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Parité dans les arts de la scène: la question brûlante des quotas , articles femmes hommes, egalite

20 Octobre 2020, 12:31pm

Publié par hugo

Parité dans les arts de la scène: la question brûlante des quotas
Egalité dans les arts de la scène: la question brûlante des quotas 
Egalité dans les arts de la scène: la question brûlante des quotas - © Aurélie Villemain

Une chronique de Lisa Cogniaux
 Publié le jeudi 15 octobre 2020 à 10h37
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Pouvoirs et Dérives est un cycle de rencontres pour les professionnel.les des arts de la scène. Initiées par Mylène Lauzon, Jessica Gazon, Cora-Line Lefebvre et Isabelle Jans en 2018, elles ont pour but de questionner le fonctionnement du secteur des arts vivants (danse, théâtre, cirque), ses éventuels manquements et abus de pouvoir.

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Les 5, 6 et 7 octobre, Pouvoirs et Dérives III est revenu à la Bellone pour interroger la parité hommes/femmes dans les arts de la scène. Nous y étions.

Des chiffres
Puisque cela fait des années que la sous-représentativité des femmes dans le secteur est dénoncée et que rien ne change, il est temps de mettre en place de mesures coercitives

En ouverture de ce cycle de Pouvoirs et Dérives, il y a des chiffres. Ceux de l’étude la Deuxième Scène dont nous avons déjà parlés. Des chiffres qui ne sont pas surprenants mais ont quand même l’effet de gifles successives. La situation est claire : il y a plus de femmes que d’hommes qui sortent diplômées des écoles supérieures artistiques (plus ou moins 60 % de femmes et 40 % d’hommes, suivant les années). Au fur et à mesure de la profession, au fur et à mesure qu’on monte dans les échelons de pouvoirs, il y en a de moins en moins.

►►► A lire aussi : Parité dans le théâtre: une étude "pour qu'on cesse de dire que tout va bien"

Les trois journées à la Bellone ont permis de discuter des stratégies pour inverser la vapeur. Très vite, la question des quotas est soulevée. Les intervenantes ainsi que les participantes sont convaincues ; puisque cela fait des années que la sous-représentativité des femmes dans le secteur est dénoncée et que rien ne change, il est temps de mettre en place de mesures coercitives.

Petra Van Brabandt énonce les objectifs des quotas : obtenir une représentation égalitaire, partager les ressources économiques, partager le pouvoir et enfin réparer

Au-delà des quotas : ouvrir le champ
Petra Van Brabandt est philosophe féministe. Elle est intervenue lors de la deuxième journée des rencontres : deux heures bousculantes et éclairantes.

La question des quotas, dit-elle, doit être vite évacuée. Il ne s’agit pas de débattre de sa nécessité tant elle est évidente. Elle en énonce les objectifs : obtenir une représentation égale, partager les ressources économiques, partager le pouvoir et, enfin, réparer.

Réparer une sous-représentations des femmes, réparer leur effacement et leur soumission organisée depuis des siècles ; mais aussi, car elle propose un quota de 50 % de personnes non-blanches à tous les niveaux du secteur culturel, réparer des siècles de colonisation.

Il s’agit donc de justice sociale avant tout. Les quotas ne sont pas une stratégie pour optimiser un secteur car la mixité nous rendrait plus compétent.es ; ni une mesure positive et progressiste en soi.

Au contraire, Petra Van Brabandt en souligne la violence : être obligé.es d’imposer un minimum de personnes issues de groupes minoritaires à tous les niveaux de la société montre bien leur exclusion première. Cette nécessité à elle seule révèle que tout le monde n’a pas eu les mêmes chances depuis le départ, et que oui, certain.es sont laissé.es sur le banc de touche sans jamais avoir eu l’occasion de passer des essais.

►►► A lire aussi : 750 femmes du secteur théâtral belge dénoncent la mainmise masculine sur le milieu

Elle révèle aussi qu’il est souvent plus facile de fermer les yeux sur ses propres privilèges et de s’inventer un talent unique, une excellence innée, pour justifier notre place dans la société si elle est confortable.

En témoigne le quota invisible et silencieux qui gouverne notre monde : un minimum 60 % bien établi d’hommes blancs bourgeois, auquel nous sommes tellement habitué.es qu’il semble découler d’un état de nature.

Mais au-delà des quotas hommes/femmes, blancs/non-blancs, qui assureront la base d’une représentation plus juste, d’autres questions, explique la philosophe, ne se résolveront pas aussi facilement.

Vers un monde réellement égalitaire ?
Nous vivons dans un système profondément inégalitaire, héritier de siècles de colonialisme, et de patriarcat. Les personnes minorisées non seulement n’ont pas les mêmes chances que les autres, mais leur éducation les conditionnent à demander moins, à parler moins fort, à s’excuser sans cesse.

Comment, partant de là, créer collectivement un monde réellement égalitaire ? Parce que si les quotas permettent uniquement à des femmes blanches de la classe moyenne d’accéder à des postes de pouvoir, ils sont inutiles.

Si nous parvenons à briser le plafond de verre, qui devra en ramasser les miettes ?

Petra Van Brabandt revient sur son expérience afin de se situer socialement avant de parler, comme le préconise la chercheuse féministe Paola Baccheta.

Elle est une femme blanche issue d’un milieu populaire. Son genre l’a exclu de certaines formes de succès, sans qu’elle puisse immédiatement le comprendre. Sa blancheur, par contre, lui a facilité l’assimilation à la classe moyenne et l’abandon de ses origines populaires.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Aujourd’hui, nous dit-elle, elle ne parle plus la même langue que sa mère. Elle ne pourrait pas l’inviter à ce genre d’évènements, trop étranger à son milieu d’origine. Ce genre d’évènements qui pourtant tend à plus d’égalité, plus de justice.

