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Vers l'élargissement du dépistage néonatal en France,france,sante,bebe,

12 Mai 2015, 18:14pm

Publié par hugo

Vers l'élargissement du dépistage néonatal en France
Mots clés : dépistage néonatal, Enfance, maladie rare, handicap
Par figaro icondamien Mascret - le 12/05/2015
Depuis 1972, 33 millions de nouveau-nés ont été dépistés pour cinq maladies en France, et plus de 19.000 diagnostiqués et traités.
Ce n'est pas parce que l'on peut dépister une maladie qu'il faut le faire. Cette position a priori surprenante est pourtant constante en France depuis 1972, année où a commencé le dépistage néonatal: une goutte de sang prise au talon du bébé âgé de 3 ou 4 jours, pour faire le diagnostic de phénylcétonurie, maladie qui entraîne un retard mental si un régime alimentaire adapté n'est pas adopté. Quatre autres maladies ont été ajoutées, depuis, au dépistage néonatal.
En Europe, «le dépistage néonatal porte sur 2 à 29 maladies selon les États, sans aucun lien avec le niveau économique du pays», souligne le Pr Ségolène Aymé, médecin généticienne et directrice de recherche à l'Inserm, dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire du 12 mai.
«Pour qu'un dépistage collectif soit justifié, explique-t-elle, il faut que la maladie dépistée constitue un problème de santé publique par le nombre de personnes concernées et/ou par la gravité de l'affection ; il faut aussi qu'existe une possibilité d'intervention efficace ou de décision importante dépendant du résultat du test ; il faut que le test soit performant ; il faut aussi que le bénéfice escompté s'adresse à la personne dépistée et non à des tiers ; il faut enfin que l'utilité clinique soit avérée.» Depuis 1972, 33 millions de nouveau-nés ont été dépistés en France, et 19.380 maladies diagnostiquées. En 2013, ce sont ainsi 441 drépanocytoses qui ont été détectées, 289 hypothyroïdies congénitales, 105 mucoviscidoses, 45 phénylcétonuries et 36 hyperplasies congénitales des surrénales.
30 maladies en un prélèvement
«Ce sont des maladies traitables pour lesquelles le dépistage néonatal aide à éviter les conséquences sur la santé», explique au Figaro Martina Cornel, professeur de génétique au Centre médical de l'université VU d'Amsterdam (Pays-Bas). «Cependant, ajoute-t-elle, beaucoup plus d'enfants pourraient être aidés si davantage de maladies étaient incluses dans le programme.»
Aux Pays-Bas, le programme de dépistage est l'un des plus vastes (seulement dépassé par l'Autriche, l'Espagne, le Portugal, la Hongrie et l'Islande) avec une vingtaine de maladies rares. «Nous incluons plusieurs autres maladies métaboliques pour lesquelles un traitement précoce évite des dommages, souligne le Pr Cornel, en particulier des maladies métaboliques qui peuvent être diagnostiquées après spectrométrie de masse en tandem(technique diagnostic de pointe, NDLR).»
D'autant que les machines sont aujourd'hui capables de dépister jusqu'à 30 maladies congénitales avec un seul prélèvement. Par exemple, le déficit en MCAD, une maladie qui peut entraîner des décompensations sévères, voire mortelles, lors d'une opération, infection ou déshydratation.
Voilà quatre ans que la Haute Autorité de santé a recommandé son dépistage, «mais la décision ministérielle pour sa mise en place n'est pas encore intervenue» regrette dans le BEH, le Pr Michel Roussey et Dominique Delmas, respectivement président et membre de l'Association française pour le dépistage et la prévention du handicap de l'enfant. Quatre ans!
LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE:
Dépistage néonatal: la France en retard
Peut-on prévoir les maladies de l'âge adulte à la naissance?

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/05/12/23715-vers-lelargissement-depistage-neonatal-france

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Les adolescents préfèrent l’amour au sexe,adolescent,sexes,amours,articles femmes

10 Mai 2015, 03:07am

Publié par hugo

Les adolescents préfèrent l’amour au sexe

la rédaction | Le 07 mai 2015
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L’enquête menée par Ipsos pour la Fondation Pfizer concerne le rapport des 15-18 ans à l’amour et au sexe. Réalisée auprès de 800 adolescents afin de mieux cibler les campagnes de prévention sur leur santé, l’étude met en lumière une génération ultra connectée et très fleur bleue ! Le point en trois chiffres.
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91 % des jeunes déclarent qu’aimer et être aimé en retour est plus important que le sexe


À l’heure du clic, du zapping et de la drague connectée, les jeunes savent aussi s'attacher. Nés entre 1997 et 2000, garçons ou filles, ils sont 78 % à déclarer avoir déjà été amoureux de quelqu'un et 91 % à avouer que, plus que le sexe, ce qui importe, c'est « d’aimer et d’être aimé en retour ».


