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Le blog de hugo,

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L'empire des séries. "La Servante Écarlate" : récit glaçant d’une Amérique sous dictature religieuse,societe,

8 Octobre 2018, 18:01pm

Publié par hugo

 L'empire des séries. "La Servante Écarlate" : récit glaçant d’une Amérique sous dictature religieuse
"La servante écarlate", la série américaine aux trois Emmy awards et aux deux Golden Globe arrive sur une chaîne en clair, TF1 séries films, chaque dimanche soir. Une série qui a fait sensation en raison de sa résonnance avec l’actualité.

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Laurent Valière
franceinfo
Radio France
Mis à jour le 07/10/2018 | 08:30
publié le 07/10/2018 | 08:30
La tunique rouge de la "Servante écarlate" est devenue symbole de protestation aux Etats-Unis. (HULU)
 La Servante Écarlate, la série américaine aux trois Emmy Awards et aux deux Golden Globe arrive sur une chaîne en clair, TF1 Séries Films. Une série où les femmes sont réduites à leur rôle de faiseuse d’enfants.
Une ville froide avec des miliciens en noir munis de talkies-walkies
Des maisons bourgeoises. Et des femmes en tunique rouge qui font penser à des religieuses. Coiffées d’une cornette blanche, elles marchent au pas, reléguées au rôle de soldats faiseuses d’enfants. C’est le point de départ désorientant de La Servante Écarlate, cette mini-série en 10 épisodes qui a connu un succès mondial actuellement sur TF1 Séries Films.
Une série inspirée d’un roman de la canadienne Margaret Atwood, The Handmaid's Tale
Margaret Atwood avait imaginé en 1985 une Amérique devenue dictature religieuse. Les femmes avaient perdu tous leurs droits : interdiction de lire, d’écrire, de travailler, de gagner de l’argent, et même perte de leur nom. Les voici reléguées à des numéros.
Pour écrire cette fiction, la romancière avait pris soin de ne rien inventer : les camps de redressement de femmes, les lapidations, les vols d’enfants, ou l’eugénisme, tout avait existé sous l’Allemagne nazie ou sous la dictature argentine. 40 ans plus tard, cette adaptation en série résonne avec acuité, à l’heure de la burqa et des applications barbares de la charia sur les femmes.
Si la série est réussie, c’est qu’elle montre comment lentement, insidieusement, une république se transforme en dictature. Le réalisateur Bruce Miller ne montre pas les violences : mais il nous fait ressentir l’oppression.
La série est épurée, dans des tons délavés qui rappellent des toiles de Rembrandt
Son héroine, au départ femme modèle, mariée, mère d’une enfant métisse, transformée en servante, est jouée avec subtilité par Elisabeth Moss. Sa tunique rouge est devenue l’étendard du mouvement de résistance à l’administration de Donald Trump, hostile à l’avortement, lors de manifestations de femmes aux États-Unis. La Servante Écarlate a reçu une pluie de Emmy Awards et de Golden Globe. Elle a depuis connu une seconde saison plus rude disponible sur OCS. Cette première saison est plus que glaçante. Elle est intelligente.
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/l-empire-des-series/l-empire-des-series-la-servante-ecarlate-recit-glacant-dune-amerique-sous-dictature-religieuse_2952635.html

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"On se comportait comme des porcs" : un an après #MeToo, des hommes racontent comment ils ont changé leur comportement,articles femmes hommes,societe

