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Vers la création du "délit de haine misogyne" en Grande-Bretagne ?,femmes,violence

10 Juillet 2018, 08:51am

Publié par hugo


Vers la création du "délit de haine misogyne" en Grande-Bretagne ?
 
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Peut-on considérer le harcèlement dans l'espace public comme étant un crime de haine.

Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Lundi 09 Juillet 2018
Pour mieux visibiliser et lutter contre le harcèlement dans l'espace public, la police de Nottingham au Royaume-Uni a créé une nouvelle catégorie dans ses rapports : le délit de haine misogyne. Un principe pourrait être élargi.

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Comment mieux sanctionner le harcèlement de rue ? La France élabore actuellement dans la loi contre les violences sexistes et sexuelles, une disposition qui, depuis son vote au Sénat début juillet, fait du harcèlement de rue un délit passible d'une amende de maximum de 3700 euros en cas de récidive. Mais avant d'en arriver là, la question de l'outrage sexiste a beaucoup divisé.
En Grande-Bretagne, la police est en train de réfléchir au même problème. Et pour mieux y remédier, elle souhaite donner plus de visibilité à ces situations. On peut en effet considérer que les femmes sont une cible dans le harcèlement de rue, ce dernier ayant pour but dans ce cas pour le dominant d'intimider et de montrer sa supériorité sur la dominée et de créer ainsi une terreur de groupe du genre féminin.
 
Une expérimentation a été tentée dans la ville de Nottingham pendant deux ans, de mai 2016 à juin 2018. La police a créé dans ses compte-rendus la catégorie de "délit de haine misogyne". Les agressions sexuelles, par exemple, seront toujours considérées comme telles, mais en plus, elle seront catégorisées comme crime haineux envers le genre féminin. Cela a permis de mieux mettre en lumière les faits commis spécifiquement contre les femmes alors qu'ils sont pour la plupart du temps considérés comme quelque chose de normal et de banal, y compris pour les femmes.
Plus de neuf personnes sur dix ont vécu le harcèlement de rue
Sont ainsi considérés des crimes de haine misogyne par la police, "les incidents contre les femmes qui sont motivés par l'attitude des hommes à l'égard des femmes et qui incluent le comportement ciblé sur les femmes par les hommes simplement parce qu'elles sont des femmes".
 
Cela inclut entre autre les abus verbaux, les menaces de violences, les agressions et les contacts physiques non consentis, mais aussi le fait de se faire siffler ou déshabiller du regard, d'avoir le sentiment d'être suivie en rentrant chez soit ou être victime d'upskirting.
Le Guardian rapporte que la police locale a reçu dans cette période 181 signalements de "délit de haine misogyne" sur deux ans. Sur ces 181 incidents haineux, 74 ont été considérés comme des crimes et ont mené à quatre arrestation et une accusation. Les 107 restants ont été considérés comme des "incidents".
Un sondage a été effectué auprès de 679 habitants de cette ville du centre de l'Angleterre par l'université de Nottingham Trent pour faire un bilan de cette politique de la police locale. Plus de neuf personnes sur dix ayant répondu ont vécu ou vu le harcèlement de femmes dans l'espace public, soit 95,2 %. Ils ont aussi mis en évidence que les femmes racisées avaient deux fois plus de chances d'être attaquées à cause de leur genre et de leur couleur de peau.
 
Les parkings sont un des lieux où les femmes de Nottingham subissent le harcèlement
Une lutte contre la minimisation des actes misogynes
Neuf personnes sur dix ont également déclaré que ces agissements étaient un problème social pour les femmes. Plus de la moitié les ont catégorisés comme étant des actes criminels. La quasi totalité des répondants sont aussi d'accord avec l'essai réalisé par la police de la ville.
L'étude mentionne plusieurs témoignages de femmes ayant vécu le harcèlement de rue. L'une d'elle se désole de l'attitude de certains citoyens : "Les hommes peuvent ne pas se rendre compte que leur comportement est dérangeant, ils peuvent le voir comme un 'compliment'."
Les auteurs et autrices de l'étude déplorent les commentaires des médias à l'annonce de cette nouvelle politique de la police de Nottingham : "Ces commentaires sur le fait que les hommes ne connaissent pas les frontières sont très semblables aux commentaires négatifs qui sont apparus dans les médias lorsque le changement de politique sur les crimes de haine misogyne a été lancée, ils ont été utilisés pour la rendre triviale et la minimiser." A l'époque en effet, comme le rappelle la BBC, certain·e·s avaient critiqué le fait que l'on allait criminaliser le fait de siffler des filles dans la rue, sans prendre en compte le côté systématique du harcèlement dans l'espace public.
Mercredi 11 juillet prochain, le National Police Chiefs' Council discutera de l'adoption de ce dispositif dans toute l'Angleterre, en Irlande du Nord et au Pays de Galles. Paddy Tipping, déléguée à la criminalité et à la police de la région de Nottingham, explique dans le rapport du sondage : "En soi, cette nouvelle classification ne changera pas le comportement du jour au lendemain. Cependant, en collaboration avec des partenaires locaux, nous sommes déterminés à changer les comportements qui normalisent les comportements inacceptables."
Sur le long terme, cette nouvelle politique de la police permettrait aux victimes de signaler les faits de manière plus systématique, puisqu'elles s'estimeront davantage prises au sérieux, et ainsi de mieux lutter contre ces faits de harcèlement.
Société Monde angleterre harcèlement Harcèlement de rue Harcèlement sexuel Violences Agression sexuelle Viol News essentielles

http://www.terrafemina.com/article/violences-faites-aux-femmes-un-crime-de-haine-misogyne-en-grande-bretagne_a343788/1

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Des piscines de Toulouse traquent les seins nus,femmes,societe

10 Juillet 2018, 08:29am

Publié par hugo


Des piscines de Toulouse traquent les seins nus
 
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Les seins nus à la piscine

Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Vendredi 06 Juillet 2018
Une femme s'est fait rappeler à l'ordre à deux reprises pour avoir bronzé seins nus dans une piscine de Toulouse. Un point qui est pourtant absent du réglement des plans d'eau de la ville.

