations familiales (Caf) additionnent les ressources des deux partenaires. Si le conjoint, concubin ou pacsé gagne moins de 1 137 € nets par mois, le demandeur en situation de handicap, sans autres revenus, percevra l’AAH à taux plein. Au-delà, son montant diminue progressivement pour devenir nul dès lors que les ressources du conjoint atteignent 2 275 € nets par mois.

https://www.faire-face.fr/2018/10/24/aah-couple-senat-rejette-conjoint/

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La sexualité des Français(es) : 5 informations à retenir,articles femmes hommes,couples,sexes,

26 Octobre 2018, 07:09am

Publié par hugo

 La sexualité des Français(es) : 5 informations à retenir
Santé publique France vient de dévoiler, ce mardi 23 octobre, le baromètre santé 2016 sur le "genre et la sexualité", témoignant des disparités existantes entre les femmes et les hommes dans la société française.

L'âge moyen du premier rapport sexuel est de 17 ans en France en 2016
Crédit : Unsplash/rawpixel
 

Arièle Bonte  
Journaliste

 

 

publié le 23/10/2018 à 20:20
Les inégalités entre les femmes et les hommes perdurent aussi bien en société que dans les sphères les plus intimes. L’agence nationale de santé publique (Santé Publique France) le prouve une fois de plus avec son baromètre santé 2016 "genre et sexualité", publié ce mardi 23 octobre.

L'établissement public français, placé sous la tutelle de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, nous apprend que, depuis dix ans, certains aspects de la sexualité des Françaises et des Français n'ont pas changé : exemple avec l'âge moyen du premier rapport sexuel qui se situe selon les années à plus ou moins 17 ans, pour les filles comme pour les garçons.

D'autres, en revanche, témoignent d'une plus grande disparité entre les femmes ou les hommes ou encore d'une évolution des pratiques, influencée par l'usage d'Internet et des réseaux sociaux. Explications.  
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"Genre neutre" : que signifie cette mention sur l'état civil ?
 
 
1. L'âge moyen du rapport sexuel : 17 ans
Depuis plusieurs années maintenant, l'âge moyen du premier rapport sexuel des filles comme des garçons tourne autour de 17 ans. En 2016, il s'élevait à 17,6 ans pour les filles, et 17,0 ans pour les garçons.

Le rapport souligne cependant que les filles s'initient le plus souvent (près de 50%) "avec un partenaire plus âgé" (d'au moins de deux ans de plus qu'elles) et que leur principale motivation pour passer à l'acte est l'amour ou la tendresse (pour plus de 50% d'entre elles).

Côté garçon, c'est plutôt le désir qui les guide dans leur initiation à la sexualité (pour 47% d'entre eux).
2. La différence du nombre de partenaires sexuels
La sexualité des femmes et des hommes est très différente sur de nombreux points. En moyenne, le nombre de partenaire pour les femmes est de 6 contre 13,9 pour les hommes. Dans ce moyen de calcul, le rapport note que "les femmes retiennent surtout 'les hommes qui ont compté'" pour elles.

Les hommes quant à eux "font plus souvent référence à toutes les partenaires avec lesquelles ils ont eu des contacts génitaux", peut-on encore lire dans ce rapport. C'est, selon ses auteur-es, "signe d’une intériorisation des normes sociales qui valorisent la dimension affective de la sexualité pour les femmes et physique pour les hommes".
3. Une décennie d'évolution des pratiques
En dix ans, le rapport aux sites de rencontres à beaucoup évolué dans les pratiques des hommes comme des femmes. En 2006, 2,7% des femmes et 4,6% des hommes expliquaient avoir eu recours à des sites pour rencontrer un partenaire sexuel. Dix ans plus tard donc, elles sont 9,3% à rapporter ce type d'expérience contre 14,6% d'hommes.
4. 50 ans, un cap pour les femmes ?
Passées 50 ans, les femmes ont significativement moins de rapports sexuels que les hommes. "Les écarts entre les femmes et les hommes s’accroissent au fil de l’âge et sont beaucoup plus marqués chez les personnes qui ne vivent pas en couple", peut-on lire dans le rapport.

