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Le blog de hugo,

Avoir ses règles à la plage (ou ailleurs), la galère de toutes les femmes l'été,femmes,sante

21 Juillet 2018, 19:43pm

Publié par hugo

 Avoir ses règles à la plage (ou ailleurs), la galère de toutes les femmes l'été
Publié le 20 juillet 2018 à 2:21
Toilettes publiques saturées ou inexistantes, protections périodiques inadaptées… L’été réserve souvent son lot de désagréments, contraignant les femmes à s’adapter malgré elles, voire à se priver de certains loisirs comme la plage. 
 
 
© Pauline Chateau pour Cheek Magazine
Maillot de bain, crème solaire, serviette, un bon bouquin pour passer l’après-midi confortablement installée sur le sable… Pauses estivales riment bien souvent avec plage et baignade. Près de la moitié des estivant·e·s privilégient le littoral pour leurs congés. Si le rivage est propice à la détente et au relâchement, le cycle menstruel, lui malheureusement, ne prend pas de vacances. Les règles peuvent ainsi s’inviter durant le séjour, et parfois sans prévenir. Certaines vont même jusqu’à renoncer à s’immerger dans l’eau.
En théorie, rien n’empêche de se baigner lorsqu’on a ses règles. “Pour éviter de salir son maillot de bain, l’idéal reste le tampon ou la coupe menstruelle”, préconise Elisabeth Paganelli, secrétaire générale du Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (Syngof). “Je suis passée à la cup il y a deux ans, c’est super pratique, je trouve des toilettes, je nettoie et hop, je repars”, confirme Marine, 21 ans.
 
Culottes et maillots de bain menstruels
Dans les faits, utiliser des protections internes ne va pas de soi. Célia, 18 ans, a renoncé à en mettre. “Impossible pour moi de mettre un tampon, car je ne le supporte pas, explique la lycéenne. Donc pas de plage quand j’ai mes règles.” Il existe pourtant des alternatives, comme les culottes menstruelles, proposées par Thinx, Luna Pads et Adira, notamment, pour des prix allant de 20 à 35 euros. En 2017, la marque australienne Modibodi a annoncé avoir créé un vêtement spécialement adapté à la baignade. “Le maillot et la culotte menstruelles permettent d’éviter de se tacher, sont moins chers, il n’y a pas de macération ou d’odeur et ils génèrent moins de déchets, fait valoir Élise Thiébaut, journaliste et autrice de Ceci est mon sang. Après, ils ne sont pas forcément adaptés aux femmes dont le flux est très abondant.”
Cependant, être équipée d’une protection interne ne garantit pas d’être en confiance à 100%. Certaines, d’ailleurs, ne cachent pas une certaine appréhension. En plus de prévoir son stock de protections hygiéniques, il faut aussi se préparer à affronter un défi pratique de taille: mettre la main sur des toilettes publiques. De fait, “il faut changer ses protections toutes les quatre heures, par précaution”, rappelle la gynécologue. Objectif, éviter le syndrome du choc toxique, qui correspond au passage d’une toxine dans le sang suite à sa stagnation à l’intérieur du corps et peut entraîner la défaillance des organes et la mort.
“En Andalousie, j’ai passé mon temps à chercher des chiottes propres, j’en ai eu tellement marre que j’ai écourté mes visites culturelles.”
Un environnement inadapté
Or les toilettes ne sont pas toujours à proximité, parfois délabrées, voire sans eau. “C’est une problématique majeure, il n’y a pas assez de WC publics, notamment aux abords des plages”, s’indigne la secrétaire générale du Syngof. Appliquer ou changer une protection dans la journée peut ainsi se révéler très délicat. “Je suis devenue la reine des pipis sauvages, du fait que certains WC sont sales”, s’amuse Camille, serveuse âgée de 24 ans. “En Andalousie, j’ai passé mon temps à chercher des chiottes propres, j’en ai eu tellement marre que j’ai écourté mes visites culturelles”, renchérit Maud, 32 ans. L’hygiène dégradée des toilettes peut-elle être dangereuse? “Il faut avoir à l’esprit que le sang des règles est aseptique, soutient Danièle Flaumenbaum, gynécologue et auteur de Femme désirée femme désirante. On ne risque pas de s’infecter.” Pour l’hygiène, Elisabeth Paganelli recommande néanmoins “d’emporter une petite bouteille d’eau pour se rincer” si besoin.
La situation peut s’avérer encore plus complexe en randonnée. Âgée de 24 ans, Marie-Laure se souvient encore de son séjour en Guadeloupe. “J’ai dû changer mon tampon dans la forêt, se remémore-t-elle. C’était un peu dégueu, mais je n’avais pas le choix. Heureusement, j’avais un petit sac plastique en attendant de pouvoir le jeter à la poubelle.” À défaut d’eau saine dans certains pays, il faut aussi parfois se passer d’une toilette express.
 