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Une Toulousaine de 35 ans s'est fait rappeler à l'ordre à deux reprises la semaine dernière alors qu'elle profitait de la baignade dans deux piscines différentes de la ville. C'est Sud Radio qui rapporte son témoignage. La jeune femme raconte que fin juin, elle profitait tranquillement de la piscine Nakache : "Là, je vois un gardien qui vient me voir et qui me dit : 'Madame, vous n'avez pas le droit d'être debout sans votre haut de maillot. Vous pouvez si vous êtes allongée'". Drôle de consigne.
Comme le précise le journal La Dépêche, le maillot de bain est obligatoire lors de la baignade, mais pas aux abords de la piscine. Selon le règlement : "L'accès au bassin se fait uniquement en tenue correcte de bain ("string et seins nus interdits")" et "Tout baigneur doit porter un vêtement de bain spécifique à la pratique d'une activité aquatique et de la natation". Pour les femmes, cela doit être "un maillot de bain une ou deux pièces traditionnels".
Qu'est-ce qu'un maillot de bain traditionnel ? Celui qui date de la fin du XIXe et qui se composaient de six pièces au minimum : "Un pantalon bouffant jusqu'aux genoux, une chemise large à manches courtes, une ceinture, un bonnet, des bas et des chaussures".
A Toulouse, plusieurs jours après sa première mésaventure, la femme retente le topless dans une autre piscine de la ville. Cette fois-ci, elle est priée de quitter les lieux par des agents de police. Pour la Mairie, il s'agirait d'un excès de zèle de la part des surveillants de baignade. Interrogé par La Dépêche, Laurence Arribagé, adjointe en charge des sports à la mairie de Toulouse, explique : "Il relève de la liberté de chaque femme de bronzer et de s'exposer comme elles le souhaitent. Je vais faire passer une note par rapport à ça auprès de tous les surveillants de baignade, maîtres-nageurs et agents. Mais pour se baigner, il faut se couvrir, c'est le règlement, cela a toujours été comme ça."
La nudité des seins va de soi dans certaines parties du globe et a connu des évolutions dans notre société judéo-chrétienne. Au Moyen Âge par exemple, montrer son épaule était plus impudique que montrer un sein. Moeurs qui ont évolué avec les siècles jusqu'à considérer que la nudité, des seins notamment, n'était réservée qu'aux prostituées. Après la Seconde Guerre mondiale, la révolution du bikini puis celle du monokini dénude les femmes et leur offre plus de liberté. La mode est à des corps sans trace de bronzage. Aujourd'hui en France, se promener topless dans la rue pour une femme peut être considéré comme de l'exhibition sexuelle.
 
Un sondage réalisé par l'Ifop pour Plaisx avait déterminé en 2017 qu'il y a trente ans, 43 % des femmes bronzaient topless. Une plus grande pudeur mais aussi des messages de prévention anti-cancer ont fait chuter ce nombre à 22 % aujourd'hui.
Mais entre la polémique du burkini et ce contrôle des seins nus à la piscine, on n'en finit plus de vouloir fliquer les centimètres de tissu que portent les femmes. Si les hommes peuvent sans contraintes (ou presque) se promener torse nu, la différence entre objets de sexualité ou simples attributs physiques concernant les seins n'est toujours pas évidente pour tout le monde.
Société france body shaming News essentielles

http://www.terrafemina.com/article/toulouse-des-piscines-traquent-les-seins-nus_a343760/1

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Loi contre les violences sexistes et sexuelles au Sénat : des avancées et des failles,femmes,violences,sexisme

10 Juillet 2018, 08:20am

Publié par hugo


Loi contre les violences sexistes et sexuelles au Sénat : des avancées et des failles
 
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Marlène Schiappa à l'Assemblée Nationale
Dans cette photo : Marlène Schiappa

Par Marguerite Nebelsztein
Publié le Vendredi 06 Juillet 2018
Le projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes de la secrétaire d'État Marlène Schiappa est passé cette semaine au Sénat, après un premier passage en mai à l'Assemblée nationale. Un texte qui ne fait toujours pas l'unanimité.

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Le texte du projet de loi contre les violences sexuelles et sexistes a été adopté par 224 voix contre 22 abstentions ce jeudi (5 juillet) au Sénat. Les sénateurs et sénatrice du Parti Socialiste font partie des abstentionnistes. Ils et elles dénoncent une loi qui "ne règle finalement rien et ne permet pas de garantir aux enfants un bloc de protection pénale à la hauteur". Ce passage au Sénat marque quelques avancées dans le texte, mais des faiblesses perdurent.

Abandon de la formulation "atteinte sexuelle avec pénétration"
A l'occasion du passage de la loi à l'Assemblée nationale, les associations féministes s'étaient émues de l'article 2 de la loi qui créait le délit "d'atteinte sexuelle avec pénétration". Le mouvement "Groupe F" créé par Caroline de Haas lui reprochait notamment de transformer le crime de viol sur mineur en simple délit. Mercredi soir, lors de l'examen du texte au Sénat, Marlène Schiappa, la secrétaire d'Etat à l'égalité entre les hommes et les femmes, a annoncé l'abandon de cette formulation. Le Groupe F qui avait été à l'origine d'une pétition réunissant 185 000 signatures s'est félicité de la nouvelle.
 