Elle questionne cette nécessité de l’assimilation à un autre milieu, une autre classe, une culture qui n’est pas la vôtre mais qui est vue comme supérieure parce que dominante. Il s’agit de la question du savoir, cruciale et centrale dans les enjeux de pouvoir : certains savoirs sont considérés comme LE savoir, utile et valable pour trouver une place agréable dans la société. D’autres savoirs sont ignorés en tant que savoirs et il faut alors s’en détacher pour “parvenir”. C’est cette vision qu’il faudrait renverser.

Au final, Petra Van Brabandt pose la question suivante : si nous parvenons à briser le plafond de verre, qui devra en ramasser les miettes ? Comment faire en sorte que ce ne soit pas toujours les mêmes ?

Cette interrogation, brûlante et douloureuse, sous-tend la nécessité des quotas ; et devrait diriger la manière dont nous les exigeons.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur la page facebook de Pouvoirs & Dérives. Vous y trouverez des liens vers les études et les actions menées à l’internationale et les retransmissions de toutes les interventions. 

Lisa Cogniaux est dramaturge et passionnée par les enjeux politiques soulevés dans les questions de représentations.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_parite-dans-les-arts-de-la-scene-la-question-brulante-des-quotas?id=10609080

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COUVRE FEU DE ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

18 Octobre 2020, 02:57am

Publié par hugo

A  CAUSE   DE CE  COUVRE  FEU  JE  NE PEUX PLUS PARLER  AVEC  DES GNES  INTELLOS  car   dans mon immeuble pas  bcp sont des intellos , ,le niveau c

  HANOUNA  ET LE  foot  parisien ,  TRISTE   SOCIETE !!!!

ENTRE   LES  FACHOS  , LES  RACAILLES  ,  

J AI EU  LE DROIT  A  ETRE  CAMBRIOLE PENDANT  LE CONFINEMENT  ,  JE   SUIS SUR  QUE CE SONT DES  .........................  DE  MON IMMEUBLE   ,  IL Y A  5  PERSONEN QUE JE  RESPECTE  DANS MON IMMEUBLE , les  autres  c est du bonjour   bonsoir et   problème  d appartement et d  immeuble 

CES JEUNES   CE Prenne   POUR  LE PARRAIN  et  son groupe  !!!!

JE  TROUVE  CETTE  SOCIETE   NUL ,entre  les  le racisme , les machos  etc , les gens  qui me prennent  parce que  j ai pas  certain diplome  

CHIRAC HOLLANDE  SARKO  MACRON ONT LE BAC ET  BCP DE  DIPLOME MAIS IL NE CONNAISSENT  RIEN A LA VIE  POUER EUX  C ESTDE LA THEORIE  LA  VIE  !!!! IL DEVRAIT  BOSSER  A MACDO LIDL ALDI  ETC  POUR COMPRENDRE LA VIE  , 

 

 

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Allongement du congé paternité : un (trop) petit pas vers l’égalité , egalite, articles femmes hommes,

14 Octobre 2020, 00:55am

Publié par hugo

 12 OCTOBRE 2020
Brèves
Allongement du congé paternité : un (trop) petit pas vers l’égalité


Le Laboratoire de l’Égalité salue la décision du gouvernement d’allonger la durée du congé paternité, dans le cadre du nouveau budget de la sécurité sociale, voté mardi 29 septembre. Ce congé passera ainsi au 1er juillet 2021 de 14 jours, dont 3 jours de congé de naissance, à 28 jours. Cependant, seuls 7 sont obligatoires.

Allonger le congé paternité s’inscrit dans la voie d’un véritable changement culturel pour atteindre l’égalité entre les femmes et les hommes. Pour que les charges parentales et domestiques soient partagées entre les deux parents, pour articuler au mieux les temps de vie et pour réduire les inégalités professionnelles, nous appelons depuis de nombreuses années déjà à l’allongement de ce congé pour le second parent.

En effet, le degré d’implication des pères dans les tâches parentales à la naissance du nouveau ou de la nouvelle né.e a un impact direct sur le partage des charges domestiques sur le long terme, et donc sur l’égalité au sein du couple. Par ailleurs, sachant que les enfants subissent l’influence des stéréotypes liés au genre, il est important qu’ils se familiarisent dès leur plus jeune âge au modèle d’une « paternité active ».

Le Laboratoire de l’Égalité estime néanmoins que cette décision pourrait aller plus loin. Rappelons à cet égard que le rapport des « 1000 premiers jours de l’enfant » préconisait d’étendre ce congé à 9 semaines, et que la France reste en retard par rapport à ses voisins européens. En Suède le congé paternité payé est de 60 jours, en Finlande de 54 ; au Portugal de 20 jours dont 10 obligatoires. Les 7 jours obligatoires en France sont bien insuffisants.

Face aux inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail, le Laboratoire de l’Égalité espère que cette nouvelle mesure aura un impact sur la culture des organisations, encore trop souvent sexiste. Les pères ne prendront les 21 jours non-obligatoires que s’ils ne subissent pas de pression mentale ou de préjugés de l’environnement de travail. Cette décision doit être valorisée par l’entreprise où ils travaillent et s’accompagner d’une rémunération suffisante. Les congés pour s’occuper des nouveaux et nouvelles né.es ne peuvent plus être associés uniquement aux mères car cela mène inexorablement à de nombreuses inégalités. Notons notamment les discriminations à l’embauche qui en découlent : il a déjà été demandé à 37% des femmes lors d’un entretien d’embauche si elles comptaient avoir un enfant, question interdite par la loi.