6 Octobre 2018, 08:25am

Publié par hugo

 "On se comportait comme des porcs" : un an après #MeToo, des hommes racontent comment ils ont changé leur comportement
Des hommes reviennent sur la façon dont ils ont questionné leur attitude envers les femmes grâce au mouvement de libération de la parole qui a suivi l'affaire Weinstein.
Des femmes manifestent pour dénoncer les violences sexuelles dont elles ont été victimes, le 29 octobre 2017, à Toulouse.  (ALAIN PITTON / NURPHOTO / AFP)
Mahaut Landaz
franceinfo
France Télévisions
Mis à jour le 05/10/2018 | 16:26
publié le 05/10/2018 | 07:43
"Je me sentais féministe, et pourtant, je me suis parfois reconnu dans certains témoignages du hashtag #BalanceTonCollègue." Matthias*, 29 ans, assure avoir pris "une grande claque", il y a un an, en lisant les histoires publiées sous les hashtags #MeToo et #BalanceTonPorc, dans la foulée de l'affaire Harvey Weinstein. Pour lui et pour d'autres hommes ayant répondu à l'appel à témoignages de franceinfo, ce mouvement planétaire de libération de la parole a provoqué une prise de conscience brutale quant à leurs comportements et aux relations qu'ils entretenaient avec les femmes.
Avant l'émergence du mouvement #MeToo, Matthias pensait ainsi que le harcèlement sexuel n'était "que le fait de tordus ou de mecs relous". Mais face aux témoignages, il finit par se demander "si tous les mecs sont vraiment des pervers". Les échanges avec sa copine et sa sœur confirment la désillusion : elles lui citent "des dizaines d'exemples" de "remarques déplacées" d'hommes sur leur corps.
Je pensais que ma sœur se faisait draguer une fois par mois. En fait, elle se fait siffler tous les jours...
Matthias, salarié dans l'agroalimentaire
à franceinfo
En voyant défiler les messages #MeToo, Alexandre s'est lui aussi reconnu dans certains récits. "Je suis très tactile. Je n'avais pas du tout conscience que ça pouvait susciter une gêne", raconte-t-il, précisant en avoir discuté avec des amies pour entendre leur point de vue. "Elles m'ont fait comprendre que si, lâche ce livreur de 26 ans. Je me suis trouvé un peu bête sur le moment."
Puis ont suivi des discussions "entre mecs". En échangeant autour du sujet, Alexandre et ses amis se sont rendu compte de certaines attitudes déplacées au sein de leur groupe. "J'ai un pote, quand il a un peu bu et qu'il drague une femme, ça peut être insistant. Il revient à la charge malgré les refus, explique-t-il. On lui avait déjà dit d'arrêter avant #MeToo, mais ce mouvement nous a fait réaliser les conséquences psychologiques que pouvait avoir ce genre de comportement sur les femmes. Donc là, on lui a vraiment dit : 'Stop, il faut que tu changes'."
"Ne sois pas le énième de la journée"
Marqué par les témoignages qu'il a lus ou entendus, Marc a décidé de "se mettre dans les pompes" des femmes et de changer "tout ce qui va [le] conduire à [se] dire : 'ne sois pas le énième de la journée'." "D'après ce que je comprends, ce qui peut me sembler anodin, comme des petits regards ou un sourire, ne l'est pas forcément quand c'est la centième fois de la journée", explique le quadragénaire. Ce père de famille affirme être devenu plus attentif aux messages qu'il pouvait envoyer, même malgré lui. Il raconte son jogging avec un ami, début septembre, sur les bords de Seine. "Au moment où l'on a fait demi-tour, une femme est passée devant nous. J'ai eu le réflexe de penser qu'elle se demandait peut-être si on n'allait pas l'emmerder", se souvient-il.
Elle pouvait se sentir regardée. J'ai fait exprès de parler un peu fort à mon copain et de ralentir afin qu'il lui paraisse clair qu'on n'allait pas lui courir après pour la draguer.
Marc, consultant
à franceinfo
Matthias aussi assure être "plus vigilant". Il évite désormais les contacts physiques, s'interdit les blagues sexistes ou sexuelles en présence de collègues féminines et veille à ne pas monopoliser la parole. En faisant son introspection, ce salarié dans l'agroalimentaire s'est rappelé avoir déjà eu ou laissé passer des comportements dont il s'est demandé s'ils étaient "limites", comme des remarques sur des tenues. A table, les blagues dont le sexisme est "dissimulé derrière l'humour franchouillard" lui paraissent subitement moins drôles. "Maintenant, je me sens davantage dans mon droit pour intervenir."
Une attention accrue au consentement
Pour certains, l'affaire Weinstein a mis en évidence le pouvoir masculin exercé sur le corps des femmes, les amenant à réfléchir à leur conception du consentement. Jusque dans leur vie de couple. Pour Matthias, le désir de sa copine pouvait avoir besoin d'être suscité : il pouvait, en la stimulant, "faire germer" son envie malgré un manque d'enthousiasme évident. "Je pensais qu'elle n'était pas d'humeur mais que je pouvais la faire changer d'avis avec des caresses par exemple", détaille-t-il.
Aujourd'hui, il dit faire davantage attention. "Je laisse des espaces de liberté pour elle. Par exemple, je l'embrasse dans le cou et je me recule. Si elle ne revient pas vers moi, j'arrête. Il suffit d'y aller par étapes et sentir que chacune d'elles est franchie à deux, pour éviter l'effet rouleau compresseur", éclaire-t-il. Et de poursuivre : "Maintenant, avant de m'engager dans un rapport sexuel, je suis sûr à 100% qu'il est désiré. Parce que même s'il n'y avait qu'une fois sur dix où ma copine a cédé par fatigue, je ne veux pas être ce mec-là."
"Peur d'être assimilé à Harvey Weinstein"
Si certains semblent s'être remis en question sans difficulté, beaucoup d'hommes ayant témoigné sur franceinfo regrettent ce qu'ils appellent "les dérives" de #MeToo, à l'instar de Pierre. Cet étudiant en sciences politiques évoque "la peur d'être assimilé à un Harvey Weinstein" pour une simple blague et reproche au mouvement de mettre tous les hommes dans le même panier. "Quand t'es en face d'une femme, tu ne sais plus trop quoi faire. Dès que tu dis quelque chose de sexuellement connoté, il faut dire juste après que tu plaisantes", avance le jeune homme, qui se sent obligé de mettre les mains dans ses poches dans le métro pour ne pas passer pour un frotteur.
D'autres affirment s'autocensurer ou mettre en place "un cordon sanitaire", de peur d'être "balancés" : ils refusent de prendre l'ascenseur avec une femme ou même de discuter d'autre chose que du travail avec une collègue. Dans notre live, Geoffroy*, 35 ans, cadre dans l'industrie pharmaceutique, explique ainsi avoir refusé de raccompagner une connaissance après une soirée. "Nous aurions été seuls dans ma voiture, n'importe quoi aurait pu être raconté par la suite, et automatiquement cela aurait été à moi de me justifier, puisque je suis un homme", estime-t-il. Pour un autre commentateur du live, #MeToo a "créé de nouveaux tabous en supprimant ceux autour du viol et du harcèlement".
Pour le sociologue Eric Fassin, cette impression d'être pointé du doigt n'est pas étonnante, car le mouvement "a amené les hommes à se poser des questions sur ce qui relevait jusque-là de l'évidence" et "à questionner leurs propres privilèges".
Or, le privilège du privilégié, c'est de ne pas penser à ses privilèges.
Eric Fassin, sociologue spécialiste des études de genre
à franceinfo
"Ce que révèle ce mouvement, ce n'est pas simplement qu'il y a des hommes violents, mais que la norme favorise de telles pratiques, poursuit le sociologue. Or, si la norme est problématique, il est compliqué de se dire qu'on n'est pas concerné."
Le discours de Pierre et Geoffroy fait sourire Marc. "Ce serait bien d'accepter que, quand on parle des mecs en général, il ne faut pas se sentir visé personnellement ! Mais en même temps, c'est bien de se remettre en cause. Ça ne veut pas dire que tout est à jeter chez nous !" observe le père de famille. Le sociologue Raphaël Liogier, auteur de Descente au cœur du mâle, juge aussi nécessaire de différencier culpabilité et responsabilité. "Je suis le produit de cette domination, donc je suis responsable, ce qui ne veut pas dire que je sois coupable" de harcèlement ou d'agressions sexuelles, souligne-t-il.
Une remise en question du "modèle masculin"
Pour plusieurs hommes interrogés par franceinfo, c'est surtout la norme de la masculinité qu'il faut repenser. Louis, 43 ans, explique certains comportements de son passé par une volonté de se conformer au groupe. "J'ai été militaire pendant dix-sept ans et, sans détour, je pense que collectivement, nous nous comportions comme des ‘porcs'. Non pas parce que nous étions mauvais, mais parce que je pense que c'est ce que l'on attendait de nous", confesse cet homme marié.
C'est aussi l'avis de Jonathan. "Il y a un problème avec les hommes, avec la masculinité de manière générale. J'ai donc eu honte de me trouver dans le même panier qu'eux, (…) d'être perçu comme une menace potentielle juste parce que je suis un homme. Et ça m'a mis dans une colère noire de me retrouver affublé de cette étiquette de harceleur en puissance", nous écrit-il. Il a d'abord voulu réagir et "résoudre tous les problèmes" car "après tout, c'est ce que fait un homme".
Et puis quelqu'un m'a fait remarquer que non, ce n'était pas le moment. Qu'il fallait comprendre d'abord. Laisser les femmes parler et juste être là pour les écouter. Alors c'est ce que je fais. J'écoute.
Jonathan
à franceinfo
Pour certains, l'éducation des enfants accentue cette remise en question. "J'ai une double responsabilité parce que je contribue à faire de ces petits êtres de futurs citoyens, explique Marc, père de deux garçons. Je n'ai pas envie de me dire qu'un jour, ils pourraient être responsables de harcèlement sexuel. Ce serait pour moi un échec majeur."
* Certains prénoms ont été modifiés à la demande des témoins
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/affaire-harvey-weinstein/on-se-comportait-comme-des-porcs-un-an-apres-metoo-des-hommes-racontent-comment-ils-ont-change-leur-comportement_2949029.html

