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Pilules: un changement des habitudes bénéfique pour la santé des femmes,femmes,sante,contraception,

10 Novembre 2014, 04:34am

Publié par hugo

LA PARISIENNESANTÉ
Pilules: un changement des habitudes bénéfique pour la santé des femmes
6 nov. 2014, 16h41
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La médiatisation des risques liés aux contraceptifs oraux combinés (COC), en décembre 2012 et le plan d'action des autorités sanitaires qui a suivi, ont conduit à un changement important des habitudes des femmes vis-à-vis de la contraception en Fra

(AFP) - Le retour aux pilules contraceptives de 1re et 2e génération s'est accompagné en France d'une réduction de 11% des hospitalisations pour embolie pulmonaire de femmes en âge de procréer, selon l'agence du médicament ANSM
L'embolie pulmonaire - un caillot qui va obstruer des vaisseaux dans les poumons - est une pathologie "grave et potentiellement mortelle", rappelle Mahmoud Zureich, de l'ANSM, auteur de l'étude comparative 2012-2013 sur les embolies pulmonaires chez les femmes âgées de 15 à 49 ans présentée jeudi.
La médiatisation des risques liés aux contraceptifs oraux combinés (COC), en décembre 2012 et le plan d'action des autorités sanitaires qui a suivi, ont conduit à un changement important des habitudes des femmes vis-à-vis de la contraception en France.
Les Françaises et les prescripteurs ont ainsi privilégié les pilules de 1re et 2e génération qui ont un risque thromboembolique (formation de caillots) plus faible que les pilules de 3e et 4 génération, a rappelé jeudi l'ANSM.
Sur l'année 2013, la vente globale des contraceptifs (hors préservatifs) n'a que peu baissé par rapport à 2012.
Les ventes de pilules de 3e et 4e génération, qui représentaient environ 50% des ventes de COC depuis 2009, ont diminué à 25% au profit de celles de 1ère et 2e génération qui atteignent désormais près de 75% des ventes, a souligné Mahmoud Zureich.
"Les résultats de l'étude suggèrent que ces évolutions récentes ont eu un effet bénéfique et immédiat" : la "baisse significative" de 11% observée chez les femmes de 15 à 49 ans se traduit par 341 hospitalisations pour embolie pulmonaire évitées en 2013.
"Une telle baisse n'a pas été observée chez les hommes et chez les femmes de plus de 50 ans", relève le chercheur.
En 2013, 2.704 femmes de 15 à 49 ans ont été hospitalisées pour embolie pulmonaire, contre 3.045 en 2012.
Cette diminution est observée dans toutes les tranches d'âge et plus particulièrement chez les femmes de 15 à 19 ans (19,1%).
Chez les femmes de 20 à 29 ans, la diminution est de 12,0%. Chez les femmes de 30 à 39 ans, elle est de 9,4%. Enfin, la diminution observée est de 11,2% chez les femmes de 40 à 49 ans.
L'étude a été conduite à partir de données informatiques médicales (PMSI-MCO).
Selon une précédente évaluation de l'agence sanitaire, les risques de thrombose sont multipliés par deux chez les utilisatrices de pilules de 3e et 4e générations par rapport aux 1e et 2e générations.
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L’accès à l’éducation progresse dans le monde, mais les inégalités persistent,article femems hommes,inegalite,societe

10 Novembre 2014, 02:01am

Publié par hugo

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L’accès à l’éducation progresse dans le monde, mais les inégalités persistent
4 novembre 2014 - En dix ans, les taux de scolarisation ont progressé dans le monde pour tous les niveaux d’éducation. Mais l’accès à l’école ne dit rien des conditions d’enseignement. De plus, les données globales cachent des écarts persistants entre régions du monde et au sein des pays eux-mêmes. Par Nina Schmidt, de l’Observatoire des inégalités.


Le taux d’élèves scolarisés dans le monde est passé de 84 à 89 % en primaire et de 59 à 73 % au secondaire entre 2000 et 2012. L’accès à l’éducation progresse : sur cette période, le nombre d’enfants non scolarisés a quasiment été divisé par deux, de 99,7 millions à 57,8 millions, selon le rapport 2014 sur l’éducation pour tous de l’Unesco [1]. Mais les données cachent des écarts persistants entre pays. Les « objectifs du millénaire », fixés par les Nations Unies à Dakar en 2000 (voir encadré), qui visaient entre autres l’éducation primaire pour tous et une diminution de 50 % du nombre d’adultes analphabètes en 2015, ne seront pas atteints.


L’accès à l’éducation de la petite enfance


Plus de la moitié des enfants dans le monde (54 %) bénéficient d’une éducation avant l’entrée en primaire [2] en 2012, contre 35 % en 2000. La situation s’améliore donc. Mais ce chiffre signifie aussi que la moitié des très jeunes enfants se trouvent exclus de l’école. En France, la scolarisation à deux ans fait débat. Dans les pays les plus pauvres de la planète, le problème est encore de pouvoir scolariser les enfants à cinq ans. Alors que le taux de scolarisation dans l’enseignement pré-primaire atteint 88 % dans les pays développés, il n’est que de 20 % en Afrique subsaharienne et de 25 % dans les Etats arabes.


La scolarisation dans l'enseignement pré-primaire dans le monde*
Unité : %
2000
2007
2012
Pays en développement 29 40 49
Pays développés 75 82 88
Afrique subsaharienne 11 16 20
Etats arabes 16 19 25
Asie centrale 21 28 33
Asie de l'Est et du Pacifique 40 52 68
Asie du Sud et de l'Ouest 26 45 55
Amérique latine et Caraïbes 56 65 74
Amérique du Nord et Europe occidentale 76 82 89
Europe centrale et orientale 52 65 74
Monde 35 45 54
*Il s'agit ici du taux brut de scolarisation. Le taux brut de scolarisation est calculé sur la base des enfants inscrits à un niveau d'enseignement donné, plus ou moins âgés que l'âge officiel du niveau.
Source : Unesco
L’enseignement primaire


En 2012, 57,8 millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés en primaire dans le monde. L’immense majorité d’entre eux, 55 millions, vivent dans les pays en développement et en particulier en Afrique subsaharienne qui en compte près de 30 millions. 10 millions d’enfants sont aussi dans ce cas en Asie du Sud et de l’Ouest. Pourtant, la situation s’est nettement améliorée depuis 2000. Le nombre d’enfants non scolarisés dans le monde a été quasiment divisé par deux et le taux de scolarisation atteint près de 90 % dans les pays pauvres. En Afrique subsaharienne, zone la plus en retard dans ce domaine, le taux est passé de 60 à 78 %.