Explications possibles : "les femmes vivent moins souvent en couple que les hommes, en raison notamment de la préférence des hommes pour des partenaires plus jeunes et de la surmortalité masculine."
5. Les violences subies par les quarantenaires
Les femmes sont, toute leur vie durant, cible de violences sexuelles. Si beaucoup (12,3%) ont été victimes de rapports forcés entre 25 et 34 ans, c'est entre 40 et 49 ans que les femmes semblent les plus touchées par ce fléau (13%). Chez les femmes adultes, les violences sont le plus souvent perpétrées par une ou un ancien conjoint (52,4%).

En dix ans, les chiffres concernant les femmes ont également augmenté, traduisant alors une libération de la parole sur le sujet, un an avant #MeToo ou #BalanceTonPorc.
La rédaction vous recommande


https://www.rtl.fr/girls/love/la-sexualite-des-francais-es-5-informations-a-retenir-7795296341

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VIDEO. Panamboyz United, le club de football où "tout le monde vient comme il est, qu’il soit homo, hétéro, bisexuel",racisme,respect

23 Octobre 2018, 23:46pm

Publié par hugo

 VIDEO. Panamboyz United, le club de football où "tout le monde vient comme il est, qu’il soit homo, hétéro, bisexuel"

Club de football amateur, le Panamboyz United prône la tolérance et la diversité des orientations sexuelles. Un sujet encore tabou dans le football. Brut a rencontré cette équipe lors d’une séance d’entrainement.
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BRUT
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Mis à jour le 15/10/2018 | 12:05
publié le 15/10/2018 | 12:05
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LA NEWSLETTER ACTUNous la préparons pour vous chaque matin

Le club compte près de 95 membres. Créé il y a 5 ans, le Panamboyz United est une équipe de football qui appelle à la tolérance, lutte contre l’homophobie, le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations. Bertrand Lambert, le président du club, explique : "Pour nous, il y avait un besoin de défendre la diversité dans le sport et notamment dans le football, où, par exemple, la problématique de l’homosexualité reste relativement taboue". Ici, les joueurs viennent comme ils sont, et son traités comme tout le monde. "Il y a des joueurs qui sont homos, et alors ? C’est quoi le problème, on s’en fout !" continue le Président, "il est bon, on le félicite. Il est mauvais, on l’engueule de la même manière."
"On aimerait que tous les clubs nous ressemblent"

Si ce besoin de défendre cette diversité est si fort pour ce club, c’est parce qu’homosexualité et football sont encore antinomiques. "On aimerait que tous les clubs nous ressemblent", confie Bertrand Lambert, pour qui "il y a encore du boulot". Et les chiffres lui donnent raison. Selon une enquête réalisée en 2013 par le Paris Foot Gay, 50% des élèves de centre de formation et 40% des joueurs professionnels sondés de manière anonyme avaient manifesté "une attitude négative ou très négative" envers les homosexuels, contre à peine 10% chez les sportifs du dimanche. Une hostilité qui amènerait les jeunes gays à s’exclure eux-mêmes des terrains ou à ne pas révéler leur orientation sexuelle. Yoann Lemaire, un amateur qui a fait son coming-out 2003 à la suite duquel il a été exclu de son club des Ardennes a témoigné de cette animosité dans son livre "Je suis le seul joueur de foot homo, enfin j’étais…"

Malgré cela, certains joueurs se sont récemment engagés en faveur de l’égalité pour tous dans le football, à l’image des internationaux français Paul Pogba et Antoine Griezmann, qui confessait dans une interview : "Je pense que ce n'est pas habituel [d’avouer son homosexualité] parce que nous faisons les durs et les forts. Nous avons peur de ce qui pourrait se dire. Je n'ai rien contre, je respecte tout le monde."
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Campagne sur le consentement sexuel : il faut "que les rapports soient consentis, mais surtout désirés",femmes,violences,viol

