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« Je suis toujours Charlie ». Les victimes de janvier 2015 honorées,CHARLIE HEBDO ,

8 Janvier 2017, 02:48am

Publié par hugo

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« Je suis toujours Charlie ». Les victimes de janvier 2015 honorées
Modifié le 07/01/2017 à 21:59 | Publié le 07/01/2017 à 21:57
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Deux ans après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, quelques centaines de personnes se sont rassemblées place de la République à Paris, dans un hommage sobre aux 17 victimes. Deux ans après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, quelques centaines de personnes se sont rassemblées place de la République à Paris, dans un hommage sobre aux 17 victimes. | EPA / MAXPPP
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« Jean Cabut dit Cabu », « Clarissa Jean-Philippe », « Yohan Cohen »... Deux ans après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, quelques centaines de personnes se sont rassemblées samedi soir place de la République à Paris, dans un hommage sobre aux 17 victimes, dont les noms ont été lus.

« Il pleut, il fait froid, je suis un peu enrhumée, mais je suis quand même venue, parce qu'il fallait que je sois là », a expliqué, visiblement émue, une femme âgée appuyée sur une canne, qui a connu Cabu lorsqu'il dessinait dans un amphi en mai 68. 

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L'attaque contre le journal satirique Charlie Hebdo (12 morts le 7 janvier 2015), « ça fait quelque chose, surtout que ça a été le point de départ de tout ce qui a suivi après », a-t-elle ajouté, en référence à la vague d'attentats qu'a connue la France en deux ans. 

« On ne pouvait pas ne pas être là »

Une « toile participative » avait été déroulée au pied de la statue, faite de mains colorées où des dizaines de personnes ont inscrit un message en hommage aux victimes. 

Le rassemblement avait été annoncé vendredi, à l'appel de l'Association française des victimes du terrorisme (AfVT), soutenue par plusieurs organisations dont SOS Racisme, la Licra et l'UEJF. 

« On ne pouvait pas ne pas être là », a dit à la presse Guillaume Denoix de Saint Marc, directeur général de l'AfVT, un panneau « Je suis toujours Charlie » à la main. 

« Il est où l'esprit du 11 janvier ? »

« On s'aperçoit qu'après chaque attentat le temps de cohésion nationale est de plus en plus court », a-t-il relevé, regrettant « une banalisation des attentats » contre laquelle « il faut lutter ». 

Pour Dominique Sopo, président de SOS Racisme, il faut « un travail de vigilance de long terme par rapport à ceux qui veulent exploiter des failles dans la société française pour diviser, ce que font d'ailleurs les jihadistes ». 

« Il est où l'esprit du 11 janvier ? », a dit Marie, désabusée, évoquant la manifestation géante après les attentats de janvier 2015. « La solidarité, ce n'est pas un jour de manifestation. Tous les jours les victimes ont besoin d'attention, de reconnaissance », a insisté cette membre de l'AfVT, pensant aux « blessés qui se font opérer tout le temps ». 

Au lendemain de l'attaque contre Charlie Hebdo par les frères Kouachi, Amédy Coulibaly avait tué une policière municipale à Montrouge, en banlieue parisienne. Le 9 janvier, il exécutait quatre hommes lors d'une prise d'otages dans une épicerie juive de Paris, l'Hyper Cacher. 

LIRE AUSSI.

Attentats à Charlie Hebdo : « Pourquoi je suis en vie ? »

L’imprimeur Michel Catalano a survécu aux frères Kouachi

+ Tous nos articles sur l'attentat à Charlie Hebdo

http://www.ouest-france.fr/charlie-hebdo/je-suis-toujours-charlie-les-victimes-de-janvier-2015-honorees-4721587

« Je suis toujours Charlie ». Les victimes de janvier 2015 honorées,CHARLIE  HEBDO ,

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Charlie Hebdo : la veuve du garde du corps de Charb écartée d'un hommage,charlie hebdo,

3 Novembre 2016, 23:30pm

Publié par hugo

 Charlie Hebdo : la veuve du garde du corps de Charb écartée d'un hommage

Par Martin Planques Mis à jour le 03/11/2016 à 15:57 Publié le 03/11/2016 à 15:30
Hommages aux victimes des attentats de Charlie Hebdo à Paris en janvier 2015
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Une place au nom de Franck Brinsolaro, tué le 7 janvier 2015, doit être inaugurée ce jeudi à Marseille. La femme et la fille du policier n'ont pourtant pas été conviées par les autorités.
«C'est honteux, c'est lamentable, surtout pour notre fille May, qui est Pupille de la nation» a déclaré Ingrid Brinsolaro, précisant avoir été prévenue de cette inauguration seulement mercredi par un journaliste qui lui avait demandé si elle ferait le déplacement. La veuve de Franck Brinsolaro, garde du corps de Stéphane Charbonnier (Charb), tué dans l'attentat contre Charlie Hebdo, s'est indignée de ne pas avoir été invitée à l'inauguration d'une place à Marseille, en hommage à son mari. Celle-ci doit avoir lieu jeudi après-midi en présence du ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, et de Philippe Brinsolaro, policier et frère de la victime.
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 stepniewski philippe @StepniewskiP
Marseille inauguration d'une place Franck Brinsolaro.Ni sa veuve ni sa fille n'ont été invitées.
Normal?
19:27 - 2 Nov 2016 · Juvardeil, France, France
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«C'est une énième cérémonie à laquelle ma fille et moi n'irons pas», a déclaré Ingrid Brinsolaro au micro de France Bleu Normandie. «C'est un manque de respect. C'est une atteinte à la mémoire de Franck». Déjà, en octobre 2015, le ministère des Affaires étrangères avait donné le nom de Franck Brinsolaro à une salle où sont formés policiers et gendarmes partant en mission à l'étranger, ce qui avait été son cas dans le passé, avant qu'il n'intègre le service de protection rapprochée de personnalités. La veuve du policier n'avait pas été conviée non plus à la petite cérémonie qui avait eu lieu à cette occasion, selon son avocat Me Philippe Stepniewski.
«Je pense que les questions que je pose depuis les attentats dérangent des tas de personnes.»
Ingrid, la veuve de Franck Brinsolaro.
Ingrid Brinsolaro avance une raison à ces «oublis» d'invitations: une plainte déposée contre X en janvier 2016 qui concerne directement les attentats contre Charlie Hebdo. Une plainte pour «homicide involontaire aggravé par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité», a indiqué son avocat. Ingrid Brinsolaro cherche notamment à savoir pourquoi la sécurité de Charb, rédacteur en chef de Charlie Hebdo, n'avait pas été renforcée alors qu'il figurait sur la liste de personnes à abattre de l'organisation terroriste al-Qaïda. Elle veut des éclaircissements sur la prise en compte par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) d'un témoignage de journaliste à qui un homme, quelques semaines avant l'attentat, aurait demandé s'il était bien devant l'immeuble du journal qui avait publié des caricatures de Mahomet.
«Je pense que les questions que je pose depuis les attentats dérangent des tas de personnes» a-t-elle assurée au micro de France Bleu Normandie. La veuve du policier a aussi déploré le fait qu'il s'agisse d'une «double peine», car sa fille aussi se trouve écartée aussi des hommages à son père. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris au sujet de ces interrogations. «À la suite de cette enquête, nous déciderons de nous constituer ou non partie civile»», a expliqué Me Stepniewski. Et en ce qui concerne, la «non-invitation» d'Ingrid Brinsolaro et de sa fille, l'avocat, a clairement déclaré ne pas vouloir en finir là, au micro de France Info: «nous allons saisir les plus hautes autorités de l'État parce que c'est inadmissible».
 