83 % des adolescents ont couché pour la première fois "par amour"


Si 38 % des garçons interrogés et 27 % des filles sont déjà passés à l’acte, 83 % d’entre eux disent l'avoir fait par amour. Les trois quarts estiment d’ailleurs qu’il faut être amoureux pour faire l'amour la première fois. À 80 %, ils estiment avoir une vie sexuelle plus trépidante que celle supposée de leurs parents. Leurs réponses indiquent en tout cas qu'ils laissent une grande place à l’émotion dans leurs relations.


Seuls 26 % ont déjà regardé un film à caractère pornographique


Contrairement à ce que les parents pensent, les adolescents ne cèdent pas tous à l'appel des nouvelles technologies. S'ils sont 26 % à avoir déjà regardé un film classé X (un peu plus à l’avoir fait en rigolant et à la va-vite), ils ne sont que 22 % à avoir déjà « sexté » et 6 % à s'être mis en scène de manière sexy dans un petit film.


L’enquête, révélée par Le Parisien, souligne l'écart qui existe entre les mœurs des jeunes et ce que les parents imaginent. En revanche, et cela est moins rassurant, l'étude révèle aussi le peu de conscience qu'ont les jeunes des maladies sexuellement transmissibles : seulement deux tiers y sont sensibilisés. Ils ne sont que 65 % à penser qu’il est important d’utiliser un préservatif, et 66 % à faire en sorte d’éviter une grossesse.


À lire aussi :
Pourquoi les jeunes boudent le mariage
Ces couples qui attendent le mariage pour faire l'amour
Vivre ensemble, séparément








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Tags : étude, Sexo, jeunes

http://madame.lefigaro.fr/societe/les-adolescents-preferent-lamour-au-sexe-070515-96494

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Pas de place en Sessad pour une fillette handicapée, l’État condamné,france,handicap,lois,droits,

9 Mai 2015, 04:09am

Publié par hugo

Accueil » Autonomie » Pas de place en Sessad pour une fillette handicapée, l’État condamné
Pas de place en Sessad pour une fillette handicapée, l’État condamné
Faute de place en Sessad pour Aurore Boutillier, ses parents ont été contraints d’organiser eux-mêmes sa prise en charge par des professionnels spécialisés.
Pas de place en Sessad pour une fillette handicapée, l’État condamné
Publié le 29 avril 2015

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Aurore,douze ans, scolarisée en milieu ordinaire, n’a pas obtenu de place en Service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad) pendant un an. L’État vient d’être condamné à l’indemniser, elle et ses parents. Un jugement qui pourrait conforter les actions en justice d’autres parents et enfants confrontés au même problème.


C’est une première mais certainement pas une dernière. Il y a quelques semaines, le Tribunal administratif de Poitiers a condamné l’État à indemniser une jeune fille handicapée et ses parents parce qu’il ne lui avait pas octroyé une place en service d’éducation spéciale et de soins à domicile (Sessad).


En octobre 2013, un autre tribunal administratif avait également condamné l’État : Amélie, 19 ans, n’avait plus de place en établissement spécialisé depuis sa majorité. « Mais dans cette précédente affaire, il s’agissait de place en établissement pour une jeune femme lourdement handicapée, précise Julie Charpin, responsable droits des personnes et des structures, à l’Association des Paralysés de France. Cette fois, le tribunal se prononce sur une place dans un service : c’est inédit, à ma connaissance. »


Une scolarité en milieu ordinaire menacée
Aurore Boutillier, handicapée moteur, a toujours été scolarisée en milieu ordinaire, à Neuville-de-Poitou (Vienne). « Pour les besoins de sa rééducation motrice », elle se rendait régulièrement au Centre d’action médico-sociale précoce (Camsp). La prise en charge par ce Camsp s’est normalement arrêtée lorsque Aurore a eu six ans, en 2009. La Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de Vienne l’a alors orientée vers un Sessad. Mais aucun service de ce type n’existait à proximité.


Des parents qui refusent une place en IEM
En attendant sa création, la MDPH proposait qu’Aurore soit accueillie dans un Institut d’éducation motrice (IEM). Inacceptable pour ses parents : ils ne souhaitaient pas que leur fille abandonne son cursus scolaire en milieu ordinaire. Ils ont donc été contraints d’organiser eux-mêmes sa prise en charge par plusieurs professionnels spécialisés jusqu’à ce que le Sessad ouvre ses portes en septembre 2010.


La carence d’accueil en Sessad, une faute de l’État
Le tribunal a condamné l’État à verser aux parents et à leur fille, respectivement 2 365,40 € et 4 000 € en réparation des frais engagés et du préjudice moral. Il appuie sa décision du 19 mars 2015 (1) sur le droit à la compensation des conséquences du handicap « garanti à chacun ». De plus, l’enfant handicapé « doit avoir accès, sauf si son état y fait obstacle, (…) au maintien dans un cadre ordinaire de scolarité ». L’État assume la responsabilité d’organiser les services publics de la santé et de l’éducation. Il lui incombe donc de « mettre en œuvre les moyens nécessaires » pour que ces droits soit respectés. « Cette carence en matière d’accueil des enfants handicapés est constitutive d’une faute », a estimé le tribunal.


