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Sexe et virtuel : "QUD", magazine sonore sur le "sujet inépuisable" du sexe,articles femmes hommes,sexes,

25 Septembre 2018, 07:33am

Publié par hugo


Sexe et virtuel : "QUD", magazine sonore sur le "sujet inépuisable" du sexe
INTERVIEW - Julia Garcin et Jeanne Mayer sont les créatrices de ce nouveau magazine gratuit et indépendant dont le premier numéro s'intéresse au sexe virtuel.
Écoute de podcast (illustration)
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 24/09/2018 à 15:29
Un papy bon vivant qui envoie des textos coquins à ses maîtresses, des fictions érotiques, le témoignage d'une cam-girl ou encore celui d'une femme qui a fait l'amour sur Internet... C'est le programme du premier numéro de QUD, un nouveau "magazine sonore" gratuit et indépendant dans lequel se développe, à chaque numéro, "une thématique en rapport avec la sexualité à travers plusieurs podcasts", allant du "témoignage au reportage", en passant par "la fiction ou des expérimentations", expliquent à RTL Girls Julia Garcin et Jeanne Mayer, les deux créatrices de ce projet, lancé le 1er septembre dernier.
Pour ce premier numéro, Julia Garcin et Jeanne Mayer ont décidé de parler de virtuel. "Ce thème nous permet de parler d'aujourd'hui, de demain, mais aussi d'hier, puisqu'en réalité le virtuel et la sexualité ont toujours été liés", racontent-elles. "Le minitel rose, les peep shows, la littérature érotique... Même les fantasmes, d'une certaine façon, c'est du virtuel", détaillent les deux amies.
Si elles ont décidé de se lancer dans cette aventure il y a deux ou trois ans, c'est d'abord pour tromper l'ennui (Julia s’ennuyait dans son poste de graphiste pour un magazine), s'essayer à de nouvelles formes d'écriture (Jeanne travaillait pour France Inter et écrivait de la fiction pour le cinéma), tout en créant du contenu avec leurs proches. "Derrière ce projet, il y aussi nos amis, qui nous ont beaucoup aidées : Sophie Marchand, Queenie Tassell et Maxime Kosinetz pour le jingle".
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Le choix du podcast s'est imposé naturellement tandis que la thématique du sexe est, selon elles, "un sujet inépuisable, universel, qui parle à tout le monde... et qu'on en parle tout le temps entre nous", expliquent Julia et Jeanne. 
Autant de plaisir féminin que masculin ?
Les initiatives sur le sujet ne cessent en effet de voir le jour notamment sur Internet et les réseaux sociaux où les langues se délient sur la jouissance et le plaisir féminin, notamment. Si QUD s'inscrit définitivement dans ce mouvement, Julia et Jeanne précisent qu'elles ne s'adressent "pas plus aux femmes qu'aux hommes, et on ne s'intéresse pas plus au plaisir féminin qu'au plaisir masculin. Seulement, on est des filles, donc on voit les choses de ce point de vue", expliquent celles qui s'inspirent beaucoup de réalisatrices de porno féministe telles qu'Erika Lust ou Olympe de G.
"Un de nos podcasts, Blind Lust, est d'ailleurs une audiodescription de film porno". Il s'adresse d'abord pour les personnes non-voyantes mais "intéressera tout le monde", assurent les créatrices de QUD. "Pour le premier numéro, on a choisi The Bitchhiker d'Olympe de G, un film qui ne dessine pas une vision normée de la sexualité."
Les créatrices du magazine sonore souhaitent faire participer des hommes dans leurs prochains numéros et "regrettent" de ne pas avoir, pour l'instant, de contenus "qui s'adressent à d'autres sexualités" que la leur, c'est-à-dire hétérosexuelle. "Il y en avait mais ils n'ont pas abouti", racontent celles qui dévoilent à RTL Girls le thème de leur prochain numéro : "le non-sexe". "On va parler des gens qui ne font pas l'amour, et ça va être excitant !", promettent-elles.
Découvrez le premier numéro de QUD sur le site du magazine, Soundcloud, iTunes.
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https://www.rtl.fr/girls/love/sexe-virtuel-qud-magazine-sonore-sur-le-sujet-inepuisable-du-sexe-7794907571