La rédaction vous conseille
Charlie Hebdo: Bernard Cazeneuve répond à la femme du policier tué le 7 janvier
Un rapport blanchit les policiers en charge de la protection de Charlie Hebdo
 
http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2016/11/03/01016-20161103ARTFIG00215-charlie-hebdo-la-veuve-du-garde-du-corps-de-charb-ecartee-d-un-hommage.php

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Deux mois après les attentats, nouvelle vie pour Le Carillon à Paris

19 Janvier 2016, 02:08am

Publié par hugo

Elle>Société>News
Deux mois après les attentats, nouvelle vie pour Le Carillon à Paris Publié le 12 janvier 2016 à 10h30 Deux mois après les attentats, nouvelle vie pour Le Carillon à Paris
Le 20 novembre 2015, devant Le Carillon © Sipa
C’est demain mercredi que les habitués du café Le Carillon pourront se retrouver dès le matin pour y boire un café. « Ce sera le 13 janvier, deux mois jours pour jour après le 13 novembre », a expliqué le gérant Ali Amokhrane au « Parisien ». « Il n’y a rien de plus à dire. On va essayer de surmonter tout ça… » Quinze personnes ont perdu la vie devant Le Carillon, à l’angle des rues Alibert et Bichat (10e) à Paris, lors des attaques terroristes du 13 novembre. Le bar La Bonne Bière, touché également par les balles des terroristes, avait ouvert de nouveau ses portes le 4 décembre et le Comptoir Voltaire à son tour, le 16 décembre. Rue de la Fontaine-au-Roi, la pizzeria Casa Nostra est en travaux. Rue de Charonne cette fois, La Belle Equipe a donné rendez-vous à « ses clients un matin de 2016 à 8 heures comme d’habitude », comme l’a confié son patron sur Facebook.




CRÉATION D’UNE ASSOCIATION DE VICTIMES


Certaines des victimes ont annoncé ce week-end vouloir créer une association. Baptisée « 13 novembre : fraternité et vérité », elle aura pour but de jouer la carte de la solidarité et de mettre fin à l’isolement des victimes. « Suite à un événement traumatique de cette ampleur, le premier des risques pour une victime est l'isolement, avec le sentiment que son entourage ne peut pas véritablement comprendre ce qu'elle vit. Très souvent également, les multiples démarches à accomplir sont vécues comme une véritable épreuve, avec le sentiment d'être au final abandonné», a précisé la Fédération nationale des victimes d'attentats et d'accidents collectifs ( Fenvac) dans un communiqué.
À lire également
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Attentats de Paris : 300 millions d’euros pour les victimes
Madonna entonne la Marseillaise sur la scène parisienne de Bercy
#PrêtàLiker : quand Céline Dion chante Edith Piaf pour Paris
Écrit par...
Emilie Poyard
Emilie Poyard
@Emilie Poyard

AILLEURS SUR LE WEB

http://www.elle.fr/Societe/News/Deux-mois-apres-les-attentats-nouvelle-vie-pour-Le-Carillon-a-Paris-3023715

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Il y a un an, ils se disaient « Charlie »...,charlie hebdo,

12 Janvier 2016, 02:27am

Publié par hugo

Par Chloé Dubois, Lena Bjurström - Suivre sur twitter - Suivre sur twitter - 11 janvier 2016
Il y a un an, ils se disaient « Charlie »...
Certains États dont les représentants ont manifesté le 11 janvier 2015 à Paris, avec François Hollande, sont loin d’être des défenseurs de la liberté d’expression. Petit rappel non exhaustif de leurs pratiques en 2015.




Il y a tout juste un an, ils étaient « Charlie ». Ou tout du moins le proclamaient-ils. Le 11 janvier 2015, une cinquantaine de représentants d’États étrangers a défilé à Paris aux côtés de François Hollande pour défendre la liberté d’expression. Clic, une photo pour la postérité. Et puis ils sont rentrés. « Charlie », certains de ces politiciens ne l’ont été qu’une journée. Un an après, on ne compte plus les atteintes à la liberté d’expression dans de nombreux pays représentés. Petit tour d’horizon, non exhaustif.