Un cas qui pourrait faire école
« Cette décision pourrait donner des idées à de nombreux parents d’enfants handicapés, confrontés au même problème », estime Julie Charpin. En Vendée, par exemple, en 2013, 479 enfants n’avaient pas de place dans une structure médico-sociale correspondant à la décision d’orientation de la MDPH, dont 271 en Sessad ! « Nous avons fait remonter ce jugement à l’Agence régionale de santé des Pays de la Loire, précise Stéphanie Ottou, la directrice de la délégation APF de Vendée. Nous comptons bien dupliquer ce genre d’actions en justice autant que nécessaire. » Franck Seuret


(1) À la date de publication de cet article, l’État n’avait pas encore fait appel de ce jugement.

http://www.faire-face.fr/2015/04/29/sessad-fillette-handicapee/

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Et le pays le plus heureux du monde est...,sante

24 Avril 2015, 02:19am

Publié par hugo

Monde
ETUDE Indice: vous ne vous y attendez probablement pas...


Et le pays le plus heureux du monde est...
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Une certaine idée du bonheur... dans un hamac
Une certaine idée du bonheur... dans un hamac - OJO Images/Rex Featur/REX/SIPA
20 Minutes avec AFP
Publié le 23.04.2015 à 22:50
Mis à jour le 23.04.2015 à 22:50
MOTS-CLÉS
bonheur, nations unies, classement
La Suisse est le pays le plus heureux du monde, suivie de près par l'Islande, le Danemark, la Norvège et le Canada, selon une étude internationale sur le bonheur publiée ce jeudi à New York, où la France se classe à la 29e place.
Le classement compte 158 pays. La Finlande, les Pays-Bas, la Suède, la Nouvelle Zélande et l'Australie sont respectivement 6e, 7e, 8e, 9e et 10e.
Les Etats-Unis sont 15e, la Belgique 19e, le Royaume Uni 21e, l'Allemagne 26e, la France 29e, l'Espagne 36e, l'Italie 50e et la Grèce 102e.
L'espérance de vie, le PIB, la confiance...
Ce rapport 2015 sur le Bonheur dans le monde est le troisième cherchant à quantifier le bonheur pour essayer d'influencer les politiques des gouvernements. Les Nations Unies avaient publié le premier en 2012.
Pour arriver à leurs conclusions, les chercheurs ont étudié l'espérance de vie en bonne santé, le PIB par habitant, le soutien social (avoir quelqu'un sur qui compter), la confiance (mesurée par la perception d'une absence de corruption politique ou dans les affaires) la perception de liberté dans ses choix de vie, et la générosité.
Les 13 pays en tête du classement sont les mêmes qu'en 2014, mais dans un ordre différent, a souligné Jeffrey Sachs, directeur de l'Institut de la terre à l'université Columbia à New York, et l'un des auteurs du rapport écrit par un groupe d'experts indépendants.
Ces pays combinent richesse et fort soutien social, ainsi qu'un gouvernement relativement honnête et responsable, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.
Et les pays les moins heureux...
«Les pays en dessous de ce groupe, ne sont pas à la hauteur soit en matière de revenus, soit en matière de soutien social, soit les deux», a-t-il ajouté.
L'Afghanistan (153e), et la Syrie déchirée par la guerre (156e) rejoignent les dix pays les moins heureux en fin de classement: Togo (158), Burundi (157), Benin (155), Rwanda (154), Burkina Faso (152), Côte d'Ivoire (151), Guinée (150) et Tchad (149).
En dépit du conflit en Irak, ce pays est 112e, devant l'Afrique du sud, l'Inde, le Kenya et la Bulgarie.
Outre l'argent, le rapport souligne l'importance de l'équité, de l'honnêteté, de la confiance et de la bonne santé, soulignant que les crises économiques ou désastres naturels n'écrasent pas forcément le bonheur.
Le séisme de Fukushima aurait conduit à «une augmentation de la confiance et du bonheur»
L'Irlande et l'Islande sont les meilleurs exemples de pays ayant su rester heureux, grâce à un fort soutien social, en dépit de la crise financière qui les a durement frappées, selon le rapport qui évoque aussi la région de Fukushima au Japon, où le tremblement de terre de 2011 «a conduit à une augmentation de la confiance et du bonheur», en raison du renforcement des liens.
«Une de nos recommandations est d'utiliser les mesures du bonheur (...) pour aider à guider le monde durant cette période de nouveaux objectifs de développement durable», a déclaré Sachs.
Il a aussi insisté sur l'importance de l'enfance, pour parvenir à des adultes heureux.
«Nous devons investir tôt dans la vie de nos enfants, afin qu'ils deviennent des adultes indépendants, productifs et heureux, contribuant à la fois socialement et économiquement», a-t-il ajouté.
Le rapport, publié par le SDSN (Sustainable Development Solutions Network, Réseau pour des solutions de développement durable), a aussi été rédigé par John Helliwell de l'Université canadienne UBC (University of British Columbia), et Richard Layard, de la London School of Economics.
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ARMÉNIENS DU LIBAN : UNE COMMUNAUTÉ INTÉGRÉE ET UNE IDENTITÉ SAUVEGARDÉE

http://www.20minutes.fr/monde/1594339-20150423-pays-plus-heureux-monde

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Pascale Boistard : "La drague n'a rien à voir avec le harcèlement de rue",femmes,violence,

