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sexisme

Un autre monde en d'autres mots | Noémie de Lattre | TEDxUniGeneva

10 Septembre 2023, 21:15pm

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Un autre monde en d'autres mots | Noémie de Lattre | TEDxUniGeneva

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Extrait

37 216 vues  25 nov. 2019
Comédienne et autrice, son ascension médiatique s’est confirmée sur les réseaux sociaux suite à la diffusion d’une vidéo traitant du féminisme et du sexisme.
À une ère où le combat pour l’égalité des sexes est primordial, Noémie de Lattre viendra nous expliquer l’importance de la langue dans la lutte contre le sexisme. Comédienne, autrice, metteuse en scène, essayiste française. This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community. Learn more at https://www.ted.com/tedx


 https://www.youtube.com/watch?v=5jzLR0F4i54

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Féminicide : en Savoie, une femme a été tuée en pleine rue

5 Septembre 2023, 01:25am

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 "Crédit photo : Pexels"
ACTUALITÉS FRANCE
Féminicide : en Savoie, une femme a été tuée en pleine rue
Christelle Murhula
 Publié le 01 septembre 2023 à 10h30
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTUALITÉS FRANCE
Ce jeudi 31 août, une femme de 42 ans a été tuée dans les rues de la petite commune de La Croix-de-la-Rochette, en Savoie. Le suspect, son ex-mari, est toujours en fuite.
Ce jeudi 31 août, une femme a été tuée, en pleine rue, dans une petite commune de Savoie, La Croix-de-la-Rochette, près de Chambéry. La victime, policière de 42 ans, qui était en dehors de son service au moment du drame, était chargée de traiter les affaires de violences intrafamiliales au commissariat de Chambéry, a rapporté Le Parisien.


Ce féminicide a eu lieu jeudi matin, après qu’elle ait déposé l’un de ses enfants à la crèche. Elle rentrait chez elle à pied, accompagnée de son autre enfant de trois ans, lorsqu’elle a été tuée. Un homme « lui a porté plus d’une dizaine de violents coups au moyen d’une arme qui, d’après les constatations opérées sur place ultérieurement par le médecin légiste, pourrait être une arme de type machette », a précisé le procureur dans un communiqué relayé par BFM TV.

Le suspect principal déjà condamné
Le principal suspect est l’ex-compagnon de la victime. Un homme de 61 ans, déjà connu des services de police pour des faits de violence, mais aussi condamné en 2020 pour « non-respect d’une ordonnance de protection rendue au profit de la victime par le juge aux affaires familiales dans le cadre de leur séparation ». 

Selon une source proche de l’enquête, la relation qu’entretenait la victime avec son ex-compagnon était « tumultueuse ». Divorcés depuis 2021, la victime avait demandé une mutation de Nice à Chambéry, ont révélé nos confrères de France Bleu.

Selon le parquet, ce meurtre a « probablement » été commis avec préméditation. Le suspect avait quitté son domicile niçois il y a plusieurs jours et dormait dans sa voiture, à quelques mètres du village où le crime a été commis. À ce jour, il est toujours en fuite.

Le féminicide de cette femme de 42 ans est le 90e féminicide depuis début 2023.


Violences conjugales : les ressources
Si vous ou quelqu’un que vous connaissez est victime de violences conjugales, ou si vous voulez tout simplement vous informer davantage sur le sujet :

Le 3919 et le site gouvernemental Arrêtons les violences
Notre article pratique Mon copain m’a frappée : comment réagir, que faire quand on est victime de violences dans son couple ?
L’association En avant toute(s) et son tchat d’aide disponible sur Comment on s’aime ?
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https://www.madmoizelle.com/feminicide-en-savoie-une-femme-a-ete-tuee-en-pleine-rue-1567505

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Comment lutter contre le sexisme dès la primaire ?

28 Août 2023, 16:05pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 Comment lutter contre le sexisme dès la primaire ?

© Tous droits réservés

il y a 2 heures

Temps de lecture9 min
Par Camille Wernaers pour Les Grenades
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Un accord de coopération a été approuvé en dernière lecture le 12 juillet dernier par les gouvernements de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de Wallonie, et de la Commission communautaire française en vue de généraliser l’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle (EVRAS) dans l’enseignement ordinaire et spécialisé.

Grâce à un financement total de plus de 4,8 millions d’euros par an, les centres de planning familial de Wallonie et de Bruxelles deviendront les principaux opérateurs pour assurer les animations minimales, que cet accord rend obligatoires dans les écoles pour tous les élèves en 6e primaire et 4e secondaire, et ce dès cette rentrée scolaire 2023.

►►► Retrouvez en cliquant ici tous les articles des Grenades, le média de la RTBF qui dégoupille l’actualité d’un point de vue féministe

L’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle à l’école est officiellement obligatoire depuis 2012 dès la maternelle dans notre pays, mais sur le terrain, les estimations donnaient jusqu’à présent un pourcentage de seulement 20% d’élèves pouvant bénéficier de ces animations durant leur scolarité.

