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Cinq idées reçues sur la fellation,articles femmes hommes,couples,amours,sexes,

5 Août 2018, 08:59am

Publié par hugo

 100% psycho-sexo
Cinq idées reçues sur la fellation

Rédigé le 03/08/2018 / 0

La fellation est elle aussi entourée de nombreux préjugés tels que tous les hommes l'aiment, la femme est soumise, c'est une pratique sale...
 

    Tous les hommes adorent

Faux. Certains couples ne pratiquent pas la fellation parce que l'homme ne se sent pas à l'aise avec le rapport de domination que la fellation renvoie (voir idée reçue suivante). Ou il n'aime pas la passivité imposée par la pratique, qui implique de s'abandonner totalement et de ne pas diriger le rapport.

Autre facteur qui entre parfois en jeu, la relation qu'entretient le couple. S'il est très romantique ou religieux, leur sexualité peut être assez normée. Cela ne pose aucun problème à partir du moment où les deux sont épanouis ainsi ! Dans le cas contraire, mieux vaut en parler ensemble si l'on souhaite faire évoluer sa sexualité et introduire certaines pratiques.
 

    Elle met la femme en position de soumission

Faux (l'idée reçue ne concerne pas, ou très peu, les hommes gays, d'où l'utilisation du féminin dans la réponse). Certaines femmes vivent la fellation comme une pratique humiliante, notamment lorsqu'elle est réalisée à genoux. La soumission apparente peut alors être très mal vécue. Apparente car l'analyse se révèle simpliste si l'on y prête attention : qui s'abandonne au plaisir offert ? Qui lâche totalement prise, offrant son organe le plus vulnérable, le phallus ? Qui se soumet à la bouche de l'amant(e)?

La domination et la soumission sont des ingrédients fréquents, voire permanents, du couple, et particulièrement dans la sexualité. Ils peuvent être vus comme une contrainte, a fortiori quand c'est toujours le même qui domine. Mais si elles sont effectuées avec consentement et respect, elles deviennent un jeu amusant, qui rapproche le couple. Si la fellation et la soumission sont vécues de façon dégradante, il faut sans doute s'interroger sur les facteurs dans le couple et la vie quotidienne qui peuvent l'expliquer, seule ou avec l'aide d'un sexologue ou thérapeute de couple.
 

    C'est sale !

Faux. C'est un grand classique de trouver le "sexe oral" (cunnilingus et fellation) sale, du fait de la proximité du méat urinaire (l'orifice par lequel est évacuée l'urine) et de l'anus. Or, la sexualité n'est pas sale : elle est aussi bonne que belle lorsqu'elle est respectueuse et bienveillante !

Il est vrai que si l'homme a une hygiène intime douteuse, les odeurs peuvent être très incommodantes ! Il est alors bon de rappeler que le Kamâ-sutrâ conseille aux amants un bain avant leurs ébats sexuels. Il est donc tout à fait légitime d'imposer une douche et elle sera d'autant plus acceptée si la partenaire rejoint son amant et savonne sensuellement sa peau... Ces préliminaires aquatiques se révèlent torrides.
 

    Les femmes le font uniquement pour satisfaire leur partenaire

Faux mais... certaines femmes ne font des fellations que parce que leur partenaire leur demande ou parce qu'elles savent que cela lui fait plaisir. Si la pratique heurte la pudeur ou si l'on se sent mal à l'aise, il est préférable d'en parler et de ne surtout pas se forcer. C'est légitime de ne pas aimer toutes les pratiques et ce n'est pas grave : les envies sexuelles évoluent avec le temps.

D'autres femmes en revanche, aiment caresser de leur langue le pénis de leur partenaire, parce qu'elles lui donnent du plaisir mais aussi parce qu'elles aiment tout son corps, pénis compris. Sentir la douceur du gland sous sa langue, ou le durcissement du pénis sous l'effet des caresses buccales peut susciter une grande excitation et une extrême satisfaction.
 

    On ne peut pas contracter une IST

Faux. La fellation est une pratique à risque d'infection sexuellement transmissible puisque le liquide séminal et encore plus le sperme sont des vecteurs de germes. Le risque d'IST est augmenté s'il y a une plaie (même minime) dans la bouche et/ou des lésions sur le pénis. Plusieurs IST peuvent être transmises de cette façon : le VIH (notamment s'il y a éjaculation dans la bouche), l'herpès génital, la gonorrhée, la syphilis, l'hépatite B, le papillomavirus, le chlamydia,...

