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École et handicap : une concertation sur les aides humaines à la rentrée,handicap,ecoles,education,emplois

22 Juillet 2018, 02:34am

Publié par hugo

Accueil > Éducation > École et handicap : une concertation sur les aides humaines à la rentrée
 
Comment rendre le métier d'AESH plus attractif, comment leur permettre de travailler sur les temps périscolaires : des questions notamment abordées lors de la concertation à venir.
École et handicap : une concertation sur les aides humaines à la rentrée
Elise Descamps il y a 2 jours Éducation Laisser un commentaire 2,787 Vues
Le gouvernement s’apprête à publier un rapport d’évaluation des aides humaines à l’école. Il lancera aussi en septembre une concertation nationale sur le sujet. 10 000 accompagnants supplémentaires sont annoncés pour la rentrée.
Ce n’est pas nouveau : le métier d’accompagnant des élèves en situation de handicap (AESH) est précaire, mal payé, mal doté en termes de formation. Il occasionne donc un grand turn-over et une vacance de postes. L’accès à ces accompagnants s’avère souvent tardif, hétérogène selon les départements, interrompu en cas de non-remplacement. Et il n’est pas toujours étendu aux sorties scolaires. Ces difficultés chroniques gâchent les progrès de l’inclusion des élèves en situation de handicap à l’école, passée de 100 000 en 2006 à 320 000 aujourd’hui.
Conscients « qu’un saut qualitatif de grande ampleur est désormais nécessaire pour améliorer l’accompagnement des élèves en situation de handicap », Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, et Sophie Cluzel, secrétaire d’État aux personnes handicapées, ont annoncé la publication imminente d’un rapport d’évaluation sur le sujet. Ils ont détaillé, mercredi 18 juillet, les projets en cours et à venir.
10 000 accompagnants supplémentaires
Les élèves en situation de handicap devraient bénéficier à la rentrée de 10 900 accompagnants supplémentaires. Soit un total de 42 900 postes, ce qui représente une hausse d’environ un tiers par rapport à 2017. Selon Jean-Michel Blanquer, cette augmentation d’AESH fera plus que compenser la baisse du nombre d’emplois aidés dans ce secteur – qui passeront de 50 000 à environ 30 000.
En prenant en compte le fait que les AESH travaillent trente-cinq heures par semaine et les emplois aidés seulement vingt heures, le ministère annonce ainsi au total 3 000 équivalents temps plein supplémentaires.
Une concertation nationale lancée en septembre
Pour aller plus loin, les ministres lanceront en septembre une concertation visant à rénover le dispositif d’AESH à partir de la rentrée 2019. Y participeront le CNCPH (Conseil national consultatif des personnes handicapées), des parents d’enfants en situation de handicap, des organisations syndicales et des accompagnants.
Parmi les questions soulevées : Quelles conditions peuvent garantir une continuité du parcours ? Quelles pistes pour rendre le métier d’accompagnant plus attractif ? Comment compléter leur temps de travail ? Comment leur permettre de travailler sur les temps périscolaires ?
Des expérimentations de gestion plus collective dans certains établissements
À l’automne démarrera aussi l’expérimentation de “pôles inclusifs d’accompagnement localisés” (Pial), à l’échelle d’un établissement ou d’une circonscription. Les aides humaines d’enfants en situation de handicap y seront une des modalités d’accompagnement des élèves en général, au même titre que la différenciation pédagogique.
Lire aussi
Amikeo, la suite d’applications numériques adaptée au handicap mental et cognitif
 
La cohérence avec le projet d’établissement notamment sera recherchée. Toute la communauté éducative sera ainsi « au service du processus inclusif », invitée à « identifier les besoins des élèves ». « Le focus de la compensation sera déplacé vers celui de l’organisation pédagogique. »
Dans chaque académie, une dizaine d’établissements (écoles, collèges, lycées) pourront participer à cette expérimentation. Priorité sera donnée à ceux disposant de classes spécialisées et ceux déjà engagés dans la démarche qualité Qualéduc.
Rendez-vous à partir du 10 septembre pour davantage de détails sur la concertation à venir. Sans oublier un point sur la manière dont elle se sera déroulée alors que la réorganisation de la carte scolaire 2018 entraîne des fermetures de classe et menace l’inclusion d’élèves handicapés.
Le bilan ministériel 2017
Depuis leur arrivée au gouvernement il y a un an, Jean-Michel Blanquer et Sophie Cluzel revendiquent notamment avoir :
créé 8 026 postes d’accompagnants à l’école à la rentrée 2017
entamé une analyse des disparités territoriales
mis en place un calendrier de rencontres entre MDPH et services académiques
fait élaborer par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) un vademecum de rentrée scolaire pour appuyer les équipes
créé un groupe expert pour étudier la faisabilité de l’accompagnement sur les temps périscolaires.
 
