Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

articles femmes hommes

De la banlieue parisienne à New-York, une professeure fait vivre le rêve américain à ses élèves,societe,racisme,

30 Juillet 2018, 07:45am

Publié par hugo

 De la banlieue parisienne à New-York, une professeure fait vivre le rêve américain à ses élèves
 
Wiam Berhouma, dans sa classe au collège Jacques Prévert à Noisy-le-sec (93)
(capture d'écran)
Une enseignante d'anglais de Noisy-le-Sec (Seine St Denis) a eu l'idée folle d'emmener ses élèves à New-York. Un défi relevé grâce à un véritable élan de solidarité. Terriennes a rencontré cette jeune professeure.
28 juil 2018
Mise à jour 29.07.2018 à 00:35 par
Nadia Bouchenni
dansAccueilTerriennesCulture numériqueFemmes au travail
Wiam Berhouma, c'est son nom, est une jeune enseignante de 28 ans. Elle enseigne l'anglais au collège Jacques Prévert de Noisy-Le-Sec, en Seine St Denis (93). Il y a quelques mois son appel à la générosité pour faire partir ses élèves a fait le buzz sur les réseaux sociaux, notamment Twitter.  Pas question pour autant de se payer des vacances sur le dos des internautes. L'objectif était de poursuivre les réflexions entamées en cours avec sa classe de 3ème, sur les notions d’immigration et de citoyenneté, chères à cette jeune enseignante.
 
"Je voulais enseigner auprès de ces jeunes, qui sont délaissés, qui n’ont pas de moyens, qui ont des professeurs débutants et non préparés."
Wiam Berhouma
© Nadia Bouchenni
Le 93, un "département impénétrable" ?
Wiam Berhouma enseigne dans ce collège depuis 3 ans. Comme beaucoup de d'enseignants débutants, elle est envoyée dans l’académie de Créteil (qui comprend le département du 93), « là où les gens ne veulent pas aller en général », nous explique-t-elle. Néanmoins, pour elle, c'est une bonne nouvelle. « C’est un vrai choix. Pour moi, ça allait de soi. Je viens de cette région. En réalité, j’enseigne même dans l’établissement où j’ai été moi-même élève. Je voulais enseigner auprès de ces jeunes, qui sont délaissés, qui n’ont pas de moyens, qui ont des professeurs débutants et non préparés. »
Un choix qui n’a pas toujours été compris autour d’elle. « Les gens me disaient  des choses horribles. Le 93 est sujet à beaucoup de préjugés racistes, où l'on s'imagine que les élèves seraient plus violents qu'ailleurs. Pour beaucoup, c'est un département impénétrable. On pensait que j'allais tenir deux mois à peine. Ou alors j’avais droit à des remarques sexistes du genre : “Tu es une jeune femme, jolie. Ils vont tomber amoureux, ça va passer”. »
Je veux plutôt avoir un visage humain, dans ma manière d'enseigner.
Wiam Berhouma, professeur d'Anglais à Noisy-le-sec
Le collège Jacques Prévert (et son annexe) a vu passer Wiam Berhouma en tant qu'élève, puis en tant qu'enseignante.
(capture d'écran)
La jeune enseignante ne se laisse pas démonter par ces propos et essaye de trouver la bonne recette pour ses élèves. « Je me suis beaucoup appuyée sur mon enfance à moi. J’ai adapté ma pratique à ce que j’ai connu, plus jeune, et à ce que sont mes élèves. Ma manière d’enseigner est très différente de certains de mes collègues. Beaucoup de professeurs sont dans une froideur, une distance. C’est même souvent préconisé. Je veux trouver un juste milieu. Je ne veux pas être leur amie. Et en réalité les élèves ne le veulent pas non plus. Je veux plutôt avoir un visage humain. On y gagne. Les élèves nous le rendent au centuple. Je suis stricte mais je reste humaine. C’est en ça que je dis que je m’inspire de mon enfance. Mais c’est à chacun de s’ajuster. »
 
Ce visage humain, c’est surtout, pour la jeune enseignante, un moyen de se rapprocher de ses élèves, de les intéresser à sa matière. Ouvrages scolaires classiques mais aussi vidéos virales (Vine, Snapchat, et Youtube), et applications mobiles sont les supports qu’elle utilise avec ses classes. « On a une génération différente en face, il faut aussi s’adapter pour les motiver. Bien sûr, il faut améliorer la culture générale des élèves, mais je veux sortir d’une vision “civilisatrice”. L’enseignant n’a pas à avoir cette mission, comme un héritage de la colonisation. Au contraire je veux que les élèves apprennent en s’amusant, à travers leurs repères. »
Les smartphones sont également utilisés comme outils de travail : « Ils ont tout le temps leurs téléphones à la main, du coup, ça ne s’apparente presque plus à du travail. Ils peuvent tout simplement utiliser l’enregistreur pour se réécouter après ».
 
Ces outils permettent à l’enseignante d’aborder des sujets d’actualité en rapport avec son programme.
Wiam Berhouma a par exemple abordé le féminisme. Elle raconte : « Avec ma classe de 5ème, on a travaillé rapidement sur le mouvement #MeToo. Ce n’était pas vraiment en rapport avec le programme. Le 8 mars dernier, les élèves en ont parlé en cours, alors je leur ai projeté un document sur #MeToo, et on a parlé de ce mouvement, de l’affaire Weinstein. Ils comprenaient très bien ce que ça représentait. » L’enseignante en a alors profité pour aborder les questions de domination hommes - femmes : « Ils ont parlé tout de suite des différences de salaires, puis de ce que représentait vraiment la journée du 8 mars. Ils ont bien saisi l’ironie dans le fait d’offrir une rose aux femmes, alors qu’on est censé parler des droits des femmes. Les filles disaient “Nous, on s’en fout des roses, on veut le même salaire”. J’ai fait réagir la classe : “C’est normal, il faut combattre ces inégalités”. »
Avec ses 3ème, elle également parlé des violences policières, dans le cadre d’une séquence sur le mouvement des droits civiques aux États-Unis. « Ça m’a confortée dans mon idée de voyage à New-York. Les élèves eux mêmes ont fait le lien avec les violences policières qui ont lieu en France. On a travaillé aussi sur le clip de Childish Gambino, This is America. Ils ont été très pertinents et ont trouvé tous seuls les différents symboles du clip en faisant des recherches : Jim Crow, la tuerie de Charleston, et j'en passe. »
Un voyage plus que nécessaire
Elle suit certains élèves depuis au moins deux ans. D'autres sujets liés au racisme et à l'immigration, comme le mouvement Black Lives Matter, la problématique des blackfaces ont pu être abordés.  Au détour d’une discussion entre élèves sur les origines dépréciées de certains, Wiam Berhouma décide d’évoquer aussi la notion de citoyenneté. Puis lors d’un cours autour de la « pseudo-découverte de l’Amérique par Christophe Colomb », comme elle le raconte, les élèves ont soulevé plusieurs questions sur l’immigration en Amérique : « Quand ils ont découvert l’histoire de ceux qu’on appelle injustement les Amérindiens, ils en ont été choqués et ont réalisé que finalement ceux qui peuplent aujourd’hui les Etats-Unis étaient les véritables immigrés. L’immigration y était d’abord européenne, ce qui était surprenant pour eux. Ce voyage devenait plus que nécessaire. »
J'ai voulu faire tout mon possible pour ces élèves qui ont moins de chances de réussir que des élèves parisiens, car moins de moyens.
Wiam Berhouma
Ces débats ont validé l'envie qu'elle avait d'organiser ce séjour pédagogique et culturel à New-York. Dans ce collège où il n’y avait pas eu de voyage dans un pays anglophone depuis au moins 5 ans, ce n’était pas une mince affaire. La professeure d’anglais tient tout de même à préciser : « Le peu de voyages organisé ici n’est pas dû forcément à un manque d’envie de la part des professeurs. Mais c’est plutôt dû à la difficulté de tout mettre en place, tout seul. Ce genre d’organisation repose uniquement sur le professeur en charge du projet. »
 