Espagne


- Personne présente : Mariano Rajoy, Premier ministre


Déjà il y a un an, la présence de Mariano Rajoy à la grande marche du 11 janvier avait fait grincer des dents. Car, en toute discrétion, le pouvoir conservateur ne se privait pas de rogner la liberté d’expression. Poursuites judiciaires contre le journal satirique El Jueves, ou l’humoriste Facu Diaz… Autant de casseroles que le Premier ministre traînait avec lui à Paris. En 2015, la loi « de sécurité citoyenne », votée un an plus tôt, est entrée en vigueur. Une « loi baillon » punissant de lourdes certaines formes de mobilisation sociales développées en Espagne ces dernières années. Au nombre de ces infractions : la résistance pacifique aux forces de l’ordre pour empêcher une expulsion immobilière ou encore l’acte de « perturber la sécurité citoyenne » devant le parlement.


Hongrie


- Personne présente : Viktor Orban, Premier ministre


Le chef du gouvernement hongrois a une définition toute particulière de la liberté d’expression. Invoquée en mai 2015 au parlement européen pour justifier ses déclarations sur une réintroduction de la peine de mort dans son pays (« Nous ne devons pas fuir devant la discussion d’un problème […] la Hongrie respecte la liberté d’expression. »), elle est en général une préoccupation secondaire de ce populiste. Régulièrement dénoncé pour des fermetures et censures de médias depuis son arrivée au pouvoir en 2010, le gouvernement de Viktor Orban aurait notamment ordonné à la télévision publique de censurer les images d’enfants dans ses reportages sur les réfugiés. Il ne faudrait pas que les Hongrois soient trop sensibilisés à leur cause… Notons que le parlement européen a voté, mi-décembre, une résolution demandant l’engagement immédiat d’un « processus de surveillance en profondeur concernant la situation de la démocratie, de la primauté du droit et des droits fondamentaux en Hongrie ».


Pologne


- Personne présente : Ewa Kopacz, Première ministre


Depuis le défilé du 11 janvier, la Pologne a changé de gouvernement, troquant la formation de Donald Tusk et Ewa Kopacz, Plateforme civique (centre-droit) pour le parti Droit et Justice, dont les idées conservatrices font écho aux discours de son voisin hongrois, le Fidesz, parti de Viktor Orban. Arrivés au pouvoir en novembre, les conservateurs de Droit et Justice n’ont pas attendu pour remodeler à leur façon la liberté d’expression polonaise. Fin décembre, le parlement a ainsi adopté une loi sur les médias assurant le contrôle de la télévision et de la radio publiques, en accordant au gouvernement le pouvoir de nomination des dirigeants de la télévision et de la radio publiques et assurant ainsi un contrôle de ces médias. Depuis l’automne, en Pologne, l’ambiance n’est pas très « Charlie ». Pour l’anecdote, un prêtre, accompagné de proches de Droit et Justice, a même tenté d’exorciser l’un des principaux journaux du pays, jugé mensonger, en récitant une prière devant le siège du média. La petite manifestation a été accueillie par une pluie de dessins humoristiques et de tracts défendant la liberté d’expression.


Russie


- Personne présente : Sergueï Lavrov, ministre des Affaires étrangères


L’autoritaire Vladimir Poutine, père d’une multitude de lois répressives portant gravement atteinte à la liberté d’expression, continue d’instaurer une propagande massive et d’exercer de multiples pressions à l’égard de tous ceux qui pourraient propager des discours dissonants. Depuis le retour de M. Poutine à la présidence, RSF déplore une censure organisée et contrôlée par les autorités de surveillance des télécommunications et le blocage de nombreux sites d’informations. Le Kremlin aurait également embauché des centaines de personnes pour inonder la toile de messages pro-Poutine et anti-Obama. Certaines ONG défendant les droits des médias et la liberté d’expression sont désormais considérées comme « agents de l’étranger ». En 2015, au moins deux journalistes ont été emprisonnés pour avoir critiqué les autorités municipales ou régionales. Afin d’échapper à la répression, de nombreux journalistes et activistes sont contraints à l’exil.


Ukraine


- Personne présente : Petro Porochenko, Président de l’État


Face à des violations de la liberté de la presse de plus en plus nombreuses, et de multiples exactions, RSF a choisi de recenser les incidents majeurs en un fil d’information. De nombreuses agressions ont été signalées, mais aussi des expulsions arbitraires, des arrestations abusives ainsi que des emprisonnements. Le 16 décembre, le parti communiste a été interdit par une décision de justice, portant ainsi atteinte à la liberté d’expression et d’association. Des dizaines de journalistes étrangers ne peuvent plus entrer sur le territoire ukrainien.


Turquie


- Personne présente : Premier ministre Ahmet Davutoglu


Le gouvernement turc, défenseur de la liberté d’expression ? Il y a un an, la présence du Premier ministre turc à la manifestation du 11 janvier était déjà dénoncée comme le comble de l’hypocrisie. L’année écoulée n’a fait que le confirmer. Quelques jours à peine après cette grande marche, quatre sites web étaient censurés par un tribunal turc pour avoir publié la Une de Charlie Hebdo, « Tout est pardonné ». « Nous ne pouvons accepter les insultes au prophète », avait commenté M. Davutoglu. Pas question non plus d’accepter qu’on se moque du Président. En mars, deux dessinateurs de presse turcs ont été condamnés à une amende de 7.000 livres (2.500 euros) pour « insulte » au président Erdogan. Perquisitions musclées dans des locaux de médias, censure, emprisonnements de journalistes et multiples condamnations pour « insulte » ou « propagande en faveur d’une organisation terroriste »… On ne compte plus les atteintes à la liberté d’expression en Turquie. Trente journalistes ont passé le dernier réveillon en prison, selon la Fédération européenne des journalistes, nombre d’entre eux pour leur travail sur le conflit qui oppose le gouvernement turc et les rebelles kurdes du PKK. La Turquie a par ailleurs expulsé plusieurs journalistes étrangers qui couvraient ce conflit. À la 149e place du dernier classement mondial de la liberté de la presse de Reporters sans frontières, la Turquie se place juste devant la Russie (152e) et derrière la Birmanie (144e).