 
 

Un article 2 toujours problématique
Si la formulation d'"atteinte sexuelle avec pénétration" a été abandonnée, l'article 2 pose toujours problème pour les sénateurs et sénatrices socialistes. La commission des lois présidée par un sénateur LR, Philippe Bas, s'est opposée à la création d'un seuil d'âge pour pénaliser les abus sexuels sur mineur·e·s. La délégation aux droits des femmes du Sénat avait pourtant présenté un amendement créant un crime de violence sexuelle sur enfant pour que "tout acte de pénétration sexuelle entre un majeur et un mineur de treize ans soit puni de 20 ans de réclusion criminelle."
Alors que la majorité sexuelle est toujours fixée à l'âge de quinze ans, le juge disposera seulement pour les mineur·e·s de moins de quinze ans de la surprise ou de la contrainte morale qui pourront être caractérisées par un abus de vulnérabilité de la victime si elle ne dispose pas du discernement nécessaire.
Sanction de l'utilisation de la drogue du violeur
La loi sanctionne "le fait d'administrer ou de tenter d'administrer à son insu à une personne une substance de nature à altérer son discernement afin de commettre à son égard un viol ou une agression sexuelle." On pense notamment au GHB, la drogue du violeur. Les personnes condamnées pour ces faits encourront cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende, et quinze ans et 100 000 euros si les faits sont commis sur un·e mineur·e.
La prévention des violences sexuelles au niveau régional
Sur le volet des violences sexuelles, la loi nouvellement votée au Sénat prévoit d'intégrer dans tous les projets régionaux de santé, un "volet obligatoire concernant la prévention des violences sexuelles, l'accès aux soins et au suivi médical des victimes de violences sexuelles". On se permettra d'indiquer que l'État, par le biais de la préfecture, vient d'annoncer la fin de ses aides aux femmes battues dans le département du Loiret.
Sensibilisation dans l'Éducation nationale
Dans l'Education nationale, les enseignant·e·s seront mieux formé·e·s aux problématiques des violences sexistes et sexuelles. Ils et elles devront également sensibiliser leurs élèves au harcèlement en ligne. Sur ce point, la loi punit désormais le cyber-harcèlement.
Sanction de l'upskirting
Alors que la Corée du Sud vit une véritable épidémie à ce sujet et que le Royaume-Uni vient de légiférer, l'upskirting sera désormais punit également en France. Ce nouveau délit de "captation d'images impudiques" (comme photographier ou filmer sous les jupes à l'insu des femmes) sera puni d'un an de prison et de 15 000 euros d'amende. Auparavant, en l'absence de contact physique, la pratique ne pouvait pas être considérée comme une agression sexuelle.
Allongement de la prescription
Outre l'allongement de la prescription pour les crimes sexuels commis sur mineur·e de vingt ans à trente ans après la majorité. La commission de nouveaux crimes interrompra également la prescription des crimes plus anciens "afin d'éviter l'impunité des personnes qui commettent, pendant de très longues périodes, des crimes sexuels de façon répétée sur des mineurs".
Peines aggravées pour les viols ou agression sexuelles sur des personnes en détresse économique
Cette disposition vise à mieux protéger les personnes sans domicile fixe.
L'outrage sexiste devient un délit
L'outrage sexiste sera puni de 3750 euros d'amende. Le fait de ne pas serrer la main à une femme en raison de son sexe sera également considéré comme outrage sexiste. L'outrage sexiste divise, beaucoup doute de la possibilité de sa mise en application concrète.
Par ailleurs, les Socialistes ont obtenu la commande d'un rapport sur les liens entre violences sexuelles et suicide mais aussi le fait de filmer les victimes de viols pour ne pas les faire répéter plusieurs fois ce qu'elles ont vécu.
La loi contre les violences sexuelles et sexistes portée par Malène Schiappa doit maintenant passer en commission mixte paritaire avant un vote définitif.
Société Politique Violences sexisme Cyber-harcèlement harcèlement education News essentielles Viol

http://www.terrafemina.com/article/loi-contre-les-violences-sexistes-et-sexuelles-des-avancees-et-des-failles-au-senat_a343752/1

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"Provocante", "sans pudeur" : quand "Capital" se vautre dans le sexisme,femmes,sexisme

10 Juillet 2018, 08:09am

Publié par hugo

 "Provocante", "sans pudeur" : quand "Capital" se vautre dans le sexisme
 
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Une séquence de Capital de M6 fait scandale
 
Par Louise Col
Publié le Lundi 09 Juillet 2018

Dans une séquence diffusée dimanche 8 juillet, une journaliste s'est permis des commentaires sur le caractère "provocant" d'une femme en bikini. Les internautes n'ont pas apprécié.

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Dimanche 8 juillet, une séquence d'un reportage de Capital, le magazine d'économie et de consommation de la chaîne M6, n'a pas plu à tout le monde. Cette émission avait pour thème "Opération minceur, un corps parfait pour la plage mais à quel prix".
A partir de 28 minutes d'émission est lancé un reportage sur un nouvel appareil d'électrodes utilisé dans les salles de sport et qui ferait maigrir de manière plus rapide.
 