Après avoir soumis en début d’année le projet au conseil d’administration de l’établissement et avoir obtenu une bourse privée de 20 000 euros, sans trop y croire, Wiam Berhouma se retrouve au pied du mur.  Il faut organiser le voyage de A à Z, et surtout trouver le reste du financement nécessaire.  « Autour de moi, on me disait “ C’est trop d’efforts pour rien, laisse tomber, c’est trop compliqué.” J’alternais entre motivation et désespoir surtout pour mes élèves. Quand je leur disais “On abandonne, on n’y arrivera pas”, ils étaient déçus mais en même temps ont fait preuve de grande maturité. Ils me répondaient “Ce n'est pas grave madame, merci, vous avez essayé au moins”.  C’était touchant. Ils ont conscience d'avoir moins de moyens que d'autres élèves. J’ai voulu faire tout mon possible pour ces élèves qui ont moins de chances de réussir que des élèves parisiens, car moins de moyens. »
 
 
La classe de 3ème a fait une vidéo pour annoncer leur cagnotte en ligne.
© Wiam Berhouma
En accord avec ses élèves, ils lancent une cagnotte en ligne et réalisent une vidéo à l’aide du frère de l’enseignante. Les réactions ont été très diverses :  « Le plus rageant c’étaient ceux qui nous disaient : “Pourquoi aller à New-York ? Allez à Londres c’est pareil” Donc, on nous reproche de viser trop haut ? Être ambitieux, c’est un problème quand on vient de Seine-Saint-Denis ? On n’a pas le droit d’en sortir, ou alors il faut aller le plus près possible ? Un projet à Londres n’a rien à voir d’un point de vue culturel et pédagogique. Parler anglais ici ou ailleurs pour ces gens, c’est pareil. Ils n’ont pas vu le caractère citoyen du projet, et ce qu’il implique en terme de construction pour les élèves. »
 
Très vite, l’engouement sur la toile prend. Quasiment un tiers de la somme des 12 000 euros nécessaires est récolté en trois jours. La classe n’en revient pas. Puis, les dons stagnent. Les tweets sont relayés, mais sans plus. Et les critiques arrivent.  « C’est vrai qu’il y a eu un vrai engouement autour de cette initiative. Mais on a eu aussi beaucoup de réactions négatives du genre “Nous on n’est jamais partis à New-York, pourquoi eux y vont ?” C’est très parlant. Ce sont souvent des gens qui se sont reconnus dans mes élèves, qui ont dû grandir dans le même genre d’endroit. Mais on a aussi eu des encouragements. On a même eu des stars qui ont relayé la cagnotte, voire donné de l’argent. Ça a été une grosse surprise. » L’objectif est finalement atteint à la dernière minute, au bout d’un mois.
 
Wiam Berhouma note que cet élan de solidarité, exprimé aussi via les commerçants de la ville, ont mis du baume au cœur de ses élèves : « Il s’est passé un truc en eux. Ils ont réalisé que des gens acceptaient de les aider. Cette solidarité cette entraide les a éblouis. C’était beau de voir ça. »
Un lien unique entre élèves et professeurs
La jeune femme n’est pas seule pour partir avec ces 22 élèves. Elles sont trois enseignantes à encadrer ce voyage. Trois femmes. La professeure d’histoire qui avait travaillé le sujet de l’immigration en Europe avec les élèves en 4ème, et la professeure principale de la classe, qui a pour matière l’EPS. Les trois enseignantes avaient à cœur de faire découvrir ces sujets à leurs élèves, et de mener à bien le projet : « Il y avait un sentiment collectif fort entre nous trois. », nous explique Wiam Berhouma. Cependant, les réactions sexistes n’ont pas manqué, notamment sur Twitter. L’enseignante cite de mémoire : « Quelle idée de partir qu’entre femmes ? Il vous faut un homme pour mener ce projet, et gérer les problèmes, notamment des garçons. » Les clichés sur les femmes naturellement maternelles et les hommes plus autoritaires refont surface.  « Certains ont même parlé de discrimination car il n’y avait pas d’hommes. La domination masculine s’est vraiment exprimée à ce moment. On en est encore là », regrette Wiam Berhouma.
 
Les élèves de Wiam Berhouma à la découverte de Time Square.
© Wiam Berhouma
Les cinq jours du voyage ont été intenses, pour les élèves comme pour les accompagnatrices :  « On avait discuté des endroits qu’ils visiteraient, mais ils ont eu le programme définitif le jour du départ uniquement. Ils savaient que ça serait éprouvant. Ils ont parcouru de nombreux kilomètres, mais sont restés concentrés sur l’objectif. » L’enseignante a tout de même tenu à équilibrer les étapes entre centres d’intérêt des élèves et projet pédagogique. « Ça leur a aussi permis de s’approprier ce projet. Un jour, ils ont vu un autocollant sur une poubelle qui disait “Quand les droits des migrants sont niés, les droits des citoyens sont en péril”. Ils ont crié “Regardez Madame, c’est exactement notre thème”. J’étais fière, ils se sont emparés du projet et l’ont complètement compris. » Au programme, l'université de Columbia pour discuter avec un sociologue américain « d'immigration, libéralisme, vision de la citoyenneté, laïcité, quartiers et musique. Les élèves étaient passionnés ». Au menu également, le site de Ground Zero en hommage aux victimes du 11 Septembre, le monument national African Burial Ground, qui abrite un mémorial des victimes de l'esclavage, appelé La porte du retour (en référence à la porte du non retour, sur l'île de Gorée), la statue de la Liberté... En signe de remerciement, chaque donateur de la cagnotte a reçu une carte postale.
 
