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Élèves handicapés : une rentrée sous haute précarité,handicap,emplois,economie,

4 Septembre 2018, 00:32am

Publié par hugo

 Accueil > Éducation > Élèves handicapés : une rentrée sous haute précarité
 
Les 110 000 auxiliaires de vie scolaire qui accompagnent 175 000 élèves en situation de handicap sont soumis à des conditions extrêmement précaires.
Élèves handicapés : une rentrée sous haute précarité
Franck Seuret il y a 10 heures Éducation 2 Commentaires 3,588 Vues
Le gouvernement a assoupli les critères de recrutement des auxiliaires de vie scolaire pour faciliter les embauches. Mais le problème majeur demeure : la précarité de ces 110 000 salariés, pourtant indispensables à de nombreux élèves handicapés.
Plus de 12 millions d’élèves, 880 000 enseignants… mais aussi 110 000 auxiliaires de vie scolaire. Des AVS aux profils plus variés que l’an passé. Durant l’été, le gouvernement a en effet élargi les conditions d’embauche de ces salariés chargés d’accompagner 175 000 élèves en situation de handicap parmi les 321 000 scolarisés en milieu ordinaire. Ou, plus précisément, les conditions d’embauche de ceux recrutés avec le statut accompagnant d’élève en situation de handicap (AESH), plus nombreux que les contrats aidés.
Effectifs à géométrie variable
Cette année, l’Éducation nationale disposera de 45 600 postes d’AESH équivalent temps plein* et de 29 000 emplois aidés (des contrats uniques d’insertion ou des parcours emplois compétences, de six à douze mois). Soit 74 600 postes d’auxiliaires de vie scolaire au total, occupés par quelque 110 000 salariés, beaucoup travaillant à temps partiel.
C’est un peu moins que l’an passé (80 000). Mais la répartition était différente avec 30 000 AESH et 50 000 emplois aidés. Le temps de travail des premiers étant supérieur à celui des seconds, le ministère assure que cela se traduit par un volume d’équivalent temps plein supérieur. « À la rentrée 2018, il y a 3 584 ETP d’accompagnants supplémentaires », précise le dossier de presse. Un décompte trop optimiste, selon APF France handicap qui craint que le compte n’y soit pas.
* Dont 2 600 en Ulis, des classes pour élèves handicapés au sein des écoles ordinaires.
Avant, au moins deux ans d’expérience
Jusqu’à présent, seuls pouvaient être recrutés comme AESH les titulaires d’un diplôme professionnel de l’aide à la personne. Ou les candidats justifiant d’une expérience professionnelle de deux années dans le domaine de l’accompagnement des élèves ou des étudiants en situation de handicap.
Maintenant, neuf mois ou le bac suffisent
Le décret du 27 juillet a abaissé la durée de l’expérience demandée à neuf mois. Il l’a aussi élargie aux professionnels ayant travaillé dans l’accompagnement de toute personne en situation de handicap. Y compris donc en dehors du milieu scolaire.
Les candidats ayant au moins le bac peuvent aussi postuler. Même s’ils n’ont aucune expérience. Enfin, la durée minimum de la formation, qui était déjà obligatoire mais restait souvent théorique, est fixée à soixante heures.
Difficultés de recrutement dans les académies
Le but de l’opération ? « Élargir le vivier de recrutement (…) en assouplissant les conditions de recrutement », précise le texte officiel. La secrétaire d’État chargée des personnes handicapées a en effet souvent expliqué que certaines académies rencontraient des difficultés de recrutement.
Lire aussi
École et handicap : partagez vos expériences positives
« À chaque rentrée scolaire, et tout au long de l’année, des élèves restent en attente d’un accompagnement », répondait ainsi Sophie Cluzel à une députée, en janvier. En cause, entre autres, « les contraintes d’éligibilité aux deux statuts d’accompagnant ». Ce décret vise à y remédier.
Temps partiels imposés, faible rémunération
Mais il ne suffira pas à régler le problème. Si l’Éducation nationale a du mal à recruter, et/ou à conserver ses recrues, c’est aussi et surtout parce que que « les CDD AESH sont des contrats précaires et peu attractifs », souligne le collectif AESH en action !
Temps partiels imposés payés au Smic, un salaire de 700 euros par mois en moyenne, six CDD d’un an renouvelables pour pouvoir prétendre à un CDI, l’incertitude du renouvellement, etc. : la liste des doléances est longue.
Grande concertation à partir du 10 septembre
Sophie Cluzel en a bien conscience. Dans sa réponse à la parlementaire, elle ajoutait « la faible attractivité de ces emplois » comme explication aux délais d’attente que doivent endurer certains élèves avant de se voir affecter un AVS.
Avec le ministre de l’Éducation nationale, elle va lancer, le 10 septembre, une grande concertation. Objectif : rénover le dispositif d’accompagnement des élèves en situation de handicap à partir de la rentrée 2019. Un engagement d’Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. Il a promis de  « pérenniser ces emplois, les stabiliser ». Y a plus qu’à.
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https://www.faire-face.fr/2018/09/03/eleves-handicapes-rentree-precarite-avs-aesh/

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Enseigner la masturbation à l'école: Sophia Aram démonte la rumeur,

3 Septembre 2018, 23:27pm

Publié par hugo


La vidéo du jour
Enseigner la masturbation à l'école: Sophia Aram démonte la rumeur
Publié le 3 septembre 2018 à 11:06
Sur France Inter, la chroniqueuse s’attaque avec beaucoup d’humour à celles et ceux qui affirment que la masturbation sera au programme des classes de maternelle dès la rentrée.
 
 
DR
“Ça y est cette fois on la tient, elle est là, la bonne grosse rumeur de rentrée.” Pour son retour sur France Inter, Sophia Aram consacre sa première chronique au nouveau fantasme de la Manif pour Tous, alimenté par le tweet d’une conseillère municipale LREM et la réaction d’un responsable d’une école confessionnelle musulmane d’Aulnay-Sous-Bois. Après la “la théorie du genre, les ABCD de l’égalité et Vallaud Belkacem”, les enseignant·e·s seraient désormais obligé·e·s d’apprendre la masturbation aux enfants scolarisés en école maternelle. Une fake news inspirée par la promulgation de la loi renforçant la lutte contre les violences sexuelles et sexistes, que la chroniqueuse s’applique à démonter dans un billet cinglant et drôle, comme à son habitude. Elle conseille au passage à “tous ces dingues de faire comme tous les adolescents, c’est à dire de s’enfermer dans leur chambre avec un paquet de mouchoirs et de revenir quand ils seront plus détendus”. Pas bête.
 
