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Couple. Le couple et l'amour sous l'oeil du biologiste,couples,amour,sexes,

1 Avril 2015, 03:24am

Publié par hugo

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Couple. Le couple et l'amour sous l'oeil du biologiste
France - 20 Mars - 0
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L'odorat est très sollicité dans la sélection du partenaire. L'odorat est très sollicité dans la sélection du partenaire. | Fotolia
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Recueilli par Philippe RICHARD


Pour le biologiste, le désir est au cœur d'une relation amoureuse. L'amour serait avant tout une question d'hormones...


Entretien


La lassitude est-elle le plus grand danger pour le couple ?


Elle est inéluctable si l'on ne fait pas preuve d'invention constante. La fidélité est une des entreprises humaines les plus difficiles à mener.


La monogamie n'est pas « naturelle » chez l'être humain ?


Pas du tout. Ce qui peut plaider pour la formation de couples fixes, c'est que l'enfant humain a longtemps besoin de soins et d'apprentissage, avant d'acquérir son autonomie. Mais cela n'empêche pas la polygamie. Je ne crois pas aux théories sur les sociétés matriarcales préhistoriques. Historiquement, l'homme a toujours voulu contrôler le pouvoir de la femme : son intelligence - sa « malignité » disait-on parfois - et surtout la reproduction.


Qu'est-ce que la compétition spermatique ?


Les phénomènes qui font que tel ou tel spermatozoïde fécondera un ovule. Ça a été bien étudié chez certains animaux, plus récemment chez les humains. Et cela n'a été que récemment décrit comme un moteur de l'évolution. On sait maintenant qu'une femme peut sélectionner le sperme de son amant au détriment de celui de son mari. Chez l'humain, l'orgasme joue un rôle dans cette compétition.


Le désir mène le monde. Pas seulement chez les humains ?


C'est une force aussi puissante que la force de gravitation ! Chimiquement, le désir, l'instinct sexuel, est à base de dopamine, une des rares hormones qu'on retrouve dans tout le règne animal.


L'attachement a pourtant d'autres bases biologiques ?


Une fois le « contact » fait, le plaisir active la libération de l'ocytocine chez la femme (et de son équivalent la vasopressine chez l'homme). Et la répétition renforce cet effet. Cette l'hormone commande également l'épanchement du lait. Elle joue un rôle essentiel dans l'attachement, amoureux ou amical. Ensuite, c'est plus une question de culture que de biologie.


Et l'amour ?


Il ne faut pas confondre le désir, l'attachement et l'amour. Ce qu'on appelle l'amour est lié au développement de notre gros cerveau, qui a permis le langage. Le langage est le support de l'amour.


S'attache-t-on vraiment à ceux qui nous ressemblent ?


Sans aucun doute. Il y a bien sûr les affinités, les goûts... L'empreinte des parents, et tout particulièrement de la mère, joue un rôle. Mais avoir un partenaire trop semblable conduirait à la consanguinité. Une théorie originale est celle de l'allogamie optimale : on sélectionnerait des individus proches tout en évitant une similarité trop stricte.


Le sens olfactif joue un rôle mésestimé ?


Dire qu'on « ne sent pas quelqu'un » n'est pas une figure de style. L'odorat est très sollicité dans la sélection du partenaire. Il y a même des bénéfices en terme d'évolution. Des expériences ont montré qu'on trouvait plus agréable l'odeur de personnes ayant des systèmes HLA (le système immunitaire) complémentaires du nôtre.


Finalement, croyez-vous à l'amour ?


Je crois à l'amour ou, plutôt, je crois à la force du désir. L'amour ne dure que si on fait l'amour.


Biologie du couple, Robert Laffont. Sortie lundi 23 mars.


Tags : Culture Loisirs France Couple

http://www.ouest-france.fr/couple-le-couple-et-lamour-sous-loeil-du-biologiste-3266342

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Grossesse : les fœtus féminins seraient plus fragiles,grossesse,sante,femmes,bebe

1 Avril 2015, 03:23am

Publié par hugo

Grossesse : les fœtus féminins seraient plus fragiles
Grossesse : les fœtus féminins seraient plus fragiles 31/03/2015
A la naissance, on dénombre plus de garçons que de filles. Cet écart serait dû à la surmortalité des fœtus de sexe féminin pendant la grossesse d’après une nouvelle étude.
Il naît légèrement plus d’hommes que de femmes dans le monde. Jusqu’alors, les chercheurs pensaient que ce déséquilibre apparaissait au moment de la conception : plus d’embryons mâles étaient conçus que d’embryons femelles. C’était sans compter les résultats de cette nouvelle étude publiée dans la revue de l’Académie américaine des sciences, PNAS. En effet, le nombre d’embryons de sexe masculin et féminin est équivalent au moment de la conception. Mais, pendant la grossesse, la mortalité des fœtus féminins, plus élevée, explique ce décalage à la naissance. Durant la première semaine de gestation, les chercheurs ont observé que les embryons « anormaux » étaient plus souvent des garçons. A partir de 10 semaines, en revanche, la mortalité des fœtus filles prend le dessus. Ces décès ne sont « pas causés par des anomalies caryotypiques (anomalies des chromosomes, telles que des monosomies ou des trisomies), car elles auraient probablement entraîné un décès plus précoce », soulignent les auteurs de l’étude. Le retard dans le développement des chromosomes X paternels pourrait toutefois expliquer cette surmortalité. A noter que la mortalité féminine se stabilise après 20 semaines de grossesse, et diminue lentement entre la 28e et la 35e semaine.
Source : PNAS
Auteur : Candice Satara-Bartko > COMMENTER0
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http://www.parents.fr/Actualites/Grossesse-les-foetus-feminins-seraient-plus-fragiles-2160704