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160 personnalités et anonymes demandent un congé paternité obligatoire,papa,egalite,parents,

25 Septembre 2018, 07:30am

Publié par hugo

160 personnalités et anonymes demandent un congé paternité obligatoire
Une pétition signée par 160 personnalités et simples citoyens demande un congé paternité plus long et obligatoire.
En France, un homme dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours lors d'une naissance.
Crédit : Picsea / Unsplash
 
Paul Véronique
et AFP
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publié le 23/09/2018 à 16:52
Les collectifs Congé Parentégalité et Pour une parentalité féministe (PA.F) ont lancé une pétition qui a réuni 160 signataires, dont le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez ou l'ancienne patronne du Medef Laurence Parisot. L’objectif : réclamer l'instauration d'un congé paternité obligatoire, aligné sur le congé maternité.
"En France, une salariée a droit à un congé maternité de seize semaines, dont huit obligatoires. Un salarié, lui, dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours", rappelle cette pétition (congepaternite.wesign.it/fr) publiée dans Le Parisien, jugeant que "l'organisation des congés ‘à la française’ participe au maintien d'un système inégalitaire et patriarcal au travail, en biaisant les critères d'embauche et d'avancement".
"Seule une loi peut créer les conditions d'une parentalité à égalité, en rendant ce congé obligatoire et de même durée pour les deux parents, qu'ils soient travailleur-euses indépendant-es ou salarié-es", poursuit la pétition.
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Un appel de personnalités et simples citoyens
Les 160 signataires, parmi lesquels figurent des experts comme le psychiatre Serge Hefez, de simples citoyens et des personnalités comme l'humoriste Guillaume Meurice, exhortent à s'inspirer du Portugal où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire. "Le congé paternité ne peut rester une option, au risque que le père ou second parent n'ose affirmer son choix de peur d'être discriminé à l'embauche ou dans sa carrière", estiment-ils.
Le gouvernement a annoncé jeudi que les travailleuses indépendantes, cheffes d'entreprises et agricultrices pourraient bénéficier en 2019 d'un congé maternité aussi long que celui des salariées, une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. Dans un communiqué, les deux collectifs regrettent le "report sine die de la réforme du congé paternité par Édouard Philippe, pourtant chef d'un gouvernement qui a désigné l'égalité entre les femmes et les hommes comme la ‘grande cause du quinquennat’".
Dans un rapport remis récemment à l'exécutif, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) avait préconisé de rallonger le congé paternité et de le rendre au moins en partie obligatoire. "Le congé paternité, il est très important qu'il puisse être amélioré", a commenté jeudi 20 septembre sur BFMTV la secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa. Mais "là on est vraiment concentrés sur le congé maternité", avait-elle ajouté.
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https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/160-personnalites-et-anonymes-demandent-un-conge-paternite-obligatoire-7794899883

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Je ris je mens / Détournement de Bashung

24 Septembre 2018, 09:31am

Publié par hugo

 
Thomas Gaëtan
Ajoutée le 23 sept. 2018
Abonné 1,6 k
 
̶L̶a̶ ̶n̶u̶i̶t̶ ̶j̶e̶ ̶m̶e̶n̶s̶  / Je ris je mens
Détournement de Alain Bashung : https://youtu.be/0MYN8mAEKUo
Texte : La Luciole M : https://www.youtube.com/channel/UCNQU...
Interprétation : Gaëtan Thomas
Montage : La Luciole M. et G. Thomas

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Religion : ces catholiques qui quittent l'Église,societe,religion

24 Septembre 2018, 09:28am

Publié par hugo

 Religion : ces catholiques qui quittent l'Église
En France, plusieurs diocèses reconnaissent une augmentation du nombre de courriers témoignant d'un renoncement d’appartenance à l'Église.
 