Margot Cherrid

http://cheekmagazine.fr/societe/sophia-aram-rumeur-rentree-masturbation-france-inter/

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"Femmes toutes en Relief" : l'artiste Lo Bassie célèbre les femmes noires, leur volonté autant que leur beauté,femmes,societe

2 Septembre 2018, 16:37pm

Publié par hugo

 "Femmes toutes en Relief" : l'artiste Lo Bassie célèbre les femmes noires, leur volonté autant que leur beauté
 
L'artiste Lo Bassie, devant les deux tableaux de sa collection qui lui tiennent à coeur, Amerykah en hommage à la chanteuse Erykah Badu (au centre) et Poema Sandra Jones (à droite).
(c) Soukaïna SKALLI
Exit les peintures traditionnelles, c’est effectivement une exposition tout en relief que l’artiste Lo Bassie présente dans le vingtième arrondissement de Paris. Elle y propose une superposition de tissus et de matériaux naturels. Un hommage en peinture aux talents et à la beauté naturelle des femmes noires, une invitation à penser autrement.
01 sep 2018
Mise à jour 01.09.2018 à 09:45 par
Soukaina Skalli
dansAccueilTerriennesFemmes, artistes, défricheusesBeauté des femmes, normes, sacrificesAfro-féminisme : par et pour les femmes noires
C’est une exposition pour le moins originale qui se tient à la galerie « Les Z'allumés des Arts » depuis le début de l'été 2018. C’est pour mettre en valeur la beauté naturelle des femmes noires que l’artiste Lo Bassie s’est lancée, en 2017, dans la création de ces toiles surprenantes. « Tout en relief, toutes en relief, c’est un jeu de mot en lien avec la superposition des tissus wax venus du Ghana, de Mauritanie et de plein d’autres pays en Afrique ou aux Caraïbes ».  
Une peinture qui questionne les normes de beauté
C’est avec un diplôme universitaire d'art en poche que Lo Bassie, artiste parisienne de 33 ans, choisit la peinture comme outil d’expression. Mais, ce n’est qu’en 2016, sous les encouragements de son compagnon, qu’elle reprend ses pinceaux pour créer de nouveau. Des femmes, arabes, indiennes, noires : des portraits de femmes, souvent moins représentées dans l’espace public.
Alors elle les peint et décide en 2017 d’organiser un vernissage en tout intimité chez elle. « Les toiles ont pratiquement toutes été vendues donc ça m’a encouragée à en faire d’autres. Je voulais peindre des femmes différentes que la femme occidentale ».
Dans une étude parue le 20 août 2018 « Faces of Fashion » sur le magazine Konbini, le spécialiste Giuseppe Sollazo dressait un portrait-robot du visage type du visage de la mode et le résultat était pour le moins frappant. En superposant le visage des mannequins en Une des différentes éditions du magazine Vogue (Inde, Asie, Angleterre, France, Etats-Unis etc..) le portrait était celui d’une femme caucasienne (autrement dit européenne), reflet d'un manque de représentation des autres. Parce que c’est une femme et que « c’est le sujet qu’elle maitrise le mieux », la jeune peintre décide de valoriser cette fois la femme noire, dans son naturel.
« Les femmes que l’on a l’habitude de voir sont souvent très maquillées, coiffées d’une
(c) Soukaïna SKALLI
certaine façon. Moi je veux rendre hommage à la beauté naturelle de ces femmes ». Egalement bassiste de reggae, inspirée par le rasta dont elle est l’une des fidèles, mouvement qui prône un retour aux sources, autant physique que spirituel, l’artiste interroge les codes de beauté en cours.
Des clins d’œil à sa spiritualité que l’on retrouve directement sur les turbans des femmes représentées: « dans ma spiritualité les femmes doivent se couvrir modestement, sans trop en montrer et porter une coiffe. Je pense que ça se ressent sur les tableaux ».
Du naturel jusque dans les choix de matériaux
Un retour à l’essentiel que l’on retrouve également dans le processus de création : « Au début j’ai commencé à peindre sur une toile et je me suis dit non, ce n’est pas assez authentique. Alors j’ai opté pour du bois. » Le bois a donc remplacé la toile classique, mais ce n’est pas la seule particularité de ses tableaux. Les différentes femmes représentées portent les noms de pays d'Afrique ou des Caraïbes - Ghana, Gambia, Cuba, etc -, et en portent la tenue. « A quelques exceptions près j’ai peint les femmes de la même façon, celle dont elles portent leurs coiffes dans leurs pays, et on peut retrouver les motifs des tissus de ces régions dont elles sont originaires ».
Pendant plusieurs années elle a accumulé les étoffes, tantôt achetées, tantôt offertes. Au moment de les dessiner, elle a eu un « déclic ». « Pourquoi ne pas utiliser les tissus que j’avais déjà ? » s’amuse-t-elle. Les toiles ont donc rapidement pris la forme d’une œuvre vivante, en relief, ce qui a suscité la curiosité des visiteurs, dont une une maman et sa petite fille présentes ce jour là, entrées dans la galerie par hasard.
Montrer les femmes noires sous un autre angle : des femmes engagées
« En tant qu’artiste, c’est vrai qu’on nous présente souvent comme des artistes qui faisons de la peinture « noire », des artistes noires. » Malgré tout, il y en a de plus en plus, comme Harmonia Rosales, qui reprennent des tableaux classiques en modifiant leur pigmentation, pour faire entrer les Noirs dans l’histoire et dans les musées classiques. « Au niveau des artistes, nous sommes de plus en plus nombreuses mais je ne ressens pas le besoin qu’on me qualifie comme ça en particulier ». 
En partant en Afrique, Poema a accédé à ce que tout noir afro-descendant qui a été déporté en raison de l’esclavage, a réussi à faire. Notre rêve serait d'être rapatrié.e en Afrique
Lo Bassie, artiste peintre
Parmi les peintures de femmes suspendues dans la pièce, deux se distinguent des autres, des petites exceptions que s’est autorisée Lo Bassie.
L'artiste Poema a réalisé cette oeuvre en faisant participer les artisans locaux de la capital Gambienne.
(c) Soukaïna Skalli
« D’abord il y a Poema Sandra Jones, qui est très importante pour moi. C’est une artiste peintre, designer et entrepreneure qui a vécu toute sa vie à Amsterdam en Hollande. A l’aube de ses 40 ans elle a tout plaqué pour partir s’installer en Gambie, pays pour lequel elle a eu un véritable coup de cœur ».
Pour Lo, cette toile va au-delà de l’esthétique et représente toute une symbolique. « Elle a accédé à ce que tout noir afro-descendant qui a été déporté de par l’histoire de l’esclavage dans d’autres pays a réussi à faire. Notre rêve serait d’être rapatrié.e en Afrique ». (ndlr: dans le mouvement rasta, chaque membre aspire à retourner sur en Afrique, et spécifiquement en Ethiopie, terre-mère des afro-descendants.)
Grâce aux collaborations qu’elle fait avec les artisans locaux, elle tente de mettre en avant l’artisanat local de Banjul la capitale, pour « glorifier l’économie africaine », confie Lo.
En vendant son chapeau sur internet et en collaborant avec ces artisans, Poema met en lumières ces travailleurs invisibles en Afrique
Lo Bassie
Les matériaux que l’on retrouve sur sa toile proviennent directement du producteur local : « Le chapeau sur la toile est fait en rafia. C’est un matériel naturel, mais les chapeaux sont faits en réalité en feuille de palmier. En les vendant via Internet et en collaborant avec ces artisans, Poema met en lumières ces travailleurs invisibles en Afrique. »
Ne plus se travestir...
L’autre exception à l’exposition est la chanteuse américaine Erykah Badu qui représente le tableau Amerykah. Ornée d’une coiffe jaune et d’un haut à franges en paille, le tout en relief, elle tient dans sa main un micro et représente pour Lo Bassie « une des seules chanteuses noires avec Lauryn Hill qui revendique son ascendance africaine et qui prônent le naturel de la femme noire, afro, sans avoir à se travestir ».  Pour l’artiste parisienne, c’est la chanteuse Alicia Keys qui a été présentée au grand public comme la précurseure du mouvement naturel. En 2016, l’interprète de « If I Got You » surprenait le monde en posant sur la couverture de son album « Here », démaquillée. Elle avait décidé de renoncer au maquillage comme pour lutter contre cette injonction que la société lui imposait.
 