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Un an après #MeToo : "Davantage de fierté dans le camp féminin et un peu plus de délicatesse dans le camp masculin",articles femmes hommes,societe

6 Octobre 2018, 08:25am

Publié par hugo

 Un an après #MeToo : "Davantage de fierté dans le camp féminin et un peu plus de délicatesse dans le camp masculin"
Angeline Massoni, directrice de production, témoigne sur franceinfo, des changements qu'elle perçoit dans son milieu professionnel, le cinéma, épicentre du scandale Weinstein il y a un an.  
Les messages #MeToo et #Balancetonporc lors d'un rassemblement à Paris le 29 octobre 2017. (BERTRAND GUAY / AFP)
Thierry Fiorile
Radio France
Mis à jour le 05/10/2018 | 12:05
publié le 05/10/2018 | 11:58
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Nous la préparons pour vous chaque matin
 
il y a 18 heures
ENQUETE FRANCEINFO. Malgré #MeToo, "le parcours du combattant" des victimes de harcèlement sexuel au travail
Un an après l'affaire Harvey Weinstein, les chiffres du ministère de l'Intérieur montrent que les signalements à la police de violences sexuelles ont augmenté de 23,1%. De son côté, la Fondation des femmes publie un sondage révélant que pour 71% des plaignantes, le mouvement #MeToo a été un déclencheur. Au-delà des chiffres, une professionnelle du cinéma témoigne des changements qu'elle a remarqués.
Affaire Weinstein : un après, "le comportement masculin évolue" - un reportage de Thierry Fiorile

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"Il y a plus de fierté dans le camp féminin et un peu plus de délicatesse dans le camp masculin", souligne Angeline Massoni, directrice de production. Son quotidien se passe sur les plateaux de tournage et elle remarque que "les comportement masculins évoluent".
J’ai un vrai ressenti, léger, mais tout à fait perceptible, aussi bien vis-à-vis des femmes qui occupent des postes de pouvoir, que des femmes qui occupent des postes plus fragiles.
Angeline Massoni
à franceinfo
Au-delà du ressenti, des changements sont concrets. La semaine dernière, l'annonce d'une prime,  jusqu'à 15% d'aides publiques supplémentaires, pour les productions qui emploient davantage de femmes aux postes clés, est une première victoire. D'autres avancées ne se chiffrent pas, mais se vivent. "Mes décisions sont plus prises pour ce qu’elle sont, que pour des décisions que l’on pourraient taxer de décisions 'de gonzesse' ou que l’on pourrait contester parce qu’elles émanent d’une femme", ressent Angeline Massoni.
Quant à savoir pourquoi en France il y a si peu d’affaires post-Weinstein, "chez nous, on pardonne encore à certains hommes puissants", souligne la Fondation des femmes. 
A lire aussi

https://www.francetvinfo.fr/culture/cinema/affaire-harvey-weinstein/un-an-apres-metoo-plus-de-fierte-dans-le-camp-feminin-et-d-un-peu-plus-de-delicatesse-dans-le-camp-masculin_2971739.html

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Ce papa milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques,papa,pere,societe,

5 Octobre 2018, 08:30am

Publié par hugo

Ce papa milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques
 
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Ce papa américain milite pour plus de tables à langer dans les toilettes publiques
 
Par Julie Legendart
Publié le Mercredi 03 Octobre 2018

Avec le hashtag #SquatForChange, l'Américain Donte Palmer encourage tous les papas à militer pour avoir la possibilité de changer leur bébé dans les toilettes publiques réservées aux hommes.

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À New York, les toilettes pour hommes vont être équipées...
 
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Bientôt des tables à langer dans les toilettes des hommes...
 
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"Pourquoi ? Cela semble illogique quand on y pense. C'est comme si les pères n'avaient pas le droit de changer leur enfant dans les toilettes publiques". Voici le coup de gueule de Donte Palmer, un père américain de 3 enfants originaire de St Augustine en Floride, scandalisé de voir que la plupart des toilettes réservées aux hommes ne sont pas équipées de tables à langer.
Il y a deux semaines, Donte Palmer était au restaurant avec sa famille. Quand il s'est rendu compte que son bébé avait besoin d'être changé, il a pris les choses en main : "J'ai fait ce que tous les parents font : je l'ai emmené aux toilettes ", a expliqué le papa au site BuzzFeed. Problème : pas de table à langer dans les toilettes.
 
Comment un père contournerait-il ce problème s'il y était confronté ? Le post Instagram de Donte Palmer, très vite devenu viral, prouve que la tâche n'est pas aisée. Sur le cliché, on voit le papa littéralement plié en quatre dans une cabine de toilettes, essayant tant bien que mal de changer la couche de son bébé. La photo a été prise par son fils aîné, Isaiah.
 

"Pourquoi partageons-nous des responsabilités égales mais la société nous voit différemment ?"
Cette image a fait réagir et mis le doigt sur un problème de taille, puisque à l'évidence, cet homme n'est pas le seul concerné. Sur Twitter et Instagram, les pères expliquent qu'il vivent comme une injustice le fait qu'il n'y ait pas de tables pour changer les bébés dans les toilettes pour hommes.
"Pourquoi partageons-nous des responsabilités égales mais la société nous voit différemment ?", commente un internaute.
"En tant que pères, nous devons être traités de manière équitable. Nous sommes plus que des protecteurs et des fournisseurs", écrit un internaute.
Donte Palmer encourage désormais tous les pères à utiliser le hashtag #SquatForChange pour sensibiliser sur la question. Sur son compte Instagram, il partage des photos d'autres pères ayant vécu des situations similaires à la sienne.
  
