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Le harcèlement en hausse,articles femmes hommes,femmes,sexisme,feminisme,sexes,egalite,parites,

30 Mars 2014, 04:34am

Publié par hugo

Le harcèlement en hausse
Jeudi 27 Mars 2014 à 13:36 | Lu 12680 fois I 39 commentaire(s)


PERRINE CHERCHÈVE


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Insinuations obscènes, «blagues» déplacées, mains baladeuses, ou pis encore... Selon une étude de l'Ifop le harcèlement sexuel reste un fléau dans les entreprises.


Illustration - MARJA AIRIO/LEHTIKUVA OY/SIPA
Illustration - MARJA AIRIO/LEHTIKUVA OY/SIPA
Du même auteur
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Insinuations obscènes, «blagues» déplacées, mains baladeuses, ou pis encore... Selon une étude de l'Ifop réalisée à la demande du défenseur des droits, Dominique Baudis, le harcèlement sexuel reste un fléau dans les entreprises : 58 % des femmes estiment qu'il est plus répandu qu'il y a dix ans.


Une femme active sur cinq dit en avoir été victime, les plus exposées étant les jeunes célibataires précaires travaillant dans un univers masculin, comme l'univers militaire - les récentes révélations de deux journalistes sur les violences sexuelles constatées au sein de l'armée française (la Guerre invisible, éd. Les Arènes et Causette) ont même obligé le ministre de la Défense à diligenter une enquête.


Quant à l'agresseur type, il n'est pas forcément le patron ou le supérieur hiérarchique, mais bien souvent le «simple» collègue. Une épreuve que les victimes doivent souvent gérer seules (deux tiers des femmes affirment n'avoir pu compter que sur elles-mêmes pour se défendre).


Et l'on ne voit pas comment les choses pourraient s'améliorer vu que, toujours selon l'Ifop, 82 % des entreprises n'ont aucune politique de prévention en la matière.











TAGS : ENTREPRISES, ETUDE, FEMMES, HARCELEMENT, IFOP
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Y A-T-IL UNE APPLICATION POUR SAUVER LE COUPLE?,articles femmes hommes,amours,sexes,

30 Mars 2014, 04:28am

Publié par hugo

Y A-T-IL UNE APPLICATION POUR SAUVER LE COUPLE?
Par Charlotte Pudlowski | publié le 19/02/2014 à 9h33, mis à jour le 19/02/2014 à 9h37
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Capture d'écran de la vidéo de l'application Couple.
OUTILS




> taille du texte
Il y a des applications pour trouver le bon coup d’un soir, d’autres pour trouver l’amour de votre vie. Mais si vous avez l’amour de votre vie, et que c’est un bon coup, y a-t-il des applications pour le garder; continuer d’être heureu(x)se avec cette personne?


Le New York Mag se penche sur la question. Il rapporte qu’il existe désormais un site focalisé sur le couple, donnant des suggestions de rendez-vous, dîner, dégustations de vins, soirées, sorties pour deux. (Ce site ne propose encore rien en France, mais dit qu’il y sera bientôt quand vous entrez votre code postal. On n’en doute pas.)






Quand vous entrez votre adresse mail, il vous demande celle de votre «signifiant other» –votre compagne/on.






Une start-up semblable, nommée Delightful, fait plus ou moins la même chose.


Le Wall Street Journal conseille de son côté cinq applications qui permettent aux couples de partager un espace sur Internet, protégé par un mot de passe, pour échanger messages, photos, ou comprenant un calendrier. Comme une sorte de mega snapchat+instagram+google calendar pour couple. Avocado ou Couple en sont des exemples:






Enumérant plusieurs articles récents sur l'état fort morne des couples longue durée, le New York Mag précise:


«La monogamie sans sexe n'a rien de neuf. Dans Marriage, a History, l'historienne Stephanie Coontz écrit que l'amour romantique a été, pendant des décennies, dans de nombreuses cultures, considéré comme incompatible avec les relations longue durée. Aujourd'hui, de plus en plus d'Américains éduqués se marient. Et les attentes vis-à-vis des relations romantiques n'ont jamais été si hautes –ce qui ouvre en grand les champs de déception possibles pour les couples et les parts de marché possibles pour les livres et les applications qui veulent vous permettre de vous en sortir. La plupart de nos problèmes avec la monogamie sont évidemment trop profonds pour être réglés par des soirées de dégustations de vin, mais cela signifie-t-il que la technologie n'a aucune chance de nous aider?»


La journaliste dessine quelques pistes: un calendrier qui permettrait de diviser les tâches, et éventuellement notifierait à celui qui n’a pas fait grand-chose depuis longtemps qu’il est temps de donner un coup de main à l’autre. Afin de rendre la vie plus agréable et d’écarter de potentielles disputes. Contre les périodes d’abstinence trop longues, elle suggère une application qui rappellerait qu’il n’y a pas eu de coït depuis X temps. Mais si deux personnes en arrivent à oublier qu’elles n’ont pas fait l’amour depuis un certain temps, il faudra peut-être autre chose qu’une app.


À lire aussi sur Slate.fr
Les couples formés en ligne seraient plus solidesUn Républicain et un Démocrate en couple: c'est possible?Le polyamour peut donner des leçons aux couples monogames
Dossiers : relations, couple, monogamie, applications, tech, technologie, high-tech

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VOICI LES PAYS QUI BLOQUENT YOUTUBE, FACEBOOK ET TWITTER,droits,lois,justice,droits de l homme

30 Mars 2014, 04:18am

Publié par hugo



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VOICI LES PAYS QUI BLOQUENT YOUTUBE, FACEBOOK ET TWITTER
Par Slate.fr | publié le 29/03/2014 à 16h56, mis à jour le 29/03/2014 à 16h58
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Carte de MotherJones
LU SUR...
MotherJones
OUTILS




> taille du texte
A la suite du blocage par le gouvernement turc, jeudi, de l’accès à YouTube dans le pays, quelques jours seulement après la tentative de bannissement de Twitter, MotherJones a entrepris de réaliser une carte des pays qui bloquent l’accès à Facebook, YouTube, ou Twitter.