La chanteuse américaine Erykah Badu.
(c) Soukaïna SKALLI
A l’inverse, Eryka Badu, artiste connue pour ses prises de position engagée comme sa lutte contre le racisme, et pour la cause noire, est « au-delà du star-systeme, une artiste qui ne rentre pas dans les cases. Une femme sensible à la cause des femmes, noires, mais également de par le monde. Un engagement que l'on retrouve notamment dans son clip "Cleva" lorsqu'elle parle de la beauté naturelle des femmes. »
«  Voilà à quoi je ressemble sans maquillage
 Et sans soutien-gorge, mon sein tombe
 Mes cheveux ne tomberont jamais sur mes épaules
 Et ils ne pousseront surement pas
Tu ne sauras jamais  »
« Beyonce est aux antipodes. D'autres artistes, comme Lauryn Hill à ses débuts, prônaient une beauté naturelle sans artifice »
Dans son titre « That Thing », l’ex chanteuse Dees Fuggees , moquait celles qui apparaissaient à l'allure trop superficielle :
"C'est idiot quand les femmes vendent leur âme parce que c'est ce que les autres font
Regarde où tu serais, les cheveux vagués comme les Européens
Des faux ongles faits par les Coréens"
Inspirée du mouvement rasta, Lo Bassie considère que des artistes comme Beyoncé incarnent le modèle d’une société de consommation, victimes des diktats de la mode actuelle dont les rastas tentent de se détacher. A l’inverse selon elle, des chanteuses comme Erykah Badu ont beaucoup contribué à  à une affirmation des origines africaines. « C’est une personne qui a fait entrer le turban à la télé car c’était rare à l’époque. Les femmes portaient des perruques ou des rajouts ou venaient très rarement avec les cheveux naturels sur les plateaux de télévision. Erykah Badu a toujours prôné "l’attaché foulard", elle n’a jamais eu honte de ses origines et c’est devenu sa marque de fabrique ».
Au-delà de l’aspect esthétique qui ressort des œuvres, le but est bien de conscientiser la beauté : « Je ne dis pas qu’il ne faut pas se maquiller, je pense qu’il faut penser la beauté autrement ».
Forte de son succès, l’exposition est prolongée jusqu’en janvier 2019. Une patte artistique bien trouvée pour l’artiste parisienne qui exposera également à Suresnes, en novembre prochain.
Retrouvez des articles Terriennes sur le même thème:
> Geste engagé ou récupération des marques : quand les stars renient le maquillage
> L'association SciencesCurls célèbre les cheveux naturels
> Nappy et happy : la coiffure afro émancipatrice !
Soukaina Skalli
Mise à jour 01.09.2018 à 09:45
 

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https://information.tv5monde.com/terriennes/femmes-toutes-en-relief-l-artiste-lo-bassie-celebre-les-femmes-noires-leur-volonte-autant

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Effet #MeToo : en Suède à Göteborg, un festival de musique réservé aux femmes, trans et queers,societe,sexisme

2 Septembre 2018, 16:35pm

Publié par hugo

#MeToo #BalanceTonPorc contre les violences sexuelles, partout les femmes passent à l'offensive
Effet #MeToo : en Suède à Göteborg, un festival de musique réservé aux femmes, trans et queers
 
 

Un festival, zone libre pour les femmes. Récit TV5MONDE :Sophie Golstein, Hervé Garcia, durée - 1'42"
Si vous êtes un homme, et que vous vous considérez comme tel, vous ne serez pas le bienvenu au festival "Statement" de Göteborg en Suède, les 31 août et 1er septembre 2018. Plus encore, vous y êtes interdit.  Ce n'est pas de la discrimination affirment les organisatrices, mais  une "réponse en musique", aux multiples agressions sexuelles que subissent les femmes lors de tels rassemblements. Un effet #MeToo, assurément.
01 sep 2018
Mise à jour 01.09.2018 à 08:17 par
Terriennes
avec AFP
dansAccueilTerriennes#MeToo #BalanceTonPorc contre les violences sexuelles, partout les femmes passent à l'offensive
Un an après le mouvement MeToo, c'est un festival de musique d'un genre nouveau, si l'on peut dire, qui se tient sur 2 jours à Göteborg, en Suède.  De la sécurité à la scène, en passant par le public, seulement des femmes, des trans ou des queers... et aucun homme. Du moins aucun homme qui s'identifie avec le sexe assigné à sa naissance. Voilà pour le "Statement" du Festival - ou Déclaration, en français - comme l'a baptisé son organisatrice.
Hormis les femmes, on accueille volontiers aussi les hommes non-binaires et transgenres. Mais ce Festival, c'est vrai, on l'a voulu et décidé comme une "zone libre", en réaction aux violences sexuelles qui ont eu lieu l'an dernier".
Emma Knyckare, fondatrice et organisatrice du festival Statement
Pas moins de 4 viols et 23 agressions sexuelles ont eu lieu l'an dernier à Bravalle, l'événement musical le plus important en Suède, qui a été interdit. Profiter de la musique en toute décontraction, sans crainte, dans l'entre-soi, répond donc à une demande réelle, selon ces femmes.
On se sent en sécurité ici. Les femmes peuvent se réunir, faire la fête et se sentir en sécurité.
Julia Skonneby, danseuse 
Ce festival serait une premiere mondiale dans un pays - la Suède - pionnier en terme d'égalité des droits hommes-femmes, et où existe également un parti féministe depuis 4 ans. Reste à voir s'il trouvera à se financer durablement et s'il fera des petits ailleurs. Cette année, le festival Statement a été lancé grâce au crowdfunding : près de 50 000 euros de financement participatif. 
"Ce festival était nécessaire en raison de tout ce qui s'est passé lors des festivals de l'année dernière", explique Matilda Hagerman, une étudiante de 27 ans, suscitant l'approbation de ses amies autour d'elle, rassemblées dans un bâtiment industriel du port de Göteborg, la deuxième ville de Suède.
"Que penseriez-vous d'un festival génial où seules les non-hommes sont bienvenues jusqu'à ce que TOUS les hommes apprennent à bien se tenir", avait lancé alors sur Twitter la comédienne suédoise Emma Knyckare, la fondatrice du festival.
 
