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Un baiser = 80 millions de (bonnes) bactéries,sante,couples,seduction,amours,

18 Novembre 2014, 00:49am

Publié par hugo

ACCUEILSANTÉUN BAISER = 80 MILLIONS DE (BONNES) BACTÉRIES
SANTÉ
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Un baiser = 80 millions de (bonnes) bactéries
Publié à 18h09, le 17 novembre 2014, Modifié à 18h31, le 17 novembre 2014
Un baiser = 80 millions de (bonnes) bactéries


Ebola: une ministre togolaise appelle à "mieux calibrer les mesures"




Ebola: la double peine des femmes enceintes en Sierra Leone


Ebola: dans le laboratoire de Kerrytown, les médecins s'activent
© REUTERS
europe 1Par Alcyone Wemaere97691
FRENCH KISS - L'échange salivaire permettrait aux couples de développer une flore microbienne à même de mieux combattre les maladies.


Le baiser n'est pas qu'une affaire de plaisir : il est aussi bon pour la santé si l'on en croit une étude néerlandaise parue lundi dans le journal scientifique Microbiome.
Un échange de bactéries par dizaines de millions. Selon l'étude, un baiser avec la langue d'une dizaine de secondes entraîne l'échange de 80 millions de bactéries entre deux individus.
A chaque couple sa flore microbienne. En étudiant 21 couples s’embrassant 9 fois par jour, les chercheurs ont découvert que plus les partenaires s’embrassent, plus les bactéries de leur microbiote sont communes. Cette flore microbienne commune aurait pour effet de consolider le système immunitaire des deux partenaires. Le couple serait donc plus à même de combattre des infections semblables ou de digérer les mêmes aliments.
Le baiser, une pratique universelle. "S'embrasser avec la langue et en échangeant de la salive est un comportement de séduction spécifique aux humains et commun à 90% des cultures connues", pointe Remco Kort du Netherlands Organisation for Applied Scientific Research. Une pratique universelle qui serait donc bénéfique à la santé humaine.
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http://www.europe1.fr/sante/un-baiser-80-millions-de-bonnes-bacteries-2291601

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A QUOI RESSEMBLE VOTRE CŒUR QUAND ON VOUS EMBRASSE ?,sante,couples,seduction,amours,

18 Novembre 2014, 00:45am

Publié par hugo

A QUOI RESSEMBLE VOTRE CŒUR QUAND ON VOUS EMBRASSE ?
Créé le 23/09/2014 à 18h15
Commentaires : 3 commentaires
A quoi ressemble votre cœur quand on vous embrasse ?
© Capture d'écran YouTube






Envoyer à un ami
L’expression « mon cœur bat la chamade » prend désormais tout son sens. Mise en ligne sur le site américain « Vox », une vidéo d’IRM, qui montre les tissus du corps humain en transparence, a mis la Toile en émoi. Sur ces images en noir et blanc, on observe le mouvement des langues à l’intérieur des bouches et surtout, comment le rythme cardiaque se modifie d’un coup. Au moment où les lèvres se touchent, on distingue clairement l’accélération du cœur.


irm1


Deux fœtus partagent un même ventre
Mais ce baiser n’est que quelques secondes de ce film d’une minute trente. En effet, on peut également voir l’IRM de deux corps pendant une relation sexuelle (rien de sexy). On aime aussi découvrir ces jumeaux qui s’agitent dans le ventre de leur mère. Point d’orgue de cette séquence, l’accouchement : le nouveau-né fait glisser sa tête pour sortir. Une vidéo qui visiblement passionne les internautes qui sont plus de sept millions à l’avoir déjà visionnée. Certains y vont même de leur petit commentaire : « Comment ont-ils pu convaincre des gens de s’embrasser, faire l’amour et donner naissance devant une IRM ? » ou encore « Un nouveau genre de porno ? », s’interroge un visiteur. Après les vidéos X, bientôt les vidéos IRM ?


http://www.elle.fr/Love-Sexe/News/A-quoi-ressemble-votre-coeur-quand-on-vous-embrasse-2810000

ÉCRIT PAR :

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EMBRASSEZ VOTRE PARTENAIRE, C’EST BON POUR LA SANTÉ !,SANTE,seduction,couples,amours,

18 Novembre 2014, 00:14am

Publié par hugo

EMBRASSEZ VOTRE PARTENAIRE, C’EST BON POUR LA SANTÉ !
Créé le 17/11/2014 à 18h16
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Embrassez votre partenaire, c’est bon pour la santé !
Rod Taylor et Tippi Hedren dans "Les Oiseaux" d'Alfred Hitchcock - © Visual






Envoyer à un ami
Le « french kiss » va avoir la cote ! Echanger un baiser avec la langue serait « très sain » selon une étude menée par des scientifiques hollandais, publiée lundi dans le journal « Microbiome » et relayée par BBC News.