24 Avril 2015, 00:22am

Publié par hugo

Pascale Boistard : "La drague n'a rien à voir avec le harcèlement de rue"
Le Figaro
Le Figaro
Judith Duportail
13/04/2015
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Ce sandwich peut bouleverser votre vie sexuelle
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Mesdames voici comment avoir plus envie de faire l'amour
Mesdames voici comment avoir plus envie de faire l'amour
La secrétaire d'État aux Droits des femmes dévoile son plan pour lutter contre les violences sexistes, notamment dans les transports.


figarofr: 20 % des Françaises estiment se faire insulter au moins une fois par an.© ARNAUD DUMONTIER/PHOTOPQR/LE PARISIEN 20 % des Françaises estiment se faire insulter au moins une fois par an.
Pour la secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, il n'est pas normal que les femmes doivent développer des stratagèmes pour circuler, éviter tel ou tel lieu ou soient inquiètes à l'idée de sortir de chez elles. Avec les ministères de l'Intérieur et des Transports, elle a lancé un groupe de travail auquel participent la RATP et la SNCF. Il rendra ses conclusions en juin.


LE FIGARO. - Comment lutter contre le harcèlement de rue?


Pascale BOISTARD. - Le premier défi consiste à libérer la parole des femmes. Le harcèlement de rue n'a rien d'anodin. Il s'agit pour celle qui en est victime d'une atteinte à son intimité et à son intégrité. Les femmes doivent savoir qu'elles n'ont pas à supporter cela. Pourtant nous en avons toutes déjà été victimes. Il faut libérer la parole sur ce sujet. Il s'agit aussi pour les harceleurs de se rendre compte que leur comportement n'est pas normal, pas acceptable.


Certains hommes indiquent ainsi juste vouloir «faire un compliment» ou «tenter une approche»…


Certains n'ont en effet pas conscience de leurs actes, de leur caractère intimidant, du fait qu'ils créent un sentiment d'insécurité chez les femmes, et nous devons le leur faire réaliser. D'autres savent très bien ce qu'ils font! Je pense notamment à ceux qui, en voiture, ralentissent au passage d'une jeune femme et la suivent au pas au bord du trottoir. Ou ceux qui insultent les femmes, ceux qui menacent, intimident. C'est une violence, un comportement de prédateur, il s'agit pour eux d'exercer une domination sur les femmes. Les femmes doivent pouvoir aller où elles veulent, quand elles le veulent et sans devoir imaginer des stratégies de contournement.


Nous avons lancé, avec les ministères de l'Intérieur et des Transports, un groupe de travail auquel participent la RATP et la SNCF, consacré aux violences sexistes spécifiquement commises dans les transports. Nous rendrons nos conclusions en juin.


Quelles sont les principales pistes de réflexion?


Nous travaillons à la mise en place d'une campagne de communication. Il faut que chacun sache comment réagir face à des situations inacceptables. Nous réfléchissons également à la façon dont de nouvelles technologies peuvent permettre aux voyageurs importunés comme aux témoins de prévenir les forces de l'ordre de façon discrète, comme avec un SMS ou via une application dédiée… Ou aux aménagements comme le fait la SNCF avec des groupes d'usagères: éclairage, rames, borne d'alerte sur les quais, vidéoprotection… Mais le plus important, à mes yeux, est de faire prendre conscience aux femmes de leurs droits.


Ce type de comportements ne relève- t-il pas avant tout de l'éducation?


Bien sûr que si. Ceux à qui l'on n'a pas appris qu'il était inacceptable de s'adresser aux femmes d'une façon sexiste, que siffler une femme n'est pas de la drague, et bien il le faut leur apprendre. Avec le secrétariat d'État à la Ville, nous avons aussi organisé des marches exploratoires avec des groupes de femmes et les collectivités dans 12 villes de France. Il s'agit de faire un état des lieux de l'équipement urbain et de réfléchir à comment l'adapter pour que les femmes se sentent davantage en sécurité. Dans le XXe arrondissement de Paris nous avons pu constater que les équipements sportifs sont beaucoup plus utilisés par les hommes, trop de femmes ne s'y aventurant pas car elles y sont parfois importunées. À Amiens Nord, où j'ai été élue députée, les femmes m'ont également expliqué ne pas oser aller dans certains centres commerciaux car ils sont fréquentés quasi exclusivement par des hommes. Au moment du choix des enseignes, la municipalité pourrait ainsi être davantage attentive à la diversité des commerces pour créer davantage de mixité.


Certains craignent l'émergence d'une société aseptisée, où draguer serai t un délit. Que leur répondez-vous?


Ils se trompent. Quand on respecte l'autre, on l'aime encore mieux. Je ne veux pas du tout d'une société où les hommes et les femmes vivent les uns séparés des autres. Je refuse par exemple d'imaginer dans le métro des wagons réservés aux femmes ! La drague n'a rien à voir avec le harcèlement de rue que les femmes subissent. La séduction est, par définition, un échange entre deux personnes consentantes. Les hommes ont également tout à gagner à vivre dans une société du respect.