Des femmes bière à la main et souriantes évoluent dans le bâtiment. Les agents de sécurité et même les journalistes de sexe masculin ne sont pas autorisés à entrer. Deux scènes principales accueillent pour deux jours des musiciennes pour l'essentiel suédoises. Des sièges roses sont disposés à l'extérieur pour faire de cet événement un lieu de convivialité différent des autres festivals. Les participantes approuvent l'atmosphère et la programmation sur les réseaux sociaux : "Château gonflable pour adultes"! Enfin! J'ai attendu 37 ans !"
 
 
 
Une autre forme de discrimination ?
"Cet endroit est comme un lieu où l'on se sent en sécurité et où les femmes peuvent se retrouver simplement, s'amuser et faire la fête... notamment après les agressions survenues lors d'autres festivals", se félicite Julia Skonneby, une musicienne de 34 ans.
"C'est comme si une certaine tension s'était évanouie... Nous sommes ici pour faire ensemble une déclaration", confirme Hanna Gustavsson, une designer de 31 ans, en faisant un jeu de mots avec le nom anglais du festival, Statement.
Lorsque l'on pose la question à une participante : "et si le festival était interdit aux musulmans, par exemple ?" La réponse fuse rapide : "les musulmans sont une minorité déjà discriminés, alors oui ce serait du racisme. Mais les hommes sont une majorité non discriminée".
Le festival a recueilli pour son lancement plus de 500.000 couronnes suédoises (47.000 euros) par le biais d'un financement participatif.
Les femmes transgenres, nées hommes, sont les bienvenues au festival, qui considère une personne transgenre comme une "personne qui ne s'identifie pas avec le sexe assigné à (sa) naissance".
La Suède est l'un des pays du monde les plus respectueux en matière de respect de l'égalité des droits hommes/femmes.
La question des hommes "cisgenre"
A la suite de plusieurs plaintes, l'agence gouvernementale pour l'égalité a demandé cependant au festival Statement de préciser ce qu'il entendait par "cis men", les hommes se considérant des hommes et donc interdits de festival.
"Nous voulons nous assurer que le festival est compatible avec les lois" contre la discrimination, a indiqué à l'AFP le porte-parole de l'agence, Clas Lundstedt, promettant une réponse dans seulement quelques semaines. Pour une participante au festival, l'interdiction des hommes est une bonne chose. "Je ne crois pas à la séparation complète (entre hommes et femmes), mais je pense qu'il est très important d'avoir spécialement aujourd'hui ce festival".
Selon le Conseil suédois pour la prévention de la criminalité, 4,1% des femmes déclarent avoir été victimes de violences sexuelles contre 0,6% des hommes.
Des bulles de liberté
Emma Knyckare souligne que la vague MeToo a mis au jour de "sérieux problèmes" en Suède, non seulement dans les festivals de musique mais aussi au sein de nombreuses institutions. "On a l'impression que les hommes ont ouvert les yeux sur l'énormité du problème de la violence sexuelle".
Le Statement Festival s'il est une première mondiale en tant que festival, n'inaugure certainement pas des spectacles uniquement par et pour les femmes qui existent depuis la nuit des temps, sur tous les continents, et qui continuent à faire des adeptes comme en Inde où ils sont vécus comme "de vraies bulles de liberté". Ainsi de la récente édition du spectacle Femapalooza dans un studio de la capitale indienne New Delhi, de l'humour aux femmes qui leur offre une respiration dans ce pays profondément conservateur et dominé, là comme ailleurs, par les hommes.
Terriennes
avec AFP
Mise à jour 01.09.2018 à 08:17
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https://information.tv5monde.com/terriennes/effet-metoo-en-suede-goteborg-un-festival-de-musique-reserve-aux-femmes-trans-et-queers

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Égalité femmes-hommes : une option dans les classes françaises ?,articles femmes hommes,egalites,societe

2 Septembre 2018, 15:25pm

Publié par hugo

 Égalité femmes-hommes : une option dans les classes françaises ?
ENQUÊTE - La thématique de l'égalité femmes-hommes est au programme de l'Éducation nationale. Mais à quel point est-elle intégrée par l'ensemble du corps enseignant ?
L'égalité femmes-hommes, une finalité de l'institution vraiment respectée ?
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 02/09/2018 à 09:29
Des mains aux fesses non consentis, des insultes homophobes, l'idée selon laquelle les filles sont bonnes en français et les garçons bons en maths. Karine enseignante du cycle 2 dans une école de Angoulême a, comme beaucoup de ses confrères et consœurs, observé des comportements stéréotypés et sexistes de la part de ses élèves. "L'école reflète notre société", résume-t-elle.
Ces comportements décrits par l'enseignante, toutes les personnes avec lesquelles nous avons échangé pour ce sujet les ont constatés. Elles ont alors toutes remis en question leurs méthodes de travail à l'image d'Ann-Laure, 30 ans, professeure des écoles entre 2015 et 2016 dans le Val-de-Marne et créatrice du site Les Intelloes : "Quand on devait déplacer le matériel en classe, j’ai eu tendance à demander plus à des garçons qu’à des filles. Je m’en suis rendue compte et j'ai donc fait ensuite très attention à toujours demander à une fille et un garçon de le faire".
Marie-Line, 33 ans, enseigne à une classe de CP à Toulouse et tient à rappeler que le bulletin officiel de l'Éducation nationale, publié le 26 juillet 2018 précise les mission de l'enseignement moral et civique de l'école et du collège : "Les quatre valeurs et principes majeurs de la République française sont la liberté, l'égalité, la fraternité et la laïcité. S’en déduisent la solidarité, l’égalité entre les hommes et les femmes, ainsi que le refus de toutes les formes de discriminations", peut-on lire dans ce document.
L'égalité entre les femmes et les hommes est une finalité des instructions officielles
Marie-Line, 33 ans, enseignante Partager la citation 
 
Même indications concernant l'éducation sportive : "L’éducation physique et sportive permet tout particulièrement de travailler sur ce respect, sur le refus des discriminations et l’application des principes de l’égalité fille/garçon".
À lire aussi
égalité hommes-femmes
Éducation sexuelle, écriture inclusive... Ces profs s'engagent pour plus d'égalité
 