https://www.faire-face.fr/2018/07/20/ecole-aide-humaine-handicap/

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La cuisine pendant l’été, c’est encore une affaire de femmes,femmes,societe,egalite

22 Juillet 2018, 02:29am

Publié par hugo

 La cuisine pendant l’été, c’est encore une affaire de femmes
>Société|Christine Mateus| 17 juillet 2018, 8h23 |7
Pendant les congés d’été, 55 % des personnes sondées par Quitoque.fr déclarent qu’il n’y a pas d’équité dans les cuisines. Image Source/Stephen Lux

Selon une étude, les hommes sont très minoritaires à faire la cuisine et les courses, même à la belle saison.
Pas de vacances d’été pour les inégalités côté cuisine. C’est toujours madame qui s’y colle. A l’heure du farniente et des doigts de pieds en éventail, les femmes sont majoritairement derrière les fourneaux et ce sont elles, aussi, qui arpentent les étals des supermarchés pour nourrir leur tribu.
46 % d’entre elles, pour être précis, mitonnent les bons petits plats pendant la période estivale. Pour le reste, cette besogne se partage entre le conjoint (18 %), les grands-parents, les amis, les enfants et les restaurateurs. Pour ce qui est de pousser le chariot des courses, les femmes sont 66 % à le faire.
Le barbecue, « chasse gardée » des maris
Ces chiffres proviennent d’une étude menée par Quitoque.fr, site spécialisé dans le marché des paniers-recettes livrés à domicile, qui a voulu savoir quel membre de la famille s’occupe le plus des repas et des commissions pendant les vacances.
LIRE AUSSI >La lessive reste une affaire de femmes
Le sondage a été effectué auprès de plus de 9300 personnes et les résultats montrent à quel point la répartition des tâches culinaires est bien loin d’être équitable.
« Ce n’est pas faux, reconnaît Elise, 47 ans, en villégiature dans le Var. C’est surtout moi qui fais la cuisine pendant l’été, comme le reste de l’année d’ailleurs. A l’exception des barbecues, qui sont plus nombreux pendant les vacances, et qui restent la chasse gardée de mon époux. Les grillades, c’est lui. »
« Moi j’ai trouvé la solution, rigole Marie, 51 ans. Je pars chez ma belle-famille dans le Périgord. Je ne m’occupe de rien ! Pas de cuisine, pas de courses ». Qui s’en occupe alors ? « Bah ma belle-mère… ». Retour à la case départ donc.
L’été semblable au reste de l’année pour les femmes
Le plus surprenant dans cette enquête, c’est que 56 % des hommes pensent tout de même que « tout le monde » met la main à la pâte,… ce que contredisent 66 % des femmes. Ainsi, au total, 55 % des Français déclarent qu’il n’y a pas d’équité dans les cuisines pendant les congés.
Cette tendance n’est que le prolongement de ce qui se passe tout au long de l’année concernant le partage des tâches, selon de nombreuses études, notamment celles du Crédoc (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie). Les sondés de Quitoque.fr sont aussi plus de 80 % à reconnaître que c’est la même personne qui fait les courses pendant l’été, comme lors des trois autres saisons. Madame donc.
Les tâches moins genrées chez les plus jeunes
Chez Florine et Lilian, couple de trentenaires, la répartition semble plus équilibrée. Et pour cause… « Nous ne sommes pas culino-compatibles. C’est donc bien réparti puisque chacun fait les courses de son côté », explique le jeune homme.
« En été, comme pour le reste de l’année, nous faisons cuisine à part : elle est végétarienne, pas moi. » Florine ajoute : « L’été nous faisons pas mal de petits restaurants pour éviter cette corvée. Ce sont les vacances après tout. Et puis, nous n’avons pas encore d’enfants. Ça reste abordable. »
« Pour les couples qui sont autour de nous, et qui font partie de la même génération, les choses ne sont pas aussi figées, assure Lilian. Ce n’est plus maman à la cuisine, papa s’occupe du bricolage… J’ai pas mal de potes qui adorent cuisiner au quotidien. Il n’y a donc pas de raison qu’ils fassent relâche pendant l’été. Ce n’est plus aussi genré même si des déséquilibres, surtout lorsqu’il y a des enfants, continuent d’exister. »
SociétéCuisineInégalités hommes - femmesCharge mentale

http://www.leparisien.fr/societe/la-cuisine-pendant-l-ete-c-est-encore-une-affaire-de-femmes-17-07-2018-7823529.php

