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Réseaulument Égalité, un réseau unique en son genre !,articles femmes hommes,egalite,

20 Octobre 2018, 07:19am

Publié par hugo

 16 octobre 2018
Contributions
Réseaulument Égalité, un réseau unique en son genre !
 
En octobre 2008, les premiers membres du Réseaulument Égalité s’engageaient à agir concrètement en faveur de l’égalité entre filles et garçons, femmes et hommes sur le territoire du Gers. Qu’en est-il 10 ans après ? Que s’est-il passé pendant 10 ans ? Que pouvons-nous dire de la place et du rôle de ce Réseaulument Égalité dans la construction d’un territoire plus égalitaire ? Quel est l’impact de ce réseau original ?
L’égalité, une politique publique …
Soulignons tout de suite, aspect souvent méconnu du grand public, que ce réseau s’inscrit dans le cadre d’une politique publique, celle de l’égalité entre femmes et hommes dont la Secrétaire d’Etat est Madame Marlène Schiappa. Depuis sa création, ce réseau a bénéficié d’un portage politique fort de la part des Préfets qui se sont succédés dans le Gers. Aujourd’hui, Madame Catherine Seguin, Préfète du Gers, apporte un soutien sans faille à cette dynamique.
Nicole Pascolini, Déléguée aux Droits des femmes et à l’égalité entre les femmes et les hommes, est en charge de la mise en oeuvre de cette politique publique sur le territoire du Gers. C’est elle qui est à l’origine et qui pilote ce réseau, osons le dire, unique en France. Nicole Pascolini s’est adjoint les compétences d’ID3, organisme spécialisé sur les questions d’égalité, pour l’animation et la coordination du réseau. Alain TACHÉ, psychologue et docteur en sociologie de l’intervention, assure ce travail de mise en lien.
Un peu d’histoire …
A partir de 2004, Nicole Pascolini réunit un collectif de professionnel.le.s afin de les sensibiliser aux enjeux de l’égalité pour un territoire tel que le Gers. Chemin faisant, ces professionnel.le.s décident se retrouver régulièrement afin d’échanger des points de vue sur leurs différentes situations, de partager des outils et déjà mettre en œuvre des actions …. Le réseau était déjà là sans avoir encore la consistance qu’on lui reconnaît aujourd’hui.
Au fil du temps, le Réseaulument Egalité a pris forme. Premier pas : le collectif a co-construit une Charte qui est depuis le cadre formel au sein duquel les membres aujourd’hui agissent. Pas suivant : Créer une identité commune en référence aux valeurs et méthodes qui trament la Charte, c’est la naissance du « Réseaulument Egalité dans le Gers ». Un intitulé qui sonne comme une devise pour notre territoire. Les membres sont résolus, c’est-à-dire déterminés, à agir en réseau afin de vivre de manière plus égalitaire sur le territoire. Avec ce quasi slogan, nous avons aussi créé un logo qui sonne également comme un pari : L’égalité, Chiche !!
Le 23 octobre 2008, les premiers signataires étaient invité.es en préfecture pour s’engager officiellement à agir pour davantage d’égalité dans le Gers. Patric Jean, cinéaste engagé, réalisateur notamment du documentaire « La domination masculine » et auteur de « Les hommes veulent-ils l’égalité ? » a accepté d’être le parrain du réseau. Il soutient toujours davantage notre mouvement.
Aujourd’hui, dix ans après, le réseau compte 109 signataires de structures des mondes culturels, éducatifs, économiques, politiques, sportifs, associatifs, … (Education nationale 25 %; Services Etat – 13%, Social-7%, Insertion-11%, Entreprises-20%, Associations professionnelles-3%, Sport & culture-15%, collectivités territoriales-6 %).
Pour être signataire, chaque structure volontaire s’engage à en respecter les points suivants :
Délibérer au niveau des instances de direction de l’intérêt de participer au réseau ;
Désigner un.e correspondant.e ;
Définir et Mettre en œuvre au moins une action dans l’année ;
Participer a minima aux réunions des correspondant.e.s du réseau (5 réunions dans l’année) ;
Rendre compte, une fois par an de la conduite de son action et en faire l’évaluation
Les résultats et impacts …
Difficile de faire un choix parmi les centaines d’actions mises en œuvre. Les actions menées sont régulièrement récompensées par des prix emblématiques.
Le réseau a été labellisée en 2017 dans le cadre de la campagne « Sexisme par notre genre ! » comme une pratique inspirante.
L’agenda scolaire de l’Egalité a été réalisé par 350 jeunes et distribué gratuitement à près de 10000 lycéen.ne.s du département, à la rentrée scolaire 2014. Cet agenda a été distribué, grâce à Gisèle Biémouret, députée du Gers, aux membres du cabinet de la Ministre aux droits des femmes de l’époque.
« Liberté, Egalité, ….Clichés ! » est une pièce de théâtre co-écrite par les jeunes et leur enseignante, Agnès Espaignet, de la section théâtre de Pardailhan. Elle a été jouée devant plus de 2000 jeunes dans le Gers et en Maine et Loire. Les jeunes du Garros, dirigé par Patric Jean, ont filmé certaines scènes, alors que les jeunes du collège de Marciac et du lycée de Condom ont réalisé la musique. Le tout est accessible sur internet ou sous la forme d’un DVD comme support pédagogique.
Ce DVD avec d’autres outils pédagogiques pour traiter des questions d’égalité ont été réunis dans des mallettes pédagogiques à destination des professionnel.le.s. On y trouve aussi le jeu de plateau « Hommes-Femmes, même Je » réalisé par des élèves du lycée agricole Beaulieu Lavacant.
Les jeunes des lycées Lavacant, du Garros, de Pardailhan, de Condom, de l’Isle Jourdain ont obtenu sur plusieurs années des prix « Buzzons contre le sexisme » pour leurs réalisations audio-visuelles.
Le Comité Départemental Interministériel Droits des Femmes et Egalité – CDI/DFE qui réunit les correspondant.e.s de l’Etat a été le premier du genre en France. Il se donne pour mot d’ordre, « l’Egalité, l’État exemplaire » et met en œuvre en interne aux différents services et en direction du public des actions en faveur de l’égalité.
Le Club de responsables RH dans l’ouest du département a obtenu en 2017 le prix de la responsabilité sociétale des PME pour ses actions en faveur de l’égalité professionnelle. L’action « Entreprendre l’Egalité » permet d’accompagner plus de 40 entreprises sur le département dans la mise en œuvre de l’égalité professionnelle. Tout récemment, un temps fort a été organisé avec le concours de la Mairie de Nogaro, membre du réseau, et regroupant autour de 50 structures sur des ateliers afin de concevoir des actions sur le territoire du « Phare Ouest » comme l’aime à dire Monsieur Christian Peyret, maire de Nogaro.
Chaque année, le Festival En Mars’Elles marque à la manière du Réseaulument Egalité, la journée internationale des droits des femmes célébrée le 8 mars. En Mars’Elles est l’occasion pour le réseau gersois de sensibiliser le grand public aux enjeux de l’égalité entre femmes et hommes pour un mieux vivre en société. C’est aussi l’occasion de souligner la persistance de situations inégalitaires avec la volonté de remédier à ces situations.
Aujourd’hui, le Gers est, sur la Région Occitanie, le département qui compte le plus de femmes dans les instances de direction des associations sportives. Au plan national, le Gers compte le plus de femmes dans le volontariat « Sapeurs-Pompiers » (20% de femmes dans le Gers pour 13% au plan national).
En ce qui concerne les accords et plans d’actions égalité dans le secteur de l’entreprenariat privé, le Gers est le premier département de la Région Occitanie (79% des entreprises Gersoises de plus de 50 salarié.e.s dans le secteur privé ont signé un accord et/ou un plan d’actions en faveur de l’égalité professionnelle). Le Gers compte le réseau le plus structuré en matière de correspondant.e.s égalité au sein de l’Education Nationale (diagnostics, formations régulières, nombres d’actions, …). Il a devancé, plusieurs années avant, la demande de la Secrétaire d’Etat de créer un réseau de correspondant.e.s égalité éducation nationale dans chaque département.
Aujourd’hui, le réseau inspire d’autres pratiques. Sur l’Occitanie, la Délégation Régionale à l’égalité soutient la diffusion de cette pratique originale. Un peu plus loin, le département des Alpes-Maritimes, suite à la rencontre avec Nicole Pascolini, développe une dynamique similaire de décloisonnement et de mise en synergie des acteurs. En Maine et Loire, les échanges ont favorisé l’appropriation de la pratique gersoise.
La métaphore de la déambulation et du chemin collent bien à ce réseau. Le réseau avance sur les questions d’égalité avec les gens tels qu’ils sont, là où ils en sont sur le chemin. Il produit des actions, marque le chemin tout en modestie, sans flagornerie, sans leçon à donner mais avec obstination et rigueur.
Fort d’une centaine de membres, le Réseaulument Égalité propose tout au long de la journée du 16 octobre 2018 différentes animations qui permettront au plus grand nombre de réfléchir à l’égalité entre filles et garçons, femmes et hommes.
Alors, venez faire quelques pas avec eux, avec nous …
 