 
"L'égalité entre les femmes et les hommes est donc une finalité des instructions officielles pour tous les professeurs", résume alors à RTL Girls Marie-Line. L'enseignante qui se dit "sensible à la question", s'interroge cependant quant à la "sensibilisation effective des enseignants par l'Éducation nationale". L'égalité entre les femmes et les hommes ne serait donc qu'une option au sein des classes françaises ?
"Je n'ai certes pas le sentiment d'une action d'envergure mais le texte des programmes est tout à fait explicite quant à la lutte contre le sexisme. Il est en tous les cas clair que l’État nous confie la mission de sensibiliser les élèves, futurs citoyens, à la question de l'égalité entre les femmes et les hommes"
Formations, outils, ressources à disposition des profs
Ann-Laure précise de son côté avoir suivi des cours de sociologie sur l'égalité femmes-hommes dans son école supérieure du professorat et de l'éducation (ESPE). "C’était hyper intéressant et cela m’a peut-être aidée à prendre conscience de certaines choses".
Pour faire en sorte que les élèves, comme leurs professeurs, soient sensibilisés aux questions d'égalité entre les femmes et les hommes, chaque rectorat dispose aussi de sa "mission égalité". Sur leurs sites Internet, les académies publient de nombreuses ressources et outils à disposition de leurs corps enseignant. On y propose également des formations aux thématiques variées et y recense de nombreux concours auxquels participer pour sensibiliser sa classe sur les violences faites aux femmes, le harcèlement ou le sexisme.
Cependant, malgré cette prise de conscience générale et les outils ou formations mis à disposition par les rectorats, il reste encore beaucoup de travail à accomplir concernant l'égalité dans les salles de classes françaises, comme le confirme à RTL Girls Malika Saidi, inspectrice et référente académique à l'égalité entre les femmes et les hommes pour l'Académie de Lyon.
Des résistances face au sujet de l'égalité
"Il y a encore énormément de résistance, venant de personnes plutôt cultivées, qui croient que l’égalité est déjà là", ajoute Malika Saidi, inspectrice. "Mon travail de référente s'exerce alors aussi bien auprès des élèves que des équipes d'encadrement. L’idée c’est de leur faire prendre conscience que le chemin reste long malgré les bonnes volontés", précise la référente qui n'a pas de moyens supplémentaires pour mener à bien sa mission.
Pour elle, c'est du travail en plus. "Le système ne fonctionne pas de la même manière partout. J'ai par exemple demandé des moyens qui m'ont été alloués". D'autres n'ont peut-être pas cette chance.
Cette dernière ne jette cependant pas la pierre aux corps enseignants : "On nous dit que tout est priorité" et certains ou certaines peuvent ne plus savoir où, justement, se situe cette priorité.
En effet, comme le souligne Malika Saidi, certaines filières restent "fortement sexuées, voire exclusivement" et "parler d'égalité n'est pas forcément évident" au sein de toutes les classes.
On se dit qu’il faudrait plus former les adultes accompagnants et les familles que les élèves
Sophie, 40 ans, enseignante en Lettres Partager la citation 
 
Sophie, prof de Lettres de 40 ans au collège et coordinatrice égalité femmes-hommes dans la Sarthe, raconte : "le public scolaire est assez convaincu" par ces thématiques, abordées dès la maternelle.
Pour l'enseignante, il paraît en fait plus compliqué de "faire bouger les lignes au sein des familles" et dans certains établissements, "surtout dans nos zones rurales, mais je ne veux pas caricaturer", souligne-t-elle. "On se dit qu’il faudrait plus former les adultes accompagnants et les familles que les élèves", ajoute la coordinatrice.
L'égalité, une problématique qui demande plus d'investissements
Damien, prof des écoles de 32 ans pour des CM1/CM2, confirme ce point de vue et plaide pour "une formation complète obligatoire pour toutes et tous, en présentiel et avec des intervenants et intervenantes du monde associatif pour mettre en avant la vision à long terme de ces questions".
"Pour comprendre la gravité de la question, il faut que les enseignantes et enseignants connaissent certains concepts comme la culture du viol, la domination masculine, le virilisme... Beaucoup plus donc que ce qui est fait actuellement", estime le professeur.
Marie-Line confirme être livrée à elle-même : "Je n'ai pas encore reçu de formation officielle sur le sujet donc je fais des synthèses personnelles des ressources que je découvre par l'entremise de collègues qui partagent leurs trouvailles sur les réseaux sociaux".
L'institutrice partage ses ressources sur son blog, et plusieurs initiatives telles que le collectif SVT Égalité, le site EMC partageons ou encore le projet Matilda ont vu le jour sur la Toile pour permettre au corps enseignant de trouver des idées pour leurs cours, de développer des projets avec leurs classes et de sensibiliser jeunes et adultes sur cette thématique aussi vaste que nécessaire.
Contacté par nos soins, le ministère de l'Éducation nationale n'a pas fait suite à nos sollicitations. 
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https://www.rtl.fr/girls/identites/egalite-femmes-hommes-une-option-dans-les-classes-francaises-7794608297

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Besançon : plus de 200 personnes ont manifesté contre l'arrêté anti-mendicité pris par le maire,societe,lois

2 Septembre 2018, 15:21pm

Publié par hugo

 
Besançon : plus de 200 personnes ont manifesté contre l'arrêté anti-mendicité pris par le maire
Un sit-in pour se faire entendre et crier leur colère contre un texte qui invisibiliserait la pauvreté, selon les manifestants.
La mobilisation contre l'arrêté anti-mendicité se poursuit à Besançon. (ARNAUD CASTAGN? / MAXPPP)
avec France Bleu Besançon
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 01/09/2018 | 23:17
publié le 01/09/2018 | 23:17
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il y a 2 jours
Rentrée 2018 : élèves, parents, professeurs... Ce qui change pour vous en cette nouvelle année scolaire
Plus de 200 manifestants se sont rassemblés, assis, samedi 1er septembre à Besançon, pour dénoncer l'arrêté anti-mendicité pris par la municipalité, rapporte France Bleu Besançon. Ils ont manifesté place Pasteur pour exprimer leur colère contre cet arrêté pris en juillet puis remplacé par un texte plus édulcoré vendredi.
Les manifestants ont souhaité pour la deuxième fois de l'été participer à un sit-in pour se faire entendre et crier leur colère contre un texte qui invisibiliserait la pauvreté, selon eux.
Vendredi, face à la polémique, Jean-Louis Fousseret, maire de Besançon, a remplacé le premier arrêté datant de juillet par un autre texte où disparaît le terme de "mendicité". Une modification qui n'a pas suffi à calmer le mécontentement des opposants.
Les manifestants dénoncent une gentrification du centre-ville
Dans la foule compacte samedi, tous crient au scandale. Ils voient en l'arrêté une manière de rendre invisible la mendicité, la pauvreté et de gentrifier le centre-ville. Le nouveau texte pour eux n'est qu'une modification superficielle, qui ne change rien : "il y a juste un mot qui a été enlevé, ça ne change rien sur le fond", assure Sylvette.
Un effet de communication, "une manipulation", s'écrie un manifestant, pancarte à la main. Debout contre un mur, Samia ne décolère pas. En 2014, elle avait voté pour Jean-Louis Fousseret lors des dernières élections municipales mais depuis qu'elle a pris connaissance de l'arrêté, elle n'en revient pas : "La politique mise en place depuis quelques temps par le maire est droitière et on n'a pas voté pour ça".
La Ligue des Droits de l'Homme dénonce un "excès de pouvoir"
La Ligue des Droits de l'Homme (LDH) poursuit aussi son combat, mais cette fois juridique. Dès la fin de l'été, elle a fait savoir qu'elle déposerait un recours au tribunal administratif de Besançon contre le premier texte. Elle compte bien en déposer un contre le second dans les prochaines semaines. La section bisontine doit donc lui renvoyer le nouvel arrêté pour que les avocats de la Ligue penchent dessus.
En ligne de mire, l'aspect juridique du texte. La LDH dénonce un excès de pouvoir. "C'est un excès de pouvoir que d'interdire la consommation d'alcool, la position debout, allongée, le regroupement. Le maire n'a pas à prendre ce genre de décision sauf s'il y a vraiment danger pour l'ordre public", explique la présidente de la section bisontine de la LDH, Pascale Kopp. Cette retraitée doute d'ailleurs que la mendicité représente un danger, mais admet que, dans certaines situations, cela peut être une gêne pour les commerçants et riverains. La LDH a désormais deux mois pour déposer son recours auprès du tribunal administratif.
A lire aussi
 