Le site explique que La Turquie est loin d’être le seul pays à réprimer des agitations sociales en s’en prenant aux réseaux sociaux: la Chine, l'Iran, le Vietnam, la Corée du Nord, le Pakistan ou encore l'Érythrée ont fait de même.


La Chine avait bloqué Facebook, Twitter, et YouTube en 2009, juste après une manifestation pacifique de la minorité ouighour qui avait dégénéré en incidents violents et répression. «En septembre 2013, le gouvernement a décidé de lever la censure sur les sites étrangers, dans la zone de libre commerce de Shanghai, mais ces réseaux sociaux sont encore largement censurés sur l’ensemble du pays.»


L’Iran a aussi bloqué les réseaux après le soulèvement post-électoral en 2009. Au Vietnam, depuis septembre 2013, les utilisateurs de Facebook n’ont pas le droit de poster des contenus anti-gouvernementaux.


Le Pakistan a bloqué l’accès à Youtube après que le site a hébergé la vidéo «L’Innocence des musulmans», vidéo anti-Islam dont l’origine est floue, mais qui avait déclenché une série de manifestttions au Moyen-Orient en 2012.






En Turquie aussi, la censure des réseaux sociaux résulte des craintes du gouvernement de voir se diffuser des messages qui lui sont hostiles, et notamment ce mois-ci, alors que doivent se tenir des élections municipales ce weekend.


À lire aussi sur Slate.fr
Accès à Internet en Turquie: à quoi servent les codes d'accès VPN diffusés par les internautes?Regardez les vidéos qui auraient entraîné le blocage de YouTube en TurquieTurquie: Erdogan veut étendre son contrôle d'Internet
Dossiers : tech, technologie, YouTube, twitter, Facebook, censure, politique, politique internationale, mouvements sociaux, soulèvements, reseaux sociaux

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30% des étudiants n'utilisent jamais de préservatif,SANTE,HIV,VIH,SIDA,articles femmes hommes,sexes

29 Mars 2014, 04:28am

Publié par hugo

Actualité > Société > 30% des étudiants n'utilisent jamais de préservatif
30% des étudiants n'utilisent jamais de préservatif
Le Nouvel Observateur avec AFPPar Le Nouvel Observateur avec AFP
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Publié le 28-03-2014 à 05h50
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Le pourcentage atteint 39% chez les étudiantes, selon une étude publiée par la mutuelle étudiante Smerep.
Image d'illustration. (SIPA) Image d'illustration. (SIPA)


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Près d'un étudiant sur trois ne se protège pas lors des rapports sexuels, selon une enquête publiée jeudi 27 mars par la mutuelle étudiante Smerep à l'occasion du Sidaction 2014 organisé du 4 au 6 avril.


Près d'un étudiant sur trois (30%) ayant des rapports sexuels déclare ne jamais utiliser de préservatif et ils ne sont que 41% à l'utiliser systématiquement, selon l'enquête.


Des pratiques à risque qui touchent plus particulièrement les étudiantes : près de 80% des étudiants indiquent avoir déjà eu un rapport sexuel et 30% d'entre eux admettent ne jamais utiliser de préservatif, un pourcentage qui atteint 39% chez les étudiantes.


"Cela enlève la magie du rapport sexuel"


Trois raisons principales sont avancées : les deux partenaires ont fait un test de dépistage (environ 60% des cas), l'un des deux utilise un autre moyen de contraception (environ 50% des cas) et "cela enlève la magie du rapport sexuel" (environ 20%).


Outre la confusion entre contraception et protection contre les MST, le dépistage apparait "aléatoire" : un tiers de l'ensemble des étudiants interrogés indiquent réaliser systématiquement un dépistage en cas de changement de partenaire. En revanche, près de 40% admettent ne jamais pratiquer de dépistage (38% des étudiants en France contre 32% de ceux d'Ile-de-France).


Pour leur part, les étudiants d'Ile-de-France sont plus enclins à réaliser un test de dépistage à chaque changement de partenaire dans 40% des cas contre seulement 33% en France.


Étude Harris Interactive pour la Smerep réalisée par questionnaires auto-administrés, du 4 au 8 mars 2013, auprès d'un échantillon représentatif de 500 étudiants de toute la France et de 700 d'Ile-de-France.

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Najat Vallaud-Belkacem : "Il faut accélérer la marche vers l'égalité",egalite,parite,articles femmes hommes,

28 Mars 2014, 19:53pm

Publié par hugo



CIVILISATION > Civilisation >
Najat Vallaud-Belkacem : "Il faut accélérer la marche vers l'égalité"


Mis en ligne le 10/03/14 I Rédaction par la rédaction

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NVB2Le sexisme, les inégalités hommes/femmes, et comment les combattre : la ministre des Droits des femmes débat avec des lectrices et lecteurs des Nouvelles NEWS. Compte-rendu de la rencontre du 25 février 2014. (Avec vidéos)


Elles et il étaient dix abonné-es aux Nouvelles NEWS à débattre pendant près de deux heures avec Najat Vallaud-Belkacem, le 25 février au ministère des Droits de femmes. Une thématique générale pour un dialogue à bâtons rompus, sans langue de bois : quelles sont les possibilités d'agir concrètement pour faire reculer les inégalités entre femmes et hommes ? Le débat s'ouvre sur la question du sexisme dans les médias.