 

FRANCE 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 23/09/2018 | 22:23
publié le 23/09/2018 | 21:52
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Michel Bourrelly a épousé en juin 2013 l'homme qui partageait sa vie depuis 30 ans. Les prises de position de l'Église sur le mariage pour tous ont conduit ce Marseillais à écrire au diocèse qui l'avait baptisé à l'âge d'un mois. "Je n'ai pas laissé passer qu'on puisse dire des horreurs sur ce que pouvait être l'amour", témoigne-t-il. Militant de la cause gay, il a renié son baptême il y a cinq ans.
Augmentation des lettres de renoncement à la foi à chaque polémique
C'est aussi le cas d'Alain Tresallet, choqué lui, par les dernières affaires de pédophilie. Combien sont-ils ainsi à vouloir être débaptisés ? L'Église n'a pas de chiffres, mais la fréquentation d'un site qui propose des lettres types augmente à chaque polémique : le mariage pour tous au printemps 2013, cet été, les propos du pape François sur homosexualité et psychiatrie, et les scandales de pédophilie. À Strasbourg (Bas-Rhin), l'archevêché a reçu plus de demandes que d'habitude, sans doute une soixantantaine cette année au lieu d'une quarantaine au maximum.
En France, on est en tout cas loin de l'Argentine. Ils étaient 3 000 à déposer à la conférence épiscopale de Buenos Aires leur lettre de renoncement à la foi. Le Sénat venait de rejeter la légalisation de l'avortement.

https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/laicite/religion-ces-catholiques-qui-quittent-l-eglise_2953799.html

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Récit : grâce à un test ADN, deux frères Français et Américain se rencontrent,

24 Septembre 2018, 09:19am

Publié par hugo

 Récit : grâce à un test ADN, deux frères Français et Américain se rencontrent
Toute sa vie, André Gantois a cherché son père, un soldat américain rentré au pays après la guerre. Grâce à un test ADN, il a appris l'existence d'un frère aux États-Unis. France 2 a assisté à leur première rencontre.
 
 

FRANCE 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 23/09/2018 | 20:50
publié le 23/09/2018 | 20:50
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Nous la préparons pour vous chaque matin
C'est l'histoire incroyable de deux frères qui se rencontrent pour la première fois. L'un est Américain, l'autre Français. Il y a quelques semaines encore, ils ne savaient rien l'un de l'autre. Allen Henderson et sa femme ont fait un voyage de 7 000 kilomètres. Il n'avait jamais quitté les États-Unis, le voilà aujourd'hui en France où il rencontre un grand frère et une famille française. "Il y a encore un mois, je ne savais pas qu'il existait, s'exclame-t-il, sourire aux lèvres. Cela me fait penser à mon père qui a fait le même voyage pendant la guerre".
Des tests ADN presque simultanés
Son père était un soldat américain, débarqué à Omaha Beach à 19 ans, en juin 1944. Vers l'Est, il partira ensuite libérer la France. Il y rencontre Irène dont il tombe amoureux. Elle tombe enceinte, mais il doit rentrer et ne le saura jamais. L'enfant de cette union a 72 ans aujourd'hui. Il s'appelle André. Toute sa vie, il a recherché ce père inconnu, jusqu'à un test ADN offert il y a quelques mois. Hasard miraculeux, son frère, Allen, qui travaille dans une radio américaine, vient lui aussi de faire un test. Les deux correspondent. André apprend alors le résultat par téléphone.
Arrivé en France, Allen est accueilli par la petite-fille d'André, aux anges. La ressemblance entre les deux hommes est frappante. Aucun ne parle la langue de l'autre. Qu'importe, côte à côte, ils remontent le temps en photos. D'ici quelques jours, ils partiront ensemble à Omaha Beach sur les traces de leur père. André compte désormais apprendre l'Anglais et rendra visite à son frère outre-Atlantique.

https://www.francetvinfo.fr/sciences/histoire/recit-grace-a-un-test-adn-deux-freres-francais-et-americain-se-rencontrent_2953765.html

