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Le blog de hugo,

La Nouvelle-Zélande crée un congé payé pour les victimes de violences conjugales,femmes,violences,

28 Juillet 2018, 08:59am

Publié par hugo

 La Nouvelle-Zélande crée un congé payé pour les victimes de violences conjugales
>La Parisienne>News>Société|D.P| 25 juillet 2018, 17h45 | MAJ : 25 juillet 2018, 18h24 |1
Getty Images/iStockphoto

Un concept novateur.
La Nouvelle-Zélande a toujours été pionnière dans la défense des droits des femmes. En 1893, elle fût le premier pays au monde à leur accorder le droit de vote. Jacinda Ardern, la première ministre est devenue en juin dernier, la deuxième chef de gouvernement au mode à accoucher alors qu'elle était en fonction (La première étant la pakistanaise Benazir Bhutto en 1990).
Paradoxalement la Nouvelle-Zélande est un des pays développés les plus touchés par les violences conjugales. Le taux d'homicide commis au sein de la famille est, par personne, plus de deux fois plus élevé dans cet Etat du Pacifique Sud qu'en Australie, au Canada ou en Grande-Bretagne.
Pour tenter d’aider les femmes en détresse, le parlement néo-zélandais a voté mercredi une loi créant un congé rémunéré spécifique de 10 jours. Cette mesure est destinée à les aider à échapper à leur foyer. Les Philippines avaient déjà créé en 2004 un congé de 10 jours pour les victimes de violences conjugales.
Du temps pour se retourner
La députée Jan Logie, élue du Parti vert, a expliqué que ce congé devait permettre aux victimes de « mettre un terme aux violences et d'obtenir de l'aide sans craindre de perdre leur emploi ». « C'est gagnant pour les victimes, gagnant pour les employeurs et gagnant pour la société », a-t-elle déclaré après le vote de la loi par 63 voix contre 57.
Mme Logie, qui appartient à la coalition de centre-gauche au pouvoir, a déploré que l'aide aux victimes de violences conjugales tarde trop souvent. « Nous attendons que la situation devienne vraiment mauvaise, que quelqu'un se fasse tuer, et alors nous nous en préoccupons », dénonce-t-elle.
Ce congé doit permettre aux victimes cherchant à fuir leur foyer d'avoir le temps de faire tout ce qu'elles ont à faire, qu'il s'agisse d'assister à des audiences en justice, de déménager ou de trouver de nouvelles écoles pour leurs enfants.
L'opposition conservatrice ne s'était pas rangée derrière cette réforme en expliquant que son intention était bonne mais qu'elle risquait de contrarier la recherche d'emploi potentielle des victimes.
« Les employeurs vont se mettre à scanner les candidates en se demandant si elles risquent d'être victimes de violences conjugales parce qu'au final, cela affectera leur activité », a déclaré à Newshub Mark Mitchell, du Parti national.

http://www.leparisien.fr/actualite/la-nouvelle-zelande-cree-un-conge-paye-pour-les-victimes-de-violences-conjugales-25-07-2018-7833414.php

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AFFAIRE BENALLA, MOTION DE CENSURE : FAISONS LE POINT,POLITIQUES,JLM,melenchon

28 Juillet 2018, 08:49am

Publié par hugo

 
36 DES TENDANCES
AFFAIRE BENALLA, MOTION DE CENSURE : FAISONS LE POINT
60 209 vues
JEAN-LUC MÉLENCHON
 
Ajoutée le 27 juil. 2018
Abonné 382 k
 
Dans cette vidéo publiée le 27 juillet 2018, Jean-Luc Mélenchon fait le point sur l’affaire Benalla et en particulier sur le processus de dépôt de deux motions de censures : l’une des Républicains et l’autre commune des groupes « la France insoumise, « Nouvelle Gauche » et « Gauche démocratique et républicaine ».
***LES LIENS***
- Benalla : la macronie ment en bande désorganisée : https://www.youtube.com/watch?v=9ijFg...
- En déplacement, Emmanuel Macron esquive une question concernant l'affaire Benalla : https://www.cnews.fr/videos/france/20...
- VIDÉO – Macron fait applaudir Benalla à la maison de l’Amérique latine : https://le-bon-sens.com/2018/07/25/vi...
- Des images de Benalla à Roissy pour le retour des Bleus le montrent donner des ordres à des policiers visiblement excédés : https://www.bfmtv.com/mediaplayer/vid...
- Emmanuel Macron se dit "fier" d’avoir embauché Alexandre Benalla à l’Élysée : https://www.bfmtv.com/mediaplayer/vid...
***RETROUVEZ JEAN-LUC MÉLENCHON SUR***
- Le site de la France insoumise : https://lafranceinsoumise.fr/
- Le blog : http://melenchon.fr
- Facebook : https://www.facebook.com/jlmelenchon/
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Si vous souhaitez aider, vous pouvez rejoindre l'équipe qui rédige bénévolement les sous-titres de cette chaîne YouTube en écrivant un mail à l'adresse : traducteurs.insoumis@gmail.com ou en contribuant sur : http://bit.ly/2tsLipD.

https://www.youtube.com/watch?v=VGzmxcGxHGE

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Elle propose de remplacer les mères absentes aux mariages de leurs enfants LGBTQ+,societe

28 Juillet 2018, 08:33am

Publié par hugo

 Etats-Unis
Elle propose de remplacer les mères absentes aux mariages de leurs enfants LGBTQ+
Publié le 27 juillet 2018 à 18:15
Sur Facebook, une Américaine propose de remplacer les mères qui n’assisteraient pas au mariage homosexuel de leur enfant et fait le buzz.
 