La peur d’avoir honte
Autre enjeu majeur, les crampes. De nombreuses femmes souffrent de règles très douloureuses. “Je me souviens de mon dernier voyage en Angleterre, aucune pharmacie, raconte Marie, 20 ans, étudiante en design. J’avais tellement mal que ça m’a gâché la visite.” Sur cette question, les gynécologues sont unanimes. Il faut anticiper et prévoir des antidouleurs. “Marcher peut supprimer les douleurs, complète Danièle Flaumenbaum. Par contre, lorsque les règles sont vraiment douloureuses et qu’on se sent fatiguée, il ne faut pas se forcer.” Et Elisabeth Paganelli d’abonder: “Nous ne devons pas sous-estimer la douleur qu’éprouvent certaines. Il est compréhensible qu’elles renoncent à certains loisirs pour se reposer.”
L’été est aussi, et surtout, synonyme d’une plus grande exposition du corps. De ce fait, de nombreuses femmes supportent moins le regard d’autrui en période de menstruations. “Même avec un tampon, j’ai toujours peur de voir un filet de sang s’écouler le long de ma jambe, de tâcher mon maillot de bain ou ma robe et d’avoir la honte”, s’inquiète Marie qui précise qu’au moins, l’été, elle peut se camoufler derrière ses lunettes de soleil en cas d’accident. “Lorsqu’on est jeune, particulièrement, on peut se sentir stigmatisée, confirme Élise Thiébaut. Mais tout dépend de l’âge et du rapport que l’on entretient avec son corps.”
“Nous sommes aujourd’hui encore dans l’héritage de nos aînées où les règles témoignent d’un moment de vulnérabilité.”
Les règles, toujours un tabou
Bikini body, peau bronzée, visage éclatant… Les injonctions multiples assénées par les magazines et publicités participent sans aucun doute au mal-être de certaines en période de règles estivales. Pour Danièle Flaumenbaum, se sentir mal à l’aise signifie que les femmes se sentent “en représentation”. Autrement dit, c’est une façon inconsciente de nier que les règles font partie intégrante du cycle menstruel pour privilégier une apparence physique lisse et sans défaut, a priori. “Nous sommes aujourd’hui encore dans l’héritage de nos aînées où les règles témoignent d’un moment de vulnérabilité, détaille-t-elle. Or, on confond vulnérabilité et négativité.” En d’autres termes, avoir ses règles, et surtout le dire, reviendrait à exposer ses faiblesses. “De même que le pénis tire du contexte social sa valeur privilégiée, de même c’est le contexte social qui fait de la menstruation une malédiction, a écrit Simone de Beauvoir dans Le Deuxième Sexe, citée à juste titre par l’autrice Jack Parker dans Le Grand mystère des règles. L’un symbolise la virilité, l’autre la féminité: c’est parce que la féminité signifie altérité et infériorité que sa révélation est accueillie avec scandale.”
Résultat, les menstrues demeurent éloignées de la place publique. “Les règles restent un tabou majeur”, insiste Élise Thiébaut. Cette dernière reste cependant persuadée que nos règles “ne sont pas là pour nous pourrir la vie. Pour être à l’aise avec son corps, il faut être à l’aise avec ses règles, et inversement. Nous sommes une espèce sexuée et la production de gamètes passe par ce cycle, c’est un fait biologique. Il faut célébrer ce que nous sommes”.
Pauline Château

http://cheekmagazine.fr/societe/regles-plage-femmes/

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Les 3 sœurs des Honeys Hahs reviennent avec “Stop Him”, un titre anti Donald Trump,femmes,politiques,

21 Juillet 2018, 19:39pm

Publié par hugo

 
 
Le clip du jour
Les 3 sœurs des Honeys Hahs reviennent avec “Stop Him”, un titre anti Donald Trump
Publié le 20 juillet 2018 à 17:23
Quand la musique s’écoute avec les yeux et se regarde avec les oreilles: Stop Him, des Honey Hahs, c’est notre clip du jour. 
 
 
Il n’y a pas d’âge pour faire de la musique, ni pour faire de la politique. A 16, 13 et 11 ans, les Honey Hahs l’ont bien compris et viennent de sortir Stop Him, un morceau anti Donald Trump.
Le trio, composé des sœurs Rowan (guitare), Robin (basse) et Sylvie (batterie), profite de ce pamphlet juvénile et mélodique contre le président des Etats-Unis pour annoncer une bonne nouvelle: la sortie de son premier album Dear Someone, Happy Something, le 7 septembre. Produit par l’ancien membre du groupe Pulp Steve Mackey, ce Lp marquera les premiers pas discographiques d’un groupe qui n’a pas fini de grandir sous nos yeux.
 
 
http://cheekmagazine.fr/culture/clip-honey-hahs-stop-him/

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Doit-on réinventer les congés maternité, paternité et parentaux?articles femmes hommes,couples,parents

21 Juillet 2018, 19:35pm

Publié par hugo

 •société
Le podcast du jour
Doit-on réinventer les congés maternité, paternité et parentaux?
Publié le 20 juillet 2018 à 9:48
Sur France Inter, Dorothée Barba et ses invités ont débattu dans Le Débat de midi des enjeux des congés paternité et parentaux, source d’inégalités entre les hommes et les femmes. À écouter.  
 