23 Octobre 2018, 23:40pm

Publié par hugo

 Campagne sur le consentement sexuel : il faut "que les rapports soient consentis, mais surtout désirés"

Janine Mossuz-Lavau a réagi sur franceinfo à la campagne lancée mardi 23 octobre par Santé publique France.
La sociologue Janine Mossuz-Lavau le 12 septembre 2018.
La sociologue Janine Mossuz-Lavau le 12 septembre 2018. (THOMAS SAMSON / AFP)
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Mis à jour le 23/10/2018 | 23:33
publié le 23/10/2018 | 23:33
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"Il faudrait que tous les rapports soient consentis, mais surtout désirés", a insisté mardi 23 octobre sur franceinfo Janine Mossuz-Lavau, sociologue, auteure de La Vie sexuelle en France publié aux éditions La Martinière en septembre 2018. D'après l'agence sanitaire de Santé publique France, qui a lancé ce même jour une campagne sur le consentement sexuel à destination des adolescents nommée "OK, pas OK", plus d'une femme sur dix a cédé aux avances de son partenaire lors de la première fois.

franceinfo : L'un de vos chapitres est justement consacré au premier rapport sexuel... Est-ce que ces chiffres vous surprennent ?

Janine Mossuz-Lavau : Non, ça ne me surprend pas, car dans mon enquête, j'ai eu la diversité des situations. On a une femme sur 10 qui a cédé à son partenaire, sans que ce soit un viol. Un certain nombre de premières fois interviennent après un flirt assez long, assez poussé, avec des caresses et beaucoup de choses... Ce n'est pas tout à fait la même chose qu'une agression subite, où il y a contrainte, violence, usage de la surprise ou menaces.

Ça reste un mauvais souvenir pour beaucoup, un moment éprouvant ?

Oui. Quelque chose qui est arrivé qu'on ne souhaitait pas, trop tôt, sans doute, car si j'ai bien compris, ce sont les plus jeunes, donc elles n'étaient pas prêtes. Mais il faut voir aussi que c'est arrivé aux garçons, à 7 % des interrogés, c'est donc quasiment la même situation. Ce n'est pas uniquement les filles d'un côté et les garçons de l'autre, les seuls prédateurs, soyons plus nuancés. Ce que j'ai vu dans mon enquête, ce sont des filles qui sont dans cette situation-là et puis, des garçons aussi, parce qu'ils se sont retrouvés avec des femmes plus âgées qui étaient assez partantes pour goûter à des petits jeunes. Ce sont des situations qui arrivent. Mais ce que j'ai vu aussi, et ça c'est plus nouveau, ce sont des filles qui programment leur défloration parce qu'à un moment, elles en ont assez d'être les dernières à savoir ce que tout le monde sait autour d'elles. Surtout, elles ne veulent pas avoir leur première relation avec le beau gosse dont elles sont amoureuses, parce qu'elles ont peur de paraître maladroites, pas à l'aise, et que ça ne lui donne pas envie de revenir. Elles programment donc leur défloration avec, comme me disait l'une d'elles, un vieux de 35 ans, avec qui elle était parfaitement à l'aise, puisqu'elle n'était pas amoureuse et ne voulait pas en faire ses lendemains.

Est-ce que le message de la campagne "OK, pas OK", est bon ?

Il fallait le faire car l'histoire du consentement est très importante, il faudrait que tous les rapports soient consentis, mais surtout désirés, c'est ça le plus important ! Et je pense que c'est important qu'il y ait une campagne, parce que c'est le seul moyen de sensibiliser et les garçons, et les filles. Faire comprendre aux filles qu'il faut donner son consentement, sinon, non, c'est non, et faire comprendre aux garçons que quand c'est non, c'est non. Ils doivent discuter [de cette campagne] entre eux. En famille, c'est toujours un peu difficile, encore aujourd'hui, d'avoir des discussions sur la sexualité. Je le vois dans les confidences que me font les très jeunes que j'ai interrogés. Il y a une chose qui les a traumatisés : quand ils ont entendu leurs parents faire l'amour. Souvent, ils ont aussi l'impression que si les parents se mettent à parler de sexualité, c'est de l'intrusion et ils ont l'impression que la seule chose que les parents veulent savoir, c'est s'ils ont "vu le loup", ou pas, et c'est insupportable pour eux.
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"Comment le porno amateur pousse les actrices à aller toujours plus loin" : infiltré pendant un an, il raconte l'envers du décor,femmes,sexes,