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L’initiative Stop Harcèlement de rue peut-elle faire évoluer les choses?,femmes,violences,france,

22 Avril 2015, 22:55pm

Publié par hugo

L’initiative Stop Harcèlement de rue peut-elle faire évoluer les choses?
17/04/2015 | 16h33abonnez-vous à partir de 1€


Une étude menée par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes sur 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d’Essonne révèle que 100% d’entre elles ont déjà été victimes de harcèlement dans les transports. L’association Stop harcèlement de rue lance une campagne de sensibilisation.
Jeudi 16 avril, l’association Stop harcèlement de rue organisait une action à la Gare du Nord, à Paris: trois acteurs simulaient une scène de harcèlement pour faire réagir les passants, avant de tomber les masques et de distribuer des tracts de sensibilisation aux usagers des transports en commun.


Le même jour sortait un rapport du Haut Conseil à l’Egalité femmes-hommes, qui définit le harcèlement de rue comme “des manifestations du sexisme qui affectent le droit à la sécurité et limitent l’occupation de l’espace public par les femmes et leurs déplacements en son sein”:


“Le harcèlement sexiste dans l’espace public se caractérise par le fait d’imposer tout propos ou comportement,à raison du sexe, de l’orientation ou de l’identité sexuelle supposée ou réelle d’une personne, qui a pour objet ou pour effet de créer une situation intimidante, humiliante, dégradante ou offensante portant ainsi atteinte à la dignité de la personne. Le harcèlement sexiste peut prendre des formes diverses comme des sifflements ou des commentaires sur le physique, non punis par la loi, ou des injures, punies par la loi.”


Toujours selon ce rapport, 100% des utilisatrices des transports en commun ont été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement sexiste ou d’agressions sexuelles, conscientes ou non. Un pourcentage effrayant obtenu après une enquête auprès de 600 femmes en Seine Saint-Denis et en Essonne. De plus, 2/3 des victimes d’injures et d’insultes dans les transports en commun sont des femmes.


Un constat alarmant qui a poussé l’association à mettre les bouchées doubles. Les membres de Stop harcèlement de rue ont détourné les affiches de la RATP en reprenant la figure du crocodile agresseur de la bande dessinée “Projet Crocodiles” dont on vous parlait ici:




“Dans leur campagne contre les incivilités, il y a la grenouille qui fraude, le paresseux qui s’étale, le phacochère qui prend le métro pour sa mangeoire, la poule qui caquette au téléphone… Il y a surtout un grand absent: le macho, le harceleur, l’agresseur, le frotteur, bref le gros porc qui enquiquine le quotidien des femmes et des LGBT dans leurs déplacements”, a rappelé Héloïse Duché, présidente de l’association, au Huffington Post. Si la RATP ne s’est pas encore prononcée sur cette affiche, le Haut Conseil à l’Egalité femmes-hommes recommande au gouvernement comme aux collectivités locales de lancer un grand plan d’action nationale de lutte contre le harcèlement afin de “mettre la société en mouvement pour permettre aux femmes, comme aux hommes, d’exercer sans entraves et en toute sécurité leur liberté de circuler.”


Un label “bar sans relous”


L’association ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Elle a également lancé un label “bar sans relous” à Lille avec pour objectif d’inciter les personnels des bars à réagir au harcèlement dont leurs clientes pourraient être victimes. Si l’initiative est intéressante, elle reste compliquée à mettre en pratique comme le souligne le site Madmoizelle:


“Comment être sûr•e•s des critères qui déterminent un « relou » ? Le « relou » n’a pas de visage, pas d’origine, son comportement n’est pas forcément problématique tout le long de la soirée mais peut le devenir soudainement. Dès lors, est-ce que le personnel des établissements détenteurs du logo va éjecter les « relous » sur simple signalement de la part des femmes agressées ? Comment être sûr•e•s que les employés du bar seront véritablement à l’écoute et croiront les personnes qui se plaignent ?”


Coller un sticker sur une vitrine de bar suffira-t-il à éradiquer le harcèlement de rue, profondément ancré dans les mentalités?


Stop Harcèlement de rue avait déjà lancé une action de ce type l’année dernière, en inaugurant une “zone sans relous” à Paris, petit périmètre à l’intérieur duquel des militantes distribuaient des tracts de sensibilisation au harcèlement sexiste. Mais, là encore, l’initiative n’avait pas fait l’unanimité. Ainsi, Vice, certes pas réputé pour être plein d’empathie, reprochait au projet d’être “un poil enfantin, comme en témoignent les mots d’ordre du groupe: “Je ne suis pas TA jolie.” “Ma mini-jupe ne veut pas dire OUI!””, qualifiées par le magazine de “phrases-slogans destinées à être RT un bon paquet de fois et peut-être finir sur une trousse à crayons.” Vice déplorait également “la pauvreté absolue du combat” de l’association, surfant plus sur un buzz médiatique que sur un militantisme de fond.