La scolarisation au primaire dans le monde
Nombre d'enfants non scolarisés en 2000 (en milliers)
Nombre d'enfants non scolarisés en 2012 (en milliers)
Taux net de scolarisation* en 2000 (en %)
Taux net de scolarisation* en 2012 (en %)
Pays en développement 97 108 54 876 82 88
Pays développés 1 378 2 347 97 96
Afrique subsaharienne 41 001 29 639 60 78
Etats arabes 7 401 4 467 80 88
Asie centrale 348 294 92 95
Asie de l'Est et du Pacifique 11 063 6 923 94 94
Asie du Sud et de l'Ouest 33 849 9 813 77 90
Amérique latine et Caraïbes 3 611 3 762 92 92
Amérique du Nord et Europe occidentale 975 2 059 97 95
Europe centrale et orientale 1 441 826 93 95
Monde 99 691 57 787 84 89
* Le taux net de scolarisation au primaire est calculé sur la base des enfants ayant l'âge officiel du primaire qui sont inscrits au primaire.
Source : Unesco
Deux tiers des adolescents sont inscrits dans le secondaire


En 2012, dans le monde, 73 % des adolescents sont inscrits dans le secondaire, contre 59 % en 2000. Là encore, d’importantes disparités existent entre les régions du monde : si 100 % des jeunes sont scolarisés au secondaire dans les pays développés, ce n’est le cas que de 41 % d’entre eux en Afrique subsaharienne. Ceci dit, ce taux n’atteignait que 26 % en 2000. Dans de nombreux pays en développement, la bataille pour élever le niveau d’instruction des jeunes se joue donc au niveau du secondaire. Il s’agit de passer des connaissances de base (lire et écrire) à des savoirs plus spécifiques.


La scolarisation au secondaire dans le monde
Nombre d'adolescents non scolarisés en 2000 (en milliers)
Nombre d'adolescents non scolarisés en 2012 (en milliers)
Taux brut de scolarisation* en 2000 (en %)
Taux brut de scolarisation* en 2012 (en %)
Pays en développement 92 438 60 757 52 69
Pays développés 1 283 1 135 99 100
Afrique subsaharienne 21 201 21 098 26 41
Etats arabes 4 567 2 821 62 74
Asie centrale 538 450** 402 86 98
Asie de l'Est et du Pacifique 24 490 7 409 61 84
Asie du Sud et de l'Ouest 38 009 26 474 45 64
Amérique latine et Caraïbes 3 637 2 821 82 88
Amérique du Nord et Europe occidentale 1 036 887 99 100
Europe centrale et orientale 3 052 850 89 93
Monde 96 867 62 892 59 73
* Le taux brut de scolarisation est calculé sur la base des enfants inscrits à un niveau d'enseignement donné, plus ou moins âgés que l'âge officiel du niveau. ** 2001
Source : Unesco
Une amélioration de l’accès à l’éducation mais la qualité de l’enseignement laisse à désirer


La scolarisation a beaucoup progressé ces dix dernières années mais la qualité de l’enseignement, comme par exemple le nombre d’élèves par enseignant (sixième objectif des Nations Unies en matière d’éducation), ne s’est pas toujours améliorée, même si on constate une légère baisse au niveau mondial. En Afrique subsaharienne, on compte en moyenne 42 élèves par enseignant au primaire en 2012 et 26 dans le secondaire [3], des chiffres qui n’ont pas diminué entre 2000 et 2012. Les données moyennes cachent de grandes disparités : bon nombre de pays pauvres ont bâti des écoles secondaires à la hâte où les élèves sont entassés à 40 ou 50 par classe et n’y reçoivent qu’un enseignement au rabais. Ailleurs dans le monde, on compte de un à sept élèves en moins dans le secondaire et au primaire sur la période. Bref : les statistiques de l’Unesco traduisent une amélioration. Rappelons que ces données sont des moyennes et sont peu fiables selon les régions du monde. Au bout du compte, la formation des jeunes ne progresse pas pour autant partout de la même manière.


Nombre d'élèves par enseignant
Nombre d'élèves par enseignant en primaire en 2000
Nombre d'élèves par enseignant en primaire en 2012
Nombre d'élèves par enseignant au secondaire en 2000
Nombre d'élèves par enseignant au secondaire en 2012
Pays en développement 29 26 21 19
Pays développés 15 14 13 12
Afrique subsaharienne 43 42 26 26
Etats arabes 22 19 16 15*
Asie centrale 21 16 12 12
Asie de l'Est et du Pacifique 24 19 18 16
Asie du Sud et de l'Ouest 39 35 32 25
Amérique latine et Caraïbes 25 21 19 16
Amérique du Nord et Europe occidentale 15 14 13 13
Europe centrale et orientale 18 17 12 11
Monde 26 24 18 17
* Dernière année connue : 2009
Source : Unesco




Les objectifs du millénaire des Nations unies
En 2000, les Nations Unies réunies à Dakar ont fixé six grands objectifs à atteindre en 2015 pour favoriser l’égal accès à l’éducation de tous les habitants de la planète. Aucun d’eux ne sera atteint en 2015, comme le déplore l’Unesco dans son dernier rapport. Le premier objectif est le développement et l’amélioration sous tous leurs aspects de la protection et de l’éducation de la petite enfance, notamment celle des enfants les plus vulnérables et défavorisés. Le deuxième objectif vise l’enseignement primaire universel, c’est-à-dire que tous les enfants soient scolarisés à ce niveau. L’objectif trois, qui est d’ « assurer l’accès des enfants et des jeunes adultes à l’apprentissage des compétences nécessaires à la vie courante », passe notamment par la scolarisation dans le secondaire. Le quatrième objectif est d’augmenter le taux d’alphabétisme de 50 % chez les adultes et notamment chez les femmes. L’élimination des disparités entre les sexes face à l’éducation avant 2005 et l’égalité de fait entre les femmes et les hommes vers 2015 constituent le cinquième objectif. L’amélioration de la qualité de l’enseignement constitue le sixième et dernier.