Ainsi, le Laboratoire de l’Égalité félicite cette avancée en matière d’égalité entre les femmes et les hommes mais considère que l’objectif d’une parentalité égalitaire, garante d’une égalité au travail, n’est pas encore atteint. Nous appelons pour cela à sécuriser au moins la moitié de la durée légale, soit 14 jours, en la rendant obligatoire.

Le Laboratoire de l’Égalité
https://www.50-50magazine.fr/2020/10/12/allongement-du-conge-paternite-un-trop-petit-pas-vers-legalite/?fbclid=IwAR0kBagz5zRwObFtU9iF3gkBMYTDJkgazEsStWWEQjXG-H0J5hCz1PRYYM4
 

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Les vrais chiffres de l'inégalité salariale entre hommes et femmes | Grand écart #1, egalite, salaire

14 Octobre 2020, 00:53am

Publié par hugo

 

 Les vrais chiffres de l'inégalité salariale entre hommes et femmes | Grand écart #1
742 vues•Sortie le 2 sept. 2020

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À poste égal au sein de la même entreprise, une femme gagne déjà moins qu’un homme. Mais dés lors qu'on tient compte du revenu entre toutes les femmes salariées et tous les hommes salariés, l'écart se creuse d'autant plus parce que les hommes ont des postes plus rémunérateurs (on parle alors de «ségrégation professionnelle») et parce que les femmes travaillent significativement plus à temps partiel (c’est l’effet «durée du travail»).

Chaque mois, dans Grand écart, décortiquez les différences en un graph pour penser les bonnes solutions. Ce mercredi 2 septembre, Julie Desrousseaux dessine le véritable chiffre de l'inégalité salariale entre hommes et femmes. 

Pour plus de solutions : https://www.pourleco.com/en-vrai/la-f...

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MR PASCAL BRUCKNER JE N ECARTE PAS LES JAMBES , je n ai pas bseoin de montrer montruc

13 Octobre 2020, 23:25pm

Publié par hugo

MR  PASCAL  BRUCKNER  JE N ECARTE PAS LES JAMBES  , je n ai pas bseoin de montrer mon truc  , je n ai pas besoin d etre vulgaire  et  ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,  

j ai  un mec  qui  dans le tram  T3  FAISAI TCELA  TROP ET JE LUI AI  REFERME  SES JAMBES  AVEC MES JAMBES  !!!!!

SI  VOUS  ECATREZ  TROP LES JambeS OU ECARTEZ LES JAMBES  VOUS  ETES   VULGAIRES  !!!!

DANS  CETTE  EN LAIR   VOUS  DITES  QUE LA FRANCE ET LES USA  N ONT PAS LA MEME  HISTOIRE , la police francaise  en  1933  1945  CE QUIS ETS PASSE  PAS GENIALE  et  l exploitation  esclavage  de l homme noir , voir le marche   triangulaire    en france  

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Ces lycéens québécois enfilent une jupe pour dénoncer le sexisme à l'école , articles femmes hommes, sexisme

12 Octobre 2020, 03:15am

Publié par hugo

 Ces lycéens québécois enfilent une jupe pour dénoncer le sexisme à l'école
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Des lycéens en jupe au Québec pour protester contre le sexisme
Des lycéens en jupe au Québec pour protester contre le sexisme
Louise  Col 
Par Louise Col
Publié le Vendredi 09 Octobre 2020
Pour dénoncer les restrictions vestimentaires dans leurs établissements scolaires, des lycéens québécois ont enfilé une jupe en cours. On applaudit.
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Le sexisme à l'école n'est pas une particularité française, loin de là. Alors que le débat fait rage autour des "tenues républicaines" que devraient porter les collégiennes et lycéennes (règle édictée par le fashion policier Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale), au Québec aussi, la révolte gronde.

Et dans les lycées québécois, ce sont les jeunes hommes qui montent au créneau pour s'élever contre les codes vestimentaires établis par leur établissement à l'encontre de leurs camarades féminines. De nombreux étudiants ont ainsi débarqué en cours vêtus d'une jupe pour défendre l'égalité et le droit à s'habiller librement.

Tom Ducret-Hillman fait partie de ces élèves féministes. Sur son Instagram, il délivre un message militant qui est rapidement devenu viral. "Le code vestimentaire c'est la chose la moins sensée que j'aies jamais vu pour vrai faudrait changer s'taffaire la. C'est en faisant des p'tites affaires comme ca qu'on va arriver a changer."


D'autres lycéens lui ont emboîté le pas comme Guillaume Dery, élève au Collège Saint-Paul, à Varennes (le "collège" québécois correspond à notre lycée) qui a publié une photo réjouissante devenue instantanément virale sur laquelle les adolescents arborent fièrement leur jupe. Une photo "likée" par la chanteuse féministe Angèle.

"Tu peux être un gars et être féministe en même temps"

"Dans mon école, il y a eu pas mal d'histoires avec le code vestimentaire. Des filles qui se font sortir de leurs cours à cause de la longueur de leurs jupes, d'autres qui reçoivent des commentaires totalement déplacés de la direction: "Regarde-toi comment t'as pas d'allure". Souvent, les filles se font dire qu'elles dérangent les garçons avec la manière dont ils s'habillent, et nous sommes totalement en désaccord. Nous pensons que c'est aux garçons de se concentrer par eux-mêmes et que cette responsabilité n'appartient pas aux filles. Les garçons portent la jupe pour démontrer leur soutien envers les filles, et que tu peux être un gars et être féministe en même temps. On essaye aussi de passer un message de tolérance. Si tu veux porter une jupe, tu peux le faire même si t'es un gars", explique le jeune homme au média Nightlife.