Résealument Egalité


http://www.50-50magazine.fr/2018/10/16/reseaulument-egalite-un-reseau-unique-en-son-genre/

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A l’ère de #Metoo et #Balancetonporc, Brigitte Lahaie dénonce un féminisme "contre,articles femmes hommes,societe,seduction,

17 Octobre 2018, 07:19am

Publié par hugo

 A l’ère de #Metoo et #Balancetonporc, Brigitte Lahaie dénonce un féminisme "contre les hommes"
par Leslie Muya
le 16 octobre 2018
A- A+
Pour Brigitte Lahaie, il existe actuellement un « vrai problème de rapport homme-femme ». C’est lors d’une interview accordée au Point que l’animatrice radio s’est exprimée sur le sujet après les mouvements #Metoo et #balancetonporc.
Elle est connue pour son franc-parler. L'ancienne actrice pornographique et animatrice chez Sud Radio depuis son renvoi de RMC suite à ses propos polémiques ("on peut jouir, même lors d'un viol"), vient de nouveau de faire parler d'elle. Un an après l’affaire Weinstein, celle qui a signé la tribune sur la liberté d’importuner aux côtés de Catherine Deneuve se réjouit que la société prenne conscience qu’il y a une réelle violence faite aux femmes et que la parole se libère. Mais Brigitte Lahaie ajoute dans l’interview publiée sur le Point : "Il ne faut pas que cela donne l'impression aux femmes qu'au moindre truc qui ne leur convient pas, elles peuvent aller porter plainte".
En effet, l’animatrice radio n’accepte pas ce féminisme qui est, d'après elle, "contre les hommes". Elle estime que "C’est très compliqué aujourd’hui pour les hommes de prendre la parole. Dès qu’ils le font, ils passent pour des salauds ou des machos" . L'animatrice explique également que des hommes lui avouent ne plus oser "offrir un café à des collègues femmes. Il y a une forme d'autocensure. Les hommes ne savent plus trop comment séduire les femmes. Et draguer, n'en parlons même pas ! (…) les femmes ne s'y retrouvent pas non plus. Il y a un vrai problème de rapports hommes-femmes. "
Selon elle, il faut responsabiliser les femmes
La femme de 63 ans continue de descendre le féminisme actuel en disant que les femmes, elles, sont réduites à la condition de victimes depuis la naissance des mouvements #Metoo et #Balancetonporc et que les hommes, eux, sont réduits à une pulsion sexuelle :
"Si un homme a les yeux qui se penchent sur mon décolleté, je ne trouverai pas que c'est une insulte. Les hommes fonctionnent comme cela. Si cela me gêne, je n'ai qu'à ne pas mettre de décolleté. Responsabilisons et les hommes et les femmes ! Ce qui me gêne beaucoup dans ce mouvement #MeToo, c'est qu'on ne responsabilise pas les femmes, qui sont réduites à des victimes d'hommes qui ne savent pas se maîtriser. Il faut apprendre aux femmes à se défendre."
Ainsi pour remédier à cela, elle préconise "une éducation affective dès la maternelle" afin d'expliquer aux plus petits la notion de consentement. Voilà sa solution.
Brigitte Lahaie, qui se dit "féministe depuis toujours", est revenue sur ses propos violents de janvier dernier. Nous étions en plein mouvement Metoo quand elle avait alors déclaré sur BFM TV que l’"on peut jouir lors d’un viol". Elle ne regrette pas cette phrase : "C'est une vérité qu'on n'a pas envie d'entendre. Dit par moi, c'est d'autant plus mal interprété. Si un médecin l'avait dite, cela n'aurait pas fait polémique. Non, je ne regrette rien".
 