22 Octobre 2018, 09:20am

Publié par hugo

"Comment le porno amateur pousse les actrices à aller toujours plus loin" : infiltré pendant un an, il raconte l'envers du décor

Absence de consentement, pratiques dégradantes, non-respect du droit du travail... Après plus d'un an d'enquête en immersion, le journaliste Robin d'Angelo publie un livre qui dévoile les coulisses peu reluisantes du porno amateur.
avatarPropos recueillis par
Bastien Hugues
France Télévisions

Mis à jour le 19/10/2018 | 07:22
publié le 19/10/2018 | 07:01
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Il est passé "de l'autre côté de l'écran". Pour dévoiler le vrai visage du porno amateur français, le journaliste Robin d'Angelo a passé plus d'un an au plus près des producteurs, réalisateurs, acteurs et actrices. Une enquête en immersion qui l'a poussé à assister à de nombreuses scènes, à accepter un rôle de figurant dans un film et même à remplacer un caméraman au pied levé pour dépanner un producteur. Objectif : comprendre comment sont fabriquées les vidéos "amateur" regardées chaque jour par des millions d'internautes en France. Résultat : un livre* édifiant, glaçant, où se mêlent absence de consentement, pratiques dégradantes ou encore non-respect du droit du travail.

Franceinfo : Quelle image du "porno amateur" aviez-vous avant de débuter votre enquête ?

Robin d'Angelo : Celle de petits couples, souvent issus du milieu libertin et qui, pour se faire plaisir, pour réaliser un fantasme, décidaient de passer devant la caméra. J'avais aussi en tête que les gens qui étaient derrière ce genre de vidéos étaient eux-mêmes des amateurs.

Et c'est finalement loin de ce que vous avez constaté sur le terrain...

On est effectivement très loin des scénarios qui présentent des filles venues réaliser un fantasme. C'est un genre tenu par des professionnels qui s'inscrivent dans un vrai circuit de production et qui sont là pour gagner de l'argent. C'est un détail mais, dans ce milieu, on parle d'ailleurs de "pro-am" pour "professionnel-amateur". Là où ce type de porno se veut amateur, c'est essentiellement dans l'esthétique voyeuriste et exhibitionniste qu'il véhicule. Il est réalisé avec peu de moyens avec des actrices bien souvent débutantes.

Votre enquête est publiée un an après le début de la vague #MeToo. Or, on découvre tout au long du livre un milieu où les femmes sont constamment soumises et humiliées par des acteurs et des réalisateurs qui, pour la plupart, se moquent totalement de leur consentement...

Cette idée de toujours repousser le consentement des actrices est l'un des fils directeurs de la production du "porno amateur". Sur les tournages auxquels j'ai assisté, il est par exemple arrivé à plusieurs reprises que les producteurs ne précisent pas aux actrices les pratiques qui vont être réalisées, notamment pour ne pas les effrayer. Lors d'une scène, l'un d'eux m'a expliqué avant de débuter le tournage : "Je ne lui dis pas tout... Ensuite, on verra sur le moment. Ça passe ou ça casse." Et en l'occurrence, l'actrice était furieuse de devoir faire des choses qui n'étaient pas prévues et qu'elle ne voulait pas faire.