Pour rappel, l’objectif de ces animations est d’éveiller les enfants, adolescent·es et jeunes adultes à des thématiques telles que les émotions, les changements corporels, les sexualités, le consentement, la contraception et le harcèlement.

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"Si une femme se fait frapper, c’est qu’elle l’a bien cherché"
Juliette Brault est professeure dans des écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles depuis 7 ans. En charge du cours de citoyenneté pour des élèves de primaire, elle a notamment mis en place des formations EVRAS dans lesquelles elle aborde avec les élèves des questions adaptées à leur jeune âge telles que les stéréotypes liés aux activités professionnelles ou les biais de genre dans les cours de récré.

Certains propos entendus lors de ces animations l’interrogent. Les Grenades reviennent sur cette question à l’occasion de la rentrée scolaire, ce 28 août.

"Généralement, ces formations se passent bien, surtout avec les élèves de troisième et quatrième primaire. Depuis un an cependant, je sens que les choses commencent à devenir très tendues avec certains groupes de garçons dans les classes de cinquième et sixième secondaire", regrette-t-elle. C’est-à-dire des groupes de garçons de 11 et 12 ans.

"L’incident le plus grave s’est produit en avril dernier, quand, lors d’un cours, j’ai abordé la question des stéréotypes de genre dans certaines activités. Je me suis retrouvée embarquée malgré moi dans une discussion très compliquée lors de laquelle un groupe de garçons m’a expliqué qu’il était normal que les femmes restent à la maison et fassent le ménage. Les propos ont dégénéré et un garçon en particulier, avec lequel je n’ai aucun problème d’habitude, s’est énervé et a exprimé qu’il était injuste pour les hommes de croire forcément les femmes qui se disaient battues… il a dit que les hommes étaient discriminés par les femmes. Et que de toute façon, si une femme se faisait frapper, c’est qu’elle l’avait bien cherché. J’étais estomaquée face à ces propos", se souvient-elle.

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"On a l’impression d’être face à un mur"
Des propos qui ne provoquent pas beaucoup de réactions contraires. "Plusieurs garçons trouvaient ce discours très sensé. Le même garçon a continué et s’est insurgé que les femmes manifestent ‘les seins à l’air’ et puis s’étonnent qu’on les traite de ‘pute’. Quant aux filles de la classe, je les ai vues s’enfoncer de plus en plus dans leur chaise. L’une d’entre elles a bien tenté de répondre quelque chose mais un autre garçon l’a tout de suite rabrouée en parlant de son physique, en lui disant qu’elle s’habillait en montrant ses formes alors qu’elle n’en avait pas… C’était une réponse très désobligeante chez un si jeune garçon."

Je me suis retrouvée embarquée malgré moi dans une discussion très compliquée lors de laquelle un groupe de garçons m’a expliqué qu’il était normal que les femmes restent à la maison et fassent le ménage

Pour la professeure, l’âge des enfants entre en ligne de compte. "Il y a parfois des remarques sexistes lors de cours EVRAS dans les classes de troisième et quatrième primaire mais ce sont plutôt des choses comme ‘les filles sont plus faibles et sensibles que les garçons’. Il y a moyen de discuter et même si on n’est pas d’accord à la fin, la petite graine est plantée au moins. Chez les plus âgés, il est beaucoup plus difficile d’argumenter, ils sont complètement bornés. On a l’impression d’être face à un mur. Chez les plus jeunes, je constate que les filles osent encore rétorquer quelque chose, elles disent qu’elles aiment les dinosaures ou le foot ! Plus elles avancent en âge, plus elles entrent dans un rapport de séduction avec les garçons, elles cherchent à leur plaire. Cela change complètement la manière dont elles se voient elles-mêmes et la façon dont elles se comportent entre filles. On voit de graves disputes entre elles pour un garçon. Certaines vont même jusqu’à adhérer au modèle patriarcal", précise Juliette Braun.

Et ce phénomène ne semble pas être circonscrit à une seule école. Noémie Kayaert est chargée de mission et responsable des formations au sein de l’asbl féministe Le Monde selon les femmes. Depuis plusieurs années, cette association donne des animations EVRAS dans les écoles et est labélisée EVRAS jeunesse. Dans les écoles primaires, l’asbl propose deux modules : un sur la déconstruction des stéréotypes de genre et un autre sur le consentement.

"Nous sommes régulièrement confrontées à ce type d’attitude : des groupes de garçons prennent toute la place dans la classe lorsque l’on parle de ces sujets. C’est vraiment difficile à canaliser en tant qu’animatrice, d’autant plus que l’on vient pour quelques heures, nous ne pouvons pas travailler sur le long terme. Ce qui nous semble nouveau, c’est qu’ils font référence à des influenceurs, tels que Andrew Tate. Nous constatons également que certains tiennent des propos faisant l’apologie des violences faites aux femmes de façon beaucoup plus décomplexée. C’est un phénomène évident de backlash qui fait suite au mouvement Me Too. Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils sont extrêmement jeunes. Comme ils ont accès à ce contenu qui démolit les féministes, nous, en tant que féministes, n’avons plus beaucoup de valeurs à leurs yeux…", analyse-t-elle.