« Si c'est la ministre des Droits des femmes qui passe pour la censeure en chef, on va avoir très vite le retour de bâton »


« Même si la configuration de la société a évolué ces dernières décennies, des stéréotypes persistent dans les médias », reconnaît la ministre des Droits des femmes. Comment les faire reculer ? Najat Vallaud-Belkacem met en avant le rôle du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), dont le projet de loi égalité femmes/hommes renforce les compétences (Voir : Femmes dans les médias : trois leviers dans la loi)


La ministre revient sur la polémique autour des commentaires sexistes aux JO de Sotchi – une question dont le CSA s'est saisi. Ce n'est pas mon rôle de condamner de tels propos, souligne Najat Vallaud-Belkacem : « Si c'est la ministre des Droits des femmes qui passe pour la censeure en chef, on va avoir très vite le retour de bâton (…) Ce à quoi je veille, c'est donner au CSA les compétences nécessaires pour qu'ensuite il puisse évaluer la situation et prendre des décisions ».







La conversation se poursuit sur la façon dont les médias parlent des violences faites aux femmes, et la fronde d'écoles de journalisme (« Pas toutes », relève Najat Vallaud-Belkacem) contre l'article 16 bis du projet de loi égalité qui prévoit d'introduire des formations obligatoires à l'égalité dans ces écoles.


La ministre s'interroge sur la pertinence du vecteur législatif. « Mais sur le principe, il y a un avantage à donner des formations, de la même façon qu'on forme les professionnels qui sont en contact avec des victimes de violences. »









Lutter contre les violences, « ça ne peut pas être se contenter de créer des abris pour femmes battues »


La ministre revient sur les critiques adressées à sa politique, notamment celle de vouloir faire imposer une « rééducation » des mentalités. Mais « vouloir vraiment avancer sur ces sujets, ça ne peut pas être se contenter de créer des abris pour femmes battues ». C'est aussi « éduquer à l'égalité dès le plus jeune âge pour éviter ces violences » et responsabiliser les auteurs, insiste Najat Vallaud-Belkacem.


Elle tacle également les critiques qui accompagnent les ABCD de l'égalité à l'école, « où on nous reproche de vouloir l'indifférenciation des femmes et des hommes ». Et la ministre de dresser cette comparaison : « C'est comme si en apprenant aux enfants à lutter contre le racisme on laissait croire aux blancs qu'ils sont noirs et aux noirs qu'ils sont blancs. Ça n'a rien à voir, au contraire, on leur demande de valoriser leurs différences et de croire en eux-mêmes, tels qu'ils sont ! »


(Voir aussi plus loin : Les ABCD de l'égalité, « cela fait partie des choses les plus importantes qu'on laissera »)









Ne vaudrait-il pas mieux axer les campagnes de communication, pour mieux impliquer les hommes... et les jeunes femmes ?, s'interroge Anne Doizy, directrice de l'agence de communication JWT. Autre écueil, observe Maxime Ruszniewski, conseiller de la ministre : la plupart des campagnes actuelles ne concernent que des CSP+. « Depuis qu'on est là, j'ai le sentiment de les avoir beaucoup associés, les hommes. Ce n'est peut-être pas passé suffisamment dans les médias », commente Najat Vallaud-Belkacem. « Il faut peut-être passer un cran au-dessus ».









Les réseaux de femmes en entreprise peuvent aussi s'ouvrir aux hommes, fait remarquer à ce sujet Sabine Lochmann, directrice générale de BPI Group. « Il ne faut pas créer des logiques d'opposition, mais des logiques d'inclusion ». Ce qui permet aussi de rejoindre les préoccupations des plus jeunes femmes qui ne voient pas toujours le plafond de verre.


Par ailleurs, il reste un gros travail à faire pour que les hommes changent leur regard sur le travail féminin et la question des horaires. Quand un homme dit à sa femme : « Tu dois rentrer à 17h », c'est une forme de violence dans le couple, souligne Sabine Lochmann.









C'est Najat Vallaud-Belkacem qui lance la question : comment mieux répartir les tâches domestiques ? (Voir à ce propos sur Les Nouvelles NEWS : Partage des tâches : où est le "normal" ?)


Patrice Duchampt évoque une future campagne de ZéroMacho : installer des tables à repasser dans des lieux publics et des panneaux porteurs d'un message à destination des hommes : « Ne te froisse pas, repasse ».


Lucie Larrey insiste sur le temps perdu – temps pour soi et professionnel - par les femmes en raison de leur participation aux tâches ménagères. En raison, aussi, des critères de beauté.


Elle évoque des expériences en Finlande et en Suède, où les garçons comme les filles ont des cours de tâches ménagères au lycée. L'occasion de se souvenir de l'époque où en France les filles apprenaient la couture et les garçons le bricolage...









« Parce que l'ancien monde est mort et que le suivant tarde à apparaître », il faut « accélérer la marche vers l'égalité »


Najat Vallaud-Belkacem pointe du doigt le malaise actuel de nombreuses femmes. A ses yeux, le problème est « qu'on a expliqué aux femmes que l'égalité est à portée de main ». Mais elles y voient « un marché de dupes », car « en réalité, elles ne sont plus sécurisées sur le plan du foyer, et dans le monde du travail elles ne sont pas à égalité avec les hommes ». Elles sont « en suspens », et « c'est parce que l'ancien monde est mort et que le suivant tarde à apparaître que c'est si inconfortable ».