Émirats Arabes Unis


- Personne présente : Cheikh Abdallah Ben Zayed Al-Nahyane, membre de la famille régnante


Procès inéquitables, tortures, violences, emprisonnements et arrestations arbitraires… La liberté d’expression n’existe pas aux Émirats arabes unis. Au moins huit personnes seraient actuellement détenus pour avoir brisé la loi du silence. Ce chiffre ne représente pas grand chose dans un pays où les décisions de justice sont abusives et les principes démocratiques inexistants. Selon Human Rights Watch, « l’État empiète systématiquement sur la sphère privée de ses citoyen-ne-s et la communication à travers le web est strictement contrôlée ». Parmi ces huit détenus – militants politiques ou défenseurs des droits de l’homme figure Mohammed al Roken, membre d’Amnesty International.


Arabie Saoudite


- Personne présente : Nizar al-Madani, ministre des Affaires étrangères


Lorsque tout est interdit, contrôlé et réprimé, il est difficile de parler d’information. Si le journalisme existe, en théorie, la liberté d’expression n’est pas tolérée. Les associations indépendantes et les manifestations sont interdites en Arabie Saoudite. L’apostasie est passible de la peine de mort. Chez les journalistes, l’auto-censure fait des ravages. Pour les autres : emprisonnements, actes de torture, violences… Au moins deux journalistes et huit net-citoyens seraient actuellement incarcérés. Des prisonniers d’opinions muselés et torturés, comme l’est encore le blogueur Raif Badawi, déjà flagellé publiquement, toujours dans l’attente de nouveaux coups de fouet. Si une présence militante et pacifique existe bien sur la toile, elle est contrôlée de très très près par le régime.


Israël


- Personne présente : Benyamin Netanyahou, Premier ministre


Le 25 septembre 2015, deux journalistes de l’AFP en reportage en Cisjordanie ont été sauvagement agressés par des soldats israéliens. Un cas loin d’être isolé, selon Reporters sans frontières qui dénonce la multiplication en 2015 des exactions de l’armée et de la police israéliennes à l’encontre de journalistes. En 2015, Israël a dégringolé de cinq rangs dans le classement mondial de la liberté de la presse de l’ONG, s’installant à la 101e place (sur 180). Au moins trois stations de radios palestiniennes ont été fermées - accusées de « promouvoir et encourager le terrorisme contre les civils et les forces de sécurité israéliennes ». Un tribunal israélien a confirmé en septembre l’assignation à résidence surveillée à Mordechai Vanunu, lanceur d’alerte sur les questions du nucléaire - bien qu’il ait déjà purgé une peine de 18 ans d’emprisonnement. Par ailleurs, un roman traitant d’une histoire d’amour entre une Israélienne et un Palestinien a été retiré des programmes scolaires par le gouvernement conservateur de Netanyahou. Il ne faudrait pas encourager les couples mixtes...


Égypte


- Personne présente : Sameh Shoukry, ministre des Affaires étrangères


En septembre dernier, le président Abdel Fattah Al-Sissi affirmait sur CNN que l’Égypte jouissait désormais d’une liberté d’expression « sans précédent ». On rit jaune. Pour rappel, l’Égypte plafonnait en 2015 à la 158e place (sur 180) du classement de Reporters sans frontières (RSF). Selon un communiqué du Comité de protection des journalistes, basé à New York, seule la Chine a emprisonné plus de journalistes en 2015 que ce « paradis de la liberté d’expression » autoproclamé. En août, une nouvelle loi est venue entamer un peu plus cette liberté, en imposant une amende particulièrement lourde aux journalistes et médias qui contrediraient les communiqués et bilans officiels en cas d’attentats.


Tunisie


- Personne présente : Mehdi Jomâa, ancien chef du gouvernement provisoire


Empêchés de couvrir certains événements, des dizaines de journalistes ont, cette année encore, été agressés par les forces de police. Frappés, insultés et menacés ils sont aussi la cible de procès abusifs, souvent poursuivis sur la base du code pénal, au lieu du code de la presse. De multiples interpellations et jugements ont également été prononcés à l’encontre de blogueurs, d’acteurs de l’information ou de militants. Les organisations dénoncent aussi des ingérences de l’exécutif dans le secteur médiatique.


Togo


- Personne présente : Faure Gnassingbé, président de la République


Le très contesté Faure Gnassingbé ne fait pas de la liberté d’expression une priorité, malgré sa présence à la marche républicaine du 11 janvier 2015. Cette année encore, des sites d’information indépendants ont été suspendus par le gouvernement, bloquant les activités de l’opposition et la parole des contestataires remettant en question les dernières élections présidentielles. Le journaliste Bonéro Lawson-Betum a également été arrêté en mai dernier, son matériel saisi et son domicile perquisitionné.


Sénégal


- Personne présente : Macky Sall, président de la République


Alors que le Sénégal était l’un des pays de la région où la liberté de la presse était la mieux établie selon RSF, le contexte sécuritaire et la menace terroriste servirait de prétexte à un contrôle accru sur le secteur. Les organisations de défense des médias ont également dénoncé dans l’année l’utilisation « récurrente du délit d’offense au Chef de l’État, la criminalisation des expressions critiques et l’emprisonnement systématique d’opposants politiques ».


Gabon


- Personne présente : Ali Bongo Ondimba, président de la République


« Depuis l’arrivée au pouvoir du président Ali Bongo Ondimba en 2009, la liberté d’expression et la liberté de la presse n’ont jamais été aussi importantes au Gabon », clame le site Stop Kongossa, lancé en juillet 2015 par l’équipe du président pour contrer les rumeurs et « rétablir la réalité des faits ». Alors certes, le Gabon, 95e sur 180 au classement 2015 de Reporters sans frontières, respecte la liberté d’expression bien plus que son voisin camerounais (133e), mais y a-t-il vraiment de quoi se rengorger ? En 2015, un journaliste a fui le pays, affirmant être victime de menaces de mort, un autre a été détenu par la police militaire et le ministre de la communication a été critiqué pour des velléités d’ingérences médiatiques.