Un bilan à nuancer


Les progrès de l’accès à l’école dans le monde sont réels. Encore faut-il bien mesurer ce qui se cache derrière ces données moyennes. Tout d’abord, la population qui demeure en marge de l’école est loin d’être négligeable. Pour le seul enseignement primaire, elle représente l’équivalent de la population de la France. Les recensements sont loin d’être fiables dans un grand nombre de pays : la réalité est sans doute beaucoup moins favorable que ce que ces données en disent. Ensuite, les écarts entre pays sont immenses. La moyenne pour l’Afrique subsaharienne n’a pas beaucoup de sens. En Afrique du Sud par exemple, 100 % des adolescents sont scolarisés, contre 26 % au Tchad. Ils le sont aussi à l’intérieur de chaque nation : les jeunes ruraux sont bien moins souvent scolarisés que ceux des villes, les jeunes démunis que ceux issus de famille aisée, etc. « Si les chiffres moyens concernant les acquis scolaires donnent une idée globale de l’ampleur de la crise de l’apprentissage, ils cachent en outre de larges disparités au sein des pays. Différents facteurs, tels que la pauvreté, le genre, le lieu de résidence, la langue, l’origine ethnique et le handicap, font que certains enfants risquent de se voir moins encouragés par l’école à progresser dans leur apprentissage », affirme l’Unesco.


L’accès ne dit rien de la qualité de l’enseignement. Ceux qui en ont les moyens recourent le plus souvent au secteur éducatif privé, qui offre de meilleures conditions d’études. Dans les pays en développement, bon nombre d’enfants issus des familles les plus pauvres s’entassent dans des classes bondées et n’ont accès qu’à un enseignement au rabais, donné avec de très maigres moyens. C’est le résultat d’une pression démographique énorme liée à une fécondité qui demeure élevée, des inégalités massives de niveaux de vie, mais aussi des choix en matière de dépenses publiques de ces pays pour qui l’école n’est pas toujours la première des priorités. Elle est pourtant l’une des clés du développement à long terme.


Quels pays progressent le plus ?


Certains pays s’en sortent mieux que d’autres et affichent des évolutions notables même si, nous le rappelons, ces données sont à interpréter avec précaution. Entre 2006 et 2011, trois pays ont fait reculer de plus de 85 % le nombre d’enfants non scolarisés : le Rwanda (- 93 %), le Vietnam (- 91 %) et le Laos (- 85 %). Le Rwanda, qui arrive en tête de ces pays aux meilleurs scores en termes de réduction de la population non scolarisée, a entrepris de développer l’accès au premier cycle du secondaire. Ce pays a notamment repoussé l’age de scolarisation d’entrée au secondaire de six à neuf ans, afin de consolider les connaissances de base acquises au niveau élémentaire. Le pays a aussi supprimé l’examen de fin d’études primaires qui pouvait représenter un obstacle dans la poursuite d’études pour ceux qui y échouaient. Les frais de scolarité dans le secondaire ont également été supprimés. Le Rwanda a aussi élevé la formation des enseignants : le pourcentage d’enseignants qualifiés est passé de 49 % du corps enseignant en 1999 à 98 % en 2011. Le pays a également encouragé l’enseignement dans ses régions isolées en accordant certains avantages aux enseignants y travaillant : une majoration de leur salaire de 5 % par mois et le droit d’emprunter jusqu’à cinq fois leurs économies. Toutefois, ces progrès ne doivent pas cacher un taux d’achèvement du premier cycle du secondaire qui, s’il a augmenté entre 2000 et 2010 de 9 à 15 %, reste très bas.


Les dix pays où la population non scolarisée a le plus diminué
Population non scolarisée en 2006 (en milliers)
Population non scolarisée en 2011 (en milliers)
Evolution 2006-2011 (en %)
Rwanda 273 20 - 93
Vietnam 436 39 - 91
Laos 123 19 - 85
Congo 239 47 - 81
Liban 58 12 - 78
Inde 6 184 1 674 - 73
Timor oriental 61 18 - 71
Maroc 419 134 - 68
Cambodge 91 31 - 66
Ethiopie 3 947 1 703 - 57
Source : Rapport 2014 sur l'éducation pour tous, Unesco
Lire aussi :


Près de 800 millions d’analphabètes dans le monde
La scolarisation des enfants dans le monde


Photo / Olivier EPRON via Wikimedia Commons


Notes


[1] « Enseigner et apprendre : atteindre la qualité pour tous », rapport mondial de suivi de l’éducation pour tous, Unesco, 2014.


[2] Enseignement généralement dispensé par les écoles maternelles, les jardins d’enfants, les centres d’éducation de la petite enfance.


[3] Attention il ne s’agit pas du nombre d’élèves par classe : un élève peut avoir plusieurs enseignants, un enseignant plusieurs classes. Il s’agit d’effectifs théoriques moyens qui ne prennent pas en compte les absences d’enseignants et d’élèves.


Date de rédaction le 4 novembre 2014


Dernière révision le 4 novembre 2014


© Tous droits réservés - Observatoire des inégalités - (voir les modalités des droits de reproduction)

http://www.inegalites.fr/spip.php?page=analyse&id_article=1996&id_rubrique=28&id_mot=15&id_groupe=20

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Contraception : moins d'embolies pulmonaires depuis l'abandon de certaines pilules,femmes,sante,

10 Novembre 2014, 01:21am

Publié par hugo



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LA PARISIENNESANTÉ
Contraception : moins d'embolies pulmonaires depuis l'abandon de certaines pilules
7 nov. 2014, 12h08 | MAJ : 14h45
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ILLUSTRATION. Selon une étude de l'Agence du médicament, le retour des pilules de 1ère et 2e génération s'est accompagné en France d'une réduction de 11% des hospitalisations pour embolie pulmonaire. (LP/ AURELIE AUDUREAU)

Combien sont-elles qui, au moment des polémiques de 3e et 4e génération sur les pilules il y a deux ans, ont stoppé net la prise de ce contraceptif ? Si certaines ont opté pour le préservatif, voire de la contraception dite «naturelle», la plupart se sont tournées vers le stérilet ou des pilules moins fortes.
Sur le même sujet
Le stérilet 20 fois plus efficace que la pilule
«Les femmes ont compris que la pilule n'est pas un bonbon» Selon une étude publiée jeudi par l'agence du médicament, le report sur les pilules de 1ère et 2e générations s'est accompagné en France d'une réduction de 11% des hospitalisations pour embolie pulmonaire. Soit 341 hospitalisations évitées en 2013.