Ces actions solidaires ont été applaudies par les lycéennes, qui se sont réjouies de l'implication de leurs camarades. La jeune Cassandre Bau-Plourde, par exemple, a ainsi partagé l'initiative sur son compte Instagram, en dénonçant les nombreuses interdictions vestimentaires auxquelles se heurtent les lycéennes.

"L'hypersexualisation du corps féminin est au coeur de notre code vestimentaire à l'école. Le port de la brassière obligatoire, les bretelles spaghettis interdites, la jupe trop courte et j'en passe, démontre que le corps de la femme appartient encore à la société. En 2020, l'argument reste qu'il ne faut pas attirer l'oeil et qu'il ne faut pas déranger. Si j'ai chaud et que je mets une camisole moins couvrante? Et si je ne mets pas de brassière, parce que ça me fait mal ? Ils vont me priver d'une éducation pour ne pas déranger? Je pense que si j'assume mon habit, les autres sont capable de se gérer. Nous sommes tous capable d'être respectueux."


La jeune fille poursuit : "La masculinité toxique est extrêmement présente dans notre communauté. Les stéréotypes traditionnels parlent des hommes comme étant dominants, le plus fort, le charmeur, etc... Clairement, ceux-ci ont un énorme impact négatif dans notre environnement social. L'action de porter la jupe est un moyen pour casser les habitudes sexistes et malsaines. Au même titre que les femmes peuvent s'habiller comme elles le veulent, les hommes devraient aussi. Alors, si l'école est un lieu formateur pour notre société future, elle devrait s'adapter à la réalité des jeunes d'aujourd'hui et l'enseigner."

Cette campagne enthousiasmante et égalitaire, qui réunit filles et garçon dans un même élan féministe, fera-t-elle boule de neige dans les lycées français ?


https://www.terrafemina.com/article/sexisme-ces-jeunes-quebecois-portent-une-jupe-pour-denoncer-le-sexisme-au-lycee_a355405/1

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Cette robe pour hommes vise à combattre "les stéréotypes toxiques" , articles femmes hommes, sexisme,

12 Octobre 2020, 03:14am

Publié par hugo

 Cette robe pour hommes vise à combattre "les stéréotypes toxiques"
120Partages    Partager sur Facebook
Cette robe pour hommes vise à combattre "les stéréotypes toxiques"
Cette robe pour hommes vise à combattre "les stéréotypes toxiques"
Pauline Machado 
Par Pauline Machado
Publié le Vendredi 09 Octobre 2020
La marque italienne Gucci fait parler d'elle. En cause : une robe pour hommes de 1900 euros issue de sa collection automne-hiver 2020, qui entend se battre contre "les stéréotypes toxiques".
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La Fashion Week printemps-été 2021 touche à sa fin. Sur les réseaux sociaux, on s'en donne à coeur joie pour critiquer, de façon plus ou moins dithyrambique, les défilé des créateur·ice·s du moment. Les looks baroques de Dior, l'impeccable - et acidulé - défilé digital de Miu Miu, mais aussi le tournant non-genré de Louis Vuitton, avec des tenues signées Nicolas Ghesquière qui transcendent les codes du féminin et du masculin.

Interrogé par Vogue à ce sujet, le styliste et directeur artistique Femmes de la maison développe d'ailleurs l'intention derrière sa collection : "Depuis quelques années, je m'intéresse à une mode non-genrée, et à l'évolution que cela suppose : comment les vêtements d'aujourd'hui deviennent bien plus accessibles pour des personnes de sexes différents, de genres différents et les personnes non-binaires."

Il poursuit : "Il y a cette zone intermédiaire qui prend de plus en plus d'importance. Je ne dirais pas zone grise, c'est plutôt une zone arc-en-ciel. Cela fait des années que des jeunes stylistes travaillent là-dessus, ce n'est pas un concept neuf du tout, mais je pense que pour des grandes maisons comme Louis Vuitton, c'est très intéressant." Et il n'est pas le seul à bousculer l'industrie de la mode.

Une robe tartan pour lutter contre les stérétotypes
Chez l'illustre marque italienne Gucci par exemple (la griffe préférée d'Harry Styles), on retrouve, du côté des hommes, une tenue qui échappe aux atours attribués traditionnellement aux vestiaires masculins ou féminins. Une robe tartan orange et beige 100 % coton, brodée, ornée de boutons en nacre et d'un noeud en satin à la taille, ainsi que d'un col Peter Pan blanc contrasté qui, selon le site de la griffe, ajoute "un élément inspiré de l'enfance" au vêtement issu de la collection automne-hiver 2020. Tout un programme - qui n'est pas sans rappeler les jupes pour hommes de Jean Paul Gaultier - qui vise à défier "les stéréotypes toxiques qui façonnent l'identité masculine".


Sur les réseaux sociaux, les réponses à la pièce sont hétéroclites. Certains questionnent l'aspect général du look, l'association robe-denim, d'autres, son coût (1900 euros) : "Si vous voulez lutter contre les 'stéréotypes masculins toxiques' et que vous avez 1 700 £ (environ 1900 euros, ndlr) de côté, donnez 1 680 £ au centre d'hébergement pour femmes local et achetez-vous un t-shirt", écrit un internaute. D'autres encore, critiquent plus trivialement la démarche.

Mais les commentaires que l'on retient sont ceux qui la célèbrent. Notamment celui-ci : "J'espère que c'est le début de la réduction du stéréotype masculin toxique qui fait que je ne peux pas porter de robe au travail (je peux le faire sur le plan organisationnel, c'est important, je ne peux pas le faire sur le plan social) Et oui, je le ferais. Surtout en été."