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L'alcool et les jeunes : les filles rattrapent les garçons,sante,articles femmes hommes,

1 Avril 2015, 01:53am

Publié par hugo

L'alcool et les jeunes : les filles rattrapent les garçons
Edité par D.H. avec AFP
le 31 mars 2015 à 18h36 , mis à jour le 31 mars 2015 à 18h58.
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étude scientifique , alcool
SANTÉ
En 10 ans, la part des jeunes qui ont connu au moins 3 ivresses dans l'année a quasi doublé. Les séances d'alcoolisation massive, connues sous le nom anglais de "binge drinking" ou beuveries express, sont elles aussi en plein essor. Et les filles s'y sont largement mises...
Les ivresses et les beuveries express (binge drinking) sont de plus en plus fréquentes chez les jeunes, et les filles sont en train de rattraper les garçons, selon des données chiffrées rendues publiques mardi par l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes). "La consommation d'alcool est particulièrement préoccupante chez les jeunes et notamment les jeunes filles" relève François Bourdillon, le directeur général de l'Inpes qui souligne que la recherche d'ivresse "est véritablement marquée dans les jeunes générations".


En 10 ans, note-t-il, la part des 18-25 ans qui ont connu au moins une ivresse dans l'année est passée de 33% à 46% tandis que ceux qui en ont connu au moins trois a presque doublé, de 15% à 29%. Les résultats sont extraits du "Baromètre santé", une vaste enquête sur la santé réalisée entre décembre 2013 et mai 2014 par l'Inpes auprès de 15.635 personnes âgées de 15 à 75 ans.


Les séances d'alcoolisation massive, connues sous le nom anglais de "binge drinking" ou beuveries express, sont elles aussi en plein essor depuis quelques années en France. "Il s'agit d'un phénomène anglo-saxon qui est en train de pénétrer la génération des 15-24 ans" souligne M. Bourdillon. Selon l'enquête, 14% des 15-24 ans, 10% des 25-34 ans et 6% des 33-44 ans s'y sont adonnés au moins une fois dans l'année.


3 filles sur 10
Mais alors que les ivresses et les beuveries étaient autrefois plus courantes chez les jeunes hommes, les jeunes femmes sont désormais de plus en plus concernées. C'est notamment le cas des ivresses répétées (au moins trois ivresses dans l'année) chez les étudiantes dont le nombre est passé de 8% en 2005 à 19% en 2010 et 28% en 2014. Les ivresses régulières (au moins 10 dans l'année) sont désormais rapportées chez 11% des étudiantes, contre 7% en 2010 et 2% en 2005.


Selon M. Bourdillon, "il s'agit d'un phénomène très inquiétant" dans la mesure notamment ou l'alcoolisation excessive est l'une des "principales causes des violences faites aux femmes". Il souligne qu'au delà des violences, l'ivresse peut également conduire à des comas éthyliques potentiellement mortels et des rapports sexuels non protégés.


La publication de l'enquête survient alors que plusieurs mesures visant à réduire les risques d'une consommation excessive d'alcool figurent dans le projet de loi santé actuellement examiné à l'Assemblée nationale. Parmi ces mesures figurent notamment des sanctions pouvant aller jusqu'à un an d'emprisonnement et 15.000 euros d'amende pour l'incitation d'un mineur à une consommation excessive d'alcool ainsi que la modulation du message sanitaire "l'abus d'alcool est dangereux pour la santé" en fonction des produits et des publics. Pour M. Bourdillon, il est également indispensable de faire "un travail éducatif de fond" auprès des jeunes qui restent l'une des cibles privilégiées de la publicité pour les boissons alcoolisées sur internet.


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http://lci.tf1.fr/science/sante/l-alcool-et-les-jeunes-les-filles-rattrapent-les-garcons-8588005.html

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Perdre sa virginité,sante,sexes,femmes,amours,

31 Mars 2015, 23:15pm

Publié par hugo

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Perdre sa virginitéLa première fois
Pour beaucoup, la première fois rend nerveux. Parmi les craintes habituelles : est-ce que ça va faire mal ? Va-t-elle saigner ? Faire l'amour va-t-il changer les choses entre nous ? Est-ce que je vais bien m'en sortir ?


Si vous êtes détendu, heureux et en confiance avec votre partenaire, vous aurez de grandes chances d'apprécier ce moment. Être capable de communiquer, de partager vos peurs et vos inquiétudes et de fixer des limites (on fait l'amour uniquement si tu as un contraceptif) voilà les éléments qui peuvent vous aider à passer un bon moment. Mieux vous connaîtrez la personne, moins vous risquerez de la voir partir en courant après : si votre partenaire n'est pas prêt à attendre, il n'a certainement qu'une idée en tête, même s'il vous répète qu'il vous aime.


Les préliminaires comme par exemple le sexe buccal ou les jeux coquins avec le vagin mettent le corps des deux partenaires dans les bonnes dispositions pour faire l'amour. Le vagin d'une femme se lubrifie lorsque celle-ci est excitée, et ses muscles se détendent facilitant ainsi la pénétration. Si l'homme craint d'éjaculer trop tôt, une première éjaculation pendant les préliminaires peut l'aider à tenir plus longtemps pendant l'acte sexuel (mais lavez-vous les mains avant d'enfiler le préservatif si vous avez du sperme sur les mains.)