 
“Si vous avez besoin d’une mère pour assister à votre mariage homosexuel car votre mère biologique ne viendra pas. Appelez-moi. Je suis là. Je serai votre plus grande fan. J’apporterai même le champagne.” Publié le 20 juillet par l’Américaine Sara Cunningham, cet appel relayé en France par Têtu a touché les réseaux sociaux et a été partagé des milliers de fois en une semaine.
 
Quelques jours avant son message de soutien, l’Américaine de 54 ans avait discuté avec des femmes homosexuelles en plein désarroi face à leurs mères qui avaient, pour certaines, refusé d’assister à leur mariage. “C’est qui a motivé ce post, et je n’avais aucune idée que j’aurais autant de retours de la communauté, et de parents du monde entier prêts à être des remplaçants”, explique-t-elle à NBC News.
Elle-même mère d’un fils homosexuel, elle a publié en 2014 le livre How We Sleep at Night: A Mother’s Memoir pour raconter comment elle a pu concilier sa foi avec l’homosexualité de son enfant. Après le coming-out de son fils, elle était tombée en dépression avant de décider d’en apprendre plus sur la communauté LGBTQ+. Elle tient désormais la page Facebook Free Mom Hugs où elle échange avec les parents d’enfants homosexuels et offre des ressources à destination des écoles, églises et hôpitaux. Espérons que son message ouvre les yeux aux parents d’enfants LGBTQ+, pour que ces derniers n’aient pas besoin de remplaçants à leur mariage.
Alexandra Vépierre

http://cheekmagazine.fr/societe/ce-qui-se-passe-ailleurs/remplacer-meres-absentes-mariages-lgbtq/

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À Paris, les viols et agressions sexuelles sont en hausse,femmes,violences,

28 Juillet 2018, 08:29am

Publié par hugo

 À Paris, les viols et agressions sexuelles sont en hausse
Publié le 27 juillet 2018 à 14:53
On a lu pour vous cet article de L’Express à propos de l’expansion des agressions sexuelles à la sortie des boîtes à Paris et on vous le conseille.
 
 
Photo du film “La belle et la meute” © mariam al ferjani
“‘Nous avons quelques cas de prédateurs qui traquent les femmes alcoolisées à la sortie des boîtes ou en fin de soirée, s’inquiète le commissaire Christophe Pinot, le patron du 2e district de police judiciaire de Paris (DPJ), qui couvre l’est et le nord de la capitale. Est-ce une nouvelle tendance? Les mois qui viennent nous le diront.’ Autre scénario identifié: un homme propose de raccompagner, à pied ou en voiture, une fêtarde que ses amis ont laissée seule, convaincus qu’elle s’apprête à monter dans un taxi. […]
Beaucoup de plaintes finissent à la poubelle. ‘C’est le cas de 70 % d’entre elles’, déplore le Dr Muriel Salmona, médecin psychiatre et présidente de l’association Mémoire traumatique et victimologie. (…) Elle qui, depuis huit ans, forme de nombreux policiers à l’accueil des victimes, dénonce ‘les stéréotypes dont ils sont envahis’. ‘Ils ne conçoivent le viol que s’il est commis par un inconnu avec menace et violence, affirme-t-elle. Or, il y a contrainte de fait quand la victime est trop alcoolisée pour donner son accord à une relation sexuelle.’”
Dans son inquiétante enquête Alerte aux agressions sexuelles à Paris publiée le 25 juillet, L’Express revient sur un phénomène en pleine expansion dans la capitale: les viols et agressions sexuelles à la sortie des boîtes et bars. Les femmes alcoolisées ou sous l’emprise de stupéfiants sont les premières cibles, ce qui complique le travail de la police, car elles peuvent difficilement témoigner ou démontrer le refus de consentement. Ainsi, “moins de 2 % des affaires de viol débouchent sur une condamnation des auteurs par une cour d’assises”.
L’enquête s’intéresse également à la formation des policiers qui accueillent les victimes et s’occupent d’affaires de viols. Ainsi, les plaignantes ont encore trop souvent affaire à des policiers qui connaissent mal le sujet. Un article intéressant, qui évoque également les efforts faits par la police –bien que toujours insuffisants- pour accueillir les victimes.
À lire le plus rapidement possible sur le site de L’Express.

http://cheekmagazine.fr/societe/paris-viols-agressions-sexuelles-hausse/

J  AI UNE  QUESTION LES FEMMES  DANS LES  AUTRES  VILLES  PAREIL ??  pires  et  ailleurs  dans le monde   c est  comment  ??? 