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A l’assaut du mythe des chômeur·se·s fainéant·e·s,emplois,

24 Septembre 2018, 08:50am

Publié par hugo

By MiKfunWeB [Public domain], from Wikimedia Commons
A l’assaut du mythe des chômeur·se·s fainéant·e·s
18 septembre 2018 dans À la une, Actualités, Éditos
Nouvelle esbroufe du président Macron ce week-end ! Décidément adepte des sorties prétentieuses et méprisantes (une pensée pour les « Gaulois réfractaires »), le chef de l’Etat s’est cette fois-ci adressé à un jeune chômeur qui recherchait désespérément un emploi d’horticulteur pour lui expliquer sa méthode : « je traverse la rue, je vous en trouve [du travail] ». Rien de plus simple, donc, pour notre président hors-sol. Tout le monde aura compris le message implicite : bougez-vous donc un peu et vous trouverez bien un travail, peu importe qu’il soit dans votre domaine de formation ou de compétence d’ailleurs.
Des propos bien simplistes dans la bouche du président, mais qui traduisent parfaitement sa ligne politique : plutôt continuer à faire des cadeaux à ses ami·e·s les plus riches que de chercher de véritables solutions, notamment au chômage qui concerne plus de 6 millions de personnes en France.
Cette petite phrase relance en réalité le mythe des « chômeurs fainéants ». Une idée qui revient régulièrement, ressassée par quelques un·e·s et qui voudrait faire porter la charge principale du chômage sur les personnes en recherche d’emploi. Celles-ci ne chercheraient donc pas assez ou alors mal, voire seraient inadaptées au marché du travail. L’entourloupe consiste ensuite à mettre en face le chiffre des emplois non pourvus et le tour est joué : le ou la chômeur·se est stigmatisé·e et l’incapacité du gouvernement à répondre à cet enjeu majeur est mise sous le tapis. Il est vrai que  celui-ci peut difficilement se vanter des effets de ses cadeaux aux grosses entreprises, censés favoriser l’embauche.
 
Un exemple de la communication macronienne pour justifier les propos du président
Pour déconstruire ce mythe, comme cela a été fait à de nombreuses reprises, il suffit de se pencher justement sur les statistiques.
Si le chiffre de 300 000 offres non pourvues est régulièrement avancé (voir ci-contre), notamment par Pôle emploi pour parler des projets de recrutement qui n’ont pas aboutis, il est grandement à relativiser. Seul la moitié de ses offres n’a pas abouti à un recrutement faute d’un·e candidat·e retenu·e, le reste correspond en réalité à des annonces retirées par le ou la recruteur·se entre-temps ou encore en cours.
Par ailleurs, parmi les 150 000 emplois restants à pourvoir, près de 90% des offres ont bien reçu une ou plusieurs candidatures avant que l’employeur·se ne retire son annonce, ne trouvant pas le profil qui lui convenait. En 2017 ce serait donc moins de 20 000 offres qui n’auraient pu aboutir faute de candidat·e ! Sur l’ensemble des offres d’emplois publiées la même année, les statistiques démontrent que cela représente seulement 1% des offres pourvues.
Au delà même de ces précisions, le fossé reste considérable quand on rapporte les chiffres annoncés au nombre de chômeur·se·s, il y aurait finalement un emploi non pourvu pour 20 chômeur·se·s. Le rapport monte même à 1 pour 40 si on convertit ces offres en temps pleins annuels.
Les chiffres parlent d’eux-mêmes ! Les offres ne trouvant pas preneur·se restent une infime partie du problème du chômage qui touche 6 millions de personnes. Nous sommes donc bien loin de l’emploi disponible à chaque coin de rue sous réserve d’un peu de bonne volonté comme nous le vend Emmanuel Macron. Une stratégie grotesque qui annonce une nouvelle fois la couleur de ce quinquennat et vient préparer le terrain pour le plan anti-pauvres du président des riches annoncé il y a quelques jours.
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Pour aller plus loin :
– Lire le livret thématique « L’emploi pour toutes et tous ! »
– Visionner la conférence des Amfis : « Emploi : quelles solutions face au chômage de masse ? »
– Lire l’édito : « Plan pauvreté : le plan anti-pauvres du Président des riches »