A New York, le maire Bill de Blasio s'est déjà saisi de ce sujet à bras le corps. Depuis la promulgation d'un texte en janvier 2018, les toilettes publiques pour hommes de la ville ont été dotées de tables à langer.
Buzz Kids & co bebe Etats-Unis paternité News essentielles Instagram papa parité

http://www.terrafemina.com/article/un-papa-americain-lance-un-hashtag-pour-plus-de-tables-a-langer-dans-les-toilettes-publiques_a345596/1

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Vos préférences sexuelles sentent-elles bon le racisme?,societe,

5 Octobre 2018, 07:38am

Publié par hugo


Vos préférences sexuelles sentent-elles bon le racisme?
Publié le 3 octobre 2018 à 10:38
 
 
© Scarlotta Harlott
“Je suis désolé·e mais je ne sors pas avec des noir·es”, “Moi j’adore parce que vous avez des trop belles formes (sous-entendu des grosses fesses / des gros seins)”, “J’ai jamais essayé avec une noire”, “tu es tellement exotique”, “panthère”, “lionne”, “tigresse”, sont autant de phrases qui colorent le paysage de ma vie sentimentale et sexuelle.
Amusons-nous à déconstruire ensemble le racisme qui se cache derrière ces phrases, et qui semble échapper à certains.
Pourquoi, me direz-vous, la notion “d’exotisme”,  lorsque l’on cherche à me séduire, me donne envie de distribuer des coups de pioche? Tout d’abord parce que l’exotisme, id est ce qui évoque les mœurs, les habitants ou les paysages de pays lointains (c’est la définition du Petit Larousse), fut une notion apportée durant l’époque coloniale (voire même avant). Ce mot permettait à la fois de s’extasier de la singularité des peuples étrangers, mais il permettait également de justifier l’incivilisation de ces derniers, ainsi que les exactions qui furent menées à leur encontre sous le prétexte d’amener les peuples barbares à la civilisation.
L’exotisme peut, par exemple, rappeler Gauguin à Tahiti. Moi, il me rappelle surtout un vieux croulant qui couchait avec des jeunes filles de 13 ans; fait que l’Histoire a savamment transformé en “relations passionnées” d’un artiste avant-garde avec les “tentatrices” locales.
Je rappelle également que les synonymes accolés à “exotique” sont: “bizarre”, “inhabituel”, “étrange”, “anormal”.
“Vous niez toute individualité, toute unicité propre à nous, les individus formant la communauté noire.”
La phrase “Je n’ai jamais couché avec une noire” est en bonne position dans le hit-parade des pick-up lines qu’on me sert. Devrais-je rappeler que les femmes noires, asiatiques, et de n’importe quelle autre communauté, ne sont pas des expériences sexuelles? Apparemment, oui! Le magazine Santeplusmag a publié un charmant article: “12 expériences sexuelles à essayer au moins une fois dans sa vie”. L’auteur de l’article stipule que coucher avec une personne d’un pays étranger est un must: “Est-ce que vous avez déjà été attiré par un étranger? Une Asiatique aux cheveux brillants ou un Africain au corps sexy? Foncez, une touche d’exotisme ne vous fera que du bien!”. Non, je ne suis pas sur Terre pour pimenter la vie sexuelle des mous du gland.
 Que se cache-t-il derrière les phrases: “No Blacks” (que l’on peut trouver dans les descriptions de profils Tinder/Grindr/…), “Je ne suis pas attiré·e par les Noir·e·s”, “Je ne sors pas avec des Noir·e·s”? En plus de puer violemment du derche, ces phrases laissent sous-entendre qu’il n’existerait qu’un seul type de Noir·e·s, un “type” étonnamment composé de clichés et de stéréotypes. En utilisant ces phrases pour restreindre votre dating pool, vous niez tout d’abord toute individualité, toute unicité propre à nous, les individus formant la communauté noire. Dans une vidéo intitulée Les Femmes noires ne sont pas attirantes, Naya Ali regroupe toutes les justifications qu’on lui a données pour étayer cette théorie. Trois réponses en ressortent: 1) Nous n’avons pas de beaux traits. 2) Nous sommes agressives. 3) Nous n’avons pas la même culture. Trois réponses qui correspondent, à s’y méprendre, aux trois images les plus véhiculées dans les médias pour décrire la femme noire, soit: la Mama, la figure de l’Angry Black Woman et l’éternelle jeune fille des cités. Cette dernière est particulièrement aimée du cinéma français. Elle est toujours agressive, en décrochage scolaire et ne se définit pas comme Française (en l’occurrence), car elle ne se reconnaît pas dans cette culture. Trois réponses qui se calquent sur des images médiatisées à outrance.
“‘Je ne sors pas avec des noir·es’ est une phrase d’une violence incroyable.”
Quelques exemples: on trouvera la figure de la Mama dans le rôle de Mammy, interprété par Hattie McDaniel, dans Autant en emporte le vent (1939). Eddie Murphy en fera une parfaite caricature dans Big Mama (2000) ainsi que dans Norbit (2007). Certains classiques de Disney la mettent aussi en scène. L’Angry Black Woman, de son côté, apparaît dans la moitié des TV shows Américains comme dans The Real Housewives of Atlanta, ou encore au cinéma (FBI: Fausses blondes infiltrées), ou alors dans un bon paquet de clips musicaux. L’Angry Black Woman présente un cliché dommageable, puisqu’elle décrit les femmes noires comme irascibles, colériques, illogiques et s’emportant sans raison apparente. La jeune fille des cités, celle qui “refuse l’assimilation” et qui habite dans les blocs HLM, est présente dans un film comme Bande de filles (2014).
 “Je ne sors pas avec des noir·es” est une phrase d’une violence incroyable. Elle avise qu’au final, nous ne sommes pas rejetées pour qui nous sommes, mais bien par rapport aux clichés qui nous sont associés.
Personne ne vous jettera de pierres parce que vous aimez les femmes aux yeux bleus et aux cheveux blonds. Par contre, il est intéressant de reconnaître que cette “préférence” est façonnée par des images véhiculées par la société et par les médias. En effet, le corps blanc est considéré comme étant le standard de beauté ultime. Son omniprésence et sa surreprésentation au cinéma, dans la littérature et dans la pub, ne sont pas anodines. Il est posé comme étant le plus attrayant, au sommet de l’échelle de la beauté. Plus un corps s’en éloignera, moins il sera légitime. Montrer des femmes noires utiliser des produits de dépigmentation de la peau afin de la rendre plus “claire” n’est pas anodin. Que le budget capillaire des femmes noires se compte en millions d’euros pour rendre leurs cheveux plus lisses n’est pas anodin non plus. Moi la première, je suis passée par la case “défrisage”, car à 11 ans, je savais déjà que mes cheveux crépus n’étaient pas socialement acceptés ni acceptables, et qu’ils me marginalisaient. Naya résume bien cette idée: “Je le répète, un goût est un goût; une préférence est une préférence; c’est pas grave. Préférer les blondes, les yeux marrons, les petits, les baraqués, etc., c’est normal! Mais les femmes noires ne sont pas UN physique. Elles ne se ressemblent pas toutes. Comme beaucoup de choses, votre préférence pour une ethnie ou une autre est une construction sociale. Alors posez-vous les bonnes questions. Demandez-vous s’il est possible de déconstruire votre a priori ou si vous n’êtes qu’un gros ****** de raciste?”