Le reportage s'ouvre sur les images d'une femme sur la plage en bikini avec ce commentaire de la journaliste : "C'est une silhouette sexy et provocante qu'elle exhibe sans pudeur sur la plage de Bastia. À 25 ans, Chloé est très fière de dévoiler ses formes à notre caméra". Sous-entendu : toutes les femmes en bikini sur la plage cet été, vous êtes provocantes, allez vite vous couvrir !
La voix off de la journaliste poursuit : "Si cette jeune cantatrice est aussi décomplexée, c'est qu'elle a perdu 6 kilos en seulement trois mois [...] Elle a atteint son objectif bikini pour l'été."
Ha le fameux beach body ready ! Il n'en a pas fallu moins pour que les internautes s'émeuvent de cette remarque sur internets.
Sur Twitter, on a notamment pu lire ces commentaires :

Trop long, trop court, trop couvrant ou pas assez, le mètre mesureur de la pudeur des femmes ne part jamais en vacances. Le body shaming a décidément de beaux jours devant lui.
Société body shaming émission News essentielles sexisme television Buzz

http://www.terrafemina.com/article/-capital-une-sequence-sexiste-sur-une-femme-en-bikini-scandalise_a343792/1

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Vaccin contre le Sida : des résultats encourageants malgré les obstacles posés par le VIH,sante,VIH

10 Juillet 2018, 08:00am

Publié par hugo

Vaccin contre le Sida : des résultats encourageants malgré les obstacles posés par le VIH
Par Camille Gaubert le 09.07.2018 à 17h02
Virus retors à la grande faculté d'adaptation, le VIH résiste depuis des décennies à toute tentative de s'en protéger par un vaccin. Mais de récents résultats sur un nouveau vaccin se montrent encourageants.
 
Un nouveau vaccin a montré pouvoir déclencher de fortes réponses immunitaires et protéger 67% des macaques d'une infection par le virus du Sida.
VICTOR HABBICK VISIONS / SCIENCE P / VHB / Science Photo Library / AFP
 

Le vaccin protégeant du virus du Sida sera-t-il bientôt à notre portée ? Des chercheurs ont fait état samedi 7 juillet 2018 d'un progrès encourageant, avec un vaccin expérimental qui a provoqué une réaction immunitaire chez des humains et protégé des macaques de l'infection. Publiés dans la revue The Lancet, ces résultats représentent une "étape importante", d'après le directeur de l'étude, le virologue Dan Barouch, qui a cependant prévenu qu'il n'y avait aucune garantie que les tests suivants soient aussi positifs. La recherche du vaccin contre le VIH se heurte en effet depuis des décennies à des obstacles particuliers et complexes.
Une réponse immunitaire "robuste" sur près de 400 patients, et deux tiers des macaques immunisés
L'étude portait sur 393 adultes en bonne santé, séronégatifs, âgés de 18 à 50 ans ont été suivis en Afrique de l'Est, Afrique du Sud, Thaïlande et aux États-Unis, entre février et octobre 2015. Certains ont reçu l'une des combinaisons vaccinales possibles ou un placebo, via quatre injections en 48 semaines. Ces combinaisons étaient faites de différents types de virus VIH, rendus suffisamment inoffensifs, avec l'espoir de provoquer une réponse immunitaire. Or celle-ci a été "robuste", s'est félicité le Pr Barouch. Les tests ont également montré l'innocuité du produit. Seuls cinq participants ont fait état d'effets indésirables, comme des douleurs abdominales, une diarrhée, des vertiges ou des douleurs au dos. Dans une étude séparée, ces mêmes vaccins ont offert une protection à 67% des 72 macaques auxquels les chercheurs ont ensuite tenté d'inoculer le virus.
Prochaine étape : un essai grandeur nature aux résultats déterminants
Les résultats de l'étape suivante, un essai grandeur nature sur 2.600 femmes en Afrique australe appelé Imbokodo (rocher, en zoulou), sont attendus en 2021 ou 2022. Des résultats "attendus avec impatience" par le Pr Barouch, car ils détermineront "si ce vaccin protégera ou non les humains contre l'infection par le VIH".  "Je ne peux pas répéter assez à quel point nous avons besoin d'un vaccin", a souligné François Venter de l'Université du Witwatersrand (Afrique du Sud) à l'AFP. Mais "on a déjà connu ça, des vaccins expérimentaux prometteurs qui ne se sont pas concrétisés". Pour le Français Jean-Daniel Lelièvre, du Vaccine Research Institute (Agence nationale de recherches sur le Sida) interrogé par l'AFP : "Ce n'est probablement pas le vaccin définitif, mais ça peut être une avancée phénoménale". Selon lui, "dans le meilleur des cas", ces recherches produiront un vaccin administrable dans "presque 10 ans".
Vaccin anti-VIH : des défis "sans précédents"
"Ce sera seulement le cinquième concept de vaccin contre le HIV dont l'efficacité sera testée dans les 35 ans et quelques d'histoire de l'épidémie", a-t-il souligné. Au cours des 35 années de l'épidémie de VIH, seulement quatre concepts de vaccins contre le VIH ont été testés chez l'homme, et un seul a démontré une efficacité en 2009. Appelé RV144, il avait montré qu'il réduisait de 31,2% le risque d'infection chez 16.000 volontaires en Thaïlande. Un effet jugé trop faible pour faire passer le vaccin à un usage courant. Les vaccins antérieurs se limitaient cependant généralement à des versions du VIH spécifiques à une région du monde. Dans cette nouvelle étude, les vaccins testés sont dits "mosaïques", c'est-à-dire qu'ils prennent des morceaux de différents virus VIH et les combinent pour déclencher des réponses immunitaires contre une grande variété de souches. A propos de ses propres résultats, le Pr Barouch commente dans un communiqué de The Lancet : "Ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Les défis dans le développement d'un vaccin contre le VIH sont sans précédent, et la capacité à induire des réponses immunitaires spécifiques au VIH n'indique pas nécessairement qu'un vaccin protégera les humains de l'infection par le VIH".
VACCIN COMPLEXE. Selon le Pr Barouch et son équipe, il existe 3 principaux obstacles scientifiques à la mise au point d'un vaccin contre le VIH. Le premier est "la diversité génétique étendue du virus", puisque le génome du VIH peut varier de 20% au sein d'une même souche, et de 35% entre deux souches. Ensuite, son "établissement rapide de réservoirs viraux latents" est également un important problème. Le virus se cache en effet dans des zones du corps que l'on appelle des "sanctuaires" et dans lesquelles le système immunitaire est impuissant. Dernier obstacle, le manque de "corrélats immunitaires de la protection", c'est-à-dire que l'on ne sait pas définir de modèle de réponse immunitaire capable de lutter contre le virus.
Avec AFP
#SIDA #Infection par le VIH/sida #Vaccin #Système immunitaire