Il est possible de tomber enceinte et/ou de contracter une Infection Sexuellement Transmissible (IST)dès le premier rapport. Utilisez un préservatif à chaque rapport sexuel et, dans l'idéal, utilisez aussi un autre moyen de contraception. La responsabilité de rapports sexuels en toute sécurité incombe autant aux hommes qu'aux femmes, mieux vaut donc avoir deux préservatifs plutôt qu'aucun. Si l'utilisation d'un préservatif vous intimide, entraînez-vous tout seul pour vous familiariser avec la sensation. Les préservatifs sont disponibles en différentes tailles. Trouvez la taille qui vous convient bien pour profiter au mieux des rapports sexuels.


Prenez votre temps. Les choses peuvent être plus faciles si la femme est au-dessus, elle garde ainsi le contrôle de la situation. Laissez le corps de la femme choisir à quel rythme s'ouvrir et accueillir le pénis, oubliez les coups de reins puissants et profonds, au moins au début. En faisant les choses doucement et délicatement, vous réduirez les risques de douleur et de saignement.


Un gel lubrifiant peut aussi être utile. Cependant si les parties génitales de la femme sont complètement sèches, ce peut être un signe que la femme n'est pas prête à avoir une relation sexuelle. Il est tout à fait acceptable de dire non, à tout moment, même si vous êtes en plein rapport sexuel. Si vous réalisez que vous n'êtes pas prêt(e), n'allez pas peur de le dire à votre partenaire. Il y a de fortes chances que vous vous souveniez toute votre vie de votre première fois. La confiance mutuelle, l'affection et le respect partagés vous aideront à ce que ce moment où vous perdez votre virginité soit un souvenir merveilleux.

http://www.durex.fr/en-savoir-plus/a-lire/sexualit%C3%A9/perdre-sa-virginit%C3%A9/

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Toujours dur, dur, d'être une mère qui travaille en 2015,femmes,mamans,meres,emplois,

28 Mars 2015, 05:20am

Publié par hugo

Société
FAMILLE Concilier vie privée et professionnelle reste encore un défi pour les femmes...


Toujours dur, dur, d'être une mère qui travaille en 2015
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Illustration d'une femme au travail avec son nourrisson.
Illustration d'une femme au travail avec son nourrisson. - SUPERSTOCK/SUPERSTOCK/SIPA
*William Molinié
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Publié le 26.03.2015 à 15:10
Mis à jour le 26.03.2015 à 15:10
MOTS-CLÉS
égalité hommes-femmes, vie privée, femmes
Concilier vies privée et professionnelle reste encore un défi pour les femmes qui continuent ainsi à 64% de se débattre pour trouver une solution de garde en cas de maladie d'un enfant, contre 7% des hommes, selon un sondage Ipsos/Elle Active publié jeudi.
Activités extra-scolaires, vacances, gestion des urgences à l'école, devoirs... Beaucoup de femmes avouent organiser tout, toutes seules!
La parité homme-femme encore loin d'être acquise dans l'entreprise...
Près d'une mère active sur deux (45%) affirme ne pas pouvoir compter sur son conjoint en cas d'urgence concernant un enfant, et 51% des femmes cadres supérieures. Un peu moins d'une femme sur deux dit pouvoir compter sur sa mère (46%).
Promotions retardées
Une femme sur quatre reconnaît également avoir déjà refusé une promotion professionnelle en raison des problèmes d'organisation et de garde d'enfants. 31% ont aussi constaté des effets négatifs sur leur évolution au sein de l'entreprise après un congé maternité.
Le congé maternité sera-t-il allongé?
L'enquête montre néanmoins que les femmes sont globalement aussi satisfaites que les hommes (68% contre 69%) de leur vie au travail ou de leur épanouissement professionnel.
Ce sont en majorité les femmes (62%) qui cherchent une solution pour les enfants pendant les vacances scolaires, contre 6% des hommes. Et 60% qui tentent de dénicher la perle rare pour un soutien scolaire, contre 7% des pères.
Impact sur leur bien-être professionnel
Conséquences, stress et culpabilité: près d'une femme sur deux s'avoue angoissée à l'idée d'un imprévu dans l'organisation du foyer, relève cette enquête réalisée pour le magazine Elle à l'occasion du rendez-vous annuel Elle Active de promotion du travail des femmes, vendredi et samedi à Paris.
Et 71% ont déjà songé qu'elles devraient moins s'investir dans leur travail et rester près de leur enfant en cas de besoin.
Beaucoup avouent que la gestion de ces problèmes a un impact sur leur bien-être professionnel (49%, +11 points par rapport aux hommes), leur efficacité (41%, +5 points par rapport aux hommes), leur ambition professionnelle (41%, +8 points), leur progression (40%, +9 points) et leurs relations avec la hiérarchie (34%, +7 points).
Employeurs compréhensifs
Réunions tardives ou tôt le matin, réticence vis-à-vis du télétravail... 55% des femmes estiment que l'entreprise ne les aide pas assez à concilier vie privée/vie professionnelle, même si 72% des mères reconnaissent que leur employeur se montre «plutôt compréhensif» en cas de problèmes de garde d'enfant.
Ce sondage Ipsos a été réalisé sur un échantillon de 2.003 personnes représentatif de la population française active du 25 février au 2 mars.
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ISÈRE : 14 NOUVELLES VICTIMES DE PÉDOPHILIE ?

http://www.20minutes.fr/societe/1572371-20150326-toujours-dur-dur-etre-mere-travaille-2015

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L'allaitement pourrait aider à lutter contre le cancer,sante,femmes,

20 Mars 2015, 02:23am

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / L'allaitement pourrait aider à lutter contre le cancer