Niger


- Personne présente : Mahamadou Issoufou, président de la République


Si la Constitution donne le droit aux citoyens d’user de leur liberté d’expression et que les délits de presse ont été dépénalisés, cette liberté reste soumise à conditions. La société civile et les journalistes dénoncent des arrestations arbitraires et l’utilisation de nombreuses mesures d’intimidation visant à faire taire les voix qui s’élèvent. Tour à tour accusés de « démoraliser les troupes », ou assimilés à des terroristes, les membres d’organisations citoyennes peuvent être inculpés grâce à une loi liberticide sous couvert d’anti-terrorisme. Moussa Tchangari, secrétaire général d’une l’ONG, a été arrêté, accusé « d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste », libéré, puis inculpé pour « atteinte à la défense nationale ». Ces procédures ont été engagées après que le militant ait dénoncé les conditions d’évacuation des réfugiés du lac Tchad, zone infiltrée par Boko Haram, où de nombreuses personnes ont trouvé la mort. Les médias sont eux aussi la cible de violences. Au moins cinq journalistes ont été emprisonnés tandis que d’autres ont été inculpés et empêchés de couvrir des événements.


Tchad


- Personne présente : Idriss Deby Itno, président de la République


Lorsque la famille présidentielle est visée par les médias, elle prend des mesures. La présidence tchadienne est ainsi accusée par RSF d’instrumentaliser la justice afin de censurer les journalistes. Certaines décisions vont jusqu’à la fermeture de l’organe de presse concerné, comme ce fut le cas de l’hebdomadaire Abba Garde. Les journalistes sont également harcelés à titre personnel, poursuivis pour diffamation, ou mis en garde à vue - bien que les restrictions de liberté ne soient pas légales en cas de délit de presse. Pour avoir critiqué le gouvernement, le directeur de la publication du Haut Parleur a plusieurs fois été poursuivi par la famille Déby, notamment Salay, le frère du président qui occupe le poste de directeur général des douanes. Le journaliste Stéphane Mbaïrabé Ouaye a lui été tabassé dans un commissariat en octobre afin qu’il révèle ses sources.


Actualisation à 18h02 :


« Et la France ? » Cette question revenant dans les commentaires et sur les réseaux sociaux, nous ajoutons ce lien, résumant la situation française :


Retrouvez nos articles sur les libertés publiques en France

http://www.politis.fr/Il-y-a-un-an-ils-se-disaient,33588.html

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Maryse Wolinski, la vie après Charlie,charlie hebdo,

11 Janvier 2016, 23:53pm

Publié par hugo



Elle>Société>News
Maryse Wolinski, la vie après Charlie Publié le 11 janvier 2016 à 17h27 Maryse Wolinski, la vie après Charlie
© Maryse Wolinski
On croyait tout connaître de la tuerie du 7 janvier, à « Charlie Hebdo », qui allait annoncer les effroyables attentats du 13 novembre. Pourtant, l’épouse de Georges Wolinski, l’un des dessinateurs assassinés, raconte dans un livre sensible et original la façon dont elle a vécu les événements. Trois raisons de puiser de la force dans son « Chérie, je vais à Charlie ».


LA FORCE DES GENS


Bien sûr, à l’annonce de la mort de Georges, Maryse Wolinski s’est retrouvée dans un état de sidération, de désespoir, de solitude indicibles. Mais, à la lire, on voit aussi surgir de multiples figures : collègues, amis, famille, policiers, médecins, pompiers et tant d’autres. Cela fait du bien. Les tueurs sont une poignée de fous isolés, nous sommes nombreux.


LA FORCE DU LANGAGE


Son écriture solaire et apaisée, la justesse de son ton, jusque dans le moindre détail relaté, procurent une sorte de calme et adoucissent notre imagination enflammée, si prompte à délirer. De l’ordre et du sens sont remis au cœur du chaos. Les tueurs ne connaissent que les anathèmes simplistes et stupides, nous avons le langage.


LA FORCE DE L’AMOUR


Maryse Wolinski revient longuement sur les quarante-sept ans d’amour qui l’ont unie à son mari, sur les Post-it qu’il collait un peu partout dans l’appartement pour lui déclarer sa flamme. Les tueurs ne connaissent que la haine, nous avons l’amour.


« Chérie, je vais à Charlie », de Maryse Wolinski (éd. Seuil).
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Les Post-it touchants de Georges Wolinski à son épouse
Papa, t’es là ? par Elsa Wolinski

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Attaque de Charlie Hebdo : un an après, des hommages sous le signe de la laïcité,charlie hebdo,laicite,droits,

11 Janvier 2016, 01:58am

Publié par hugo

Elle>Société>News
Attaque de Charlie Hebdo : un an après, des hommages sous le signe de la laïcité Publié le 4 janvier 2016 à 15h10 Attaque de Charlie Hebdo : un an après, des hommages sous le signe de la laïcité
© Charlie Hebdo
La couverture de « Charlie Hebdo » tourne sur les réseaux sociaux depuis ce lundi matin. C’est mercredi qu’on pourra retrouver en kiosque un numéro spécial, tiré à un million d’exemplaires. Sur la couverture dessinée par Riss, un Dieu ensanglanté en fuite, une kalachnikov dans le dos, avec ce titre « 1 an après, l’assassin court toujours ».