 


https://lafranceinsoumise.fr/2018/09/18/a-lassaut-du-mythe-des-chomeurs-faineants/
 

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Marianne Hodgkinson : «Nous avons à faire à des détenues ravagées» 2/2,sante,violences,

24 Septembre 2018, 08:29am

Publié par hugo

 Île de France
France
Autres
20 septembre 2018
France
Marianne Hodgkinson : «Nous avons à faire à des détenues ravagées» 2/2
 
Apres  son internat de psychiatrie, Marianne Hodgkinson a été assistante hospitalière pendant deux ans, avant d’exercer comme praticienne. Elle a fait toute sa carrière jusqu’à aujourd’hui à l’hôpital, d’abord en psychiatrie générale. De 2000 à 2006, elle a exercé dans le service de psychiatrie de la prison des Baumettes. Depuis treize ans, elle est cheffe d’un service de psychiatrie générale adulte. Elle partage ses réflexions sur les conditions de travail particulièrement difficiles en psychiatrie.
En quoi consistait votre travail à la prison des femmes des Baumettes ?
Je n’ai pas travaillé tout de suite chez les femmes, j’ai commencé chez les hommes. Aux Baumettes, chez les hommes il y a une unité d’hospitalisation et des consultations, il n’y a pas d’unité d’hospitalisation chez les femmes, ce sont uniquement des consultations. Une unité d’hospitalisation est une structure très lourde et il faut qu’elle soit rentable, et comme il y a moins de femmes détenues que d’hommes, c’est compliqué.
C’étaient deux collègues hommes qui consultaient chez les femmes et l’un d’entre eux a commencé à éprouver des difficultés, il trouvait que chez les femmes c’était différent, beaucoup plus violent et plus difficile. Le fait que ce soit des hommes les mettait peut être dans une situation plus compliquée, il n’y a que des femmes tant parmi les détenues que parmi les surveillantes. J’ai trouvé cela un peu curieux parce qu’à la prison des hommes, mes collègues hommes pouvaient être confrontés parfois à de la violence et j’avais l’impression, en tant que femme de moins en rencontrer. J’avais d’autres difficultés, des sollicitations, des tentatives de charme ou des réflexions désagréables quand je passais dans les couloirs et les cours de promenade, mais sur le plan strictement professionnel, je trouvais que cela pouvait être au contraire plus cool. Il y avait moins d’escalade de violences que dans un rapport entre hommes. Quand mon collègue en a eu ras le bol, j’ai décidé d’aller voir les quartiers des femmes, et c’est vrai que c’est très, très différend.
Le problème ce ne sont pas les violences, ce qui change ce sont les profils.  Par exemple, chez les femmes, le taux de meurtrières est beaucoup plus important que chez les hommes. Statistiquement, ce ne sont pas les mêmes délits, il y a moins de braquage de banque, de vols …. Il y des toxicomanes qui ont participé à des trafics, des coupables d’escroqueries, des complices dans des histoires de réseau, mais la majorité des femmes sont détenues pour des crimes extrêmement violents : des tentatives de meurtre, des meurtres, des infanticides. Les histoires de vie des femmes sont beaucoup plus lourdes aussi, on est face à des accumulations de traumatismes, de violences subies depuis la petite enfance.
Certes chez les hommes, il y aussi des parcours de vie difficiles, des enfants placés dans l’enfance, pupille de l’État …  mais chez les femmes c’est du lourd, c’est du très très très lourd. Nous avons à faire à des détenues ravagées, avec des troubles psychiques, de la souffrance mentale majeure liée à ces trajectoires de vie absolument effroyables, bien plus fréquentes que chez les hommes.