Pour la ministre, la meilleure des façons de répondre à cette situation, « c'est d'accélérer la marche vers l'égalité ».









Élue municipale, Rachel Adil raconte comment dans les conseils municipaux les femmes ne prennent pas la parole : elles sont aussi nombreuses que les hommes à siéger, mais n'utilisent que 15% du temps de parole. C'est sans doute encore une question d'éducation, avance Najat Vallaud-Belkacem : on apprend aux filles « à n'ouvrir la bouche que quand il y a quelque chose d'intéressant, pertinent, à ajouter »









Les ABCD de l'égalité, « cela fait partie des choses les plus importantes qu'on laissera »


A propos de la prise de parole, retour à l'éducation et aux ABCD de l'égalité. Maud Carlus évoque des études montrant que les professeurs à l'école interagissent davantage avec les garçons qu'avec les filles. « C'est justement en partant de ce type d'études qu'on a monté les ABCD de l'égalité », souligne Najat Vallaud-Belkacem.


Et de s'en prendre à la « polémique stérile de ces derniers temps » (Voir : Les dérangés du genre à l'assaut des écoles ou encore "Tous à poil", tous paranos). Là où les ABCD sont expérimentés, ils sont plébiscités par les enseignants, par les enfants et par les parents, insiste Najat Vallaud-Belkacem. « Dans les chantiers que l'on a lancés au ministère, cela fait partie des choses les plus importantes qu'on laissera ».









« Je n'arriverais pas à travailler si j'étais enfermée dans mon seul ministère »


A propos de ministères, est-ce que vos collègues se sentent concernés ?, interroge Maud Carlus.


« Avec le recul, je me rends compte à quel point il était important de poser des bases dans les premières semaines », note Najat Vallaud-Belkacem qui se réjouit d'avoir pu rapidement nommer un haut fonctionnaire à l'égalité dans chaque ministère, ou encore mettre en place des études d'impact en amont des projets de loi (Voir : L'égalité s'enracine dans les ministères).


D'autant que le ministère des Droits des femmes en lui-même dispose de peu de moyens. Le financement de mesures, comme le plan contre les violences faites aux femmes, ne peut se faire « que parce qu'on va chercher de l'argent dans les autres ministères ». De fait, « je n'arriverais pas à travailler si j'étais enfermée dans mon seul ministère », souligne Najat Vallaud-Belkacem.









Roselyne Segalen revient sur le projet de loi « antisexiste » d'Yvette Roudy. Ce texte, proposé en 1983 mais vite enterré, « nous a inspirés », note Najat Vallaud-Belkacem. Le projet de loi actuel « suit la même logique » : c'est un texte « dans lequel on parle à la fois d'égalité professionnelle, de sexisme, des médias, de la précarité, des violences (…) pour faire système, parce que les inégalités font système ».


Depuis l'époque où Yvette Roudy proposait cette loi, certaines choses se sont arrangées, ajoute Najat Vallaud-Belkacem. Elle avait à l'époque affronté la résistance des publicitaires ; désormais, l'agence de régulation de la publicité, l'ARPP, peut agir. Avec efficacité ? Autour de la table, les avis divergent.


La ministre s'étonne aussi des résistances à l'article 17 de son projet de loi qui renforce les responsabilités des hébergeurs et fournisseurs d'accès à internet face aux propos sexistes (Voir Sexisme sur internet : hébergeurs et FAI au rapport).











Les lectrices et lecteur ayant participé à cette rencontre :


Rachel Adil, formatrice en insertion, conseillère municipale
Rachel Adil Estelle Eulriet Estelle Eulriet, informaticienne ;
Maud Carlus, journaliste ; Maud Carlus Lucie Larrey Lucie Larrey, mi-étudiante, mi-salariée, en apprentissage dans la finance ;
Michelle Colmard-Drouault, cadre social retraitée, ancienne syndicaliste ; Michelle Colmard-Drouault Sabine Lochmann Sabine Lochmann, directrice générale de BPI Group ;
Anne Doizy, directrice JWT Paris ; Anne Doisy Ariane Mansouri Ariane Mansouri, consultante ;
Patrice Duchampt, archiviste, membre de Zeromacho ; Patrice Duchampt roselyne segalen Roselyne Segalen, agent d'artistes, féministe engagée.
PHOTOS : BEATRICE LAGARDE



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RE: Najat Vallaud-Belkace m : "Il faut accélérer la marche vers l'égalité"
— carolepeon 14-03-2014 09:42
Super intéressant. Merci d'avoir filmé!


Carole Péon
Fédération Française de triathlon
en charge du plan de "mixité/féminis ation"

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Actualité > Société > Vrai ou faux : 8 idées reçues sur le sommeil Vrai ou faux : 8 idées reçues sur le sommeil,santes, articles femmes hommes,

28 Mars 2014, 19:48pm

Publié par hugo

Vrai ou faux : 8 idées reçues sur le sommeil
Anne-Sophie HojloPar Anne-Sophie Hojlo
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Publié le 28-03-2014 à 17h13
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Qui dort dîne ? Faut-il compter les moutons pour s'endormir ? Les réponses de Damien Léger, président de l'Institut national du sommeil et de la vigilance.
Le 28 mars, c'est la journée du sommeil Frédéric Cirou / AltoPress / PhotoAlto / AFP Le 28 mars, c'est la journée du sommeil Frédéric Cirou / AltoPress / PhotoAlto / AFP


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Vrai ou faux ? De nombreuses idées reçues sur le sommeil circulent. En ce vendredi 28 mars, 14e Journée du sommeil, Damien Léger, président de l'Institut national du sommeil et de la vigilance et responsable du centre du sommeil à l'Hôtel-Dieu à Paris, fait le point.