L'allaitement pourrait aider à lutter contre le cancer
56 partages


Publié par Allison Pujol
Publié le 12 décembre 2014


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À la naissance de leur enfant, de nombreuses femmes choisissent l’allaitement. Une méthode qui aurait de nombreux avantages pour l'enfant, mais aussi pour la mère, en diminuant notamment les risques de contracter un cancer du sein.
Selon l’association Le cancer du sein parlons-en, 1 femme sur 8 est concernée par cette maladie. Depuis plusieurs années, cette dernière est devenue une véritable bataille de santé publique. Les campagnes de sensibilisation sont nombreuses, comme Octobre Rose, un événement central durant lequel de nombreuses manifestations sont organisées. Bien entendu, en parallèle, les études scientifiques se multiplient pour tenter de faire reculer la maladie. Aujourd’hui, on apprend qu’une nouvelle analyse affirme que l’allaitement aiderait à lutter contre le cancer du sein.
Pour établir ce résultat, des scientifiques de l’université de Saint Louis, aux Etats-Unis, ont examiné près de 27 rapports déjà réalisés comptabilisant 36 881 femmes. Après comparaison de tous ces cas, il s’est avéré que les personnes ayant eu recours à l’allaitement avaient un risque réduit de 10% de contracter la maladie. Ces dernières avaient aussi 20% de risques en moins de contracter les formes les plus agressives de cette affection ne répondant à aucun des traitements médicaux.
Les scientifiques ont prouvé que lorsque les mères allaitaient, leur taux d’œstrogène, hormone pouvant être à l’origine du cancer du sein, baissait. Mais ce n’est pas tout. Toujours selon les spécialistes, le processus biologique permettant la fabrication du lait maternel empêcherait la formation de cellules cancéreuses.


Malgré tout, pour que l’allaitement réduise de façon significative les risques, il faudrait que les mères le pratiquent pendant près de trois mois a expliqué le médecin Graham Colditz, lors du symposium sur le cancer du sein organisé ces jours-ci au Texas. « L’allaitement intensif est clairement un moyen de protection contre les cancers du sein triple négatif – un sous-ensemble de la maladie pour lequel nous avons des options de traitements très limitées », a-t-il expliqué.
Ce dernier a appelé le National Health Service, le système de la santé publique du Royaume-Uni, à faire une campagne d’envergure pour promouvoir l’allaitement. Cela, car les statistiques de l’organisation affirment que 82% des mères débutent cette pratique à la naissance de l’enfant mais seulement 55% le font jusqu’à six semaines, la période avancée par les chercheurs pour atténuer les risques de cancer.




Une mère et son bébé. © Thinkstock
Une mère et son bébé.
Un bébé.
À lire aussi : Un campagne contre le cancer du sein bloquée sur Facebook


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http://www.aufeminin.com/news-societe/cancer-du-sein-l-allaitement-pourrait-faire-baisser-les-risques-s1159560.html

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L'égalité salariale ? Pas avant... 2058,egalite,parites,lois,droits,politiques,

19 Mars 2015, 22:29pm

Publié par hugo

L'égalité salariale ? Pas avant... 2058
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Selon une étude publiée la semaine dernière par l'Institute for Women's Policy Research, l'égalité salariale devrait être atteinte en 2058. Soit dans 43 ans.
Les Américaines vont devoir s'armer de patience avant d'espérer gagner, à travail égal, le même salaire que les hommes. Selon une étude publiée la semaine dernière par l'Institute for Women's Policy Research, l'égalité salariale devrait être atteinte en... 2058.
L'essentiel du jour