 
Le voyage à New-York des 3ème du collège Jacques Prévert en quelques images
© Wiam Berhouma
Ces enfants ont adoré cette belle expérience et ont compris que la réussite n'était pas une question de mérite.
Wiam Berhouma
Le bilan de ce séjour est plus que positif pour Wiam Berhouma: « Ces enfants ont adoré cette belle expérience et ont compris que la réussite n'était pas une question de mérite. » Malgré la fatigue, elle ne regrette absolument rien. « Un tel voyage te fait voir les élèves différemment, on sort du cadre professeur / élèves classique. Ça crée un lien unique entre nous. Et ça les fait grandir surtout. », raconte-elle, le regard empli de fierté.
 
De retour au collège, une exposition de leurs photos est organisée, avec la projection d’une vidéo. « On a surtout eu des retours impressionnés », nous dit Wiam Berhouma. Certes, ils ont fait des envieux,  mais les retours étaient globalement positifs : « Ça a donné des idées à d’autres ». Elle espère pouvoir repartir prochainement vers une nouvelle destination avec une autre classe : « Peut-être pas dès l'an prochain, parce que c'est épuisant à mettre en place. Mais clairement, je ne pourrais pas ne pas retenter le coup !  »
Et les élèves, alors  ?
Junie : « Pour nous, un voyage a New York c'était presque impossible car on ne s'imaginait pas du tout, nous, de simples collégiens du 93 aller à Times Square ou Central Park. À vrai dire certains d'entre nous n'y croyaient pas du tout avant la cagnotte ! C'est une expérience inoubliable et extraordinaire pour nous! »
Wesley : « Ce voyage représentait beaucoup de choses pour nous, pour certains c’était un rêve car il n’y retourneront peut-être pas, pour d’autres, c'était un voyage scolaire qui nous permettra de développer nos connaissances sur ces sujets. »
Maëlysse : « Il y a trois endroits qui m'ont marquée. Tout d’abord la Statue de la Liberté, la voir en vrai était un rêve depuis toute petite. C'était impressionnant et chaque détail de cette statue à une signification. Ensuite, je dirais Ellis island car c’est à cet endroit que l’histoire de l’immigration américaine débute. Ce qu'ont subi les différents immigrés à leur arrivée, était parfois vraiment étonnant et triste. Pour finir, l’endroit que j’ai vraiment préféré à New york a été le mémorial du 11 septembre, c’est un endroit tellement symbolique mais aussi rempli de tristesse. [...] Avant ce voyage, pour moi la citoyenneté dépendait vraiment de si on avait les papiers ou non. Mais après ce voyage je pense que cela dépend de comment on se sent dans son pays. »
Nadia Bouchenni
Mise à jour 29.07.2018 à 00:35
Sur le même thème

https://information.tv5monde.com/terriennes/de-la-banlieue-parisienne-new-york-une-professeure-fait-vivre-le-reve-americain-ses

Voir les commentaires

« Israël se déclare effectivement comme un état d’apartheid » ,racisme

30 Juillet 2018, 07:33am

Publié par hugo

 Home»GENERAL»Analyses»« Israël se déclare effectivement comme un état d’apartheid »
Analyses/Comité National Palestinien (BNC)
« Israël se déclare effectivement comme un état d’apartheid »
 /  20 juillet 2018 /  7.5k
20
Shares
 Facebook  Twitter  Pinterest  Google+
 
Une famille palestinienne devant les ruines de leur maison à Umm al-Hiran, une communauté palestinienne que le gouvernement israélien détruit afin de pouvoir construire à sa place une ville réservée aux Juifs israéliens. Les résidents de Umm al-Hiran sont citoyens israéliens.
19 juillet 2018
/ Par Palestinian Boycott, Sanctions and Divestment National Committee (BNC), Adalah, Najwan Berekdar, Omar Barghouti /
La société civile palestinienne réagit à la loi « Israël comme Etat-nation juif » « qui définit sans ambiguïté Israël comme un état appartenant exclusivement au peuple juif ». Ceci en dépit du fait qu’un citoyen d’Israël sur cinq est un Palestinien autochtone, non juif.
CONTACT: media@bdsmovement.net
19 juillet 2018 — Les législateurs israéliens ont donné aujourd’hui leur approbation définitive au projet de loi « Loi fondamentale : Israël comme Etat-nation du peuple juif » qui définit sans ambiguïté Israël comme un état appartenant exclusivement au « peuple juif ». Ceci en dépit du fait qu’un citoyen d’Israël sur cinq est un Palestinien autochtone, non juif. Les membres palestiniens de la Knesset israélienne ont condamné la loi, qui jouit d’un pouvoir constitutionnel, en tant que « loi d’apartheid ».
Adalah, une importante organisation pour les droits humains palestiniens en Israël, décrit  comment la loi « établit le principe d’apartheid en matière de logement, de terres et de citoyenneté ». Elle conclut que « cette loi entérine constitutionnellement la discrimination institutionalisée ». Najwan Berekdar, un citoyen palestinien d’Israël, a réagi ainsi : « En tant que citoyen palestinien de cet état, cette loi entérine pour moi une citoyenneté de troisième ordre dans un pays où ma famille a vécu depuis des générations, bien avant même que l’état d’Israël n’existe.
La majorité juive-israélienne nous rappelle bruyamment que nous citoyens palestiniens autochtones d’Israël ne sommes pas les bienvenus dans la propre patrie de nos ancêtres. Mon peuple a toujours souffert du racisme légalisé de l’état d’Israël et de ses institutions, mais cette loi fait de la réalité de notre apartheid une loi de ce pays, comme jamais auparavant.
En tant que « non juifs », nous n’avons déjà pas le droit d’acheter ou de louer des terres sur 93% du territoire contrôlé par l’Etat d’Israël, et beaucoup de nos communautés sont déclarées « non reconnues » et détruites au bulldozer par l’armée israélienne. J’ai reçu une éducation racialement ségréguée et inférieure dans un système scolaire qui privilégie visiblement les Israéliens juifs.
Israël nous dépouille maintenant de tout semblant de droits égaux, sur la seule base de notre identité ethno-religieuse.
Il rétrograde même notre langue qui était jusqu’alors l’une des deux langues officielles de l’état. »
Omar Barghouti du Comité national palestinien BDS a commenté :
« Une famille palestinienne devant les ruines de leur maison à Umm al-Hiran, une communauté palestinienne que le gouvernement israélien détruit afin de pouvoir construire à sa place une ville réservée aux Juifs israéliens. Les résidents de Umm al-Hiran sont citoyens israéliens.Israël a des dizaines de lois racistes, y compris quelques-unes qui correspondent de manière frappante à la définition de l’apartheid par les Nations Unies. Mais avec le pouvoir constitutionnel de cette Loi fondamentale, Israël se déclare effectivement comme un état d’apartheid et laisse tomber son masque délabré de démocratie.
A partir de maintenant, il ne sera pas seulement légal d’exercer une discrimination raciale contre les citoyens palestiniens autochtones de l’état. Ce sera rendu constitutionnellement obligatoire et requis. Cela devrait provoquer les gens, les institutions et les gouvernements à faire rendre des comptes à Israël. »
Omar Barghouti conclut :
« S’il y a jamais eu un temps pour le boycott, le désinvestissement et les sanctions contre le système d’oppression d’Israêl, c’est bien maintenant. L’adoption officielle par Israël de l’apartheid ouvre une porte au peuple palestinien, aux nations arabes et à nos alliés dans le monde entier pour faire pression sur les Nations Unies afin qu’elles activent leurs lois anti-apartheid et imposent de sérieuses sanctions à Israël comme celles qu’elles ont imposées à l’Afrique du Sud.
Nous redoublerons nos efforts pour que grandisse encore le mouvement BDS en faveur des droits palestiniens pour faire rendre des comptes à Israël pour tous ses crimes contre notre peuple. Aucune loi israélienne n’effacera notre droit à l’auto-détermination dans notre patrie ou le droit à nos réfugiés de retourner chez eux. Aucun gouvernement israélien d’extrême-droite, avec tout le soutien aveugle qu’il reçoit des forces xénophobes et ouvertement fascistes des Etats-Unis et d’Europe, n’éteindra notre aspiration à la liberté, à la justice et à l’égalité. »
Le Comité national palestinien BDS (BNC) est la plus grande coalition de la société civile palestinienne. Il dirige et soutient le mouvement global de Boycott, désinvestissement et sanctions en faveur des droits palestiniens.
 