A lire aussi : Après ses propos polémiques sur #MeToo, Catherine Deneuve se justifie à nouveau sur ses dires
Voir aussi : Rassemblement #MeToo place de la République
 

 
© Mélanie Bonvard - Aufeminin
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par Leslie Muya

https://www.aufeminin.com/news-societe/a-l-ere-de-metoo-et-balancetonporc-brigitte-lahaie-denonce-un-feminisme-contre-les-hommes-s2925957.html

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Barbie en croisade contre les stéréotypes sexistes après les avoir si longtemps renforcés;femmes,feminisme,sexisme

15 Octobre 2018, 06:13am

Publié par hugo

 Barbie en croisade contre les stéréotypes sexistes après les avoir si longtemps renforcés
Par Anne-Marie Kraus Publié le 12/10/2018 à 19:50
 

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Le fabricant de jouets Mattel a lancé un programme de sensibilisation et de lutte contre le sexisme, afin de promouvoir le potentiel des petites filles.
Blonde, taille fine, peau lisse, élancée et maquillée, voilà le modèle type de la Barbie telle qu’imaginée lors de sa création en 1959 et qui depuis, n’a cessé de diffuser une image irréaliste de la femme auprès des petites filles. Devenue le symbole par excellence des diktats asservissants les femmes, la Barbie n’a plus bonne presse depuis longtemps.
Son fabriquant, Mattel, a donc annoncé le 10 octobre le lancement d’un programme de lutte contre les préjugés sexistes, nommé « Dream Gap », le plafond de verre. Un moyen de se rattraper après avoir véhiculé eux-mêmes, à travers cette poupée, ces-dits stéréotypes sexistes ? Très sûrement.
Le but de ce projet pluri-annuel est de sensibiliser le public sur les différents « facteurs qui empêchent les petites filles d'atteindre leur plein potentiel », explique la société californienne qui estime qu’à partir de 5 ans, les filles perdent confiance en elles et ne rêvent plus assez grand, se pensant moins intelligentes que les garçons. Ainsi, avec ce programme mondial, Mattel souhaite mettre en valeur des modèles positifs, à commencer par la Barbie. Paradoxal…
Il n’est jamais trop tard
Voulant se défaire de cette image problématique associée à la Barbie, Mattel a fait un réel effort ces deux dernières années pour diversifier leur gamme, avec notamment en 2016 la ligne Fashionistas, composée de Barbie de différentes morphologies. Enfin !
Mais la marque n’échappe toujours pas aux polémiques. Sony prévoit de réaliser un film Barbie en live action, qui, selon le synopsis officiel, serait « expulsée de Barbieland pour ne pas être assez parfaite et découvrant malgré elle le monde réel ». Le studio avait annoncé en décembre 2016 que l’humoriste américaine Amy Schumer jouerait le rôle principal. Malheureusement, les réactions concernant le physique de l’actrice ne se sont pas fait attendre, jugée trop grosse pour jouer Barbie. Finalement, Amy Schumer a dû renoncer au projet, officiellement pour cause de problème de calendrier. L'actrice australienne Margot Robbie (Le Loup de Wall Street, Moi, Tonya, Suicide Squad) pourrait la remplacer.
Lire aussi : Amy Schumer : son message sur l'acceptation de soi

https://www.marieclaire.fr/barbie-en-croisade-contre-les-stereotypes-sexistes-apres-les-avoir-si-longtemps-renforces,1284580.asp

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Rapport de l’observatoire des inégalités sur la pauvreté,societe,economie,