 
Ce qui vous attend si vous attendez un enfant © Lionsgate
Mercredi 18 juillet, Dorothée Barba s’est penchée sur les enjeux du congé paternité et parental dans son émission Le Débat de midi sur France Inter. Un enjeu primordial pour les femmes qui sont toujours en première ligne sur le front de la parentalité et le payent dans leur vie professionnelle. Si aujourd’hui le congé parental permet aux parents de s’arrêter six mois pour leur premier enfant, il est pris à 96% par les femmes. Un choix à l’origine de nombreuses inégalités dans la vie des femmes qui se retrouvent seules responsables du bon fonctionnement du foyer et dont l’incidence sur la carrière est forte.
Le principal frein évoqué est financier: la rémunération du congé parental est de 400€ par mois. Mais le poids des injonctions est aussi très fort: dans la croyance collective -malheureusement archaïque-, l’homme doit subvenir aux besoins de sa famille et ne peut lever le pied au travail.
Autre sujet de débat: le congé paternité qui n’est que de 11 jours en France. Selon la journaliste Titiou Lecoq, il faut le rendre obligatoire: “L’obligation a un côté émancipateur qui va libérer les hommes de beaucoup d’injonctions qui pèsent sur eux dans le monde du travail”. Antoine Math, chercheur à l’Institut de recherches économiques et sociales, va plus loin et propose un temps obligatoire où le père sera seul avec l’enfant. Pourquoi ne pas s’inspirer de l’Espagne, qui a décidé il y a quelques jours d’un congé paternité égal à celui des femmes? Un débat passionnant sur l’égalité et la famille, à écouter le plus vite possible.
Alexandra Vépierre

http://cheekmagazine.fr/societe/conges-maternite-paternite-parental-france-inter/

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La blogueuse Ely Killeuse dénonce l'absence de diversité des femmes dans les médias,femmes,societe

21 Juillet 2018, 19:27pm

Publié par hugo

La blogueuse Ely Killeuse dénonce l'absence de diversité des femmes dans les médias
Publié le 19 juillet 2018 à 9:51
Si vous ne deviez voir qu’une vidéo aujourd’hui, ce serait celle publié par le Huffington Post dans laquelle Ely Killeuse critique l’uniformité des femmes dans les médias.
 
 
Dans une vidéo publiée par le Huffington Post le 17 juillet, la blogueuse body positive Ely Killeuse explique pourquoi il n’est pas sain de ne jamais voir des femmes qui nous ressemblent dans les médias. “À force de voir des corps parfaits et de se voir soi-même ne pas correspondre à ce que l’on voit quotidiennement dans les médias ou sur les réseaux sociaux, vous finissez par croire que vous n’êtes pas normale.”
Cette réalité biaisée où le corps parfait devient la norme entraînerait chez les femmes un sentiment de culpabilité, voire des troubles alimentaires. Seule solution selon elle: plus de diversité pour plus de normalité. Un témoignage déculpabilisant pour rappeler aux femmes qu’elles ne doivent pas se conformer aux images -presque toujours retouchées- autour d’elles. En attendant de voir peut-être un jour des femmes fortes, handicapées ou avec de la cellulite en Une de magazines?
 
Alexandra Vépierre
 
 
 http://cheekmagazine.fr/societe/ely-killeuse-body-positive-diversite-femmes-medias/

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Pour la blogueuse Clara D., le poil est politique,femmes,societe

21 Juillet 2018, 18:49pm

Publié par hugo

 Pour la blogueuse Clara D., le poil est politique
Publié le 20 juillet 2018 à 4:04
Depuis quelques mois, la révolte contre l’épilation gronde de plus en plus. La blogueuse Clara D. nous raconte comment sa guerre contre ce diktat a commencé. 
 
 
Campagne Billie, DR
De Morgan Mikenas à Klaire fait grrrr en passant par Rihanna, Madonna et sa fille Lourdes, les poils n’en finissent plus de se montrer. À la fin du mois de juin, c’est la marque de rasoir new-yorkaise Billie qui a fait parler d’elle via une campagne publicitaire montrant des femmes qui avaient vraiment les jambes poilues, une première mondiale.
Si la tyrannie de l’épilation commence à prendre du plomb dans l’aile, Clara D., 18 ans, n’a pas attendu ce phénomène pour se débarrasser de cette injonction, et a commencé petit à petit à en parler sur le blog qu’elle avait ouvert en 2011, alors qu’elle n’était encore qu’une préado. On l’a rencontrée alors qu’elle vient de réussir son Bac L et s’apprête à entrer en hypokhâgne. Interview express.
 