La bouche héberge environ 700 types de bactéries, dont certaines s'échangent plus facilement que d'autres. Un baiser de 10 secondes favoriserait ainsi l’échange de 80 millions de bactéries, précise l’étude. Mais pas d’inquiétude, ces bactéries préserveraient de certaines maladies, expliquent les chercheurs. Ces derniers ont étudié 21 couples et leurs baisers. Ils ont notamment demandé à l'un des membres du couple de manger un yaourt à boire contenant des probiotiques juste avant d’embrasser leur partenaire. Après avoir prélevé de la salive avant et après, les scientifiques ont noté que celui qui n'avait pas bu de yaourt avait également des probiotiques et du bifidus sur la langue alors qu’habituellement ces bactéries ne s’y trouvent pas.


« La diversité des bactéries est une bonne chose »
L’étude montre par ailleurs que les couples de longue date partagent davantage de bactéries en commun que deux inconnus. « Apparemment, avoir une relation avec quelqu'un pendant longtemps amène à posséder la même collection de bactéries sur la langue », explique au magazine « Time » Remco Kort, l'un des auteurs de l'étude. « Plusieurs études montrent que lorsque la diversité des bactéries augmente - lorsqu'il y a plus d'espèces différentes - c'est une bonne chose », ajoute-t-il. Vous pouvez donc compter sur votre partenaire pour booster votre système immunitaire !

http://www.elle.fr/Love-Sexe/News/Embrassez-votre-partenaire-c-est-bon-pour-la-sante-2861936

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Triclosan et parabènes pendant la grossesse pourraient perturber la croissance des garçons (étude),sante,hommes,grossesse,femmes,bebes,danger,sexes,

15 Novembre 2014, 02:13am

Publié par hugo

SANTÉ - BEAUTÉ 02/09/14 - 19H12
Triclosan et parabènes pendant la grossesse pourraient perturber la croissance des garçons (étude)


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Le triclosan, un antibactérien chimique utilisé dans les savons liquides ou certains dentifrices, et les parabènes, utilisées comme conservateurs dans les cosmétiques et produits de soins, sont soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens au m - Twonix Studio/shutterstock.com
Le triclosan, un antibactérien chimique utilisé dans les savons liquides ou certains dentifrices, et les parabènes, utilisées comme conservateurs dans les cosmétiques et produits de soins, sont soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens au m - Twonix Studio/shutterstock.com


(AFP) - L'exposition des femmes enceintes à des substances chimiques comme le triclosan ou les parabènes pourraient perturber la croissance des garçons durant la période foetale et les premières années de la vie, selon une étude menée par des chercheurs français et américains.


Le triclosan est un antibactérien chimique utilisé depuis plus de 40 ans et qu'on retrouve dans de nombreux produits d'hygiène personnelle comme les savons liquides ou certains dentifrices.


Les parabènes sont des substances utilisées comme conservateurs dans les cosmétiques et produits de soins.


Tous deux sont soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens au même titre que le bisphénol A, un plastifiant dont l'utilisation dans les contenants alimentaires sera complètement interdite en France à partir du 1er janvier prochain.


Publiée dans la revue Epidemiolgy, l'étude coordonnée par l'équipe d'épidémiologie environnementale de l'Inserm et de l'Université de Grenoble s'est penchée sur 520 femmes enceintes recrutées entre 2003 et 2006 dans les Centres hospitaliers universitaires de Nancy et de Poitiers et ayant donné naissance à des garçons qui ont été suivis jusqu'à l'âge de 3 ans.


L'étude a montré que 95% des femmes avaient été exposées à ces substances mais à des doses différentes.


L'exposition maternelle au triclosan a été mesurée à partir d'un seul échantillon d'urine par participante à l'étude. Le niveau d'exposition à cette substance a été associé à un ralentissement de la croissance du périmètre crânien à partir du 2e trimestre de la grossesse.


Les parabènes (également mesurés par une seule analyse d'urine) ont pour leur part été associés à une augmentation du poids de garçons après la naissance et plus particulièrement entre l'âge de 2 et 3 ans.


Une prise de poids accélérée dans les premières années de la vie est généralement associée à un risque accru d'obésité à l'âge adulte tandis qu'un retard de croissance du périmètre crânien pourrait avoir un impact sur le développement du cerveau.


"Mais il faut être très prudent quant à l'interprétation" a averti Rémy Slama, le chercheur qui a coordonné l'étude en soulignant qu'il s'agit d'une des toutes premières études étudiant l'impact des "contaminants environnementaux" sur la croissance de l'enfant pendant et après la grossesse.