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L’influence de Tik Tok
Les comptes et discours sexistes sur Tik Tok ont en effet également un rôle à jouer. "Après s’être répandue sur des forums 4chan ou Reddit, puis dans des vidéos YouTube, la pensée masculiniste a récemment trouvé sa place sur TikTok, le réseau social star de la génération Z (entre 13 et 26 ans)", écrivait Le Huffington Post en janvier 2023.

Un constat qui émane du rapport annuel sur l’état des lieux du sexisme en France, publié par le Haut Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes (HCE). Le rapport alerte sur "un ancrage plus important des clichés’ masculinistes’ et une plus grande affirmation d’une ’masculinité hégémonique’ parmi les hommes de moins de 35 ans". Le masculinisme est défini par le HCE comme "un mouvement social conservateur ou réactionnaire qui prétend que les hommes souffrent d’une crise identitaire parce que les femmes en général, et les féministes en particulier, dominent la société et ses institutions".

Nous constatons également que certains tiennent des propos faisant l’apologie des violences faites aux femmes de façon beaucoup plus décomplexée. C’est un phénomène évident de backlash qui fait suite au mouvement Me Too. Ce qui est inquiétant, c’est qu’ils sont extrêmement jeunes

Plusieurs tendances sexistes sont apparues sur ce réseau social récemment, comme le "body count" qui a fini par inciter au harcèlement des femmes ayant eu un nombre "élevé" de partenaires sexuels, ou encore la tendance "Stay at Home Girlfriends", dont le hashtag a cumulé plus de 150 millions de vues en 2022.

Comme son nom l’indique, il s’agit de femmes qui se vantent de rester à la maison pour s’occuper des tâches domestiques et qui partagent des vidéos de leur vie, alors qu’elles font le ménage ou qu’elles cuisinent. "Cette ‘trend’ a de quoi inquiéter tant elle nous renvoie à une époque où la seule activité allouée aux femmes était l’assignation à domicile alors que leurs conjoints s’occupaient de financer la vie du ménage", soulignait Libération. "Tu devrais garder un travail ou une passion. Il faut penser à soi, et être indépendante. Toujours avoir un plan de secours si les choses ne se passent bien", répond une utilisatrice sous l’une de ces vidéos. Un conseil qui semble faire référence aux violences économiques et à leurs conséquences.

Noémie Kayaert souligne : "On sent qu’un climat assez nauséabond est en train de monter, notamment sur les réseaux sociaux, soutenu par des comptes d’extrême droite et masculinistes. Il y a tout ce mouvement ‘anti-woke’ aussi, peu importe ce qu’on met derrière ce terme. Il y a une certaine homophobie décomplexée par exemple, on s’en rend compte très vite dans les classes. Dans nos animations, on montre deux filles qui se font un câlin ; pas un bisou, juste un câlin. Et les enfants réagissent en disant que c’est ‘dégueulasse ‘, ‘immonde’, etc. Ce ne sont pas toujours des mots d’enfants. Ils ont dû entendre ça quelque part";

"Je ne culpabilise pas les enfants d’exprimer ces idées, poursuit Juliette Braun. "J’essaie de savoir d’où elles viennent pour pouvoir les déconstruire, et Tik Tok revient très fréquemment. Les garçons répètent parfois ces phrases comme un mantra, il est très difficile de savoir à quel point cela restera vraiment ancré en eux. En tout cas, je tente de répondre comme je le peux, même quand c’est difficile. Je garde une attitude calme et détachée, j’amène des statistiques qui montrent la réalité des violences faites aux femmes. Parfois, on se demande un peu à quoi servent les cours d’EVRAS, face à des stéréotypes si ancrés. Pour tout vous dire, je suis rentrée chez moi en larmes après l’incident du mois d’avril dans ma classe."

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Des stéréotypes bien ancrés
Selon Juliette Brault, des stéréotypes existent également chez les adultes. "Quand j’ai proposé de parler du sexisme dans la cour de récré en partenariat avec Le Monde selon les femmes, j’ai senti pas mal de résistances parmi l’équipe éducative. Pour certaines personnes, cela ne sert à rien, parce que le sexisme n’existe plus, on perd notre temps, etc. Tout le monde n’est pas sensibilisé à ces questions, certains professeurs peuvent laisser passer les remarques sexistes des élèves pendant leur cours, ou en faire eux-mêmes ! Car il n’y a rien d’institutionnalisé qui permette de parler de ces questions avec les adultes qui travaillent dans les écoles. Il y a déjà tellement de formations à suivre, peu de temps disponible et trop d’investissement personnel à mettre dans notre travail, que je ne pense pas que les écoles verraient cela comme une priorité. Ce serait plutôt considéré comme une corvée."