Les gynécos prescrivent moins de 3e et 4e générations


Ce caillot qui obstrue des vaisseaux dans les poumons est une pathologie «grave et potentiellement mortelle», rappelle Mahmoud Zureich, auteur de l'étude comparative 2012-2013 sur les femmes âgées de 15 à 49 ans. Depuis 2012, les Françaises et les prescripteurs ont en effet privilégié les 1ère et 2e générations qui ont un risque thromboembolique (formation de caillots) plus faible que les pilules de 3e et 4e générations, contre lesquelles de nombreuses plaintes ont été déposées.


Le lien de cause à effet est appuyé par le fait qu'«une telle baisse (d'hospitalisations) n'a pas été observée chez les hommes et chez les femmes de plus de 50 ans». En revanche, 2 704 femmes de 15 à 49 ans ont été hospitalisées pour embolie pulmonaire en 2013, contre 3 045 en 2012.


Chez les femmes de 20 à 29 ans, la diminution est même de 12%. Chez les femmes de 30 à 39 ans, elle est de 9,4%. Enfin, la diminution observée est de 11,2% chez les femmes de 40 à 49 ans. Par ailleurs, ces résultats semblent confirmer ceux d'une précédente évaluation de l'agence sanitaire, qui révélait que les risques de thrombose sont multipliés par deux chez les utilisatrices de pilules de 3e et 4e générations par rapport aux 1e et 2e générations.


Les habitudes des Françaises ont vraiment changé
Sur l'année 2013, la vente globale des contraceptifs (hors préservatifs) n'a finalement que peu baissé par rapport à 2012. En revanche, les habitudes des Françaises ont grandement changé. Les ventes de pilules de 3e et 4e générations, qui représentaient environ 50% des ventes de Coc (contraceptifs oraux combinés) depuis 2009, ont diminué à 25% au profit de celles de 1ère et 2e génératiosn qui atteignent désormais près de 75% des ventes.
Par ailleurs, les pauses de stérilet ont connu un bond impressionnant au lendemain de la série de plainte contre les pilules.


VIDEO. Archive oct. 2013 : Une femme sur 5 a changé de contraception


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Je t'aime, mon amour, tu me manques... Les Français rois du romantisme,france,amours,couple

8 Novembre 2014, 02:00am

Publié par hugo

Je t'aime, mon amour, tu me manques... Les Français rois du romantisme
Photo Ingrid profil par Ingrid Bernard
le 06 novembre 2014 à 18h03
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3min
mariage couple gateau
Image prétexte / Crédits : Thinkstock


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Qui a dit que les Français n'étaient pas romantiques ? Selon un classement établi par Google Traductions, notre Hexagone arrive en tête des pays européens les plus romantiques.
Il n'y a pas que dans les chansons et les poèmes que les Français parlent d'amour. Google Traductions a répertorié les phrases les plus fréquemment traduites dans les différents pays européens. Sur 1000 expressions, 34 étaient de nature romantique en France. "Je t'aime" est la deuxième traduction la plus demandée, derrière l'éternel "bonjour". "Belle", "mon amour", "magnifique", "tu me manques", "je t'adore" ou encore "je t'aime mon amour" font partie des principales requêtes.
L'Espagne monte sur la deuxième marche du podium, avec 33 mots ou phrases romantiques parmi les 1000 traductions les plus fréquentes. Suivent, la Russie, l'Italie et l'Allemagne. L'Angleterre clôt ce classement, avec 17 phrases romantiques pour les 1000 traductions les plus fréquentes.


Toujours est-il que les Européens semblent particulièrement sensibles aux mots d'amour. "Je t'aime" caracole en tête des traductions dans l'ensemble des pays étudiés. C'est la phrase la plus traduite en Allemagne, la deuxième en Italie, la troisième en Espagne et en Russie, la quatrième en Angleterre. "Je t'aime" plus romantique que "I love you" ?


Pour dégager cette information, Google a agrégé une liste des 1000 requêtes ou phrases les plus traduites en Europe depuis le français, l'anglais, l'allemand, l'espagnol, l'italien, et le russe, vers toutes les autres langues que propose Google Traductions.


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VIDEO. Infirmière sexy et médecin torse nu : la publicité d'une clinique fait polémique,SEXISME,femmes,hommes,

6 Novembre 2014, 20:45pm

Publié par hugo

VIDEO. Infirmière sexy et médecin torse nu : la publicité d'une clinique fait polémique



La clinique du Parc, située près de Saint-Etienne (Loire), a voulu faire de l'humour, tout en incitant de nouveaux patients à venir dans son établissement.




(Y. MARIE - P. PERREL / FRANCE 3)
Par Francetv info
Mis à jour le 26/10/2014 | 19:41 , publié le 26/10/2014 | 19:41
Une infirmière sexy, un médecin torse nu sous sa tenue et ce slogan : "Ailleurs, certains soignent les apparences, ici, c'est vous que nous soignons." Des panneaux d'affichage géants mettent en scène le corps médical dans une posture provocante à Saint-Priest-en-Jarez (Loire), près de Saint-Etienne, dans le cadre de la campagne de publicité pour la clinique du parc.


L'initiative a suscité des réactions virulentes, de l'aveu même de la direction de l'établissement, raconte France 3 Rhône-Alpes, qui a réalisé un reportage sur cette campagne de publicité "coup de poing". "L'impact de cette communication est réel et notre offre est connue", estime la direction de l'établissement, qui assume une telle communication.


L'ordre des médecins de la Loire saisi
Mais ces affiches publicitaires ne sont pas du goût de l'ordre des médecins de la Loire. La campagne ne respecte pas le code de déontologie de la profession, selon d'autres établissements de santé, qui ont saisi l'ordre des médecins. Celui-ci doit décider si une plainte doit être déposée devant les instances disciplinaires.