Il relève néanmoins que "l'effet prise de poids est cohérent avec des études de toxicologie faites sur des tissus gras en laboratoire".


Aucune conclusion n'a en revanche pu être tirée sur le bisphénol A également mesuré par un échantillon urinaire unique alors que sa persistance dans l'organisme est très courte et qu'il peut fluctuer beaucoup plus fortement que le triclosan et les parabènes.


Pour éviter ces inconvénients, les chercheurs sont en train de mettre en place une nouvelle cohorte de 700 mères-enfants (incluant aussi des filles, exclues de la première étude) qui va être suivie de manière beaucoup plus étroite, avec de nombreux échantillons d'urine par participant recueillis pendant la grossesse et les trois premières années de la vie de l'enfant.


"Cette approche permettra d'identifier les périodes de plus grande influence" des contaminants environnementaux sur la croissance des enfants, ajoute le chercheur.


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http://www.lamontagne.fr/france-monde/actualites/societe/sante-beaute/2014/09/02/triclosan-et-parabenes-pendant-la-grossesse-pourraient-perturber-la-croissance-des-garcons-etude_11127987.html

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Environ 3 millions de personnes souffrent de diabète en France,france,femmes,sante,

13 Novembre 2014, 03:27am

Publié par hugo

LA PARISIENNESANTÉ
Environ 3 millions de personnes souffrent de diabète en France
11 nov. 2014, 23h01
RÉAGIR


Le diabète concerne 0,5% des patients âgés de 0 à 44 ans, tandis que ce taux atteint 9,7% chez les 45 ans et plus.

Le cap des 3 millions de personnes atteintes de diabète en France a été franchi en 2012, rapporte le bulletin épidémiologique hebdomadaire, mercredi 12 novembre, à l'occasion de la journée mondiale de cette pathologie le 14 novembre.
Compte tenu du vieillissement de la population, mais aussi d'un meilleur dépistage, le nombre de personnes atteintes de diabète connues des services médicaux est en croissance ces dernières années. En 2012, le cap des 3 millions a été franchi. Depuis 2006, la prévalence n'a cessé d'augmenter, de l'ordre de 4,7% chaque année jusqu'en 2009. La progression annuelle s'est ensuite évaluée à 2,8% entre 2010 et 2012.
Portrait du diabète en France
Il existe des disparités dans la population française à ce sujet. Le diabète concerne 0,5% des patients âgés de 0 à 44 ans, tandis que ce taux atteint 9,7% chez les 45 ans et plus. Les personnes de 75 à 79 ans sont particulièrement concernées avec 19,4% de diabétiques chez les hommes et 14% chez les femmes. Tous âges confondus, cette pathologie touche un peu plus les Français de sexe masculin (5,5% contre 3,8% pour les femmes).
Aux quatre coins de l'hexagone, les Français ne sont pas tous concernés par le diabète. Dans le Nord et le Nord-est, la prévalence est la plus importante, avec 5,50% de diabétiques dans le Nord-Pas-de-Calais, 5,46% en Picardie, 5,22% en Alsace et 5,09% en Champagne-Ardenne. À l'inverse, la pathologie est moins présente en Bretagne (2,94%, dans les Pays de la Loire (3,71%), en Basse-Normandie (3,83%) et en Midi-Pyrénées (3,92%).
Le diabète et ses conséquences
Souffrir de diabète n'implique pas seulement un programme nutritionnel strict à respecter ou des injections d'insuline quotidienne. La pathologie entraîne aussi d'autres conséquences médicales. Selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), en 2011, 26% des patients atteints de diabète consultaient un spécialiste en raison d'une maladie cardioneurovasculaire. Aussi, 11% suivaient un parcours médical pour une maladie respiratoire chronique, 5% pour une maladie psychiatrique, 3% pour une maladie du foie ou du pancréas et 1% pour une insuffisance rénale chronique.
Enfin, on le sait moins, mais il existe des liens entre diabète et santé buccodentaire. Près de 70% des diabétiques l'ignorent. Résultat : plus de 40% avouent ne pas avoir informé leur chirurgien-dentiste de leur santé. "Un diabète non équilibré est un facteur de risque de la maladie parodontale et peut entraîner une destruction progressive du support osseux de la dent", explique le BEH. Et de préciser : "Si les dents ne sont pas remplacées de manière appropriée, leur perte rend la mastication plus difficile avec des conséquences sur la nutrition et l'équilibre glycémique des personnes diabétiques".
D'après une étude menée en 2008 par l'Enquête santé et protection sociale, seuls 57% des patients diabétiques avaient consulté un chirurgien-dentiste au cours des deux dernières années, contre 69% de la population non diabétique.
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« Woman Tax », le surcoût des produits genrés, est étudié par quatre ministères,sexisme,article femmes hommes,