Avec un nouveau partenaire ou en cas de partenaires multiples, il est vivement recommandé d'utiliser un préservatif. Même s'il ne protège pas de tout (l'herpès, le chlamydia et le papillomavirus peuvent se transmettre par un contact peau à peau des testicules ou du périnée), il offre la meilleure protection possible.
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https://www.allodocteurs.fr/blogs/100-psycho-sexo/cinq-idees-recues-sur-la-fellation_1286.html

 

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"J'ai décidé d'arrêter de me taire" : des sportifs aux Gay Games racontent leur combat contre les discriminations,racisme,

5 Août 2018, 08:39am

Publié par hugo

 "J'ai décidé d'arrêter de me taire" : des sportifs aux Gay Games racontent leur combat contre les discriminations

Les Gay Games se tiennent à Paris du 4 au 12 août. À l’occasion de cet événement, des sportifs LGBT témoignent de leur vécu et de leurs difficultés, dans un domaine où l’homophobie est particulièrement importante.
Jai Mulucha, à l\'Hôtel de ville de Paris, avant le début des Gay Games, qui se tiennent du 4 au 12 août.
Jai Mulucha, à l'Hôtel de ville de Paris, avant le début des Gay Games, qui se tiennent du 4 au 12 août. (NOEMIE BONNIN / FRANCEINFO)
avatarNoémie BonninRadio France

Mis à jour le 04/08/2018 | 16:45
publié le 04/08/2018 | 06:37
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Jai vient d’Ouganda, il est à Paris pour participer au tournoi de basket des Gay Games : "Je suis très heureux d'être là, parce que la plupart des sportifs homosexuels dans mon pays n'ont pas l'opportunité de pratiquer leur discipline librement", explique-t-il.

La 10e édition des Gay Games se tient pour la première fois en France, à Paris, du 4 au 12 août. Environ 10 000 participants - LGBT ou non - de plus de 80 pays sont annoncés pour ces mondiaux de la diversité, autour de 36 disciplines (athlétisme, football, boxe, etc). Mais au-delà du sport, l’événement se veut festif et militant, pour lutter contre l'homophobie et toutes sortes de discriminations.
En Ouganda, l'identité de Jai rejetée

Jai est transgenre, se sent homme, dans son corps de femme. À l'université, il décroche une bourse pour pouvoir coupler études et basket, sa passion. Tout va bien, jusqu'au jour où l'université apprend son identité sexuelle : "Ils m'ont stoppé dans mes études, ils m'ont enlevé ma bourse. J'étais quasiment en train de finir mon diplôme, tout cela a été arrêté. Ça n'a pas été facile pour moi."

En Ouganda, la transsexualité comme l'homosexualité sont illégales. Mais Jai refuse de baisser les bras, de se cacher. C'est un déclic : "C’est pourquoi j'ai décidé de faire mon coming out et j'ai commencé à militer. Nous avons aussi commencé à lutter au sein de notre équipe de basket. Je savais qu'en restant silencieux, de nombreuses personnes continueraient à souffrir de cela. Donc j'ai voulu revendiquer à voix haute, j'ai décidé d'arrêter de me taire"

Le sport n'est évidemment pas l’unique domaine où vivre son homosexualité est difficile, voire dangereuse, en Ouganda. On peut aller en prison pour cela. "Nous ne sommes pas acceptés comme nous sommes", confie Jay. "Les sportifs cachent leur identité. La plupart le font pour pouvoir faire du sport sans être discriminés. Parce qu'à partir du moment où on apprend leur orientation sexuelle, ils sont sûrs d'être exclus de leur équipe, ils sont sûrs de ne plus jamais participer aux matchs. Pour l'amour de leur sport, ils se cachent et restent dans leur équipe. Ils ne sont pas libres."
En France, Antoine a fait le choix d'un club gay

L’homophobie dans le sport était le thème de la dernière marche des fiertés à Paris, fin juin. Antoine est handballeur, co-capitaine de la délégation française à ces Gay Games. Si le sport fait aujourd'hui fait partie intégrante de sa vie, ça n'a pas toujours été aussi évident : "J'ai rejeté le sport, comme beaucoup de LGBT. Quand j'ai fait mon coming out, j'ai arrêté tout simplement de faire du sport. Je n'avais pas envie de me justifier, à chaque fois. J'avais envie de faire du sport, mais je ne voulais pas le faire dans un club traditionnel, parce que je n'avais pas envie de retourner dans le placard."

