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VIDEOS. Simone Veil, une vie de combats,sante,femmes,histoire,article femmes hommes,ivg,

26 Novembre 2014, 19:33pm

Publié par hugo

LA PARISIENNEPERSONNALITÉS
VIDEOS. Simone Veil, une vie de combats
Ronan Tésorière | 25 nov. 2014, 17h31 | MAJ : 26 nov. 2014, 10h20
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Simone Veil, et son regard déterminé à l'heure de rentrer pour la première fois à l'Elysée en 1974. STAFF / AFP

40 ans plus tard, la scène n'a pas perdu de sa puissance. Seule au pupitre de l'Assemblée nationale, Simone Veil va partager une «conviction de femme» et marquer les esprits à jamais. Ce 26 novembre 1974, la ministre défend avec courage et détermination la légalisation de l'avortement, face à une assemblée d'hommes hostiles à ce qui deviendra - sa - loi.
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Charismatique et populaire, Simone Veil s'est engagée tout au long de sa vie dans les combats emblématiques de son époque, de l'Europe à la condition des femmes. Attachée aux valeurs morales et républicaines, cette féministe inflexible a été la première femme secrétaire générale du Conseil supérieur de la magistrature, la première à être ministre d'Etat ainsi que présidente du premier Parlement européen.


Avec son chignon noué et son éternel tailleur Chanel, elle apparaît rassurante et maternelle de prime abord. Mais son regard vert acéré est parfois traversé d'éclairs. Ils en disent long sur son caractère, exigeant, passionné, autoritaire, sur son esprit prompt à la rébellion et parfois à la colère.


Simone Jacob naît le 13 juillet 1927 à Nice, au sein d'une famille juive et laïque. Son père, homme rigoureux et architecte de profession, pousse ses quatre enfants à lire les classiques : Montaigne, Racine ou Pascal. L'adolescente est déportée en 1944 au camp de concentration d'Auschwitz, avec sa famille. Elle en revient avec ses deux soeurs, mais sans parents ni frère. «Je crois être une optimiste, mais, depuis 1945, je suis dénuée d'illusions», dit cette ennemie de la langue de bois qui n'oubliera jamais de reprocher à certains «amis» politiques leurs «dérives extrêmes droitières».


Une entrée en politique fracassante


Elle rencontre en 1946 à Sciences-Po Antoine Veil, futur directeur général de la compagnie aérienne UTA. Le couple a trois fils, dont le célèbre avocat Jean Veil. Un des enfants est disparu en 2002. Antoine est mort en avril 2013. Magistrate, Simone Veil rejoint en 1956 l'administration pénitentiaire puis s'occupe des problèmes d'adoption. Sa maison est déjà un salon politique, où se côtoient gaullistes et centristes.


Elle entre en politique en 1974 comme ministre de la Santé dans le gouvernement Chirac. Son combat pour faire adopter la loi - contre une partie de la droite - sur l'interruption volontaire de grossesse, fait d'elle pour longtemps la personnalité politique la plus populaire de France.


VIDEO. Le discours de Simone Veil sur la loi autorisant l'IVG.




Les attaques qu'elle subit sont violentes. «On avait inscrit sur la porte de mon domicile: "Veil = Hitler"», se rappellera celle qui est aujourd'hui présidente d'honneur de la Fondation pour la mémoire de la Shoah. Il restera, dans la mémoire collective, l'image d'une femme touchée, fin 1974, en pleine Assemblée nationale mais ne cédant pas. Elle décide quelques semaines plus tard de révéler publiquement sa déportation lors de l'inauguration d'un hôpital en région parisienne. Avec une truelle, elle glisse un peu de ciment entre deux pierres. «J'ai fait ça en déportation, ça a été mon métier» dit-elle pour répondre à un préfet qui lui disait qu'elle maniait bien la truelle. Pour la France c'est un choc. La véritable Simone Veil livre une intimité qu'elle n'avait même pas révélé à sa propre famille.


VIDEO. Simone Veil :«J'ai fait ça en déportation, ça a été mon métier» ( à 1h06.)


VIDEO. Simone Veil évoque pour la première fois à la télévision sa déportation.




En juin 1979, Simone Veil est élue présidente du Parlement de Strasbourg, jusqu'en 1982. De 1984 à 1989, elle est à la tête du groupe libéral, démocratique et réformateur. «Le fait d'avoir fait l'Europe m'a réconciliée avec le XXe siècle», assurait cette pionnière. Dans le gouvernement Balladur de 1993, elle devient ministre d'Etat, chargée des Affaires sociales, Santé et Ville. Partisane (sans trop d'enthousiasme) de Raymond Barre à la présidentielle de 1988, elle soutient Edouard Balladur dans la course à l'Elysée en 1995.


Une femme libre à l'Académie


En 1997, elle préside le Haut conseil à l'intégration et en 1998 siège au Conseil constitutionnel, jusqu'en 2007. Elle a incarné, comme ministre, la fibre sociale et a parfois pris des positions proches de la gauche sur des sujets sociétaux. Son soutien - parfois critique - à Nicolas Sarkozy en 2007, au détriment de François Bayrou, illustre sa singularité dans le paysage politique qui explique en partie sa popularité.