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Déo, parfum... Pourquoi les femmes payent toujours plus cher ?,femmes,economie,

4 Novembre 2014, 03:16am

Publié par hugo

Déo, parfum... Pourquoi les femmes payent toujours plus cher ?
Photo Ingrid profil par Ingrid Bernard
le 03 novembre 2014 à 11h20 , mis à jour le 03 novembre 2014 à 16h53.
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consommation , coiffure , monoprix
CONSOMMATION
Les femmes payent plus cher que les hommes pour un même produit. Un collectif a sensibilisé la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes à cette inégalité, la surnommant la "taxe rose".
Un jeune collectif baptisé les Georgette Sand vient de mettre en lumière une inégalité qui existe entre les hommes et les femmes, relaye le journal le Parisien. A de rares exceptions près, la gente féminine payerait plus cher que les hommes pour avoir accès aux mêmes services et aux mêmes produits. Un déodorant (rose) efficacité quarante-huit heures pour femme d'une marque réputée vaut 4,15 euros quand le même déodorant pour homme (noir) coûte 4 centimes de moins. Les rasoirs ? Les femmes payent 0,8 centime de plus que les hommes, mais pour seulement 5 rasoirs lorsque le paquet dédié aux hommes en contient 10. Cette différence se retrouve aussi chez le coiffeur, le teinturier... "Nous avons voulu mettre en lumière l'existence de cette "woman tax" ou "taxe rose", mais nous aimerions qu'une étude plus complète soit menée sur ce sujet", explique Gaëlle Couraud, du collectif féministe Georgette Sand, à l'AFP.
La secrétaire d'Etat aux Droits des femmes, Pascal Boistard, qui a rencontré le collectif s'est dite touchée par ce combat. "Jusqu'à présent, je n'avais pas fait attention à ces différences de prix. (...) Elles (les Georgette Sand NDLR.) ont mis le doigt sur une injustice qui ne doit pas perdurer", confie-t-elle au Parisien. Elle a tenu à informer le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron de ces inégalités. "La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes va être mandatée pour vérifier tous les points soulevés", a ajouté la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes.
En attendant, les Georgette Sand sont prêtes à poursuivre leur mobilisation. Elles ont adressé une pétition à Monoprix, qui compte aujourd'hui près de 20.000 signatures. L'enseigne n'a pas tardé à réagir : "L'écart de prix entre les références pour les femmes et les hommes s'explique par les caractéristiques intrinsèques des produits ainsi que par les volumes de vente", relate le Parisien. Prochaine étape ? S'adresser aux grandes chaines de coiffures.
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"Woman tax" : 1 100 euros de plus pour les femmes, un chiffre daté,economie,inegalite,parite,egalite,

4 Novembre 2014, 03:13am

Publié par hugo

CHRONIQUES > Chroniques >
"Woman tax" : 1 100 euros de plus pour les femmes, un chiffre daté


Créé le lundi 3 novembre 2014 16:53 Écrit par la rédaction

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Le surcoût annuel des produits pour les femmes s'élèverait à 1 100 euros par an ? Ce calcul remonte à 1996 et concernait la Californie.
L'action du collectif Georgette Sand, et la réponse de la secrétaire des Droits des femmes face à la "Woman tax", que nous évoquions dès la semaine dernière, a les honneurs de la presse ce lundi 3 novembre. Et ce grâce au journal Le Parisien qui consacre sa une à ces produits que les femmes paient plus cher. C'est une des constantes de l'information : un sujet à la une du Parisien est un sujet important.
On ne peut que se féliciter de cette attention médiatique sur la question, tout en notant ici un chiffre incertain. « Aux Etats-Unis, le magazine Forbes a chiffré à 1 100 € par femme et par an toutes ces différences de prix que les distributeurs ont souvent du mal à justifier », explique le journal. Un chiffre repris par l'Agence France Presse, et dès lors abondamment diffusé.
Sauf que si le surcoût des produits genrés est bien réel, ce calcul a près de 20 ans. Il n'est donc sans doute plus valable aujourd'hui. Et il ne concernait que la Californie. Nous l'expliquions le 10 septembre.
Le magazine Forbes évoquait en effet cette somme (en l'occurrence, 1 351 dollars) en mai 2012... tout en précisant que le calcul remonte à 1996, et n'est pas de son fait, mais d'une commission de l'Assemblée de l'Etat de Californie.
Cette année-là, la Californie votait une loi interdisant les « prix genrés » dans les services – salons de coiffures, blanchisseries, garages... Diverses enquêtes, les années précédentes, avaient établi une discrimination. Selon la commission de l'Assemblée de l'Etat pour la protection des consommateurs, ce qu'elle appelait déjà la « gender tax », soit « le montant additionnel que les femmes paient pour des biens et services similaires en raison d'une discrimination de genre sur les prix », coûtait à une Californienne environ $1,351 chaque année.
Depuis, pas de nouvelles données. Ce qui n'est pas compté ne compte pas...


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Inégalité hommes-femmes dans les prix: un collectif féministe dénonce, Bercy diligente une enquête,economie,parite,egalite,article femmes hommes,

3 Novembre 2014, 15:16pm

Publié par hugo

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Inégalité hommes-femmes dans les prix: un collectif féministe dénonce, Bercy diligente une enquête
AFP 3 NOVEMBRE 2014 À 13:35 (MIS À JOUR : 3 NOVEMBRE 2014 À 17:02)
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Bercy demandent des relevés de prix pour vérifier si les femmes paient plus cher que les hommes pour un même produit ou un même service, comme les rasoirs ou le pressing, ce que soutient un collectif qui a lancé une pétition
Bercy demandent des relevés de prix pour vérifier si les femmes paient plus cher que les hommes pour un même produit ou un même service, comme les rasoirs ou le pressing, ce que soutient un collectif qui a lancé une pétition (Photo Bertrand Guay. AFP)
Bercy a demandé lundi des relevés de prix pour vérifier si les femmes paient plus cher que les hommes pour un même produit ou un même service, comme les rasoirs ou le pressing, ce que soutient un collectif qui a lancé une pétition.
«On s’est rendu compte que sur des produits de la consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées», explique Gaëlle Couraud, du collectif féministe Georgette Sand, confirmant une information relayée lundi dans Le Parisien.


Mme Couraud a cité l’exemple d’un magasin de la chaîne Monoprix où les femmes payent 0,8 centime de plus que les hommes pour des rasoirs et pour seulement 5 rasoirs, alors que le paquet pour hommes en contient 10.


Des différences de prix, souvent réduites mais qui finissent, selon le collectif, par «former une injustice injustifiable».


Face à ces accusations, relayées par la secrétaire d’Etat pour les Droits des Femmes, Pascale Boistard, le ministre de l’Economie Emmanuel Macron a lancé lundi une enquête pour «faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories citées par ce collectif» et «à mesurer la réalité des écarts».