http://cheekmagazine.fr/contributions/preferences-sexuelles-racisme/

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Le tour de France de la vie sexuelle !,france,sexes,

5 Octobre 2018, 07:14am

Publié par hugo

Le tour de France de la vie sexuelle !
Rédigé le 04/10/2018 / 0
17 ans après sa première enquête, la sociologue Janine Mossuz-Lavau est repartie sur les routes de France pour brosser le portrait de la vie sexuelle des Français, dans un livre* sans tabou. En dépit des violences et des ruptures parfois dramatiques, la parole s'avère plus libre et la sexualité plus festive et libérée...
Comment avez-vous sélectionné vos témoins ?
J'ai recueilli les témoignages pendant un an en 2017, partout en France ; je voulais un échantillon qui n'est pas représentatif comme dans les grandes enquêtes quantitatives, mais un échantillon significatif, le plus diversifié : 65 personnes (moitié hommes-moitié femmes), âgées de 19 à 85 ans, avec toutes les orientations sexuelles et issues de tous les milieux sociaux et de diverses régions de France. Ce cadrage reflète selon moi la diversité de notre société.
Quelles différences avez-vous constaté par rapport à l'enquête que vous avez effectuée en 2000 ?
La liberté est le trait principal, la parole est plus libre, les comportements un peu plus si j'en juge par les déclarations des témoins, même si je n'étais pas dans leur chambre à coucher ! Ce qu'ils disent témoignent d'une liberté assumée, quoi qu'ils fassent ou ne fassent pas. Au niveau de la parole, cette plus grande liberté était flagrante : ils abordaient spontanément certains points, les pratiques qu'ils désignent par les mots y compris dans les milieux populaires. Il y a une élévation des connaissances sexuelles et de l'information. Ils abordent aussi spontanément les violences sexuelles subies dans l'enfance et l'adolescence alors que 17 ans plus tôt je devais poser des questions. Là, ils racontaient ça d'eux même, il y avait un besoin d'expression et je n'ai pas été surprise par le mouvement Me too et Balance ton porc, après l'affaire Weinstein car je constatais déjà cette libération de la parole qui ne demandait qu'à sortir des cadres... Apparemment, la fellation est plus pratiquée avec des nuances : certains hommes m'ont dit que leur femme ne voulait pas le faire mais que leur maîtresse adorait. La sodomie est plus facilement abordée par les jeunes femmes, mêmes si elles ne l'aiment pas trop.
Comment analysez-vous la sexualité des Français ?
Je la trouve assez festive, avec des drames et des ruptures bien sûr mais aussi avec une recherche bien assumée du désir et du plaisir. Quand les gens ont des envies, il y a moins de culpabilité, d'hésitation : les choses sont plus assumées, même lorsqu'elles sont douloureuses avec une rupture. Les histoires de famille sont parfois très lourdes : une femme m’a raconté que, à 6 ans, sa mère lui avait fait signer un texte dans lequel elle s'engageait à ne jamais se marier. A 8 ans, elle tombe amoureuse d'un jeune garçon et souhaite récupérer son document : la mère refuse et elle a dû attendre 30 ans pour le récupérer. Sa mère ne supportait qu'on aime une autre personne qu'elle...
Dans les souvenirs d'enfance, il y a aussi des moments de grands plaisirs très joyeux, avec des jeux entre enfants et des jeux plus solitaires notamment chez les garçons qui trouvent des succédanés amusants aux jeunes filles. Un homme âgé m'a ainsi raconté que pré-ado, ses frères et lui n'avaient pas la possibilité de voir des filles et à la campagne, ils attendaient la pluie pour les limaces : les limaces rampant sur le pénis procuraient des sensations inoubliables !
Les anecdotes sont racontées à la pelle et analysées de façon pertinente je trouve, les gens savent d'où viennent certains de leurs problèmes psychologiques. Il y a eu des moments très émouvants, par exemple quand un ouvrier de 35 ans me racontait comment il était abusé sexuellement par son grand-père, comme ses cousins, et comment ses psys, qui ne le regardaient jamais, n'avaient servi à rien. Il a tout restitué tandis que je ne lâchais pas son regard. La proportion de gens abusés dans l'enfance et dans l'adolescence me semble dramatiquement plus élevée que celle qui apparait au vu des dépôts de plaintes et des condamnations...
Constatez-vous encore certains tabous ?
C'est le cas des couples qui s'entendent bien et vivent ensemble, mais qui n'ont plus de relations sexuelles. Ils ne sont pas âgés, la trentaine ou la cinquantaine, et la baisse du désir est liée à un évènement de la vie, à l'usure du quotidien ou à d'autres raisons. Ils en parlaient en analysant les choses, aussi bien les hommes que les femmes, et en me disant comment ils vivaient cela. Certains prennent des "accommodements avec le ciel", avec une maîtresse ou un amant. Il y a aussi certaines femmes qui ne veulent plus de pénétration ce qui ne les empêche pas d'avoir une vie de couple par ailleurs...
Estimez-vous que les comportements sexuels entre hommes et femmes se rapprochent ?
Oui, les comportements se rapprochent même si ce n'est pas encore la même chose ! Les femmes expriment davantage leur désir, leur envie de plaisir, leur indépendance. L'autonomie acquise en travaillant ou en cherchant du travail, donne une indépendance générale dans les autres domaines de vie... Elles assument plus leur désir, il y a les collectionneuses pour elles-mêmes, qui ne se dévoilent pas auprès de leur famille, sans avoir envie de s'attacher. Il y a aussi de plus en plus d'hommes qui veulent conjuguer l'amour au sens d'étreinte et l'amour-sentiment, ils veulent de la complicité, de l'affection, de la tendresse. Ils font la distinction entre baiser et faire l'amour et ils trouvent la vie sexuelle est meilleure dans le second cas...
Donc oui, il y a rapprochement des comportements, avec plus de mixité, même si certaines femmes trouvent que les hommes ne sont pas prêts, qu'ils sont déstabilisés voire bloqués par leurs initiatives.... Il y a un humanisme partagé et non plus seulement des stéréotypes marqués par sexe.
*La vie sexuelle en France. Janine Mossuz Lavau. Editions de La Martinère. 20,90€
Sponsorisé par Ligatus