Avec un tel parcours, pourquoi n'a-t-elle jamais brigué l'Elysée ? «Je ne me suis jamais sentie la capacité d'exercer un tel pouvoir. Je suis trop indépendante pour cela», a-t-elle expliqué de sa voix claire, au débit rapide, inflexible.


VIDEO. Réception de Simone Veil à l'Académie Française.


Personnalité féminine préférée des Français, selon un sondage de 2014, elle a été élue en 2008 à l'Académie française, devenant alors la sixième femme à rejoindre les Immortels. Mon père, «disparu dans les pays baltes, révérait la langue française», a-t-elle souligné dans son discours de réception. Une intronisation qui fait de Simone Veil à jamais une Immortelle.
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Elles parlent de leur IVG : "Il va très bien, son cœur bat parfaitement",ivg,femmes,avortement,

26 Novembre 2014, 19:25pm

Publié par hugo

Actualité > Société > Elles parlent de leur IVG : "Il va très bien, son cœur bat parfaitement"
Elles parlent de leur IVG : "Il va très bien, son cœur bat parfaitement"
Cécile DeffontainesPar Cécile Deffontaines
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Publié le 26-11-2014 à 11h49
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Quarante ans après la loi Veil, l'avortement n'est toujours pas considéré comme un acte médical ordinaire. Témoignages.
Des patientes attendent leur consultation à l'Institut Alfred Fournier où un centre de planification et d'éducation familiale a été inauguré le 27 août 2009, à Paris. (JACQUES DEMARTHON/AFP) Des patientes attendent leur consultation à l'Institut Alfred Fournier où un centre de planification et d'éducation familiale a été inauguré le 27 août 2009, à Paris. (JACQUES DEMARTHON/AFP)


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"J'étais accroupie par terre, à me contorsionner de douleur, le front posé sur une chaise. Je souffrais tellement que la sueur gouttait de mes cheveux. Je suis restée quatre à cinq heures comme ça, toute seule dans une salle d'attente. Jamais l'infirmière qui m'avait donné le cachet abortif ne m'a proposé un antalgique. Elle ne m'a même pas dit que je devais faire un contrôle gynécologique ensuite. J'ai été traitée comme un chien. Comme si j'étais la pire des personnes, en train de commettre un acte abominable." Alice (1) avait 20 ans quand elle a fait une IVG. C'était en 2008, dans une ville moyenne du sud de la France.


Parcours du combattant


40 ans après l'adoption de la loi Veil, il est toujours impossible d'avorter sereinement en France. Sans être jugée. Sans avoir mal. Sans se lancer dans un parcours du combattant. 220.000 femmes y ont recours chaque année. Plus d'une femme sur trois passe par cette case dans sa vie, une proportion qui devrait rendre l'IVG relativement banale.


Ce n'est toujours pas considéré comme un droit vraiment légitime", estime Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial.


C'est, tout au plus, un droit concédé.


Pour le mesurer, "il suffit d'écouter les femmes", pour reprendre la célèbre phrase de Simone Veil à la tribune de l'Assemblée nationale, en 1974 : elles racontent leur surprise, leur sentiment d'humiliation, leur honte. Cette sensation de devoir "payer" pour cet accroc dans leur parcours contraceptif - deux tiers des femmes qui font une IVG sont sous contraception. Elles étaient pourtant sûres d'elles et de leur choix.


"Je suis une enfant de soixante-huitards, je pensais que l'IVG était entrée dans la norme, raconte Camille, 39 ans, professeur, qui a avorté en 2000, à l'âge de 25 ans. J'étais à 15 jours de l'expiration du délai [12 semaines, ou 14 semaines d'aménorrhée, NDLR] quand je m'en suis rendu compte. Ça a été une tannée pour obtenir les rendez-vous, on me les proposait pour un mois plus tard alors que j'expliquais ma situation. Juste pour pouvoir faire l'échographie de datation, j'ai dû appeler une dizaine d'établissements. Et ça a été terrible. Quand l'échographiste a vu que je venais pour une IVG, son regard a changé. Il a monté à fond le son du moniteur, qui résonnait dans la pièce. Il m'a dit : 'Regardez, il va très bien, son cœur bat parfaitement.' J'ai été profondément choquée par cette méchanceté. Que savait-il de ma situation ? J'en suis sortie en état de sidération."


Trop d'attente, pas assez d'empathie


Depuis dix ans, 130 centres IVG ont fermé leurs portes. Les restructurations de l'hôpital public ont concentré cette activité dans certains établissements. Embouteillant les services. Rallongeant les délais d'attente.


Il existe de fortes inégalités sur le territoire, constate Véronique Séhier. Des établissements sont à flux tendu. D'autres ne sont plus ouverts aux IVG que deux jours par semaine."


En région parisienne, les femmes sont globalement bien prises en charge. Près de Nantes, c'est un autre topo.


Quand il faut attendre jusqu'à cinq semaines pour obtenir son IVG, on ne peut plus vivre sa décision sereinement", estime Françoise Laurant, du Haut Conseil à l'Egalité entre les Femmes et les Hommes.