15 Octobre 2018, 05:56am

Publié par hugo

 
Rapport de l’observatoire des inégalités sur la pauvreté
12 octobre 2018 dans À la une, Actualités, Actualités du mouvement
L’observatoire des inégalités a présenté son 1er rapport sur la pauvreté jeudi 11 octobre 2018 à la fondation Abbé Pierre. Le livret pauvreté était présent et vous propose de vous présenter ce qui s’y est dit en quelques mots :
L’observatoire des inégalités présente déjà un rapport sur les inégalités en France quasi chaque année. La Fondation Abbé Pierre présente un rapport sur le mal-logement depuis 23 ans. Avec le soutien de la fondation Abbé Pierre, l’observatoire des inégalités a décidé de lancer un rapport annuel sur la pauvreté en France. C’est donc la première édition.
Voici les chiffres importants à retenir du rapport sur l’état des lieux et l’évolution de la pauvreté :
+628.000 personnes pauvres au seuil à 50% entre 2006 et 2016 passant de 4.4 millions à 5 millions*.
+0.7 point pour le taux de pauvreté entre 2006 et 2016 passant de 7.3% en 2006 à 8.0% en 2016.
+380.000 ménages allocataires du RSA entre 2007 et 2017 passant de 1,3 millions à 1,7 millions.
D’autres chiffres permettent d’identifier qui sont les personnes pauvres et montrent que la pauvreté n’est pas le fruit du hasard :
25% vivent dans une famille monoparentale.
67% ont au plus un CAP.
35% ont moins de 20 ans.
67% habitent dans les grandes villes et banlieues.
Dans le rapport, ils présentent une échelle des revenus qui va du RSA socle (donc hors forfait logement) jusqu’au seuil des 10% les plus riches. Voici cette échelle :
Revenus perçus mensuellement
En euros
RSA socle
485
Seuil de pauvreté à 40% (très peu utilisé)
684
Minimum vieillesse
833
Seuil de pauvreté à 50% (utilisé dans ce rapport pour se concentrer sur l’extrême pauvreté)
855
Seuil de pauvreté à 60% (utilisé par la France insoumise, notamment)
1026
SMIC net
1188
Niveau de vie médian
1710
Salaire moyen des ouvriers
1720
Salaire moyen de l’ensemble des salariés
2250
Seuil des 10% les + riches
3131
Les auteur·e·s du rapport ont été très critiques vis-à-vis de la politique du gouvernement. Ils constatent une « distribution inégalitaire des revenus qui témoigne de l’absence de ruissellement des richesses concentrées en haut de la pyramide » et fustigent celles et ceux qui misent tout sur les « premiers de cordée ».
A plusieurs reprises, ils ont dénoncé l’expression « Pognon de dingue » utilisée par Emmanuel Macron. Ils précisent que ce « pognon » permet à 5 millions de personnes de ne pas être pauvres, elles le seraient si elles ne recevaient pas l’ensemble des minimas sociaux et l’ensemble des efforts de la collectivité en leur direction. Ils ont aussi montré leur désaveu sur la politique en matière d’emploi. Ils considèrent qu’il faut créer des emplois et que le gouvernement n’aura pas la bonne méthode tant qu’il supprimera des emplois aidés et qu’il fera faire des heures supplémentaires aux personnes, au lieu de réduire le temps de travail.
Sur le plan pauvreté, ils ont pointé un des mensonges du gouvernement quand il affirme agir « à la racine de la pauvreté en s’occupant des enfants ». Selon eux, pour agir à la racine, il faut s’occuper des parents. Aucun enfant ne serait pauvre, ils ne sont que des enfants de parents pauvres. Ils ont aussi qualifié le plan pauvreté d’« hypocrite » dans lequel après avoir donné « une tonne pour les plus aisés », le gouvernement donne « une louche pour les plus pauvres ».
Ce rapport est riche d’enseignements. Il montre que le gouvernement ne mène absolument pas la politique nécessaire à l’éradication de la pauvreté, il l’aggrave ! A la France insoumise, nous considérons que laisser les gens en situation de pauvreté est un choix politique délibéré. Il est possible de faire les choses autrement !
* 8.8 millions de pauvres avec l’indicateur utilisé par la France insoumise. Le nombre global de pauvres est de 5 millions si l’on utilise le seuil de pauvreté à 50% du revenu médian (les personnes percevant moins de 50% du revenu médian sont considérées comme pauvres), soit tous les revenus en dessous de 855€ nets mensuels. La France insoumise et d’autres souhaitent calculer la pauvreté au delà de l’extrême pauvreté. Nous utilisons donc l’indicateur à 60% du revenu médian, soit tous les revenus en dessous de 1026€ nets mensuels. C’est pour cette raison qu’en 2017, puisque le revenu mensuel correspondant à 60% du revenu médian était de 1000€, la France insoumise à fixé le montant de la garantie dignité à 1000€ par mois pour une personne seule, sans condition d’âge, notamment.
 
 
Pour suivre le livret pauvreté sur twitter :
https://twitter.com/PauvreteLFI @PauvreteLFI
Pour contacter le livret pauvreté par mail :
livret-pauvrete@jlm2017.fr
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Pour aller plus loin :
– Pour retrouver les propositions de la France insoumise pour éradiquer la pauvreté
– Se renseigner sur la campagne pauvreté menée par la France insoumise
– Pour consulter le kit argumentaire sur les questions liées à la pauvreté
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions de santé
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions d’accès aux droits
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions de mal-logement
– Pour consulter notre tract thématique sur les questions d’alimentation

https://lafranceinsoumise.fr/2018/10/12/rapport-de-lobservatoire-des-inegalites-sur-la-pauvrete/

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VIDÉO - "Tu seras un homme - féministe - mon fils", un guide anti-sexiste à l'usage des parents,articles femmes hommes,respect,egalite