13 Novembre 2014, 02:42am

Publié par hugo

« Woman Tax », le surcoût des produits genrés, est étudié par quatre ministères
4 NOVEMBRE 2014 PAR MARIE.CHARLOTTE 46 COMMENTAIRES
« Woman Tax », le surcoût des produits genrés, est étudié par quatre ministères


Combien ça coûte d'être une femme ? Maïa Mazaurette avait fait le calcul en 2010. Quatre ans plus tard, l'addition est toujours aussi salée.
Mise à jour du 4 novembre :


Woman Tax se porte bien. On peut y découvrir de nouvelles aberrations, des écarts de prix surprenants entre un produit « pour hommes » et sa déclinaison (quasiment identique) pour femmes, nécessairement plus chère… Le collectif Georgette Sand, à l’origine de ce Tumblr, a interpellé directement la chaîne de magasins Monoprix, par le biais de cette pétition, qui dépasse les 20 000 signatures.


Si l’enseigne a répondu sans toutefois donner satisfaction aux revendications, le sujet de cette taxe imposée aux femmes vient d’être inscrit à l’agenda politique ! En effet, quatre ministères viennent de publier conjointement un communiqué de presse, annonçant le lancement d’une étude sur les différences de prix entre les produits pour femmes et pour hommes :


Marisol TOURAINE, ministre des Affaires sociales, de la santé et des Droits des femmes, Emmanuel MACRON, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, Pascale BOISTARD, secrétaire d’Etat aux Droits des femmes, et Carole DELGA, Secrétaire d’État chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Économie sociale et solidaire, ont décidé de lancer une étude sur les différences de prix qui peuvent exister sur certains produits de consommation ou services identiques, selon qu’ils s’adressent à des femmes ou à des hommes.


Certains produits, de composition proche ou identique, seraient facturés plus cher lorsqu’ils s’adressent aux femmes. Il en serait de même pour certains services.


La Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) a donc été saisie pour effectuer des relevés de prix sur les catégories de produits concernés et mesurer la réalité des écarts.


Les conclusions de cette étude seront remises dans les prochaines semaines au gouvernement. Les fabricants et les distributeurs seront informés des observations réalisées et pourront réagir en vue de permettre un accès égal pour toutes et tous à ces produits de grande consommation.


Affaire à suivre donc : on se réjouit forcément que le surcoût facturé aux femmes en France fasse l’objet d’une évaluation !


Article initialement publié le 10 septembre :


« Woman Tax » : l’expression vient du magazine Forbes, qui en 2012 déjà, avait nommé ainsi l’impôt invisible dont s’acquittent les consommatrices. Car si vous achetez des produits marketés spécialement « pour femmes », il y a de fortes chances pour que leurs prix soient plus élevés de quelques dollars.


Les entreprises justifient la différence de prix entre les produits en avançant que les versions « pour femmes » sont bien entendues différentes, développées spécialement pour répondre aux besoins spécifiques de ces dames.


Passons sur l’idée que la version standard d’un produit est nécessairement « pour hommes », et que les versions « pour femmes » sont uniquement développées en deuxième intention (c’est-à-dire pour vendre davantage de produits !)…


De deux choses l’une, messieurs les marketeux :


Soit les femmes ont vraiment des besoins spécifiques différents des hommes, et dans ce cas, pourquoi considérer que la version « pour hommes » est la version par défaut ? Mmmh ?
Soit tout ceci n’est qu’une arnaque organisée qui utilise les normes et les complexes qui pèsent sur les femmes pour leur faire acheter plus de produits, plus chers.
Mmmmmmh…


skeptical gif hermione « Woman Tax », le surcoût des produits genrés, est étudié par quatre ministères
Le féminin de « consommateur » est « pigeonne »


La taulière du blog Toy meets Girl a réalisé une étude comparative de deux lubrifiants, l’un pour femmes, l’autre pour hommes, traduite et relayée par Sophie Gourion sur son blog.


Évidemment, à première vue, les produits sont radicalement différents. Leur prix l’est également :


PinkandGunOillube « Woman Tax », le surcoût des produits genrés, est étudié par quatre ministères
À gauche, le prix à l’ounce du lubrifiant Pink Water est compris entre $4.42 et $7.64 (selon la taille du flacon), tandis que celui du Gun Oil oscille entre $3.99 et $5.99.


La blogueuse a procédé à une comparaison de la composition des deux produits. Verdict ? La liste des ingrédients est rigoureusement identique. Il n’y a AUCUNE différence entre les deux lubrifiants.


Ah, la magie du marketing genré : une touche « girly » sur l’emballage, la promesse d’un produit « spécialement pour vous mesdames », et BIM. Un prix gonflé, « spécialement pour vous mesdames » également !