C'est ce qui est arrivé à Nathalie, maraîchère de 38 ans, au début de l'année 2013. Cette jeune femme a commencé les démarches à un mois de grossesse, et n'a pu faire son interruption qu'à deux mois et demi. "On m'a laissée enceinte alors que j'étais très, très déprimée et malade." Nathalie n'a même pas pu, comme de droit, obtenir la méthode d'IVG de son choix. Alors qu'elle souhaitait une anesthésie générale, elle n'en a eu qu'une locale. Un cauchemar :


Je suis allongée en position gynécologique. La chirurgienne entre, énervée. Pas de bonjour. Je ne sens pas la piqûre de l'anesthésie, ni la chaleur du produit. Et tout à coup, la douleur, horrible. Je sens qu'elle racle mon utérus. Je pleure toutes les larmes de mon corps, la chirurgienne ne peut pas ne pas le remarquer. Elle est tout le temps agacée, elle soupire, râle parce que '[mon] col est trop serré', comme si j'y pouvais quelque chose ! Je pense que l'anesthésie n'a pas bien fonctionné. Ça a duré trois quarts d'heure, deux fois plus que la normale. Elle est repartie sans un au revoir. Aucun geste d'empathie. Je n'ai jamais vu son visage. Elle a juste parlé à mes fesses. Comme si je n'étais pas une personne."


Un acte médical


Bien plus que les embûches techniques qui ont pu émailler leur parcours, ce sont ces attitudes incorrectes qui meurtrissent les patientes. "La majorité des gens pensent encore que les femmes ne devraient pas se retrouver dans cette situation et qu'il y aurait trop d'avortements", explique Nathalie Bajos, sociologue spécialiste de la sexualité à l'Inserm. "On accepte difficilement que l'IVG aille de pair avec la contraception, comme un tout permettant aux femmes de contrôler leur fécondité. Car il y aura toujours des échecs de contraception. Reprocher aux femmes d'avoir recours à l'interruption de grossesse, c'est en fait leur reprocher d'avoir une sexualité qui n'est pas à visée reproductive."


Une femme sous contraceptif oral entre ses 15 et ses 49 ans prendra... 8.000 pilules environ, estime Michel Teboul, responsable du pôle IVG de l'hôpital Port-Royal, à Paris. Pour, en moyenne, mener à bien deux grossesses. C'est donc miraculeux que les femmes n'aient pas plus de grossesses non désirées, cela prouve qu'elles font très attention !"


Preuve qu'il est possible de bien faire, des équipes motivées se mobilisent pour accueillir au mieux les femmes, comme à Armentières. C'est là qu'Alice a dû faire une deuxième interruption de grossesse en 2012, bien qu'elle ait pris la pilule du lendemain.


J'ai eu une chambre et on m'a donné un anti-douleur puissant en même temps que le cachet. Je n'ai pas du tout souffert et les infirmières étaient extrêmement gentilles. Cette fois-là, je subissais un acte médical. On réglait simplement mon problème."


Un gynécologue lui a ensuite parlé contraception et lui a posé un implant, mieux adapté, pour plus de sûreté.


Cécile Deffontaines


(1) Certains prénoms et certaines professions ont été changés.


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Sur le web : 40 ans de la loi IVG: "nous étions des parias de la société"

http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20141126.OBS6128/ivg-la-lutte-continue.html

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Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes – 25 novembre 2014,violence,femmes,

26 Novembre 2014, 03:33am

Publié par hugo

Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes – 25 novembre 2014


Chaque année, plus de 216 000 femmes de 18 à 59 ans sont victimes de violences physiques ou sexuelles de la part de leur ancien ou actuel partenaire. 86 000 femmes indiquent avoir été victimes de viol ou de tentative de viol, et seules 10% d’entre elles déposent plainte.


Ces chiffres soulignent l’ampleur de ces violences inacceptables qui ont de très lourdes conséquences sanitaires, psychologiques, économiques et sociales. Protéger les femmes victimes de violences, c’est leur permettre de trouver de l’aide, de reprendre leur vie en main, de passer de la détresse et de l’emprise à l’autonomie et à la liberté. Ces violences sont l’expression la plus grave des inégalités entre les femmes et les hommes. Voilà pourquoi lutter contre les violences faites aux femmes, c’est se battre pour l’émancipation de toutes les femmes.


Le gouvernement a fait de la prévention et de la lutte contre les violences faites aux femmes une priorité.
Le 4ème plan interministériel de prévention et de lutte contre les violences faites aux femmes (2014-2016) présenté en novembre 2013 a fixé trois priorités:
- organiser l’action publique autour d’un principe : aucune violence déclarée ne doit rester sans réponse ;
- protéger les victimes : assurer leur mise à l’abri et un accompagnement spécifique ;
- sensibiliser la société : les violences faites aux femmes ne doivent plus être ni une fatalité ni un tabou.


La mise en œuvre de ce plan et l’adoption de la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, ont permis des avancées significatives :
- l’ordonnance de protection a été renforcée ;
- l’éviction du conjoint violent est devenue la règle ;
- le téléphone grand danger a été généralisé, permettant ainsi aux femmes de bénéficier d’un dispositif portable d’alerte;
- la plateforme téléphonique d’écoute et d’orientation « 39 19 Violences femmes info » a été amplifiée.