Reste que ce type d’initiatives attire l’attention médiatique sur un sujet trop peu souvent exposé. Ainsi, une simple vidéo filmée en caméra cachée et montrant une étudiante belge, Sofia Peeters, se faire emmerder dans son quartier à Bruxelles en 2012, avait permis de remettre la problématique sur le devant de la scène. Pour Alice Barbe, membre de Stop Harcèlement de rue, cette vidéo a fait “évoluer le fait de parler du harcèlement”:


“Aujourd’hui, on a moins peur d’utiliser le terme de “harcèlement de rue”, qui, il y a quelques années, était encore très intériorisé, était perçu comme regroupant des comportements jugés normaux.”


En 2014 une vidéo similaire faisait à nouveau le tour de l’Internet: on y voyait une jeune femme se promener durant dix heures dans New York. Et, forcément, subir plusieurs formes de harcèlement:






L’intérêt de ce type de vidéo est bien entendu leur viralité: poster et reposter sur les réseaux sociaux, elles permettent de réintroduire le harcèlement de rue au coeur des conversations. Ce qui n’empêche pas Stop Harcèlement de rue de lancer des interventions en milieu scolaire. La première a eu lieu le 10 avril dernier, au sein d’une classe de première ES d’un lycée à Stains (93). Un des objectifs était de faire comprendre aux élèves la différence entre “la drague et le harcèlement”.



par Carole Boinet

http://www.lesinrocks.com/2015/04/17/actualite/linitiative-stop-harcelement-de-rue-peut-elle-faire-evoluer-les-choses-11742551/

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"Taxe rose": certains produits pour femmes sont plus chers, Bercy lance une enquête,economie,france,sexisme,feminisme,societe,

21 Avril 2015, 13:58pm

Publié par hugo

Economie
"Taxe rose": certains produits pour femmes sont plus chers, Bercy lance une enquête
Par L'Expansion.com avec AFP, publié le 03/11/2014 à 13:35 , mis à jour à 15:22


Certains produits de consommation courante, comme les rasoirs, sont plus chers pour les femmes que pour les hommes. Le ministère de l'Economie se penche sur cette woman tax.


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Indice des prix négatif ne rime pas nécessairement avec hausse du pouvoir d'achat. La baisse des prix à la consommation sur un an reflète essentiellement la chute des prix du pétrole. Dans les supermarchés, a contrario, les prix des produits de grande consommation ont augmenté.
Selon le cabinet du ministre Emmanuel Macron, cette enquête, lancée ce lundi matin, va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif".
Reuters / Eric Gaillard
Bercy se penche sur la woman tax. Le ministère de l'Economie a demandé un relevé de prix sur une série de produits visés par un collectif selon lequel pour un même produit ou service, les femmes payent plus cher que les hommes.


"On s'est rendu compte que sur des produits de consommation quotidienne, les femmes étaient systématiquement taxées", raconte Gaëlle Couraud, du collectif féministe Georgette Sand, confirmant une information relayée dans le Parisien lundi. Elle cite l'exemple, relevé dans un magasin, de rasoirs, que les femmes payent 0,8 centime de plus que les hommes, mais pour seulement 5 rasoirs lorsque le paquet pour hommes en contient 10.










Selon le cabinet du ministre Emmanuel Macron, cette enquête, lancée ce lundi matin, va servir "à faire une évaluation de relevés des prix sur les catégories de prix cités par ce collectif" et "à mesurer la réalité des écarts", a-t-on précisé à l'AFP. Les résultats de cette enquête pourraient être connus "dans les semaines à venir", selon le cabinet.


"Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier?"
Le collectif a mené une enquête dans un magasin essentiellement, Monoprix, à laquelle une pétition, signée par près de 20 000 personnes, a été adressée, pour lui demander d'égaliser ses tarifs. L'enseigne a répondu qu'elle veillait "naturellement à n'introduire aucune discrimination dans les prix des produits proposés à ses client(e)s".


Mais les différences de prix se retrouvent aussi dans une multitude de services, comme chez le coiffeur, puisque les femmes payent davantage que les hommes, même pour une coupe courte, ou au pressing: "Pourquoi le chemisier d'une femme coûte-t-il plus cher chez le teinturier que la chemise d'un homme?", s'interroge Gaëlle Couraud.


"Nous avons voulu mettre en lumière l'existence de cette 'woman tax' ou 'taxe rose', mais nous aimerions qu'une étude plus complète soit menée sur ce sujet", poursuit-elle.




En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/taxe-rose-certains-produits-pour-femmes-sont-plus-chers-bercy-lance-une-enquete_1618112.html#UmtMAAUllZlZsWqK.99

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La "taxe rose" sur les femmes: vrai scandale ou simple loi du marché?,économie,féminisme,sexisme,france,

21 Avril 2015, 13:20pm

Publié par hugo

Economie
La "taxe rose" sur les femmes: vrai scandale ou simple loi du marché?
Par Benoist Fechner , publié le 03/11/2014 à 18:40 , mis à jour le 04/11/2014 à 11:14


Selon un collectif féministe, les femmes paieraient plus cher que les hommes de nombreux produits du quotidien. Le gouvernement a promis d'enquêter sur cette pratique, mais la polémique a-t-elle lieu d'être?