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Notre palmarès des villes d’Ile-de-France où il fait bon être parent,parents,

22 Juillet 2018, 02:26am

Publié par hugo

 
 Notre palmarès des villes d’Ile-de-France où il fait bon être parent
Accueil > Société
Olivier Debruyne, avec Victor Alexandre (Cellule Data)
23 mai 2018, 10h30 | MAJ : 28 mai 2018, 13h02
Hélène, Olivier et leurs deux filles, cherchent à s’installer à Versailles (Yvelines), ville lauréate de notre palmarès. LP/Jean Nicholas Guillo
Où s’installer lorsque l’on fonde une famille ou qu’elle s’agrandit ? Paris, la proche banlieue ou encore plus loin ? Pour vous aider à choisir, Le Parisien a passé au crible 385 communes franciliennes.
L’arrivée d’un enfant change tout. Et pour les parents, c’est souvent le temps des choix : déménager pour un logement plus grand, une ville plus tranquille, qui offrira les meilleures écoles et des animations pour toute la famille. Mais comment prendre sa décision en pleine connaissance de cause ? Quelles villes offrent les meilleurs atouts pour vivre pleinement sa nouvelle vie avec les enfants ?
C’est pour répondre à ces questions que nous vous proposons un dossier spécial sur les villes d’Ile-de-France où il fait bon être parent.
Certaines - comme Versailles (Yvelines), qui arrive en tête de notre classement - ne vous surprendront pas. D’autres sont beaucoup plus étonnantes.
 
Pour établir ce palmarès, nous nous sommes appuyés sur les statistiques disponibles à l’échelle des 385 communes de plus de 5000 habitants de la région (dont les vingt arrondissements de Paris). Et nous avons construit un indice de qualité de vie qui privilégie l’environnement, le niveau des écoles, la possibilité de faire du sport, sans oublier le prix de l’immobilier… Nous avons passé au crible l’ensemble de ces critères pour vous présenter les points forts de 160 communes de région parisienne, des villes accueillantes pour les parents.
LIRE AUSSI >Nos critères de notation
NOTRE DOSSIER SPECIAL

http://m.leparisien.fr/societe/notre-palmares-des-villes-d-ile-de-france-ou-il-fait-bon-etre-parent-23-05-2018-7730742.php
 
http://www.leparisien.fr/societe/palmares-des-villes-d-ile-de-france-ou-il-fait-bon-etre-parent-nos-criteres-de-notation-23-05-2018-7731159.php

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Argentine : Quino dénonce le détournement de sa Mafalda par les anti-avortement,femmes,ivg,feminisme

22 Juillet 2018, 02:23am

Publié par hugo

GettyImages
Argentine : Quino dénonce le détournement de sa Mafalda par les anti-avortement
Par A-C.D. avec AFP, 20 juillet 2018 | 8h57
Le dessinateur argentin n’a pas apprécié de voir son personnage culte détourné contre l’avortement.
Le célèbre caricaturiste Joaquin Lavado, connu sous le nom de Quino, a rejeté jeudi l’utilisation de sa légendaire Mafalda par le mouvement qui s’oppose à la légalisation de l’avortement en Argentine, en plein débat parlementaire.
« Je ne l’ai pas autorisée, cela ne reflète pas ma position », a écrit Quino dans une déclaration sur l’usurpation de sa célèbre fille irrévérencieuse qu’il a créée il y a plus de 50 ans.
LIRE AUSSI >Bande dessinée : Mafalda, 50 ans déjà !