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/vaccin-contre-le-sida-des-resultats-encourageants-malgre-les-obstacles-poses-par-le-vih_125707

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Fertilité féminine : une histoire d'oeufs, de carrière... et de grande solitude,femmes,grossesse,bebe,sante,

10 Juillet 2018, 07:45am

Publié par hugo


Fertilité féminine : une histoire d'oeufs, de carrière... et de grande solitude
 
(Pixabay)
"Congelez vos oeufs, libérez votre carrière" titrait un magazine économique américain en 2014. Une étude révèle aujourd'hui que celles qui ont fait le choix de différer leur grossesse ne pensaient pas à leur avancement professionnel mais songeaient plutôt à fonder une famille. Toutes ont été refroidies dans leurs espérances.
09 juil 2018
Mise à jour 09.07.2018 à 08:20 par
Frantz Vaillant
dansAccueilTerriennesConditions des femmes au travailÉgalité femmes-hommesLa maternité dans tous ses états
Sur la couverture de ce numéro de Bloomberg Businessweek, un magazine hebdomadaire américain spécialisé dans l'économie,
Brigitte Adams en
(capture d'écran)
  imposait : regard fixe, mains rejointes sur une hanche et l'allure volontaire d'une femme prête à monter en première ligne  au front de l'emploi.
Un titre barrait sa silhouette  :  "Freeze your eggs, Free your career" ( "Congelez vos oeufs, libérez votre carrière").
L'annonce n'avait rien d'une provoc gratuite.
Cette année là, en 2014, Facebook et Apple offraient la congélation des œufs comme un avantage pour ses employées.
Au nom de l'avancement professionnel, il était désormais possible de  "différer la procréation".  Autrement dit : un "cadeau" de  20 000 $  aux employées si elles acceptaient de geler leurs œufs afin de retarder leur grossesse.
Cette nouvelle procédure de fertilité était censée donner plus de choix aux femmes "dans la quête de tout avoir"..
Indignations en cascade... et très mauvais calcul.
Rappelons que la cryoconservation de l'ovule a été développée, à l'origine, comme un moyen pour les femmes qui subissent des traitements anticancéreux contre les ovocytes de sauver leurs œufs à l'avance. Et voilà que les grandes sociétés, un tantinet cyniques, détournaient cette avancée médicale pour parfaire ses rendements !
Les débats s'enflammaient.
Pouvait-on ainsi se donner corps et âmes à sa boite ? En outre, cette possibilité  ne profiterait-elle qu'aux femmes riches et probablement blanches. Inacceptable.
N'y avait-il pas, enfin, la promotion d'une illusion dans le fait de vouloir maitriser sa fertilité et donc ses grossesses ?
 
"Le fait d'avoir des bébés au meilleur moment physiologiquement est le pire moment pour une femme essayant de se construire une carrière" note le rapport américain
 
14,8% de réussite à l'âge de 40 ans
Un article publié en 2013 dans la revue Fertility and Sterility, l'indiquait. Après avoir analysé plus de 2 200 cycles de congélation et de décongélation, les chiffres de réussite s'avéraient impitoyables pour les femmes qui retardent leur désir de grossesse en congelant leurs oeufs : à l'âge de 25 ans, 25,9% de réussite à 30 ans 19,3%,  à 35 ans et... 14,8% à l'âge de 40 ans.
Si une femme peut essayer d'arrêter le temps en congelant ses oeufs pour une utilisation ultérieure, son corps, lui, n'échappe pas au vieillissement et plus une femme avance en âge, plus la grossesse s'avère difficile voire improbable.
Que s'est-il passé pour les femmes qui ont, malgré tout, fait le choix de congeler leurs oeufs ?
 