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Le krav-maga, du self-défense pour reprendre confiance en soi,societe,article femmes hommes,

4 Octobre 2018, 08:00am

Publié par hugo

 Le krav-maga, du self-défense pour reprendre confiance en soi
Le manque de confiance en soi est un mal très répandu. Pour le surmonter, différentes techniques peuvent être proposées. Parmi elles, la pratique du krav-maga.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 02/10/2018
 
 

Pratiquer le krav-maga pour prendre confiance en soi
En hébreu, krav-maga signifie "combat rapproché". Cette pratique mêle les techniques d'autodéfense et de combat, notamment utilisées par l'armée israélienne. Ce sport intense met l'accent sur la gestion du stress et l'adaptabilité qui permettent de s'affirmer.
"L'objectif principal est d'apprendre à se défendre. Et par rapport à des disciplines de combat, d'apprendre à avoir confiance en soi. Et rapidement, on s'aperçoit que les gens gagnent en confiance et s'investissent de plus en plus dans la discipline car elle leur apporte beaucoup de choses tant au niveau physique que psychologique", explique Teddy Debaere, directeur d'un centre de formation au krav-maga.
La sérénité et la confiance en ses capacités, emmagasinées grâce au krav-maga, peuvent ensuite être transposées dans la vie de tous les jours. Pour cela, il faut s'adapter, répéter avec précision pour faire face aux éventuelles agressions. Et pour corser la difficulté, l'incontournable exercice d'attaque au couteau permet de développer son sens de l'observation, sa rapidité... pour booster sa confiance en soi en gardant la tête froide.
"La gestion des émotions est primordiale dans les sports de combat. On doit faire en sorte d'être le plus possible en neutralité émotionnelle. Si on s'énerve pendant un combat, on peut peut-être avoir envie de frapper au détriment de sa propre défense. Alors que si on combat sans émotion, on sera plus performant et meilleur", souligne Teddy Debaere.
En quelques années de pratique, les participants se sentent plus combatifs et confiants dans leur vie quotidienne. Un mental d'acier qui s'acquiert grâce à la régularité des entraînements. Le krav-maga nécessite une bonne condition physique pour pratiquer en toute sécurité.
Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/psycho/le-krav-maga-du-self-defense-pour-reprendre-confiance-en-soi_25524.html

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Comment masturber un homme et... partager son plaisir !,articles femmes hommes,couples,sexes,

4 Octobre 2018, 07:55am

Publié par hugo

 
Comment masturber un homme et... partager son plaisir !
par L'Equipe Aufeminin
le 11 novembre 2016
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Avouons-le, le nombre de théories sur ce que les hommes aiment au lit est interminable ! Et loin de nous l'idée de vous donner un mode d'emploi à suivre à la lettr. Cependant, une chose est certaine : une masturbation prodiguée avec amour... et doigté se révélera peut-être un des grands moments de plaisir de votre partenaire. Et savoir donner du plaisir traduit forcément un plaisir partagé. Suivez donc quelques conseils pour que votre homme s'en souvienne !
La masturbation de son homme (dans le langage familier, on parle souvent de "branlette" !) semble un exercice facile au premier coup d'oeil. Mais si vous voulez vraiment que ce geste à portée de main, devienne tout simplement un moment d'amour et de générosité, on vous explique comment faire pour tout simplement accroître le plaisir procuré.
 
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Nous avons questionné trois experts : Massimo Stocchi, spécialiste en relations sexuelles auprès del'Institut de psychologie de la rue Harley à Londres ; Rebecca Lowrie, consultante pour la société 'Sextoys' ; et Emma Ziff, sexologue allemande. Nous leur avons demandé comment bien masturber un homme et ils nous livrent leurs 3 meilleurs conseils.

1. Une question de position
 
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Votre connaissance du Kamasutra ne vous aide pas plus que ça pour tout ce qui se passe "sous la couette" ? Sachez que la position revêt cependant une certaine importance pour une masturbation optimale !
La position peut faire la différence, petite mais décisive, entre un geste gauche et un bon travail manuel, qui le mène droit vers l'extase. Idéalement, essayez différentes positions. Alors seulement, vous trouverez celle qui convient le mieux à l'anatomie masculine de votre amoureux. Demandez-lui son avis, préfère-t-il s'asseoir, être debout ou s'allonger ? Selon la façon dont il se sent le plus à l'aise, vous pouvez alors vous positionner.
Notre sexpert dr. Stocchi conseille de s'agenouiller devant le partenaire assis, qui pourrait bien voir son plaisir augmenté avec le contact visuel, en plus de celui des deux mains !
Mais on peut aussi le masturber sans être observé : "Si vous le saisissez par derrière, cela alimentera son imagination. Comme si vous vouliez 'prendre la main', dit le Dr Stocchi. Vous pouvez aussi jouir de ce sentiment de dominance ; vous êtes l'actif, vous décidez ce qui se passe, l'avantage de cette position est que vous pouvez le laisser vous guider avec son sexe dans votre main."
2. Préserver la spontanéité
 
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Le top avec cette masturbation à la main, c'est que votre chéri peut vraiment en profiter pleinement et même s'asseoir pour savourer. Vous, vous pouvez agir à peu près n'importe où - dehors, à l'intérieur, dans la voiture, au cinéma ou sous la table...
La sexologue Emma Ziff recommande des va et vient tendres sous la douche : «Glissez-vous dans la douche, attrapez-le par derrière et appliquez du gel douche sur les paumes de vos mains pour un petit massage glissant, mais n'allez pas droit au but. Commencez par caresser sa cuisse, puis masser ses fesses avec un peu de mousse et effleurer doucement ses hanches, bref prenez des détours autour avant d'arriver à sa verge et d'atteindre les points les plus sensibles."
Le truc super sexy est la spontanéité. Rien de pire qu'une "branlette" sur commande ou une masturbation par devoir ! N'ayez pas peur de surprendre votre partenaire, alors que vous lui caressez tendrement la nuque d'une main en l'embrassant, avec votre autre main qui se balade et ce, quand vous en avez envie. Si votre partenaire n'est pas d'humeur coquine, il vous le signifiera gentiment. S'il ne dit rien et se laisse faire, touchez doucement son pantalon et ouvrez lentement sa ceinture et sa fermeture éclair...
3. La prise en main
 