Source : https://bdsmovement.net/news/%E2%80%9Cisrael-effectively-declares-itself-apartheid-state%E2%80%9D

https://www.bdsfrance.org/israel-se-declare-effectivement-comme-un-etat-dapartheid/

Voir les commentaires

Elle propose de remplacer les mères absentes aux mariages de leurs enfants LGBTQ+,societe

28 Juillet 2018, 08:33am

Publié par hugo

 Etats-Unis
Elle propose de remplacer les mères absentes aux mariages de leurs enfants LGBTQ+
Publié le 27 juillet 2018 à 18:15
Sur Facebook, une Américaine propose de remplacer les mères qui n’assisteraient pas au mariage homosexuel de leur enfant et fait le buzz.
 
 
“Si vous avez besoin d’une mère pour assister à votre mariage homosexuel car votre mère biologique ne viendra pas. Appelez-moi. Je suis là. Je serai votre plus grande fan. J’apporterai même le champagne.” Publié le 20 juillet par l’Américaine Sara Cunningham, cet appel relayé en France par Têtu a touché les réseaux sociaux et a été partagé des milliers de fois en une semaine.
 
Quelques jours avant son message de soutien, l’Américaine de 54 ans avait discuté avec des femmes homosexuelles en plein désarroi face à leurs mères qui avaient, pour certaines, refusé d’assister à leur mariage. “C’est qui a motivé ce post, et je n’avais aucune idée que j’aurais autant de retours de la communauté, et de parents du monde entier prêts à être des remplaçants”, explique-t-elle à NBC News.
Elle-même mère d’un fils homosexuel, elle a publié en 2014 le livre How We Sleep at Night: A Mother’s Memoir pour raconter comment elle a pu concilier sa foi avec l’homosexualité de son enfant. Après le coming-out de son fils, elle était tombée en dépression avant de décider d’en apprendre plus sur la communauté LGBTQ+. Elle tient désormais la page Facebook Free Mom Hugs où elle échange avec les parents d’enfants homosexuels et offre des ressources à destination des écoles, églises et hôpitaux. Espérons que son message ouvre les yeux aux parents d’enfants LGBTQ+, pour que ces derniers n’aient pas besoin de remplaçants à leur mariage.
Alexandra Vépierre

http://cheekmagazine.fr/societe/ce-qui-se-passe-ailleurs/remplacer-meres-absentes-mariages-lgbtq/

Voir les commentaires

Bongo té, tika ! L’art comme moyen de lutter contre les violences faites aux femmes en République démocratique du Congo,femmes,violences,

28 Juillet 2018, 08:05am

Publié par hugo

 Bongo té, tika ! L’art comme moyen de lutter contre les violences faites aux femmes en République démocratique du Congo
En RDC, les rôles traditionnels et les stéréotypes basés sur le genre, ainsi que le conflit armé qui sévit dans le pays depuis plus de 20 ans, rendent les femmes particulièrement vulnérables aux violences. Photo: Ramon Sanchez Orense/Oxfam
En RDC, les rôles traditionnels et les stéréotypes basés sur le genre rendent les femmes particulièrement vulnérables aux violences. En raison du conflit armé qui sévit dans le pays depuis plus de 20 ans, les Congolaises y sont exposées de manière disproportionnée, en particulier les violences sexuelles. Dans ce contexte, il est essentiel de soutenir celles et ceux qui prennent la parole et qui dénoncent les injustices et les violences que subissent les femmes.
L’art jouant un rôle déterminant dans la sensibilisation des populations aux enjeux sociaux, Oxfam, le réseau des femmes chrétiennes du Congo (RFCC) et la compagnie canadienne Le Théâtre des Petites Lanternes se sont unis pour mettre sur pied Bongo té, tika !*, un projet de co-construction artistique, de sensibilisation et de recherche de solutions dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Bongo té, tika ! Lutter contre les violences faites aux femmes en RDC