La cryoconservation réduit considérablement les chances de grossesse.
La procédure coûte environ 10 000 $ (plus 500 $ par année pour le stockage.) 20 000 $ couvriraient deux tentatives de récupération des œufs et de congélation réussie.
(pixabay)
 
Assurance sur la vie... et sur les incertitudes
Une étude encore non publiée mais dont le New York Times révèle les grandes lignes, indique que le souci de carrière pour celles qui ont accepté de geler leurs ovocytes n'était pas l'objectif premier.
"Les chances de succès varient tellement d'une personne à l'autre que les spécialistes de la reproduction disent qu'il est presque impossible de prédire le résultat sur la base de données agrégées." note le Washington Post
 
(pixabay)
Pour les 150 femmes américaines et israéliennes qui ont partipé à cette étude, le souhait principal était de trouver le "bon compagnon" avec lequel elles fonderaient un foyer.
Une espèce d'assurance sur la vie basée sur les incertitudes de l'existence.
L'étude s'est appuyée sur les résultats émanant de sept cliniques de fertilité. Parmi les participantes, 85% étaient célibataires et la plupart hétérosexuelles. Le deuxième groupe le plus important a été conduit à prendre cette décision suite à un divorce ou une rupture. Aux États-Unis, les femmes étaient âgés de 29 à 42 ans et les trois quarts avaient entre 35 et 39 ans. Aisées, elles vivent généralement dans des villes situées le long de la côte.
 
Les femmes dans de nombreux pays développés sont maintenant plus instruits que les hommes.
NY Times
 
Pénurie de partenaires masculins attrayants
Marcia Inhorn, anthropologue médicale de l'Université de Yale, et l'une des auteures de l'étude affirme : "Le stéréotype selon lequel ces ambitieuses femmes de carrière gèlent leurs œufs pour les besoins de leur carrière est, pour l'heure, tout à fait inexact. Elles ne gelaient pas leurs oeufs pour avancer dans leur carrière. Elles étaient confrontées au problème global du partenariat "
c'est l'absence d'un partenaire qui pousse la plupart des femmes à congeler leurs œufs.
 
(pixabay)
Surprise ! Mais pourquoi la majorité des femmes de cette étude ont-elles tant de mal à trouver des hommes "compatibles" pour avoir des enfants ?
Le New York Times avance une explication : "  Une hypothèse que les chercheurs citent souvent est que la chose est liée à la démographie. Les femmes dans de nombreux pays développés, y compris les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, le Japon, la Norvège et l'Australie, sont maintenant plus instruites que les hommes. Cela pourrait créer une pénurie de partenaires masculins attrayants pour ces femmes"
Les battants auraient-il la terreur des battantes ?
Il est permis de le croire.
Un médecin américain qui a participé à  l'étude du Dr Inhorn précise que "La plupart des hommes qui ne veulent pas de relations sont prêts à fréquenter des femmes sans instruction, alors que la plupart des femmes éduquées ne le feront pas."
Et tout le monde semble perdant dans cette frilosité affective, y compris le monde des affaires : en octobre 2017, un rapport de l'OCDE indiquait : " s'il y avait un nombre égal d'entrepreneurs féminins et masculins, le PIB mondial pourrait augmenter de 2%, soit environ 1,5 milliard de dollars".
 
Image du Washington Post avec la silhouette de Brigitte Adams.
(capture écran)
Une "avance sur bébé"
Au fait, qu'est devenue Brigitte Adams, qui posait crânement sur  la couverture de Bloomberg Businessweek ? Cette célibataire blonde, diplômée de l'université de Vassar (NY) et spécialiste marketing avait fait congeler ses oeufs à l'approche de la quarantaine. Une sorte d'"avance sur bébé" pour un coût de 19 000 dollars.
Mais rien ne s'est passé comme prévu.
Le papa n'est jamais venu.
A l'aube de son 45ème anniversaire, en 2017, elle a décidé de se lancer seule dans l'aventure de la maternité. Le Washington Post, en janvier 2018, a retrouvé sa trace.
Et son histoire, vraiment, n'a rien d'un conte de fée.
Brigitte Adams a choisi un donneur de sperme et dégelé les 11 oeufs qu'elle avait stockés.  Le journal précise : "Deux œufs n'ont pas survécu au processus de décongélation. Trois autres n'ont pas réussi à fertiliser. Cela a laissé six embryons, dont cinq semblaient anormaux. Le dernier a été implanté dans son utérus. Dans la matinée du 7 mars, elle a eu la nouvelle dévastatrice que cette tentative avait aussi échoué.
Brigitte Adams n'était pas enceinte, et ses chances de porter son enfant génétique venaient de chuter à presque zéro. Elle se souvient d'avoir hurlé comme «un animal sauvage», jetant des livres, des papiers, son ordinateur portable - et s'effondrant sur le sol."
Parmi les 150 femmes qui ont participé à cette étude, une seule a effectivement pu avoir un enfant à partir d'un œuf congelé.
De quoi refroidir bien des espoirs.
 
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Frantz Vaillant
Mise à jour 09.07.2018 à 08:20
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VIH : un nouvelle piste de vaccin prometteuse,sante,VIH,sida,

10 Juillet 2018, 07:37am

Publié par hugo


 / Maladies / Maladies infectieuses et tropicales / Sida-VIH

VIH : un nouvelle piste de vaccin prometteuse
Une équipe de chercheurs a annoncé travailler sur un vaccin intéressant contre le VIH. Les essais n'en sont qu'à leurs débuts et la prudence reste de mise. 
Par La rédaction avec l'AFP
Rédigé le 09/07/2018
 