Car c'est bien de cela dont il s'agit : paver la voie d'une liberté de s'exprimer qui s'affranchit réellement des carcans sociétaux réducteurs. Et grâce à sa création, que l'on puisse se permettre un achat aussi conséquent ou non, Gucci continue de prouver à quel point ces derniers sont dépassés.
https://www.terrafemina.com/article/robe-pour-homme-gucci-veut-combattre-les-stereotypes-toxiques_a355408/1

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Sur le corps des hommes, des injonctions viriles à déconstruire , articles femmes hommes, femmes, societe

12 Octobre 2020, 02:59am

Publié par hugo

 Sur le corps des hommes, des injonctions viriles à déconstruire
Sur le corps des hommes, des injonctions viriles à déconstruire
Sur le corps des hommes, des injonctions viriles à déconstruire - © Malte Mueller - Getty Images/fStop
 
Une chronique de Leila Fery
 Publié le vendredi 09 octobre 2020 à 13h31
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La fin de cette saison estivale nous l’a encore montré : le corps des femmes est soumis à de nombreuses injonctions et pressions. Si les logiques de domination ne sont évidemment pas les mêmes, le corps des hommes est, lui aussi, renvoyé à des normes, viriles cette fois.


Le mémoire et projet Normâle pose une question principale : quel rapport entretiennent-ils avec leur corps ? Vingt-trois hommes bruxellois, âgés entre 20 et 30 ans, se sont confiés sur leurs doutes, leurs complexes et leurs fragilités.

Hercule, ce modèle
En 2020, les canons de la beauté virile correspondent toujours à un homme grand, ni trop gros, ni trop mince, musclé, poilu (mais pas trop), sexuellement actif et puissant : c’est le modèle herculéen. Beaucoup d’entre eux ont du mal à correspondre ou à accepter ce modèle. C’est ce dont témoignent les vingt-trois hommes qui ont participé à ce projet.

Il n’y a pas que la taille qui compte
On a toutes et tous en tête cette norme qui veut que "l'homme doit être plus grand que la femme" dans les couples hétérosexuels. Il s'agit de la male taller norm (la norme de l'homme plus grand). Être grand fait donc partie des caractéristiques physiques évaluées comme viriles ou au moins masculines.

Il s'agit bien d'une norme de genre qui renforce une image de puissance, de grandeur, de présence, considérées comme autant de qualités pour un homme. Léon, architecte, rend compte de ce décalage : "J’ai vu tous mes amis grandir et devenir plus musclés. Et moi, je restais un enfant. Je me sentais décalé. Je suis arrivé à 1m70. Je voulais grandir plus. Et on me disait "ne t’inquiète pas, tu vas encore grandir" : je n’ai jamais grandi. Tout un moment, ma mère m’achetait des vêtements plus grands parce que j’allais grandir. Finalement, j’ai pu les donner parce que je n’ai jamais grandi."

Ainsi, dans le domaine la séduction hétérosexuelle, les hommes grands sont favorisés, au détriment des plus petits. Ces derniers sont souvent perçus comme moins virils par les femmes mais aussi par les autres hommes. 

"Ça a été un long moment assez difficile, surtout en humanités parce que c’est la période des premières expériences amoureuses Les filles ne veulent que des garçons plus grands qu’elles. C’était assez pénible", poursuit Léon.

De tout poil
Barbe, poils sur le torse, les jambes, les aisselles : la pilosité reste un attribut viril. Entre en avoir trop ou pas assez, il s’agit de trouver la juste mesure. Certains se préfèrent poilus. D’autres se rasent ou s'épilent. C’est notamment le cas de Nicolas, développeur web : "C’est une préférence personnelle : je n’aime pas les poils. Je me rase les dessous de bras. J’essaie de m’épiler les épaules. J’ai acheté des lingettes de cire. Les fesses, il faudrait que je les fasse un jour parce que c’est un enfer. Je me rase les testicules."

Les cheveux tiennent une place importante dans la symbolique. Si leur perte peut être synonyme de vieillesse, elle peut également être vécue comme une dévalorisation. C’est ce qu’explique Gaspard, biologiste: "Sinon, ce qui me dérange le plus dans le fait de vieillir, ce n’est pas d’avoir des cheveux blancs mais c’est de perdre des cheveux parce que les cheveux donnent un caractère à un visage."

Mes cheveux ont été très critiqués. Soit on me traitait de hippie, soit on me traitait de meuf

Paul s’occupe de la création de sons pour jeux vidéo. Il a dû se défaire de sa longue chevelure pour des raisons professionnelles. Ses cheveux le faisait passer pour négligé ou féminin : "Mes cheveux m’ont frustré parce qu’ils n’étaient pas comme je voulais. Je portais les cheveux longs. J’ai vraiment des cheveux très frisés alors que je voulais des longs cheveux soyeux et relativement lisses. Mes cheveux ont été très critiqués. Soit on me traitait de hippie, soit on me traitait de meuf."

Trop mince, trop rond
"Tu as le poids d'un mouchoir", "pédé", ces remarques en apparence anodines renvoient à l'image qu’un homme se doit d’être fort, large et dessiné. La minceur est alors associée à une certaine fragilité, une faiblesse, une masculinité diminuée, une féminité honteuse. Pour la philosophe Olivia Gazalé (Le mythe de la virilité : un piège pour les deux sexes, 2017, Robert Laffont), un homme perçu comme efféminé est considéré comme inférieur et sera rejeté dans "l'inframonde des sous-hommes".