19h15 – Eau de bleuet : comment l'utiliser et où l'acheter ?
18h16 – 5 approches pour booster son leadership
17h57 – Les femmes les plus puissantes au monde version... hipsters
17h46 – Quand toute une ville sauve l'anniversaire d'un petit garçon autiste qui n'avait pas d'amis
17h41 – Aphte : quel traitement pour le soigner rapidement ?
17h39 – Voici pourquoi les hommes préfèrent les femmes avec des courbes
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C'est l'étude qui tombe à pic. Alors que les eurodéputés frontistes se sont illustrés la semaine dernière au Parlement européen en votant contre un texte portant sur l'avancée de l'égalité hommes-femmes au sein de l'Union , l'Institute for Women's Policy Research (IWPR) a rendu publique jeudi 12 mars une étude sur les inégalités salariales entre les femmes et les hommes aux États-Unis. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en Europe comme outre-Atlantique, l'écart salarial n'est pas près de disparaître. Selon l'institut, qui s'est penché sur la progression des salaires américains dans l'ensemble des 50 États américains de 1959 à nos jours, femmes et hommes devraient enfin, à poste égal, toucher le même salaire d'ici... 2058. Soit dans 43 longues années.
Le Wyoming, champion des inégalités femmes-hommes
Relayée par The Daily Beast , l'étude met en lumière les disparités entre les États américains. Bonne élève, la Floride sera le premier des cinquante États américains à permettre l'égalité salariale, d'ici 2038 selon les chercheurs. La Californie (en 2042), le Maryland (en 2042), l'Arizona (2044) et le Nevada (2044) complètent le top 5.
À l'inverse, certains États n'atteindront la parité au travail qu'au siècle prochain : c'est le cas de la Virginie occidentale (2101), de l'Utah (2102), du Dakota du Nord (2104), de la Louisiane (2106) et du Wyoming, où les femmes pourront enfin espérer autant que les hommes en... 2159 ! Autant dire que dans ces États, les petites filles nées en 2015 auront peu de chance de connaître l'égalité salariale au cours de leur vie professionnelle.
Bonne élève, la Floride sera le premier des cinquante États américains à permettre l'égalité salariale, d'ici 2038 selon les chercheurs.
Bonne élève, la Floride sera le premier des cinquante États américains à permettre l'égalité salariale, d'ici 2038 selon les chercheurs.
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Bonne élève, la Floride sera le premier des cinquante États américains à permettre l'égalité salariale, d'ici 2038 selon les chercheurs.
Les femmes, victimes de "ségrégation professionnelle"
Mais comment expliquer qu'en 2015, les hommes continuent encore et toujours à être mieux rémunérés que les femmes ? "Les femmes sont sous-représentées dans les STEM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques, ndlr)", explique Jessica Milli, l'une des auteures de l'étude et associée de recherche principal à l'IWPR. "Or, ce sont eux qui ont tendance à payer beaucoup."
En 2013, une autre étude menée par l'American Community Survey et l'IWPR révélait que seules 4,6% des femmes travaillent dans les STEM, contre 10,3% des hommes. Si le secteur des nouvelles technologies et de l'industrie de pointe est l'un des plus dynamiques aux États-Unis, il reste aussi l'un des plus inégalitaires : alors que les hommes y perçoivent un salaire annuel médian de 78 000 dollars, les femmes, doivent, pour le même travail, se contenter de gagner 64 000 dollars par an. Ce qui pousse les auteurs de l'étude à parler de "ségrégation professionnelle" comme d'un obstacle majeur à l'égalité salariale au travail.
Trop peu de mesures en faveur des working mums
Pour les auteurs de l'étude, l'absence de politique gouvernementale pour aider les femmes à concilier vie professionnelle et vie privée a aussi un impact sur la persistance des inégalités salariales. À commencer par l'absence de congé maternité ou parental. "L'écart de rémunération est beaucoup plus grand pour les femmes qui ont des enfants par rapport aux femmes qui n'en ont pas", explique Jessica Milli. "Cela reflète vraiment le fait que même si les choses changent, elles ne changeront certainement pas assez vite."
Pour illustrer ces inégalités entre femmes et hommes au travail, les auteurs de l'étude ont calculé la perte de salaire cumulée à l'échelle nationale. Parmi les femmes nées entre 1955 et 1959 travaillant toute l'année à temps plein, le total de salaires perdus par rapport aux hommes dépasse les 530 000 dollars. Pour les femmes titulaires d'un diplôme universitaire, les pertes sont encore plus impressionnantes : environ 800 000 dollars.
Et en France ?
Il n'y pas qu'aux États-Unis que les inégalités salariales persistent : en Europe aussi. Selon un rapport de l'Organisation internationale du Travail (OIT) publié en décembre dernier, en Europe, le salaire moyen des femmes en Europe est à inférieur de 18,9% à celui des hommes. La France ne fait guère mieux que la moyenne européenne, puisque les femmes sont payées en moyenne 25% de moins que les hommes.
>> Inégalités salariales : le mauvais karma du boss de Microsoft <<
CHARLOTTE ARCE — Publié le Samedi 14 Mars 2015
WORK ACTU PARITÉ SALAIRE INÉGALITÉS NEWS ESSENTIELLES

http://www.terrafemina.com/article/l-egalite-salariale-pas-avant-2058_a265780/1

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Pourquoi l’été réveille tant notre libido,articles femmes hommes,sante,sexes,

19 Mars 2015, 20:07pm

Publié par hugo

Pourquoi l’été réveille tant notre libido
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Pourquoi l’été réveille tant notre libido
Qui n’a pas connu d’été torride, de souvenirs plus ou moins avouables mais dont il est si agréable de se remémorer. Qui n’a pas eu, n’ayons pas peur des mots, un peu « chaud aux fesses » durant cette période si heureuse des grandes vacances. La belle saison rime sans mal avec Cupidon.
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Le ying et le yang en l’espace d’une saison : la moiteur de l’été, les froidures de l’hiver, l’envie irrépressible de fricoter, le besoin ineffable de se reposer. La dichotomie est certes un brin caricaturale, elle n’en est pas moins aisément vérifiée par le commun des mortels. Que voulez-vous ! L’été rime avec libido, c’est un fait. Mais pourquoi donc ? Tentative d’explications…
Garçons ou filles, la saison est, il est vrai, propice au dénuement, à la parcimonie vestimentaire. Mais de là à y déceler la raison principale d’une vie sexuelle soudain plus débridée, il y a un pas – pour le moins décevant – que nous refusons de franchir. L’analyse serait somme toute bien trop succincte pour appréhender un tel engouement. Certes, la vue du corps gracile d’un inconnu ou de son compagnon peut susciter l’irréfrénable besoin de baudouiner, mais, n’en déplaise à certains mâles limités, nous ne sommes pas non plus que des « femelles en rut » (pas totalement du moins…). Non, il y a bien ici quelques explications vaguement scientifiques à même d’éclairer notre lanterne.
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L’amour ne se fait pas ou si peu lumières éteintes
La première et non des moindres est la luminosité, cette lumière trop longtemps absente mais si bénéfique à notre état d’esprit. Ah, les bienfaits de la luminothérapie et ce, quelque soit les êtres vivants ! Il est ainsi peu étonnant de lire que l’activité sexuelle et la fonction reproductive déclinent sensiblement chez nos amis les animaux lorsque la lumière se fait plus rare et les journées plus courtes. Il en est donc de même chez les homo sapiens que nous sommes. En été, nous aussi, à l’instar des tortues ou des faisanes, pétons la forme ! Difficile, il est vrai, de ressentir le spleen lorsque le mercure dépasse aisément les 25 degrés et que les rayons du soleil deviennent de si chaleureux compagnons au quotidien. Dans la même veine, la période est propice aux vacances ou du moins, à une baisse notable du rythme au travail, autant de facteurs favorables à une baisse conséquente du stress (le « tue-l’amour » par excellence).
Confiance en soi, désir de l’autre
Une oisiveté toute relative — notamment chez les jeunes parents ou les carriéristes un tantinet névrosés – mais suffisante pour procurer sentiment de liberté, regain d’attention pour l’autre et d’écoute de soi. Le lâcher prise fait, dès lors, office d’imparable aphrodisiaque. On est non seulement plus motivées mais d’autant plus imaginatives au lit. Le cercle vertueux se met alors en branle et, comme l’avait déjà écrit sur ce site notre chroniqueuse Sophie Bramly, « plus l'amour-propre est boosté, mieux on s'abandonne à l'autre sans retenue aucune , ce qui engendre de splendides orgasmes». Tout un joyeux programme.
* Offre valable jusqu'au 07/09/2014 et uniquement pour toute nouvelle inscription.
LA RÉDACTION — Publié le Jeudi 07 Août 2014
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Comment je suis devenue accompagnante sexuelle pour handicapés",handicape,sante,,sexes,