On réalise que tout le travail du producteur, c'est d'amener l'actrice à dire oui. Face à une fille qui ne voulait pas faire une scène de sodomie, j'ai entendu un producteur répondre : "Tu crois qu'une patineuse artistique, elle ne se foule pas la cheville ?" Après discussion, l'actrice a fini par accepter la scène. Quand j'en ai parlé avec elle après, elle m'a dit : "Je n'ai pas le pouvoir de dire non."

Le mouvement #MeToo s'est-il arrêté aux portes de l'industrie pornographique ?

En France, la seule qui s'est saisie de ce mouvement, c'est Nikita Bellucci, mais pour dénoncer le harcèlement dont elle était victime sur les réseaux sociaux en tant qu'actrice porno.

Aucune actrice ne s'est saisie de #MeToo pour dénoncer les problèmes récurrents sur les tournages, notamment autour de la question du consentement.Robin d'Angelo

Et de fait, cela paraîtrait incongru de dénoncer ce genre de pratiques, puisque si une actrice parle, tout s'arrête pour elle et elle ne gagne plus d'argent. Il faut ajouter que la plupart des actrices ne sont pas très politisées et qu'elles n'ont pas non plus forcément envie d'être exposées, de sortir de l'anonymat…

Comment expliquez-vous que ces jeunes actrices acceptent des choses qui semblent, pour la plupart des gens, absolument abjectes ?

Sur la dizaine d'actrices que j'ai rencontrées, quasiment toutes ont des parcours d'écorchées vives, qui ont subi des violences de toutes sortes dans leur enfance ou leur adolescence. C'est ce qui explique une sorte de normalisation de la violence chez elles, là où certaines choses nous paraissent abjectes. Elles n'ont pas le même ressenti que nous.

Une jeune actrice m'a expliqué avoir été violée pendant des années par sa mère et par son grand-père. Alors ce qu'elle vit dans le porno amateur, elle m'a dit que "ça glissait" sur elle. Une autre m'a confié : "La société ne m'a pas respectée depuis ma naissance. Plus rien ne peut m'atteindre." Et beaucoup disent : "C'est un milieu dur et tout le monde ne pourrait pas faire ce que l'on fait." Finalement, tout en étant des personnes vulnérables, elles affichent une certaine force.

Comment atterrissent-elles dans ce milieu ?

Toutes y voient un moyen de se faire de l'argent "rapide". Il y a plein de manières possibles et cela peut aller très vite. Certaines y entrent via les réseaux sociaux, d'autres via une rencontre avec quelqu'un qui a déjà un pied dans le porno amateur...

Votre enquête pointe également le fait que le passage dans le porno amateur est généralement très éphémère pour les actrices – généralement de l'ordre de quelques mois. Pour quelles raisons ?

C'est directement lié à la consommation que les gens ont du porno. Ceux qui regardent des vidéos veulent systématiquement voir de nouvelles actrices, de la "chair fraîche". Aujourd'hui, le boulot des producteurs est de sans cesse renouveler leur catalogue et donc de trouver de nouvelles filles. Ce qui fait dire à un producteur que, pour les filles, le plus dur n'est pas d'entrer dans le porno, mais d'y rester.

Ce qui pousse les actrices à aller toujours plus loin, à repousser les limites de l'acceptable...

Grosso modo, il y a une dizaine de producteurs en France. Une fois que la fille a fait la "tournée" de ces producteurs, c'en est fini pour elle. Sauf, en effet, à aller toujours plus loin, à faire des scènes de plus en plus trash, ou même à aller à l'étranger, pour faire la tournée des producteurs en République tchèque, en Hongrie ou en Espagne par exemple. Mais généralement, ce sera pour accepter des pratiques encore plus violentes. Imaginez que l'un des plus gros sites de porno amateur européen a pour spécialité la "triple pénétration anale", soit trois verges en même temps dans l'anus...

Votre enquête pointe un paradoxe : elle explique que ces jeunes femmes "acceptent" tout ce qui leur est imposé justement car, pour la première fois, elles se sentent considérées. Des caméras les filment. Des centaines, des milliers voire des millions de personnes voient leurs vidéos. Elles ont des fans sur les réseaux sociaux...