C’est le 7 janvier 2015 que la rédaction de l’hebdomadaire satirique a été frappée par une attaque terroriste qui a fait douze morts. Réunis en conférence de rédaction, les dessinateurs Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et Honoré ont perdu la vie, ainsi que Bernard Maris, Elsa Cayat et le correcteur Mustapha Ourrad. Deux policiers sont également décédés sous les balles des terroristes, ainsi qu’un employé de la Sodexo et un journaliste invité. Quelques jours plus tard, c’est à quelques kilomètres du 11e arrondissement, au supermarché Hyper Cacher situé porte de Vincennes qu’une prise d’otages fera quatre morts. Cette semaine se veut un hommage à toutes les victimes des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly. Plusieurs rendez-vous sont d’ores et déjà planifiés. Mardi 5 janvier, le recueillement se fera aux côtés des proches des victimes. Une plaque sera installée près des locaux de « Charlie Hebdo », boulevard Richard-Lenoir, ainsi que devant l’Hyper Cacher et à Montrouge où a perdu la vie Clarissa Jean-Philippe, une jeune policière. François Hollande, Manuel Valls, Bernard Cazeneuve et Fleur Pellerin assisteront à ces courts hommages.


JOHNNY HALLYDAY : SON HOMMAGE EN MUSIQUE


Jeudi, un an exactement après l'attaque contre « Charlie Hebdo », tous les regards seront tournés vers la cour de la Préfecture de police, où François Hollande présentera ses vœux aux forces de sécurité. Samedi, de nombreuses personnes devraient également se réunir devant l’Hyper Cacher, où une cérémonie est organisée par le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF). Le lendemain, la place de la République, sera une fois de plus le lieu du recueillement. Plus de mille personnes, familles de victimes, blessés ou témoins des attaques devraient se réunir aux côtés de plusieurs personnalités politiques. Un chêne sera planté sur la place et Johnny Hallyday interprètera « Un dimanche de janvier », en hommage à la marche républicaine qui avait réuni près de quatre millions de personnes partout en France le 11 janvier 2015. Une semaine d’hommages et de mobilisations en faveur de la laïcité, alors que les attentats du 13 novembre sont dans la mémoire de chaque Français.
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Un an après les attentats, un pardon possible,protestants,charlie hebdo,

8 Janvier 2016, 02:31am

Publié par hugo

MARCHE EN HOMMAGE AUX VICTIMES DES ATTENTATS DE JANVIER 2015© "LA MARCHE"/GUILLAUME HIGHWIRE/CC BY 2.0 VIA FLICKR
UN AN APRÈSSOCIÉTÉ 7 JANVIER 2016
Auteurs
Marie Lefebvre-Billiez
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Un an après les attentats, un pardon possible


S’il prend du temps et ne va pas de soi, le pardon peut se frayer un chemin après des actes terroristes.


À lire


Peut-on tout pardonner ?
Olivier Clerc
éd. Eyrolles, 2015.
Pardonnable, impardonnable
Valérie Tong Cuong
éd. JC Lattès, 2015.
Le livre du pardon
Desmond Tutu
éd. Trédaniel, 2015.
Le don du pardon
Olivier Clerc
éd. Trédaniel, 2010.
blog.olivierclerc.com
cerclesdepardon.fr
Il y a un an, après les attaques terroristes qui ont décimé sa rédaction, Charlie Hebdo publiait une Une improbable : la larme à l’œil, Mahomet arborait une pancarte « Je suis Charlie » et l’hebdomadaire titrait : « Tout est pardonné ». En novembre dernier, après les nouveaux attentats de Paris et Saint-Denis, une manifestation spontanée de cinq mille personnes défilait dans les rues de Rouen, sous la pancarte : « Ni oubli, ni pardon, stop Daech ». Au même moment, Antoine Leiris, un jeune veuf ayant perdu sa femme dans les attentats du 13 novembre, publiait sur Facebook une tribune partagée plus de 230 000 fois, et traduite en anglais par BBC, intitulée : « Vous n’aurez pas ma haine. » Il écrivait : « Non, je ne vous ferai pas ce cadeau de vous haïr. Vous l’avez bien cherché pourtant mais répondre à la haine par la colère, ce serait céder à la même ignorance qui a fait de vous ce que vous êtes. »


Autant de prises de position bouleversantes qui posent la question du pardon face à des actes aussi barbares que des attentats terroristes. Est-il possible de l’envisager, même d’en parler, dans des conditions si dramatiques ? Olivier Clerc a consacré deux ouvrages à ce sujet : Le don du pardon et Peut-on tout pardonner ? Il est l’initiateur en France d’une soixantaine de cercles de pardon, et organise tous les ans des « Journées du pardon » lors desquelles il invite de grands témoins. En 2014, il a reçu Ginn Fourie, qui a perdu sa fille dans un attentat terroriste en Afrique du Sud en 1993. Après un temps de deuil nécessaire, elle est entrée dans une démarche de justice restaurative avec le commanditaire des attentats ; ensemble, ils ont fondé une association pour promouvoir le pardon et la réconciliation. Selon Olivier Clerc, le pardon est « un processus visant à permettre aux victimes de guérir leur cœur, de se libérer de l’étau de la haine, de revivre un jour. Cela demande du temps, mais représente un formidable espoir : on n’est pas condamné à vivre indéfiniment dans l’enfer émotionnel ».