Ton pire souvenir d’épilation?
À 15 ans, alors que je venais de rencontrer mon copain, j’ai acheté un kit d’épilation à la cire. Mon expérience la plus traumatisante a été le maillot, j’ai eu vraiment très mal, il y avait de la cire partout, je n’arrivais pas à l’enlever. Je me souviens que mon copain n’était pas très loin. Il m’entendait et me demandait ce que j’avais: je pleurais, c’était une catastrophe ! Mais je pensais vraiment que je devais y arriver et j’ai poursuivi à la pince à épiler. Ça a été le déclic, je me suis dit: Clara, franchement, tu en es arrivée au point de t’enlever les poils du maillot un à un à la pince à épiler, ça devient grave. J’ai commencé à bloguer sur le sujet.
Quel a été ton cheminement pour t’en émanciper?
Je me suis mise à chercher sur Internet plein de techniques d’épilation et finalement je suis tombée sur des filles qui racontaient qu’elles ne s’épilaient plus. La première vidéo que j’ai vue était de la youtubeuse Solange Te Parle qui se questionnait sur cette tyrannie de l’épilation féminine et invitait à s’en délivrer. Je l’ai trouvée très libre et j’ai pensé: elle ne se prend pas la tête, pourquoi toi tu te la prendrais? Ce qui était dur au départ, c’était le regard des gens, à la plage surtout.
“Si c’était un choix il y aurait de la diversité mais il n’y en a pas.”
Tu étais encore au lycée à l’époque, comment les autres élèves ont réagi?
Ça avait fait un scandale! Tout le monde s’était mis à scruter mes jambes. Les filles étaient même plus dures que les mecs. J’ai tenté d’expliquer que ce que je faisais était un acte féministe. S’épiler n’est pas un choix, c’est un diktat, contrairement à ce que disaient mes copines. Si c’était un choix il y aurait de la diversité mais il n’y en a pas. J’avais été choquée par l’émission Les reines du shopping où une candidate avait gardé ses poils sous les bras, et Cristina Cordula lui avait dit, horrifiée, que c’était passé de mode. Mais pour moi, le poil, c’est politique, ce n’est pas une mode! Cette femme a quand même défilé sans se les épiler, mais c’est dommage, car elle a été décrédibilisée. J’ai espoir que les mentalités changent mais je pense que ça va mettre très longtemps. Aucune de mes copines ne m’a suivi dans ma démarche: certaines sont d’accord avec mon discours mais elles n’ont pas le courage de passer à l’acte.
La dernière fois que tu t’es épilée, c’était à quelle occasion?
Pour un entretien d’embauche. Et pour mon Bac aussi. Je les ai enlevés pour l’oral d’anglais, car c’était un oral hyper important, coef 8, et j’avais peur de tomber sur quelqu’un qui me juge. Je me suis dit que la personne pouvait d’entrée m’avoir dans le collimateur. Mais je vais continuer à essayer d’engager une réflexion autour de la pilosité féminine avec mes futur·e·s camarades d’hypokhâgne. De toute façon ils et elles verront très vite que je ne m’épile plus!
Propos recueillis par Louise Rozès Moscovenko

http://cheekmagazine.fr/societe/clara-d-blog-poil-diktat/

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Hommes au barbecue, femmes pour le reste: l'inégale répartition des tâches culinaires en été,articles femmes hommes,couples,egalite

21 Juillet 2018, 18:48pm

Publié par hugo

 Hommes au barbecue, femmes pour le reste: l'inégale répartition des tâches culinaires en été
Publié le 19 juillet 2018 à 10:33
On a lu pour vous cet article du Parisien sur la -très- inégale répartition des tâches culinaires pendant l’été, et on vous le conseille.
 
 
Capture d'écran du film “Barbecue”, DR
“Pas de vacances d’été pour les inégalités côté cuisine. C’est toujours madame qui s’y colle. (…) 46 % d’entre elles, pour être précis, mitonnent les bons petits plats pendant la période estivale. Pour le reste, cette besogne se partage entre le conjoint (18 %), les grands-parents, les amis, les enfants et les restaurateurs. Pour ce qui est de pousser le chariot des courses, les femmes sont 66 % à le faire. (…)
‘Ce n’est pas faux, reconnaît Elise, 47 ans, en villégiature dans le Var. C’est surtout moi qui fais la cuisine pendant l’été, comme le reste de l’année d’ailleurs. À l’exception des barbecues, qui sont plus nombreux pendant les vacances, et qui restent la chasse gardée de mon époux. Les grillades, c’est lui.’ (…)
Le plus surprenant dans cette enquête, c’est que 56 % des hommes pensent tout de même que ‘tout le monde’ met la main à la pâte,… ce que contredisent 66 % des femmes. Ainsi, au total, 55 % des Français déclarent qu’il n’y a pas d’équité dans les cuisines pendant les congés.”
Dans l’article La cuisine pendant l’été, c’est encore une affaire de femmes, publié sur le site du Parisien mardi 17 juillet, la journaliste Christine Mateus s’intéresse aux résultats d’une étude menée par Quitoque.fr, qui révèle une répartition très inégale des tâches culinaires au sein des couples hétérosexuels. Seul le barbecue semble échapper à la règle. Et encore. D’après un sondage réalisé par OpinionWay en 2015, bien que les femmes ne soient que 8% à retourner la viande et piquer les saucisses au moment de la cuisson, ce sont bien elles qui s’occupent en grande majorité de faire les courses et d’élaborer le menu avant une bonne grillade. Et si on renversait la tendance cet été?
À lire le plus rapidement possible sur le site du Parisien.