Les parents s’inquiètent qu’il y ait de la nudité dans les animations EVRAS, mais les enfants ont accès, dans leur grande majorité, à des contenus très violents et pas du tout adaptés à leur âge sur internet

Pour Noémie Kayaert, "Il y a parfois du travail de sape fait par les parents et certains professeurs. Je pense à une animation où on expliquait que des hommes ont porté des jupes dans l’histoire, c’est un vêtement moins genré qu’on ne l’imagine. Le professeur a réagi négativement cette fois-là. Ils ont aussi des biais, qu’ils peuvent renforcer dans leur classe."

Juliette Brault abonde : "Avec le Monde selon les femmes, nous avons donné une formation dans mon école, que nous avons souhaitée très ouverte, aux professeur·es et éducateurs qui le souhaitaient. Le directeur de l’école y a même assisté, ainsi qu’un parent d’élève, et les retours ont été très positifs. Ils ont reconnu qu’il leur manquait des clefs de lecture pour comprendre les rapports entre les élèves."

Des clefs de lecture que les formations EVRAS se proposent d’offrir tôt aux enfants. Certaines polémiques ternissent pourtant la réputation de ces animations. En décembre dernier, certains passages du nouveau guide destiné aux professionnel·les de l’EVRAS dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles avaient fait couler beaucoup d’encre, notamment les passages sur les sextos et les transidentités.

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"Au début de ma carrière, j’avais toujours la boule au ventre quand j’abordais ces questions avec mes élèves, car j’avais peur de la réaction des parents. Cela s’est plutôt bien passé, sauf une fois. J’avais entendu ‘Sale pédé’ en rentrant de la cour de récré. Je ne pouvais pas laisser passer cela. J’ai donc expliqué aux élèves ce qu’était l’homosexualité. Dans la classe, une petite fille n’en avait jamais entendu parler. Elle a voulu en discuter avec ses parents. Son père, furieux, est venu me trouver", se rappelle Juliette Brault.

Noémie Kayaert continue : "Les parents s’inquiètent qu’il y ait de la nudité dans les animations EVRAS, mais les enfants ont accès, dans leur grande majorité, à des contenus très violents et pas du tout adaptés à leur âge sur internet, sans aucun contrôle. Ils regardent par exemple du porno, et parfois très jeune."

Les préjugés sexistes sont d’ailleurs tellement "enracinés" qu’ils n’ont pas diminué dans le monde ces dix dernières années a récemment déploré l’ONU. De quoi rendre les cours d’EVRAS encore plus indispensables.

Rentrée scolaire : animations d’éducation affective et sexuelle

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https://www.rtbf.be/article/comment-lutter-contre-le-sexisme-des-la-primaire-11246877

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L’injonction à l’épilation des poils pubiens : une autre forme d’oppression des femmes ?

12 Août 2023, 20:56pm

Publié par hugo 🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️🏳️‍⚧️

 
DOCUMENTAIRES SOCIÉTÉ

L’injonction à l’épilation des poils pubiens : une autre forme d’oppression des femmes ?

© Katleho Seisa

21 juil. 2023 à 08:00

Temps de lecture3 min
Par Elise Vander Goten via

La Une
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Alors que depuis la fin des années 90 les médias prônent l’image d’une femme épilée de la tête aux pieds, nombre de féministes remettent en question cette injonction patriarcale et décident, à l’image de l’écrivaine Chidera Eggerue, de laisser repousser leurs poils pubiens. Une démarche documentée à travers un documentaire intitulé "Faire repousser sa touffe", disponible en intégralité sur Auvio.

Pour beaucoup de femmes, l’épilation intégrale est comme un réflexe, adopté sans avoir forcément été questionné au préalable. Constatant cet état de fait, l’écrivaine et militante body positive Chidera Eggerue a décidé d’arrêter de se raser le pubis pendant quatre semaines. Quatre semaines dont elle entend profiter pour déterminer dans quelle mesure il s'agit d'un choix pour les femmes, et comment ce diktat en est arrivé à s’imposer à elles. Au fil de son enquête, elle interroge ainsi de nombreuses femmes, invitées tour à tour à partager leurs ressentis sur le sujet.

Une question d’hygiène ?
Au cours des entretiens, plusieurs disent avoir commencé à s’épiler très jeunes, parfois dès 12 ou 13 ans. "J’ai juste l’impression d’avoir été conditionnée à penser que c’est ainsi qu’une femme est censée être propre", rapporte l’une d’entre elles.

Cette idée que les poils seraient sales semble en effet très répandue dans notre société, alors même qu’elle ne repose sur aucun fondement scientifique. Au contraire, la toison pubienne joue un rôle de protection entre les sous-vêtements et le vagin. Sans elle, celui-ci est plus vulnérable aux infections. Sans parler des coupures dues au rasage, qui dans les cas les plus graves peuvent entraîner une hospitalisation.