Il faut dormir 8 heures par nuit


FAUX. "Les études actuelles montrent qu'un adulte a besoin de 7 heures de sommeil par nuit en semaine, un peu plus le week-end. C'est bien sûr une moyenne, et ce chiffre varie en fonction des individus, mais pas tant que ça. 80% des gens ont besoin de 6h30 à 7h30 de sommeil par nuit. Ce chiffre vaut pour les adultes, y compris les personnes âgées : les enfants doivent dormir 10 heures, les ado 9 heures."


On récupère mieux avant minuit


FAUX. "Ce qui est vrai, c'est que les trois premières heures de sommeil permettent de mieux récupérer. Mais c'est le cas avant ou après minuit. Quelqu'un qui dort de 2 heures à 9 heures en tirera les mêmes bénéfices qu'un autre qui a dormi de 23 heures à 6 heures."


On dort mieux si on baisse le chauffage dans la chambre


VRAI. "Il faut perdre un degré de température pour s'endormir. Cette perte s'effectue par évaporation. S'il fait trop chaud, cela ne favorise pas l'endormissement. On considère qu'il faut une température inférieure à 20°, 18 étant l'idéal. Mieux vaut baisser le chauffage et ajouter une couverture ou une couette plus épaisse que l'on peut écarter si on a trop chaud."


Faire la sieste empêche de bien dormir la nuit


VRAI et FAUX. "Tout dépend de la sieste que vous faites et du dormeur que vous êtes. Une sieste trop tard, après 17 heures, empêche de dormir. Si vous êtes insomniaque, une sieste n'est pas une bonne idée non plus. Mais si vous avez un sommeil normal, la sieste ne pose pas de problème. La durée idéale est de 20 minutes. On gagne ainsi en attention et en temps de réaction, sans s'engager dans une phase de sommeil profond dont il est difficile d'émerger."


Qui dort dîne


VRAI et FAUX. "Ne pas manger du tout n'est pas une bonne idée car il faut avoir des réserves pour la longue période que représente la nuit pour l'organisme. Mais il n'est pas recommandé que le repas du soir soit le plus important de la journée, ce qui est souvent le cas. La digestion peut en effet jouer sur le sommeil. Par ailleurs, il faut privilégier les sucres lents, qui font dormir, et éviter les protéines, qui sont plutôt des excitants."


Le lait chaud fait dormir


VRAI. "Paradoxalement, les boissons chaudes font baisser la température centrale du corps par échange thermique, ce qui favorise l'endormissement, comme on l'a dit. Cela fonctionne aussi avec une tisane. Par ailleurs on trouve dans le lait du tryptophane qui se transforme en sérotonine, substance qui favorise le sommeil."


Boire un thé n'empêche pas de dormir


FAUX. "La théine est un excitant comme la caféine. Le thé, le café, le Coca-Cola, les boissons énergisantes type Redbull ont tous une incidence sur le sommeil. Ces produits créent des micro-réveils, rendent le sommeil plus léger. Leurs effets sont très variables en fonction des individus, mais mieux vaut les éviter à partir de 17 heures."


Il faut compter les moutons pour s'endormir


VRAI. "Pour s'endormir, il faut passer du réel à la rêverie. On est souvent envahis par la préoccupation de la journée passée ou à venir. Il faut se concentrer sur quelque chose de différent, basculer dans un monde de rêverie, ce que peut permettre quelque chose d'un peu loufoque comme compter les moutons. Nous recommandons plutôt d'imaginer quelque chose de plaisant comme une plage ou un paysage agréable, mais le principe est bon."




Sur le web: France : rien n’est trop beau pour le président chinois

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Journée du sommeil : oubliez portable, mail, télé. Pour bien dormir, soyez déconnectés,santes,articles femmes hommes,

28 Mars 2014, 17:35pm

Publié par hugo

TEMPS FORTSMunicipales 2014Nicolas SarkozyTémoignagesLaurent Ruquier
Journée du sommeil : oubliez portable, mail, télé. Pour bien dormir, soyez déconnectés
Publié le 28-03-2014 à 09h40 - Modifié à 11h26
11 réactions | 38773 lu
Temps de lecture Temps de lecture : 5 minutes
Avatar de Sylvie Royant-Parola
Par Sylvie Royant-Parola
Psychiatre, médecin du sommeil
LE PLUS. Ce 28 mars, c'est la journée nationale du sommeil. Sur ce point, les chiffres sont pourtant alarmants : un conducteur sur dix s'endort au volant sur le trajet du travail. Et si c'était dû à nos mauvaises habitudes de vie ? Que faire pour les améliorer et mieux dormir ? Réponse de Sylvie Royant-Parola, psychiatre spécialiste du sommeil et présidente du Réseau Morphée.
Édité par Rozenn Le Carboulec
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Le 28 mars 2014, c'es la journée nationale du sommeil (POUZET/SIPA)

Notre société malmène très largement notre sommeil en tant que rythme fondamental qui correspond pourtant à un besoin vital aussi incontournable que de s’alimenter.

Ne pas dormir ou dormir insuffisamment expose à des conséquences graves. Les expériences de privations totales menées chez l’animal montrent qu’au-delà d’une durée qui dépend de l’espèce exposée, l’animal meurt dans un état d’infection et d’hyperthermie incontrôlable.

Chez l’homme les expériences de privation de sommeil n’ont jamais été menées jusqu’à cette zone de non retour mais elles nous ont appris que nous n’étions pas égaux face à la privation de sommeil.