15 Octobre 2018, 05:48am

Publié par hugo

  VIDÉO - "Tu seras un homme - féministe - mon fils", un guide anti-sexiste à l'usage des parents
Aurélia Blanc vient de publier ce "manuel d'éducation anti-sexiste pour des garçons libres et heureux". Objectif : s’interroger sur ses préjugés et l'éducation que l'on donne à nos enfants.
Élever un garçon féministe, c'est possible
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
M6
et Arièle Bonte
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publié le 12/10/2018 à 17:42
L'éducation est la clé pour lutter contre le sexisme. Tu seras un homme - féministe - mon fils !, sous-titré "manuel d'éducation anti-sexiste pour des garçons libres et heureux" est, comme son nom l'indique, un livre qui pousse à s’interroger sur ses propres préjugés et ceux que l'on transmet à nos enfants.
Aurélia Blanc a eu l'idée d'écrire ce livre publié le 10 octobre aux éditions Marabout alors qu'elle était enceinte d'un petit garçon. Journaliste féministe, elle cherche alors un ouvrage lui permettant de la guider dans l'éducation de son fils aux questions d'égalité. Mais elle n'en trouve pas... Elle décide alors de l'écrire elle-même.
Éviter les clichés des couleurs, inviter les garçons à faire des tâches ménagères... Aurélia Blanc livre tous ses conseils. Pour la journaliste, le plus important reste le discours que l'on tient devant et à ses enfants et notamment aux petits garçons : "sois fort, ne pleure pas" sont des injonctions que certains tous petits peuvent entendre et qui les conditionnent dans des schémas stéréotypés.
À lire aussi
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"Avec Barbie, on prend les filles pour des truffes", déplore Isabelle Saporta
 
 
Tu seras un homme - féministe - mon fils ! est un ouvrage destiné aux parents mais aussi aux grands-parents et à toutes personnes travaillant auprès des enfants.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/identites/video-tu-seras-un-homme-feministe-mon-fils-un-guide-anti-sexiste-a-l-usage-des-parents-7795161500

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Battue par son compagnon, elle publie une photo de son visage tuméfié,femmes,violences,

15 Octobre 2018, 05:30am

Publié par hugo

 Battue par son compagnon, elle publie une photo de son visage tuméfié
 
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Battue par son compagnon, elle publie une photo de son visage tuméfié
 
Par Léa Drouelle
Publié le Jeudi 11 Octobre 2018

Fin septembre, la Brésilienne Melissa Gentz a posté un seflie glaçant sur son profil Instagram. Le visage couvert d'ecchymoses, la jeune femme dénonce les coups portés par son compagnon.

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Sujet tabou, les violences conjugales restent encore un fléau qui touchent l'ensemble des pays du monde. En France, une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Incomprises, parfois moquées, les victimes de violences conjugales sont malheureusement souvent recluses et contraintes au silence.
Mais l'avènement des réseaux sociaux comme vecteur d'expression pourrait bien changer la donne. Fin septembre, la Brésilienne Melissa Gentz a posté une photo de son visage tuméfié sur son profil Instagram. Étudiante à l'Université de South Florida aux États-Unis, la jeune femme a dénoncé son compagnon Eric Bretz, comme l'auteur des coups qu'elle a reçus au visage.
 
"Je ne cacherai pas les stigmates de mon histoire parce qu'aucune femme ne devrait avoir honte ou être tenue responsable d'être la victime de violences conjugales", a Melissa Gentz écrit sur le réseau social, en légende de sa photo (voir ci-dessous).
 
 
Un message fort qui a résonné aux oreilles des internautes
Comme le relate le site NBC News, son compagnon avait bu de l'alcool et ingéré des somnifères, le 23 septembre dernier, alors qu'il se trouvait dans son appartement. Devenu "critique et jaloux", son compagnon l'a frappée au visage avec une bouteille, tiré ses cheveux et essayé de l'étrangler avec ses jambes.
Également également originaire du Brésil, l'homme a été arrêté par la police puis relâché en échange d'une caution de 60 000 dollars et du dépôt de son passeport.
Largement commenté et partagé sur Instagram, le post de Melissa Gentz a été salué par de nombreuses célébrités brésiliennes, dont le musicien David Holdt qui lui a écrit une chanson et l'ancienne mannequin Luiza Brunet, qui appelle à la condamnation d'Erik Bretz.
 
Au Brésil, 1 femme meurt toutes les 2h de violences conjugales
En août dernier, une vidéo insoutenable récupérée à partir des caméras de surveillance prises dans la ville de Guarapuava au Brésil a secoué le monde entier. On y voit un homme, Luís Felipe Manvailer, frapper sa femme Tatiane Spitzner dans un parking.
Ces images abominables ont été révélées dans l'émission de télévision Fantástico dimanche 5 août. Ce genre de violences, qui restent le plus souvent dans la sphère privée, sont rarement dévoilées au grand jour de manière aussi crue que dans cette vidéo.
Cette tragédie a relancé le débat au Brésil sur les violences domestiques. Dans ce pays d'Amérique latine, une femme meurt toutes les deux heures de violences conjugales.
Société Buzz Violences conjugales Violences News essentielles

http://www.terrafemina.com/article/violences-conjugales-elle-publie-des-photos-de-son-visage-abime-sur-instagram_a345784/1

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En France, les jeunes et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté,societe,economie,

15 Octobre 2018, 04:39am

Publié par hugo


En France, les jeunes et les familles monoparentales sont les plus touchés par la pauvreté
Dernière modification : 13/10/2018
 
 
 
