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Le blog de hugo,

sexisme

BRUITS ET CHUCHOTEMENTS, ÉDITO Invisible tu es, invisible tu restes,femmes,

8 Janvier 2016, 01:55am

Publié par hugo

BRUITS ET CHUCHOTEMENTS, ÉDITO
Invisible tu es, invisible tu restes


jeudi 7 janvier 2016 17:34 par Isabelle Germain Laisser un commentaire

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Invisible Girl par Erich Ferdinand via Flickr
Invisible Girl par Erich Ferdinand via Flickr
Si ce n’est pas un homme qui dénonce l’invisibilité des femmes, elles crient dans le désert. Quand un homme s’en préoccupe, il a les honneurs des médias.





« Un chien mord un homme, ce n’est pas une information. Un homme mord un chien, c’est une information. » Voilà une des formules apprises aux journalistes en herbe pour hiérarchiser les sujets.


Cas d’école : le Festival International de Bande Dessinée d’Angoulême ne compte aucune femme parmi 30 candidats sélectionnés pour le Grand Prix 2016 ? Ce n’est pas une information pour la quasi-totalité des médias français. Le collectif d’une centaine de créatrices de bandes dessinées appelle au boycott ? Ce n’est toujours pas une information. Les Nouvelles NEWS sont quasiment les seules à en parler.


Et soudain : l’auteur Riad Sattouf, qui figure parmi les 30 en lice, annonce qu’il souhaite « céder sa place » à une consœur. C’est une information. Toutes les gazettes en parlent, au point d’éclipser les femmes qu’il entend rendre visibles (voir 100 créatrices de BD valent moins qu’un auteur) ou d’écrire que le collectif s’inscrit dans « son sillage »… D’autres hommes le suivent et ce sont eux les héros de l’information. Le Monde leur consacre même des mini-portraits. Puis les organisateurs réagissent dans la plus grande confusion.


« Tout ce que font les hommes est digne d’intérêt, ce que font les femmes est inintéressant » est une formule non apprise dans les écoles mais appliquée par la plupart des journaux.


Invisible, aussi, la statue de la Petite Sirène à Copenhague, que Facebook a voulu censurer… pour cause de nudité. Ou ces femmes pilotes de la Seconde Guerre mondiale aux Etats-Unis, qui n’ont pas droit aux mêmes honneurs que les hommes impliqués dans la même guerre.


Il est temps de regarder l’actualité autrement.





Lire aussi sur Les Nouvelles NEWS :


Cannes : le syllogisme du mépris


DOSSIER – FEMMES À L’ANTENNE





Tous les articles de la rubrique Médias

http://www.lesnouvellesnews.fr/invisible-tu-es-invisible-tu-restes/#comment-35055

ce sexisme qui es de dire que ce que font les femmes ou disent les femmes sont inintéressante c est bêtes , certains articles sont intéressant, causette comme journal est intéressant les autres journaux pas très intéressant, en général il y a pour le journal elle ou autres un seul articles intéressant.
TROP D ARTICLES DANS LES JOURNAUX DE FEMMES SONT SUR LA MODE COMME CI ON ÉTAIT TOUS DES PORTES MONNAIES SUR PATTES. TROP DE FRIC SUR LA MODE . IL SERAIT GRAND TEMPS DE FAIRE DES ARTICLES SUR L HUMAIN LA SOLITUDE et sur le sociale.
25% de femmes dans al BD , il faut chercher des jeunes dessinatrice et en former pour avoir 50 % de femme dans la bd


http://www.telerama.fr/livre/festival-d-angouleme-la-realite-historique-de-la-bd-c-est-que-les-createurs-masculins-y-sont-dominants,136515.php


voir fin d article qui dit que il y a 25% de femmes dans la bd


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Les femmes interdites de travailler sans l'accord de leur mari dans 15 pays,femmes,sexisme,

6 Janvier 2016, 23:19pm

Publié par hugo

Les femmes interdites de travailler sans l'accord de leur mari dans 15 pays
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Les femmes interdites de travailler sans l'accord de leur mari dans 15 pays
Les femmes interdites de travailler sans l'accord de leur mari dans 15 pays
En 2013, quinze pays interdisent encore aux femmes de travailler si ces dernières n’ont pas reçu l’accord de leur mari. C’est ce que révèle le dernier rapport de la Banque mondiale, publié mardi 24 septembre, et qui s’intéresse à l’évolution de l’égalité hommes-femmes dans 143 pays du monde.
« Beaucoup reste à faire ». C’est la conclusion que tire la Banque mondiale de son dernier rapport sur les égalités entre les hommes et les femmes dans le monde. Rendu public mardi 24 septembre, le rapport Women, Business and the Law 2014 : Removing Restrictions to Enhance Gender Equality (Les Femmes, l’Entreprise et le Droit : Lever les obstacles au renforcement de l’égalité hommes-femmes) s’est penché sur les avancées juridiques et sociales en matière de droits des femmes, mais aussi sur la persistance des discriminations à l’égard des femmes dans 143 pays du globe.


Certes, précise le rapport, des progrès significatifs ont été observés en matière d’égalité des sexes ces dernières années. La Côte d’Ivoire, le Mali, les Philippines ou encore la République slovaque ont ainsi mené de vastes réformes pour « améliorer les perspectives économiques des femmes durant ces deux dernières années ».


Pas de vie active sans l’accord du mari
Mais tout n’est pourtant pas joué. De nombreuses lois défavorables aux femmes sont encore en vigueur, analyse le rapport, notamment au Moyen-Orient, en Afrique du Nord, dans les pays de l’Afrique subsaharienne et d’Asie du Sud.