A  NANTES C EST  COMMENT  ??? A MARSEILLE COMMENT ??? QUEL EST LE POURCENTAGE  DES FEMMES  AGRESSEES AILLEUR  EN FRANCE ???

quel  est le  pourcentage  des femmes  agressees en europe ?? EN ANGLETERRE ??EN ALLEMAGNE ??  EN  ESPAGNE ??  AU PORTUGALE ???? EN  BELGIQUE ??? EN SUISSE ???

MERCI  DE ME DONNER   DES CHIFFRES  SI  VOUS  EN AVEZ  ?????

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“Insatiable”, la nouvelle série Netflix accusée de grossophobie,racisme,societe

28 Juillet 2018, 08:10am

Publié par hugo

 “Insatiable”, la nouvelle série Netflix accusée de grossophobie
Publié le 26 juillet 2018 à 12:05
Prévue pour le 10 août, la nouvelle série Netflix Insatiable est accusée de grossophobie et fait l’objet d’une pétition sur Change.org. 
 
 
© Netflix
Insatiable, la nouvelle série de Netflix prévue pour le 10 août, a réussi à créer la polémique avant même son lancement. Accusé de grossophobie, le show fait l’objet d’une pétition sur Change.org, où près de 200 000 personnes réclament à Netflix son annulation.
Dans Insatiable, l’actrice Debby Ryan interprète Patty, une lycéenne plus grosse que ses camarades, qui, lorsqu’elle ne bâfre pas des pots de glace devant sa télé, se fait fat-shamer par ses congénères boutonneux. Devenue mince pendant les vacances d’été suite à une blessure à la mâchoire, Patty revient très sûre d’elle et très énervée à la rentrée des classes, avec une seule idée en tête: se venger.
 
 
Un pitch douteux, donc, dénoncé par l’instigatrice de la pétition: “Pendant longtemps, le discours dominant disait aux femmes et aux jeunes filles impressionnables que, pour être populaires, avoir des amis, être désirables aux yeux des hommes, et en quelque sorte être une personne méritante… nous devions être minces […] La série traduit un problème beaucoup plus vaste que chaque femme -je peux vous le garantir- a déjà affronté dans sa vie: juger sa propre valeur selon son apparence physique, tiraillée par l’injonction d’être un objet désirable au regard des hommes. C’est exactement ce que fait cette série. Elle perpétue non seulement la culture nocive des régimes alimentaires, mais aussi l’objectivation du corps des femmes”, peut-on lire sur la page de Change.org.
A quelques jours de sa diffusion, Netflix ne semble pas parti pour annuler le programme et les deux actrices de la série ont pris la parole sur Twitter pour la défendre. Dans un long texte publié le 21 juillet, Debby Ryan évoque au passé ses propres problèmes de poids et écrit: “J’ai été attirée par la volonté de cette série de parler frontalement de la difficulté et de la peur de se déplacer dans le monde avec un corps, que vous soyez félicitée ou critiquée pour sa taille, et de ce que cela fait de prier pour être ignorée, parce que c’est plus facile que d’être vue.”
 
 
 
Alyssa Milano, qui lui donne la réplique, a quant à elle posté une longue vidéo en faveur de la série, dans laquelle elle évoque aussi son expérience de fat-shaming et d’anciens troubles alimentaires:
 
Lauren Gussis, showrunneuse de la série, a aussi pris le parti de mettre son expérience personnelle en avant sur Twitter, en affirmant avoir été suicidaire à l’âge de 13 ans et continuer à être, même aujourd’hui, “toujours pas très bien dans sa peau”. En conclusion, elle demande au public de bien vouloir laisser une chance à sa série. “C’est ma vérité”, écrit-elle.
 
Une polémique qui n’est pas sans rappeler les débats autour du dernier film d’Amy Schumer, I Feel Pretty, lui aussi sorti sur Netflix le 20 juillet, et critiqué pour son caractère auto-dépréciatif, grossophobe et, finalement, peu féministe.
Faustine Kopiejwski

http://cheekmagazine.fr/culture/serie-insatiable-netflix-grossophobie/

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Bongo té, tika ! L’art comme moyen de lutter contre les violences faites aux femmes en République démocratique du Congo,femmes,violences,