© Loïc Venance, AFP | Les familles monoparentales font partie des publics les plus touchés par la pauvreté. Ici, une fille avec sa mère à Vertou, le 4 septembre 2017.
Texte par Jean-Luc MOUNIER
La pauvreté a augmenté en France en dix ans, passant de 4,4 à 5 millions de personnes vivant avec moins de 50% du revenu médian, selon un rapport publié jeudi. Les jeunes de moins de 30 ans et les familles monoparentales sont les plus touchés.
600 000 personnes pauvres supplémentaires, en dix ans, en France. C'est le constat que réalise l’Observatoire des inégalités, une association reconnue d'intérêt général, dans un rapport publié jeudi 11 octobre. Cet état des lieux de la pauvreté révèle que le nombre de Français avec un revenu inférieur à 855 euros par mois est passé, entre 2006 et 2016, de 4,4 à 5 millions. De 2013 à 2016, une stabilisation du phénomène a toutefois été observée, avec une diminution de 100 000 personnes.
“Nous ne sommes plus dans une période d’augmentation de la pauvreté, il y a du mieux, mais la situation reste fragile”, tempère Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités, interrogé par France 24. Le rapport de l’association précise d'ailleurs qu'il n'y a pas d'explosion de la misère : “Ce qui se passe aujourd’hui dans les sociétés occidentales n’est pas un appauvrissement massif des plus pauvres, mais une augmentation du nombre de personnes qui décrochent du niveau de vie des classes moyennes.”
“La pauvreté ne frappe pas par hasard”
Parmi les plus touchés par la pauvreté figurent les jeunes âgés de moins de 30 ans et les familles monoparentales. Pour les jeunes, “c’est la question du rapport au travail qui est essentielle, avec un public touché par les contrats précaires et les difficultés d’intégration professionnelle", explique Maryse Bresson, professeure et auteure du livre “Sociologie de la précarité”. Dans le cas des familles monoparentales, la situation vient de "la fragilité du lien conjugal”.
Comme le note l’Observatoire des inégalités, “la pauvreté ne frappe pas par hasard” et concerne surtout les populations vulnérables. Près de 12% des jeunes adultes, âgés de 20 à 29 ans, sont pauvres, mais “les personnes qui accèdent à un diplôme ne rencontrent pas les mêmes difficultés”, constate Louis Maurin. Il est en effet précisé dans le rapport que le taux de pauvreté des non-diplômés “est trois fois supérieur à celui des diplômés d’un bac+2”.
Parmi les multiples causes qui peuvent expliquer cette pauvreté, il faut prendre en compte “le chômage qui existe dans notre société depuis plusieurs décennies”, explique Louis Maurin. Il touche les jeunes en quête d’un emploi, mais aussi les familles monoparentales quand celles-ci n’exercent pas une activité partielle, qui les précarise aussi.
Des femmes seules en "situation de survie"
Christiane Diemunsch, vice-présidente de la Fédération syndicale des familles monoparentales (FSFM), organise une fois par semaine en Alsace des groupes de parole avec des bénéficiaires du RSA. Parmi ces derniers, “80% sont des familles monoparentales et principalement des femmes”, précise-t-elle. “La plupart des femmes se débrouillent sans leur conjoint, absent", poursuit-elle. "Elles sont en difficulté sur tous les plans : le seul fait de laisser leur enfant à la cantine, même avec une tarification sociale, c’est un effort pour elles. Elles font par ailleurs des horaires compliqués dans la même journée, tôt le matin et tard le soir, par exemple en faisant des ménages.”
Ce public est “dans une situation de survie”, affirme la vice-présidente de la FSFM, pour qui ces femmes “ont l’impression d’être endettées auprès de leur réseau personnel, qui les aide parfois, et de leur société” avec un recours à certaines prestations sociales comme le RSA.
“Amortir le choc de la pauvreté”
Selon le rapport, le modèle social français permet au moins d'amortir le taux de pauvreté. “Les prestations sociales permettent à plus de cinq millions de personnes d’échapper à la pauvreté. Sans ce système de protection sociale, tel qu’il existe et avec tous ses défauts, ce ne serait pas 14 % mais 22 % des Français qui vivraient avec moins de 1026 euros par mois [soit le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian].”
Les allocations logement, chômage et les autres services publics gratuits permettent à “beaucoup de personnes très modestes d’éviter la misère et la rue”, affirme aussi l’Observatoire des inégalités. Pour son directeur, Louis Maurin, “il faudrait encore un pognon plus dingue pour amortir le choc de la pauvreté". Malgré tout, "le modèle social français protège, et protège mieux que dans d’autres pays.”
“Tout dépend des politiques qu’on mène”, estime Maryse Bresson. Concernant le plan de lutte contre la pauvreté présenté par Emmanuel Macron début septembre, la sociologue trouve qu’il y a dans l’ensemble des mesures intéressantes, mais elle n’a “pas l’impression que la courbe de la pauvreté peut être inversée”. Pour Louis Maurin, “les moyens financiers de ce plan ne sont pas à la hauteur, et ne traitent pas le cœur de la pauvreté en France”.
Christiane Diemunsch propose quant à elle plusieurs solutions pour lutter contre l’appauvrissement des familles monoparentales, comme la “création d’une aide prioritaire pour les enfants” ainsi que “des structures d’accueil aux horaires élargis”. En attendant, elle poursuit chaque semaine son atelier “Se motiver pour réussir” afin d’”éviter l’isolement et la marginalisation” de ces femmes seules en difficulté.

https://m.france24.com/fr/20181012-france-pauvrete-publics-difficultes-famille-monoparentale-jeunes-chomage-precarite

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Un an après MeToo : 3 formats ludiques pour tout savoir sur le consentement

15 Octobre 2018, 04:32am

Publié par hugo

Société
Un an après MeToo : 3 formats ludiques pour tout savoir sur le consentement
À l'occasion de l'anniversaire de la vague MeToo, retour sur la base des relations physiques entre hommes et femmes : le consentement.
Une vidéo explique le consentement sexuel avec une tasse de thé
Crédit : Capture d'écran YouTube
 
Cécile De Sèze 
Journaliste RTL
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publié le 07/10/2018 à 08:01
C'est la base d'une relation physique saine, et surtout légale : le consentement. Un an après le début de la vague MeToo, les histoires d'agressions sexuelles, de harcèlements de rue, de viols, ont arrosé les réseaux sociaux et les médias jusque dans nos vies personnelles, autour d'une table entre amis ou lors des repas de famille.
Le monde a ouvert les yeux et s'est rendu compte que chacun connaissait de près ou de loin une fille ou femme ayant été victime d'un abus sexuel. Une constante dans tous ces témoignages : ces victimes n'avaient pas donné leur consentement.
Depuis, de nombreux projets visant à expliquer la notion de consentement, et son importance dans n'importe quelle relation, ont fleuri. Certains plus ludiques et marquants que d'autres, comme ce tutoriel qui illustre bien l'idée grâce à une tasse de thé.
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1 - Une tasse de thé pour tout comprendre
C'est une vidéo qui a beaucoup fait parler d'elle l'an dernier, même si elle date d'avant l'ère MeToo. Elle s'appelle Thé et consentement, et parvient, grâce à une tasse de thé, à tout expliquer sur cette notion, à l'aide de phrases et dessins très simples.
 