Quino, qui vient d’avoir 86 ans, a expliqué que « des images de Mafalda portant le foulard bleu symbolisant l’opposition à la loi sur l’interruption volontaire de grossesse ont été diffusées. Je n’ai pas donné mon autorisation, cela ne reflète pas ma position et je demande qu’elles soient retirées ».
Foulard bleu contre foulard vert
« J’ai toujours suivi les causes des droits de l’Homme en général et les causes des droits des femmes en particulier, et je leur souhaite bonne chance dans leurs revendications », a ajouté Quino.
L’image montre une Mafalda souriante avec un foulard bleu clair sur lequel on peut lire : « Sauvons les deux vies », le slogan des pro-vie, à côté de la photo de Quino avec une supposée citation du dessinateur dans laquelle il dirait « ne pas porter un foulard vert parce que sa couleur est bleu clair ». Une citation que le dessinateur a également niée.
Le foulard vert est depuis 2003 le symbole en Argentine de la campagne nationale pour un avortement légal, sûr et gratuit. Le 8 août prochain, le Sénat prévoit d’examiner le projet de loi visant à légaliser l’interruption volontaire de grossesse, qui a déjà été approuvé par la Chambre des députés.
laparisienne.com

http://www.leparisien.fr/laparisienne/loisirs-detente/culture/argentine-quino-denonce-le-detournement-de-sa-mafalda-par-les-anti-avortement-20-07-2018-7827423.php

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En été, la libido des Français se réveille,articles femmes hommes,sexes

22 Juillet 2018, 02:21am

Publié par hugo

 
En été, la libido des Français se réveille
18 juillet 2018 | 15h07
Avec l'été, la température augmente considérablement sur les thermomètres mais pas que. Pour 53% des Français, c'est la saison où ils ont le plus souvent envie de se retrouver avec leur partenaire, selon un sondage du site de live cam pour adultes UfancyMe réalisé avec l'aide de YouGov.
Il semblerait que la saison du soleil, de la plage et de l'huile sur le corps donne à 53% des français l'envie de plus faire l'amour qu'à une autre période de l'année. Les moins de 35 ans sont près de 72% à aimer se faire draguer et 64% à être regardés. 69% des personnes en couple admettent aimer se faire draguer par un(e) inconnu(e), une statistique pas si éloignée des célibataires (77%).

L'été serait-elle également la meilleure des saisons pour réaliser ses fantasmes ? D'après UfancyMe, 35% des femmes rêvent de fantasmes sans jamais les réaliser c'est un tout autre constat pour les hommes puisqu'ils sont 40% à oser en concrétiser.
Les 7 fantasmes préférés des Français
Le site a d'ailleurs référencé les sept fantasmes préférés des français, de quoi donner quelques petites idées aux plus téméraires. Les trois premiers fantasmes sont ex-aequo avec 25% des suffrages. Qui n'a jamais rêver de faire l'amour dans un lieu public (cinéma, restaurant…). A cela s'ajoute un désir ambitieux, avoir un ou des rapports avec plusieurs personnes en même temps. Vient ensuite le désir de se faire dominer par son ou sa partenaire. Se faire attacher par des menottes ou autres ceintures (20%) ou bien faire l'amour avec de parfait inconnu (19%), jouer un rôle lors de l'ébat sexuel (15%) et enfin se filmer en plein acte (10%) ferment le classement.
La limite de l'infidélité est difficile à trouver pour les Français. 54% (47% des hommes et 61% des femmes) estiment que le simple fait de flirter avec quelqu'un suffit pour franchir la ligne rose de la fidélité. Pour près de deux tiers des Français (56% des hommes et 73% des femmes), un baiser, qu'il soit volé ou non, reviendrait à tromper son ou sa partenaire. Enfin, avoir un rapport sexuel avec une autre personne revient pour 78% des Français (74% des hommes, 82% des femmes) à tromper la personne avec qui vous partagez un moment de votre vie.
L'enquête a été réalisée en ligne du 18 au 20 juin derniers par YouGov pour UfancyMe auprès de 1.005 personnes représentatives de la population française âgée de moins de 35 ans.

http://www.leparisien.fr/laparisienne/actualites/societe/en-ete-la-libido-des-francais-se-reveille-18-07-2018-7824957.php

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France : la nouvelle Marianne, nouveau symbole féministe ? ,femmes,feminisme

21 Juillet 2018, 23:40pm

Publié par hugo

 France : la nouvelle Marianne, nouveau symbole féministe ?
 
Trois représentations de Marianne, symbole féminin de la République Française : le prochain timbre poste, la figure de Marianne "La liberté guidant le peuple du peintre Delacroix et un buste de Marianne avec l'écharpe tricolore, tel qu'on peut le voir dans les mairies de France.
(collage F.V.)
Emmanuel Macron a dévoilé le visage de "sa" Marianne qui ornera les timbres postaux français. Longue chevelure, boucles au vent, dessinée de profil et coiffée du traditionnel bonnet phrygien ...  L'Elysée la présente comme "fonceuse", "déterminée"... et "féministe".  Vraiment ?
20 juil 2018
Mise à jour 20.07.2018 à 08:54 par
Frantz Vaillant
dansAccueilTerriennesBeauté des femmes, normes, sacrificesdroit des femmes
Et c'est parti pour cinq ans !
La nouvelle Marianne dévoilée par le chef de l'Etat français aura eu droit, comme il est d'usage pour chacun de ces baptêmes philatéliques particuliers, à un communiqué de presse enflammé. Cette Marianne, surnommée "L’Engagée",  se veut donc "fonceuse", "déterminée",  "jeune" et... "féministe" !
 