http://cheekmagazine.fr/societe/barbecue-taches-culinaires-inegales-cuisine-le-parisien/

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Coupe du Monde: la présidente croate encensée sur les réseaux sociaux,femmes,politque

21 Juillet 2018, 18:46pm

Publié par hugo

Le Cheek Point
Coupe du Monde: la présidente croate encensée sur les réseaux sociaux
Publié le 18 juillet 2018 à 10:26
On a lu pour vous le portrait publié par Challenges de la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarović, devenue en quelques heures la star des réseaux sociaux et on vous le conseille. 
 
 
Instagram / @kolinda_grabar_kitarovic_
“‘ Vive la France !’ Ces quelques mots prononcés après la finale de la Coupe du Monde de football perdue par l’équipe de son pays, les ‘ Vatreni’ (flamboyants), ont suffi pour faire de la présidente croate Kolinda Grabar-Kitarović une vedette sur les réseaux sociaux. ‘La grande classe’, ‘géniale’, ‘prix du fair-play’, ‘ championne du monde des présidents’: les éloges se sont multipliés pour cette femme politique de 50 ans, jusqu’alors peu connue hors de ses frontières. […]
Le magazine américain Forbes a considéré, dans son classement publié en 2017, que Kolinda Grabar Kitarović était l’une des 40 femmes les plus puissantes du monde. Son impact lors de la Coupe du Monde 2018 a confirmé sa forte personnalité…et sa probable candidature à sa propre succession aux élections présidentielles de 2020. Habile, elle a fait savoir qu’elle avait pris des congés pour assister aux matchs de son équipe, voyageant en classe tourisme sur des lignes régulières payées de sa poche. Un détail qui compte dans un pays où les affaires de corruption polluent la vie politique.”
Dans son article La présidente croate, star du Mondial 2018 publié le 16 juillet, Challenges dresse le portrait de Kolinda Grabar-Kitarović, la présidente de la Croatie. Peu connue par les autres pays jusqu’à cette Coupe du Monde, elle s’est distinguée par son fair-play et son humanité face à la tristesse des joueurs croates perdants de la finale. Sur les réseaux sociaux, son enthousiasme lorsqu’elle félicitait l’équipe de France sous une pluie battante a marqué les esprits et le hashtag #Kolinda lui est désormais consacré. Un intérêt médiatique mérité pour cette polyglotte experte en politique et communication, qui est déjà vue comme la “véritable star de la Coupe du Monde 2018”.
 
http://cheekmagazine.fr/societe/coupe-du-monde-football-kolinda-grabar-kitarovic/

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«Une révolution dans la révolution»,femmes,feminisme,histoire,histoire de france

19 Juillet 2018, 08:12am

Publié par hugo

DOSSIERS
«Une révolution dans la révolution»
 