Lorsque j'ai rencontré pour la première fois Lola, l'une des actrices dont je raconte l'histoire dans mon livre, je lui ai demandé pourquoi elle avait décidé de faire du porno amateur. Elle m'a répondu : "L'argent et les fans." Au début, j'ai eu envie de rire. Et puis un jour, j'ai accompagné une autre actrice à un rendez-vous qu'elle avait donné à trois fans à la terrasse d'un café à Paris. Et j'ai vu ces trois hommes la regarder avec admiration, comme des petits garçons, lui offrir des cadeaux, se faire beaux pour la séduire mais absolument sans être graveleux.

Tout en ayant conscience de la dureté de ce milieu et la violence des tournages, l'une des actrices que j'ai rencontrées, au parcours très compliqué – violée par son père, elle a grandi de foyers en familles d'accueil… –, m'a dit : "J'ai toujours voulu être célèbre. Qu'on s'intéresse à moi, qu'on me fasse des cadeaux. Parce que j'ai beaucoup connu la galère, je sais ce que c'est de rien avoir. Et au jour d'aujourd'hui, j'ai tout. C'est comme ça que j'ai réussi à me sentir vivante."

C'est pour ça qu'à mon sens, il ne faut pas voir les actrices comme des victimes, car elles tirent quelque chose de cette expérience dans le porno.Robin d'Angelo

Sauf qu'un jour, tout s'arrête. Les producteurs n'appellent plus, ne répondent plus... Comment réagissent-elles ?

Celles qui font cela pour la "reconnaissance" ont en effet le sentiment d'être abandonnées, qu'on leur tourne le dos... Cela peut être dur psychologiquement.

Mais celles, nombreuses, qui font cela essentiellement pour l'argent, sont généralement dans un "circuit" plus large : elles sont aussi strip-teaseuses, escort girls, se dénudent sur des sites de webcam... Alors, quand leur parcours s'arrête après une dizaine de scènes et quelques centaines d'euros gagnés, certaines partent à l'étranger. Après une longue pause, d'autres reviennent dans le circuit pour refaire quelques scènes et ainsi regagner un peu d'argent.

Entre-temps, elles peuvent en souffrir dans leur vie privée...

Judy, l'une des actrices que je suis au cours de mon enquête, me raconte comment, avec le porno, elle a été très rapidement identifiée dans sa ville de banlieue parisienne. Comment le petit frère d'une amie lui a envoyé sur son téléphone une photo de son sexe. Comment un homme en voiture s'est arrêté à sa hauteur pour lui faire des gestes obscènes. Et moi-même, lors d'une interview dans l'arrière-salle d'un café, je suis témoin de ce type de harcèlement qu'elle doit affronter au quotidien, lorsqu'un homme qu'elle ne connaît pas surgit, en lui faisant des allusions oppressantes, agressives...

D'autant que c'est un milieu où le droit à l'oubli ne semble pas exister...

Lorsqu'une jeune femme va demander au producteur de retirer la vidéo d'internet, il va lui répondre que le seul moyen, c'est de "racheter" la vidéo. On va lui dire : "Tu vas payer ce que j'ai investi sur toi, c'est-à-dire ton cachet, mais aussi celui de l'acteur, les frais engagés pour le décor, pour le matériel, etc." Disons 1 500 euros par exemple, et ce alors que la vidéo risque, de toute façon, de continuer à tourner sur les sites illégaux. Ça montre bien le côté très cynique et très capitaliste de ce milieu.

Comment réagissent les hommes qui gèrent ce business quand vous les interpellez sur le sort des actrices ?