 
L'artiste qui l'a créée, Yseult Digan, YZ de son nom d'artiste, est une quarantenaire franco-anglaise vivant à Abidjan. "Je voulais que cette Marianne soit forte, fière et volontaire, avec un regard franc qui porte vers l'avenir"explique-t-elle.
Bien vu.
L'artiste Yseult Digan
(capture écran)
 
Une oeuvre présentant une femme prostrée, l'oeil vitreux et la tête baissée aurait été moyennement appréciée. Emmanuel Macron a ensuite complimenté l'artiste, figure reconnue de la scène du street-art. : "Vous avez su marier la référence du bonnet phrygien et la liberté de la chevelure". Voici donc "Marianne l'engagée", "le nouveau visage de la République", qui n'est qu'"une bataille de chaque jour" et qui, rappelle-t-il, "n'est jamais acquise".
Dès ce lundi 23 juillet, les timbres français auront son visage.
 
Ce n'est pas parce qu'elle a les cheveux détachés qu'elle est féministe. Mais ça ne serait pas une mauvaise idée de mettre un peu plus de diversité dans les Mariannes puisque la France a une population métissée.
Mathilde Larrere, historienne
Mais en quoi cette Marianne, cuvée 2018 et cheveux au vent serait-elle féministe ?
"Une Marianne féministe ?  Une icône féministe ? Cela n'a aucun sens historiquement. ! Telle qu'elle est représentée, elle existe sous cette forme-là dans des époques où la question du féminisme n'existait pas. Ce n'est pas parce qu'elle a les cheveux détachés qu'elle est féministe. Mais ça ne serait pas une mauvaise idée de mettre un peu plus de diversité dans les Mariannes puisque la France a une population métissée" remarque Mathilde Larrere,  spécialiste des révolutions et de la citoyenneté et maître de conférences à l'université Paris-Est Marne-la-Vallée.
 
Une politique pas ambitieuse sur le droit des femmes
Mélanie, étudiante et sympathisante du rassemblement féministe "Nous toutes" et qui s'exprime "à titre personnel" est beaucoup plus acide.
 
Pour la communauté féministe, la Marianne représente beaucoup de choses. Peu importe le Président. On y voit la liberté de la femme et ce personnage est très important.
Mélanie, du collectif Nous Toutes
Emmanuel Macron ce jeudi 19 juillet 2018 à Périgueux, en Dordogne
(Capture écran)
"Pour la communauté féministe, la Marianne représente beaucoup de choses. Peu importe le Président. On y voit chaque année la liberté de la femme et ce personnage est très important. Mais les prises de position d' Emmanuel Macron sur le féminisme ne sont pas vraiment en adéquation avec ce qu'on peut attendre. Ce sont des positions assez faibles même si c'est "la grande cause du quinquennat". La réalité est qu'on est sur un budget dérisoire, sur des politiques qui ne sont pas ambitieuses sur le droit des femmes. Le symbole Marianne est important mais ce n'est pas la priorité aujourd'hui des femmes. Mais je précise que notre mouvement "Nous Toutes" n'est pas un mouvement anti-Macron. Il a pour vocation de dire stop aux violences et s'adresse surtout aux agresseurs, aux violeurs, à ceux qui harcèlent..."
En 2014, la Marianne choisie par François Hollande avait fait polémique. Les dessinateurs, David Kawena et Olivier Ciapa,  avaient expliqué s'être inspirés du visage d'une des fondatrices de l'organisation féministe Femen, Inna Shevchenko.
 
 
Aujourd'hui, nulle polémique. aucun frémissement.  Mais, non plus, aucune source d'inspiration féministe.
 