Mais alors, pourquoi les femmes se rasent-elles ?
Pour le comprendre, il faut remonter au 19e siècle. À cette époque, le naturaliste réputé Charles Darwin affirme que si la nature fonctionnait "correctement", les femmes ne devraient pas être poilues. De là, de nombreux criminologues et médecins commencent à répandre l’idée que les femmes dotées d’une forte pilosité seraient "contre nature, déviantes ou immorales". Une idée que les femmes intérioriseront par la suite et qui les poussera, suite à l’apparition du bikini dans les années 50, à s’épiler la ligne du maillot.

L’épilation du pubis, quant à elle, devient la norme au cours des 90, suite à la démocratisation de la pornographie. En effet, les films X représentent majoritairement des femmes au sexe parfaitement épilé. Or, bon nombre de jeunes découvrent la sexualité à travers ce type de contenu, et verront par conséquent leurs représentations, leurs désirs et leurs attentes influencés par ces images.

Interrogées à ce sujet, plusieurs jeunes femmes confient d’ailleurs s’être épilées suite à une remarque de leur compagnon, ou parce qu’elles craignaient de ne pas leur plaire au naturel. "Les hommes pensent qu’ils ont le droit d’exiger que tu leur paraisses sexuellement attirante à tout moment", développe notamment l’une des intervenantes.

Un acte militant ?
Loin d’être un acte anodin, l’injonction à l’épilation serait donc un moyen parmi d’autres de maintenir un certain contrôle sur les corps des femmes, obligées de se plier à certaines modes et certains critères de beauté. Dès lors, de plus en plus de femmes prennent la décision de laisser pousser leurs poils. Un choix qu’elles font en toute conscience, dans le but de s’affranchir de la pression sociale et des diktats qui leur sont imposés depuis plusieurs décennies.

Ainsi, faire l’impasse sur le rasoir apparaît comme un acte plus politisé et militant qu’on pourrait le penser au premier abord. Car bien que les mentalités tendent depuis quelques années à évoluer, ces femmes s’exposent en gardant leurs poils à des critiques virulentes, qui attestent du poids de ces normes sur les corps des femmes.

"Faire repousser sa touffe : où sont passés nos poils pubiens ?", à voir dès maintenant en streaming sur Auvio.


https://www.rtbf.be/article/linjonction-a-lepilation-des-poils-pubiens-une-autre-forme-doppression-des-femmes-11228990

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Des joueuses d’échecs françaises dénoncent des violences sexistes et sexuelles

10 Août 2023, 03:10am

Publié par hugo

Des joueuses d’échecs françaises dénoncent des violences sexistes et sexuelles
Christelle Murhula
 04 août 2023 à 10h45

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Quatorze professionnelles des échecs ont signé une lettre ouverte, dénonçant les violences sexistes et sexuelles que subissent les femmes dans ce sport. Elles sont soutenues par la Fédération nationale des échecs.
« Face à ces violences, nous nous sommes tues trop longtemps ». Jeudi 3 août, quatorze joueuses, entraîneuses, dirigeantes ou arbitres d’échec ont publié sur Twitter une lettre ouverte, dénonçant les violences sexistes et sexuelles qu’elles subissent dans le milieu.


Le milieu des échecs n’étant pas exempts de violences envers les femmes, elles entendent mettre un terme au silence et encouragent « toutes les joueuses à dénoncer les violences subies ». « Nous, joueuses d’échecs, entraîneuses, arbitres et dirigeantes avons subi des violences sexistes ou sexuelles, qu’elles soient verbales, écrites ou physiques, perpétrées par des joueurs d’échecs, entraîneurs, arbitres ou dirigeants », ont-elles écrit, sans donner les noms de leurs agresseurs.


La Fédération Française des Échecs soutient l’initiative
Ces professionnelles des échecs prennent la parole afin que « la peur et la culpabilité changent de camp. Pour que les auteurs de ces violences ne puissent plus agir en toute impunité. » Elles dénoncent un « harcèlement » et des « agressions » comme l’une des « raisons principales » pour lesquelles les jeunes filles et les femmes arrêtent de jouer aux échecs, et manquent de se professionnaliser.


Cette lettre ouverte est d’ailleurs soutenue par la Fédération Française des Échecs, qui déclare avoir pris en compte les violences sexistes et sexuelles dans le sport.


Sur son site internet, elle a publié des informations quant à la procédure de signalement au ministère des Sports accessible via l’association Colosse aux pieds d’argile, qui lutte contre les violences sexuelles, le bizutage et le harcèlement dans le milieu sportif et éducatif.

L’association, qui reconnaît cette « prise de parole courageuse », a annoncé sur son compte X qu’elle travaillerait avec la Fédération française des échecs pour qu’elle soit « entendue et suivie d’actions ».