Tea Consent - Thé et Consentement
"Imaginez juste qu'à la place de débuter une relation sexuelle, vous lui préparez une tasse de thé", commence la vidéo. On comprend donc que par la suite, toutes les scènes montrant des étapes de relations sont illustrées avec une tasse de thé, ce qui rend très visuelle la notion de refus.
Si quelqu'un vous répond qu'il n'est pas sûr d'avoir envie d'une tasse de thé, "alors vous pouvez lui faire une tasse de thé, ou pas, mais soyez conscient qu'il pourrait ne pas la boire, et s'il ne la boit pas alors, et c'est la partie importante, ne lui faites pas boire".
La vidéo prend bien toutes les formes de consentements et non-consentements et explique que oui, la personne peut avoir dit oui, mais a le droit de se rétracter. "Bien sûr c'est agaçant (...) mais il n'est pas obligé de boire le thé", résume le tutoriel.
2 - Une histoire de consentement depuis l'enfance
Dans sa dernière bande dessinée La Charge émotionnelle, Emma ouvre sur le consentement. Intitulée C'est pas bien mais..., cette nouvelle revient sur le consentement des filles, depuis l'enfance.
Les scènes sont connues de toutes : les garçons qui soulèvent les jupes des filles, qui tournent la tête au dernier moment pour vous embrasser sur les lèvres, ou qui poussent psychologiquement à avoir un rapport sexuel.
À travers ces histoires banales, la dessinatrice engagée veut montrer que l'importance du consentement doit être apprise dès le plus jeune âge et aussi (surtout) aux garçons pour mettre un terme à ce qu'elle résume par "la culture du viol".
Vignette extraite de la bande dessinée d'Emma "La Charge émotionnelle"
Crédit : Massot Éditions
 
3 - Qu'est-ce que la zone grise de consentement ?
Dans de nombreux cas, il y a un moment où une femme cède au rapport sexuel alors qu'elle n'en n'a pas envie. C'est ce qu'on appelle la zone grise de consentement. Une nouvelle (en anglais) publiée sur le site du magazine américain The New Yorker en décembre 2017, parvient à rendre compte de ce que c'est à travers les yeux d'une jeune femme de 24 ans qui va entamer une relation avec un homme de 36 ans.
Vient la scène où les vêtements tombent, mais à ce moment, Margot - la jeune femme - a un mouvement de recul, elle n'a plus envie de ce rapport, mais va tout de même poursuivre l'action par peur des représailles ou de passer pour une fille capricieuse.
La nouvelle "a suscité ce qui me semble être, pour l'essentiel, un débat sain sur le consentement, les interactions entre hommes et femmes et sur la nature de la fiction", a estimé l'auteure de la nouvelle au magazine, Deborah Treisman.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/identites/un-an-apres-metoo-3-formats-ludiques-pour-tout-savoir-sur-le-consentement-7794971016

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Handicap et guerre 39-45 – « La Faim des fous » au Mémorial de Caen,sante,handicap,

11 Octobre 2018, 07:18am

Publié par hugo

 Accueil > J'ai regardé pour vous > Handicap et guerre 39-45 – « La Faim des fous » au Mémorial de Caen
 