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Une femme faisant ses courses dans un supermarché - Photo d'illustration
Getty Images/iStockphoto
A quoi pensent les femmes, le matin, en se rasant? Elles pensent -c'est vrai au moins pour une partie d'entre elles, qu'il est grand temps de cesser de les prendre pour des pigeonnes. Et grâce au collectif féministe Georgette Sand, elles viennent de remporter une première bataille en portant sur la place publique ce qu'il est désormais convenu d'appeler "le scandale de la taxe rose".


Qu'est-ce que la taxe rose?
La taxe rose est une bizarrerie tarifaire en vertu de laquelle un article estampillé "pour femmes", comme par exemple un rasoir jetable standard, mais de couleur rose, coûte souvent plus cher que son équivalent masculin, pourtant identique en tous points, la couleur chair en moins.


Comment est née la polémique?
Voilà deux mois que Georgette Sand parcourt en dilettante les rayons de vos supermarchés, en quête d'écarts de prix en apparence abusifs. Déodorants, rasoirs, brosses à dents, gel lubrifiant, crème de jour, sac-à-dos et même laxatifs... Dans certains cas l'écart dépasse les 100%. Une pétition et quelque 20 000 signatures plus tard, la taxe rose fait ce lundi la Une du quotidien Aujourd'hui en France et la secrétaire d'Etat aux Droits des femmes Pascale Boistard a décidé d'alerter les services de Bercy sur cette question. Depuis, le cabinet d'Emmanuel Macron annonce avoir lancé une enquête pour mesurer la réalité du phénomène.




Le marketing est-il dans son rôle?
Contacté par L'Express, Pierre-Louis Desprez, expert en marketing, salue l'initiative du collectif Georgette Sand qu'il juge intéressante. "C'est typiquement le genre de pratique qui dessert le marketing et qui nuit à l'image du métier". "La segmentation des marchés est une pratique normale", estime encore le directeur associé de Kaos consulting, "mais avec cette affaire de taxe rose, mon sentiment est qu'il s'agit plutôt de mauvais marketing, voire de ghettoïsation. Il s'agit de laisser penser à un consommateur, en l'occurrence une consommatrice, qu'elle est une cliente à part, en lui vendant un produit sur mesure. Dans la plupart des cas, c'est bien ce dont il s'agit. Généralement, un rasoir féminin n'a pas le même usage et donc pas la même forme qu'un rasoir pour homme. Mais dans certains exemples cités, il semble plutôt s'agir d'une tromperie." Pierre-Louis Desprez précise que les femmes ne sont pas les seuls consommateurs touchés. "On pourrait prendre l'exemple des sportifs à qui les grandes surfaces spécialisées n'hésitent pas à vendre des produits de nutrition qui sont vendus ailleurs à des tarifs bien inférieurs. Là encore, on profite de l'effet ghetto. C'est ce que j'appelle un marketing qui se moque du monde."


Existe-t-il des précédents?
En attendant les conclusions de Bercy, dont les services ont promis de livrer un premier avis sur la réalité du phénomène "dans les semaines qui viennent", on peut déjà noter que la taxe rose n'est qu'un avatar de ce que les Américain désignent depuis le milieu des années 90 sous l'appellation "woman tax". La Californie est même le premier Etat à avoir légiféré pour interdire cette pratique. C'était en 1996. Pourtant, cette prise de conscience précoce est loin d'avoir tout réglé. En 2012, le magazine Forbes avançait, en s'appuyant sur une étude de l'Université centrale de Floride, qu'être une femme coûterait en moyenne 1400 dollars par an aux Américaines. En cause, déjà, des écarts de prix importants sur tout une série de biens de consommation courante et de services selon qu'ils étaient adressés à une femme ou à un homme. Nos confrères citaient, à titre d'exemple, des frais de pressing plus élevés pour un chemisier que pour une chemise masculine.


Pourquoi le sujet est-il plus grave qu'il n'y paraît?
Sauf à être accro au rose, rien n'empêche une femme de se raser les jambes ou les aisselles avec un rasoir masculin. On pourrait même y voir, avec un brin de provocation, une façon de lutter contre les stéréotypes en incitant les femmes à se tourner, dans certains cas, vers des produits masculins. Mais le "marketing genré" a surtout pour effet pervers de rajouter une couche d'inégalité là où les femmes s'en seraient pourtant bien passée.


Selon le secrétariat d'Etat aux Droits des femmes, en moyenne, en France, la gente féminine gagne déjà 24% de moins à travail égal dans le secteur privé que son pendant masculin. Les femmes sont également plus touchées par le travail à temps partiel et, une fois à la retraite, le montant de leur pension atteint péniblement 60% du montant moyen des pensions masculines. La taxe rose qui grèverait, à en croire Georgette Sand, le budget des Françaises de quelque 1000 euros chaque année, a finalement des allures de goutte d'eau. Mais il suffit parfois d'une goutte et, pour les associations féministes, la coupe est pleine depuis bien longtemps.