Quinze pays continuent de refuser l’accès à l’emploi aux femmes sans que ces dernières n’aient reçu l’assentiment de leur époux. C’est le cas notamment de l’Iran, de la Syrie, de la Bolivie, du Gabon ou encore de la Guinée-Conakry. Dans ce dernier pays, les femmes doivent saisir la justice pour faire annuler la décision de leur mari de s’opposer à ce qu’elles exercent un emploi.


Sans aller jusqu’à refuser l’emploi aux femmes, la Fédération de Russie fait preuve elle aussi d’un sexisme professionnel flagrant : par soucis de « protéger les femmes », ces dernières n’ont ainsi pas le droit d’exercer pas moins de 456 professions, comme celle de conducteur d’engin agricole, d’aiguilleur de trains ou de plombier.


Les hommes, éternels « chefs de famille »
Le rapport de la Banque mondiale pointe aussi du doigt les nations patriarcales, où les hommes sont encore juridiquement considérés comme les « chefs de famille ». En Arabie saoudite, au Honduras ou au Sénégal, c’est à eux seuls qu’incombent de prendre les « décisions cruciales » dans la vie de leur épouse, comme leur lieu de résidence, l’obtention d’un passeport ou d’une carte d’identité, ou encore l’ouverture d’un compte bancaire.
VOIR AUSSI
Printemps arabe : la révolution qui a miné la condition des femmesMoins de femmes ministres en Australie qu'en AfghanistanTurquie : les femmes peuvent-elles reprendre leur liberté ?Arabie saoudite : une loi révolutionnaire contre les violences domestiques
CHARLOTTE ARCE — Publié le Mercredi 25 Septembre 2013

http://www.terrafemina.com/societe/international/articles/31002-les-femmes-interdites-de-travailler-sans-laccord-de-leur-mari-dans-15-pays.html

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8 choses hallucinantes qui sont longtemps restées interdites aux femmes,femmes,sexisme,histoire,

6 Janvier 2016, 21:28pm

Publié par hugo

8 choses hallucinantes qui sont longtemps restées interdites aux femmes
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Parce que rien n'est acquis, et pour leur dire merci, retour sur huit interdictions que les ont eu à combattre.
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Parce que rien n'est acquis, et pour leur dire merci, retour sur huit interdictions que les ont eu à combattre.
Parce que rien n'est acquis, et pour leur dire merci, retour sur huit interdictions que les ont eu à combattre.Parce que rien n'est acquis, et pour leur dire merci, retour sur huit interdictions que les ont eu à combattre. 8 choses hallucinantes qui sont longtemps restées interdites aux femmes 8 choses hallucinantes qui sont longtemps restées interdites aux femmes
L'émancipation féminine ne s'est pas faite en un jour. Si aujourd'hui, nous avons le droit de voter, de travailler, d'être indépendantes et maîtresses de nos corps, c'est parce que d'autres femmes avant nous (et des hommes aussi parfois) ont oeuvré pour l'égalité entre les sexes. Parce que rien n'est acquis, et pour leur dire merci, retour sur huit interdictions que les femmes ont eu à combattre.
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6 choses pour lesquelles les femmes ne devraient plus avoir à se justifier
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Porter un pantalon
Eh oui, si au XIXe siècle, les femmes résidant à Paris voulaient sortir dans la rue sans se prendre une prune, c'était en jupe ou rien. En 1800, une ordonnance du préfet de police "concernant le travestissement des femmes" précise en effet que "toute femme désirant s'habiller en homme doit se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l'autorisation". Derrière cette aberrante interdiction, une volonté. Celle de "limiter l'accès des femmes à certaines fonctions ou métiers en les empêchant de se parer à l'image des hommes", comme le rappelait le sénateur Alain Houpert (UMP), qui s'émouvait il y a deux ans que le texte soit toujours en vigueur.


Cette interdiction de porter le pantalon a été partiellement levée par deux circulaires de 1892 et 1909 mais seulement "si la femme tient par la main un guidon de bicyclette ou les rênes d'un cheval". Il a fallu attendre 2013 (oui oui, vous avez bien lu) pour que le Sénat ne lève l'interdiction sous prétexte que celle-ci est "incompatible avec les principes d'égalité entre les femmes et les hommes qui sont inscrits dans la Constitution".


Avoir la même éducation que les garçons
Si à l'époque, les garçons avaient le droit d'apprendre l'histoire, la géographie ou les mathématiques qui les préparaient à la vie professionnelle, les petites filles ont longtemps dû se contenter de "travaux d'aiguille" pour leur enseigner à devenir de parfaites femmes au foyer. Tout juste avaient-elles le droit d'apprendre à lire, à écrire et à compter dans les couvents et congrégations en charge de l'éducation des jeunes filles. Il a fallu attendre 1881 et les lois scolaires de Jules Ferry pour que les filles jouissent de la même éducation que les garçons et 1924 pour qu'elles aient le droit de passer le baccalauréat.


Participer aux Jeux olympiques
Lorsqu'en 1896 sont organisés à Athènes les premiers Jeux olympiques de l'ère moderne, aucune femme ne compte parmi les athlètes sélectionnés. Les femmes prennent part pour la première fois aux Jeux en 1900, à Paris. Sur un total de 997 athlètes, 22 femmes concourent dans cinq sports : le tennis, la voile, le croquet, l'équitation et le golf.