Alors qu’il a toujours pratiqué du sport en tant qu’enfant et adolescent, Antoine s’éloigne donc un moment de toute pratique sportive. Il ne veut pas prendre le risque d’entendre des blagues, pas prendre le risque de subir des moments de gêne dans les vestiaires, d’être la cible de remarques humiliantes.

La reconquête et la renaissance

Après sept ou huit ans de traversée du désert sportif, Antoine s'inscrit finalement dans une association : un club gay. "À partir de ce moment-là j'ai vécu des années absolument extraordinaires de redécouverte sociale, corporelle, mentale, à tous points de vue. C'était pratiquement une révolution." Ce club gay, c’est un endroit bienveillant, où il est sûr de ne pas faire l'objet de remarques ou de moqueries.

Mais attention, n'allez pas lui reprocher ce besoin de se retrouver au sein d'une communauté : "Personnellement, j'assume totalement ce mot de ‘communautaire’, qui n'est pas du tout ‘communautariste’. On n'est pas du tout fermé, on se retrouve deux heures par semaine ensemble, comme énormément de groupes sociaux se retrouvent pour faire une soirée entre filles, pour aller à la messe ensemble ou pour parler la même langue pour des communautés immigrées, etc. Je crois qu'on a tous plusieurs cercles affinitaires", analyse Antoine. "Parmi les miens, il y a la communauté homosexuelle et sportive et j'ai besoin de me retrouver avec eux une fois par semaine. C'est quelque chose qui est positif, ce n'est pas du tout quelque chose d'excluant."

Au contraire, ces Gay Games se veulent effectivement porteurs de respect et d’ouverture. Mais il y a encore beaucoup de chemin à faire pour que l’homosexualité soit pleinement acceptée dans le monde du sport. Aujourd’hui les relations entre les clubs gays et lesbiens et les fédérations sportives en France restent en général assez difficiles.

Des sportifs aux Gay Games racontent leur combat contre l'homophobie. Le reportage franceinfo de Noémie Bonnin
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A lire aussi


https://www.francetvinfo.fr/societe/lgbt/j-ai-decide-d-arreter-de-me-taire-des-sportifs-aux-gay-games-racontent-leur-combat-contre-l-homophobie_2880247.html

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Loi sur les violences sexuelles : "Le texte est très insuffisant",lois,violences,femmes,

5 Août 2018, 08:36am

Publié par hugo

 Loi sur les violences sexuelles : "Le texte est très insuffisant"

La sénatrice socialiste Laurence Rossignol s'est abstenue au moment du vote sur le projet de loi de Marlène Schiappa sur les violences sexuelles et sexistes, qui a finalement été adopté mercredi soir.
Laurence Rossignol sénatrice PS de l\'Oise et ancienne ministre des familles, de l\'enfance et des droits des femmes
Laurence Rossignol sénatrice PS de l'Oise et ancienne ministre des familles, de l'enfance et des droits des femmes (POOL/ZIHNIOGLU KAMIL/MAXPPP / MAXPPP)
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Mis à jour le 01/08/2018 | 21:20
publié le 01/08/2018 | 21:20
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Laurence Rossignol, la sénatrice PS de l'Oise, assure que le projet de loi Schiappa sur les violences sexuelles et sexistes "ne convient pas". "La crainte de poursuivre des hommes qui se seraient fait manipuler par des enfants a été plus forte que la volonté de poser un interdit clair et précis", reproche au gouvernement l'ancienne ministre de la famille, de l'enfance et des droits des femmes, mercredi 1er août. Après de longs mois de débats et de controverses, la loi sur les violences sexuelles et sexistes a été définitivement adoptée lors d'un ultime vote dans la soirée.

franceinfo : Pourquoi est-ce que le groupe PS s'est abstenu lors du vote au sur le projet de loi en commission mixte paritaire au Sénat ?