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100% DES FEMMES DÉJÀ HARCELÉES DANS LES TRANSPORTS,femmes,violences,paris,france,

21 Avril 2015, 02:40am

Publié par hugo

Accueil /Société /Actu et débats /Actualités société
100% DES FEMMES DÉJÀ HARCELÉES DANS LES TRANSPORTS
DATE DE PUBLICATION : 16/04/2015 À 11:53 | COMMENTAIRE (0)
Femme seule métro
Getty

ENVOYER
Selon un rapport du Haut conseil à l'égalité hommes-femmes, 100% des femmes auraient déjà subi des sifflements, insultes voir même attouchements dans les transports en commun.
Le harcèlement de rue est devenu monnaie courante. En effet, la totalité des femmes ont déjà eu à faire face à des attitudes dégradantes de la part des hommes dans les transports. Des paroles déplacées, des "compliments" qui dégénèrent en insultes, des mains aux fesses, des frottements... sont le lot quotidien des femmes françaises, si l'on en croit le rapport du Haut conseil à l'égalité hommes-femmes remis à Pascale Boitard, secrétaire d'État chargée des Droits des femmes.

Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement propose plusieurs mesures à mettre en œuvre dans les transports en commun.

- Des arrêts d'urgence pourraient être mis en place, à l'image du Canada. Après 20h, une femme pourra demander à un chauffeur de bus de s'arrêter entre deux arrêts pour la rapprocher de chez elle. Une manière de minimiser au maximum les trajets à pieds et ainsi éviter une éventuelle agression.

- Un SMS d'alerte est déjà activé pour les agressions dans les trains (le 3117), et devrait être élargi aux autres transports en commun. Les témoins pourront ainsi prévenir les secours en toute discrétion et plus rapidemment.

- Des bornes d'urgences sur les quais avec la mention "violences" et des formations auprès du personnel travaillant dans les transports en commun verront également le jour si ces mesures sont adoptées.

- Enfin, des affiches luttant contre le harcèlement dans les transports devraient apparaître. Hier mercredi 15 avril 2015, le collectif "Stop au harcèlement de rue" a dévoilé une affiche reprenant les codes de la campagne "Restons civils sur toute la ligne" de la RATP. On peut y lire : "Dans les bus, les rames et les wagons, les agressions sexuelles, c'est 5 ans de prison."

affiche harcelement

"Les femmes doivent pouvoir circuler et occuper l'espace public sans être mises en danger ou menacées de l'être", a déclaré Pascale Boitard.
Par Camille Moreau







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26 000 militaires américains, hommes et femmes, ont déclaré en 2012 avoir subi un « contact sexuel non sollicité » : allant de l'attouchement au viol, selon le Pentagone. Et sur les 204 700 femmes soldats que compte l’ « US Army », 30 % ont déjà été agressées sexuellement. La plupart de ces abus sexuels restent passés sous silence et peinent à être entendus.
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Quatre mois avant les attentats, devant Charlie Hebdo : "C'est bien ici qu'ils s'amusent à faire des caricatures du prophète ?",charlie hebdo,france,

21 Avril 2015, 01:04am

Publié par hugo

Quatre mois avant les attentats, devant Charlie Hebdo : "C'est bien ici qu'ils s'amusent à faire des caricatures du prophète ?"



Un témoignage recueilli par "Envoyé spécial", diffusé jeudi 19 mars, montre que quatre mois avant l'attentat du 7 janvier, la menace d'une attaque semblait bien réelle.




(France 2)
Par Francetv info
Mis à jour le 20/03/2015 | 14:27 , publié le 19/03/2015 | 16:45
Quatre mois avant l'attentat, on pouvait déjà supposer un risque d'attaque à Charlie Hebdo. C'est ce que montre un document diffusé, jeudi 19 mars, dans "Envoyé spécial", sur France 2 : un journaliste de l'agence Premières Lignes relate une situation vécue à l'été 2014.


"Devant le bâtiment, je vois une voiture qui avance tout doucement. Le conducteur me voit, il met les warning, et il vient se stationner juste à côté de moi, les vitres ouvertes. J'entends cette phrase : 'on va leur apprendre à critiquer le prophète'. Le conducteur se retourne vers moi et dit : 'c'est bien ici, les locaux de 'Charlie Hebdo' ? C'est bien ici qu'ils s'amusent à faire des caricatures du prophète ?' Ils cherchaient une confirmation."


La menace identifiée
Une fois la voiture partie, le journaliste note le numéro de la plaque d'immatriculation et parle de l'incident au garde du corps de Charb, le directeur de l'hebdomadaire satirique. Un rapport de police est ensuite envoyé au ministère de l'Intérieur, mais la menace n'est pas prise au sérieux.


Le JT

http://www.francetvinfo.fr/economie/medias/charlie-hebdo/attentats-a-charlie-hebdo-des-signes-inquietants-quelques-semaines-plus-tot_853421.html

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