Il y a la question de la maternité aussi qui se joue chez les femmes. Beaucoup de ces femmes ont des enfants à l’extérieur et il y a eu arrachement. Parfois il est lié à l’incarcération, parfois les enfants ont déjà été placé.e.s pour d’autres raisons, mais le séjour en prison va définitivement casser le lien maternel.
Y’a-t-il des actions spécifiques menées pour aider ces femmes ?
D’une manière générale, oui. Il existe les relais parents-enfants, les associations qui se battent vraiment pour maintenir le lien. Elles sont obligées de remuer ciel et terre, non seulement sur le plan financier mais aussi sur le plan de la reconnaissance, que ce soit dedans ou dehors, que ce soit avec les familles, avec les institutions… Moi j’admire ces femmes, parce que ce sont souvent des femmes, qui tiennent et portent ces systèmes associatifs, permettant de maintenir le lien familial. Je leur tire mon chapeau. Elles agissent aussi avec les prisonniers ; elles s’occupent du lien parent-enfant en général. C’est un accompagnement extrêmement important.
Nous psychiatres, avons un travail énorme, principalement d’écoute. A l’époque où je travaillais aux Baumettes, il y avait quatre demi-journées de consultation, il en aurait fallu dix… En général, nous avions une consultation avec les femmes une fois par mois, et la demande était énorme. Nous devons faire face au suivi régulier, aux urgences, aux moments de crise, à l’entrée en prison, au moments du procès, à la sortie.
Il y a aussi les cas où un parloir est prévu, une visite des enfants ou tout autre visite, et la personne ne vient pas, sans avoir prévenu. C’est très angoissant, terrible pour les prévenues. On le voit aussi chez les hommes, mais chez ces femmes qui sont particulièrement vulnérables, c’est encore plus terrible…
Nous psychiatres, n’arrivons jamais à satisfaire toutes les demandes, ou en tout cas pas à la fréquence que nous souhaiterions.
Ces femmes n’ont pas l’habitude de parler, ou elles crient, ou elles agissent. Elles n’ont pas l’habitude de parler parce qu’elles n’ont pas l’habitude d’être écoutées, donc l’écoute demande du temps, il faut les apprivoiser. La confiance est difficile à établir. Comment peut on établir de la confiance dans un milieu aussi pervers, aussi violent ? La prison est un lieu de surveillance, tout le monde surveille tout le monde. Les surveillantes surveillent les détenues et les intervenant.e.s. Les détenues surveillent les surveillantes, les autres détenues, celles/ceux qui vont et viennent … elles savent tout sur nous dans les moindres petits détails. Il y a un terrain de suspicion constant, il faut aussi le prendre en compte. C’est un travail qui est difficile,, extrêmement intéressant, mais qui est très, très fatigant.
J’ai beaucoup aimé ce travail pendant les cinq premières années, la dernière année a été difficile pour moi. Je suis partie quand Sarkozy est devenu ministre de l’Intérieur, parce que cela commençait à devenir insupportable. Déjà les juges ont tendance à vouloir dire aux psychiatres ce qu’il faut faire, les avocat.e.s aussi un peu, les directeurs de prisons aussi, sans parler du directeur de l’hôpital. Cela faisait beaucoup de monde pour nous expliquer ce qu’il fallait faire, au bout d’un moment, ça m’a épuisé.
Durant l’aire Sarkozy c’était le top du top. Je devenais complètement paranoïaque et ce n’est pas du tout dans ma nature. Je me suis dit que ce n’était plus possible de continuer ainsi. Et puis comme la prison fascine beaucoup, j’étais rassurée parce qu’il il y a toujours du personnel pour venir y travailler.
 