Isabelle Gautier, en train de prendre connaissance du dossier médical de sa grand-mère dans les archives de l’Hôpital psychiatrique de Clermont-de-l'Oise. © La Faim des fous
Handicap et guerre 39-45 – « La Faim des fous » au Mémorial de Caen
Valérie Dichiappari il y a 3 jours J'ai regardé pour vous, Société Laisser un commentaire
Mercredi 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale, le documentaire La Faim des fous de Franck Seuret est projeté au Mémorial de Caen. De 1940 à 1945, 45 000 personnes en situation de handicap sont mortes de dénutrition dans les asiles psychiatriques à cause du rationnement alimentaire. Dans l’indifférence la plus totale. Un film pour lutter contre l’oubli d’un tragique épisode de le Seconde Guerre mondiale.
Hélène Guerrier, Georgine Descamps, Johanna-Maria Hertenstein, Yvonne Tremblé, Gabriel Ballanger, André C., Jean-Germain Barbet. Trois grands-mères, une grand-tante, un frère, un grand-oncle, un grand-père. Sept familles, sept personnes handicapées et un même destin. Celui d’avoir été internées entre 1940 et 1945. Celui d’y être mortes de faim, abandonnées par leur famille et dans l’indifférence d’un pays en guerre. Comme elles, 45 000 hommes et femmes handicapés sont morts de dénutriment dans les asiles psychiatriques au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Des histoires pour éclairer l’Histoire
La Faim des fous retrace ces histoires personnelles pour éclairer l’Histoire, celle des livres qui ont jeté ces morts aux oubliettes. Le documentaire du journaliste Franck Seuret sera projeté au Mémorial de Caen le 10 octobre. Deux symboles pour ce film qui raconte aussi un pays où les plus fragiles ont été ignorés. Le lieu, d’abord, écrin de la mémoire contemporaine et tout particulièrement de la Seconde Guerre mondiale. La date, ensuite, Journée mondiale de la santé mentale.
Hélène Guerrier, morte à l’Hôpital psychiatrique de Clermont-de-l’Oise en juin 1942. © La Faim des fous
Secrets de famille et quête de vérité
Dans ce film, des proches, ayant souvent appris par hasard l’existence de ces membres de leur famille, lèvent un voile douloureux sur un lourd secret. Fil rouge de ce film, Isabelle Gautier, tente de comprendre ce qui est arrivé à sa grand-mère Hélène Guerrier. C’est en triant les papiers de sa propre mère, après son décès, qu’Hélène entre dans sa vie.
« Une chape de plomb énorme pesait sur cet épisode de la vie de famille », souligne celle qui épluche les archives de l’Hôpital psychiatrique de Clermont-de-l’Oise (60) où sa grand-mère est décédée en juin 1942. Le spectateur la suit consultant son dossier. Sa voix remplie de larmes lit un compte-rendu médical. « Toujours énervée à la distribution de pain. Réclame une part plus grande. Se lamente : “J’ai faim, j’ai faim.”»
Michel Ballanger, lui, balaie du regard ce qui fût le cimetière de l’Hôpital de la Roche-sur-Yon (85), devenu un potager. Son frère, Gabriel, est enterré là, « quelque part ». Il ne sait pas où. Gabriel souffrait d’arriération mentale profonde. Ses parents l’ont alors placé en établissement par peur qu’il ne soit violent vis-à-vis de son petit frère Michel. Dix-sept ans les séparaient. Gabriel est mort de faim deux mois après son internement.
Fin 1940, Vichy avait en mis en place le rationnement alimentaire, dans toute la France. Y compris au sein des hôpitaux psychiatriques. Mais les calories auxquelles donnent droit les tickets ne suffisent pas à assurer les apports indispensables. Pour pallier l’insuffisance de la ration, la plupart des Français parviennent à se procurer des vivres en plus, au marché noir notamment. Pas les internés, coupés de la société.
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Jeune femme, Hélène Guerrier a été lavandière à Paris. © La Faim des fous/Dessin de Jeanne Sterkers
La force de La Faim des fous tient à ces témoignages qui rendent vie à ces anonymes et expliquent un système que le psychiatre Max Lafont a qualifié « d’extermination douce » dans un livre éponyme. Mais également à ses choix filmiques et esthétiques. Notamment à cette façon de placer le spectateur face à face avec ses propres questionnements. Des secrets… n’en existent-ils pas, plus au moins lourds, dans toutes les familles ?
Sur ce pan d’histoire, peu d’images d’archives et très peu d’images familiales. Les magnifiques dessins d’illustration de Jeanne Sterkers pallient admirablement ce manque. Quant aux archives papier, elles jalonnent le documentaire, éclairées de chiffres et d’explications apportées par des historiens.
Ainsi, Isabelle von Buetzingsloewen, spécialiste de l’histoire de la santé publique et de la médicalisation du XVIIIe au XXe siècles souligne-t-elle : « Ces malades sont morts biologiquement entre 1940 et 1945 mais, socialement, ils étaient déjà morts avant la guerre. »
Quelle place aujourd’hui pour les personnes différentes ?
En décembre 2016, le président François Hollande a inauguré une plaque Place du Trocadéro, à Paris, pour ne plus les laisser dans l’oubli. La Faim des fous y contribue aussi et va plus loin. En invitant à réfléchir via un prisme plus large. Hier, l’oubli. Et aujourd’hui ? Quelle place notre société accorde-t-elle à celles et ceux qui vivent avec une différence ?
Projections au Mémorial de Caen mercredi 10 octobre à 19 heures. Entrée gratuite dans la limite des places disponibles.
Les projections à venir et le DVD
Pour connaître les prochaines dates de projection de La Faim des fous, suivez la page Facebook du film.
Vous pouvez également vous procurer le DVD en envoyant un mail à : assopourmemoire@gmail.com – Prix : 15 euros

https://www.faire-face.fr/2018/10/08/la-faim-des-fous-handicap-faim-memorial-caen/

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Violences conjugales : des hommes auteurs de violences conjugales accompagnés dans un centre du Pas-de-Calais,femmes,violences,hommes,violences,

11 Octobre 2018, 07:09am

Publié par hugo

SociétéViolences faites aux femmes
Violences conjugales : des hommes auteurs de violences conjugales accompagnés dans un centre du Pas-de-Calais
À Arras (Pas-de-Calais), des hommes auteurs de violences conjugales sont accompagnés. Explications d’un dispositif unique en France.
 
 

FRANCEINFO
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 10/10/2018 | 18:29
publié le 10/10/2018 | 18:29
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Durant plus de 15 ans, ce père de famille de 60 ans a été violent envers sa femme. Arrêté à l’été 2018, il est contraint de suivre un stage de responsabilisation. Éducateurs et psychologues accompagnent ces hommes, à Arras (Pas-de-Calais), pour les aider à prendre conscience de cette violence. "Je lui ai donné des claques, pas de coup de poing. Je l’ai secouée, il y a eu de la vaisselle cassée. J’ai eu peur de la tuer, confie l’homme. On comprend à ce moment-là qu’on est violent. Mais on ne s’arrête pas. C’est comme si on était dans une bulle et qu’il faut que ça explose."
"J’aurais peut-être pu la tuer accidentellement"
"Je crois que ça aurait très mal fini avec mon épouse, explique-t-il. J’aurais peut-être pu la tuer accidentellement." Certains parviennent à mettre des mots sur leurs actes. D’autres restent quant à eux dans le déni. Ils préfèrent minimiser la violence de leurs coups. Ce dispositif reste unique en France. En 10 ans, ce centre a pris en charge près de 700 auteurs de violences. 10% ont récidivé.
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