Terroristes repentis


Frédéric Rognon, professeur de philosophie des religions à la faculté de théologie protestante de Strasbourg, et président de la commission « Justice et aumônerie des prisons » de la Fédération protestante de France, renchérit : « Bien sûr, d’un point de vue chrétien, le pardon est possible face à des actes terroristes. Mais attention, cela ne signifie pas qu’il soit facile, rapide ni qu’il doive être galvaudé ou banalisé. Le pardon demande du temps et requiert un profond travail intérieur. Accordé trop rapidement et avec désinvolture, il s’apparenterait à un refoulement, à un pseudo-oubli : alors gare au retour du refoulé ! »


De plus, pour le philosophe, « la Bible est très claire : il faut que le pardon soit demandé par l’offenseur pour être accordé par l’offensé ». S’il existe des exemples de terroristes repentis – le gouverneur George Wallace, farouche adversaire de Martin Luther King, repenti à la fin de sa vie, qui a embauché de très nombreux Noirs américains dans son administration, ou encore des néonazis allemands –, les terroristes ayant agi en France en 2015 sont soit morts soit « enfermés dans leur radicalité ». Que faire, alors ? « Offrir son désir de pardon à Dieu. Et c’est le Dieu d’amour qui accueille le pardon (de l’offensé), le libérant ainsi du poids de l’offense. »


Ne plus être un fantôme


Olivier Clerc diffère sur ce point de Frédéric Rognon : « Croire que l’on ne peut parvenir au pardon qui si l’agresseur commence par nous demander pardon revient à donner tout pouvoir à l’autre et à se mettre soi-même en situation d’impuissance et de passivité. En réalité, on peut cicatriser son cœur, quoi que l’autre fasse ou non, quoi qu’il dise ou pas. » Pour y parvenir, Olivier Clerc organise des cercles de pardon dans lesquels un inconnu vous demande pardon à titre symbolique, et « du fait de la dimension transpersonnelle du processus à l’œuvre », le pardon peut se frayer un chemin jusqu’à celui qui désire l’accorder.


D’ailleurs, il constate dans les témoignages reçus de personnes l’ayant vécu, que parfois, « le pardon n’est pas une option, mais une obligation : c’est pardonner ou mourir de chagrin, n’être plus qu’un fantôme vivant. Il est certain que, grâce au pardon, au lieu d’être seulement victime d’un passé terrible, on peut le transformer et en faire quelque chose de beau et d’utile à tous ».


Pour autant, Olivier Clerc estime qu’il « n’est pas en notre pouvoir de pardonner », que c’est « quelque chose qui nous dépasse totalement ». Il remarque : « Jésus sur la croix, tout Christ qu’il était, n’a pas dit : “Je vous pardonne, vous ne savez pas ce que vous faites”, mais bien : “Père, pardonne-leur…” Il ne s’est pas mis en position de pardonner, mais il a fait appel à plus grand que lui. » Un chemin qu’Olivier Clerc nous exhorte tous à suivre, notamment en cette année 2016, déclarée pour l’Église catholique, « Jubilé de la miséricorde ».

http://reforme.net/une/societe/an-apres-comment-vivre-ensemble-pardon-possible

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Place de la République, Renaud et Alévèque se sentent plus Charlie que Johnny,charlie hebdo,

7 Janvier 2016, 23:37pm

Publié par hugo

Place de la République, Renaud et Alévèque se sentent plus Charlie que Johnny
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Par Alice Develey Mis à jour le 07/01/2016 à 21:02 Publié le 07/01/2016 à 20:53
Le chanteur Renaud et Christophe Alévèque sont venus se recueillir place de République (Crédit photo: Alice Develey).
NOUS Y ÉTIONS - Le chanteur de Mistral gagnant a appelé ses fans à se réunir spontanément pour évoquer la mémoire des victimes de Charlie, à 18h, place de la République. Un plaidoyer pour la liberté d'expression a été lu par son ami humoriste, et cette manifestation improvisée s'est conclue par la Marianne de Michel Delpech.


Il est 17h30. Quelques curieux font le tour de la place de la République, photographiant ici et là des cierges encore allumés au pied du monument du XIe arrondissement. Alors que des skaters tentent des figures non loin du groupe de la CGT qui s'est formé à l'occasion de la manifestation pour Charlie Hebdo qui aura lieu dans trente minutes, une masse informe de gens enfouis dans leurs manteaux gris commence à poindre.
L'appel de Renaud en mémoire des attentats du 7 janvier 2015 (sur sa page Facebook) semble avoir fonctionné. Ils sont déjà des centaines sur la place. L'esprit Charlie est là, défendu paradoxalement, penseront certains, par des forces de l'ordre discrètes et efficaces.
Certains se regroupent autour d'un jeune guitariste qui entonne une mélodie à la gloire de la libre pensance, façon canal historique Charlie Hebdo. D'autres observent silencieux les dessins laissés en hommage aux victimes des attentats du mois de novembre. Personne ne sait réellement ce qui va se passer. Les regards s'échangent, quelques voix aussi. Quand soudain, c'est l'émeute. Il est 18h.
«Johnny c'est dimanche, Renaud c'est jeudi. L'un des deux est plus Charlie que l'autre...»


Christophe Alévèque et Renaud viennent de faire leur entrée dans l'arène, encerclés par une barrière de journalistes. Personne ne peut les atteindre, sauf les barres téléscopiques de télévisions et quelques téméraires qui ont su se faufiler à travers les blousons noirs. «Attention», «chut», entend-t-on se répéter à chaque seconde. Tandis que l'humoriste teste son mégaphone en lançant une blague sur Johnny Hallyday «Lui, c'est dimanche, Renaud c'est jeudi. L'un des deux est plus Charlie que l'autre... mais je vous laisse deviner qui», la foule se tait enfin.
«Le 7 janvier, il y a un an, nous étions là. Effondrés, incapables de mettre des mots sur ce qui était arrivé. Il y a un an, la France entière était Charlie» lance Christophe Alévèque, avant de continuer sous quelques applaudissements: «On est là ce soir pour célébrer la vie, pour la liberté, l'égalité et la fraternité. Pour ne pas céder à la terreur, pour dire que nous sommes toujours debout (...) La liberté ne doit jamais être prise en otage par le terrorisme, l'obscurantisme, l'extrémisme, enfin, tout ce qui se termine en -isme... sauf l'érotisme, évidemment.» Et tandis que le comédien termine sa harangue pour la liberté d'expression sur un «on ne lâchera rien», ce dernier passe le mégaphone à Renaud.
La voix brisée par l'émotion, fatigué, las peut-être, le chanteur parle sans qu'aucuns mots ne soient clairement entendus par le public. Lui qui proclamait ce matin «péter la forme» et «ne plus boire» semble pourtant bien absent. «On n'entend rien» grommelle la foule. Qu'importe, le chanteur est là, avec un message clair en tête: il faut se battre. Au pied de la statue, Renaud et Alévèque entonnent Que Marianne était jolie, en chœur avec des centaines de personnes venues rendre hommage à Charlie. L'émotion y est. Quelques hourras terminent la chanson qui s'ouvrira par trois fois sur Bella Ciao, avec la forte voix d'Alévèque et les play-back du Docteur Renard.
Ce soir, place de la République, des anonymes, des stars discrètes comme Macha Meryl, le patron du parti communiste Pierre Laurent, avaient tous un point commun: le souvenir des dessinateurs morts il y a un an.