Laurence Rossignol : Vous imaginez bien que, pour qu'une défenseur des droits des femmes comme moi en soit arrivée à s'abstenir, c'est que le texte effectivement ne convient pas. J'aurais tellement aimé pouvoir le voter dans sa totalité. Il y a une bonne mesure dans ce texte, c'est l'allongement du délai de prescription pour les crimes sexuels sur les enfants, qui passe à 30 ans. Mais pour le reste, le texte est très insuffisant. Et d'ailleurs, ce qui a été frappant dans la discussion c'est la surdité du gouvernement. L'ensemble des acteurs de terrains se sont inquiétés de ce que ce texte n'apportait, en fin de compte, rien de nouveau pour protéger les enfants contre les prédateurs sexuels et le gouvernement s'est obstiné, et n'a pas voulu les écouter. D'ailleurs, à ce propos on a aussi noté que, dans ce gouvernement, il n'y a pas des ministres réellement chargés de la protection de l'enfance. Personne n'a défendu les enfants dans la discussion sur ce texte.

Que pensez-vous de la notion d'atteinte sexuelle avec pénétration, comprise dans l'article 2, qui avait fait débat et qui a finalement été abandonnée par Marlène Schiappa et Nicole Belloubet ?

C'est une bonne chose qu'elles aient retiré cette innovation juridique qui était très problématique, on ne reviendra pas sur ce débat. Mais une fois ceci retiré, que reste-t-il de ce texte ? Pas grand-chose. Et surtout, ce qu'il n'y a pas et que voulaient les associations, ce que nous voulions, c'était un interdit clair et précis qui disait qu'une relation sexuelle entre un adulte et un enfant de moins de 13 ans est un crime de violence sexuelle sur enfant. Et cet interdit n'est toujours pas clairement posé par la loi. On est toujours dans des aménagements du code pénal, mais le gouvernement a renoncé à dire qu'une relation sexuelle avec une enfant de moins de 13 ans et un adulte est un crime et doit être jugé comme un crime. Et donc, c'est ce qui manque dans le texte pour qu'on ait pu le voter.

Reprochez-vous au gouvernement que cette loi soit beaucoup trop pensée du point de vue de l'adulte et pas assez du point de vue de l'enfant ?

Oui. Parce que ce qui comptait dans ce texte et qui a fait office de discussions devant des tribunaux, c'est de savoir si un enfant peut ou non être consentant à une relation sexuelle avec un adulte, et il fallait marquer clairement que non, le consentement d'un enfant n'est pas possible. Mais le gouvernement s'en est tenu à beaucoup d'alertes qui avaient été faites, qui consistent à dire qu'en fin de compte, il faut faire attention à ne pas poursuivre des auteurs d'actes sexuels avec des enfants qui auraient pu se faire piéger. Vous savez ce sont ces fameuses Lolita, qui n'existent en fait que dans la littérature et d'ailleurs quand on parle de littérature, Lolita est une petite fille victime d'abus sexuels. Ce n'est pas une petite fille sexy. Et donc la peur, la crainte, de poursuivre des hommes qui se seraient fait manipulés par des enfants a été plus forte que la volonté de poser un interdit clair et précis et protecteur des enfants. Un enfant ne peut jamais être consentant dans une relation sexuelle avec un adulte parce qu'il n'a pas la capacité de mesurer ce qu'est l'enjeu d'une telle relation sexuelle.

A lire aussi


https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/loi-sur-les-violences-sexuelles-le-texte-est-tres-insuffisant_2877025.html

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Canicule : les hôpitaux en alerte,sante,

5 Août 2018, 08:20am

Publié par hugo

 Canicule : les hôpitaux en alerte

En période forte chaleur, ce sont les hôpitaux qui sont en première ligne. Des moyens supplémentaires leur ont été alloués pour faire face aux affluences, comme ici au service d’urgences de cet hôpital de Libourne (Gironde).
avatarFrance 3France Télévisions

Mis à jour le 04/08/2018 | 11:39
publié le 04/08/2018 | 11:39
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La chaleur touche les plus vulnérables, alors ce sont les hôpitaux qui sont en première ligne. À l’hôpital Robert Boulin de Libourne (Gironde), les docteurs font le tour du service de cardiologie pour éviter que la chaleur ne mette à mal les organismes. Et guetter les signes avant-coureurs : "cela peut être des troubles de conscience, de l’obnubilation, de la vigilance. Il faut éviter les complications majeures qui sont cette grande fatigue, la déshydratation et les coups de chaleur", explique le docteur François Saurin, cardiologue.
Garder la fraicheur