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Crédit photo de la une : Karolina Grabowska de Pexels


https://www.madmoizelle.com/des-joueuses-dechecs-francaises-denoncent-des-violences-sexistes-et-sexuelles-1559665

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Top 5 des clichés sexistes convoqués par Tariq Ramadan dans sa défense

17 Mai 2023, 11:50am

Publié par hugo

 Top 5 des clichés sexistes convoqués par Tariq Ramadan dans sa défense
Elisa Covo
 16 mai 2023 à 18h54
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ
Lundi 15 mai 2023 s’est ouvert le procès de l’islamologue Tariq Ramadan pour « viol » et « contrainte sexuelle » devant le tribunal correctionnel de Genève. Le théologien, qui nie ardemment les faits, a déroulé une défense larmoyante reprenant plusieurs clichés utilisés très (trop) souvent pour décrédibiliser la parole des victimes de violences sexistes et sexuelles.
Dans un article paru le 16 mai 2023, Le Monde retrace la première journée du procès de Tariq Ramadan à Genève. L’homme, mis en examen dans cinq autres affaires de viols en France, est accusé d’avoir violé, frappé et insulté une femme dans un hôtel de Genève dix ans plus tôt. Durant sept heures d’interrogatoire, Tariq Ramadan s’est évertué à détruire le témoignage de la plaignante, à grand renfort d’archétypes sexistes, tout en livrant une masterclass en culture du viol. Palmarès.


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1. Le mythe de l’allumeuse
Grand classique, l’archétype de l’allumeuse est souvent convoqué dans les rhétoriques antiféministes qui visent à inverser la culpabilité et à reprocher à la victime de « l’avoir bien cherché ». Tariq Ramadan en reprend tous les codes.

Niant avoir agressé la plaignante, il cherche à démontrer à tout prix que cette dernière n’était pas seulement consentante, mais même à l’initiative de leur échange, qui selon lui, n’a d’ailleurs pas abouti : « Elle me fait du rentre-dedans. C’est l’homme qu’elle aborde. Pas le théologien. Elle me dit que je suis beau, sexy. Elle vient dans une tenue suggestive ». Il évoque les vêtements de la plaignante, comme si ceux-ci témoignaient de sa disponibilité et de son envie, avant d’ajouter, sans honte : « Ce qu’il faut que vous compreniez, c’est le caractère très, très entreprenant de la plaignante ».

En face, il serait resté de marbre, affirmant même (comme Donald Trump au sujet de E. Jean Caroll) qu’elle n’est pas son style : « Il peut arriver qu’une femme ne vous plaise pas ». Affligeant.

2. Le mythe de la femme vengeresse
Autre argument convoqué, celui de la femme vengeresse s’en prenant à l’homme qui l’aurait rejetée. Une fois de plus, Tariq Ramadan est un cliché sur pattes : « Sa souffrance, c’est que je l’ai éconduite. Sa vengeance, c’est de me faire tomber ». Il affirme ainsi que la plaignante aurait tout fait pour provoquer « sa chute », pour le pousser « dans un traquenard », en s’alliant à ses « ennemis idéologiques ».


Cette rhétorique frôle celle du complot, comme employée, une fois de plus, par Donald Trump dans ses divers procès, lors desquels il criait au coup monté, accusant la journaliste E. Jean Caroll ou l’actrice Stormy Daniels de s’en prendre à lui par conviction politique et pour l’empêcher de remporter les prochaines élections présidentielles.

3. Le mythe de la femme menteuse
Tout au long de cette première journée de débat, Tariq Ramadan n’a de cesse de répéter que sa victime présumée ment. Il va jusqu’à lui reprocher de desservir la cause féministe (comme s’il en était un allié), dans un effort désespéré de prouver sa prétendue bonne foi : « Je n’ai pas violé votre cliente. Je le répète une fois pour toutes. Et elle est la personne qui dessert plus que tout la cause de toutes les femmes sur Terre. Une femme ne peut rien commettre de pire que de mentir sur un viol ! ». Ses mots accusent la plaignante d’être ainsi l’autrice d’un crime affreux, d’une trahison impardonnable, bien plus terrible que ce qui lui est reproché.

4. L’excuse de la « faiblesse humaine »
Tariq Ramadan cherche à tout prix à instaurer une certaine universalité dans son expérience, afin de susciter l’empathie de ses auditeurs. « Tout être humain peut comprendre cela » assène-t-il. Sur ses actions, il joue la carte d’une faiblesse humaine, dans un effort de diminuer la gravité des faits qui lui sont reprochés : « Je vous renvoie, maître, non pas à votre condition d’avocat, mais à votre condition d’homme » martèle-t-il. « Chacun d’entre nous peut avoir des contradictions morales. J’ai fait quelque chose qui est extrêmement humain ».


5. Le cliché de l’homme manipulé
Tout son discours révèle donc une rhétorique bien ficelée dont le but est d’inverser la culpabilité en se positionnant en victime, lui qui se présente comme « intellectuellement et physiquement diminué », en proie à des « problèmes de mémoire » et de « dépression ». La plaignante aurait abusé de sa condition, de sa fragilité et de sa solitude. Lui, en revanche, joue ‘cartes sur table’ et reconnaît avoir eu des liaisons extra-conjugales, comme si cet aveu suffisait à prouver son honnêteté.