Militante féministe des années 1970, j’ai déjà en 1968 un long passé militant : dans les mouvements pour les droits des Algériens à l’indépendance, la résistance à la guerre du Vietnam (Comité Vietnam de base dans le 3ème arrondissement de Paris), au Parti Socialiste Unifié (PSU), au Parti de la Révolution Socialiste Algérien (PRS) … Des années de luttes pour la justice vis-à-vis des minorités et contre l’impérialisme.
Mes engagements au cours des années pré-soixante-huitarde. Qui suis-je en 1968 ?
Je suis née en 1943, j’avais donc 24 ans en 1968.
Je suis l’aînée d’une famille ouvrière. Un père militant syndical CGT, engagé au PCF jusqu’aux événements de Hongrie qui l’amènent courageusement à quitter «le» parti. Une mère qui est à la maison (comme on le disait à l’époque). Mon enfance est jalonnée d’expériences liées aux perception des différences de classe, les familles ouvrières étaient très pauvres à l’époque, et du racisme, ma mère est d’origine catalane espagnole.
Comme beaucoup d’enfants aînées de la classe ouvrière de l’époque, mon parcours scolaire se limite à suivre l’enseignement court et après avoir obtenu le certificat d’études, à 14 ans, je vais travailler en 1957, tout d’abord comme dactylo dans un pool dactylographique, puis comme secrétaire après avoir suivi les cours par la formation professionnelle des adultes et d’enseignement général en cours du soir et par correspondance. Je connais très rapidement ma première grève et la solidarité avec des femmes travailleuses. J’apprends qu’il faut «se serrer les coudes au lieu de jouer des coudes» comme l’écrit le sociologue Jean Cardonnel. Cette expérience est symptomatique pour moi du passage du « moi » singulier au « nous » collectif.
Plus tard, les circonstances de la vie me font bifurquer vers des directions insoupçonnées qui forment des traces structurantes dans mon parcours personnel. Je suis amenée à travailler au journal l’Express, d’abord au service maquette, puis à la rédaction. Ce journal qui affichait à l’époque des positions pro-FLN algérien (pour l’indépendance de l’Algérie et pas seulement contre la guerre) avait connu des actions de plastiquages par l’OAS. En 1965, la direction de ce journal m’envoie travailler comme secrétaire pendant la campagne présidentielle de François Mitterrand. De fil en aiguille, on me propose, à la fin de la campagne, de travailler au secrétariat personnel de Pierre Mendès-France de 1965 à 1968. J’ai 22 ans. Puis je travaille à la faculté de Vincennes où j’ai mené de nombreuses luttes. En 1979, je passe le concours d’ingénieure d’études et de recherches.
Le contexte de l’époque est celui d’une forte politisation liée à la guerre d’Algérie et du Vietnam. Je m’engage dans le soutien aux luttes anti coloniales et anti-impérialistes lors des guerres d’Algérie et du Vietnam … J’adhère aussi au PSU. Les motifs de ma révolte sont des aspirations à la liberté, l’esprit de justice, le refus de l’iniquité et de l’arbitraire, le respect humain et de l’individu et l’idée que les Algérien.ne.s doivent être considéré.e.s comme des êtres humains à part entière. J’ai réalisé dans cette période la capacité qu’ont les femmes et les hommes de s’opposer à l’arbitraire.
A l’indépendance de l’Algérie, je suis en même temps militante d’un parti d’opposition algérien dans la clandestinité en France, le PRS, créé par le Président Boudiaf qui fut plus tard Président de la République algérienne, et fut assassiné.
Je considère aujourd’hui que ce sont les luttes pour l’indépendance de l’Algérie et l’expérience du PSU qui ont forgé mes références, mes valeurs et construit le sens donné à mes engagements militants ultérieurs. Mon itinéraire n’a rien d’exemplaire et d’extraordinaire, c’est un itinéraire de femme militante et de féministe par la suite, qui s’inscrit dans une aventure collective et la revendique, dans un contexte qui a été une chance.
Lorsque Mai 1968 arrive, le monde est secoué par une vague de libertés que beaucoup qualifieront de révolutions. Des populations diverses aspirent à devenir actrices de leurs propres transformations sociales.
Il allait de soi pour moi que dès la grève générale en France le 11 mai (9 millions de travailleuses/travailleurs en grève), j’ai tout mis en œuvre pour aller voir ce qui se passait à la Sorbonne occupée. J’ai emmené mes enfants dans un lieu sûr où ils passaient leurs vacances, j’ai pris mes congés payés pour aller faire la révolution que j’appelais de mes vœux.
Pour celles et ceux qui l’ont vécu, nos vies en ont été profondément marquées et la société entière à dû s’adapter par la suite aux changements profonds qu’avaient suscité Mai 68. Car Mai 68 a été le début d’un grand bouleversement avec la recherche de nouveaux modèles à construire. Il a été le coup de butoir qui a permis des changements profonds dans les modes de vie qui se sont diffusés largement par la suite.  Nous avons été quelques-unes et quelques uns à dénoncer et à inventer des pratiques alternatives : les expériences d’autogestion, les nouveaux rapports enseignant.e.s-enseigné.e.s à la Faculté expérimentale de Vincennes, l’idéal communautaire, la contraception, l’IVG, la remise en cause du système patriarcal ont révolutionné la société autoritaire et paternaliste dominante de l’époque.
Pour toutes ces raisons et pour la plupart des témoins de cette époque, Mai 68 ne fut pas un épiphénomène. Que cela plaise ou non, nous n’en avons pas fini avec Mai 68.
Mai 68 : un creuset pour le féminisme moderne
Contrairement à ce qui est couramment admis, Mai 68 n’a pas permis l’émergence du mouvement féministe. Comme le dit Michelle Perrot: «Il s’est saisi de Mai 68 pour réapparaître, en se frayant un chemin dans les interstices de l’histoire.»
Le Mouvement de Mai 68 a donné l’occasion aux femmes de cristalliser leur mécontentement et de lier leur propre lutte d’émancipation au mouvement d’émancipation générale. Elles se saisissent de l’instant, pendant la Sorbonne occupée, pour dénoncer la violence politique de l’oppression des sexes, y compris dans les pratiques révolutionnaires. C’est au cours du forum « Les femmes et la Révolution » qu’Anne Zelensky et Jacqueline Feldman, fondatrices de Féminin Masculin Avenir (FMA) demandent que «les principes du mouvement révolutionnaire soient aussi appliqués aux femmes» et que «l’oppression des sexes ne soit plus considérée comme une contradiction secondaire.» Mais, cette conception, qui échappait à l’analyse de la dualité des classes, était un changement de perspective!
Pour celles, comme moi, qui y ont assisté cela a produit un déclic ! Nous assistions ébahies aux premières prises de paroles publiques dénonçant la violence politique de l’oppression des sexes, y compris dans les pratiques militantes révolutionnaires. Enfin, nous tenions notre « révolution dans la révolution » qui restait jusqu’alors l’affaire des hommes ! Cet événement a contribué à l’éclosion d’un féminisme radical qui s’est développé à partir de 1970 : le MLF !
De manière consciente ou inconsciente, volontaire ou passive, Mai 68 et les luttes des féministes radicales des années 70 ont permis à un grand nombre de femmes de s’approprier les idées et les modes de vie qui en découlent.
Le féminisme a changé aussi les façons de militer : l’objectif étant notre propre libération, faire la révolution c’était un processus de libération en acte et une fête permanente. Les prises de parole spontanées, l’éclosion des subjectivités participaient de nos espaces de liberté et faisaient partie intégrante de notre émancipation. La finalité n’était pas la prise du pouvoir ; la lutte était le but.
Le Réseau Féministe «Ruptures» partenaire de l’initiative Mai 68-Mai 2018 d’une jeunesse à l’autre
Le Réseau Féministe « Ruptures » a déjà, en 2008, organisé un colloque que nous avions intitulé «Le Mai des féministes.» Il allait de soi que nous apporterions notre pierre à l’édifice pour en témoigner en 2018. Nous avons choisi de le faire en organisant deux soirées sur l’histoire des droits des femmes et du féminisme, dans une perspective de mémoire et transmission.
Aujourd’hui, 50 ans après, notre jeunesse enfouie au cœur, nous souhaitons porter un regard sur la jeunesse actuelle, connaître ce que Mai 68 représente pour elle, quelle place peut avoir cette période importante de notre histoire dans leur propre imaginaire : simples traces ou profonds sillons au fond desquels germent encore les semences de Mai 1968.
Notre propre jeunesse qui après un long voyage à la poursuite de nos utopies, mirages, illusions ou désillusions, rêves inachevés ou réalités abouties, poserait un regard sur la jeunesse de nos villes et de nos campagnes en quête des mêmes absolus. En quoi notre témoignage sur notre propre recherche de liberté peut-elle leur être utile ?
Les jeunes n’auront-ils pas la tentation légitime de leur propre cheminement, sourd.e.s à nos histoires et confiant.e.s dans leur propre expérience ?
 