VIH : un nouvelle piste de vaccin prometteuse
Il est attendu depuis le début de l'épidémie, il y a plus de 35 ans. Des chercheurs ont fait état samedi 7 juillet d'un progrès encourageant dans la lutte contre le sida, un vaccin expérimental contre le VIH ayant provoqué une réaction immunitaire chez des humains et protégé des macaques de l'infection.
L'étude rapporte les résultats d'un test chez 393 adultes en bonne santé, séronégatifs, âgés de 18 à 50 ans en Afrique de l'Est, Afrique du Sud, Thaïlande et aux États-Unis.
"Une étape importante"
"Ces résultats représentent une étape importante", a souligné le directeur de l'étude, le virologue Dan Barouch, dans un communiqué de la revue The Lancet. Rejoint par d'autres experts, il a cependant prévenu qu'il n'y avait aucune garantie que les tests suivants soient aussi positifs. "Nous devons rester prudents", a-t-il déclaré à l'AFP.
Deux tiers des macaques rhésus ont été protégés par le vaccin dans les tests de laboratoire. Le développement de ce potentiel vaccin, sûr pour l'homme, est maintenant suffisamment avancé pour lancer un test sur 2.600 femmes en Afrique australe.
Les résultats du test grandeur nature, appelé Imbokodo (rocher, en zoulou), sont attendus en 2021 ou 2022.
Cinquième espoir vaccinal contre le VIH
"Ce sera seulement le cinquième concept de vaccin contre le HIV dont l'efficacité sera testé dans les 35 ans et quelques d'histoire de l'épidémie", a souligné le Pr Barouch.
Un autre, appelé RV144, a montré qu'il protégeait l'homme du VIH dans une certaine mesure. En 2009, une étude indiquait qu'il avait réduit de 31,2% le risque d'infection chez 16.000 volontaires en Thaïlande.
Quelque 37 millions de personnes vivent avec le VIH ou le sida, d'après l'Organisation mondiale de la santé, et 1,8 million de cas sont contractés chaque année. La maladie a tué quelque 35 millions des 80 millions de personnes qu'elle a infectées depuis qu'elle a été diagnostiquée pour la première fois au début des années 1980.
Malgré les progrès de la médecine dans la prévention et le traitement de la maladie (PrEP, antirétroviraux, trithérapies), les chercheurs insistent sur les mesures permettant de ne pas être infecté: protection lors des rapports sexuels, usage de seringues neuves, ou encore stérilisation du matériel médical.
 
Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/maladies/maladies-infectieuses-et-tropicales/sida-vih/vih-un-nouvelle-piste-de-vaccin-prometteuse_25104.html

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Gare aux dangers de la fish pedicure !,sante

10 Juillet 2018, 07:31am

Publié par hugo


Gare aux dangers de la fish pedicure !
Une jeune femme a perdu six de ses ongles de pieds après une fish pedicure. Les poissons auraient mordu le plat des ongles, ce qui aurait entraîné leur chute.
Par la rédaction d'Allodocteurs.fr
Rédigé le 06/07/2018
 
Gare aux dangers de la fish pedicure !
La mode de la fish pedicure va peut-être bientôt toucher à sa fin… Le 3 juillet, la revue JAMA Dermatology a en effet révélé un cas inédit : celui d’une jeune Américaine ayant perdu six de ses ongles de pieds quelques mois après une "pédicure aux poissons". Cette pratique, de plus en plus répandue, est en vogue depuis quelques années. Le client immerge ses pieds dans un bain à 25 degrés rempli de petits poissons, les Garra rufa, ou "poissons docteurs". Ceux-ci se ruent alors sur ses pieds pour aspirer les peaux mortes. Ils reproduisent en réalité un comportement qu’ils ont dans leur habitat naturel : les Garra rufa se nourrissent de plancton, qu’ils se procurent en suçant la surface des rochers.
"Un traumatisme causé par le poisson qui mord plusieurs fois le plat de l’ongle"
Mais il semblerait que les poissons y soient allés un peu fort cette fois-ci… A la suite de sa pédicure, la patiente évoquée dans les colonnes du JAMA Dermatology a en effet développé une onychomadèse, une pathologie de l'ongle qui entraîne sa chute. "Bien que le mécanisme exact soit inconnu, il est probable que le traumatisme causé par le poisson qui mord plusieurs fois le plat de l’ongle entraîne sa chute", a indiqué la docteure en dermatologie Shari Lipner, qui a dirigé l’étude.
En 2016, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) avait déjà mis en garde contre la mode de la fish pedicure. "Il existe un risque potentiel de transmission d’agents pathogènes par le biais de l’eau ou des poissons au cours de la pratique de « fish pedicure » […]. En raison du manque de données liées à cette pratique, l’Agence privilégie la collecte de données sur la qualité de l’eau et son évolution au sein des établissements proposant ce type de soin pédicure, afin de pouvoir en quantifier les risques sanitaires", expliquait-elle dans un communiqué. Un constat que semble partager Shari Lipner. "Je serais surprise de trouver un seul dermatologue qui recommande une pédicure avec des Garra rufa", affirme-t-elle.
Voir aussi sur Allodocteurs.fr

https://www.allodocteurs.fr/bien-etre-psycho/beaute-soins-du-corps/soins-des-ongles/gare-aux-dangers-de-la-fish-pedicure_25097.html

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"Torture porn": quand la fétichisation des violences faites aux femmes pollue nos séries télé,femmes,violences,viol

9 Juillet 2018, 09:00am

Publié par hugo

 "Torture porn": quand la fétichisation des violences faites aux femmes pollue nos séries télé
Publié le 5 juillet 2018 à 12:12
On a lu pour vous cet article de Slate sur le “torture porn” ou la fétichisation des féminicides et viols, omniprésents dans les séries télévisées, et on vous le conseille.
 