Depuis, heureusement, le Comité international olympique (CIO) s'est engagé pour l'égalité des sexes dans le sport. Il est écrit dans la Charte olympique, chapitre 1, règle 2.7, que le rôle du CIO "est d'encourager et soutenir la promotion des femmes dans le sport, à tous les niveaux et dans toutes les structures, dans le but de mettre en oeuvre le principe d'égalité entre hommes et femmes." Aux Jeux de Londres en 2012, les femmes représentent 44% des athlètes. Les JO de Londres sont aussi, avec l'ajout de la boxe féminine au programme olympique, les premiers jeux où les femmes concourent dans tous les sports au programme.


Jouer au football
Si les femmes n'ont jamais été officiellement interdites de ballon rond, l'histoire du football féminin a tout de même été sacrément marquée par le sexisme, les hommes voyant d'un mauvais oeil le fait qu'elles s'approprient un sport considéré comme "viril". Pourtant, les femmes jouent au foot en Écosse et en Angleterre depuis le XIXe siècle. En France, il faut attendre la fin de la Première Guerre mondiale pour que le premier championnat national voie le jour. Fervent adversaire du foot féminin, le journaliste Henri Desgrange écrivait en 1925 : "Que les jeunes filles fassent du sport entre elles, dans un terrain rigoureusement clos, inaccessible au public : oui d'accord. Mais qu'elles se donnent en spectacle, à certains jours de fêtes, où sera convié le public, qu'elles osent même courir après un ballon dans une prairie qui n'est pas entourée de murs épais, voilà qui est intolérable !"


Au niveau mondial, la première Coupe du monde féminine est jouée dès en 1970, même s'il s'agit d'une compétition non officielle. Ce n'est qu'en 1984 que l'UEFA et en 1991 que la FIFA mettent en place des championnats européen et mondial de foot féminin.


Voter
Que les femmes obtiennent enfin le droit de vote en 1944 n'a pas été une mince affaire, beaucoup d'hommes politiques proches de De Gaulle s'y opposant. Parmi eux, le président de l'Assemblée nationale Paul Giacobbi, qui craint que le pouvoir ne bascule chez l'opposition en raison du grand nombre d'électrices. Beaucoup d'hommes font aussi part de leur crainte de voir les femmes obtenir le même droit qu'eux. Certains pensent même qu'elles vont avoir besoin d'une "instruction" pour voter correctement...


Ouvrir un compte bancaire
Jusqu'au milieu des années 60, si une femme voulait ouvrir un compte en banque, elle devait obligatoirement obtenir le consentement de son époux. En tant que "chef de famille", c'est à lui seul de tenir les comptes de la maisonnée. La loi du 13 juillet 1965 sur les régimes matrimoniaux met fin à cette incapacité de la femme mariée : elle peut désormais ouvrir un compte en banque et signer des chèques sans l'autorisation de son mari.


Travailler sans l'autorisation de leur mari
C'est aussi en 1965 que les femmes mariées peuvent exercer une profession sans l'autorisation de leur mari. Avant de crier victoire, on vous rappelle tout de même qu'aujourd'hui encore, les femmes gagnent en moyenne 1 943 euros net par mois à plein-temps, dans le privé ou le public, contre 2 399 euros pour les hommes, soit un écart de... 19%.


Choisir de devenir mères
En France, les femmes ont dû batailler longtemps pour choisir la façon dont elles disposent de leur corps et maîtriser leur fécondité. La première avancée a lieu en 1967 lorsqu'est votée la loi Neuwirth, qui autorise (avec d'importantes réserves) la contraception pour les filles de plus de 21 ans. Toutefois, les décrets d'application de cette loi ne sont publiés qu'en 1972. C'est la naissance du MLF en 1970 et la constitution d'un féminisme militant et structuré va accélérer le processus.


Soutenue par le MLAC (Mouvement pour la Liberté de l'Avortement et de la Contraception) constitué de militants et de médecins, Simone Veil, alors ministre de la Santé, monte à la tribune de l'Assemblée nationale en novembre 1974 pour présenter son projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse. Jusqu'ici considéré comme un crime, le recours à l'avortement est finalement dépénalisé le 17 janvier 1975 au terme d'âpres débats dans l'hémicycle, où seules neuf députées faisaient face à 481 hommes.
CHARLOTTE ARCE — Publié le Mardi 24 Novembre 2015
SOCIÉTÉ DROITS DES FEMMES NEWS ESSENTIELLES HISTOIRE

http://www.terrafemina.com/article/8-choses-hallucinantes-qui-sont-longtemps-restees-interdites-aux-femmes_a295140/1

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Sexisme au festival de la BD d'Angoulême : "C'est un miroir de notre société en général",femmes,sexisme,