15 Mars 2015, 02:34am

Publié par hugo

Actualités / Santé
"Comment je suis devenue accompagnante sexuelle pour handicapés"



Jill Nuss est la secrétaire de l'Appas, une association alsacienne qui milite en faveur de l'accompagnement sexuel des handicapés.


Jill Nuss, secr&eacute;taire de l'Appas,&nbsp;a lanc&eacute;, jeudi 12 mars 2015, &agrave; Erstein (Bas-Rhin), un stage de formation &agrave; l'assistance sexuelle aux handicap&eacute;s.&nbsp;
Jill Nuss, secrétaire de l'Appas, a lancé, jeudi 12 mars 2015, à Erstein (Bas-Rhin), un stage de formation à l'assistance sexuelle aux handicapés. (BENOIT ZAGDOUN / FRANCETV INFO)
Par Benoît Zagdoun
Mis à jour le 13/03/2015 | 14:56 , publié le 13/03/2015 | 12:30
A la Saint-Valentin, Jill Prévôt est devenue Jill Nuss. La trentenaire s’est mariée avec Marcel Nuss, un homme lourdement handicapé, de trente ans son aîné, président-fondateur de l’Appas, l'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel. Elle a aussi épousé son combat.


Avec l’Appas, dont elle est la secrétaire, Jill Nuss a lancé, jeudi 12 mars, à Erstein (Bas-Rhin), près de Strasbourg, un stage de formation de quatre jours à l'assistance sexuelle aux handicapés. Une manière aussi de relancer un débat qui divise la société et la classe politique. En France, l’assistance sexuelle aux handicapés se pratique dans la clandestinité. Légalement, les aidants sexuels se faisant rémunérer pour leur prestation relèvent de la prostitution, et leurs intermédiaires, du proxénétisme.


L’Appas se bat pour que les handicapés puissent vivre leur sexualité grâce à des accompagnants sexuels, et que cette activité soit reconnue et encadrée, comme c’est le cas en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas, en Autriche, en Italie et en Espagne. Jill Nuss a raconté à francetv info comment elle est devenue accompagnante sexuelle.


Du libertinage à la prostitution
"Escort-girl", "prostituée", "pute"… Appelez ce métier comme vous voulez, Jill Nuss l'assume. Elle l'a exercé pendant environ un an. A cette époque, elle vivait en Rhône-Alpes. Elle avait des piercings et les cheveux bleus. La prostitution, la jeune femme s'y est mise par plaisir, assure-t-elle. "J'étais rentrée dans le monde du libertinage, seule. Rencontrer des inconnu(e)s, ça m'a vraiment beaucoup plu."


Alors, elle a fait sienne la maxime de Confucius : "Choisis un métier qui te plaît, et tu n'auras pas à travailler un seul jour de ta vie." Elle a d'abord exercé dans un bar à hôtesses. Mais le cadre ne lui convenait pas. Elle a démissionné. Et c'est ainsi que Jill Nuss est devenue "travailleuse du sexe" indépendante. "J'ai monté mon site internet, pris un deuxième téléphone, et voilà, je me suis lancée", résume-t-elle.


"Une valide dans un monde de valides"
Et il y a eu cette "rencontre" décisive. "Un jour, un monsieur en situation de handicap m'a appelée." Plus que le handicap, c'est la distance qui la dérangeait. Il habitait à une heure de chez elle. Elle s'y est rendue malgré tout. "Je ne suis pas restée une heure, comme convenu. Je suis restée toute l'après-midi. Je n'ai pas demandé un centime de plus. J'ai demandé à comprendre son handicap." L'homme, tétraplégique, est devenu un client régulier. A son contact, Jill Nuss a pris conscience de la douleur des personnes que le handicap prive de sexualité. "J'étais une valide dans un monde de valides. Jusque-là, je n'avais jamais côtoyé de personnes handicapées", explique-t-elle.


"J'avais plein de préjugés. Je pensais que parce qu'il était tétraplégique, il ne pouvait rien ressentir. En fait, il n'avait pas de sensations dans les jambes, mais un peu au-dessus du haut des cuisses. Et un peu plus haut aussi. Ça ne marchait pas toujours. On a fait avec. On a fait sans d'autres fois." "Il pouvait éprouver du plaisir. Et en donner surtout. Comme il avait eu une vie de valide avant son accident, cette redécouverte-là était la plus importante pour lui", raconte-t-elle d'une voix pudique et chaleureuse.