La « Grande Cueillette des Mots »
En amont du projet, les partenaires ont organisé une grande collecte d’information participative, la Grande Cueillette des Mots, qui a rassemblé plus de 800 témoignages d’hommes et de femmes autour de la question des violences faites aux femmes. Des « carnets de paroles » ont été distribués dans quatre communes de Kinshasa afin de recueillir impressions, émotions, questions, commentaires ou opinions.
Les fruits de cet exercice ont été transmis au Théâtre des Petites Lanternes et à l’Atelier Théâtr’Action, partenaire d’Oxfam en RDC, pour la rédaction des textes d’une pièce de théâtre ayant pour thème les femmes survivantes.
33 000 personnes sensibilisées
Avec des représentations dans 15 quartiers de Kinshasa, la pièce a permis de sensibiliser plus de 33 000 personnes aux différentes formes de violences faites aux femmes et aux filles. Le projet a également servi à jeter les bases pour d’autres projets en matière de lutte contre ces violences et à documenter la problématique.
Oxfam estime que les violences faites aux femmes et aux filles constituent l’un des principaux obstacles à la lutte contre la pauvreté. Ces violences ruinent la vie des femmes et divisent les communautés. Mais elles sapent aussi les efforts de développement et entravent la construction de démocraties solides et de sociétés justes et pacifiques.
Or, elles ne sont pas une fatalité et peuvent être éliminées grâce à l’action de citoyennes et citoyens engagés et d’institutions responsables.
En unissant les artistes et les citoyens, le projet Bongo té, tika ! illustre toute la pertinence et la force de l’art social comme moyen de susciter la participation citoyenne et d’amener les communautés, dont les femmes et les jeunes, à créer des solutions qui répondent à leurs besoins.
* Pas comme ça, arrête !
Engagez-vous à nos côtés
Souhaitez-vous en savoir plus sur nos activités et sur les façons de vous engager à nos côtés ? Abonnez-vous à notre lettre d’information et nous vous tiendrons au courant de nos campagnes, projets et actions humanitaires par courriel.
Restez informé-e
 2  0  0  2
Mots-clés : violence contre les femmesgenreinégalités entre les femmes et les hommesconflit armécitoyenneté active
Permalien: https://oxf.am/2yB3OlW

https://www.oxfam.org/fr/republique-democratique-du-congo/bongo-te-tika-lart-comme-moyen-de-lutter-contre-les-violences

Voir les commentaires

Sexe : faire l'amour dans l'espace, comment cela se passe ?,,articles femmes hommes,couples,sexes,

28 Juillet 2018, 07:45am

Publié par hugo

 Sexe : faire l'amour dans l'espace, comment cela se passe ?
Alors que des voyages vers Mars seront organisés dans quelques années, on se pose la question : comment s'envoyer en l'air quand on est dans l'espace ?
Est-il possible de faire l'amour dans l'espace ?
Crédit : NASA / Unsplash
 
Emeline Ferry 
Journaliste
Partager l'article
 
 

publié le 27/07/2018 à 14:04
La scène de sexe entre Jennifer Lawrence et Chris Pratt dans le vaisseau spatial de Passengers vous a donné des idées ? Faire l'amour dans l'espace est l'un de vos fantasmes ?
Alors que la conquête avance et que des voyages vers Mars pourraient être organisés au cours des années 2030, les scientifiques commencent à réfléchir à l'organisation : nourriture, hygiène, cohabitation... Si bientôt de nouveaux humains sont envoyés dans l'espace, la question des relations sexuelles au dessus de la stratosphère est justifiée.
Entre les rumeurs et les idées de positions fantaisistes en apesanteur, le sujet n'est pas si improbable. Ses enjeux éthiques, pratiques, mais aussi la question de la santé commencent à intéresser la communauté scientifique. On vous explique comment cela se passe si l'on veut faire l'amour dans l'espace.
À lire aussi
Sexo
La nuit de noces, une tradition sacrifiée par la modernité ?
 
 
Dans "Passengers", Chris Pratt et Jennifer Lawrence ont tourné une scène de sexe qui se déroule dans l'espace.
Crédit : Sony Pictures Releasing France
 
Est-ce déjà arrivé ?
À l'évocation de ce sujet, une question vous vient probablement à l'esprit : des humains ont-ils déjà couché ensemble ailleurs que sur la Terre ? Officiellement, la réponse est non, comme le rappelle le spécialiste de l'astronomie Olivier Sanguy, interrogé par 20 Minutes. "Si c'était arrivé, ça se saurait. Au moins une personne n'aurait pas pu s'empêcher de le dire".
Pourtant, des rumeurs vont bon train depuis des années. Des astronautes russes auraient eu une relation sexuelle pendant une mission à bord de Saliout 7 en 1982. Mais la cosmonaute Svetlana Yevgenyevna Savitskaya a toujours refusé de dire avec quel occupant de la station et dans quelles conditions cela s'était produit.
Dix ans plus tard, un couple d'Américains s'est envolé ensemble dans la station spatiale internationale. Mais Jan Davis et Mark Lee ont attendu que leur entraînement ait débuté pour révéler qu'ils s'étaient mariés quelques mois plus tôt. Il était alors trop tard pour leur trouver des remplaçants. Les amoureux jurent n'avoir jamais eu le temps d'avoir des rapports sexuels pendant leur mission.
Les astronautes américains Jan Davis et Mark Lee ont été le premier couple à s'envoler ensemble dans l'espace.
Crédit : BRUCE WEAVER / AFP
 
Le mystère reste entier autour des relations sexuelles humaines, mais des animaux se sont déjà accouplés dans l'espace. Après de nombreuses tentatives avec des rats, des frelons, des mouches ou encore des asticots, le premier coït réussi a eu lieu en 1994. Il s'agissait de petits médakas, des poissons très répandus dans les rizières, raconte Futura Sciences.
L'apesanteur, avantage ou inconvénient ?
Si vous imaginez une partie de jambes en l'air sensuelle en apesanteur, balayez cette idée de votre esprit. La réalité est bien loin de la scène finale du film de James Bond, Moonraker, où les deux amants sont enlacés, flottant au milieu de la station spatiale.
Dans la vraie vie, l'absence de gravité peut causer quelques soucis pratiques au moment de passer à l'acte. Il faudrait en permanence s'assurer qu'on se tient bien à l'autre pour éviter de flotter chacun de son côté. Sans compter que tous vos mouvements peuvent propulser votre partenaire à l'autre bout de la pièce. Un moment qui s'annonce compliqué et bien moins agréable qu'on ne le pense...
Autre point qui pourrait poser problème : les effets de la microgravité sur les fluides corporels. Si l'érection fonctionne plutôt bien dans l'espace, la lubrification vaginale pourrait être difficile une fois à bord d'un vaisseau spatial. "Les fluides, comme la sueur et les larmes, ont tendance à s'accumuler à l'endroit où ils sont sécrétés en l'absence de gravité", affirme le physicien et astronome John Mills, à Buzzfeed.
Le fait d'être dans l'espace aurait également un impact sur la libido. L'absence de pesanteur terrestre altère les niveaux d'hormones, faisant chuter le taux de testostérone, l'hormone du désir, ce qui donne moins envie de faire l'amour.
 