En Gironde, un arrêté préfectoral a été mis en place depuis que le département est passé en vigilance canicule niveau 3. Du renfort de personnel a été prévu avec la possibilité d’ouvrir des lits supplémentaires afin aussi d’améliorer la qualité de leur prise en charge. L’EHPAD de l’hôpital veille également au confort de ses clients. S’il n’y a pas la climatisation dans les chambres (mais dans les parties communes), des ventilateurs ont été installés. Pour l’heure, il n’y a pas eu de pic lié à la canicule, mais cela pourrait se produire ce week-end.


https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/canicule-les-hopitaux-en-alerte_2881461.html

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Canicule : vous n'arrivez pas à dormir à cause de la chaleur ? On vous aide,sante,societe

5 Août 2018, 08:05am

Publié par hugo

 Canicule : vous n'arrivez pas à dormir à cause de la chaleur ? On vous aide
On a testé ces quelques trucs pour parvenir à dormir malgré les fortes chaleurs qui persistent tard dans la nuit.

Un chat dort sur un banc, dans le Var. (PASCAL PITTORINO / BIOSPHOTO / AFP)

franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 01/08/2018 | 22:56
publié le 01/08/2018 | 13:47

Presque partout en France, le mercure ne redescend pas. Même la nuit, le thermomètre peut parfois afficher 25°C, voire 30°C, dans certaines régions. Si bien qu'il est compliqué de trouver son quota de sommeil dans cet été caniculaire. Car pour plonger dans un sommeil profond et y rester suffisamment pour être reposé, la température du corps a besoin de baisser à 36°C. Mais les fortes chaleurs perturbent notre thermostat interne et donc notre sommeil. Voici quelques conseils pour dormir sereinement malgré la chaleur.
Baisser la température de votre logement
C'est ce qu'il y a de plus compliqué quand les températures oscillent autour de 35°C le jour et ne descendent pas sous la barre des 25°C la nuit. Mais c'est possible.
• Fermez volets, fenêtres et rideaux aux heures chaudes. Il ne suffit pas de garder les volets fermés. Ils empêchent, certes, le soleil de s'inviter chez vous, mais qu'ils soient en bois, en plastique ou en métal, ils peuvent eux-mêmes chauffer et maintenir une température élevée dans votre logement. N'ouvrez vos rideaux et fenêtres qu'aux heures les plus fraîches. En cet été caniculaire, visez entre 22 heures et 9 heures du matin.
• Provoquez les courants d'air. Toutes les fenêtres de votre appartement sont sur la même façade, orientée plein sud ? Ouvrez la porte et pourquoi pas les fenêtres de la cage d'escalier, le soir (pas toute la nuit, bien entendu). L'idée est de laisser l'air circuler. Dans une maison, c'est toujours plus facile, les ouvertures sont plus nombreuses, préférez celle du rez-de-chaussée, où il fait toujours plus frais que dans les étages.
• Créez un peu d'humidité. La chaleur humide est toujours plus respirable que la chaleur sèche. Faites séchez du linge, l'évaporation rafraîchira l'air. Si par chance, une petite brise souffle dehors, accrochez un drap humide devant une fenêtre, ou humidifiez carrément les rideaux. Vous lirez parfois que poser une bouteille d'eau glacée devant un ventilateur peut aussi fonctionner... Mais il faut en fait beaucoup de glace et un ventilateur assez puissant pour que ce soit vraiment efficace. Dans une chambre de bébé, un grand récipient plein d'eau peut suffire à humidifiez l'air pour permettre une meilleure respiration.
• Débranchez chargeur, ordinateur, télévision, console… Les appareils électriques chauffent. S'il n'est pas du tout recommandé de débrancher le réfrigérateur et le congélateur, en revanche, mieux vaut penser à éteindre totalement, voire débrancher, les ordinateurs, tablettes, télévisions, consoles de jeux. N'oubliez pas ce chargeur de téléphone que vous laissez branché en permanence à côté de votre lit, même quand votre portable n'y est pas connecté. Vous réaliserez au passage quelques menues économies.
Refroidir votre lit
La température idéale pour dormir se situe autour de 18 ou 19°C, selon les personnes. Quand il fait près de 30°C dans la chambre à l'heure du coucher, le sommeil se fait attendre. Voici quelques conseils pour malgré tout s'allonger dans un lit frais.