https://www.francetvinfo.fr/societe/besancon-plus-de-200-personnes-ont-manifeste-contre-l-arrete-anti-mendicite-pris-par-le-maire_2921153.html

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Un ministre norvégien démissionne pour donner la priorité à la carrière de sa femme,femmes,emplois,egalite

1 Septembre 2018, 11:46am

Publié par hugo

 Un ministre norvégien démissionne pour donner la priorité à la carrière de sa femme
 
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Le ministre norvégien des Transports démissionne
 
Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Vendredi 31 Août 2018

Le ministre norvégien des Transports vient de démissionner pour que sa femme puisse poursuivre sa carrière à l'étranger. Un bel exemple dans un pays déjà très égalitaire.

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On le sait déjà, les pays scandinaves passent pour être plus égalitaires que nous. Mais là, c'est un vrai geste symbolique que vient de réaliser le ministre des Transports norvégien, Ketil Solvik-Olsen, 46 ans. En poste depuis 2013, il a annoncé ce jeudi 30 août sa démission. Il souhaite donner la priorité à la carrière de sa femme pendant un an.
Celle-ci, Tone Solvik-Olsen, a en effet accepté un poste de doctoresse dans un hôpital pour enfants aux États-Unis.Le couple a deux enfants. Cette initiative féministe fait écho à la série Borgen, dans laquelle le personnage de la Première ministre danoise Birgitte Nyborg a un accord avec son mari Phillip. Tous les cinq ans, l'un laisse la place à l'autre pour s'occuper des enfants et favoriser leur carrière respective.
 

 
Étonnamment, l'ancien ministre des Transports est membre du parti du Progrès, parti officiellement conservateur, libéral et de droite. Il est dirigé par Siv Jensen, une économiste de formation qui est également ministre de l'Économie. Le parti du Progrès est également anti-immigration.
 
Ketil Solvik-Olsen a expliqué sa décision à la télévision TV2 Nyhetskanalen : "Cela a été fantastique d'être ministre des Transport et des Communications et, en fait, j'aurais bien continué toute ma vie, mais je suis maintenant arrivé à un carrefour dans la vie, où c'est au tour de ma femme de poursuivre son rêve." Il poursuit en expliquant que sa femme et lui avait passé un accord il y a plusieurs années qui allait en ce sens.
La Norvège, championne de l'égalité femmes-hommes
En Norvège, la Première ministre est une femme, Erna Solberg. Le plus grand syndicat est également dirigé par une femme, Gerd Kristiansen, comme celui des chefs et cheffes d'entreprise, Kristin Kogen Lund. Les trois principales formations politiques en Norvège sont aussi dirigées par des femmes.
La Norvège se situe au 2e rang sur 144 pays du rapport mondial sur la parité hommes-femmes, le Global Gender Gap Report, pour l'année 2017. Un long congé paternité permet aussi un meilleur équilibre en matière d'égalité professionnelle entre les hommes et les femmes.
Selon Mari Teigen, directrice du Centre de Recherche pour l'égalité femme-homme (Center of Research On Gender Equality) : "La valeur d'égalité est très centrale dans la société norvégienne : les différences entre les hauts et les bas salaires sont moins importantes que dans les autres pays. L'égalité est une norme culturelle, on accepte mal qu'il puisse y avoir des différences entre les gens. Ce constat a déteint sur la manière d'envisager les rapports entre les hommes et les femmes."
En France, la nouvelle d'un ministre démissionnant pour favoriser la carrière de sa femme pourrait être pris comme un article du site parodique Le Gorafi. Triste.
Monde égalité professionnelle europe Société hommes / femmes News essentielles feminisme Politique Scandinavie

http://www.terrafemina.com/article/norvege-un-ministre-demissionne-pour-la-carriere-de-sa-femme_a344852/1

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Éducation sexuelle, écriture inclusive... Ces profs s'engagent pour plus d'égalité