 
 
©DR
Rappel historique...
En France, l’utilisation, comme symbole de la Liberté puis de la République, d’une femme drapée à l’antique portant un bonnet phrygien, trouve son origine à la fin du XVIII ème siècle. Quand éclate la Révolution de 1789, Marianne, « Déesse » de la Liberté, arbore le bonnet phrygien sur une pique avant de le coiffer , un bonnet rouge porté dans l’antiquité par les esclaves nouvellement affranchis. Marianne, nouveau symbole de la liberté prend donc la place du roi sur les monnaies et autres insignes officiels.
 
©capturedecranweb

C'est à partir de 1870, avec la troisième république et ensuite avec l'arrivée des républicains au gouvernement jusqu’au début du 20 ème siècle, que Marianne va se retrouver dans les mairies, les écoles et les batiments publics.
Au cours du XXème siècle, de nombreuses actrices, voire des miss France, ont servi de modèles pour le buste de la Marianne nationale, de Michèle Morgan en 1972 , Catherine Deneuve en 1985, en passant par Laetitia Casta en 2000, ou la plutôt dénudée Brigitte Bardot, il faut dire que l'on était en 1969, à l'époque des premiers combats féministes, où l'on brûlait son soutien-gorge. Un autre symbole... de liberté!
Frantz Vaillant
Mise à jour 20.07.2018 à 08:54
Sur le même thème
 
https://information.tv5monde.com/terriennes/france-la-nouvelle-marianne-nouveau-symbole-feministe-250586

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Marlène Schiappa veut renforcer l'éducation à la sexualité à l'école,femmes,egalite,respect,sexisme

21 Juillet 2018, 23:39pm

Publié par hugo

 Marlène Schiappa veut renforcer l'éducation à la sexualité à l'école
La secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes exige que la loi qui existe déjà, concernant ce type de cours, soit réellement mise en oeuvre.
La secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, à l'Élysée, le 30 mai 2018.
Crédit : Ludovic MARIN / AFP
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 19/07/2018 à 12:45
"Je pense que l'éducation est primordiale". Marlène Schiappa en est persuadée : pour que la société évolue vers davantage d'égalité et moins de violences sexistes, il faut apprendre le consentement et le respect d'autrui dès l'enfance.
La secrétaire d'État chargée de l'égalité entre les femmes et les hommes a donc annoncé, ce mercredi 18 juillet, sur RMC qu'elle allait renforcer l'éducation sur ces sujets dans les collèges et lycées. "Une loi existe déjà, mais elle n'est pas mise en oeuvre", a indiqué celle qui s'apprête à faire voter au Parlement son projet de loi contre les violences sexistes et sexuelles.
Marlène Schiappa indique qu'elle travaille avec Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'Éducation nationale, pour inculquer ces notions aux enfants. "Nous avons adressé une circulaire à tous les recteurs en France en leur demandant de mettre en œuvre cette loi, qui existe déjà, qui demande qu'il y ait trois séances par année scolaire d'éducation à la vie affective et sexuelle".
À lire aussi
PMA
PMA et bioéthique : un projet de loi examiné au Parlement en 2019
 
 
Trois cours par an dans les collèges et lycées
Réalisés par des associations qui ont un agrément IMS (intervention en milieu scolaire), ces cours parleront "du consentement, du respect d'autrui, des rapports entre les femmes et les hommes" pour expliquer que "ce n'est pas une manière de faire la fête que de mettre une main aux fesses d'une femme ou de l'embrasser de force", a rappelé la secrétaire d'État. Elle conclut : "Le corps des femmes n'est pas un bien public, il leur appartient à elles seules".
 
La rédaction vous recommande
https://www.rtl.fr/girls/identites/marlene-schiappa-veut-renforcer-l-education-a-la-sexualite-a-l-ecole-7794166772

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Espagne : après l'affaire de la "meute", la loi sur le viol va être renforcée,femmes,viol