LES AUTEURS
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A propos de Michel Renaud
Ancien journaliste et ex-directeur de cabinet à la mairie de Clermont-Ferrand français.
Décédé à Paris le 7 janvier 2015.
Biographie
Alice Develey

http://www.lefigaro.fr/culture/2016/01/07/03004-20160107ARTFIG00387-renaud-et-aleveque-se-sentent-plus-charlie-que-johnny.php

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Clip de la chanson "Charlie" Tryo,JE SUIS CHARLIE!!!!,charlie hebdo,

7 Janvier 2016, 23:22pm

Publié par hugo

Explication de la chanson
Dans la chanson "Charlie" Tryo rend hommage à son ami Tignous et évoque la paix et la lutte contre la terreur.
Tryo-Charlie
Prochain concert de Tryo


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Paroles de la chanson "Charlie" par Tryo



Le monde a changé Charlie
C’est ce qui t’a tué Charlie
C’est pas Mahomet
C’est jute des enragés Charlie





La France a pleuré Charlie
Mais ta liberté chérie
Elle est immortelle
Tu l’as vois du ciel
Le monde cruel mais la vie est belle





On a tué ta vie Charlie
Mais pas tes idées Charlie
On va les chanter mon frère
Et ces cons vivront l’enfer





Un monde libéré Charlie
Ou on peut se marrer aussi
Au milieu du Djihad des vacarmes et des armes
Il reste la culture l’humour et la nature





Hey hey hey hey je suis Charlie
Hey hey hey hey toujours en vie
Hey hey hey hey je te l’écris
Et je vais le dessiner





Me revoilà Charlie
Aujourd’hui et demain c’est dit
A grand coups de dessin en hommage aux amis
Une grosse paire de seins sur un barbue aigri





Je suis plus fort que toi petit
La honte d’Allah c’est dit
Quand il te regarde il pleure pour toi
Il se frotte la barbe et il ne comprends pas





Comment au nom de dieu a-t’ont
Utiliser une arme contre un simple crayon





Tu ne vas pas nous faire perdre
T’as raté ton coup
Et la France tout entière restera debout





Hey hey hey hey je suis Charlie
Hey hey hey hey toujours en vie
Hey hey hey hey je te l’écris
Et je vais le dessiner





On va rire et écrire Charlie
On saura se souvenir Charlie
De toute ces barres de rire
Au temspo d’hara Kiri
On se rendera à l’avenir aux familles aux amis





Je te le promets mon frère
Ce sera dans la paix mon frère





On tuera la misère la tristesse et la guerre
Et on laissera derrière ces connards en colère





Hey hey hey hey je suis Charlie
Hey hey hey hey toujours en vie
Hey hey hey hey je te l’écris
Et je vais le dessiner





Hey hey hey hey je suis Charlie
Hey hey hey hey toujours en vie
Hey hey hey hey je te l’écris
Et je vais le dessiner

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Un lycéen menacé de mort pour son soutien à « Charlie Hebdo »,charlie hebdo

1 Juin 2015, 17:28pm

Publié par hugo


Accueil du site > Web > Sur le vif > Un lycéen menacé de mort pour son soutien à « Charlie Hebdo »
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SUR LE VIF
Par Alice Deroide - 22 mai 2015
Un lycéen menacé de mort pour son soutien à « Charlie Hebdo »


Louis, à peine 17 ans, rédacteur en chef de La mouette baillonnée, est sous pression depuis quatre mois. Le canard du lycée Marcelin-Berthelot de Saint-Maur-des-Fossés, dans la banlieue huppée du Val-de-Marne, avait publié le 22 janvier un numéro spécial Charlie Hebdo, réunissant dessins, billets d’humeur, poèmes. Dès le lendemain, Louis reçoit un exemplaire du journal auquel on a agrafé une croix gammée, un cercueil et une lettre de menace de mort.


Depuis, le lycéen en a reçu six autres, dont une début mai qui selon lui avait un « goût d’ultimatum ». Il se dit aujourd’hui « très affecté psychologiquement ». Si l’on ne découvre que maintenant le calvaire du lycéen, c’est parce que ses professeurs ont décidé de rendre l’affaire publique. Jeudi, plusieurs d’entre eux ont exercé leur droit de retrait et se sont rassemblés pour manifester leur soutien à Louis. Une des enseignantes a déclaré à la presse :


« Cela dure depuis des mois. Au début, nous n’avons rien dit pour laisser l’enquête se faire, mais rien de concret n’a été fait. »


Le lycéen et sa famille avaient porté plainte dès la première lettre, mais aucune mesure de protection particulière n’a été mise en place. Pour Louis, le ministère de l’Education Nationale fait preuve d’une attitude laxiste. Un manque de soutien également dénoncé par Riss, directeur de Charlie Hebdo.


Une délégation de professeurs et de parents d’élèves était reçus ce vendredi au rectorat de Créteil.


Nota Bene :
Photo : Rassemblement de soutien des professeurs et élèves du lycée Marcelin-Berthelot, jeudi 21 mai (photo du compte twitter du journal lycéen @lamouetteb )

http://www.politis.fr/Un-lyceen-menace-de-mort-pour-son,31250.html

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