6 Janvier 2016, 21:21pm

Publié par hugo

Sexisme au festival de la BD d'Angoulême : "C'est un miroir de notre société en général"
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Le milieu de la BD est-il sexiste ?
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Le milieu de la BD est-il sexiste ?
Le milieu de la BD est-il sexiste ?Le milieu de la BD est-il sexiste ?Marie Gloris Bardiaux-Vaïente, scénariste de bande dessinée et membre du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexismeMarie Gloris Bardiaux-Vaïente, scénariste de bande dessinée et membre du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme
Depuis que le festival international de la bande dessinée d'Angoulême a publié sa liste 100% masculine des nommés au Grand Prix 2016, les réactions outrées se multiplient. L'occasion de poser quelques questions à Marie Gloris Bardiaux-Vaïente, scénariste de BD spécialisée dans les textes historiques et membre du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme. Ce même collectif qui a permis de mettre à jour le sexisme ordinaire qui ronge le neuvième art.
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Terrafemina : Pourquoi selon vous, les femmes continuent d'être ignorées par le Grand Prix du festival de la BD d'Angoulême ?
Marie Gloris Bardiaux-Vaïente : De façon générale, les femmes sont ignorées par la société. C'est le patriarcat, c'est le sexisme au quotidien, c'est une réalité. Et dans notre profession, cette réalité existe comme partout ailleurs. Il y a quelques mois, nous avons monté notre collectif, nous nous sommes regroupées, et je pense que le problème nous a donc sauté aux yeux encore plus vite. Hier matin, quand j'ai reçu le mail annonçant les nommés au Grand Prix, j'ai fait un bon sur ma chaise. J'ai vu tout de suite les noms des 30 nommés et il y avait 0 femme. Et là, c'est une douche froide. Parce que lorsqu'on passe à zéro, c'est une négation totale. L'année dernière, il y avait Marjane Satrapi, donc bon on a toujours le truc de se dire : 'Une c'est peu mais c'est déjà ça'. Mais zéro, c'est dur.
Terrafemina : Le festival d'Angoulême est-il sexiste ?
Marie Gloris Bardiaux-Vaïente : C'est difficile de nous recenser, mais aujourd'hui on serait environ 15% d'autrices dans la bande dessinée. Donc évidemment, nous sommes moins nombreuses statistiquement. Il n'empêche que nous sommes de plus en plus nombreuses. Dans les années 70, il n'y avait que Claire Bretécher et Florence Cestac. Aujourd'hui, dans la charte de notre collectif, nous avons à peu près 200 signataires. Donc cela fait 200 autrices, scénaristes, dessinatrices ou coloristes. Ce n'est plus 2 femmes, c'est 200. Il y a une vraie sous-représentation. Pour moi, c'est juste un miroir de notre société en général. C'est un milieu très masculin dans lequel d'un seul coup on nous nie complètement. Moi ce qui me choque, c'est ce zéro. Parce que cela a un sens en philosophique. Se dire qu'il y a des gens dans un comité – dont on ne connaît pas la composition d'ailleurs – qui nomment 30 auteurs et qui ne se rendent pas compte à un seul moment qu'il n'y a aucune femme, c'est grave. Et le pire, c'est que je ne dis pas qu'ils ont fait exprès, je pense qu'ils ne s'en sont même pas aperçu.
Tf : Que pensez-vous de la réaction des nommés qui ont choisi de se retirer de la liste des nommés en soutien à leurs consoeurs ?
Marie GBV : C'est un soutien extrêmement appréciable, notre collectif les remercie. Je suis aussi très contente que notre dénonciation ait permis cette réaction. Ce sont des personnes connues, bien souvent plus connues que nous, donc c'est un appui important. Et puis je pense qu'on peut le dire, on a cassé le Grand Prix de cette année. Ils sont tous en train de se retirer et sincèrement, on ne peut que les remercier de ce soutien. Grâce à eux, nous avons accès à une grosse médiatisation, et c'est cette médiatisation qui nous permet de montrer à tout le monde l'énorme problème auquel nous faisons face. Qu'il y ait d'autres désistements ou pas, de toute façon ce prix on l'a entaché. Ils étaient 30, ils ne sont plus que 20. Ce n'était pas forcément notre volonté à la base, mais au final les gens se rendent comptent qu'il y a un gros problème et la valeur de ce prix s'en retrouve donc amoindrie.
Tf : Quand Franck Bondoux, le délégué général du festival, déclare : "Il y a malheureusement peu de femmes dans l'histoire de la bande dessinée. C'est une réalité. Si vous allez au Louvre, vous trouverez également assez peu d'artistes féminines", quelle est votre réaction ?
Marie GBV : C'est très grave qu'on en soit là. Je parle au nom du collectif et ma voix n'engage pas que moi donc je ne peux pas parler du cas personnel de Franck Bondoux ou de qui que ce soit d'autre. Mais tout ce que je peux dire c'est que lorsqu'on en vient à dire des trucs pareils sur les oeuvres d'art en général, c'est qu'on n'a pas conscience de l'histoire des arts et de tout le domaine culturel. Ça démontre qu'on ne réfléchit même pas au fait que l'Histoire en général a été de toute façon écrite par les hommes.
Tf : Avec la polémique qui a maintenant bien enflé, pensez-vous que la direction du festival va réagir ?
Marie GBV : Moi ce que j'espère, c'est que les gens vont ouvrir les yeux et se dire que oui, c'est hallucinant. On ne peut plus accepter ça, on ne peut plus accepter qu'on nous nie. Sur les réseaux sociaux on nous parle de quotas et de parité. Mais à aucun moment nous n'avons demandé ça ! Mais entre le quota, la parité et zéro femme nommée, il faudrait quand même qu'on réussisse à trouver un juste milieu pour se dire qu'il y a quand même des autrices qui ont une carrière longue, conséquente et de grande qualité pour qu'on ne les nie pas totalement.
Terrafemina : Vous faites partie du Collectif des créatrices de bande dessinée contre le sexisme qui a vu le jour en septembre dernier. De quoi cela est-il parti ?
Marie Gloris Bardiaux-Vaïente : En fait, ça a commencé quand le Centre Belge de la Bande Dessinée a contacté des autrices, notamment Julie Maroh, pour leur demander de participer à une exposition appelée "La BD des filles" . Et là ça a été la goutte d'eau. Franchement, on n'en peut plus. Bref, ce collectif s'est monté à ce moment-là puis on s'est dit que maintenant qu'on s'était regroupées, on pouvait devenir un instrument de veille sur cette problématique du sexisme dans notre medium.
ANAÏS ORIEUL — Publié le Mercredi 06 Janvier 2016

http://www.terrafemina.com/article/sexisme-au-festival-de-la-bd-d-angouleme-c-est-un-miroir-de-notre-societe-en-general_a299606/1

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Une campagne contre le cyber-sexisme cible Twitter,femmes,sexisme,

5 Janvier 2016, 03:30am

Publié par hugo

INITIATIVES, NUMÉRIQUE
Une campagne contre le cyber-sexisme cible Twitter


lundi 4 janvier 2016 15:59 par Charlotte Heymelot Un commentaire

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twitterDepuis dimanche, Twitter est la cible d’un collectif féministe. En cause : son laxisme face au cyber-sexisme, peu réprimé mais très destructeur.