28 Juillet 2018, 08:05am

Publié par hugo

 Bongo té, tika ! L’art comme moyen de lutter contre les violences faites aux femmes en République démocratique du Congo
En RDC, les rôles traditionnels et les stéréotypes basés sur le genre, ainsi que le conflit armé qui sévit dans le pays depuis plus de 20 ans, rendent les femmes particulièrement vulnérables aux violences. Photo: Ramon Sanchez Orense/Oxfam
En RDC, les rôles traditionnels et les stéréotypes basés sur le genre rendent les femmes particulièrement vulnérables aux violences. En raison du conflit armé qui sévit dans le pays depuis plus de 20 ans, les Congolaises y sont exposées de manière disproportionnée, en particulier les violences sexuelles. Dans ce contexte, il est essentiel de soutenir celles et ceux qui prennent la parole et qui dénoncent les injustices et les violences que subissent les femmes.
L’art jouant un rôle déterminant dans la sensibilisation des populations aux enjeux sociaux, Oxfam, le réseau des femmes chrétiennes du Congo (RFCC) et la compagnie canadienne Le Théâtre des Petites Lanternes se sont unis pour mettre sur pied Bongo té, tika !*, un projet de co-construction artistique, de sensibilisation et de recherche de solutions dans la lutte contre les violences faites aux femmes.
Bongo té, tika ! Lutter contre les violences faites aux femmes en RDC

La « Grande Cueillette des Mots »
En amont du projet, les partenaires ont organisé une grande collecte d’information participative, la Grande Cueillette des Mots, qui a rassemblé plus de 800 témoignages d’hommes et de femmes autour de la question des violences faites aux femmes. Des « carnets de paroles » ont été distribués dans quatre communes de Kinshasa afin de recueillir impressions, émotions, questions, commentaires ou opinions.
Les fruits de cet exercice ont été transmis au Théâtre des Petites Lanternes et à l’Atelier Théâtr’Action, partenaire d’Oxfam en RDC, pour la rédaction des textes d’une pièce de théâtre ayant pour thème les femmes survivantes.
33 000 personnes sensibilisées
Avec des représentations dans 15 quartiers de Kinshasa, la pièce a permis de sensibiliser plus de 33 000 personnes aux différentes formes de violences faites aux femmes et aux filles. Le projet a également servi à jeter les bases pour d’autres projets en matière de lutte contre ces violences et à documenter la problématique.
Oxfam estime que les violences faites aux femmes et aux filles constituent l’un des principaux obstacles à la lutte contre la pauvreté. Ces violences ruinent la vie des femmes et divisent les communautés. Mais elles sapent aussi les efforts de développement et entravent la construction de démocraties solides et de sociétés justes et pacifiques.
Or, elles ne sont pas une fatalité et peuvent être éliminées grâce à l’action de citoyennes et citoyens engagés et d’institutions responsables.
En unissant les artistes et les citoyens, le projet Bongo té, tika ! illustre toute la pertinence et la force de l’art social comme moyen de susciter la participation citoyenne et d’amener les communautés, dont les femmes et les jeunes, à créer des solutions qui répondent à leurs besoins.
* Pas comme ça, arrête !
Engagez-vous à nos côtés
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Mots-clés : violence contre les femmesgenreinégalités entre les femmes et les hommesconflit armécitoyenneté active
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https://www.oxfam.org/fr/republique-democratique-du-congo/bongo-te-tika-lart-comme-moyen-de-lutter-contre-les-violences

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Qui a (encore) peur des femmes photographes? ,femmes,societe

28 Juillet 2018, 07:52am

Publié par hugo


27 juillet 2018
Culture
Qui a (encore) peur des femmes photographes?
 