Dormir insuffisamment entraîne une prise de poids

Certains, au bout de trois jours, ont beaucoup de mal à résister, accumulant erreurs d’attention, malaises, émotivité, hallucinations, alors qu’un autre, comme Randy Gardner (le champion répertorié de la privation de sommeil) a pu résister, jusqu’à 11 jours complets, et dans une forme relativement bonne.

Le retentissement d’une privation de sommeil sur l’humeur et sur la vigilance est connu depuis longtemps, mais ces dix dernières années de recherche scientifiques nous ont permis de comprendre les effets d’une privation partielle de sommeil sur le métabolisme, sur le cœur et sur les défenses immunitaires.

Ainsi, dormir insuffisamment conduit notre organisme à réagir comme quelqu’un qui est diabétique, avec à la clé une prise de poids.

Par ailleurs, le stress engendré est très délétère pour le cœur et constitue le lit de complications cardiovasculaires futures, hypertension, accidents vasculaire cérébraux, infarctus du myocarde.

Nous sommes dans une société en manque de sommeil

Malgré ces constatations et ce savoir, nous sommes dans une société en manque de sommeil.

Notre système de valeurs privilégie l’activité et le rendement.

L’homme endormi renvoie à l’inutilité, à la paresse ou à la maladie, alors que le sommeil est le moment où l’individu se reconstruit. Le corps répare les cellules, stocke l’énergie, reconstitue les défenses immunitaires, le cerveau traite les informations accumulées au cours de la journée, trie ce qui est inutile, classe les informations, retient et consolide les apprentissages et les souvenirs.

Tout notre équilibre dépend du sommeil.

Nouveaux médias, nouveaux comportements

L’évolution de notre mode de vie nous fait découvrir de nouvelles expériences et de nouveaux outils tout aussi fascinants que l’ont été l’électricité et le téléphone à la fin du XIXe et du XXe siècle.

Elles ont aussi rapport au temps et à la communication avec l’autre. Avec les voyages aériens, de plus en plus de gens se déplacent pour raisons professionnelles ou pour passer des vacances au soleil.

Une autre révolution est apparue avec internet et tous les médias communicants qui nous font oublier le temps et l’espace. L’individu connecté, via son ordinateur, tablette, smartphone, objets communicants divers, va devenir la règle. Avec sans doute, à l’opposé, un noyau de résistants qui par réaction et par choix seront déconnectés.

Cette évolution n’est pas sans risque sur nos rythmes et sur notre sommeil. Nous avons appris à les découvrir au travers des nouveaux comportements liés à ces nouveaux modes de vie.

Pour ceux qui croient qu’on peut faire n’importe quoi n’importe quand et dormir sur commande "quand je veux", l’expérience du décalage-horaire est toujours une expérience intéressante. Se sentir fatigué, nauséeux, somnolent en plein milieu de journée au retour d’un superbe séjour à Tahiti est vexant, et il encore plus difficile à vivre quand il faut l’expliquer à son collègue de bureau qui lui revient de sa Corrèze natale, mais en pleine forme !

Une modification du rapport au temps

La connexion via les nouveaux médias engendre d’autres problèmes. Ils instaurent une modification de la perception du temps, celui de la disponibilité permanente, l’immédiateté et de l’instantanéité. Répondre tout de suite et tout le temps par SMS, mail, messagerie instantanée.

Apparaissent ainsi de nouveaux troubles avec retard de l’endormissement, fractionnement du sommeil, diminution du sommeil lent, profond, et globalement, restriction du temps de sommeil.

C’est vrai chez l’adulte mais encore plus à risque pour les adolescents qui ont ainsi un moyen de s’évader de la maison et d’échapper à la surveillance des parents tout en restant sous leur nez, dans le fauteuil du salon, à table, ou plus problématique, dans leur lit en pleine nuit.



Illustration d'une jeune fille sur son ordinateur dans sa chambre, la nuit (A.JOCARD/AFP)

Ainsi, nous nous mettons en danger, sans le savoir, ou sans vouloir le savoir…

Ce qui contraste avec pléthore d’objets connectés ayant émergé avec les nouvelles technologies et qui nous promettent de nous aider à veiller sur notre santé en mesurant nos paramètres vitaux ; fréquence cardiaque, activité physique réalisée, calories absorbées et particulièrement notre sommeil qu’ils proposent de mieux contrôler.

Il faut dormir déconnecté

L’objectif n’est pas de refuser l’évolution de notre mode de vie et de prôner le retour à la nature, mais de savoir comment intégrer l’utilisation de ces nouvelles technologies pour en profiter sans en subir les inconvénients.

Pour un meilleur fonctionnement de notre organisme, il est important d’être bien synchronisé, or le grand synchroniseur de nos rythmes est avant tout la lumière du jour, celle qui nous illumine grâce au soleil.

Toutes les études montrent que plus l’individu est en phase avec une bonne régulation des rythmes biologiques, moins il est soumis à des ruptures stressantes et mieux la régulation de son poids, de son cœur, de son humeur se fait.

Plus le contraste entre le jour et la nuit sera tranchée, plus les rythmes seront bien structurés. La journée sera faite de lumière, d’activité, d’échanges, de sport… Alors que la nuit sera dans le noir, le silence, le retour sur soi, l’immobilité.

Autrement dit : déconnecté !

Pas facile à faire accepter aux adultes, et encore plus difficile à faire passer aux ados qui mettent dans leur smartphone toute leur identité. Comme disait un de mes jeunes patients à sa mère :

"M’enlever mon portable le soir ? Tu n’y penses pas ! C’est comme si tu voulais m’arracher la main !"