Apologie du viol, publication de photos et/ou vidéos intimes réalisées avec ou sans consentement… Les réseaux sociaux sont souvent le lieu d’expression de propos misogynes. « Trop, c’est trop », estime le collectif des « féministes contre le cyber-harcèlement », @VsCyberB, qui a lancé une campagne sur Twitter, objet même de sa colère.


En ligne de mire: la politique jugée trop « laxiste » de modération des contenus, « complice de la culture du viol qui incite à la haine et humilie les victimes ». Si de précédentes campagnes ont déjà poussé les entreprises concernées à agir, leur engagement reste insuffisant, dénonce le collectif.







Avec le hashtag #TwitterContreLesFemmes (#TwitterAgainstWomen), en tête des tendances dimanche soir, le collectif invite les internautes à témoigner et à interpeller le réseau social. « Nous demandons simplement que les règles déjà existantes de protection de la vie privée soit appliquées », explique Ketsia, féministe mobilisée. « Les auteurs de tweets sexistes se sentent investis d’une sorte de mission et ils ont un sentiment d’impunité totale parce qu’ils ne sont pas sanctionnés. » Pour elle, ce laxisme illustre un manque d’intérêt et un reflet du sexisme ordinaire de la société.







Certes, le cyber-harcèlement ne concerne pas que les femmes. Mais selon une étude des Nations Unies elles en sont les principales victimes, surtout entre 18 et 29 ans. « Au-delà des chiffres, ce sont nos vécus personnels qui nous ont poussés à réagir. On a toutes été victimes de manière directe ou indirecte », insiste Ketsia. Les victimes, justement, ignorent souvent leurs droits. « Le pire c’est que ces jeunes femmes, qui ont avant tout subi une grave violation de leur vie privée, ont le sentiment d’être punies pour quelque chose qu’elles auraient fait ».


Les internautes sont invité.e.s à signaler massivement les comptes diffusant des propos misogynes et à partager leur expérience de cyber-harcèlement. En une journée, le collectif assure avoir obtenu le signalement de « centaines de comptes aux propos inacceptables et choquants ». Il en appelle à la « sévérité » des réseaux sociaux et interpelle également les « autorités étatiques » pour « prévenir ce fléau avec plus de moyens et de sérieux ».


Si le phénomène existait bien avant Twitter – comme à l’époque des skyblogs – il tend à croître de manière incontrôlable ces dernières années. Très concrètes, les conséquences du harcèlement en ligne, y compris contre les femmes, peuvent aller jusqu’au suicide des victimes. « Quand les victimes se décident à agir, elles se heurtent à la passivité de Twitter et des autorités françaises compétentes qui se rejettent automatiquement la responsabilité l’une sur l’autre », dénonce le collectif.





Lire aussi sur Les Nouvelles NEWS :


Harcèlement en ligne : débat autour d’un débat au SXSW


Quatre mois de prison pour des menaces de viol sur Twitter


Menaces de viol sur Twitter : nouvelle condamnation en Angleterre


Dossier – VIOLENCES DE GENRE





Tous les articles de la rubrique Saga

http://www.lesnouvellesnews.fr/campagne-contre-cyber-sexisme-twitter/

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Élus FN, Pernaut et compagnie, entraîneur de Valenciennes : les misogynes de l’année 2015,machisme,sexisme,

30 Décembre 2015, 03:32am

Publié par hugo

ÉDITO, SEXISME ORDINAIRE
Élus FN, Pernaut et compagnie, entraîneur de Valenciennes : les misogynes de l’année 2015


mardi 29 décembre 2015 14:54 par La rédaction Laisser un commentaire

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Comme chaque fin décembre, Les Nouvelles NEWS sélectionnent les pires sorties machistes de l’année. Du déni des droits des femmes version Front National au mépris à l’œuvre dans les médias, voici notre choix de 10 personnalités, en France, qui ont mérité en 2015 le bonnet d’âne de la misogynie.





Chez les politiques


Misogynes 2015 - Dominique Martin
Dominique Martin. Photo Parlement européen
Tir groupé au Front National pour considérer les femmes avant tout comme des épouses et des mères. La sortie de Marion Maréchal-Le Pen, qui menaçait de couper les subventions au Planning familial si elle devenait présidente de région, a médiatisé le fait que le parti d’extrême droite représente une menace pour les droits des femmes.


Plus tôt dans l’année, deux eurodéputés FN s’étaient déjà illustrés sur ce terrain. Dominique Martin prônait, plutôt que l’égalité entre hommes et femmes au travail, « la liberté pour les femmes de s’occuper de leur foyer ». Et Aymeric Chauprade brandissait l’étendard de la maternité pour s’opposer aux recommandations du Parlement européen sur l’égalité entre les femmes et les hommes.


Misogynes 2015 Jacques Myard
Jacques Myard
C’est un doublé qu’a réussi en 2015 le député Les Républicains Jacques Myard, en laissant parler son mépris face aux activistes de La Barbe et en jouant au pervers pépère devant une journaliste, qui ne s’est pas laissée faire.