Le festival photographique créé par Béatrice Tupin à Houlgate, Les femmes s’exposent, vient de se terminer. Il  a ouvert un espace de visibilité à des travaux de grande qualité et relancé le débat sur l’égalité professionnelle dans les métiers de l’image et la sous-représentation des femmes à la fois dans les médias ou agences mais également dans les manifestations photographiques prestigieuses.
Les positions de pouvoir et d’honneur restent majoritairement occupées par les hommes qui se cooptent encore souvent en usant de critères qui leur sont propres, souvent liés aux valeurs de la virilité qui leur sont apprises dès l’enfance (force voire agressivité, courage, ténacité, compétition etc). Les valeurs transmises aux femmes étant minorées, hormis celles liées à la maternité qui est transformée en handicap sur le terrain professionnel, elles jouent souvent en leur défaveur. L’attention aux autres, le soin, la collaboration, la générosité et le rejet de la violence ne sont guère valorisés dans notre société de compétition généralisée qui nous invite aujourd’hui à «noter» à tout bout de champ les prestations d’autrui. Et si on peut encore lire ici ou là que la profession de photographe est difficilement compatible avec la vie de famille, c’est bien parce que l’on ne remet pas vraiment en question le partage des tâches familiales et de la charge mentale.
Le photographe baroudeur peut partir à l’autre bout du monde quelques semaines ou mois et retrouver un foyer à son retour, la photographe qui parcourt le monde est encore le plus souvent contrainte de renoncer à la maternité. Il y a peu, le congé maternité d’une travailleuse indépendante n’était que de 15 jours ! De plus, l’inconscient collectif voit encore l’espace public comme le lieu où le masculin domine tout en réservant l’espace domestique au féminin.
Les femmes qui investissent l’espace public dérangent, ou se mettent en danger, en particulier dans les zones de conflits ou dans les pays où la ségrégation sexuelle reste la norme. Ce qui a longtemps conduit Béatrice Tupin, lorsqu’elle était cheffe du service photo au Nouvel Obs, à commander peu de reportages lointains ou sensibles à des femmes. Elle a fini par se rendre compte que sa volonté (in)consciente de les «protéger» nuisait autant à leurs carrières qu’à leur liberté, et que celles qui allaient sur des terrains réputés dangereux savaient s’y comporter et en rapportaient parfois des images autres que celles de leurs confrères.
Il est d’ailleurs à noter que les femmes sont très nombreuses dans le secteur de l’image et des services photographiques dans les institutions, la presse et la publicité : iconographes, acheteuses d’art, archivistes ou galeristes. Mais on ne peut que constater que sans une conscience féministe, elles reproduisent le modèle dominant qui octroie d’emblée un capital de confiance et de professionnalisme plus important à la gente masculine qui pourrait explorer tous les territoires à sa guise.
Malgré cela, des femmes toujours plus nombreuses exercent le métier de photographe, dans tous les domaines, publicité, reportages, arts plastiques etc. Très souvent moins obnubilées par la technique photographique que leurs confrères qui peuvent passer des heures à parler «matériel», elles explorent avec la même passion qu’eux les qualités créatives de leurs outils pour les mettre au service de leurs projets, nous dévoilant parfois des mondes auxquels les hommes ont difficilement accès ou ne prêtent guère attention.
De l’importance des prix et expositions prestigieuses.
On les retrouve donc partout, comme Laura El-Tantawy, Britannique née en Angleterre de parents Egytiens, qui vient d’obtenir le prix Roger Pic 2018 du portfolio photographique de la Scam pour sa série «In the Shadow of the Pyramids». Réalisées entre 2005 et 2014 en Égypte où la mort de sa grand-mère l’a entraînée, à la recherche de ses racines puis projetée au cœur de la révolution, ses images à la fois poétiques et engagées dégagent une puissance dynamique nourrie de l’histoire de leur autrice, au sein de ce chaos où la colère et l’espoir s’entremêlaient dans l’exigence de justice et de liberté.
On notera la présence de Marta Gili, directrice du Jeu de Paume, dans le jury de ce prix. Car c’est bien là que se situe l’une des clefs de la mixité, d’un accès plus égalitaire de toutes les professions aux femmes comme aux hommes et d’une même reconnaissance de la qualité de leur travail. Aujourd’hui les femmes doivent toujours en faire plus pour obtenir les mêmes postes, budgets/salaires, distinctions, commandes etc.
Pour faire cesser cette injustice faite aux femmes, partout nous devons veiller à la parité dans les jurys, les commissions de tous ordres, les comités de direction etc. Par leur socialisation et leur expérience de la vie différentes de celles des hommes, les femmes enrichissent les débats et sont susceptibles aussi de porter des regards autres sur les dossiers, projets ou candidatures proposés à leur jugement. Trop souvent les femmes qui «réussissent» dans un secteur majoritairement masculin doivent y adopter des règles et conduites édictées par des hommes de pouvoir. Il est grand temps que la mixité conduise à la réévaluation des normes et systèmes en vigueur, que la collaboration soit autant valorisée que la compétition, que le préjugé considérant que le féminin vaut moins vole en éclats.
Ces questions sont sous-jacentes dans la production de nombre de femmes qui interrogent la validité des normes et comportements dans les différents systèmes sociaux en vigueur.
Le travail de Bouchra Khalili, actuellement présenté au Jeu de Paume par Marta Gili en est un très bel exemple. Vous avez jusqu’au 23 septembre pour découvrir l’œuvre de cette artiste née au Maroc en 1975, qui allie film, installation, photographies et sérigraphie pour interroger les modalités contemporaines de résistances individuelles et collectives face à l’arbitraire du pouvoir.(…) « Blackboard» se conçoit ainsi comme un espace où les protagonistes des œuvres de l’artiste et les visiteurs de l’exposition peuvent se rencontrer, réactivant le geste du poète civil pasolinien. Elle s’intéresse en particulier aux processus de migration et à leur criminalisation en allant à la rencontre de celles/ceux qui les vivent. Selon une enquête du collectif The Migrant Files, un consortium de journalistes européen.ne.s, les migrant.e.s ont dépensé 15,7 milliards d’€ pour payer leur passage et gagner l’Union européenne, alors que depuis 2000 les pays de l’Union européenne ont dépensé 11,3 milliards d’€ pour renvoyer les migrant.e.s illégales/illégaux, et 1,6 milliard d’€, pour assurer la protection des frontières de l’Europe. Bouchra Khalili nous invite à aborder la question autrement, pas forcément comme un «problème», et surtout à y apporter des réponses différentes, à la mesure de nos responsabilités post-coloniales et de notre commune humanité. Elle nous propose d’autres points de vue sur ces questions, qui nous permettent de remettre en cause les logiques comptables, technocratiques et militaro-policières mises en place par les pouvoirs européens ces dernières années.
De la formation des critères d’évaluation et de leur évolution
La qualité et l’intérêt d’une œuvre photographique n’ont évidemment rien à voir avec le sexe de son autrice/auteur. Cependant les critères utilisés pour en juger peuvent être établis sur des biais plus ou moins conscients. Le public qui visite les expositions est très largement féminin, c’est donc aussi aux femmes de changer leur regard sur les images qui les entourent et de les évaluer avec des critères qui leur sont propres, et pas forcément avec ceux qu’elles ont appris dans les écoles d’art ou de photographie où elles sont aujourd’hui majoritaires parmi les étudiant.e.s, mais pas parmi les professeur.e.s.
L’histoire de l’art et des images est à repenser par des femmes devenues sujets et non plus seulement objets ou modèles des photographes et des artistes, qui les préféraient en muses inspiratrices et dévouées, plutôt qu’en concurrentes émancipées de leurs champs magnétiques.
Nous ne pouvons que nous inquiéter que la féminisation de la profession de photographe se fasse en parallèle de sa paupérisation. Ces dernières années, les GAFA se sont largement emparés du marché des images fixes et animées en achetant des agences et fonds photographiques, et les photographes ont de plus en plus de mal à vivre de leurs droits d’autrice/auteur. La presse les rémunère de moins en moins dignement, ce qui entrave leur liberté de création et d’information et conduit à un usage appauvri de la photographie par les médias, tentés d’aller vers le moins-disant.
Nous nous inquiétons aussi du manque d’intérêt de l’UE pour défendre le droit d’autrice/auteur face aux géants des nouvelles technologies. Le 5 juillet dernier, en session plénière, les député.e.s européen.ne.s ont rejeté le texte et le mandat de négociation de la directive sur le droit d’autrice/auteur sur le marché numérique unique présenté par la commission juridique (JURI) du Parlement européen. Ce texte prenait en compte les évolutions technologiques et s’attachait à préserver l’accès à la culture et la liberté d’expression tout en demandant un juste partage de la valeur afin que l’ensemble des autrices/auteurs puissent vivre de leur art. Une partie des député.e.s européen.ne.s a été influencée par le lobbying intense mené par les GAFA afin de minimiser la rémunération des créatrices/créateurs sur Internet.
Si les femmes investissent pleinement les métiers de l’image, elles auront de nombreux combats professionnels et politiques à mener pour en vivre dignement.
 