1 Septembre 2018, 11:40am

Publié par hugo


Éducation sexuelle, écriture inclusive... Ces profs s'engagent pour plus d'égalité
TÉMOIGNAGES - Pour elles et pour eux, l'égalité entre les femmes et les hommes n'est pas acquise dans les salles de classe. Enseignantes ou professeurs témoignent de leurs techniques pour permettre aux femmes d'être visibles dans leurs cours et briser les stéréotypes qui sévissent encore dans les écoles françaises.
Enseigner l'égalité femmes-hommes dans les écoles, un casse-tête ?
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 31/08/2018 à 15:45
Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes, a annoncé cet été qu'elle souhaitait renforcer l'éducation des enfants de la République françaises sur les notions de consentement et du respect d’autrui dès l'enfance.
"Une loi existe déjà, mais elle n'est pas mise en oeuvre", a expliqué la secrétaire d'État avant d'ajouter : "Nous avons adressé une circulaire à tous les recteurs en France en leur demandant de mettre en œuvre cette loi (...) qui demande qu'il y ait trois séances par année scolaire d'éducation à la vie affective et sexuelle". Aucune sanction n'a été prévue pour les établissements ne respectant pas la loi.
Certains profs, ayant constaté l’urgence du manque d'égalité entre les femmes et les hommes dans leurs salles de classe, ont décidé de se mobiliser. Ils et elles tentent de délivrer un enseignement vide de stéréotypes de genre et de redonner aux femmes la place qu'elles méritent dans les cours de SVT, d'Histoire ou de Lettres.
Car, rappelons-le, malgré les programmes de l'Éducation nationale (demandant au corps enseignant d'inclure les notions d'égalité entre les femmes et les hommes dans leurs cours et salles de classe), il a bien fallu attendre 2017 pour voir apparaître un clitoris, dans son intégralité, sur un schéma de l'anatomie féminine d'un seul manuel de SVT.
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L'année dernière encore, un manuel des éditions Hatier intitulé Magellan et Galilée, Questionner le monde a fait scandale pour son utilisation de l'écriture inclusive. L'objectif de la maison d'édition était pourtant louable : rendre visible les femmes dans une matière où l'on a tendance à les oublier.
C'est pour cette même raison que 314 membres du corps professoral se sont engagé(e)s dans une tribune publiée sur le site de Slate.fr en novembre 2017, à ne plus enseigner la règle du "masculin l'emporte sur le féminin". Parmi les signataires, Karine, enseignante du cycle 2 (CP, CE1 et CE2) dans une école de Angoulême.
L'écriture inclusive, un outil pour rendre ses lettres de noblesse au genre féminin
"Je m'adresse aux élèves simplement en disant : 'Bonjour à tous et à toutes, ou encore 'Passe à ton voisin, ta voisine'", explique Karine à RTL Girls.
À l'écrit, l'enseignante ajoute que lorsqu'il s'agit "de poser du vocabulaire", elle "donne également les deux noms". Selon elle, "les enfants ignorent ou forment mal les féminins car ils ne les entendent pas, ne les lisent pas ou peu. On le leur donne, c'est aussi simple que cela", dit-elle avant de réfuter l'argument contre l'écriture inclusive qui est de dire qu'elle rend l'apprentissage de la lecture et de l'écriture plus difficile.
"Certains féminins permettent d'aider les élèves à écrire les masculins qui possèdent des lettres muettes : le féminin permet de la rendre sonore (petit·e, grand·e)", explique Karine qui, compte tenu des niveaux qu'elle enseigne, n'aborde pas les questions des adjectifs et du pluriel. "Si cela venait à se présenter, je leur présenterais les deux façons (le masculin qui l'emporte sur le féminin et la règle de proximité, ndlr.) en expliquant leur histoire", précise Karine.
J'ai été surprise de réaliser à 34 ans l'ampleur du rejet du féminin dans la construction de nos élèves garçons
Karine, enseignante du cycle 2 Partager la citation 
 
La démarche de l'enseignante s'inscrit dans une "prise de conscience progressive", précise celle qui cite alors les travaux et écrits d'Eliane Viennot, une historienne et linguiste française ayant beaucoup travaillé sur le sujet de l'écriture inclusive. Les comportements observés au sein de ses classes, de la cour d'école et auprès de ses collègues ont également été les éléments déclencheurs de son engagement.
"J'ai été surprise, pour ne pas dire bouleversée, de réaliser, tardivement tout de même à 34 ans, l'ampleur du rejet du féminin, dans la construction de nos élèves garçons", raconte Karine.
Les profs ont tendance à donner d'avantage la parole aux garçons qu'aux filles
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Le choix des insultes, la peur d'être assimilé à une fille ou un homosexuel, les idées préconçues sur les goûts des filles et notamment les "saillies de biceps et rires vainqueurs" quand on explique cette fameuse règle du "masculin l'emporte sur le féminin" ou encore, ajoute Karine, "les actes non consentis" tels que les mains aux fesses et les propos sexistes de collègues.
"Rien d'exceptionnel : l'école reflète notre société", résume l'enseignante pour qui le langage est la "partie émergée d'un iceberg de croyances et d'interdits limitant les enfants" à des stéréotypes de genre concernant leurs compétences notamment.
Des corps variés et un clitoris en 3D pour plus de diversité
Audrey, professeure de SVT dans un collège de Lyon décrit elle-même son enseignement comme étant "féministe". Son cheval de bataille : sortir de l'omniprésence du corps masculin blanc et forcément hétérosexuel, "qui inonde les bouquins de SVT".
Dès que l'occasion se présente, l'enseignante sort des sentiers battus. Audrey profite des cours de reproduction pour parler à ses élèves de transidentité, d'intersexuation ou encore de consentement. Elle tente de faire comprendre à son audience que le genre présente "un tas de possibilités" et passe de longues heures à rechercher de nouveaux schémas pour illustrer les corps humains.
"J'essaye dans la mesure du possible de diversifier mes schémas et de représenter des femmes autant que possible mais aussi des corps de toute couleur de peau, corpulence et apparence. Mais on manque beaucoup de ressources", assure Audrey, membre du collectif SVT Égalité, et qui utilise depuis deux ans un clitoris en 3D, deux ans après avoir elle-même vu pour la première fois seulement un schéma le représentant entièrement... après avoir pourtant passée cinq ans en études de biologie.
Des projets pour déconstruire les clichés
Sophie, 40 ans, enseigne les Lettres dans un collège de la Sarthe depuis quinze ans et "tente de développer au quotidien", dit-elle, le "vaste sujet" de l'égalité femmes-hommes. "Je ne suis pas la seule sur cette mission, elle se développe dans chaque académie où il y a un référent et des coordinateurs dont je fais partie". Le rôle de la coordinatrice ? "Piloter seule ou avec des collègues" des projets au niveau départemental, explique l'enseignante à RTL Girls. Un travail effectué "sur la base du volontariat".
Avec les classes de 6ème, Sophie travaille donc sur les stéréotypes de genre avec par exemple "les catalogues de Noël". Avec les 5ème, on parlera plutôt "harcèlement et lutte contre les discriminations", en 4ème des "relations amoureuses, amicales et des préjugés de l'homophobie" et enfin, "en 3ème, on a un vaste projet sur l'engagement : montrer l'évolution de la société française depuis 1914 jusqu'à nos jours et donc, par conséquence, l'évolution du statut de la femme dans la société européenne", détaille l'enseignante.
"Ce sont des thématiques inscrites dans nos programmes, oui c'est au bon vouloir et à la sensibilité de chacun mais c’est difficile d’en faire l'économie", assure Sophie, insistant sur l'importance de cet engagement, notamment en terme d'orientation où de nombreuses filières restent très, voire exclusivement, genrées. "La finalité est là : ouvrir les champs des possibles pour les filles comme les garçons".
Rendre visible les femmes dans l'histoire
"Je crois vraiment que les femmes sont les oubliées de l’histoire". Alain, 52 ans a quitté sa profession initiale (avocat) pour enseigner au lycée il y a quatre ans. Ce prof de droit et d'histoire-géographie explique "toujours rappeler" à ses élèves les propos de Rita Thalmann, une historienne française qui, pour parler des femmes de la Seconde Guerre mondiale utilisait l'expression : "Les oubliées de l'histoire".
Cette période de l'histoire de la France étant à son programme, Alain explique son intention de "redonner aux femmes la place qu'elles méritent dans la Résistance, tant elle furent présentes et importantes mais totalement effacée à la Libération". L'État français a depuis fait l'effort de reconnaître leur rôle, notamment avec les panthéonisations de Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz en 2015.
Mais le mouvement reste "relativement lent" selon Alain et "les programmes d'histoire ne sont pas encore très ancrés", estime-t-il avant de nuancer : "Ramener de l'égalité après des milliers d'années d'inégalité ne va se faire en un claquement de doigts".
L'enseignant mise alors sur les nouvelles générations et plaide pour l'implication des hommes dans le mouvement. "Je ne suis pas un chevalier mais je fais ce que je peux, à mon petit niveau".
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Se débaptiser, un geste "peu anodin" et "symbolique",societe