• Glissez des poches de froid sous les draps. En hiver, on pense facilement à utiliser une bouillotte pour réchauffer le lit avant de s'y glisser. En cas de canicule, poches de froid, pains de glace, chaussettes remplies de grains de riz crus passées au congélateur... Tout ce qui peut rester froid pendant une petite heure est le bienvenu pour refroidir votre lit. Cachée sous l'oreiller, la glace vous permettra de garder la tête froide. Si vous ne trouvez pas cela trop désagréable, vous pouvez même dormir sur une serviette passée sous l'eau froide et bien essorée.
• Mettez votre oreiller au réfrigérateur. Ce n'est pas un endroit habituel pour ranger les draps, mais laissez votre oreiller, ou même juste la taie, au réfrigérateur ou même au congélateur peut vous permettre de vous coucher dans un lit frais, qui facilitera l'endormissement. C'est valable aussi pour les autres draps : humidifiez-les légèrement, passez-les au congélateur et refaites votre lit.
Rafraîchir votre corps
De l'eau, de l'eau, de l'eau. En été, il faut boire encore plus d'eau que le reste de l'année, y compris la nuit. Garder une bouteille d'eau fraîche à côté de son lit et boire régulièrement, si jamais vous vous réveillez dans la nuit, permet de rester hydraté et de mieux supporter les fortes températures.
• Ne faites pas de sport tard le soir. Il est tentant d'attendre que le soleil soit caché, voire couché, pour aller faire un footing ou une séance de sport. Mais il faudra laisser le temps à votre corps de refroidir, soit au moins deux heures, voire trois. A vrai dire, mieux vaut aller courir le matin, quand l'air est plus frais.
• Mangez léger, évitez l'alcool. Fruits et légumes, véritables réserves d'eau, sont recommandés en période de forte chaleur. La France ne manque pas de produits locaux parfaits pour ces températures : melon, pêches, courgettes, tomates… Mangez donc léger, surtout le soir. Faut-il consommer des plats épicés comme le font les habitants de nombreux pays chauds ? Cela peut aider à transpirer (du visage surtout) et donc à se rafraîchir, un peu. Mais encore faut-il aimer cela et le supporter. Une chose est sûre, l'alcool est fortement déconseillé en cas de canicule : pas parce qu'il réchauffe le corps, mais parce qu'il déshydrate et a un effet diurétique.
• Prenez une douche fraîche, mais pas froide. Avant de vous coucher, passez sous la douche. Quelques minutes sous l'eau tiède ou fraîche suffisent. Si vous prenez une douche trop froide, votre corps va devoir fournir un effort pour retrouver sa température normale et vous aurez à nouveau trop chaud très vite. Vous pouvez même vous coucher sans vous sécher totalement.
• Refroidissez chevilles, coudes, poignets et nuque. Au minimum, passez de l'eau très fraîche sur votre nuque, vos poignets, vos chevilles et vos pieds. Sans oublier les coudes ! Plongez-les quelques minutes dans l'eau froide pour vous rafraîchir efficacement avant de vous coucher. A ces endroits du corps très irrigués, les veines affleurent sous la peau. Ce sont donc des zones stratégiques à rafraîchir. Il est même possible de s'endormir avec une poche de froid sur les pieds ou sous la nuque. Cela ne durera pas toute la nuit, mais au moins le temps de vous blottir dans les bras de Morphée.
• Une fois au lit, mettez de la distance avec votre partenaire. Si vous dormez en couple, ou à plusieurs dans une pièce, éloignez-vous ! Il ne s'agit pas de faire absolument chambre à part, mais de ne pas laisser le corps d'une autre personne ajouter de la chaleur au vôtre. Quant à savoir s'il faut absolument dormir nu pour dormir tranquille, rien n'est tranché. Si vous dormez avec un ventilateur ou un climatiseur, gardez un T-shirt en coton afin de ne pas trop vous refroidir. De même pour les bébés, qui dorment toujours mieux avec un body à manches courtes qu'entièrement nus ou vêtus d'une couche.
A lire aussi


https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/sommeil/canicule-vous-n-arrivez-pas-a-dormir-a-cause-de-la-chaleur-on-vous-aide_2876439.html

 

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Loi contre les violences sexuelles ou sexistes : l'expression "regard appuyé" ne figure pas dans le texte,femmes,societe,

4 Août 2018, 09:55am

Publié par hugo

Loi contre les violences sexuelles ou sexistes : l'expression "regard appuyé" ne figure pas dans le texte
Dans le cadre de l'adoption de la loi contre les violences sexuelles et sexistes, la toile s'est enflammée autour d'une rumeur qui voudrait qu'un "regard appuyé" soit puni de 90 euros d'amende. Franceinfo vous explique le vrai du faux.
 