Ils ne se sentent pas coupables et réagissent de manière très cynique. Ils se déresponsabilisent en disant : "Si je n'étais pas là, ce serait pareil. Quoi qu'il arrive, la vie de cette actrice est trash. Et puis de toute façon, je ne suis pas le pire d'entre tous. Si elle n'avait pas tourné avec moi, elle l'aurait fait avec un autre..." Et comme, eux aussi, leur but est de gagner de l'argent, et bien tant qu'à faire, autant que ce soit eux qui en gagnent, plutôt que l'autre. Quand j'ai interpellé l'un des producteurs, Mat, sur le sujet, il m'a répondu : "Je suis le premier à leur dire 'Tu ne penses pas que tu as mieux à faire ?' Maintenant, j'vais pas non plus plomber mon business. On est là pour bosser."

Dans votre livre, vous suivez aussi ce producteur incontournable dans le milieu, dont la spécialité est de faire tourner une scène à une jeune femme avec des dizaines d'hommes masqués ou cagoulés. Il demande des choses invraisemblables, dont certaines portent atteinte à la dignité humaine des actrices. On se demande alors où est le droit et notamment le droit du travail ?

Dans ce milieu, beaucoup de scènes sont payées au noir. On ne voit pas, ou très peu de contrats de travail. Rien de ce que doivent faire les actrices au cours d'une scène n'est écrit noir sur blanc. Certains producteurs feraient simplement signer un papier, selon lequel l'actrice s'engage à déclarer ses revenus à l'Urssaf sous un statut d'auto-entrepreneuse. En fait, les seuls contrats signés sont des contrats de droit à l'image.

Ce qu'un producteur répond sur ce point, c'est que les filles n'en ont rien à faire des contrats de travail. Que ce qu'elles veulent, c'est leur argent. Et dans les faits, au cours de mon enquête, je n'ai jamais entendu une seule actrice se plaindre de ne pas avoir de contrat, quel qu'il soit.

On reste dans une économie informelle, comme si cela arrangeait tout le monde.Robin d'Angelo

C'est aussi pour cela que ce secteur reste hermétique aux discours sur le droit du travail. Ça reste juste un moyen de se faire un peu d'argent en douce.

Sauf au sommet de la pyramide, où règne le roi du porno amateur en France : le site Jacquie et Michel. Quel est leur modèle de fonctionnement ?

Ils se présentent comme une plateforme de diffusion. Ils ont un petit noyau de producteurs, à qui ils commandent des scènes, qu'ils revendent ensuite à leurs internautes. C'est ce qui leur permet de dire qu'ils ne sont "pas au courant" lorsqu'il y a des problèmes sur des tournages. En réalité, ils sont bien au fait de la manière dont fonctionne cette économie, de la manière dont se déroulent les tournages, du profil des gens qui font ces vidéos... D'ailleurs, à la fin d'une interview, l'un des responsables de Jacquie et Michel me lance : "Ça ne va pas être trop dur de dépeindre le truc sans que ce soit trop glauque ?" En attendant, le groupe a revendiqué un chiffre d'affaires de 15 millions d'euros en 2016...

Au terme de votre longue immersion dans ce milieu, considérez-vous que le porno amateur a vocation à évoluer, notamment vers un genre plus respectueux des femmes ?

Pour moi, le porno amateur est juste le reflet grossissant du sexisme de notre société. Et l'enquête donne aussi à réfléchir à ceux qui consomment ces vidéos. Pourquoi les regardons-nous ? Pourquoi avons-nous ce genre de fantasmes ? Quelle responsabilité avons-nous sur la situation actuelle en regardant ces vidéos ? Comment peut-on déconstruire l'organisation actuelle des relations hommes-femmes pour aller vers des relations plus égalitaires ?

La situation des actrices ne pourra changer que lorsque la question du porno sera abordée sérieusement. Jusque-là, les pouvoirs publics ne l'abordent qu'à travers le prisme de la protection des mineurs. Comme si, finalement, on disait : "Tant que le porno reste caché, et qu'il n'est pas à la vue des mineurs, faites ce que vous voulez." Alors qu'en fin de compte, on oublie la question la plus importante et la plus urgente : celle des conditions de travail des femmes dans ce milieu.

*Judy, Lola, Sofia et moi, éd. Gouttes d'Or, sortie en librairies le 18 octobre.
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