Les résultats de cette enquête, confiée à la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), devraient être connus «dans les semaines à venir».


A une pétition de 20.000 personnes qui lui demandent d’homogénéiser des prix, l’enseigne a répondu qu’elle veillait «naturellement à n’introduire aucune discrimination dans les prix des produits proposés à ses client(e)s».


- 'Woman tax' ou taxe rose -


Mais les différences de prix se retrouvent aussi dans une multitude de services, comme le coiffeur, puisque les femmes payent davantage que les hommes, même pour une coupe courte, ou au pressing: «Pourquoi le chemisier d’une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d’un homme?» s’interroge Gaëlle Couraud.


«Nous avons voulu mettre en lumière l’existence de cette +woman tax+ ou +taxe rose+, mais nous aimerions qu’une étude plus complète soit menée sur ce sujet», assène Mme Couraud.


De son côté, une source du secteur a rappelé que «d’après une ordonnance de 1986, les prix en France sont librement déterminés selon la responsabilité des professionnels».


«Il y a des segments de marché où les personnes ont envie de payer plus cher: si le consommateur est prêt à payer un euro de plus et que le coût de production est inférieur à cette somme, l’entreprise va lancer ce produit, sans que rien ne l’en empêche», a souligné cette source.


Julie Devaux, consultante en stratégie de marques à l’agence Blackandgold, estime que certains produits destinés aux hommes comme la gamme de yaourt «Danone Men», Yopla de Yoplait ou encore Danio de Danone, des yaourts taille XXL fortement protéinés, «répondent à une réelle demande, des vrais besoins de consommation qu’ont les hommes».


«Comme la bière à la framboise qui correspond à une envie de femme car elle est moins amère, plus facile à boire», ajoute-t-elle, expliquant toutefois que «c’est au cas par cas que l’on voit si c’est opportuniste ou pas de la part de la marque».


La secrétaire d’Etat pour les Droits des Femmes a assuré à l’AFP qu’une fois qu’une photographie du secteur aura été établie, une rencontre avec les différents acteurs du secteur sera organisée «pour voir, du distributeur au producteur où se forge cette inégalité des prix» et pour redresser la barre.


Le phénomène de la «woman tax» a déjà été constaté aux Etats-Unis. Selon Pascale Boistard, des études ont évalué à environ 1.400 dollars par an la surtaxe payée par les femmes sur tout un tas de services et produits.


AFP
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La France néglige ses mourants,sante,respect,societe

2 Novembre 2014, 04:40am

Publié par hugo

La France néglige ses mourants
Par Delphine Saubaber, publié le 10/03/2012 à 13:36


Le recours aux soins palliatifs est trop rare et trop tardif: une étude dans un CHU parisien montre les failles de la prise en charge des malades incurables. Au détriment de leur fin de vie.


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La France néglige ses mourants
Faute de culture palliative en France, ces soins sont proposés beaucoup trop tardivement au malade: quelques jours avant le décès, en moyenne.
REUTERS/Michael Kooren
S'il fallait une étude pour se conforter définitivement dans l'idée que la politique de soins palliatifs est un désastre en France, la voici. Edouard Ferrand, chercheur en éthique médicale et responsable de l'unité mobile de soins palliatifs à l'hôpital Foch de Suresnes, a ausculté 1500 dossiers de patients décédés dans l'ensemble des services d'un CHU parisien en 2005, 2007 et 2009. Bilan: sept ans après la loi Leonetti sur la fin de vie, qui proscrit tout acharnement thérapeutique et ouvre l'accès aux soins palliatifs à tout patient incurable, les droits des malades ne sont toujours pas respectés.


Un constat bien connu, pour commencer: 74% des patients décédés dans ce CHU auraient dû relever de soins palliatifs. Or ceux-ci n'ont été décidés que dans 39% des cas, et appliqués dans 25%. Ce qu'on sait moins, c'est que la décision d'offrir des soins palliatifs à ces patients, tous affectés d'une maladie grave et évolutive, intervient en moyenne... deux jours avant le décès! "Le soin palliatif, qui devrait s'entendre comme la prise en charge anticipée médicale, psychique et sociale du malade dont le pronostic vital est engagé, se traduit, dans les faits, par une simple phase ante mortem, déplore le Dr Ferrand. Or démarrer tôt ce soin, c'est aussi impliquer et accompagner les proches, qui peuvent préférer à une chimio un dernier voyage avec leur parent..." En France, faute de culture palliative, à l'inverse des pays d'Europe du Nord ou d'outre-Atlantique, on fait du curatif, jusqu'au bout. Sans mettre en perspective le confort ou la qualité de fin de vie du malade.


Quand celui-ci est par ailleurs inapte à dire sa volonté, la loi Leonetti, qui organise la limitation et l'arrêt des traitements, stipule que le médecin doit agir dans le cadre d'une procédure collégiale. Il doit consulter une personne de confiance du patient, son équipe médicale, et faire valider sa décision par un consultant extérieur -un autre médecin avec lequel il n'a aucun lien hiérarchique. De l'étude, il ressort que ce consultant n'a été sollicité que dans 6 % des cas. Il ressort aussi que les modalités de la décision de limiter ou d'arrêter le traitement ne sont reportées dans le dossier du patient que dans 25% des cas, alors que tout doit être "tracé". Autrement dit, si une famille, un mois après la mort de son parent proche, demande pourquoi et comment il a été décidé de le "laisser mourir", elle aura peu de chance d'être renseignée.


"Ne plus opposer euthanasie et soins palliatifs"
Une meilleure politique de soins palliatifs supprimerait-elle, pour autant, toutes les demandes d'euthanasie? Pas sûr. Récemment, Edouard Ferrand publiait une autre étude, menée auprès de 789 structures de soins palliatifs, révélant que dans 37% des cas les requêtes d'euthanasie persistaient. "Cela dit, 55% des malades venaient tout juste d'entrer en contact avec les soins palliatifs, précise-t-il. Trop tard..."