 

FRANCEINFO
franceinfo
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Mis à jour le 03/08/2018 | 18:18
publié le 03/08/2018 | 18:18
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Aujourd'hui, un "regard appuyé", ce serait 90 euros d'amende ? Cette affirmation a provoqué des commentaires sur les réseaux sociaux : "A 90 euros le "regard appuyé", elle va coûter cher à certains la petite virée à Paris... #HarcelementDeRue", "90 euros d'amende un regard appuyé ? Mdrrr jvais vite être à découvert moi", "Marlène, c'est la république ici ; je regarde où je veux dans la rue #harcelementderue". La marque Rayban a décidé de rebaptiser ses lunettes de soleil "dispositif anti regard appuyé" (Et d'augmenter ses tarifs de 80 euros parce qu'il n'y a pas de petits profits)#regardsappuyes #RegardA90euros.
Le projet de loi ne vise pas à sanctionner la drague
En réalité, l'expression "regard appuyé" ne figure pas dans le texte de loi. L'outrage sexiste est ainsi défini : "Imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant ou humiliant, soit crée à son encontre une situation intimidante, hostile, ou offensante." Le secrétariat d'État est donc obligé de préciser sur son compte Twitter que le projet de loi ne vise pas à sanctionner la drague, les regards ou les compliments. Faut-il encore savoir faire la différence.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/violences-faites-aux-femmes/loi-contre-les-violences-sexuelles-ou-sexistes-l-expression-regard-appuye-ne-figure-pas-dans-le-texte_2880049.html

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Canicule : les SDF en danger,sante,

4 Août 2018, 09:49am

Publié par hugo

 Canicule : les SDF en danger
Le niveau 3 du plan canicule est activé avec pour objectif d'aider les personnes vulnérables, notamment les SDF. Reportage avec des bénévoles de la Croix-Rouge en maraude.
 
 
FRANCE 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 03/08/2018 | 17:14
publié le 03/08/2018 | 15:58
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Les bénévoles de la Croix-Rouge en maraude dans la capitale apportent conseils et rafraichissements aux SDF dans les rues. Un chariot rempli à ras bord de gobelets et de bouteilles d'eau, une longue et chaude soirée commence. Comme tous les jeudis, une équipe de la Croix-Rouge parcourt les rues de la capitale. Ce soir, le conseil primordial est de boire de l'eau. Parmi les SDF, chacun cherche une technique pour se rafraichir.
Près de 150 000 SDF en France
Dans la rue, sans endroit où s'abriter, la canicule est difficile à supporter. "Les personnes à la rue ne pensent pas toujours à boire de l'eau fraiche, on leur rappelle de boire régulièrement", explique un bénévole. Autre conséquence de la chaleur : il est plus difficile de rester propre. Les kits d'hygiène distribués par la Croix-Rouge sont les bienvenus. On y trouve une brosse à dents, du gel douche, des cotons-tiges. Les maraudes ont lieu toute l'année. En France on estime à près de 150 00 le nombre de personnes sans domicile fixe.
Le JT

JT de 13h du vendredi 3 août 2018
L'intégrale
Les autres sujets du JT

https://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/canicule-les-sdf-en-danger_2880095.html

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Canicule : les sans-abri en danger,sante,

4 Août 2018, 09:49am

Publié par hugo

 Canicule : les sans-abri en danger
La vague de chaleur est particulièrement dure pour toutes les personnes sans domicile fixe. Le Samu social renforce sa vigilance.
 
 
FRANCE 3
France 3
France Télévisions
Mis à jour le 03/08/2018 | 17:48
publié le 03/08/2018 | 16:56
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LA NEWSLETTER ACTU
Nous la préparons pour vous chaque matin
Il fait 41°C au soleil, les équipes du Samu social redoublent de vigilance en Aquitaine. "On fait une veille, on s'assure que la santé est bonne. On propose des visites chez le médecin. On ne pourra pas empêcher le pire d'arriver mais on essaye de veiller au mieux à la survie", explique Annabelle Dauster, éducatrice spécialisée au Samu social de Bordeaux. Xavier dort depuis un an dehors, et même s'il s'adapte, la canicule provoque un supplément de fatigue chez lui.
Deux centres d'accueil sont fermés en août
"On arrive à vaincre le froid. Mais la chaleur, une fois les habits enlevés, on ne peut rien enlever de plus. C'est aussi dur l'été que l'hiver", témoigne-t-il. En août, deux centres d'accueil sont fermés à Bordeaux (Gironde), une galère de plus pour les sans-logis. Pendant ce mois d'été, se nourrir devient plus compliqué pour ces SDF. La longue canicule risque encore de les faire souffrir.