Le protocole national relatif au traitement des mains courantes est en phase de généralisation dans les commissariats et les gendarmeries. En outre, le déploiement des intervenants sociaux en commissariats et brigades de gendarmerie a été intensifié.


Quelque 600 solutions d’hébergement dédiées aux femmes victimes de violences ont été créées. Conformément à l’engagement du président de la République, 1 650 solutions d’hébergement d’urgence supplémentaires seront ouvertes d’ici 2017. Les accueils de jour ont été développés. On compte désormais 104 sites dans 94 départements, contre 62 en 2012.


De nouvelles actions seront déclinées dans les territoires dès la fin de l’année 2014


Le plan national de formation des professionnels au contact des victimes est actuellement en cours de déploiement. Des outils de formation seront déclinés pour toutes les professions concernées.


L’accès des femmes victimes de violences à un logement autonome, lorsque le maintien au domicile n’est pas envisageable, fera l’objet d’actions spécifiques, dans le milieu universitaire notamment.


Pour mettre en réseau les acteurs dans les territoires et définir le parcours de prise en charge des femmes victimes de violences, un protocole local sera expérimenté en Alsace et en Aquitaine. Des référents seront mis en place dans les établissements de santé.


Des stages de responsabilisation en direction des auteurs de violences seront testés dans dix services pénitentiaires d’insertion et de probation pour prévenir la récidive.


Dossier de presse « Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes »

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L’enfer des violences conjugales : témoignage d’une victime,femmes,violence,

26 Novembre 2014, 02:08am

Publié par hugo



L’enfer des violences conjugales : témoignage d’une victime


LINFO.RE – créé le 25.11.2014 à 18h57 – mis à jour le 25.11.2014 à 19h06


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En 2013, près de 5 plaintes par jour ont été enregistrées à La Réunion pour des violences conjugales. Les victimes vivent un véritable enfer au quotidien et il est souvent extrêmement difficile de briser le silence. Sous couvert d’anonymat, Myriam a accepté de confier ce qu’elle a vécu durant deux ans dans l’enceinte de son foyer.


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"Ne banalisons pas les violences !"
Ce mardi 25 novembre est marqué par la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes. Une action internationale qui vise à combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses.


Agée d’une vingtaine d’années, Myriam (prénom d’emprunt) a vécu un véritable enfer pendant deux ans, deux années passées à souffrir sous les coups de son conjoint, le père de son petit garçon.


Cette jeune femme a accepté de témoigner pour briser la loi du silence et inciter les victimes de violences conjugales à porter plainte.


Afin de se reconstruire, Myriam s’entretient régulièrement avec une psychologue. Ces séances qui l’apaisent et lui permettent d’avancer car pendant deux ans, elle a souffert sous les coups de l’homme qu’elle aimait. Myriam a rencontré son compagnon à l’âge de 19 ans et avec lui, elle a vécu le grand amour avant de recevoir les premiers coups... "C’était quelqu’un que j’aimais vraiment mais son amour à lui se manifestait par les coups... C’était un secret d’être battue".


La jeune femme a tenté de se défendre en portant plainte à plusieurs reprises, avant de retirer ses plaintes. Les insultes, les coups ... Myriam s’est sentie perdue et isolée pendant de longs mois. "J’ai perdu tous mes amis, un CDI et une famille qui m’aimait" confie Myriam. Avant d’ajouter "mais pour lui, c’était du cinéma : je n’étais pas en dépression et il continuait de me frapper aux côtes, à la tête... C’était infernal".


Cette jeune maman a réussi à quitter son compagnon violent le jour où cet homme l’a mise à la porte en s’enfermant dans leur maison avec l’enfant. Ce jour-là, Myriam a décidé de porter plainte et de ne pas pardonner.


Aujourd’hui, Myriam fait partie d’un groupe de paroles pour se reconstruite. "Je relève la tête mais c’est une partie de ma vie qui est brisée" confie cette jeune femme. Aujourd’hui, elle souhaite redoubler son engagement envers les femmes qui sont victimes de violences. Elle espère donc que son témoignage va leur permettre de ne plus rester seules.


Les violences conjugales à La Réunion - Chiffres Clés 2013


- 1 700 faits constatés par les forces de l’ordre, soit près de 5 plaintes par jour ;


- Une quarantaine de demandes d’ordonnances de protection ;


- 16 mesures d’éviction du conjoint violent du domicile conjugal (dans la juridiction Nord) ;


- Près de 1 100 affaires liées aux violences conjugales enregistrées au tribunal : soit 3 affaires par jour ;


- 199 victimes dans le cadre de l’accès au droit en matière civile, et 235 dans le cadre de l’aide aux victimes accueillies par les services de l’ARAJUFA ;


- 255 femmes hébergées en urgence via le dispositif 115 pour des violences intrafamiliales, majoritairement pour des violences conjugales et 383 enfants concernés. Soit 638 personnes hébergées en urgence en 2013 ;


- 100 demandes d’hébergement en raison de violences, principalement conjugales ;


- Près de 1 300 personnes accueillies par les 4 assistantes sociales présentes dans les services de police et de gendarmerie, dont 540 dans le cadre de violences conjugales.