Les personnalités de droite n’ont pas le monopole du sexisme graveleux. L’écologiste Stéphane Lhomme s’est illustré avec cette remarque : « Une place de ministre pour une pipe ? ».





Dans les médias


Un sexisme particulièrement insidieux s’est glissé cette année dans les médias. Ainsi, les juré.e.s du Prix humour et politique qui ont trouvé hilarante cette phrase de Ségolène Royal : « L’égalité homme-femme est une condition indispensable à la réussite de la lutte contre le dérèglement climatique. » Pourtant, c’est tout sauf drôle, comme nous l’expliquions ici. Mais le président du jury, l’ancien PDG de l’AFP Jean Miot, ne veut rien entendre.


Misogynes 2015 Jean-Pierre Pernaut
Jean-Pierre Pernaut
La malhonnêteté intellectuelle au service du sexisme : un cas d’école avec le présentateur du 13H de TF1, Jean-Pierre Pernaut, et ce reportage consacré au guide pour une communication sans stéréotype de sexe.


Le sexisme est parfois plus grossier. Dans la presse écrite, deux chroniqueurs se sont avancés sur ce terrain.


Misogynes 2015 Jean-Paul Brighelli
Jean-Paul Brighelli. Par Debout la France [CC BY-SA 2.0], via Wikimedia Commons
Deux manières de mépriser une femme politique, à chaque fois en la critiquant pour ce qu’elle est, pas pour ce qu’elle fait.
Dans Le Figaro, Jean d’Ormesson dépeignait Najat Vallaud-Belkacem en « Dédaigneuse Ingénue ».
Pire encore, dans Le Point, Jean-Paul Brighelli s’acharnait sur le soutien-gorge de la ministre.





Dans le sport


A chaque année son lot de commentaires misogynes dans le sport. En 2015, c’est l’entraîneur du club de football de Valenciennes1, David Le Frapper, qui s’est illustré. Avec ce commentaire d’après-match destiné à l’arbitre Stéphanie Frappart : « Une femme qui vient arbitrer dans un sport d’hommes, c’est compliqué ». Il a écopé de deux matchs de suspension.





Lire aussi notre rétrospective 2015, version positive :


Quand la mobilisation paie


Et nos sélections des machos des années précédentes :


Aubert, Raoult, Candeloro, So Foot et les autres… les sorties misogynes de 2014


Pley, Naouri, Le Ray, Zemmour, Lacombe et les autres… les perles misogynes de 2013


12 réacs made in 2012





1/ David Le Frapper vient d’être démis de ses fonctions d’entraîneur par son club, lundi 28 décembre, parce qu’il ne dispose pas du diplôme requis.





Tous les articles de la rubrique Point de vue

http://www.lesnouvellesnews.fr/elus-fn-pernaut-misogynes-2015/

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"Marie-toi et sois soumise" : une pétition veut faire interdire le livre,sexisme,femmes,feminisme,

28 Décembre 2015, 02:06am

Publié par hugo

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"Marie-toi et sois soumise" : une pétition veut faire interdire le livre
Par Arièle Bonte | Le 24 décembre 2015
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Marie-toi et sois soumise et Épouse-la et meurs pour elle ont été écrits par une journaliste italienne chrétienne. Traduits en français et publiés le mois dernier, ces deux ouvrages sont aujourd'hui visés par une pétition. L'objectif : interdire leur vente.
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Voici deux cadeaux à ne pas forcément déposer au pied de votre sapin de Noël ce soir. Une couverture rose pour l'un, une bleue pour l'autre. Marie-toi et sois soumise et Épouse-la et meurs pour elle ont été écrits par la journaliste et auteure italienne Costanza Miriano. Une « catholique intégriste », selon Mathilde Reinot, à l'origine de la pétition demandant l'interdiction de vendre en France ces deux ouvrages.


Lancée il y a deux semaines sur le site Change.org, cette pétition s'insurge contre « ces brûlots nauséabonds », parus en novembre dernier via l'éditeur Le Centurion, et s'adresse même à la secrétaire d'État chargée des droits des femmes Pascale Boistard. L'objectif ? Demander tout simplement leur disparition des kiosques et autres points de vente sur le sol français : « Ces écrits, totalement réactionnaires, contreviennent gravement à l'égalité des droits et menacent toutes les femmes et les identités plurielles », souligne le texte accompagnant la pétition.


"La femme doit sortir de la logique de l’émancipation"


« L’homme doit incarner le guide, la règle, l’autorité. La femme doit sortir de la logique de l’émancipation et embrasser le rôle de l’accueil et du service », affirme sur son site l'éditeur Le Centurion à propos de Marie-toi et sois soumise. Son guide au versant masculin clame quant à lui qu'il faut « des hommes vrais pour des femmes sans peur », comme si une femme sans époux n'était pas en mesure de se protéger, de se sentir bien et en sécurité. Cette vision rigoriste et archaïque des relations hommes-femmes exclue par ailleurs tout autre couple sortant de ce schéma traditionnel, souligne la pétition.


La vocation de la femme est de collaborer au don de la vie
Le titre de l'ouvrage consacrée à la « parfaite épouse » fait référence à un épitre de Saint Paul, dans lequel on peut lire : « Femmes, soyez soumises à vos maris comme au Seigneur » et « Maris, aimez vos femmes, comme le Christ a aimé l'Église, et se donna pour elle ». En France, l'interdiction de ces ouvrages a été initiée par le public. En Espagne en revanche, la sortie il y a deux ans de Marie-toi et sois soumise avait été accompagnée d'une demande d'interdiction de la part de la ministre de la Santé espagnole, Ana Mato. La ministre avait alors affirmé qu'il était « irrespectueux envers les femmes ». Ces dernières sont en effet présentées comme destinées à procréer et élever des enfants : « La vocation de la femme est de collaborer au don de la vie de toutes les manières possibles », peut-on lire dans Marie-toi et sois soumise. Une injonction qui contrevient à l'idée même d'une femme libre et indépendante.