21 Juillet 2018, 20:08pm

Publié par hugo

 Espagne : après l'affaire de la "meute", la loi sur le viol va être renforcée
L'Espagne va modifier sa législation et criminaliser tout acte sexuel qui n'aura pas été explicitement consenti. Cela fait suite à l'indignation provoquée par le viol d'une femme par cinq hommes, lors des fêtes de Pampelune en 2016.
Le procès de cinq hommes, surnommés "la Meute", accusés de viol, a indigné des dizaines de milliers d'Espagnoles qui sont descendues dans les rues pour manifester. Ici, le 10 mai 2018 à Pampelune.
Crédit : ANDER GILLENEA / AFP
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 20/07/2018 à 16:39
Des dizaines de milliers de femmes étaient descendues dans les rues, indignées par l'affaire de la "meute". Le gouvernement espagnol les a entendues. Il va proposer une réforme du code pénal pour introduire la notion de consentement explicite, a annoncé, mardi 17 juillet, la vice-présidente Carmen Calvo.
Comme c'est le cas en Suède depuis le 1er juillet, la législation criminalisera tout acte sexuel qui n'aura pas été explicitement consenti. Des telles lois existent déjà en Grande-Bretagne ou au Canada. "Si une femme dit non, cela veut dire non. Et si elle ne dit pas oui, cela veut dire non", a rappelé Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol, lors de sa prestation de serment devant le Parlement lundi, rapporte El Pais.
"C'est ainsi que seront préservés son autonomie, sa liberté, les respect à sa personne et sa sexualité", a ajouté Carmen Calvo, vice-présidente et ministre de l'Égalité. S'inspirant de la législation suédoise, cette modification de la loi vise à lever l'ambiguïté autour de la question du consentement dans les affaires de viol.
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Allaitement : un mannequin défile avec son bébé pour "Sports Illustrated"
 
 
"Non, c'est non"
Au mois d'avril, des dizaines de milliers de personnes ont protesté contre le jugement qui a disculpé cinq hommes, qui se surnommaient la "meute", et étaient accusés d'avoir violé une jeune femme pendant les fêtes de la San Fermin, à Pampelune, en 2016. Ils avaient finalement été condamnés à neuf ans de prison pour "abus sexuel", provoquant l'indignation dans tout le pays.
Ces manifestations ont secoué toute l'Espagne, et ont fait émerger des revendications féministes, avec des slogans comme "No es no" ("Non, c'est non") ou "Yo Te Creo" ("Moi je te crois".
Des appels s'étaient alors multipliés en faveur d'un durcissement du code pénal espagnol, qui stipule qu'il doit y avoir "intimidation" ou "violence" pour que le chef d'accusation puisse être retenu. Après la modification de la législation, tout acte sexuel sans consentement explicite, même en l'absence de menace ou de violence, sera considéré comme un viol.
Virginia Gil, directrice de la fondation Aspacia, qui lutte contre les violences faites aux hommes, reste prudente quant à cette évolution de la loi, rapporte Le Monde. "Ce sera une avancée s'il y a un règlement général de ce type de violences", commente-t-elle, estimant qu'en l'absence de précision, il est impossible de dire si la loi sera protectrice avec les victimes.
La rédaction vous recommande
 
https://www.rtl.fr/girls/societe/espagne-apres-l-affaire-de-la-meute-la-loi-sur-le-viol-va-etre-renforcee-7794178044

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Protections hygiéniques : des substances chimiques présentes mais sans risque,femmes,sante