Monique Dental présidente-fondatrice du collectif féministe « Ruptures »
Photo de Une: Monique Dental en 1971

 


http://www.50-50magazine.fr/2018/07/18/une-revolution-dans-la-revolution/
 

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Logements accessibles : le Sénat appelé à respecter les droits des personnes handicapées,handicap,lois,respect

19 Juillet 2018, 08:09am

Publié par hugo

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Associations de personnes handicapées et architectes réclament l'abandon de tout quota de logements accessibles dans le projet de loi Élan. (Visuel tiré de la vidéo du collectif Ambition logement).
Logements accessibles : le Sénat appelé à respecter les droits des personnes handicapées
Franck Seuret il y a 3 jours Accessibilité 4 Commentaires 3,784 Vues
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Alors que le Sénat va examiner le projet de loi Élan prévoyant de limiter à 10 % la part des logements accessibles dans les immeubles neufs, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer cette mesure contraire aux principes du droit français et international.
L’heure du grand marchandage a-t-elle sonné ? Le Sénat va examiner, en séance publique, le projet de loi Élan à partir de ce lundi 16 juillet. Et donc, notamment, le fameux article 18. Il prévoit d’abaisser de 100 à 10 % la part des logements accessibles dans les immeubles neufs. Les autres devront simplement être évolutifs, c’est-à-dire adaptables via des travaux simples.
Lors de son passage devant la commission des affaires économiques, les sénateurs ont revu ce pourcentage à la hausse. Ils proposent que 30 % des logements soient accessibles. Ce qui ne change pas grand chose à l’affaire…
Les architectes ne veulent pas de quota
Les associations de personnes handicapées réclament en effet l’abrogation pure et simple de cet article 18. L’ordre des architectes et l’Union nationale des syndicats français d’architectes soutiennent cette revendication. Ils sont réunis au sein du collectif Ambition logement avec, entre autres, APF France handicap et le GIHP.
Mettre en place un quota de logements accessibles serait en effet contraire au principe d’accessibilité universelle inscrit dans la loi Handicap et les conventions internationales.
« Une question d’égalité et de dignité. »
Le Conseil de l’Europe l’a d’ailleurs rappelé à la France, vendredi 13 juillet. « J’espère que le Sénat français n’abaissera pas la norme en vigueur telle qu’elle résulte de la loi de 2005, a expliqué Dunja Mijatovic, sa commissaire aux droits de l’Homme. C’est une question d’égalité et de dignité. Cela permettrait au législateur de signifier clairement que l’inclusion des personnes en situation de handicap lui importe. »
« Des discriminations supplémentaires. »
Dix jours plus tôt, la commission nationale consultative des droits de l’Homme s’était, elle aussi, inquiétée de ce projet de loi. « La transformation de l’obligation d’accessibilité en obligation d’adaptabilité est un leurre évident, qui entraînera des discriminations supplémentaires dans l’accès au logement pour les personnes handicapées, écrit-elle dans une déclaration du 3 juillet. Cette mesure est de nature à contrevenir directement au principe du choix du lieu de résidence énoncé par l’article 19 de la convention internationale relative aux droits des personnes handicapées. »
« Porter atteinte aux droits. »
Et en mai, le Défenseur des droits avait déjà demandé le retrait du quota du projet de loi. Pour lui, ces dispositions de la loi Élan sont en effet « de nature à porter atteinte aux droits des personnes handicapées ».
Toutes ces prises de positions, basées sur le droit français et international, vont dans le sens des revendications des associations de personnes handicapées. Mais rien ne garantit qu’elles suffiront à mettre fin aux discussions de marchands de tapis.
Manifestation contre la loi Élan
Le collectif Ambition Logement va organiser, mardi 17 juillet, une marche qui se terminera devant le Sénat. Elle réunira l’ensemble des membres du collectif Ambition Logement et d’autres organisations qui s’opposent à la loi Élan.