Mais, malgré ces aveux, il décline toute responsabilité : « Je ne vivais pas une vie normale. Je prenais l’avion plusieurs fois par semaine. Je voyais peu ma famille, je me retrouvais seul à l’hôtel. J’étais accessible. J’étais vulnérable. J’ai baissé la garde. [Avec les femmes] je suis entré dans le jeu. La sagesse aurait voulu que je m’éloigne mais ça n’a pas été le cas ».

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« T’es une chèvre, t’es nulle, t’es bonne à rien » : un reportage alerte sur les maltraitances au sein de l’équipe de France de gymnastique

17 Mai 2023, 02:58am

Publié par hugo

gymnastique // Source : Unsplash
SPORT
« T’es une chèvre, t’es nulle, t’es bonne à rien » : un reportage alerte sur les maltraitances au sein de l’équipe de France de gymnastique
Christelle Murhula
 15 mai 2023 à 16h15

MADMOIZELLE  LIFESTYLE  SPORT
Dimanche 14 mai, dans l’émission « Stade 2 », six gymnastes ont dénoncé des maltraitances qu’elles ont subies au sein de l’équipe de France. La ministre des Sports a annoncé l’ouverture d’une enquête.
« T’es une chèvre, t’es nulle, t’es bonne à rien (…) C’est quand que tu vas arrêter de grossir ? » Cette phrase, Clara Della Vedova, ancienne membre de l’équipe de France de gymnastique, l’a entendue de la part de l’un de ses entraîneurs. Dans un reportage diffusé dans l’émission « Stade 2 » dimanche 14 mai, elle a dénoncé de nombreuses insultes qu’elle a subies, notamment sur son poids.


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Et elle n’est pas la seule à avoir témoigné dans l’émission sportive de France 2. Six gymnastes ont dénoncé, face caméra ou anonymement, des maltraitances de la part de leurs entraîneurs, ou d’autres figures de la Fédération française de gymnastique.

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Une haute responsable également visée
Les faits de maltraitances sont nombreux. Comme ceux qu’a subis l’ancienne gymnaste aujourd’hui âgée de 26 ans, Valentine Sabatou. Dans le reportage, elle explique avoir été contrainte, à 16 ans, de participer à une démonstration malgré une fracture à la cheville, alors que l’entraîneur était « au courant » de cette blessure.

L’enquête rapporte que l’entraîneur en question avait été dénoncé publiquement en 2007 pour ses méthodes en Suisse, avant qu’il rejoigne l’équipe de France. Il a également été mis en cause en 2019 par une gymnaste mexicaine.

Mais une autre personne est également visée pour maltraitances, une haute responsable de l’équipe de France depuis une quinzaine d’années. En 2008, Marine Petit, qui avait 15 ans à l’époque, raconte avoir été giflée par elle après avoir participé à une fête célébrant la médaille d’argent de Thomas Bouhail.

Une enquête lancée par la ministre des Sports
Pour le moment, les deux personnes visées par ces témoignages n’ont reçu aucune sanction, qu’elle soit pénale ou disciplinaire. France Télévisions n’a pas divulgué leur identité et l’entraîneur s’est défendu par écrit auprès de l’émission. S’il conteste la version de Valentine Sabatou concernant sa blessure, il reconnaît avoir pu dire des paroles blessantes.


Après avoir refusé de répondre aux questions de France Télévisions, le président de la FFGym James Blateau a écrit dimanche soir dans un communiqué prendre « toute la mesure des témoignages » et apporter son « soutien entier aux victimes ».

De son côté, la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a annoncé ce dimanche 14 mai au soir l’ouverture d’une enquête.

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82 % des femmes médecins à l’hôpital se sont déjà senties discriminées dans leur parcours à cause de leur genre

16 Mai 2023, 22:14pm

Publié par hugo

82 % des femmes médecins à l’hôpital se sont déjà senties discriminées dans leur parcours à cause de leur genre
Charlotte Arce
 12 mai 2023 à 14h05

MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS  ACTU EN FRANCE
Selon le dernier baromètre Ipsos pour l’association Donner des Elles à la santé, le sexisme reste profondément ancré dans le milieu hospitalier, et pèse grandement sur la carrière des femmes médecins.
À quand un #MeTooHôpital ? À la lecture de la dernière étude réalisée par l’Ipsos pour le compte de l’association Donner des Elles à la santé, il serait grand temps. 


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Discriminations, remarques et comportements déplacés, harcèlement sexuel… Réalisé auprès de 500 médecins hospitaliers dans toute la France, il révèle que le monde de la santé n’est pas épargné par le sexisme, ce qui pèse sur la trajectoire des femmes évoluant dans ce secteur qui connaît depuis plusieurs années une crise durable. 