21 Juillet 2018, 20:04pm

Publié par hugo

Protections hygiéniques : des substances chimiques présentes mais sans risque
Selon un rapport de l'Anses, des substances chimiques sont bien présentes dans les serviettes et les tampons, mais en faible quantité.
Vers quelles alternatives écologiques et éthiques se tourner pour vos menstruations ?
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Emeline Ferry 
et AFP
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publié le 20/07/2018 à 11:04
Les protections hygiéniques sont-elles sans danger ? C'est la question que se posent de nombreuses femmes ces dernières années, après des scandales liés au syndrome du choc toxique ou encore la présence de résidus toxiques dans les tampons.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) publie un rapport, ce jeudi 19 juillet, où elle constate la présence de substances chimiques "en très faible concentration" dans les tampons, serviettes et coupes menstruelles. L'agence estime qu'elles ne présentent pas de risque pour les utilisatrices.
Par précaution, elle demande aux fabricants "d'améliorer la qualité de ces produits afin d'éliminer ou de réduire au maximum la présence des substances chimiques". Ces résidus, dont la concentration est intérieure aux seuils sanitaires, proviennent sans doute de la "contamination des matières premières ou des procédés de fabrication", note l'Anses.
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Dans le premier cas, il peut s'agir par exemple de traces de pesticides dans le coton d'une serviette hygiénique ou d'un tampon. Dans le second, la présence de substances chimiques peut être due "au processus de blanchiment des produits par des agents chlorés", explique à l'AFP le professeur Gérard Lasfargues, directeur général adjoint scientifiques de l'Anses.
Un vingtaine de cas de choc toxique par an en France
Même si ces concentrations ne présentent pas de risque, l'Anses recommande par précaution que la concentration des substances en cause soit réduite autant que possible, notamment parce qu'il existe de multiples autres sources d'exposition (environnementales, alimentaires). "On ne peut pas évaluer le cumul" de l'exposition à ces substances via toutes les différences sources, souligne le professeur Lasfargues.
Outre le risque chimique, l'expertise de l'Anses a également porté sur le risque microbiologique, avec le syndrome de choc toxique menstruel, "rare mais potentiellement grave". L'agence rappelle que le risque de développer ce syndrome "augmente avec une utilisation prolongée d'une protection interne (tampon, coupe menstruelle) et/ou l'utilisation d'une protection d'une capacité d'absorption plus forte que nécessaire".
Il faut donc veiller à choisir une protection adaptée à son flux et changer régulièrement ses protections. Les autorités recommandent de ne pas garder un tampon plus de huit heures, d'éviter d'en porter la nuit en optant plutôt pour une serviette hygiénique et de se laver les mains avant et après l'application.
Dû au staphylocoque doré, le choc toxique menstruel représente une vingtaine de cas par an en France. Il entraîne fièvre, éruptions cutanées, baisse de la tension et d'autres atteintes potentiellement graves (digestives, musculaires, rénales...).
"Une information scientifique objective pour rassurer le grand public"
L'Anses avait été saisie en avril 2016, après une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs qui avait fait grand bruit. Elle pointait la présente de résidus "potentiellement toxique" (dioxines, glyphosate et autres pesticides) dans les protections féminines.
Group'hygiène, syndicat professionnel représentant notamment les fabricants de protections intimes féminines, s'est félicité ce jeudi, dans un communiqué, d'un rapport confortant "l'engagement" des fabricants à ne mettre sur le marché "que des produits sûrs" et apportant "une information scientifique objective pour rassurer le grand public".
Les adhérents du syndicat, parmi lesquels figurent des géants du secteur comme les américains Johnson & Johnson et Procter & Gamble, "n'utilisent plus de procédé de fabrication au chlore élémentaire depuis des décennies", assure Group'hygiène.
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https://www.rtl.fr/girls/societe/protections-hygieniques-des-substances-chimiques-presentes-mais-sans-risque-7794176027

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Violences faites aux femmes : engagez-vous avec la Fondation des Femmes,femmes,violences,

21 Juillet 2018, 19:52pm

Publié par hugo

 
Violences faites aux femmes : engagez-vous avec la Fondation des Femmes
UN GESTE PAR JOUR 5/30 - Engagez-vous avec nous pour, chaque jour, améliorer la société à votre échelle. Au programme aujourd'hui : soutenir les associations qui luttent contre les violences faites aux femmes.
Engagez-vous contre les violences faites aux femmes
Crédit : iStock / Getty Images Plus
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 20/07/2018 à 08:10
C'est la grande cause du quinquennat d'Emmanuel Macron. Les violences sexistes et sexuelles ont été mises sur le devant de la scène politique par le président de la République mais pourquoi ne pas, vous aussi, vous engager à soutenir celles et ceux qui œuvrent contre ce fléau.
La Fondation des Femmes est une organisation dont l'objectif est simple : collecter des fonds pour les allouer ensuite à des projets de terrain permettant d'aider des femmes victimes de violences conjugales ou sexuelles. Pour rappel, au moins 223.000 femmes sont victimes, tous les ans, de ces violences de la part de leur conjoint tandis qu'une femme meurt tous les trois jours, tuée par son (ex)conjoint.
Pour s'engager, plusieurs solutions s'offrent à vous : parler autour de vous du travail effectué par la Fondation des Femmes et ainsi sensibiliser le grand public à cette cause, faire un don (déductible d'impôts) tout au long de l'année, mettre à disposition vos compétences en communication, informatique, finances pour aider les associations ou encore participer à la prochaine collecte de de produits hygiéniques.
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Comment en faire plus ?
Devenez bénévole de la Fondation des Femmes pour travailler, en groupe, sur l'un des nombreux projets menés ou soutenus par l'organisation.
La Fondation des Femmes, qui a déjà lancé plusieurs campagnes de sensibilisation (Maintenant On Agit, Tu Seras Un Homme Mon Fils), travaille au développement d'un lieu de collaboration et d'innovation à destination des associations (Les Voisines), et à la création d'une cité des femmes en collaboration avec la Mairie de Paris.
RTL Girls s'engage tout l'été, avec sa série "Un geste par jour", à vous présenter, une fois par jour, une initiative à entreprendre, une association à soutenir, un comportement à adopter, une action simple à réaliser pour œuvrer pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes au quotidien.
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