Plus qu'un rapport sexuel, de la tendresse et des câlins
Jill Nuss a reçu d'autres demandes similaires. Sur son site d'escort-girl, un encart précisait qu'elle acceptait de rencontrer tout le monde. Des "messieurs", c'est avec cette formule respectueuse qu'elle désigne ses clients handicapés. Elle en a vu une dizaine en un an et demi. Pour eux, la prostituée est devenue accompagnante sexuelle, ajustant ses tarifs à leurs faibles moyens financiers, acceptant de se déplacer dans toute la France. Elle ne s'est jamais apitoyée sur leur sort.


Ses clients handicapés ne cherchent pas à atteindre l'orgasme ou à passer en revue l’éventail des pratiques des films pornos. "Ils veulent être touchés sans gants en latex, comme ceux utilisés pour leur toilette, être caressés, pouvoir toucher le corps d'une femme." Ses mains s'animent. De discrets tatouages ornent ses phalanges. Des étoiles et des cœurs aux contours à peine esquissés, assortis à ceux qu'elle porte juste sous les clavicules.


J'ai souvent eu cette demande : une personne qui ne voulait pas de rapport sexuel, juste être nue contre le corps d'une femme. C'était aussi gentil que ça.


Jill Nuss
francetv info


Il y a aussi "les messieurs qui ne veulent pas se retrouver nu devant une femme nue" et qui ont au préalable besoin d'être rassurés sur leur propre corps et son fonctionnement. Ou ceux qui voulaient une accompagnante sexuelle plutôt qu'une escort-girl "parce que c'est moins cher" et ceux qui demandaient un tarif étudiant.


"Le handicap, je n'y connaissais rien", avoue-t-elle. Jill Nuss s’est documentée. Elle s'est rapprochée du Sehp, l’association suisse Sexualité et handicaps pluriels, qui donne des formations. Un jour de 2012, Marcel Nuss l’a contactée. "Il a fait le lien entre moi, travailleuse du sexe, et un monsieur en demande à Paris." "Ça aurait pu s'arrêter là." Mais non. Ils ont sympathisé, échangé des mails, discuté par Skype. "C'était plus pratique pour lui." "J'avais 27 ans, lui 57 ans, on était comme deux ados."


L'amour avec un homme lourdement handicapé
En décembre, il lui a proposé de venir passer un week-end chez lui "en tout bien tout honneur". "Je n'ai jamais dormi dans la chambre d'ami", s’amuse-t-elle. Je lui ai demandé si je pouvais dormir avec lui, il n'a pas refusé. Ils ont passé la nuit l'un contre l'autre. "Jamais le premier soir", plaisante-t-elle. Un mois plus tard, elle déménageait en Alsace. "J'ai fait 600 km par amour."




Marcel Nuss, pr&eacute;sident fondateur de l'Appas, l'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel, le 12 mars 2015 &agrave; Erstein (Bas-Rhin).
Marcel Nuss, président fondateur de l'Appas, l'Association pour la promotion de l'accompagnement sexuel, le 12 mars 2015 à Erstein (Bas-Rhin). (BENOIT ZAGDOUN / FRANCETV INFO)
La différence d'âge, le handicap : son choix de vie n’a pas toujours été compris. Elle est souvent confrontée aux mêmes réactions : "Tu as une vie, je ne sais pas comment tu fais. Je ne pourrais pas." "Je ne leur demande pas de pouvoir, juste d'accepter", rétorque-t-elle sans animosité. A cause de cela, elle a pris ses distances avec une très bonne amie. Au début, ses parents ne voulaient même pas voir de photos de Marcel. Aujourd'hui, ils l'acceptent. "Je vais très bien. J'ai choisi ma vie", dit-elle, rayonnante. Elle veut faire taire les mauvaises langues : elle n'a jamais été l'accompagnante sexuelle de Marcel. "Avec moi, Marcel n'est pas dans un travail de construction ou de reconstruction."


On a une vie intime comme tous les couples du monde.


Jill Nuss
francetv info


Aujourd'hui, Jill Nuss ne porte plus ses piercings et ses cheveux ne sont plus bleus. "Je ne me voyais pas comme ça pour mon mariage. Je l'aurais peut-être regretté toute ma vie." Elle a éprouvé le désir d'arrêter l’accompagnement sexuel lorsqu'elle s'est mise en couple avec Marcel. Etre avec un homme tout en se prostituant, sa morale le réprouvait. Mais cela lui manquait. "La dimension humaniste surtout", précise-t-elle. Alors, elle a repris "un peu", avant d'arrêter pour de bon. "Je me suis rendu compte que ce n'était pas compatible." "On ne peut pas faire ça, sans le vouloir à 100%, sans être totalement dans le don et l'accueil de ce que l'autre a à donner."


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Santé
Société
France

http://www.francetvinfo.fr/sante/comment-je-suis-devenue-accompagnante-sexuelle-pour-handicapes_847787.html

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Féminisme et islam sont-ils compatibles ? L'interview de Lydia Guirous,femmes,egalites,parites,

8 Mars 2015, 22:55pm

Publié par hugo

Féminisme et islam sont-ils compatibles ? L'interview de Lydia Guirous


Par Adèle Bréau
Publié le 8 mars 2015
Féminisme et islam sont-ils compatibles ? L'interview de Lydia Guirous


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La Journée internationale des droits des femmes du 8 mars est l'occasion, quoi qu'on en dise, de faire le point sur la liberté dont elles disposent, les injustices, et les avancées en terme d'égalité hommes-femmes. Nous avons voulu faire le point sur la condition des femmes musulmanes en France, et interrogé pour cela Lydia Guirous, auteure d'un livre qui fait parler, "Allah est grand la République aussi"*.