Le site Les nouvelles news s'interroge sur la légitimité de cette interdiction : l'un des grands principes de la France étant la liberté d'expression. Tandis que d'autres préfèrent laisser le soin aux lecteurs et lectrices la possibilité de « lire en toute liberté » pour « se faire leur propre opinion ». La pétition rencontre cependant un franc succès : elle a été signée, alors que nous publions cet article, par plus de 17.000 personnes, sur un objectif de 25.000 signatures.


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Tags : Pascale Boistard, sexisme, livre

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Accusé de sexisme, Boulanger retire une campagne de pub,sexisme,femmes,

26 Décembre 2015, 23:54pm

Publié par hugo

Accusé de sexisme, Boulanger retire une campagne de pub
25/12/2015 à 11h04
Boulanger a provoqué une vive contestation sur Twitter après l'étiquetage de certains produits jugé sexiste.
Boulanger a provoqué une vive contestation sur Twitter après l'étiquetage de certains produits jugé sexiste. - Boulanger
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La chaîne de magasins d'électroménager a présenté ses excuses, après des protestations concernant l'étiquetage de certains produits.


Boulanger s’est évité de justesse une polémique malvenue pendant cette période cruciale. L’enseigne d’électroménager a en effet dû retirer une campagne publicitaire jugée sexiste par certains clients. Sur certains produits, tels que des fers à repasser ou des pèse-personnes, figurait en effet la mention "Le Noël de rêve pour elle".


Ce qui a provoqué l’agacement de plusieurs utilisateurs du réseau social Twitter, notamment féministes :






L'enseigne s'est donc confondue en excuses, et a retiré cette campagne de ses magasins.


Quelque jours après la polémique autour des slogans sexistes inscrits sur des produits vendus au BHV Paris, Boulanger semble donc avoir enrayé à temps ce possible "bad buzz". D'autant que dans ce domaine, la chaîne de magasins n'est pas vraiment novice: en juillet dernier, elle avait été épinglée par la Cnil pour des commentaires "excessifs" sur ses clients.


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Après l’Espagne, le manuel pour femmes soumises fait des vagues en France,femmes,sexisme,

24 Décembre 2015, 15:31pm

Publié par hugo

Après l’Espagne, le manuel pour femmes soumises fait des vagues en France


mercredi 23 décembre 2015 16:55 par Charlotte Heymelot 2 commentaires

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Une pétition couv-2-livres-constanza-smallréclame l’interdiction de « Marie-toi et sois soumise » et « Epouse-la et meurs pour elle », deux ouvrages d’une journaliste italienne récemment sortis en France.








Faut-il interdire un livre parce qu’il présente une vision archaïque des femmes, des hommes et de leurs relations ? C’est en tout cas ce que demande une pétition qui prend de l’ampleur en France. En cause, deux livres de la journaliste catholique intégriste italienne Costanza Miriano, publiés en France en novembre dernier. Sur fonds rose et bleu, les titres se passent de commentaires : Marie-toi et sois soumise et Epouse-la et meurs pour elle.


A sa sortie en Espagne en 2013, Marie-toi et sois soumise avait choqué jusqu’à la ministre de la Santé, qui avait tenté de le faire interdire. Sans suite.


Deux ans après, les textes de Costanza Miriano sont disponibles en Français, par le biais de la maison d’édition chrétienne Centurion. Et ils font l’objet d’une pétition en ligne qui réclame rien moins que leur interdiction.


« Ces écrits, totalement réactionnaires, contreviennent gravement à l’égalité des droits et menacent toutes les femmes et les identités plurielles », dénonce le texte adressé à la secrétaire d’Etat chargée des droits des femmes Pascale Boistard. Lancée voilà deux semaines, la pétition mise en avant par Change.org ce 23 décembre connaît un afflux de signatures, passant de moins de 5 000 à plus de 10 000 en quelques heures.


Dans ses ouvrages, placés sous la tutelle de Saint-Paul – ce qui ne nous rajeunit pas – Costanza Miriano délivre une myriade d’injonctions toutes plus rétrogrades les unes que les autres. La maison d’édition Centurion présente ainsi Marie-toi et sois soumise :


« L’homme doit incarner le guide, la règle, l’autorité. La femme doit sortir de la logique de l’émancipation et embrasser le rôle de l’accueil et du service. Apprendre à être soumise, non pas écrasée, mais mise en dessous, parce que la base de la famille, c’est elle. »


On aurait bien envie de rire, mais l’idée que le livre ait été un best-seller en Italie – Centurion évoque 100 000 exemplaires vendus – fait rire jaune.





Tous les articles de la rubrique Sexisme ordinaire

http://www.lesnouvellesnews.fr/manuel-femme-soumise-petition-france/

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"Marie-toi et sois soumise" : le livre qui prouve que l'Église catholique n'a pas changé,religion,sexisme,machisme,

24 Décembre 2015, 13:59pm

Publié par hugo

"Marie-toi et sois soumise" : le livre qui prouve que l'Église catholique n'a pas changé
Publié le 18-12-2013 à 12h12 - Modifié à 12h12
54 réactions | 20001 lu


Temps de lecture Temps de lecture : 3 minutes
Avatar de Giuseppe Di Bella
Par Giuseppe Di Bella
Spécialiste actualité LGBT
LE PLUS. Déjà paru en Italie, le livre "Marie-toi et sois soumise" a été traduit et publié en Espagne il y a quelques semaines, déclenchant un tollé. Le titre est assez représentatif, puisque qu'on peut trouver des passages comme "Nous les femmes nous aimons l'humiliation parce que c'est dans l'intérêt de tous" ou "Quand votre mari vous dit quelque chose, vous devez l'écouter comme si c'était Dieu qui vous parlait". Scandaleux et insultant, estime notre contributeur.