À lire aussi : Le marketing genré décrypté avec pertinence dans The Checkout


Le génie marketing à l’oeuvre


En France, nous ne sommes pas en reste. Georgette Sand compile dans un Tumblr intitulé Woman Tax des exemples bien de chez nous de produits vendus plus chers aux femmes. Comme par exemple les mousses à raser :


womantax mousse raser « Woman Tax », le surcoût des produits genrés, est étudié par quatre ministères
Notez le prix au litre ! 24€13 pour le gel féminin, vendu 1€81 les 75mL, contre 1€09 les 100mL pour les hommes, soit 10€90 au litre seulement !


La liste ne fait que commencer : des rasoirs aux shampoings, en passant par les dépenses comme les protections hygiéniques ou la contraception, Woman Tax épingle le surcoût insidieux du quotidien au féminin.


Woman Tax, ce que le marketing genré coûte aux femmes
Woman Tax, l’impôt invisible


En 2010 déjà, Maïa Mazaurette avait sorti la calculette et estimé le surcoût de la vie quotidienne à 65€ de plus par mois pour les femmes. Croisé aux inégalités de salaires et de pensions qui persistent, ça fait cher la féminité, ce que souligne Georgette Sand en introduction du Tumblr :


« En France, les femmes gagnent 27% de moins que les hommes. Elles occupent 80% des emplois à temps partiel. Le revenu moyen des hommes non salariés est de 40% supérieur à celui des femmes.


Aujourd’hui encore, la retraite des femmes est inférieure de 42% à celle des hommes.


Le marketing genré, en segmentant le marché entre filles et garçons, véhicule des stéréotypes, pousse à la surconsommation et inflige une taxation spécifique aux femmes. »


À lire aussi : John Oliver s’attaque à l’écart salarial entre hommes et femmes


L’article commence à dater, et si niquer ses complexes permet de réaliser des économies substantielles, ne pas se conformer aux injonctions sociales à la beauté n’est pas toujours aussi simple qu’on le souhaite.


La pression sociale n’est pas le seul facteur : les femmes peuvent également être contraintes d’apporter un soin particulier à leur apparence en fonction de leur activité professionnelle par exemple (ce que je déplore, bien entendu). Et non, l’augmentation annuelle ne prend généralement pas en compte les frais de coiffeur, maquillage, esthéticienne et compagnie…


Et toi, es-tu attentive aux différences de prix entre les produits pour hommes/pour femmes ? Quelles sont les dépenses « injustes » que tu estimes devoir faire, simplement parce que tu es une femme ?


À lire aussi : Combien ça coûte d’être une fille ?
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En finir avec la fabrique des garçons,sexisme,

13 Novembre 2014, 02:40am

Publié par hugo

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Imprimer SOCIÉTÉS
LES INÉDITS DU CNRS
En finir avec la fabrique des garçons


06.11.2014, par Sylvie Ayral et Yves Raibaud
Si au collège, les garçons posent plus de problèmes et ont davantage de difficultés scolaires que les filles, c'est peut-être parce que la société leur envoie des messages paradoxaux en pleine construction de leur identité masculine. C'est l'analyse que font deux chercheurs dans ce billet à lire également sur Libération.fr
Une fois par mois, retrouvez sur notre site les Inédits du CNRS, des analyses scientifiques originales publiées en partenariat avec Libération. (link is external)






Quelque chose ne tourne pas rond chez les garçons. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : au collège, ils représentent 80 % des élèves sanctionnés tous motifs confondus, 92 % des élèves sanctionnés pour des actes relevant d’atteinte aux biens et aux personnes, ou encore 86 % des élèves des dispositifs Relais qui ­accueillent les jeunes entrés dans un processus de rejet de l’institution scolaire. Tous ces garçons ont-ils des problèmes, des troubles du comportement et/ou de l’apprentissage ? Eh bien non, loin s’en faut. Des travaux récents1 montrent que leurs transgressions et leurs difficultés scolaires sont, le plus souvent et quelque soit leur milieu social d’origine, des conduites liées à la construction même de leur identité masculine.


L’injonction sociale à la virilité


Très jeunes et surtout pendant les années de collège, période où la puberté vient sexuer toutes les relations, les garçons se retrouvent en effet pris entre deux systèmes normatifs. Le premier, véhiculé par l’école, prône les valeurs de calme, de sagesse, de travail, d’obéissance, de discrétion, vertus traditionnellement associées à la féminité. Le deuxième, relayé par la communauté des pairs et la société civile, valorise les comportements virils et encourage les garçons à tout le contraire : enfreindre les règles, se montrer insolents, jouer les fumistes, monopoliser l’attention, l’espace, faire usage de leur force physique, s’afficher comme sexuellement dominants… Le but est de se démarquer hiérarchiquement et à n’importe quel prix de tout ce qui est assimilé au « féminin », y compris à l’intérieur de la catégorie « garçons », quitte à instrumentaliser l’orientation scolaire, l’appareil disciplinaire ou même la relation pédagogique (qui, ne l’oublions pas, est une relation sexuée). Cette injonction paradoxale traduit celle de nos sociétés contemporaines qui acceptent la coexistence du principe d’égalité entre les femmes et les hommes et d’une réalité fondée sur l’inégalité réelle entre les sexes, dans tous les champs du social.