(Source : tableau de bord de l’ORS, novembre 2014, 6ème édition).

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Collectif Osez le Féminisme : «Les violences machistes vont jusqu'au meurtre»,femmes,violences,

26 Novembre 2014, 01:44am

Publié par hugo

Actualité Grand Sud Haute-Garonne Toulouse
Collectif Osez le Féminisme : «Les violences machistes vont jusqu'au meurtre»
Article exclusif
réservé aux abonnés VOIR L’OFFRE DIGITAL


Votre crédit de bienvenue en cours : 19 articles
Publié le 24/11/2014 à 03:51, Mis à jour le 24/11/2014 à 07:51
Société - Interview express
Collectif Osez le Féminisme : «Les violences machistes vont jusqu'au meurtre»
Collectif Osez le Féminisme : «Les violences machistes vont jusqu'au meurtre»
Zoomer
En prologue de la Journée nationale des violences faites aux femmes du 25 novembre, le collectif Osez le Féminisme lance sa campagne pour la reconnaissance du féminicide. Emilie Teyssedre, présidente et porte-parole explique son but.


Qu'est-ce que le féminicide ?


C'est la reconnaissance des violences faites aux femmes. Des violences machistes pouvant aller jusqu'au meurtre. Un chiffre : en France, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint.


Quelles actions sont prévues ?


En vue de la journée nationale du 25 novembre, nous allons entreprendre différentes actions : affichages dans la rue ce soir, distribution de tracts dans le métro demain mardi et rassemblement de plusieurs associations féministes square Charles de Gaulle à 18 heures demain.


Quel est le rôle de ces actions ?


Ces actions sont absolument utiles pour d'une part reconnaître le féminicide dans la loi à l'exemple de l'Espagne et de l'Italie dont le décret a été adopté le 2 août 2013 et pour changer la vue du traitement médiatique qui a trop tendance à lisser ces violences sous le vocable de la passion. Alors que ce sont des violences machistes envers les femmes.


Le chiffre : 5
Expositions >sur les violences faites aux femmes. C'est le nombre d'expositions présentées à Toulouse, ce mois-ci, à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes ce mardi 25 novembre, Ainsi «Mâles en poing, Hommes auteurs de violences», «Toi femmes» «En chemin elle rencontre»,» Déconstruire les idées reçues sur les violences faites aux femmes «Existantes : des femmes qui re-vivent et qui résistent». Renseignements : www.nondiscrimination.toulouse.fr


S. G.
TOULOUSE SOCIÉTÉ


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Quand Sarkozy enfile les habits "anti-genre",politique,sexisme,article femmes hommes,

26 Novembre 2014, 01:31am

Publié par hugo



LESNOUVELLESNEWS - REVUE DE PRESSE > Lu sur la toile >
Quand Sarkozy enfile les habits "anti-genre"


Créé le mardi 25 novembre 2014 14:50 Écrit par la rédaction

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Entre autres gros mensonges dans ses meetings, le candidat à la présidence de l'UMP tord la réalité d'une journée d'action anti-sexisme pour affirmer que « la gauche met des jupes aux enfants ».


Nicolas Sarkozy, affabulateur au service des « anti-genre ». Libération revient ce 25 novembre, dans sa rubrique Désintox, sur une série de mensonges éhontés de Nicolas Sarkozy dans ses meetings. Entre autres manipulations grossières, l'ancien président de la République, et très probable futur président de l'UMP, s'en prend à la prétendue « théorie du genre » qui continue donc d'agiter une partie de la droite dure.


« Pour la gauche, c'est une injustice d'être une femme, donc le jour de la journée de la femme on met des jupes aux enfants. C’est la théorie du genre », a ainsi asséné Nicolas Sarkozy lors de son meeting de Bordeaux le 22 novembre (ici, dès 6'30). Et c'est une histoire qu'il sert dans tous ses meetings depuis un mois, assure Libération1.


Une affirmation en tous points manipulatoire. Très vraisemblablement, le candidat fait ici allusion à une action de lutte contre le sexisme, « Ce que soulève la jupe », qui s'est déroulée au printemps dernier dans plusieurs lycées de l'Académie de Nantes. Et que Le Figaro avait montée en épingle, avec la complicité de la 'manif pour tous' et du très à droite syndicat UNI (Voir : Des lycéens en jupe à Nantes ? Les anti-genre s'étranglent).


D'abord, contrairement à ce qu'affirme Nicolas Sarkozy, l'initiative n'avait rien à voir avec « la journée de la femme » (la journée internationale des droits des femmes, le 8 mars), puisqu'elle se déroulait le 16 mai. Ensuite, il ne s'agissait pas d'enfants, mais de lycéens. A qui on ne mettait pas des jupes : ils étaient invités à en porter. Enfin, ce n'est pas « la gauche » qui est à l'origine de cette action, mais des élèves élus au Conseil Académique à la vie lycéenne. Leur initiative était soutenue par le rectorat, mais aussi par le syndicat de parents d'élèves PEEP, marqué à droite. Voilà beaucoup de contre-vérités en une seule phrase.