Dans "Moonraker", James Bond s'essaie au sexe dans l'espace
Pour l'instant, les scientifiques s'intéressent assez peu à la question de la sexualité dans l'espace. "Il n'y a pas d'étude financée à ce jour sur le sujet", indique à 20 Minutes, Jean-François Clervoy, spationaute français qui a effectué trois missions avec la NASA. Mais avec l'éventualité des voyages sur Mars qui se rapproche, les chercheurs pourraient y réfléchir bientôt.
"On est conscient que quand on sera à 5-6 ans d'un voyage, il faudra faire des études là-dessus. Et sans doute embarquer des sextoys, des films porno et des préservatifs. Cette question fera forcément l'objet d'étude pour savoir quel est le problème et quelles sont les solutions", ajoute l'astronaute.
La question de la reproduction
Outre les aspects pratiques pour savoir si un rapport sexuel est possible ou non dans la stratosphère, la question des conséquences inquiète. Que se passerait-il si une femme tombait enceinte dans l'espace ? L'interruption de grossesse n'est pas envisageable à cause des risques médicaux et des problèmes légaux que cela causerait.
Surtout, on ne connaît pas les conséquences que les radiations et la microgravité pourraient avoir sur le futur bébé. En détaillant les expériences scientifiques sur les animaux, Futura Sciences explique que les résultats sont assez inquiétants et montrent que des anomalies du développement des embryons ont été repérés. Il est probable que la structure osseuse d'un foetus ne se forme pas correctement en microgravité, explique John Mills à Buzzfeed.
Quant aux menstruations, on ne connait pas l'incidence de l'absence de pesanteur sur ce phénomène. Jusqu'à maintenant, les astronautes féminines qui se sont envolées dans l'espace ont utilisé une pilule en continu pour empêcher leurs règles pendant leurs missions.
Face à toutes ces difficultés, il reste la masturbation. Le plaisir en solitaire ne semble pas poser problème dans l'espace. La technique a même un nom, plutôt imagé, dans le milieu des astronautes : la "pompe manuelle de sécurité", indique 20 Minutes.
En attendant, faute de pouvoir décoller pour atteindre le septième ciel, vous pourrez bientôt faire votre demande en mariage dans l'espace. ApoteoSurprise, une entreprise française veut proposer des voyages romantiques dans l'espace à l'horizon 2022.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/love/sexe-faire-l-amour-dans-l-espace-comment-cela-se-passe-7794206767

Voir les commentaires

Éducation : déconstruisez les stéréotypes dès le plus jeune âge,articles femems hommes,sexisme

28 Juillet 2018, 07:29am

Publié par hugo

Éducation : déconstruisez les stéréotypes dès le plus jeune âge
UN GESTE PAR JOUR 10/30 - Engagez-vous avec nous pour, chaque jour, améliorer la société à votre échelle. Au programme aujourd'hui : repenser l'éducation de ses enfants pour en finir avec les stéréotypes de genre.
L'égalité est une valeur à transmettre aux enfants dès les premières années
Crédit : Unsplash/Jenn Evelyn-Ann
 
Arièle Bonte 
Journaliste
Partager l'article
 
 

publié le 27/07/2018 à 08:13
"Si tu sais être fort sans être violent, si tu sais soutenir sans vouloir dominer, tu seras un homme mon fils", "si tu sais regarder une femme sans qu'elle n'ait à craindre ton regard, tu seras un homme mon fils". Ces phrases, on peut les entendre dans la dernière campagne de sensibilisation de la Fondation des Femmes.
Lancée en mai dernier, #TuSerasUnHommeMonFils a un objectif : inclure les hommes dans le problème des violences faites aux femmes et encourager les plus jeunes à repenser le concept d'être "un homme".
Car en matière d'égalité comme de déconstruction des stéréotypes de genre, rien ne pourra s'inscrire durablement sans l'implication de cette partie de la population, relève la Fondation des Femmes. L'illustrateur Monsieur Q partageait également le même point de vue, illustré dans une bande dessinée publiée en novembre 2016.
À lire aussi
égalité hommes-femmes
Technologies numériques : devenez une geek engagée grâce au Reset
 
 
"On ne dit pas aux garçons : laisse les filles tranquilles, respecte-les, elles ne t’appartiennent pas, un non est un non...", écrivait Monsieur Q dans sa BD, demandant alors aux parents de ne plus culpabiliser les filles mais tout simplement... d'éduquer les garçons sur le consentement, l'égalité, la culture du viol ou encore le harcèlement.
Comment en faire plus ?
Aux États-Unis, une poignée de parents a décidé d’élever leurs enfants "gender creatives", c'est-à-dire qu'ils et elles ne communiquent pas le genre de leur enfant jusqu'à ce que ce dernier ou cette dernière décide d'en choisir un. Un choix d'éducation que certains et certaines racontent sur les réseaux sociaux à l'image de Kyl et Brent, parents de Zoomer.
 
RTL Girls s'engage tout l'été, avec sa série "Un geste par jour", à vous présenter, une fois par jour, une initiative à entreprendre, une association à soutenir, un comportement à adopter, une action simple à réaliser pour œuvrer pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes au quotidien.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/identites/education-deconstruisez-les-stereotypes-des-le-plus-jeune-age-7793985787