31 Août 2018, 10:59am

Publié par hugo

 Se débaptiser, un geste "peu anodin" et "symbolique"
TÉMOIGNAGES - Un site internet permet de préparer en toute simplicité une demande d'apostasie. Deux personnes nous expliquent pourquoi et comment elles s'y sont prises.
Les demandes d'apostasie s'envoient par courrier
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
Journaliste
 
 
publié le 31/08/2018 à 08:26
"Parce que je ne veux plus être comptabilisée dans les statistiques, parce que je ne peux plus supporter les actions et les mots du Vatican qui poussent les uns et les autres à la haine de soi et des autres". C'est avec ces mots qu'Aline, journaliste de 31 ans, a annoncé sur son compte Facebook, ce mercredi 29 août, qu'elle ne souhaitait plus apparaître dans les registres de baptême de son église.
Cette procédure d'apostasie (le fait de "renoncer publiquement et volontairement à la foi chrétienne") est simple, il suffit d'envoyer une lettre à son église de baptême en lui mentionnant son nom et la date de son baptême, et de lui demander son intention de ne plus apparaître sur ses registres.
Un site, Apostasiepourtous.fr, facilite même le travail en proposant de sélectionner un ou plusieurs paragraphes afin de justifier son choix : égalité entre les femmes et les hommes, personnes LGBTQ+, cas de pédophilie.
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C'est ce site qu'a utilisé Guillaume, 36 ans, ingénieur en informatique et robotique, pour faire sa demande d'apostasie. "J’ai juste eu à retrouver le nom de l'église où j’ai été baptisé, la date du baptême et l’adresse de l’Évêché", explique-t-il à RTL Girls. "J’ai envoyé la demande via un recommandé avec accusé de réception, j’attends la réponse".
Un geste peu anodin
"C'est important que l'Église soit notifiée", juge de son côté Aline. "Peut-être que si les voix alternatives s'expriment plus, elle intéressera plus à nous".
Aline n'a pas encore rédigé sa lettre. Car pour elle, cette demande d'apostasie n'est pas un geste anodin, elle veut prendre son temps. "C'est dans la continuité de ce que je pense de l'Église depuis des années, cela ne va rien changer à ma vie, mais cela remet en question et officialise le rejet de toute l'éducation que j'ai reçue quand j'étais jeune", explique-t-elle à RTL Girls.
Guillaume s'inscrit également dans cette démarche. En plus de couper "le seul lien" qu'il avait avec la religion, l'ingénieur ajoute : "C'est une façon d'incarner le mépris que j'ai pour leurs comportements et leur immiscion dans la vie de celles et ceux qui n'ont rien demandé".
Une religion qui oppresse
Les récents propos du pape François sur la "psychiatrie" des enfants qui auraient des "tendances homosexuelles", les affaires de pédophilies révélées récemment aux États-Unis ou en Irlande ont eu raison de l'appartenance d'Aline et Guillaume à la religion catholique.
"Soutenir que l'homosexualité est une maladie psychiatrique, qu'elle serait 'guérissable' par la psychiatrie, pour moi c'est un soutien aux thérapie de 'conversion' dont on sait qu'elles détruisent ceux qui en sont victimes. Le pire c’est d'appeler à ce que cela soit appliqué à des enfants", explique l'ingénieur.
"En tant que personne queer, cela me touche de savoir que l'Église pense que je dois être corrigée. Mais au-delà de cela, il s'agit d'une communauté où des hommes oppriment des enfants, les frappent ou les violent en toute impunité", estime Aline qui ne reconnaît pas, dans la religion catholique, les textes qu'elle a étudiés au catéchisme étant enfant. "L'Église ne reconnaît pas ses péchés, elle nie tout, tout le temps et rien ne se passe".
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https://www.rtl.fr/girls/identites/se-debaptiser-un-geste-peu-anodin-et-symbolique-7794592503

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Apostasie : à Strasbourg, des catholiques demandent à être débaptisés,

31 Août 2018, 10:52am

Publié par hugo

  Apostasie : à Strasbourg, des catholiques demandent à être débaptisés
L'Archevêché de Strasbourg a reçu, depuis lundi 27 août, cinq lettres témoignant d'une apostasie. Un phénomène en recrudescence.
RTL Matin
Yves Calvi
 
 
 
 
 
 
 

00:24
01:09

Des demandes de dé-baptême à Strasbourg
Crédit Image : iStock / Getty Images Plus | Crédit Média : Dimitri Rahmelow | Durée : 01:09 | Date : 30/08/2018
La page de l'émission
Dimitri Rahmelow
et Arièle Bonte
Partager l'article
 
 

publié le 30/08/2018 à 14:59
C'est un phénomène en recrudescence depuis quelques jours à Strasbourg. Des catholiques demandent à se faire débaptiser. Depuis lundi 27 août en effet, cinq lettres sont arrivées à l’Archevêché de Strasbourg.
Un Nantais a par exemple rédigé une lettre de quatre pages dans laquelle il expose clairement ses désaccords avec l'Église catholique : "Je ne souhaite pas faire partie d'une communauté souvent concernée par des cas de pédophilie. L'Église a activement participé à la recrudescence de l'homophobie. Je vous demande de radier mon nom du registre des baptêmes", peut-on lire dans le document qui recevra une réponse de l'homme d'Église.
Les demandeurs, souvent jeunes et non pratiquants, ne font pas précisément référence aux propos du pape François. Mais l'Archevêché de Strasbourg explique à RTL s'attendre à recevoir des lettres prouvant le contraire.
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L'annulation du baptême est cependant impossible mais une mention "ne se considère plus comme catholique" est possible sur le registre des baptêmes.
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ILS ONT RAISON ,cette eglise catho est  has been , LS GNES  ONT LE DROIT  D ETRE HOMO LESBIEN , on ne doit pas les mettre  de coté , 

l eglise catho  doit se remettre en cause  sur sa facon de penser  d agir  etc  

L EGLISE CATHO DOIT  S OCCUPER  DE  SES  CUREE ETC   QUI SONT PEDOPHILES 

OUI  AU MARIAGE   DES PRETRES  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

CHEZ LES PROTESTANTS  LES PASTEUR SONT MARIES ET ILS VIVENT UNE VIE DE FAMILLE  NORMALE avec une reflexion  larges de la vie et de la famille et de la societe 

 

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