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

"J’étais assez mince quand j’étais jeune. Ce qui me marquait le plus, c’était les voisins un peu plus âgés que mes parents qui me disaient de manger plus, que je devais grossir. Je trouve ça bizarre comme remarque. C’est déplacé.", témoigne Maël qui travaille dans la biotech. Il poursuit : "J’ai des longues jambes, très fines. J’ai eu des remarques d’inconnus qui m’ont dit " c’est des bâtons, on pourrait les casser ". C’est vexant. C’est une fragilité à laquelle tu n’as pas envie d’être associé."

"J’ai été complexé par le fait que j’étais maigre pendant mon adolescence. Quand ma vie s’est stabilisée, j’ai pris quelques kilos. Dans ma tête, c’était trop parce que j’étais habitué au corps que j’avais avant. À tel point que maintenant je regrette presque l’époque où j’étais trop maigre. Quand je suis arrivé à l’université, on me faisait des remarques sur le fait que j’étais très mince. On me disait que j’avais le poids d’un mouchoir. Quand j’ai pris du poids, on m’a dit que j’avais pris de la couenne", explique Raphaël, chanteur et guitariste dans un groupe de métal.

J’étais assez mince quand j’étais jeune. Ce qui me marquait le plus, c’était les voisins un peu plus âgés que mes parents qui me disaient de manger plus, que je devais grossir. Je trouve ça bizarre comme remarque. C’est déplacé

Ce dernier récit montre bien la tension entre désir de ne pas être trop mince et la peur de grossir. Être gros est un des stigmates les plus ancrés dans la société. Il est associé à des caractéristiques négatives. Longtemps l'apanage des femmes, les injonctions à rester mince touchent désormais de plus en plus les hommes. Pour eux, les poignées d'amour, les rondeurs, les hanches larges peuvent renvoyer à une silhouette plus féminine qui les dévalorisent.

"Mon ventre est là où je stocke le plus de gras. C’est une compétition acharnée contre moi-même pour être moins gros. Selon les représentations dans la publicité, un homme de 250 kilos, ce n’est pas viril", explique Gaspard.

Finalement, qu'il soit trop mince ou trop gros, leur corps est moqué pour son manque de virilité selon la norme masculine.

Le sexe et la performance
Symbole par excellence de la virilité, le pénis est souvent l’objet d’inquiétudes : est-il dans la norme ? La taille est un sujet quasi incontournable. Les hommes ont besoin d’être rassurés et validés. Parfois la pression est telle qu’ils n’osent pas se comparer de peur d’être tournés en ridicule.

Pour Léon, "la taille du sexe reste taboue entre mecs. Même de très bons amis vont mentir là-dessus. Ce n’est pas quelque chose que tu peux demander à des amis : "tu ne trouves pas qu’elles sont énormes dans les porno ?". Ils vont dire que c’est juste un peu plus grand que chez eux."

Les inquiétudes ne s'arrêtent pas à l'aspect que peut avoir le pénis. Plus qu'un pénis, il s'agit d'un phallus, "un sexe-symbole-de-puissance" pour reprendre l’expression d’Olivia Gazalé. L'érection sert de preuve de cette puissance, ce qui mène à une insécurité : que se passera-t-il en cas de défaillance?

Ce qui était très important, c’était le regard des autres. On me connaissait comme le gars qui allait séduire. J’avais besoin de cette reconnaissance

À propos de performance, la course aux conquêtes n'est jamais loin. Plus qu'un plaisir, il s'agit d'une question de prestige : "Le plaisir de pouvoir dire le lendemain à ses amis qu’il "s’est fait" cette fille est plus intense sur l’acte en lui-même", analyse le sociologue Raphaël Liogier (Descente au cœur du mâle, 2018, Les liens qui libèrent).

Ce besoin de reconnaissance, Nicolas l’a vécu et le décrit : "L’alcool m’aidait à avoir confiance en moi. Je voulais absolument coucher, être un homme, être fort. Il fallait que je sois le gars aux 10.000 conquêtes. Il fallait que j’en aie le plus possible. Je faisais le gars détaché mais je n’étais pas fier de moi. Après, je me sentais mal et triste. Ce qui était très important, c’était le regard des autres. On me connaissait comme le gars qui allait séduire. J’avais besoin de cette reconnaissance."

Passé et futur
À l’instar des injonctions à "être fort" et "ne pas pleurer", le modèle corporel viril est véhiculé par la famille, l’école, les pairs, les médias et la culture. Les jeunes garçons apprennent ainsi à désirer ce modèle et à tenter d’y correspondre.

Quasiment tous ceux qui ont participé au projet Normâle ont raconté avoir dû garder leur tee-shirt à la plage, suivre un régime, couper leur cheveux, endurer le regard des autres hommes à la salle de sport ou encore avoir été insultés de “pédé” ou de “femmelette”.

Pour Maël, "l’idéal de la masculinité est pourri parce qu’il ne correspond pas à tout le monde. C’est mon expérience et j’imagine que c’est l’expérience de la majorité des hommes parce qu’on ne peut pas coller à cette image-là. Ça demande beaucoup d’investissement si on veut y coller et il y a d’autres choses mieux à faire que ça."

Les hommes rencontrés ne sont pas à l’aise avec le modèle imposé de la virilité et appellent à imaginer d’autres façons d’aborder la masculinité.

Normâle s’inscrit dans un désir de normaliser la prise de parole des hommes à propos de sujets personnels et intimes ainsi que de montrer qu’une déconstruction de la virilité est possible.

Tous les témoignages présentés dans cet article sont à retrouver en intégralité en version audio sur le site du projet.