Voir les commentaires

« La guide de voyage » : une visite féministe de Paris,femmes,feminisme,paris

27 Juillet 2018, 08:00am

Publié par hugo


« La guide de voyage » : une visite féministe de Paris
 
« La Guide de Voyage » de Charlotte Soulary vous propose une visite de Paris pas comme les autres. L’autrice de ce guide a arpenté les musées et s’est plongée dans la vie des femmes célèbres qui ont contribué au rayonnement de la ville-lumière. L’ouvrage propose de visiter la capitale sur les traces de Simone de Beauvoir, Louise Michel, Marie Curie, Joséphine Baker et bien d’autres encore.
Ce guide nous révèle les lieux où elles sont passées, cafés où elles avaient leurs habitudes mais aussi des informations pratiques et bien sûr de nombreux repères qui donnent des clés pour comprendre Paris du point de vue des femmes.
Envie d’une balade…
Rendez-vous sur le côté droit de la façade de l’Hôtel de ville de Paris, ne manquez pas les statues de l’écrivaine George Sand, seule femme du 19ème siècle à vivre de sa plume mais aussi Anne Boutet Mars, la comédienne sociétaire de la Comédie Française , ou encore Manon Roland, la salonnière (1) et figure de la Révolution française.
A ceux qui s’intéressent aux femmes dans l’histoire de l’art, vous ne pouvez pas passer à côté du Musée du Louvre, un lieu qui regorge de nombreuses figures féminines (statues, peintures…) comme « La Joconde » de Léonard De Vinci, l’oeuvre la plus célèbre du musée ou encore « La liberté guidant le peuple », représentant une femme brandissant un drapeau tricolore pour appeler au combat d’Eugène Delacroix.
Mais, ce guide nous révèle que seulement une vingtaine de peintures exposées dans ce musée a été réalisée par des femmes. Parmi elles, Elisabeth Vigée Le Brun, l’une des rares femmes peintres du 18ème siècle et portraitiste officielle de Marie-Antoinette.
…d’une pause littéraire
La guide vous propose des endroits de la capitale où vous trouverez votre bonheur, à commencer par la librairie de femmes dans le 6ème arrondissement, pour y acheter le « Deuxième sexe » de Simone de Beauvoir (si ce n’est pas déjà fait !) , La bibliothèque Marguerite Durand dans le 10ème arrondissement, remplie d’archives sur la lutte et l’histoire des femmes et la librairie Violette & Co, dans le 11ème arrondissement où vous trouverez des essais et des revues sur le féminisme.
Le guide s’arrête sur les cafés littéraires du quartier de Saint-Germain-des-Prés, lieu incontournable des artistes et des écrivain.n.es. Dans les années 1940, Simone De Beauvoir et Jean-Paul Sartre font du Café de Flore leur QG. Ici, ils passent la journée à travailler côte à côte. Le café des Deux Magots était aussi pendant des décennies un lieu de rencontres majeures, Elsa Triolet, Marguerite Duras, Jacques Prévert ou encore Pablo Picasso y avaient leur table.
Une mise en lumière des célèbres inconnues
L’autrice consacre aussi celles qui ne sont pas restées dans les mémoires mais qui pourtant, ont écrit des pages importantes de l’histoire de la capitale. Telle Marguerite de Rochechouart, l’une des abbesses de Montmartre, elle fait partie des rares femmes qui ont donné leur nom à une station de métro à Paris. Il y a aussi l’autrice militante martiniquaise Paulette Nardal, première femme noire à étudier à La Sorbonne, ou encore la suffragette Hubertine Auclert qui, au 19ème siècle, s’est battue pour obtenir le droit de vote pour les femmes.
Charlotte Soulary n’oublie pas les femmes immigrées engagées à la fois contre le racisme et le sexisme, les insurgées de la Commune de Paris ou encore les femmes qui exerçaient les métiers féminins d’antan comme les lavandières, blanchisseuses, vendeuses des Halles…
La guide est une belle occasion d’effectuer quelques escapades en famille et de mettre les femmes au cœur de votre voyage.
 
Pauline Mbock, 50-50 Magazine
1 Femme qui reçoit dans son salon
La Guide de Voyage – Paris, une nouvelle carte du monde », de Charlotte Soulary, éditions La Guide de voyage.
« La guide de voyage Paris » a reçu le Prix de l’action culturelle 2018 des Prix de l’innovation urbaine.
Partager :


http://www.50-50magazine.fr/2018/07/26/la-guide-de-voyage-une-visite-feministe-de-paris/

Voir les commentaires

PMA : LREM se prononce pour un remboursement par la Sécu, Buzyn est favorable,femmes,PMA ,

26 Juillet 2018, 08:19am

Publié par hugo

 PMA : LREM se prononce pour un remboursement par la Sécu, Buzyn est favorable
La ministre de la Santé juge "peu probable" que le gouvernement ne suive pas la proposition de LREM en faveur d'un remboursement de la PMA.
L'Invité de RTL Soir
Marc-Olivier Fogiel
00:03
07:10

L'INVITE DE RTL SOIR DU 25/07/2018
Crédit Image : XAVIER VILA/SIPA | Crédit Média : Vincent Parizot | Durée : 07:11 | Date : 25/07/2018
La page de l'émission
Emeline Ferry 
et AFP
 
 
publié le 25/07/2018 à 12:18
Cela pourrait être une grande avancée pour les droits des femmes. L'ouverture de la PMA à toutes les femmes sera débattue au Parlement début 2019. C'est l'une des promesses d'Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle.
Le projet de loi "sera présenté en Conseil des ministres avant la fin de l'année, et sera examiné au début du premier trimestre de l'année prochaine", a promis Benjamin Grivaux, porte-parole du gouvernement. Les membres de LREM proposent d'aller encore plus loin et se sont prononcé pour le remboursement par la Sécurité sociale de la procréation médicalement assistée (PMA).
Réuni ce lundi 23 juin en bureau exécutif, le parti présidentiel a précisé ses positions. Ce thème est étudié depuis plusieurs mois par le député Thomas Mesnier, avec l'adjoint au maire de Strasbourg Alain Fontanel et des "groupes de travail internes", qui ont "rencontré des personnalités qualifiées, des scientifiques, des intellectuels, des associations".
À lire aussi
polémique
"Insatiable" : accusée de grossophobie, cette série Netflix fait polémique
 
 
En plus de la proposition d'un "remboursement total de la PMA pour toutes les femmes", "on s'est positionné en faveur de l'établissement de la filiation à la naissance de l'enfant pour les deux mères, sans distinction", explique Thomas Mesnier, élu de Charente, ainsi qu'en "faveur de l'auto-conservation des ovocytes".
Agnès Buzyn et Marlène Schiappa sont favorables
Le principe de gratuité du don de gamète a été réaffirmé. Quand à l'anonymat du donneur, le bureau exécutif a retenu deux possibilités. Soit "le donneur accepte de donner toute son identité" qui sera révélée à l'enfant à sa majorité. Soit "le donneur n'est pas favorable à donner son identité mais l'enfant à sa majorité aurait au moins accès à des données non identifiantes du type la couleur des yeux, des cheveux, ainsi qu'aux antécédents médicaux", a détaillé le député.
Le bureau exécutif de LREM a également évoqué le sujet sensible de la gestation pour autrui (GPA) en rappelant qu'"à l'heure actuelle, il n'était pas opportun d'aller plus loin", selon Thomas Mesnier, qui a également fait un point sur "la fin de vie".
Interrogée au micro de RTL ce mercredi 25 juillet, la ministre de la Santé a jugé "peu probable" que le gouvernement aille à l'encontre de la position adoptée par La République en marche. "La position du gouvernement sera rendue publique à l'automne", a-t-elle affirmé. "Nous attendons le rapport du Conseil national consultatif d'éthique et le rapport de l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques", a ajouté la ministre.
Marlène Schiappa s'est aussi déclarée favorable à la proposition du remboursement de la PMA. "Je crois que la PMA doit être ouverte à toutes les femmes, y compris célibataires ou en couple avec d'autres femmes, je crois également qu'elle doit être remboursée par la Sécurité sociale, de la même manière que le parti de la République en marche le défend", a indiqué la secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes sur franceinfo.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/societe/pma-lrem-se-prononce-pour-un-remboursement-par-la-secu-buzyn-est-favorable-7794224304