Une culture sexiste omniprésente
Ainsi, 82 % des répondantes se sont déjà senties discriminées dans leur parcours professionnel en raison de leur genre. Un chiffre qui peine à décroître (85 % en 2022). 6 médecins sur 10 se sont même vues refuser un poste à responsabilités parce qu’elles sont des femmes. 


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Open de Madrid : les tenues des ramasseuses de balles jugées sexistes

12 Mai 2023, 00:35am

Publié par hugo

Open de Madrid : les tenues des ramasseuses de balles jugées sexistes
Ramasseuses balles tennis
© Getty Images/ Clive Brunskill

09 mai 2023 à 15:36

Temps de lecture1 min
Par Anaïs Corbin
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Les critiques fusent contre l’Open de Madrid, notamment contre les tenues imposées aux ramasseuses de balles. Comme l’explique le site 7sur7, lors des matchs importants sur le court central, elles doivent porter une jupe et un top court. Il n’en fallait pas plus pour enflammer les réseaux sociaux. "Je suis dégoûtée par la sexualisation des jeunes ramasseuses de balles à l’Open de Madrid. Réveillez-vous, nous sommes en 2023", s’insurge une internaute.

Certains internautes dénoncent une sexualisation des jeunes filles là où les matchs sont médiatisés. En effet, le dress code n’est pas le même sur les terrains moins médiatisés. Leurs homologues masculins, eux, portent des t-shirts et des shorts.

Le milieu sportif essaie pourtant de se donner une bonne image en réduisant les inégalités de genre. Mais force est de constater que c’est un travail de longue haleine. En effet, des plaintes avaient déjà été énoncées, venant de plusieurs joueuses de tennis à Londres. Elles disaient être "mal à l’aise" parce qu’elles devaient jouer en blanc pendant leurs menstruations. Une règle qui devrait être abrogée dès la prochaine édition de Wimbledon, où les joueuses seront autorisées à porter des sous-vêtements de couleurs.


 https://www.rtbf.be/article/open-de-madrid-les-tenues-des-ramasseuses-de-balles-jugees-sexistes-11195122

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Dans le gaming, le sexisme a de beaux jours devant lui

29 Avril 2023, 05:20am

Publié par hugo

 Dans le gaming, le sexisme a de beaux jours devant lui
Christelle Murhula
 27 avril 2023 à 11h06
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MADMOIZELLE  SOCIÉTÉ  ACTUALITÉS
Selon une enquête de l’IFOP à paraître, 40 % des femmes jouant régulièrement aux jeux vidéo en ligne ont déjà été victimes de sexisme.
Stéréotypes machistes, insultes sexistes, cyberharcèlement, menaces… Selon une étude IFOP pour le site spécialisé GamerTop à paraître jeudi 27 avril, la pratique du jeu vidéo en ligne pour les femmes peut s’avérer violente, à cause d’un sexisme ambiant.


À lire aussi : « Dans le jeu vidéo, une photo d’une fille noire, c’est un motif de harcèlement »

24% des joueuses ont déjà reçu des remarques sur leur physique
L’institut de sondage a interrogé un panel de plus 4 000 joueurs et joueuses. Ainsi, l’étude révèle que 40 % des joueuses interrogées témoignent avoir déjà été victimes de comportements, d’insultes ou de menaces sexistes ou à caractère sexuel en interagissant avec d’autres personnes en ligne.

Un chiffre qui bondit à 66% pour les amatrices de jeux de combat. Parmi les autres faits marquants, 24% des joueuses affirment avoir déjà reçu des remarques sur leur physique, 23% ont subi des commentaires sexistes sur leur niveau de jeu et 23% ont été la cible de propos sexualisant, tandis que 15% des femmes interrogées ont déjà fait l’objet de menaces d’agression sexuelle.

Des joueuses isolées
Pourtant, le monde du jeu vidéo est loin d’être masculin. Selon l’IFOP, il y a quasiment autant de joueuses que de joueurs actuellement en France : 62% des femmes affirment avoir déjà joué au cours des trois derniers mois, contre 66% chez les hommes.

Mais, face à ces comportements sexistes, « les joueuses ont développé une méfiance », analyse Enora Lanoë-Danel, chargée d’études à l’IFOP, dans le compte-rendu de l’enquête. Puisque 40% des joueuses usent de stratégies de repli, et préfèrent jouer en solitaire, évitant les tchats vocal, ou quittant brutalement une partie pour ne pas être confrontées au sexisme.


Mais l’enquête a également interrogé les joueurs sur leurs préjugés sexistes, et les chiffres sont alarmants. Ainsi, 62% d’entre eux adhèrent à au moins un stéréotype sexiste. Pour 22%,« le travail d’un homme est de gagner de l’argent et celui d’une femme est de s’occuper de la maison et de la famille ». Pour 30% des joueurs très actifs, les femmes « ont acquis trop de pouvoir dans la société actuelle ». Tandis que 23% estiment que « lorsqu’on veut avoir une relation sexuelle avec des femmes, beaucoup disent ‘non’ mais veulent dire oui’ ».

Crédit photo de la une : Unsplash

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