Terrafemina : Selon vous, l’hymen des femmes musulmanes serait la grande affaire de l’islam ?
Lydia Guirous : C’était également le cas il y a encore quelques décennies en France pour d’autres religions au modèle patriarcal : les femmes étaient réduites à leur hymen. Sur ce sujet, certaines religions et surtout leurs pratiquants ont su évoluer, d’autres non. Dans une certaine conception de l’Islam, la seule mission d’une femme en arrivant sur Terre est de préserver sa virginité jusqu’à ce qu’elle trouve un mari. Lorsqu’elle ne remplit pas cette mission-là, elle est mise au ban de la société. Ce que je dénonce, c’est ce côté très réducteur de ce qu’est une jeune femme et cette façon de faire porter l’honneur d’une famille entière à un si petit bout de chair. L’enjeu reste aujourd'hui encore l’entre-cuisse des jeunes filles, à l’origine des crimes d’honneur. Et c’est cette obsession qui crée les frustrations sexuelles : les jeunes filles sont contrôlées pendant que les jeunes garçons font ce qu’ils veulent, d’où la folie autour du corps de la femme, le harcèlement et ce corps qu’on essaye de cacher avec le voile, la burqa ou le niqab.

Tf : Vous dites que les garçons maghrébins sont élevés pour dominer et régner sur les femmes. Quel est le rôle des mères dans le sort réservé aux femmes musulmanes dans la société ?
L. G. : Les mères sont essentielles. Certaines arrivent à s’émanciper, à s'extraire des traditions en étant complices de leurs filles, en les poussant à aller le plus loin possible dans les études pour aller vers plus de liberté. Et puis il y a les autres, celles qui transmettent docilement ce qui a toujours fait le malheur des femmes. Dans le cas de mariages forcés ou de l’excision, les mères sont présentes. Quant aux garçons, on les élève comme des rois parfois sans noblesse. Les mères doivent se battre avec leurs filles pour aller vers l’égalité hommes-femmes.

"Le niqab n'est pas un vêtement de musulmane"

Tf : Les femmes qui portent le niqab sont de la nouvelle génération, dites-vous.
L. G. : Aujourd’hui, il y a une cassure au niveau des générations. Les précédentes étaient dans ce combat-là. Il y a un retour en arrière porté par des forces obscurantistes. L’Islam radical est prêché auprès des jeunes, qui obéissent au phénomène de mode. Certaines mères qui ont fait ce travail d’émancipation se retrouvent avec des filles de 15 ans qui portent le niqab et revendiquent leur liberté à se soumettre aux hommes en portant ce vêtement qui n’est pas un vêtement de musulmane mais d’islamistes, de salafistes. Les premiers niqabs sont arrivés en France il y a quinze ans.
Quand vous regardez les journaux aujourd’hui et qu’on y montre une femme musulmane, on la montre forcément couverte. Dans les années 80-90, on montrait une femme en jean, les cheveux libres. C’était une image positive. En montrant la Française de confession musulmane couverte, les médias instaurent cette image comme la norme. C’est extrêmement dangereux.
Tf : Vous interpellez le gouvernement, et notamment Najat Vallaud-Belkacem dans l’un de vos billets de blog, en disant : "vous nous proposez un Ministère des Droits de certaines Femmes dont seraient exclues les femmes musulmanes qui souffrent en silence, contraintes à porter le voile, le hijab, le niqab ou la burqa…" L’Etat est-il coupable d’abandon envers ces femmes, selon vous ?
L. G. : Cela fait 30 ans qu’on est dans une forme de laxisme. Sous couvert de relativisme culturel et de culpabilité post-coloniale, on justifie toutes les atteintes à la laïcité et au droit des femmes. Quand la polémique sur la burqa est arrivée, NJB n’a jamais pris position contre. Il faut arrêter d’agiter le chiffon de la stigmatisation et du racisme pour ne pas traiter les sujets. Aujourd’hui, les intégristes commencent à gagner les bancs des facultés. En France, on a une vision de la société qui se doit d’être respectée, sans géométrie variable. La majorité des musulmans de France ne réclame pas le voile.
"Dépoussiérer cet islam pour qu’il devienne compatible avec le féminisme"

Tf : Pourquoi certaines femmes musulmanes françaises décident-elles de partir en des terres où on les privera de la France qui leur est offerte ici ?
L. G. : C’est comme une secte : ils vous repèrent quand vous avez une fragilité dans votre vie et ils font de l’endoctrinement. Ces filles, tout d’un coup, ont l’impression de trouver une communauté. Ils vous chouchoutent, vous entourent, ne vous lâchent jamais. Vous avez sans arrêt des messages, des textos, des invitations, des trucs très rassurants. Une sorte de chaleur se met en place. Et puis, ils ont une telle maîtrise de la rhétorique, inventent des trucs, expliquent tout par des versets qu’on aurait mal compris.
Tf : Finalement, féminisme et Islam sont-ils compatibles ?
L. G. : On peut être musulmane et féministe à partir du moment où on dépoussière une partie de l’Islam. Il est à la croisée des chemins et entrera dans le XXIe siècle si les femmes se révoltent. J’ai lancé un appel à la BBC pour que les musulmanes du monde entier retirent leurs voiles en signe de résistance aux religieux. Le voile, le fait de ne pas pouvoir s’habiller comme on veut, la virginité, la non-mixité… Il faut dépoussiérer cet Islam pour qu’il devienne compatible avec le féminisme. Mais on peut avoir soi-même fait ce chemin. Je suis musulmane, et je suis féministe.









* Allah est grand la République aussi,
par Lydia Guirous, chez JC Lattès.

http://www.terrafemina.com/societe/societe/articles/54781--feminisme-et-islam-sont-ils-compatibles-linterview-de-lydia-guirous-.html

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