Voir les commentaires

"Insatiable" : accusée de grossophobie, cette série Netflix fait polémique,racisme,societe

26 Juillet 2018, 08:10am

Publié par hugo

 "Insatiable" : accusée de grossophobie, cette série Netflix fait polémique
La série, qui sera disponible le 10 août, raconte l'histoire d'une jeune femme en surpoids qui perd soudainement des kilos et veut se venger des adolescents qui l'ont harcelée.
Harcelée par les autres adolescents à cause de son poids, Patty veut se venger.
Crédit : Capture d'écran Youtube / Netflix
 
Emeline Ferry 
Journaliste
Partager l'article
publié le 25/07/2018 à 11:29
La série n'est pas encore sortie, mais elle fait déjà polémique.Insatiable, la nouvelle production de la plateforme de streaming Netflix, est accusée de grossophobie. La série raconte l'histoire de Patty, une adolescente américaine, en surpoids. Complexée, elle est harcelée par ses camarades, jusqu'au jour où elle se réveille et devient soudainement filiforme.
Dans la bande-annonce de la série, qui sera diffusée dès le 10 août, on voit que le regard que portent les autres adolescents sur elle change. La jeune femme, interprétée par l'actrice Debby Ryan, décide alors de prendre sa revanche et de se venger de toutes celles et ceux qui se sont moqués d'elle.
Sur les réseaux sociaux, les internautes s'insurgent de la morale qui ressort de cette série : encourager les jeunes à penser que leur corps aura plus de valeur s'ils sont minces. Une pétition en ligne, demandant le retrait de Insatiable, a déjà recueilli plus de 130.000 signatures.
À lire aussi
Coupe du Monde
Coupe du Monde 2018 : une blague machiste de supporters brésiliens fait scandale
 
 
 
La bande-annonce d'"Insatiable"
Estimant qu'elle se moque des personnes en surpoids, la militante qui a lancé la pétition car elle "perpétue non seulement la toxicité de la culture des régimes, mais aussi l'objectification du corps féminin". "Nous avons encore le temps de faire annuler cette série qui joue sur les insécurités des jeunes filles qui pensant que pour être heureuse et valoir quelque chose, il faut perdre du poids", écrit-elle.
 
Les internautes nuancés, l'actrice principale répond
Si certains internautes sont très virulents envers la morale de cette série qu'ils jugent grossophobe, d'autres appellent à la prudence.
 
"Comment peut-elle être jugée comme problématique alors qu'elle n'est même pas sortie ? Attendez de voir l'intégralité de la série et après faites vous un avis constructif au lieu de vous baser sur un trailer", écrit l'internaute Loann dans un tweet.
Debby Ryan, l'actrice principale, connue pour ses rôles dans des productions Disney, a défendu la série dans un post sur Instagram. "En tant que personne pour qui la manière dont les corps, en particulier ceux des femmes, sont moqués ou policés, j'étais enthousiasmée à l'idée de travailler sur Insatiable car c'est une série qui fait face à ces questions à travers la satire", écrit la jeune femme de 25 ans, évoquant "12 années de lutte avec l'image de son corps, qui m'ont emmenée dans des zones terribles où je ne veux plus jamais aller".
"On ne fait pas honte à Patty. Nous évoquons (à travers la comédie) les dégâts que produisent la grossophobie. J'espèrent que vous comprendez mieux", a tweeté l'actrice Alyssa Milano, qui joue également dans la série.
 
Ce n'est pas la première fois qu'une série Netflix fait polémique. À sa sortie, 13 Reasons Way avait été accusée d'encourager les suicides chez les adolescents.
La rédaction vous recommande

https://www.rtl.fr/girls/societe/insatiable-accusee-de-grossophobie-cette-serie-netflix-fait-polemique-7794223271

Voir les commentaires

VIDEO. Comment les moustiques choisissent-ils leur cible ?,sante

25 Juillet 2018, 08:54am

Publié par hugo

 
 VIDEO. Comment les moustiques choisissent-ils leur cible ?
Vous pensez avoir une "peau à moustiques" ? Détrompez-vous ! Ces insectes ont d’autres façons de choisir leurs proies. Explications.
 
 

brut
Brut.
France Télévisions
Mis à jour le 24/07/2018 | 18:05
publié le 24/07/2018 | 16:00
Partager
Twitter
Partager
Envoyer
LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Exit l’idée préconçue qu’il existerait une "peau à moustiques". Plusieurs facteurs orientent les moustiques vers leurs cibles.
Le Co2 rejeté
Les moustiques repèrent leurs proies grâce au Co2 qu’elles rejettent. Ils peuvent le détecter à cinquante mètres. Les personnes en surpoids et les femmes enceintes représentent ainsi des cibles de choix car elles en rejettent plus.
Les odeurs
Les moustiques sont également attirés par la transpiration. On est donc plus susceptible d’être piqué après la pratique d’un exercice physique.
Les odeurs qui attirent les insectes dépendent de la chaleur de notre corps, des bactéries présentes sur notre peau et de nos gènes.
Quand il s’agit de piqûres, certains moustiques ont leur zone de prédilection à l’image de l’Anopheles gambiae, qui aime particulièrement piquer les mains et les pieds.
Le groupe sanguin
Le groupe sanguin peut aussi influencer les moustiques dans leur choix. L’Aedes albopictus pique plus souvent des personnes du groupe O que celles du groupe A.
La bière
Consommer une ou plusieurs bières peut également inciter les moustiques à vous piquer. Des chercheurs japonais ont procédé à une étude où ils ont fait boire de la bière à une partie des sujets avant de les exposer à des moustiques. Résultat : ceux qui avaient bu étaient plus visés que les autres. Toutefois, la raison de ce choix reste inexpliquée à ce jour.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/sante/environnement-et-sante/video-comment-les-moustiques-choisissent-ils-leur-cible_2864983.html

Voir les commentaires