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Il ne s'agit pas d'utiliser vos cinq doigts, et de faire des mouvements de haut en bas, et basta ! Non !
Massimo Stocchi recommande de garder quelques doigts libres - cela laisse la place au jeu. "Utilisez vos trois doigts supérieurs tandis que les deux inférieurs sont dédiés aux testicules" , explique-t-il. De cette façon, votre amant ressent avec encore plus d'intensité votre geste. Car sachez qque pour de bonnes caresses - ainsi que du bon sexe ! -, on ne s'occupe pas exclusivement du pénis.
La plupart des hommes aiment quand leur partenaire joue en outre avec la pression de leur geste. Mais gardez à l'esprit que ce que vous tenez dans vos mains est l'une des parties les plus sensibles de son corps - n'exagérez pas trop, sinon il "partira" trop vite. Si vous n'êtes pas sûre du dosage de la puissance de votre prise en main, essayez, observez la réactivité de l'organe, et surtout questionnez-le.
4. Ne perdez pas le rythme...
 
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Il est maintenant temps d'aborder les choses sérieuses. Bougez votre main enserrant son sexe dans un rythme régulier jusqu'à ce que vous réalisiez qu'il apprécie vraiment. "Commencez par un mouvement lent et doux, conseille Rebecca Lowrie. Puis un peu plus rapide, mais pas trop vite - à moins que vous ne sachiez qu'il aime ça tout particulièrement."
M. Stocchi ajoute que la plupart des hommes aiment quand la pression de la main se fait un peu plus ferme à l'extrémité, et plus douce quand la main revient vers la base du pénis. Cependant, il met en garde de ne pas trop étirer la peau sensible du pénis, sinon cela pourrait devenir douloureux.
"La meilleure façon de trouver le bon rythme est d'amener votre partenaire à poser sa main sur la vôtre pour la guider", conseille le Dr. Stocchi. Une fois que vous atteignez le point de non-retour, il est important de maintenir le rythme et la pression de votre main. C'est ce mouvement récurrent qui mène au nivrana !
5. La dextérité des doigts
 
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Pour accroître son plaisir, caressez-le aussi sur d'autres parties sensibles comme ses testicules, avec votre autre main. "Les caresses et les massages des testicules peuvent mener à un orgasme très intense", confirme M. Stocchi.
Important : appliquez beaucoup moins de pression sur ses "bijoux de la couronne" que sur son pénis. Les testicules sont très sensibles à la pression et à l'étirement, alors soyez prudente, sinon vous risqueriez de devenir désagréable. «Enveloppez, caressez doucement, pincez suggestivement... les goûts des hommes sont très différents quand il s'agit de ces attributs-là !», explique Emma Ziff.
Plus votre amant sent l'excitation monter avec votre jeu à deux mains, plus vos mouvements deviendront réguliers. Souvenez-vous : un rythme régulier est la clé du bonheur.
6. C'est comme ça que ça fonctionne
 
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Tout ce qui peut favorise le glissement lors des rapports sexuels est également utile pour la masturbation masculine. Ainsi, en utilisant du lubrifiant ou de l'huile, vos efforts autour de son désir recueilleront encore plus d'enthousiasme. Le lubrifiant intensifie chaque contact et les rend plus agréables, en augmentant leur sensibilité.
Un conseil du dr. Stocchi : "Quand vous sentez que ça devient vraiment excitant, il suffit d'un peu de lubrifiant appliqué d'une main, puis utilisez alternativement les deux mains, et vous l'envoyez directement au 7 Ciel !"
7. Quelques accessoires
 
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Gagnez en créativité et ajoutez du piquant à votre petit «jeu de mains». Soit vous faites avec les moyens du bord quise trouvent à votre portée (et votre imagination), soit vous anticipez et préparez quelques accessoires.
"Pensez à toujours avoir un collier de perles dans votre sac à main, conseille Emma Ziff. Tenez-le sans serrer dans votre main pendant que vous refermez vos doigts autour de son pénis, et faites rouler les perles doucement vers le gland." La masturbation est ici enrichie par des stimuli différents et tout aussi sensuels procurés par le roulement des perles. "Essayez aussi des gants de velours sexy et caressez de la base à l'extrêmité de son sexe", recommande Emma Ziff.
8. Découvrez ses zones érogènes
 
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Même si personne ne ressent la même chose, il y a des points très spéciaux sur le corps de votre amant que vous devriez connaître pour le faire fondre de plaisir. L'extrémité du pénis en fait assurément partie, pour Rebecca Lowrie. "Donnez-lui beaucoup d'attention", dit-elle.
"Vous n'avez pas besoin de serrer beaucoup dans la zone du gland, juste quelques tapotements supplémentaires." M. Stocchi conseille d'inclure le périnée - la zone entre le pénis et l'anus -dans vos caresses. Avec un peu plus d'audace dans cette zone, vous pouvez même stimuler son point G : la prostate. Un orgasme particulièrement intense est alors presque garanti.
9. Faites monter l'envie aussi en vous
 
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La manipulation techniquement sans reproches de son sexe ne suffit pas à faire de la masturbation, un succès total. Un orgasme sensationnel dépend bien sûr de l'humeur et de l'excitation - la sienne comme... la vôtre.
"Votre énergie sexuelle est autant en demande que la sienne", explique Rebbeca Lowrie. Un partenaire le remarquera également immédiatement, si vous n'êtes pas mentalement impliquée. Par respect pour lui et pour vous-même, vous devriez toujours vous sentir bien dans votre peau et profiter de tout cela.
Certaines personnes apprécient que des mots soient prononcés pour ajouter un petit supplément à l'excitation, et booster l'imagination, le fantasme. "Si vous lui dites ce que vous allez lui faire, par exemple, ce sera incroyable", explique Emma Ziff.
10. Faire aussi sa propre expérience
 
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Ce n'est un secret pour personne : les hommes ont beaucoup plus d'expérience quand on évoque le sujet de la masturbation masculine, c'est normal. Le conseil d'Emma Ziff : "Regardez-le se masturber, que fait-il, à quelle allure et à quelle fréquence ?" Cela peut être très excitant pour vous deux et vous apportera beaucoup d'infos sur ce que votre amant aime vraiment.
"Ne vous inquiétez pas, dit Emma Ziff, et ne vous référez surtout pas à l'univers du porno !"
Une bonne branlette c'est peut-être tout un art, mais le chemin pour aboutir à de bonnes sensations est fait de curiosité, de tests, d'ouverture d'esprit et d'un zeste d'humour. Et surtout, détendez-vous et amusez-vous !
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Une aide-soignante licenciée après avoir témoigné sur les EHPAD à la télévision,emplois,