Alors que la campagne présidentielle a relancé le débat sur l'euthanasie, toujours aussi politisé et passionnel en France, le médecin préfère, lui, le recadrer en ces termes: "Si on légifère sur les patients incurables, la question n'est pas d'opposer, comme toujours, euthanasie et soins palliatifs, mais de s'assurer que le malade qui demande la mort anticipée a pu, au préalable, bénéficier d'une démarche palliative." En août 2010, le New England Journal of Medicine publiait une étude menée auprès de patients atteints d'un cancer métastatique du poumon montrant que plus les soins palliatifs sont précoces, plus la qualité de vie est améliorée. Les malades souffrent moins de dépression. Et ils gagnent en espérance de vie -près de trois mois.


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Les femmes vieillissent seules, les hommes vieillissent à deux : un bilan européen,articles femmes hommes,solitude,

2 Novembre 2014, 01:14am

Publié par hugo

Société
Les femmes vieillissent seules, les hommes vieillissent à deux : un bilan européen


En Europe, le mode de vie des personnes âgées de plus de 75 ans évolue depuis plusieurs décennies. Elles vivent de plus en plus fréquemment chez elles, en couple ou seules, au lieu de cohabiter avec des membres de leur famille. Mais les différences restent marquées entre le nord et le sud de l’Europe, et selon que l’on est un homme ou une femme, comme en témoigne une étude européenne inédite de l’Institut national d’études démographiques (Ined) qui compare la situation dans neuf pays de l’Union.


L’étude du mode de vie des hommes et des femmes âgés de 75 ans ou plus dans neuf pays européens montre qu’en Europe, en 2000, vieillir avec un partenaire est bien plus courant chez les hommes (deux sur trois) que chez les femmes (une sur cinq), ceci dans tous les pays. En revanche, les femmes habitent seules ou avec de la famille ou des proches deux fois plus souvent que les hommes. Elles vivent également deux fois plus souvent en institution.


Les modes de vie des personnes âgées varient aussi selon le pays de résidence. Ainsi, 59% des Allemandes et 56 % des Finlandaises habitent seules à ces âges, contre seulement 30 % des Portugaises. Vivre seul n’est finalement guère plus courant pour une femme portugaise que pour un homme finlandais (26 %) ou britannique (28 %). Les contrastes sont encore plus importants pour les personnes vivant avec des proches : 4% des Néerlandais et 7% des Néerlandaises cohabitent avec des membres de leur famille ou des proches autres que le conjoint contre, respectivement, 20 % des Portugais et 37 % des Portugaises. Enfin, la proportion de personnes vivant en institution varie de 2% des hommes et 4% des femmes (en Italie) à 7 % et 15 % (aux Pays-Bas).


Ces particularités nationales reflètent surtout les différences de comportements des personnes célibataires, veuves ou divorcées. En effet, partout en Europe, le mariage était la norme dans ces générations et les personnes toujours mariées habitent pratiquement toutes en couple.


En revanche, les écarts entre les sexes tiennent essentiellement au veuvage plus fréquent chez les femmes, parce qu’elles meurent moins que les hommes au même âge. De surcroît, elles sont souvent plus jeunes que leur mari.
Les femmes vieillissent seules, les hommes vieillissent à deux : un bilan européen


Vieillir en couple : une prédominance masculine
Les femmes vieillissent seules, les hommes vieillissent à deux : un bilan européen
Entre 75 et 79 ans, environ trois hommes sur quatre vivent en couple, contre seulement une femme sur trois (35 %), ceci dans tous les pays. Les hommes n’atteignent ce niveau qu’entre 90 et 94 ans, alors qu’il n’y a quasiment plus aucune femme en couple à ces âges.


Outre leur veuvage plus fréquent, les femmes sont également pénalisées par leur plus grande difficulté à fonder une nouvelle union lorsqu’elles sont veuves ou divorcées. À ces âges, la surféminisation de la population et la tendance des hommes à se remettre en couple avec des femmes plus jeunes qu’eux leur est préjudiciable.


Entre 60 et 64 ans, environ 20 % des hommes et 10% des femmes vivent en couple sans être mariés, dans la plupart des pays. Les proportions diminuent ensuite régulièrement avec l’âge pour devenir quasiment nulles après 80 ans. La probabilité de trouver un nouveau partenaire se réduit en effet avec l’âge, et, en cas de nouvelle union, le risque de décès du nouveau compagnon augmente. Joue également la moindre propension des générations les plus âgées à se mettre en union sans papier, par rapport à leurs cadettes.


Lorsque l’on n’a pas ou plus de partenaire –situation d’un homme de 75 ans ou plus sur trois et de quatre femmes sur cinq– vivre seul chez soi reste le plus fréquent. Mais, pour ces personnes sans conjoint, plus l’âge augmente, plus il est difficile de se passer d’aide. Aller en institution ou cohabiter avec des membres de la famille peut alors être la solution. Une solution parfois choisie de longue date, notamment chez les célibataires.


Avec l’avance en âge, l’isolement résidentiel régresse…
La proportion de célibataires, veufs ou divorcés, vivant seuls évolue selon l’âge de la même façon dans les différents pays. Elle culmine partout autour de 75-79 ans : 70 à 75 % d’entre eux habitent seuls à ces âges. Puis l’apparition des premiers handicaps rendant la vie en solitaire plus difficile, les proportions diminuent progressivement, un peu plus rapidement chez les femmes que chez les hommes. Néanmoins, vivre seul reste, à tous les âges, de loin le mode de vie le plus fréquent pour ces personnes sans conjoint. Seules les femmes de 95 ans et plus font exception.


Le Portugal est un cas particulier : à tous les âges, et pour les deux sexes, les personnes qui vivent seules sont une minorité. En revanche, en Allemagne et aux Pays-Bas, qui représentent l’autre extrême, elles sont très nombreuses (la fréquence des personnes vivant seules passé 85 ans est le double de celle du Portugal).


Ces écarts s’expliquent en partie par des politiques de prise en charge des personnes souffrant d’une perte d’autonomie différentes entre le sud et le nord de l’Europe : par exemple, aux Pays-Bas, les services facilitant le maintien à domicile des personnes âgés sont relativement développés, ce qui n’est pas le cas au Portugal.


... et laisse place à l’institutionnalisation.
Les femmes vieillissent seules, les hommes vieillissent à deux : un bilan européen
Vivre en institution est peu commun avant 75 ans, mais passé cet âge, cela devient de plus en plus fréquent. La dégradation de l’état de santé avec l’âge n’en est pas la seule raison.


Les plus âgés vivent plus souvent en maison de retraite et moins souvent seuls que les plus jeunes, même quand ils déclarent un état de santé égal. Mais la comparaison des états de santé a-t-elle un sens ?