https://www.francetvinfo.fr/meteo/canicule/canicule-les-sans-abri-en-danger_2880171.html

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Canicule : surchauffe sur la planète,ecologie,

4 Août 2018, 08:55am

Publié par hugo

 Canicule : surchauffe sur la planète
La France est loin d'être le seul pays concerné par cette vague de chaleur. La palme revient au Portugal, où l'on a dépassé les 45°C cet après-midi.
 
 

FRANCE 2
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France Télévisions
Mis à jour le 03/08/2018 | 21:35
publié le 03/08/2018 | 21:35
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Elle transpire, elle suffoque, elle étouffe, elle brûle : tour du monde d'une planète en surchauffe. En Suède, ce glacier situé en Arctique était depuis 1880 le point culminant du pays. Mais chose à peine croyable : ce glacier a tellement fondu en juillet qu'il vient de perdre son statut. En un mois, il a perdu quatre mètres de hauteur, soit 14 cm de fonte par jour. Juste à côté, en Norvège, les touristes assistent au spectacle d'un caribou qui se baigne dans l'espoir de faire baisser sa température corporelle. 
119 personnes tuées au Japon en un mois
En Suisse, aux grands maux, les grands remèdes : c'est désormais par hélicoptère qu'il faut acheminer de l'eau dans les Alpages pour faire boire d'urgence les vaches qui risquaient de dépérir. Les chaleurs et les sécheresses ont vidé tous les réservoirs. Du nord au sud de l'Europe, la vague de chaleur enveloppe tout le continent. En Espagne, les températures oscillent de 40 à 44°C. Cette vague de chaleur déferle jusqu'en Asie, et plus particulièrement au Japon, où la canicule a tué 119 personnes en un mois.

https://www.francetvinfo.fr/monde/norvege/canicule-surchauffe-sur-la-planete_2880419.html

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“Ma première fois”: la série de podcasts sur les premières expériences de la vie des femmes,femmes,amours,sexes,

3 Août 2018, 07:40am

Publié par hugo


Le podcast du jour
“Ma première fois”: la série de podcasts sur les premières expériences de la vie des femmes
Publié le 2 août 2018 à 11:09
On a écouté pour vous cette série de podcasts intitulée Ma première fois et réalisée par Les Glorieuses et on vous la conseille fortement. 
 
 
© Les Glorieuses
Que se passe-t-il dans la tête d’une femme quand elle décide de se lancer? Dans la série de podcasts “Ma première fois”, réalisée par Les Glorieuses en partenariat avec l’agence Mad&Women, Merry Royer et Ilham Maad s’intéressent aux premières expériences. Sexe, travail, règles ou joint, les dix femmes interrogées ont une histoire particulière liée à ce moment où elles ont décidé de sauter le pas.
Pour Caroline, sa première expérience sexuelle a eu lieu en Corse et elle n’en garde pas un bon souvenir: “Une catastrophe! […] Je me souviens juste d’un truc atroce, il m’a dit ‘Pourquoi tu bouges pas, on dirait une poupée?’ Horrible.” De son côté, Charline décrit avec pudeur ses premières relations amicales avec les garçons après le décès de son père, avant de revenir avec autodérision sur sa “première bédave”: “Au moment où j’éteins ce fameux premier joint, je prends une gifle monumentale, je suis assise au sol et je tombe de sommeil. […] En me réveillant, je me rends compte que j’ai dormi la tête dans le cendrier et que j’ai de la cendre et des mégots collés au visage.” Leurs histoires, intimes et drôles, rappellent les tâtonnements, déceptions et accès de courage que toutes les femmes ont connu dans leur vie lorsqu’elles ont décidé de se lancer et grandir. On vous laisse découvrir le premier épisode juste ici:
 
Alexandra Vépierre

http://cheekmagazine.fr/societe/podcast-ma-premiere-fois-les-glorieuses/

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