 
The Sinner © USA Network
“Il y a deux ans, j’ai décidé de ne plus regarder aucune série policière où les victimes seraient, au choix, mineures ou de sexe féminin. Quand je tombe sur un épisode d’Esprits Criminels ou des Experts, si la victime est une femme, je zappe. […]
Ces cadavres filmés en gros plans, dénudés et dans des positions volontiers suggestives, sont des femmes interchangeables, des femmes ‘jetables’ (voire jetées aux ordures) et désincarnées. Violées, battues ou tuées par des hommes réels ou imaginaires, elles saturent nos écrans ad nauseam. […]
Chaque jour, des femmes sont tuées par des hommes parce qu’elles sont des femmes. Elles ont ‘des prénoms, des histoires, des vies’. Je n’ai pas besoin de voir des actrices violées et torturées chaque semaine pour me rappeler que notre monde à nous est violent et misogyne.”
Dans l’article Femmes humiliées, violées, trucidées: ras-le-bol du ‘torture porn’ dans les séries télévisées publié sur Slate le 5 juillet, la journaliste Nora Bouazzouni enquête sur la banalisation, voire la ‘fétichisation’ des violences faites aux femmes à la télévision. Dans les séries policières, les féminicides et autres viols sont monnaie courante, et l’hyperviolence faite aux femmes touche aussi les séries féministes comme la La Servante Écarlate. La journaliste déplore par ailleurs que cette ‘surreprésentation fantaisiste’ et totalement irréaliste dans la fiction -79% des victimes d’homicides dans le monde sont des hommes- n’interroge pas les causes sociétales de cette violence genrée dans la réalité. Et, comme la journaliste, on s’interroge:  “Doit-on craindre que ce sensationnalisme et cette débauche de cadavres anonymes ne finissent par banaliser l’horreur, voire la rendent inexorable et achève de désensibiliser le public sur les violences faites aux femmes?”
À lire le plus rapidement possible sur Slate.

http://cheekmagazine.fr/culture/torture-porn-violences-femmes-serie-tele/

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Mes frères, vibrato sur la force des liens familiaux,handicap,sante

9 Juillet 2018, 08:59am

Publié par hugo

 
Peu à peu, la fraternité, la musique et la joie vont renaître dans les cœurs brisés et les corps meurtris des personnages de Mes frères. ©Florian Martin/Cinemersion
Mes frères, vibrato sur la force des liens familiaux
Elise Jeanne il y a 5 jours J'ai regardé pour vous, Culture/Loisirs Laisser un commentaire 1,278 Vues
Ce mercredi, sort sur grand écran Mes frères de Bertrand Guerry. Un film sur les non-dits familiaux et la maladie de l’homme de pierre. Mais aussi un plaidoyer pour la vie, où le corps est plus important que les mots.
La famille et ses silences. L’amour et l’amitié. La musique et la danse. La joie de vivre et la liberté. Autant de thèmes chers au réalisateur Bertrand Guerry. Il les décline avec brio et justesse dans son premier long métrage qui sort au cinéma ce 4 juillet : Mes frères. Huis clos familial tourné dans le cadre magnifique de l’Île d’Yeu, il raconte l’histoire de deux frères, Rocco et Eddy. Ex-chanteurs de rock indé, ils élèvent ensemble Simon, le fils de Rocco et sont isolés à plus d’un titre.
Rocco (joué par le subjuguant David Arribe) est atteint de la maladie incurable de l’homme de pierre ou fibrodysplasie ossifiante progressive (Fop). Elle le paralyse chaque jour davantage. Eddy, lui, est plongé dans le mutisme suite à un traumatisme passé. Compliquées les choses pour ce trio plombé par un secret ! Un soir, Lola, la sœur de Rocco et Eddy, réapparaît dans leur vie… Et, comme par magie, la fraternité, la musique et la joie vont renaître dans ces cœurs brisés et ces corps meurtris.
Une histoire sur la famille, faite en famille
Fasciné par les liens familiaux, le réalisateur a basé son scénario « sur les liens forts, délicats et singuliers des fratries ». Sa volonté ? Exprimer « des choses sans dialogue mais avec le corps des acteurs ». Et d’expliquer : « Mon frère Joseph est danseur professionnel, chorégraphe. Les moments de danse dans le film sont des moments de grâce, de libération pour les personnages face aux non-dits, à la souffrance. (…) Je voulais montrer ça, les corps qui bougent, se libèrent, et celui de Rocco qui se durcit et l’enferme ».
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Pour cette histoire de famille, il a embarqué… sa famille. Plus largement toute une bande. Frère, femme, enfants, amis proches et habitants de l’Île d’Yeu ont participé pleinement à transformer son rêve – faire un film – en réalité. Des inconnus aussi. Pour la distribution de son long métrage, un appel à financement participatif a ainsi été lancé via la plateforme Ulule.
Un film sensible et solidaire
Autre originalité : le projet de Bertrand Guerry est né de sa rencontre, en 2014, avec Alexandre, 4 ans, atteint de la Fop, à laquelle il a d’ailleurs consacré un documentaire. « J’ai choisi de parler de cette maladie rare dans mon film pour faire connaître cette cause. » La moitié des recettes sera ainsi reversée à l’association Fop France, pour faire avancer la recherche sur cette pathologie. cet engagement en dépit de moyens limités, a valu au film le label  “cinéma équitable”, lancé en 2013 à l’initiative de la société de distribution Wayna Pitch.
Pour couronner le tout, le site dédié à Mes frères se distingue car il ne se contente pas d’informations générales et éparses sur son écriture et son tournage. Conçu comme un journal de bord, tout y est raconté et partagé (anecdotes, témoignages, avis de spectateurs…). Une histoire de vécu, d’aventure humaine où la vie et la mort se côtoient sans pathos, les moments durs contrebalançant sans cesses les moments difficiles.

https://www.faire-face.fr/2018/07/04/mes-freres-cinema-handicap/

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