La série "Déconstruire les masculinités toxiques"
Premier article - "Sois fort, ne pleure pas"

Deuxième article - "Je suis un monstre qui vous parle"

Troisième article - "On ne naît pas homme, on le devient"

Quatrième article - "Le sexe et le mâle"

Leila Fery est diplômée en sociologie, anthropologie et journalisme. Actuellement, elle étudie au sein du Master de spécialisation en études de genre.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_sur-le-corps-des-hommes-des-injonctions-viriles-a-deconstruire?id=10604673

MOI  J AI EU LE DROIT  A UNE  FEMME  QJUI MA DIT  QUE ELLE EN VOULIAS PAS DE  MOI CAR JE N ETAIT PAS  ASSEZ GRAND   , elle était  sur  des talons  , je  fais   171  CM      ,  QU EN  PENSEZ  VOUS  ,,,,?????  , ;

J AI EU LE  DRAOIT  AUNE FEMME QUI ME TROUVAIT PAS  ASSEZ  GRAND  UNE AUTRE OU JE ME SUIS TROMPE DE  4  CME ET ELLE  MA  DIT  AU REVOIR  , et  une autre  sur  le  sourcil  car je suis mono sourcil et un  mini handicap  toute ces femmes mont  dit  NON !!!!

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Parité dans le théâtre: une étude "pour qu'on cesse de dire que tout va bien" , articles femmes hommes egalite, parite

11 Octobre 2020, 00:25am

Publié par hugo

 Parité dans le théâtre: une étude "pour qu'on cesse de dire que tout va bien"
Elsa Poisot
Elsa Poisot - © Fabienne Cresens
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La Deuxième Scène acte III est une étude inédite produite par la compagnie de théâtre Ecarlate la Cie, un "état des lieux des inégalités de droits et de pratiques entre les hommes et les femmes dans le domaine des arts de la scène à l’exception de la musique."


Réalisée en partenariat avec La Chaufferie Acte I, l’Université de Liège, L’UCL et La Bellone, l’étude sera rendue publique ce lundi 5 octobre, en ouverture du séminaire Pouvoirs et dérives de la Bellone, qui a pour but d’interroger les pratiques culturelles.

A l’origine de ce projet, une compagnie encore non subventionnée dirigée et fondée par Elsa Poisot.

Parcours
Elsa Poisot est comédienne, autrice, metteuse en scène et directrice artistique d’Ecarlate la Cie. Sortie du Conservatoire de Liège en 2006, elle commence sa carrière en jouant Beautiful things de Jonathan Harvey, mis en scène par George Lini au Théâtre de Poche. Elle joue ensuite durant cinq ans dans le succès pour adolescent.es Chatroom mis en scène par Sylvie de Braekeleer.

En 2009, elle fonde Ecarlate la Cie, afin de porter le spectacle jeune public Ti Man Maille, co-écrit par une équipe belgo-haïtienne. En 2014, elle se tourne de plus en plus vers l’écriture et suit un stage d’écriture dramatique de Koffi Kwahulé au Cifas. De cette expérience naît sa première pièce de théâtre écrite en solo : Kinky Birds, joué au Théâtre le Public en 2018. Elle en assure la mise en scène. En parallèle, elle créé en 2016 avec Line Guellati le Festival Autrices, qui porte à la scène des textes de femmes issues du continent africain et de sa diaspora.

Les enjeux d’identités, de genres et de relations nord/sud sont au cœur de son travail d’autrice et de productrice.

Elsa Poisot lance des initiatives d’utilité publique qui mettent en évidence nos silences culturels

D’artiste à productrice d’études
Féministe depuis toujours, expérimentant en tant que femme les oppressions systémiques qui ont lieu partout, y compris dans le secteur culturel, Elsa Poisot pallie les manques. Elle lance des initiatives d’utilité publique qui mettent en lumière ce qui a longtemps été effacé.

Le projet La Deuxième Scène se déroule en quatre actes, le dernier encore en cours de production. L’acte I se déroule en 2018, en partenariat avec La Bellone et le Théâtre National : une journée de conférence sur la professionnalisation des femmes dans les arts vivants.

L’acte II, en 2019, proposait aux élèves des écoles de théâtre de la Fédération Wallonie-Bruxelles de porter à la scène des textes des autrices de l’Ancien Régime. Ces femmes de lettre, nombreuses, ont disparu des manuels scolaires, oubliées par un État patriarcal.

Deuxième Scène, acte III
Le but final de l’étude est de partager des connaissances pour en faire des outils 

L’acte III est né parce que, me dit Elsa Poisot, "il fallait bien que quelqu’un s’y colle". Lors d’une discussion avec Bérénice Masset, directrice de production d’une compagnie de cirque (Théâtre d’un jour), à force de se lamenter sur le fait que la sous-représentation des femmes dans le secteur n’a jamais fait l’objet d’un rapport chiffré en Belgique francophone, elles décident de lancer le projet.

Beaucoup de personnes affirment que les inégalités ne sont plus d’actualité et il est difficile d’arguer le contraire autrement que par empirisme. Elsa est familière avec le travail qui se fait en France depuis une dizaine d'année sur les questions de parité dans les arts de la scène. Des associations y tiennent une veille statistiques et produisent des études.

►►► A lire : Parité dans le théâtre belge francophone : chantier en cours

Il est choquant que rien n’existe encore en Fédération Wallonie-Bruxelles. Elsa Poisot décide alors de produire une étude, pour qu’"on cesse de nous dire qu’en fait tout va bien".

Grâce à son formidable travail et de la non moins formidable Elise Moreau, chargée de production, l’étude peut être financée. Ecarlate la Cie fait le lien entre chercheurs et chercheuses universitaires, institutions culturelles et politiques.