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Infographie : les violences faites aux femmes en 10 chiffres clés,femmes,violences,femmes battues,

25 Novembre 2014, 16:26pm

Publié par hugo

Infographie : les violences faites aux femmes en 10 chiffres clés


Par Antoine Lagadec
Publié le 25 novembre 2014
Infographie : les violences faites aux femmes en 10 chiffres clés
© ThinkStock
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À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, politiques et associations se mobilisent ce mardi 25 novembre. Le gouvernement présente aujourd'hui les nouvelles priorités de son quatrième plan interministériel pour les deux ans à venir. Terrafemina vous propose 10 chiffres-clés pour comprendre l'ampleur du phénomène.


La journée mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes se tient aujourd'hui partout dans le monde. Comme chaque année depuis 15 ans, l'évènement invite chacun à prendre conscience de la situation que subissent des millions de femmes, victimes d'agressions verbales ou physiques, de viol mais aussi de violences conjugales.


Le plan de Christiane Taubira
En France, plusieurs ministres sont, ce mardi, sur le terrain afin de présenter le bilan et les perspectives du plan interministériel présenté en novembre 2013. Parmi les éléments de ce plan de bataille, une circulaire doit être adressée aux procureurs et une convention sur les mains courantes devrait être mise en place pour faciliter le dépôt de plaintes, rapporte Le Parisien.


La ministre de la Justice, Christiane Taubira, à l'origine de cette circulaire, souhaite notamment apporter plus d'efficacité face aux violences conjugales, dont le nombre a presque doublé en dix ans. Le document « prône la création d’un magistrat dédié à ce contentieux dans chaque tribunal ». « Son rôle : être l’interlocuteur unique des services sociaux, éducatifs, et autres associations en lien avec les victimes avérées ou potentielles », détaille notamment le quotidien.
« Combattre toutes les violences faites aux femmes, des plus visibles aux plus insidieuses ». Tel est également le but de l’étude publiée aujourd'hui au nom de la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité du Conseil économique social et environnemental (Cese).


Pour mieux appréhender le phénomène et son ampleur, en France et dans le monde, Terrafemina vous propose 10 chiffres-clés en une infographie.


Infographie Terrafemina


Sources :
Stop-violences-femmes.gouv.fr
femmes.gouv.fr
Insee.fr
un.org/fr
les articles International Voir aussi : femmes violence droits des femmes

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Les « enfants de la récession » paient la crise au prix fort,economie,enfants,crise,societe,

20 Novembre 2014, 17:33pm

Publié par hugo

Les « enfants de la récession » paient la crise au prix fort


Pierre Duquesne
Jeudi, 20 Novembre, 2014
Photo : Marlene Awaad/Ip3
Les familles monoparentales sont les plus touchées et de plus en plus de mères n’ont d’autre choix que de demander de l’aide. photo marlène awaa d/ip3
Photo : Marlene Awaad/Ip3
25 ans de la convention internationale des droits de l'enfant. Près de 440 000 enfants sont tombés dans la misère depuis 2008, portant à 3 millions le nombre de mineurs vivant sous le seuil de pauvreté en France, selon l’Unicef. Au-delà des privations matérielles, ils cumulent des handicaps qui menacent leur réussite scolaire et leur insertion professionnelle.
C’est un anniversaire au goût amer. Alors que l’on célèbre aujourd’hui les vingt-cinq ans de la convention internationale des droits de l’enfant (Cide), dont le gouvernement va signer en grande pompe le troisième protocole (lire encadré ci-dessous), les plus jeunes de notre pays, sur le terrain, sont de moins en moins nombreux à bénéficier, comme le stipule son article 27, d’un « niveau de vie suffisant pour permettre leur développement physique, mental, spirituel, moral et social ». Près de 440 000 enfants de l’Hexagone ont sombré dans la pauvreté depuis la récession de 2008, a alerté l’Unicef, fin octobre. Un rapport accablant qui décrypte comment la crise financière, dans les pays les plus riches, s’est transformée en crise pour de plus en plus d’enfants, plongés « dans les limbes d’attentes non satisfaites et dans une vulnérabilité durable ». Dans ce tableau, la France figure parmi les plus mauvais élèves. Elle est classée au 30e rang, sur 41 pays étudiés, au regard de l’évolution du taux de pauvreté chez les moins de dix-huit ans, passé de 15,6 % à 18,4 %, entre 2008 et 2012. Et ce, malgré un système de protection sociale parmi les plus efficaces d’Europe…


Une violence invisible


« Les enfants paient le prix fort », résume Sonia Serra, effarée de voir les rapports se succéder sans le moindre effet. Engagée depuis vingt-huit ans au Secours populaire français, cette responsable fédérale des Bouches-du-Rhône voit de plus en plus de mères de famille – « ce sont rarement les pères qui ont le courage de demander de l’aide » – franchir le seuil des permanences du SPF, où 58 % des familles accueillies ont des enfants. La moitié d’entre elles sont des familles monoparentales, catégorie la plus touchée par la récession. De fait, les associations ont depuis longtemps pris la mesure de ces évolutions. Les Restos bébés du cœur ont vu le jour il y a cinq ans. Quant à la Fondation Abbé-Pierre, elle a déjà réorganisé les espaces et les horaires de ses centres d’accueil de jour, pour permettre aux mères et aux enfants de prendre des douches. « Quand on parle de pauvreté, on a tendance à penser aux enfants qui dorment dehors, qui souffrent de problèmes d’alimentation, reprend Sonia Serra. Mais, à côté des privations matérielles, il y a une violence de la pauvreté qui n’est pas visible : ce sont tous les efforts des enfants pour cacher ces situations. Ils encaissent la honte, l’injustice des inégalités, qu’ils masquent derrière une pudeur extrême. C’est moralement très dur. »