4 Octobre 2018, 07:29am

Publié par hugo


Une aide-soignante licenciée après avoir témoigné sur les EHPAD à la télévision
Par Juliette Hochberg Publié le 03/10/2018 à 18:45
 

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Au lendemain de la diffusion de son témoignage dans Envoyé Spécial sur France 2, elle a été remerciée par son employeur. Toute vérité est-elle bonne à dire quand il s'agit du traitement des patients ?
Elle a témoigné plusieurs fois de ce à quoi elle assiste entre les murs des maisons médicalisées. Sur France Culture, sur France 3, dans le magazine Pièces à conviction, et récemment pour Envoyé Spécial, qui a diffusé son témoignage jeudi 27 septembre 2018.
Licenciée une première fois pour avoir demandé des couches supplémentaires pour ses patients
Hella Kerief, 29 ans, accepte la demande de l'émission d'enquête de France 2 de filmer quelques scènes dans les EHPAD privés où elle réalise des missions d'interim, en tant qu'aide-soignante remplaçante. À l'aide de son téléphone, elle enregistre des "preuves" vidéo une nuit où elles sont deux professionnelles pour 90 pensionnaires. Dans les couloirs, ceux-là sont perdus ou tombés par terre. Hella Kerief, surmenée, les ramasse.
Outre ces images chocs, la jeune femme raconte à visage découvert être actuellement en procès aux Prud'hommes après avoir été licenciée pour insubordination, soit, d'après sa version, pour avoir demandé des couches supplémentaires pour ses patients.
Elle a mis des mots sur l'indicible. Elle nous a montré en images l'indigne pour éveiller les consciences
Licenciée une seconde fois pour avoir témoigné
Elle pensait en avoir fini avec ces contrats occasionnels dans les deux maisons médicalisées qu'elle dénonce, puisqu'elle vient de signer un CDI dans un hôpital marseillais, cette rentrée, le 20 septembre 2018.
Bien que les établissements dénoncés ne soient pas celui où elle vient d'être embauchée, son employeur a mis fin à sa période d'essai. Au lendemain de la diffusion du reportage, et sans explication. Hella Kherief "a osé parler, écrit Julie Pichot, la journaliste qui a réalisé ce reportage. Non pas pour dénigrer les EHPAD privés lucratifs, mais pour dénoncer l'insoutenable. Elle a mis des mots sur l'indicible. Elle nous a montré en images l'indigne pour éveiller les consciences."
Pour Julie Pichot comme pour France Inter, qui a sorti l'information ce mercredi 3 octobre dans la chronique de Sonia Devillers, Hella Kerief est une "lanceuse d'alerte", un témoin courageux et rare par qui le scandale arriverait... "Parfois, ce sont des toutes petites voix qui brisent de toutes petites omertas, comme l'inhumanité marchand de certains EHPAD."
Je ne lâcherai rien j’irai jusqu’au bout même si cela doit durer 10 ans. Les vérités doivent se savoir
Sur son profil Facebook, la Marseillaise remercie les internautes qui ont salué son courage. Visiblement prête à endosser le rôle de lanceuse d'alerte, elle déclare : "Je ne lâcherai rien j’irai jusqu’au bout même si cela doit durer 10 ans. Les vérités doivent se savoir."

https://www.marieclaire.fr/une-aide-soignante-licenciee-apres-avoir-temoigne-sur-les-ehpad-a-la-television,1284306.asp

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Inégalité salariale : 70 % de la population française favorable à la publication des écarts de salaires,articles femmes hommes,economies,

4 Octobre 2018, 07:15am

Publié par hugo

 Inégalité salariale : 70 % de la population française favorable à la publication des écarts de salaires
Par Juliette Hochberg Publié le 03/10/2018 à 15:10
 

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Une majorité de Françaises et de Français, issu.e.s du secteur privé comme du public, souhaitent la transparence des salaires. C'est ce que révèle le sondage Harris Interactive pour l'ONG Oxfam publié mardi 2 octobre.
"Je crois à la transparence" a déclaré Bruno Le Maire, la semaine dernière. Et sur ce point, les Françaises et les Français semblent suivre le Ministre de l'Économie et des Finances. Selon un sondage* Harris Interactive commandé par l'ONG Oxfam et dévoilé mardi 2 octobre sur France Inter, 70 % des Françaises et des Français, du secteur public comme du privé, se déclarent favorables à ce que les grandes entreprises publient les écarts de salaires par niveau entre leurs salarié.e.s. Toujours selon cette même étude, 75%, soit 3 quarts de la population, jugent les écarts de salaires trop importants. L'inégalité salariale, notamment entre les hommes et les femmes à postes égaux, semble indigner de plus en plus la société française.
Lire aussi : Les inégalités au travail en 3 chiffres clés
La transparence des salaires en débat à l'Assemblée nationale
Bruno Le Maire poursuit : "Je suis favorable à ce que cette transparence soit faite, non seulement à partir de la moyenne des salaires, mais également à partir de la médiane qui permettra de mieux observer la répartition des salaires dans une même entreprise."
Avec cette déclaration, le Ministre ouvre le débat sur son projet de loi "croissance et transformation des entreprises" ("Pacte") qui aura lieu entre député.e.s, à l'Assemblée nationale, probablement jeudi 4 ou vendredi 5 octobre. Cette fin de semaine donc, le gouvernement devrait faire adopter par l'Hémicycle un amendement au projet de loi "Pacte" qui oblige les entreprises de plus de 1000 salarié.e.s à publier le salaire médian, c'est-à-dire, le salaire qui divise les salariés d'une entreprise en deux parties égales.
Mais pour l'ONG Oxfam, engagée contre "contre les injustices et la pauvreté", et à l'origine de la demande de sondage, c'est la déception. Selon elle, le salaire médian ne permet pas de mesurer les écarts réels entre les plus bas et les plus hauts salaires.
Lire aussi : Mais au fait, on gagne 9 ou 25% de moins que les hommes ?
*Ce sondage a été réalisé les 25 et 26 septembre auprès de 2 000 personnes pour le compte de l'ONG Oxfam.

https://www.marieclaire.fr/inegalites-salariales-majorite-francais-pour-publication-ecarts-de-salaire,1284292.asp

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