En effet, lorsqu’on interroge une personne sur sa santé, elle fait implicitement référence aux personnes de son âge. Les plus âgées qui se déclarent en mauvaise santé sont en réalité probablement en moins bonne santé que les plus jeunes déclarant la même chose. De surcroît, dans ce cas, elles souffrent plus souvent, et depuis plus longtemps, de pathologies multiples. En outre, plus l’âge avance, plus le réseau d’une personne âgée – en bonne santé ou pas – se réduit ou comprend des personnes du même âge moins aptes à la soutenir au quotidien.


La proportion de personnes vivant en institution progresse avec l’âge à un rythme variable selon les pays. Si, partout, moins de 5 % des femmes sans conjoint sont institutionnalisées avant 75 ans, à 95 ans ou plus, c’est le cas de 57 % des Néerlandaises contre seulement 20 % des Portugaises ou des Tchèques. Sauf dans ces deux derniers pays, vivre en maison de retraite devient le mode de vie le plus courant chez les femmes de ces âges sans conjoint. Et, partout, passé 85 ans, elles vivent plus souvent en institution que les hommes : entre 1,2 fois (en France et aux Pays-Bas) et 1,4 fois plus (en Allemagne et en Belgique).


En France, cela tient à des incapacités plus sévères. En effet, à même état de santé dégradé, les hommes ont plus tendance à aller en institution que les femmes. La répartition traditionnelle des tâches fait qu’ils sont plus désemparés face au quotidien domestique quand ils deviennent veufs. Mais on trouve le résultat inverse en Allemagne, en Belgique et au Royaume-Uni : à même état de santé dégradé, ce sont les femmes qui sont plus souvent en institution. Cela vient peut-être de la plus grande indépendance domestique des hommes dans ces pays ou, dans l’autre sens, d’une moindre autonomie des femmes sur le plan économique. Il est aussi possible que ce mode de vie indépendant soit moins bien accepté par la société et l’entourage quand il s’agit de femmes âgées.


Enfin, dans tous les pays, les célibataires sont plus souvent institutionnalisés que les veufs ou les divorcés et habitent moins souvent seuls. Certes, les célibataires sont en moins bonne santé que les personnes qui se sont mariées, cela à tous les âges. Mais ils ont aussi plus de difficultés à faire face au quotidien en cas de dépendance, parce qu’ils ne bénéficient généralement pas de l’aide d’un enfant. Peut s’ajouter, comme en France, leur situation économique plus précaire, qui rend plus difficile pour eux le recours aux aides professionnelles, et en conséquence leur maintien à domicile.


Cohabiter avec d’autres personnes : l’apanage des pays du Sud
Les femmes vieillissent seules, les hommes vieillissent à deux : un bilan européen
Dans la plupart des pays et à tous les âges, les personnes sans conjoint sont une minorité à habiter avec d’autres membres de la famille, hommes et femmes n’étant guère différents sur ce point.


Mais les contrastes entre pays sont importants : ce mode de vie est rare aux Pays-Bas où seulement 8 % des veufs, célibataires ou divorcés de 75 ans ou plus sont dans ce cas. Il est en revanche privilégié au Portugal, où il concerne près de 45 % de cette population (il est également assez répandu en Italie et en République tchèque, quoique dans une moindre mesure). Dans ce pays, cette forme de cohabitation est plus fréquente que l’isolement résidentiel à tous les âges pour les femmes, et à partir de 85 ans pour les hommes.


Normes culturelles (obligations des enfants vis-à-vis de leurs parents), raisons économiques (niveau des pensions, conditions de logement), contexte politique (développement des services d’aide à domicile, nombre de lits en maison de retraite) conjuguent ici leurs effets.


Le Portugal et la République tchèque se singularisent également par une croissance rapide de cette forme de corésidence avec l’âge. En fait, derrière cette évolution se cache un effet de génération. En effet, la cohabitation étant plus répandue parmi les générations les plus âgées que parmi les plus jeunes, la courbe a une allure croissante. Mais en réalité, si l’on suit une même génération, ce mode de vie se fait plus rare avec l’avancé en âge. Ainsi, alors que 50 % des Portugaises non mariées nées entre 1916 et 1925 habitaient avec des proches lorsqu’elles avaient 65-74 ans, elles ne sont plus que 44 % à vivre ainsi dix ans plus tard. Certes, entre-temps, une partie d’entre elles, ne pouvant plus rester chez elles, est allée rejoindre le foyer de leurs enfants ou celui d’autres proches, mais dans l’autre sens, les décohabitations liées au départ des enfants, au décès de la personne corésidente ou à l’entrée en maison de retraite sont encore plus nombreuses.


La diversité des modes de vie des personnes âgées observée en Europe fait écho à celle des attitudes de la population à leur égard : lorsque le maintien à domicile d’un parent âgé devient impossible sans assistance, la cohabitation à plusieurs générations est prônée comme la meilleure solution dans les pays du Sud, alors que le recours à des services permettant la poursuite de la vie en solitaire a la faveur de ceux du Nord.


Les Néerlandais sont les moins rebutés par la mise en institution. Toutefois, partout en Europe, un fort consensus existe autour de l’idée que les enfants doivent s’occuper de leurs parents. Cette solidarité, évidente dans le cas des ménages où cohabitent plusieurs générations, trouve aussi son expression dans « l’intimité à distance ». C’est ainsi dans le nord de l’Europe que les enfants sont les plus nombreux à dire apporter de l’aide. Les familles du sud ne sont cependant pas en reste, elles interviennent plus fréquemment de façon quotidienne ou pour donner des soins personnels qu’au nord.


Ces solidarités peuvent évoluer avec les facteurs qui les sous-tendent (valeurs individuelles, normes sociales, absence de solutions alternatives, etc.). « Aboutiront-elles demain à une homogénéisation des modes de vie des personnes âgées à l’échelle de l’Europe ? » s’interrogent les auteurs de cette étude de l’Ined.


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Publié le Jeudi 2 Février 2006

http://www.ined.fr/fr/publications/population-et-societes/les-femmes-vieillissent-seules-les-hommes-vieillissent-a-deux-un-bilan-europeen/

http://www.senioractu.com/Les-femmes-vieillissent-seules-les-hommes-vieillissent-a-deux-un-bilan-europeen_a5322.html

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