Elèves dans un collège.
Elèves dans un collège.
J. PACHOUD/AFP CREATIVE/PHOTONONSTOP
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Ainsi le problème n’est pas de « sauver » les garçons, ni de lutter pour l’égalité entre les filles et les garçons, ni même de combattre une homophobie qui structure leur construction identitaire. Le problème est d’en finir avec la fabrique des garçons. D’explorer la manière dont familles, école et société projettent sur les « petits mâles » des rêves, des désirs ou des fantasmes qui influent sur leur identité et leur carrière. De décrypter les situations qui permettent à ces enfants d’intégrer et d’expérimenter les mille et une ficelles du métier d’homme. Et de contrer enfin les mécanismes de séparation et de hiérarchisation des sexes à l’œuvre à l’école et dans les activités périscolaires. Tout ce qui encourage les enfants de sexe masculin à réprimer peu à peu leurs goûts personnels, leurs émotions, leurs affects, à rompre la relation à eux-même et à autrui.


Il s’agit d’explorer la manière dont familles, école et société projettent sur les « petits mâles » des rêves, des désirs ou des fantasmes qui influent sur leur identité et leur carrière.
Cette fabrique des garçons se prolonge hors de l’école. Dans un cadre que les enfants choisissent progressivement eux-mêmes et qui tend à la séparation des sexes, les activités périscolaires, culturelles et sportives participent fortement à la construction d’identités sexuées stéréotypées. La non-mixité des activités est particulièrement favorable aux garçons, qui bénéficient de près de 75 % des budgets publics destinés aux loisirs des jeunes ! Cela ne fait que renforcer une masculinité hégémonique qui se construit dans les « maisons des hommes » (stades, lieux de répétition des musiques et de cultures urbaines, terrains de sport, etc.), productrices de sexisme et d’homophobie. Le sport, parce qu’il désigne l’homme comme l’être le plus fort, apparaît comme un temple du masculin, même si la place des femmes, minoritaires, n’a cessé de progresser. Dans le monde de la culture, les pratiques des filles se heurtent à un plafond de verre : alors que, dans les écoles et conservatoires de théâtre, musi­que, danse et arts plastiques, elles sont les plus nombreuses, les garçons sont partout aux commandes dans les professions de l’art et de la culture. Seuls les vacances et les loisirs organisés semblent permettre une plus grande fluctuation des rôles de genre entre filles et garçons, même si les activités proposées par les animatrices et les animateurs reproduisent le plus souvent les stéréotypes de genre.


Repenser l’éducation des garçons


Alors comment en finir avec cette fabrique des garçons ? L’expérience récente le prouve : aborder la lutte contre les stéréotypes sexués à l’école sous le seul angle de la promotion des filles s’avère peu efficace. Combien de chartes, de conventions pour l’égalité entre les filles et les garçons ces dernières années ? Pour quels résultats ? C’est en envisageant globalement l’éducation des garçons, non en réplique aux acquis des filles mais en complémentarité, que les choses pourront évoluer. Faut-il cesser de favoriser des « maisons des hommes » productrices de masculinités hégémoniques ? Faut-il agir de façon volontariste pour éduquer à l’égalité filles-garçons à l’école, comme le proposait le programme ABCD de l’égalité ? Une troisième voie pourrait être, pour les professionnel(le)s de l’éducation, d’accepter l’abolition des certitudes et des évidences dans le domaine du genre et des sexualités. Cette proposition passe par une approche critique des pédagogies et des activités éducatives. Elle montre comment les « lunettes du genre » remettent en question de façon radicale un système d’éducation qui, sous couvert d’apprentissages de plus en plus techniques, perpétue des rapports sociaux de sexe toujours inégalitaires.