Propos recueillis par Caroline Flepp 50-50 magazine

http://www.50-50magazine.fr/2018/09/20/marianne-hodgkinson-nous-avons-a-faire-a-des-detenues-ravagees-2-2/

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Une pétition signée par 160 personnalités et anonymes réclame un congé paternité plus long et obligatoire,articles femmes hommes,feminisme

24 Septembre 2018, 07:50am

Publié par hugo

  Egalité femmes-hommes
Une pétition signée par 160 personnalités et anonymes réclame un congé paternité plus long et obligatoire
Les signataires exhortent à s'inspirer du Portugal, où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire.
Le 23 septembre 2018, 160 personnalités et anonymes ont signé une pétition pour réclamer un congé paternité plus long et obligatoire (photo d'illustration). (SASHA GULISH / IMAGE SOURCE GETTY)
franceinfo avec AFP
France Télévisions
Mis à jour le 23/09/2018 | 14:56
publié le 23/09/2018 | 14:39
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Ils réclament un congé paternité aligné sur le congé maternité. Une pétition lancée par les collectifs Congé parentégalité et Pour une parentalité féministe a réuni 160 signataires, dont le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, ou l'ex-patronne du Medef, Laurence Parisot. "En France, une salariée a droit à un congé maternité de seize semaines, dont huit obligatoires. Un salarié, lui, dispose d'un congé paternité facultatif de onze jours", rappelle cette pétition publiée dans Le Parisien dimanche 23 septembre. Elle juge que "l'organisation des congés 'à la française' participe au maintien d'un système inégalitaire et patriarcal au travail, en biaisant les critères d'embauche et d'avancement".
"Seule une loi peut créer les conditions d'une parentalité à égalité, en rendant ce congé obligatoire et de même durée pour les deux parents, qu'ils soient travailleur·euses indépendant·es ou salarié·es", poursuit le pétition.
"Le congé parentalité ne peut rester une option"
Les 160 signataires, parmi lesquels figurent des experts comme le psychiatre Serge Hefez, de simples citoyens et des personnalités comme l'humoriste Guillaume Meurice, exhortent à s'inspirer du Portugal, où le congé paternité vient d'être rendu obligatoire. "Le congé paternité ne peut rester une option, au risque que le père ou second parent n'ose affirmer son choix de peur d'être discriminé à l'embauche ou dans sa carrière", estiment-ils.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/societe/droits-des-femmes/une-petition-signee-par-160-personnalites-et-anonymes-reclame-un-conge-paternite-plus-long-et-obligatoire_2953523.html

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VIDEO. "Avec ma maladie, il me faut une porte de sortie" : ces Français qui ont recourt à l'euthanasie en Belgique,sante,

24 Septembre 2018, 07:48am

Publié par hugo


VIDEO. "Avec ma maladie, il me faut une porte de sortie" : ces Français qui ont recourt à l'euthanasie en Belgique
Faut-il une nouvelle loi sur la question de la fin de vie ? De nombreux Français considèrent que la loi Leonetti est insuffisante. Pourquoi doivent-ils traverser la frontière, se rendre en Belgique notamment, trouver ce qui n'existe pas en France ?
 
 

France 2
France 2
France Télévisions
Mis à jour le 23/09/2018 | 10:28
publié le 22/09/2018 | 22:11
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Nous la préparons pour vous chaque matin
Sylvie Chavoutier habite à la Baule (Loiret). Elle a fait le déplacement à Bruxelles (Belgique) pour une consultation exceptionnelle. A 71 ans, elle est encore en bonne santé, mais préfère anticiper des jours plus difficiles. "Si demain on m'annonce que j'ai une maladie incurable, je souhaiterais une euthanasie le plus vite possible", explique-t-elle alors. Elle s'est décidée à ouvrir un dossier après avoir vu sa tante de 101 ans, mourir dans des souffrances interminables.
La Belgique s'agace de devenir le mouroir de l'Europe
Comme cette retraitée, de nombreux Français se tournent vers la Belgique pour chercher ce qu'on leur interdit en France. "Il y a des demandes tous les jours de personnes qui veulent ouvrir un dossier (...) on est inondé de demandes", témoigne le docteur Yves de Locht. La procédure est très encadrée : la demande doit être répétée par le patient de manière consciente, il doit être atteint d'une affection grave et incurable et subir des souffrances physiques ou psychiques inapaisables. La Belgique s'agace de devenir le mouroir de l'Europe et espère voir ses voisins légiférer. Pour l'instant, la Belgique, la Suisse, les Pays-Bas et le Luxembourg sont les seuls pays à autoriser l'euthanasie ou le suicide assisté.