Fabienne Quiriau se souvient précisément de la première fois qu’elle a lu, dans la presse, un article annonçant 2 millions d’enfants pauvres en France. « C’était en 2005 », rappelle cette responsable de la Cnape, fédération nationale des associations de protection de l’enfant. Moins de dix ans plus tard, on en compte 3 millions… Au-delà du simple aspect quantitatif, cette responsable associative insiste sur l’intensification de la précarité. « Autrefois, les familles flirtaient avec le seuil de pauvreté, évalué à 50 % ou 60 % du revenu médian. Elles pouvaient en sortir quand un des deux parents retrouvait un travail. C’est de moins en moins le cas, et l’on voit de plus en plus des situations de pauvreté qui durent et perdurent. » Grandir dans cette insécurité matérielle « accentue l’insécurité psychique des enfants, qui, bien souvent, se mettent eux-mêmes en retrait de cette société qui ne leur offre aucun projet d’avenir ». Dans quel état seront ces « enfants de la récession » une fois adultes ? « La pauvreté est un véritable cercle vicieux », pointe le rapport de l’Unicef. En plus de subir « la modification de leur régime alimentaire, d’abandonner le sport ou de manquer d’argent pour acheter des fournitures scolaires », un enfant échappe « rarement au stress et à la souffrance de parents qui perdent un emploi ou connaissent une baisse de leurs revenus. (…) Il peut voir ses résultats scolaires baisser, ce qui génère un stress supplémentaire à la maison, et ainsi de suite ».


Le mal-logement, qui concerne 600 000 enfants dans l’Hexagone, aggrave aussi les difficultés d’apprentissage, raconte Pascale Manzoni. Enseignante au sein d’un réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) de Saint-Denis, en banlieue parisienne, elle voit passer nombre d’enfants « relogés à l’hôtel, hébergés chez des proches ou vivant dans des logements insalubres ». Des élèves qui ont tendance à développer des difficultés de construction spatiale. « Écrire sur une feuille blanche, de droite à gauche, ne pas dépasser les lignes ou reproduire des formes géométriques va être plus difficile pour ces élèves qui ne parviennent pas à se construire un espace propre, à avoir des repères fixes. » En lecture, il sera plus complexe de repérer le début et la fin d’un texte. « Dormir à deux dans un lit enfant ou partager un deux-pièces à six compromet l’organisation matérielle des élèves, et aggrave les difficultés pour retrouver ses affaires, les ranger, ou même ne pas déborder sur le bureau de son voisin de classe. » Leur état de fatigue, leur manque de concentration ou d’attention peut aussi découler de la précarité des emplois de leurs parents. « Quand des mères d’élèves partent à 5 heures du matin faire des ménages à la Défense, Bercy ou Roissy, les enfants doivent bien souvent se lever seuls, et parfois s’occuper des plus petits. Résultat, ces enfants vont développer une plus grande autonomie dans la vie quotidienne mais aussi un sentiment d’insécurité intérieure. » Et cela se traduit, bien souvent, par des agitations comportementales…


« Génération perdue »


Ces difficultés scolaires, qui se forment dès le plus jeune âge, vont se manifester à l’adolescence. Les minots de la misère d’aujourd’hui formeront le gros des bataillons des futurs « décrocheurs », ces 150 000 jeunes qui chaque année en France sortent du système scolaire sans qualification. En Europe, on dénombre 7,5 millions de jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation, soit l’équivalent de la population de la Suisse. « Le chômage des adolescents et jeunes adultes est un effet à long terme de la récession », déplore l’Unicef, qui parle de « génération perdue ».


Conscientes de l’enjeu, les équipes du SPF des Bouches-du-Rhône ont récemment développé des activités d’aide aux devoirs et de soutien scolaire, raconte Sonia Serra. « Cela fait longtemps que l’on se préoccupe des enfants, avec les Oubliés des vacances ou le projet Copain du monde, mais nous n’avons pas assez pensé aux adolescents. » C’est dans le même esprit que la fédération du Puy-de-Dôme a lancé son premier camp d’ado, l’été dernier. « C’est à cet âge que la pauvreté devient le plus difficile à vivre. Plus jeune, on reçoit l’amour de ses parents et l’on ne se rend pas compte de sa situation », raconte Nicole Rouvet, du SPF 63, qui voit de plus en plus d’enfants quitter l’école en 3e sans projet. « Il faut absolument combler les failles du système scolaire, en instillant plus de solidarité dans les écoles », suggère cette grande militante du Secours populaire, qui a elle-même grandi dans le plus grand dénuement, après guerre. Elle s’indigne de voir, dans ce contexte, le gouvernement réduire les allocations familiales. « Il aurait fallu au contraire les étendre dès le premier enfant ! » Au lieu de cela, « la société recule », regrette la militante, en faisant croire que certains abusent de la solidarité et en « diminuant les droits sociaux destinés aux enfants ». La société aurait tout à gagner à s’inspirer des enfants pauvres, plaide aussi Sonia Serra. « On devrait imiter leur capacité à aller de l’avant, à résister, à vouloir changer le monde, et à espérer. »