https://www.faire-face.fr/2018/07/16/logements-accessibles-vote-senat/

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Quand la fédération du bâtiment murmure à l’oreille du gouvernement,handicap,lois,

19 Juillet 2018, 08:01am

Publié par hugo


 
Emmanuel Macron, lors des 24 heures du bâtiment, rendez-vous organisé par la Fédération française du bâtiment, le 6 octobre 2017.
Quand la fédération du bâtiment murmure à l’oreille du gouvernement
Franck Seuret il y a 2 jours Accessibilité 2 Commentaires 771 Vues
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Logements accessibles : le Sénat appelé à respecter les droits des personnes handicapées
La Fédération française du bâtiment préconisait, dès 2013, de mettre en place un quota de 10 % de logements accessibles. Une proposition retenue par le gouvernement pour son projet de loi Élan.
Mais qui a donc eu cette idée folle ? Pour l’école, il y a longtemps qu’on sait. Pour la mise en place de quotas de logements accessibles, il suffit de se plonger dans les archives de la Fédération française du bâtiment (FFB).
Un rapport de 2013 contient en effet l’essence des dispositions controversées du projet de loi Élan. L’article 18 du texte, examiné en ce moment au Sénat, prévoit d’abaisser de 100 à 10 % la part des logements accessibles dans les immeubles neufs. Les autres devront simplement être évolutifs, c’est-à-dire adaptables via des travaux simples.
L’article 18 de la loi Élan s’inspire fortement des préconisations des professionnels du bâtiment.
90% de logements visitables et adaptables
La FFB avait chargé les professionnels de la construction de faire des « préconisations en matière de simplifications règlementaires ». Ils avaient alors imaginé ce dispositif, en 2013. Depuis, le gouvernement l’a repris. Tout est clairement détaillé page 34.
« Pour les bâtiments avec ascenseurs, il est proposé de limiter le respect du cadre réglementaire pour 10 % des logements à répartir dans les différents niveaux, proposaient-ils alors. (…) Le solde des logements de ces bâtiments devront être visitables [par des personnes handicapées]. (…) Bien évidemment, un logement visitable devra pouvoir être adapté en cas de besoin. » Exactement ce que prévoit le projet de loi Élan.
 
Les promoteurs « ne s’opposent pas » aux dispositions de la loi Élan
« Nous ne sommes pas à l’origine de cette mesure, précise, à Faire-face.fr, Alexandra François-Cuxac, la présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers. (…) Cela ne permettra pas de réduire le prix de construction du mètre carré. Il faut en effet que le logement soit conçu de telle sorte qu’il soit facilement adaptable. Cela a un coût. Mais nous ne opposons pas à cette nouvelle obligation car elle a une vertu. L’évolutivité, et la souplesse qu’elle nous offre, va nous permettre de répondre à tous les besoins qui s’expriment. Et ils sont nombreux tant les profils des acquéreurs sont variés.
De plus, la fin de l’obligation d’accessibilité de tous les logements va alléger les rigidités qui pèsent sur la conception des appartements. Je ne sais pas s’il fallait fixer un quota plus ou moins élevé. Mais il est certain que nous avons, aujourd’hui, beaucoup moins que 10 % d’acheteurs ayant besoin d’un logement accessible. »

https://www.faire-face.fr/2018/07/17/federation-du-batiment-murmure-gouvernement/

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