En librairie :








Pour en finir avec la fabrique des garçons, vol. 1 et 2,
Sylvie Ayral et Yves Raibaud (dir.), MSHA, 2014,
396 p. et 25 € le volume

https://lejournal.cnrs.fr/billets/en-finir-avec-la-fabrique-des-garcons

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Pourquoi l'émotion est moins forte à l'arrivée d'un troisième enfant,enfants,bebe,parents,

10 Novembre 2014, 05:13am

Publié par hugo

MYTF1News > Société > Notre société > Pourquoi l'émotion est moins forte à l'arrivée d'un troisième enfant






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Pourquoi l'émotion est moins forte à l'arrivée d'un troisième enfant
Photo Ingrid profil par Ingrid Bernard
le 04 novembre 2014 à 16h15 , mis à jour le 05 novembre 2014 à 09h21.
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Des parents apprivoisent la tablette tactile avec leur enfant
Des parents apprivoisent la tablette tactile avec leur enfant / Crédits : Thinkstock


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NOTRE SOCIÉTÉ
Selon une étude, la naissance d'un troisième enfant ne procure pas autant de bonheur que lors de l'arrivée des deux premiers enfants. Explications...
A la naissance de votre premier enfant, vous vous êtes sentis pousser des ailes. L'arrivée de votre deuxième, vous a procuré une immense joie. Pour le troisième, c'est passé presque inaperçu... Non on exagère, mais bon.. enfin... ce n'était pas aussi intense quoi. Pas la peine de culpabiliser. Vous n'êtes pas les seuls dans ce cas-là. Selon une enquête menée par la London School of Economics, les parents ne ressentent pas les mêmes sentiments à chaque naissance d'enfants.
Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs ont interrogé 7.000 familles allemandes et anglaises pendant plus de dix ans. Ils ont évalué le bonheur ressenti par le couple à l'arrivée de chacune de leur progéniture. Ils en ont conclu que l'arrivée du troisième enfant ne procurait pas une augmentation du bonheur. Cela ne veut pas dire qu'ils sont moins aimés que les autres, juste que le couple s'est habitué au fait d'être à la tête d'une tribu. Les parents se sentiraient d'ailleurs davantage soumis à la pression du budget familial à ce moment-là.
Le bonheur, ça dépend de votre âge
Pour les chercheurs, le bonheur que procure une naissance dépendrait également de l'âge des parents au moment de fonder une famille et de leur niveau d'éducation. Les femmes qui deviendraient mères à plus de 35 ans se sentiraient plus sereines que les adolescentes.
A noter au passage cet autre enseignement étonnant de l'étude : d'une manière générale, la gente féminine ressentirait plus d'émotions que leur époux, au moment d'accueillir un nouvel enfant dans leur vie. Mieux ne pas penser au sentiment de votre père si vous êtes n°3 !
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http://lci.tf1.fr/france/societe/pourquoi-l-emotion-est-moins-forte-a-l-arrivee-d-un-troisieme-enfant-8512768.html

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Santé : Pourquoi les femmes sont-elles moins bien soignées que les hommes ?

10 Novembre 2014, 04:40am

Publié par hugo

Accueil > Société > News société > Santé : Pourquoi les femmes sont-elles moins bien soignées que les hommes ?


Santé : Pourquoi les femmes sont-elles moins bien soignées que les hommes ?
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Publié par Laure Gautherin
Publié le 22 juillet 2014


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Si sur plusieurs points les hommes et les femmes sont ou doivent être égaux, ils ne le sont indéniablement pas sur le plan biologique. Et c'est bien cela qui rend la médecine d'aujourd'hui inadaptée pour les femmes. Explications.
Il n'y a pas que sur le plan professionnel que les femmes et les hommes ne sont pas égaux. C'est ce que prouve le magazine Science & Vie dans son nouveau numéro dédié à la médecine et son efficacité sur les deux sexes. On apprend notamment que d'une manière générale, les médicaments sont plus adaptés pour soigner les hommes (sur qui ils sont le plus souvent testés) que les femmes dont le métabolisme n'assimile et ne traite pas les molécules de la même manière.


Deux fois plus vulnérables aux effets indésirables
Pour étayer leurs affirmations, les journalistes à l'origine de cet article qui n'a pas manqué de créer le buzz tant il remet en question tout une science que l'on a tendance à suivre à l'aveuglette, prennent l'exemple du Zolpidem (Stilnox), un somnifère. A dose "de base" égale, les femmes sont trois fois plus nombreuses à encore somnoler 8h après la prise que les hommes. Pourquoi ? Parce que les enzymes du foie qui métabolisent les médicaments ne fonctionnent pas de la même manière chez les femmes et la molécule de ce somnifère est assimilée plus lentement.
De même que pour les vaccins, la dose standard administrée conviendrait aux hommes mais moins aux femmes pour qui elle est trop forte et les expose davantage (deux fois plus) aux effets indésirables, leur système immunitaire étant plus réactif. Au final, une demi-dose suffirait avaient conclu des scientifiques américains.
Autre exemple probant : l'aspirine. Ce médicament prescrit à petites doses en prévention des infarctus agit bien sur les deux sexes mais n'a l'effet désiré que sur les hommes. Le risque d'infarctus est effectivement réduit de 32% chez ces messieurs tandis que chez les femmes, c'est le risque d'AVC (accident vasculaire cérébrale) qui décroit.