Marie-Hélène Le Ny 50-50 magazine
 
Photo de Une ©LauraEl-Tantawy
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http://www.50-50magazine.fr/2018/07/27/qui-a-encore-peur-des-femmes-photographes/

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Sexe : faire l'amour dans l'espace, comment cela se passe ?,,articles femmes hommes,couples,sexes,

28 Juillet 2018, 07:45am

Publié par hugo

 Sexe : faire l'amour dans l'espace, comment cela se passe ?
Alors que des voyages vers Mars seront organisés dans quelques années, on se pose la question : comment s'envoyer en l'air quand on est dans l'espace ?
Est-il possible de faire l'amour dans l'espace ?
Crédit : NASA / Unsplash
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 27/07/2018 à 14:04
La scène de sexe entre Jennifer Lawrence et Chris Pratt dans le vaisseau spatial de Passengers vous a donné des idées ? Faire l'amour dans l'espace est l'un de vos fantasmes ?
Alors que la conquête avance et que des voyages vers Mars pourraient être organisés au cours des années 2030, les scientifiques commencent à réfléchir à l'organisation : nourriture, hygiène, cohabitation... Si bientôt de nouveaux humains sont envoyés dans l'espace, la question des relations sexuelles au dessus de la stratosphère est justifiée.
Entre les rumeurs et les idées de positions fantaisistes en apesanteur, le sujet n'est pas si improbable. Ses enjeux éthiques, pratiques, mais aussi la question de la santé commencent à intéresser la communauté scientifique. On vous explique comment cela se passe si l'on veut faire l'amour dans l'espace.
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La nuit de noces, une tradition sacrifiée par la modernité ?
 
 
Dans "Passengers", Chris Pratt et Jennifer Lawrence ont tourné une scène de sexe qui se déroule dans l'espace.
Crédit : Sony Pictures Releasing France
 
Est-ce déjà arrivé ?
À l'évocation de ce sujet, une question vous vient probablement à l'esprit : des humains ont-ils déjà couché ensemble ailleurs que sur la Terre ? Officiellement, la réponse est non, comme le rappelle le spécialiste de l'astronomie Olivier Sanguy, interrogé par 20 Minutes. "Si c'était arrivé, ça se saurait. Au moins une personne n'aurait pas pu s'empêcher de le dire".
Pourtant, des rumeurs vont bon train depuis des années. Des astronautes russes auraient eu une relation sexuelle pendant une mission à bord de Saliout 7 en 1982. Mais la cosmonaute Svetlana Yevgenyevna Savitskaya a toujours refusé de dire avec quel occupant de la station et dans quelles conditions cela s'était produit.
Dix ans plus tard, un couple d'Américains s'est envolé ensemble dans la station spatiale internationale. Mais Jan Davis et Mark Lee ont attendu que leur entraînement ait débuté pour révéler qu'ils s'étaient mariés quelques mois plus tôt. Il était alors trop tard pour leur trouver des remplaçants. Les amoureux jurent n'avoir jamais eu le temps d'avoir des rapports sexuels pendant leur mission.
Les astronautes américains Jan Davis et Mark Lee ont été le premier couple à s'envoler ensemble dans l'espace.
Crédit : BRUCE WEAVER / AFP
 