Infographie. Les jeunes et les enfants, grandes victimes de la crise
La convention des droits de l’enfant fête ses 25 ans. Très mobilisé pour la cause des enfants, le Secours populaire, comme d’autres associations, va multiplier les actions à l’occasion des vingt-cinq ans de la convention, ce jeudi (secourspopulaire.fr). De son côté, Laurence Rossignol, secrétaire d’État à la Famille, signera aujourd’hui, à New York, le troisième protocole de la Cide qui permet à un enfant de faire un recours direct devant le Comité des droits de l’enfant de l’ONU, après l’épuisement des voies de recours interne dans son pays.



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Gentillesse et générosité : deux atouts pour des couples qui durent,amours,couples,seduction,

20 Novembre 2014, 02:42am

Publié par hugo

journalist Gentillesse et générosité : deux atouts pour des couples qui durent

Poste 15 heures Rubrique : Actus ma vie de maman

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Gentillesse et générosité : deux atouts pour des couples qui durent
A l'heure où un mariage sur deux se termine en divorce en France, il est temps de voir le verre à moitié plein, plutôt qu'à moitié vide : 50% des couples restent ensemble malgré les épreuves de la vie.


Les psychologues américains John et Julie Gottman, experts dans la stabilité maritale ont créé un institut, à New York, visant à aider les couples à faire perturder leur amour dans une relation saine et harmonieuse, comme l'explique Business Insider. Le Gottman Institute est ainsi le fruit d'une longue recherche scientifique sur la longétivité maritale.


Des années de travail ont été nécessaires à ces psychologues pour leur permettre d'établir deux catégories de couples : les "masters", ceux qui sont toujours heureux après six années de mariage et les "disasters", chroniquement malheureux dans leur mariage ou déjà séparés. Les "disasters" étaient plus enclin à l'agressivité l'un envers l'autre que les "masters", plus calmes et plus connectés entre eux.


Dans son interview, John Gottman affirme : "Il y a une habitude que les "masters" ont, c'est d'observer le monde qui les entoure et de le remercier pour ce qu'il leur apporte. Les "disasters" observent les fautes de leur partenaire". Le mépris serait ainsi ce qui divise les couples. A l'inverse, la gentillesse soude les couples entre eux. Mais comme le souligne les psychologues : la gentillesse est un muscle, il faut l'entraîner et cela demande des efforts".


Etre calme et garder sa gentillesse serait également l'une des clés du couple qui dure : il est possibe d'expliquer à son ou sa partenaire pourquoi on est fâché, sans pour autant lui envoyer des flêches dans le coeur.


Les psychologues expliquent ensuite qu'on associe souvent gentillesse et générosité et que par générosité, il faut simplement comprendre donner de l'importance à des petites attentions de tous les jours.


Gentillesse et générosité seraient contagieuses. Alors, pourquoi ne pas en abuser ?


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Etats-Unis : 1 enfant sur 30 sans-abri
Cette maman dessine de jolis personnages sur les sachets repas de ces enfants

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Cacher ses tétons, une mode à suivre ?,femmes,usa,

19 Novembre 2014, 05:17am

Publié par hugo

Cacher ses tétons, une mode à suivre ?
Destination SantéPar destinationsante.com | Destination Santé – il y a 15 heures
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Le phénomène est essentiellement américain. Et pourtant, de plus en plus de magasins de lingerie proposent de drôles d'accessoires : des cache-tétons autocollants. Faut-il succomber à cette nouvelle tendance ?
Les Américains sont paradoxaux. Comme le souligne sur son blog Hélène Crié-Wiesner, une Française installée aux Etats-Unis, ils ont inventé la pornographie et les défilés de beauté de petites filles. Mais il est inconcevable pour eux qu'un t-shirt ou un maillot de bain puissent laisser deviner le renflement d'un téton. Là-bas, c'est un véritable attentat à la pudeur. Toutes les femmes portent donc des soutiens-gorges rembourrés ou, à défaut, des cache-tétons autocollants.
Evidemment, comme la plupart des modes anglo-saxonnes, les cache-tétons ont traversé l'Atlantique. Et après avoir longtemps été cantonnés à des sites de vente spécialisés, ils sont aujourd'hui disponibles chez Etam, Darjeeling ... Leurs promesses ? Dissimuler les tétons de façon très naturelle, même sous le plus fin des tissus. En termes de santé, ils ne posent aucun problème particulier, mais mieux vaut les choisir hypoallergéniques. En termes d'utilité, c'est vraiment une question très personnelle. Si cela vous aide à vous sentir plus à l'aise, pourquoi ne pas les tester ? Et par précaution, avant un voyage aux Etats-Unis, peut-être vaut-il mieux effectivement en emporter une paire dans vos bagages (entre 3€ et 10€).


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