Une méconnaissance des maux
A la question "la médecine est-elle sexiste ?" le magazine répond sans hésiter "oui". Et pas seulement parce que les médicaments ne sont pas bien dosés pour les femmes. D'une manière plus générale, la santé des femmes n'est pas suffisamment ni correctement traitée par la communauté scientifique. La crise cardiaque, par exemple, reste considérée comme un mal quasi exclusivement masculin. Et pourtant, "il tue dix fois plus de femmes en Europe que le cancer du sein ! Aidée par une hausse des facteurs (tabac, obésité, stress), la mortalité grimpe d'autant qu'on ne le prend pas au sérieux", rappelle au Parisien Claire Mounier, vice-présidente de la Fédération de cardiologie. Trop souvent confondu avec une crise d'angoisse, l'infarctus est d'ailleurs plus fatal chez les femmes que chez les hommes car elles ne sont pas correctement prises en charge après un malaise, comme l'avaient démontré des chercheurs de l'Université McGill à Montréal.


Et lorsqu'il concerne une cible mixte et au stade de test, les médicaments sont généralement expérimenter sur des rats mâles, tout simplement parce que les hormones, plus capricieuses chez les femmes et donc chez les rattes également, pourraient biaiser les résultats. Pourtant, il est indispensable de prendre en compte l'interaction de ces dernières dans l'efficacité des traitements. Les inégalités médicales entre les hommes et les femmes interviennent donc dès le moment le plus important de la création d'un médicament mais aussi lors des essais cliniques. Afin d'endiguer cette problématique, l'institut national de la santé américain (NIH), a d'ailleurs annoncé qu'il ne financerait plus les études qui n'analyseraient pas leurs résultats en fonction du sexe.


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Moins d’embolies pulmonaires depuis que les femmes utilisent moins les pilules de 3ème et 4ème génération,femmes,sante,contraception,

10 Novembre 2014, 04:37am

Publié par hugo

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Moins d’embolies pulmonaires depuis que les femmes utilisent moins les pilules de 3ème et 4ème génération
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Publié par Clémentine Fitaire
Publié le 7 novembre 2014


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En 2013, suite à plusieurs plaintes de femmes visant des laboratoires pharmaceutiques et mettant en cause les effets néfastes des pilules de 3ème et 4ème générations, le ministère de la santé avait lancé de nombreuses mesures pour orienter les utilisatrices vers des pilules de 1ère et 2ème générations. Un dispositif dont l’ANSM tire aujourd’hui des conclusions plutôt satisfaisantes.
En 2012, une jeune femme victime d’un accident vasculaire cérébral qui lui avait laissé de lourdes séquelles, portait plainte contre le laboratoire Bayer, fabriquant la pilule contraceptive qu’elle utilisait. Par la suite, une centaine de femmes ont elles aussi dénoncé devant la justice les effets néfastes de leur contraceptif. En mars 2013, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) rendait un rapport alarmant sur les risques d’accidents thromboemboliques, faisant état de 2 529 accidents vasculaires, générés par la formation de caillots de sang dans les veines, imputables à la pilule.


Suite à ce vaste scandale, le gouvernement avait pris de larges mesures comme le déremboursement des pilules de 3ème et 4ème génération et l’incitation des médecins à orienter leurs patientes vers un autre moyen de contraception. Les ventes de ces pilules avaient alors chuté de 50%, au profit des pilules de 1ère et 2ème génération.


« Un bilan positif »
Un an après ces mesures, l’ANSM a dressé un bilan sur l’impact de ce changement de comportement face à la contraception en France. Les chercheurs ont noté que le nombre d’hospitalisations pour embolie pulmonaire – un caillot obstruant les vaisseaux dans les poumons pouvant être mortel – chez les femmes en âge de procréer, avait diminué de 11,2% entre 2012 et 2013. Une diminution qui s’observe particulièrement dans certaines tranches d’âges, comme chez les jeunes femmes de 15 à 19 ans (-19,1%).
« Les résultats de l'étude suggèrent que ces évolutions récentes ont eu un effet bénéfique et immédiat » explique Mahmoud Zureich, auteur du rapport de l’ANSM, « Les résultat obtenus sont donc très satisfaisants ». En effet, 341 cas d’embolie pulmonaire auraient été évités en 2013 grâce à la diminution de l’utilisation des pilules de 3ème et 4ème générations.




Pilule © Thinkstock
Pilule
Baisse des embolies pulmonaires depuis la baisse d'utilisation des pilules de 3e et 4e génération
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