Pourtant, les parents sont là pour protéger leur enfant, et mettre des limites, quand on sait qu’un comportement est néfaste, est la priorité. Avant l’arrivée de ces nouvelles technologies, les parents avaient des référentiels qui leur permettaient de savoir ce qui était bien et ce qu’il fallait éviter. Actuellement, il faut inventer les règles pratiquement en même temps que la technologie apporte de nouvelles possibilités.

En pratique : lecture, calme et noir complet

Il faut réinstaurer de bonnes habitudes.

Une heure avant le coucher, une activité calme comme de la lecture est à privilégier.

La chambre doit être réservée au sommeil et à l’intimité, en bannissant les objets connectés, susceptibles de lancer des alertes intempestives. Pas de télévision, ni tablette, pas de téléphone portable dans la chambre.

Si vous avez besoin d’un réveil avec une alarme, choisissez le plus basique, en mettant les diodes lumineuses à l’intensité minimale, n’éblouissant pas vos yeux. Attention aux diodes des chargeurs (si vous êtes obligés de les avoir dans la chambre), en les cachant derrière un objet ou sous le lit, car ce sont des sources lumineuses qui peuvent être très gênantes.

Le matin, quand vous êtes réveillés, ne restez pas au lit à somnoler levez-vous, et si vous avez un peu de temps d’avance, organisez-vous une activité agréable pour en profiter avec plaisir.



Sur le web: Journée du sommeil: les troubles touchent aussi les enfants - 28/03

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L'étude santé du jour : 10 % de la population mondiale a mal au dos,sante,articles femmes hommes,

26 Mars 2014, 19:30pm

Publié par hugo

L'étude santé du jour : 10 % de la population mondiale a mal au dos
MIS À JOUR : 26-03-2014 12:23 - CRÉÉ : 26-03-2014 10:50
CORPS - Sciatique, hernie discale, scoliose, lumbagos… deux études récentes révèlent que les douleurs lombaires constituent la principale cause d'incapacité dans le monde et sont à l'origine d'un tiers des invalidités provoquées par le travail.


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mal de dos Le mal de dos est fréquent et peut avoir plusieurs causes différentes. Photo : JAUBERT/SIPA
Le mal de dos, la maladie du siècle ? Au quotidien, la colonne vertébrale est très sollicitée, il n'est donc pas étonnant que les douleurs lombaires, également appelées dorsalgie, soient l'une des principales raisons de consulter. Une récente étude menée par des chercheurs américains et australiens révèle à quel point ce symptôme est courant dans le monde. En compulsant les statistiques de 187 pays, ils ont déterminé que près d'un dixième (9,4 %) de la population mondiale, incluant les enfants, en souffre.


Ce résultat place la lombalgie au premier rang des pathologies en termes d'années de vies vécues avec une incapacité, précisent les auteurs. Les pays les plus touchés se situent en Europe occidentale, en Afrique du nord et au Moyen-Orient. Les taux les plus bas sont quant à eux observés en Amérique latine et dans les Caraïbes. Dans la plupart des cas, la douleur est dite mécanique (hernie discale, arthrose). Pour une minorité de personne, l'origine est liée à une inflammation musculaire.


Les agriculteurs particulièrement concernés


Sans grande surprise, ce problème augmente avec l'âge. Un phénomène qui devrait aboutir à une forte augmentation des personnes souffrant de douleurs lombaires dans les pays à bas et à moyen revenus au cours des prochaines décennies, note l'étude publiée dans le British Medical Journal (BMJ). Ces dernières peuvent alors se trouver limitées dans leurs activités quotidiennes (sommeil perturbé), leur vie personnelle mais surtout pendant leur activité professionnelle.


Il n'est donc pas étonnant de voir que les lombalgies sont à l'origine d'un tiers des invalidités provoquées par le travail, expliquent les chercheurs dans une seconde étude. Charges lourdes, positions délicates, vibrations constantes… les agriculteurs figurent parmi les personnes les plus touchées : ils ont en moyenne quatre fois plus de risque de souffrir de douleurs lombaires que les personnes travaillant dans d'autres secteurs professionnels.


Une autre étude européenne estime qu’une personne sur cinq vit avec un mal de dos chronique, soit depuis au moins trois mois. Des chiffres qui ne sont pas surprenants, car beaucoup de facteurs, même mineurs, peuvent porter atteinte à la santé de dos comme la prise de poids ou même les chaussures. Il est particulièrement recommandé aux personnes souffrant de dorsalgie chronique d’aller consulter un médecin, qui aidera à déterminer précisément la cause de la douleur... et éventuellement à la soigner.




ALEXANDRA BRESSON
metronews.fr
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Soupçons de maltraitance dans un hôpital gériatrique du Val-d'Oise,articles femmes hommes,societe,

26 Mars 2014, 01:59am

Publié par hugo


Soupçons de maltraitance dans un hôpital gériatrique du Val-d'Oise
Le Point.fr - Publié le 25/03/2014 à 19:48
L'AP-HP a ouvert une enquête à la suite de plusieurs plaintes déposées par des familles de patients, qui dénoncent un comportement maltraitant du personnel.


Les plaintes ne visent pas un membre du personnel en particulier mais "un état général".
Les plaintes ne visent pas un membre du personnel en particulier mais "un état général". © JS EVRARD PHOTOGRAPHE / Sipa
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Par Pascal Praud
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a ouvert une enquête administrative après plusieurs plaintes pour maltraitance de personnes âgées hospitalisées dans un établissement gériatrique situé à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise), a-t-elle indiqué. "Une enquête concernant les dispositifs de prévention de la maltraitance au sein de l'hôpital Charles Richet a été diligentée le 18 mars", a déclaré un membre de la direction générale de l'AP-HP, confirmant une information du journal Le Parisien.