Le chantier est immense. Les chercheur.se.s inventent une méthodologie et travaillent à la création et à l’extraction de données qui viennent d’institutions et d’écoles ayant différents modes d’organisations, et dépendent de différents pouvoirs subsidiants. Ce travail de défrichage est essentiel et facilitera toutes les études à venir sur le sujet. Des mémorant.es se tournent d’ores et déjà vers Ecarlate la Cie avec l’ambition d’écrire sur les questions de parité dans le secteur culturel.

Elsa Poisot me dit que le but final de la Deuxième Scène acte III est de "partager des connaissances pour en faire des outils". Elle ajoute qu’à partir de là, c’est aux associations telles que F(s), Pouvoirs et Dérives, mais aussi aux institutions culturelles et politiques (CA, conseils d’avis, directions d’institutions, ministères…), de prendre le relais pour contrer des inégalités désormais chiffrées.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

Il est interpellant que ce travail colossal soit mené par une compagnie non subventionnée plutôt que par les pouvoirs publics. Dans le même temps, me dit Elsa Poisot, il n’y a que des actrices du secteur culturel pour comprendre le besoin d’une telle étude et pour savoir à quels endroits des chiffres sont nécessaires. C’est partout pareil en europe, les veilles statistiques sont tenues par des militantes. Une étude de cette envergure doit forcément être menée en collaboration avec des gens du terrain, à même d’éclairer certains enjeux spécifiques.

Vers l’Acte IV
L’acte IV, en cours de production, sera une étude qualitative s’inscrivant dans une pensée intersectionnelle 

La Deuxième Scène acte III est une étude quantitative. L’acte IV, en cours de production, sera une étude qualitative s’inscrivant dans une pensée intersectionnelle.

40 étudiant.es-chercheuses et chercheurs en anthropologie issu.es de l’UCL, sous la direction de Jacinthe Mazzocchetti, observeront une quarantaine d’institutions culturelles (théâtre, centre culturel, école…). La parité hommes/femmes, mais aussi des caractéristiques telles que la race, la classe sociale, l’orientation sexuelle, seront pris en compte dans leur analyse. Pour pouvoir concrétiser cette étude, Ecarlate la Cie cherche encore des subventions. 

Actualités artistiques d’Ecarlate la Cie
Elsa Poisot continue en parallèle à la production de la Deuxième Scène à mener son métier d’autrice, de comédienne et de metteuse en scène. Une première étape de sa prochaine pièce Buddy Body, une œuvre sur le rapport au corps mêlant théâtre, musique et arts plastique, sera montrée au festival Lookin Out en novembre 2020.

Deux textes sont en cours d’écriture : Monsieur Heinz et la Princesse Espagnole, dont une première lecture sera présentée au Théâtre de l’Ancre en 2021, et une commande de la comédienne française Clotilde Moynot intitulée OK Boomer. Enfin, Elsa Poisot sera interprète dans La Vie comme elle vient, un texte d’Axel Lorette mis en scène par Denis Mpunga au Théâtre le Public.

Pour en savoir plus sur Ecarlate la Cie

Pouvoirs et Dérives, dans lequel sera rendu public l’étude la Deuxième scène acte III, a lieu les 5, 6 et 7 octobre à la Bellone. Entrée libre, réservation indispensable

Lisa Cogniaux est dramaturge et passionnée par les enjeux politiques soulevés dans les questions de représentations.

Si vous souhaitez contacter l’équipe des Grenades, vous pouvez envoyer un mail à lesgrenades@rtbf.be

Les Grenades-RTBF est un projet soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles qui propose des contenus d'actualité sous un prisme genre et féministe. Le projet a pour ambition de donner plus de voix aux femmes, sous-représentées dans les médias.


https://www.rtbf.be/info/dossier/les-grenades/detail_parite-dans-le-theatre-une-etude-pour-qu-on-cesse-de-nous-dire-que-tout-va-bien?id=10600944

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Union européenne : l'écart salarial entre les hommes et les femmes , articles femmes hommes, egalite, salire,

8 Octobre 2020, 17:01pm

Publié par hugo

 Union européenne : l'écart salarial entre les hommes et les femmes
Une étude prouve que le chemin sur la voie de la parité entre les femmes et les hommes est encore très long. Le journaliste Simon Ricottier est sur le plateau du 13 Heures pour faire le point sur la situation.

 
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 07/10/2020 | 16:53
publié le 07/10/2020 | 16:53

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L'étude européenne va dans le bon sens et dans l'ensemble de l'Union européenne, l'écart entre le salaire horaire brut des hommes et celui des femmes a diminué de 1% entre 2010 et 2018. "C'est une baisse beaucoup trop lente. À ce rythme, l'écart ne sera pas comblé avant le siècle prochain, en 2104", explique le journaliste Simon Ricottier sur le plateau du 13 Heures.

En France l'écart de salaire a baissé de 0,1% en huit ans seulement
Est-ce que cet écart de salaire entre les femmes et les hommes est présent dans tous les pays d'Europe ? "Il y a de bons élèves comme la Roumanie qui devrait combler son retard en 2022, le Luxembourg en 2027 et la Belgique en 2028. Et puis, il y a les derniers de la classe. Dans neuf pays les inégalités devraient continuer de grimper. La France ne fait pas beaucoup mieux. L'écart de salaire a baissé de 0,1% en huit ans seulement. Si on continue comme ça, il faudra plus de 1 000 ans pour arriver à l'égalité", poursuit le journaliste.

Le JT


https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/union-europeenne-l-ecart-salarial-entre-les-hommes-et-les-femmes_4132153.html

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