Le mystère reste entier autour des relations sexuelles humaines, mais des animaux se sont déjà accouplés dans l'espace. Après de nombreuses tentatives avec des rats, des frelons, des mouches ou encore des asticots, le premier coït réussi a eu lieu en 1994. Il s'agissait de petits médakas, des poissons très répandus dans les rizières, raconte Futura Sciences.
L'apesanteur, avantage ou inconvénient ?
Si vous imaginez une partie de jambes en l'air sensuelle en apesanteur, balayez cette idée de votre esprit. La réalité est bien loin de la scène finale du film de James Bond, Moonraker, où les deux amants sont enlacés, flottant au milieu de la station spatiale.
Dans la vraie vie, l'absence de gravité peut causer quelques soucis pratiques au moment de passer à l'acte. Il faudrait en permanence s'assurer qu'on se tient bien à l'autre pour éviter de flotter chacun de son côté. Sans compter que tous vos mouvements peuvent propulser votre partenaire à l'autre bout de la pièce. Un moment qui s'annonce compliqué et bien moins agréable qu'on ne le pense...
Autre point qui pourrait poser problème : les effets de la microgravité sur les fluides corporels. Si l'érection fonctionne plutôt bien dans l'espace, la lubrification vaginale pourrait être difficile une fois à bord d'un vaisseau spatial. "Les fluides, comme la sueur et les larmes, ont tendance à s'accumuler à l'endroit où ils sont sécrétés en l'absence de gravité", affirme le physicien et astronome John Mills, à Buzzfeed.
Le fait d'être dans l'espace aurait également un impact sur la libido. L'absence de pesanteur terrestre altère les niveaux d'hormones, faisant chuter le taux de testostérone, l'hormone du désir, ce qui donne moins envie de faire l'amour.
 
Dans "Moonraker", James Bond s'essaie au sexe dans l'espace
Pour l'instant, les scientifiques s'intéressent assez peu à la question de la sexualité dans l'espace. "Il n'y a pas d'étude financée à ce jour sur le sujet", indique à 20 Minutes, Jean-François Clervoy, spationaute français qui a effectué trois missions avec la NASA. Mais avec l'éventualité des voyages sur Mars qui se rapproche, les chercheurs pourraient y réfléchir bientôt.
"On est conscient que quand on sera à 5-6 ans d'un voyage, il faudra faire des études là-dessus. Et sans doute embarquer des sextoys, des films porno et des préservatifs. Cette question fera forcément l'objet d'étude pour savoir quel est le problème et quelles sont les solutions", ajoute l'astronaute.
La question de la reproduction
Outre les aspects pratiques pour savoir si un rapport sexuel est possible ou non dans la stratosphère, la question des conséquences inquiète. Que se passerait-il si une femme tombait enceinte dans l'espace ? L'interruption de grossesse n'est pas envisageable à cause des risques médicaux et des problèmes légaux que cela causerait.
Surtout, on ne connaît pas les conséquences que les radiations et la microgravité pourraient avoir sur le futur bébé. En détaillant les expériences scientifiques sur les animaux, Futura Sciences explique que les résultats sont assez inquiétants et montrent que des anomalies du développement des embryons ont été repérés. Il est probable que la structure osseuse d'un foetus ne se forme pas correctement en microgravité, explique John Mills à Buzzfeed.
Quant aux menstruations, on ne connait pas l'incidence de l'absence de pesanteur sur ce phénomène. Jusqu'à maintenant, les astronautes féminines qui se sont envolées dans l'espace ont utilisé une pilule en continu pour empêcher leurs règles pendant leurs missions.
Face à toutes ces difficultés, il reste la masturbation. Le plaisir en solitaire ne semble pas poser problème dans l'espace. La technique a même un nom, plutôt imagé, dans le milieu des astronautes : la "pompe manuelle de sécurité", indique 20 Minutes.
En attendant, faute de pouvoir décoller pour atteindre le septième ciel, vous pourrez bientôt faire votre demande en mariage dans l'espace. ApoteoSurprise, une entreprise française veut proposer des voyages romantiques dans l'espace à l'horizon 2022.
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Marlène Schiappa répond aux remarques sexistes sur son décolleté,femmes,sexisme,