Ces investigations font suite à plusieurs plaintes déposées auprès de l'Agence régionale de santé (ARS) par des familles de patients, qui dénoncent un comportement maltraitant du personnel de santé. Selon l'AP-HP, elles ne visent pas un membre du personnel en particulier mais "un état général". "L'enquête, première du genre concernant cet établissement, devra déterminer les personnes visées, la gravité des faits dénoncés et les circonstances" dans lesquelles une possible maltraitance a eu lieu, a précisé cette source. Prévue pour durer "quelques semaines", cette enquête devra donner "des réponses rapides aux familles", a-t-elle encore dit.


"Nous sommes très sensibles à la maltraitance", a réagi mardi une porte-parole de l'établissement, qui revendique la "transparence". "En parallèle à cette enquête, nous avons d'ores et déjà mis en place un plan d'action, avec notamment des formations de bientraitance et des remises à niveau du personnel sur les bonnes pratiques", a-t-elle précisé. Ouvert en 1965, l'hôpital Charles Richet est situé à une quinzaine de kilomètres de Paris sur un terrain de 8,3 hectares, dont 4,5 d'espaces verts. Il accueille près de 480 personnes pour des soins de longue durée, des courts séjours, des soins palliatifs, de médecine gériatrique, de réadaptation, et possède une unité d'hébergement pour les personnes dépendantes. L'hôpital compte 23 médecins et 672 professionnels de santé.

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Antidépresseurs : le blues des habitants des régions rurales

25 Mars 2014, 23:40pm

Publié par hugo


Anne Jeanblanc
À votre santé
ANNE JEANBLANC
RSS Anne Jeanblanc
Antidépresseurs : le blues des habitants des régions rurales
Le Point.fr - Publié le 20/03/2014 à 12:06
Les Franciliens, pourtant soumis à de multiples stress quotidiens, consomment moins d'antidépresseurs que les personnes qui vivent à la campagne.


Les femmes célibataires prennent plus d'antidépresseurs que les hommes seuls.
Les femmes célibataires prennent plus d'antidépresseurs que les hommes seuls. © HOUIN GÉRARD / SIPA
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Par ANNE JEANBLANC
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Par Pascal Praud
Le Limousin, l'Auvergne et le Poitou-Charentes sont les trois régions de France où l'on consomme le plus d'antidépresseurs. De quoi faire s'écrouler le mythe des bienfaits de la vie à la campagne, de la douceur des matins ponctués par le chant des oiseaux et du bonheur de respirer de l'air pur à longueur d'année. C'est en tout cas ce qui ressort de la dernière étude réalisée par IMS Health. Qui plus est, le malheureux habitant de l'Ile-de-France, coincé matin et soir dans les embouteillages, stressé en permanence, arrive en avant-dernière position de ce classement bien particulier de croqueurs de pilules anti-tristesse.


En pratique, IMS Health a analysé la consommation des antidépresseurs en 2013 dans notre pays, en se basant sur des données de dispensation des pharmaciens, provenant de quelque 14 000 officines (soit 60 % du total en France) et de données sociodémographiques (de l'Insee notamment) afin de comparer les régions entre elles et d'identifier des facteurs expliquant d'éventuelles différences. D'où ce résultat : le Limousin arrive en tête, avec un indice de consommation de 160 (contre 100 pour l'ensemble national) et un nombre moyen de doses journalières par habitant de 9,95. Juste derrière viennent l'Auvergne et le Poitou-Charentes, avec respectivement un indice de 127 et 117 et des doses journalières par habitant de 7,89 et 7,29. En "bas" du classement, on trouve la Lorraine (indice de 86 et doses journalières par habitant de 5,31), l'Ile-de-France (85 et 5,26) et l'Alsace (69 et 4,30).


influence de l'âge, du célibat...


Mais manifestement, la zone géographique ne fait pas tout. L'analyse croisée avec les données sociodémographiques montre l'influence de l'âge (les plus de 65 ans sont de gros consommateurs), du célibat (mais plus chez les femmes que chez les hommes), de la présence d'un handicap et de l'absence d'enfant. Le Limousin arrive en tête de toutes les régions pour l'ensemble de ces critères.


À l'opposé, il existe des facteurs protecteurs : les couples avec enfants (coefficient de corrélation de - 0,70), même s'ils sont sous le seuil de pauvreté (- 0,69), ainsi que les familles monoparentales pauvres (- 0,58) consomment moins d'antidépresseurs que les autres. D'autre part, le taux de chômage ne semble pas avoir d'influence sur la prise de ce type de médicaments. Là encore, on aurait imaginé l'inverse.


Enfin, IMS Health a examiné de plus près la situation de l'Ile-de-France, car elle représente à elle seule un cinquième de la population métropolitaine. Et l'analyse par département met en évidence un paradoxe : Paris se place au même niveau que Provence-Alpes-Côte-d'Azur, au cinquième rang des régions les plus consommatrices d'antidépresseurs, avec un indice de 113, alors que sept autres départements se retrouvent en queue du classement. C'est sans doute parce que la capitale affiche le plus fort taux national de célibataires et le plus faible de couples avec enfants, alors que le Val-d'Oise et la Seine-Saint-Denis notamment présentent les taux les plus faibles de France de personnes âgées et de couples sans enfant ainsi que relativement peu de célibataires.


© Idé


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