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/euthanasie-ces-francais-qui-vont-mourir-en-belgique_2952629.html

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Vidéo. Le forain Marcel Campion fait scandale en qualifiant les homosexuels de "pervers",RACISME,

24 Septembre 2018, 07:33am

Publié par hugo

 Vidéo. Le forain Marcel Campion fait scandale en qualifiant les homosexuels de "pervers"
Publié le 23/09/2018 à 14h46 par SudOuest.fr avec AFP.
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5 commentaires
Le "roi des forains" et homme d'affaires français Marcel Campion devrait faire l'objet de poursuites.AFP THOMAS SAMSON
Lors d’une réunion publique, le forain a tenu des propos homophobes envers des responsables de la mairie de Paris, et notamment Bruno Julliard, l’ex-adjoint d’Anne Hidalgo.
Le forain Marcel Campion a provoqué un scandale après la publication par le Journal du dimanche d’une vidéo dans lequel il tient des propos homophobes envers des responsables de la mairie de Paris. Dans cette vidéo, le meilleur ennemi de la maire de Paris Anne Hidalgo s’en prend notamment violemment à son ancien premier adjoint Bruno Julliard.

"Toute la ville est gouvernée par des homos"
"Comme il était un peu de la jaquette, il a rencontré (l’ancien maire de Paris, Bertrand) Delanoë, ils ont fait leur folie ensemble et paf, il est premier adjoint", a déclaré Campion lors de cette réunion qui a eu lieu le 27 janvier à Saint-Ouen. Le "roi des forains" poursuit ensuite sa diatribe :
"Et avec Anne Hidalgo, il est super parce qu’il lui a amené tous les homos de la terre. C’est-à-dire que toute la ville maintenant est gouvernée par des homos. Moi, j’ai rien contre les homos, d’habitude, je dis les 'pédés’. Mais on m’a dit hier qu’il fallait plus que je dise ça. Donc je ne dis plus les pédés, je dis les homos. J’ai rien contre eux, sauf qu’ils sont un peu pervers"
"Scandaleux", "atterrant"
Dans un tweet, Bruno Julliard a annoncé que ces "propos abjects ainsi que leur auteur seront poursuivis en justice".
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"Certaines injures, par celui qui les prononce, deviennent des décorations… Mais l’homophobie doit être combattue sans relâche, parce qu’elle opprime, stigmatise et tue chaque jour"
Plusieurs responsables politiques lui ont emboîté le pas et ont condamné les propos de Marcel Campion. "Ils ne méritent aucune indulgence ni aucune explication qui pourrait conduire à en relativiser l’intention. Ils sont scandaleux, un point c’est tout !", a écrit le nouveau patron des députés LREM Gilles Le Gendre sur Twitter.
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, s’est dit "atterré".
"Je ne suis pas homophobe"
Face aux réactions indignées de la classe politique, Marcel Campion est revenu sur ses propos, en déclarant qu’il était "tout sauf un homophobe".
"Si le mot 'pédé' que j’ai dit une fois ou deux a pu déranger certaines personnes je m’en excuse, je suis d’une génération où on disait ces mots-là mais je ne suis pas homophobe."
Il a évoqué "des propos un peu sortis de leur contexte dans un mouvement de colère" après avoir "été éliminé du marché de Noël et de la grande roue par Bruno Julliard".
"Le mot pervers je ne l’ai pas utilisé pour les pédés. J’ai dit que c’étaient des pervers parce qu’ils se servaient de leur statut d’élus pour essayer de faire des affaires et de nous foutre dehors"

https://www.sudouest.fr/2018/09/23/video-le-forain-marcel-campion-fait-scandale-en-qualifiant-les-homosexuels-de-pervers-5415858-10407.php

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