28 Juillet 2018, 07:34am

Publié par hugo

 Marlène Schiappa répond aux remarques sexistes sur son décolleté
La secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes s'est indignée sur Twitter d'avoir reçu une avalanche de commentaires sexistes sur sa tenue.
Marlène Schiappa à l'Assemblée nationale le 24 juillet 2018.
Crédit : Bertrand GUAY / AFP
 
Emeline Ferry 
Journaliste
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publié le 27/07/2018 à 11:50
Un décolleté et une avalanche de commentaires sexistes. C'est ce que vivent de nombreuses femmes au quotidien, jugée sur la tenue qu'elles ont choisi de porter. Ce mardi 24 juillet, c'est Marlène Schiappa qui en a fait les frais.
Invitée sur le plateau de BFM TV pour parler de l'affaire Benalla, la secrétaire d'État chargée de l'égalité femmes-hommes a provoqué la colère de certains internautes, non pas à cause de ses propos, mais de sa tenue vestimentaire. En pleine canicule, elle avait choisi de s'habiller avec une robe et une veste.

Mais des téléspectateurs ont jugé sa robe trop décolletée et ont publié des commentaires sexistes et haineux sur Twitter. "Non mais, est-ce que c'est une tenue de ministre ? Comment pouvons-nous supporter que le gouvernement de la France soit tombé si bas ?", écrit un utilisateur du réseau social.
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Plusieurs messages d'insultes et de haine ont été postés, à la suite de son apparition télévisée. "La Schiappa a fait péter le décolleté sur BFM TV pour détourner l'attention et vendre plus de bouquins sur ses douches ou quoi ?", écrit un autre internaute.
 
La secrétaire d'État réagit
Quand elle a pris connaissance de ces attaques misogynes, Marlène Schiappa a publié un tweet pour répondre à celles et ceux qui ont critiqué sa tenue. "Découvre des centaines de tweets insultants/agressifs au sujet de la tenue (robe + veste) portée", écrit-elle.
 
La secrétaire d'État a également tenu à remercier les internautes qui ont pris sa défense face à ce déferlement de haine sexiste. "Merci à celles et ceux qui ont rappelé que les femmes (politiques ou pas) s'habillaient comme elles le souhaitent en 2018 et ne sont pas responsables des délires ou frustrations des internautes, et rappelé que désormais le cyberharcèlement en meute est puni", conclut-elle dans un second message.
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Éducation : déconstruisez les stéréotypes dès le plus jeune âge,articles femems hommes,sexisme

28 Juillet 2018, 07:29am

Publié par hugo

Éducation : déconstruisez les stéréotypes dès le plus jeune âge
UN GESTE PAR JOUR 10/30 - Engagez-vous avec nous pour, chaque jour, améliorer la société à votre échelle. Au programme aujourd'hui : repenser l'éducation de ses enfants pour en finir avec les stéréotypes de genre.
L'égalité est une valeur à transmettre aux enfants dès les premières années
Crédit : Unsplash/Jenn Evelyn-Ann
 
Arièle Bonte 
Journaliste
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publié le 27/07/2018 à 08:13
"Si tu sais être fort sans être violent, si tu sais soutenir sans vouloir dominer, tu seras un homme mon fils", "si tu sais regarder une femme sans qu'elle n'ait à craindre ton regard, tu seras un homme mon fils". Ces phrases, on peut les entendre dans la dernière campagne de sensibilisation de la Fondation des Femmes.
Lancée en mai dernier, #TuSerasUnHommeMonFils a un objectif : inclure les hommes dans le problème des violences faites aux femmes et encourager les plus jeunes à repenser le concept d'être "un homme".
Car en matière d'égalité comme de déconstruction des stéréotypes de genre, rien ne pourra s'inscrire durablement sans l'implication de cette partie de la population, relève la Fondation des Femmes. L'illustrateur Monsieur Q partageait également le même point de vue, illustré dans une bande dessinée publiée en novembre 2016.
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"On ne dit pas aux garçons : laisse les filles tranquilles, respecte-les, elles ne t’appartiennent pas, un non est un non...", écrivait Monsieur Q dans sa BD, demandant alors aux parents de ne plus culpabiliser les filles mais tout simplement... d'éduquer les garçons sur le consentement, l'égalité, la culture du viol ou encore le harcèlement.
Comment en faire plus ?
Aux États-Unis, une poignée de parents a décidé d’élever leurs enfants "gender creatives", c'est-à-dire qu'ils et elles ne communiquent pas le genre de leur enfant jusqu'à ce que ce dernier ou cette dernière décide d'en choisir un. Un choix d'éducation que certains et certaines racontent sur les réseaux sociaux à l'image de Kyl et Brent, parents de Zoomer.
 
RTL Girls s'engage tout l'été, avec sa série "Un geste par jour", à vous présenter, une fois par jour, une initiative à entreprendre, une association à soutenir, un comportement à adopter, une action simple à réaliser pour œuvrer pour plus d’égalité entre les femmes et les hommes au quotidien.
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https://www.rtl.fr/girls/identites/education-deconstruisez-les-stereotypes-des-le-plus-jeune-age-7793985787

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