Édité par Hélène Decommer
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Costanza Miriano, auteure du livre "Marie-toi et sois soumise", le 22/11/13 à Rome (Luigi Mistrulli/ Sipa Pre/SIPA)

Depuis quelques semaines, le livre "Marie-toi et sois soumise" ("Cásate y sé sumisa"), qui conseille aux femmes d’obéir à leur mari, fait un tollé auprès des féministes en Espagne, où il a été publié. Au point que la ministre de la Santé, Ana Mato, pourtant très conservatrice, a demandé son retrait car elle le considère "irrespectueux envers les femmes".

Écrit par une journaliste italienne, Costanza Miriano, il a déjà été publié auparavant dans son pays, où il a rencontré un véritable succès. En Espagne, il arrive désormais en 15e place des meilleures ventes.

Alors que le pape François mène une véritable "opération séduction" afin de donner l’image d’une Église catholique plus ouverte et plus respectueuse sur le rôle de la femme en son sein, on peut légitimement se demander si le but d’une telle manœuvre ne serait pas d’endormir, d’hypnotiser l’opinion publique…

Un livre encourageant les violences ?

En Espagne, "Marie-toi et sois soumise" a été publié par l’archevêché de Grenade, ce qui est loin d’être anodin. Le contenu du livre est accusé par des féministes d’encourager les violences envers les femmes. Pour Mgr Francisco Javier Martinez, archevêque de Grenade, c’est "ridicule et hypocrite". Il met en avant le fait que "l'oeuvre a été reconnue positivement comme étant évangélisatrice par 'L'Osservatore Romano'", le journal – considéré comme une sorte de journal officiel – qui fait autorité au Vatican.

Il se dédouane de toute responsabilité, en avançant des arguments qui peuvent nous laisser perplexes :

"Ni cette oeuvre ni aucune de mes déclarations n'ont jamais justifié ou excusé, et encore moins encouragé, un acte de violence envers la femme […] Ce qui permet et favorise en revanche la violence envers les femmes, c'est la législation qui libéralise l'avortement, tout comme toutes les mesures qui affaiblissent ou éliminent le mariage, car elles tendent à faire retomber sur la seule femme toute la responsabilité d'une éventuelle grossesse".

On y est : ce sont l’avortement et le mariage ouvert aux couples homosexuels qui sont responsables d'une soumission forcée des femmes ! L’Eglise catholique n’arrive donc toujours pas à se débarrasser de ses vieux démons. Des arguments affligeants. On essaye de trouver le rapport, même avec la meilleure bonne volonté du monde, on n’y arrive pas…

"Il a raison, épouse-le, fais-lui un enfant, obéis"

L’auteure, Constanza Miriano, se présente comme une "femme mariée et mère de quatre enfants". Elle ne comprend pas la polémique qui entoure son livre :

"Je crois que le rôle de la femme est de se montrer aussi bonne et belle que possible à l'homme. Lui renvoyer une image positive, lui dire à quel point il est important, et lui permettre de s'impliquer au mieux dans la construction d'une famille et l'éducation des enfants."

Elle trouve "la paix intérieure" en étant "soumise" à son époux. Et en cas de conflit avec lui, elle dresse une liste des réponses qu’elle peut choisir : "Il a raison, épouse-le, fais-lui un enfant, obéis, fais-lui un autre enfant, pardonne-lui, essaie de le comprendre". Dans tous les cas, l’homme a raison.

Selon elle, "l'homme doit incarner la voie, la règle, l'autorité" ou encore "la femme doit sortir de la logique de l'émancipation et embrasser avec joie le rôle de l'hospitalité et du service". C’est bien plus que de la soumission. On peut clairement parler d'esclavage. Pas question de contredire le "mâle", de lui opposer une quelconque résistance ou lui tenir tête. Sois belle et tais-toi...

L'Église catholique n'évolue pas

Ce n’est jamais très bon d’interdire un livre, même s’il regorge d’imbécillités. Mais dans ce cas précis, ce serait plutôt salvateur. Cet ouvrage est une insulte grave à la dignité de la femme, c’est un véritable danger pour la femme, trop souvent victime de violences conjugales, véritable fléau qui fait de nombreux dégâts et que l’on se doit de dénoncer sans relâche et pas uniquement lors de la "Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes".

En apportant son soutien au livre "Marie-toi et sois soumise" (le Pape a rencontré Constanza Miriano et l’archevêché de Grenade a assuré la publication de son ouvrage), l’Église catholique montre son véritable visage sur la place de la femme dans la société. Finalement, rien n’a vraiment changé depuis des siècles.

Il y a 2000 ans, l’apôtre Saint-Paul, auquel se réfère très fréquemment Constanza Miriano, écrivait quelque chose du même acabit :

"Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car elles n'ont pas mission de parler; mais qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la Loi. Si elles veulent s'instruire sur quelque point, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans une assemblée."

Quand on vous dit que rien n’a changé…

http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1087473-marie-toi-et-sois-soumise-le-livre-qui-prouve-que-l-eglise-catholique-n-a-pas-change.html#&utm_source=ExtensionFactory.com&utm_medium=extension&utm_content=newtab&utm_campaign=extension

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