Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de hugo,

france

Hépatite C : 75.000 personnes atteintes en France sans le savoir,sante,france,

3 Juin 2015, 12:36pm

Publié par hugo

Hépatite C : 75.000 personnes atteintes en France sans le savoir
Publié à 11h35, le 02 juin 2015, Modifié à 11h28, le 03 juin 2015
DOSSIERS :marisol touraine
Hépatite C : 75.000 personnes atteintes en France sans le savoir
Un Test Rapide d'Orientation Diagnostique (Trod), permettant le dépistage de l'hépatite C. © FRANCOIS NASCIMBENI / AFP
Par Victor Dhollande-Monnier
avec AFP
342146
PAS AU COURANT - La majorité des personnes non diagnostiquées en 2014 d'une hépatite C sont des hommes.


Le chiffre est édifiant : 75.000 adultes ignorent qu'ils sont atteints d'une hépatite C chronique. Cette estimation, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l'Institut de veille sanitaire (InVS), est cependant en baisse par rapport aux 100.000 cas estimés en 2004. La majorité des personnes non diagnostiquées en 2014 sont des hommes.
Le dépistage bientôt élargi ? Cette donnée conforte la recommandation faite dans un rapport de 2014 sur la prise en charge des hépatites B et C. Ce rapport, remis à la ministre de la santé, Marisol Touraine, "devrait maintenant être appliqué", écrit dans le BEH, le Profresseur Daniel Dhumeaux qui en avait assuré la coordination.
En l'occurrence, le rapport proposait d'élargir le dépistage en proposant un dépistage simultané pour les hépatites C et B, ainsi que pour le VIH, aux hommes âgés de 18 à 60 ans au moins une fois au cours de leur vie.
Les personnes âgées beaucoup plus touchées. Parmi les 230.000 personnes infectées de façon chronique par le virus de l'hépatite C (VHC) en 2004, un peu plus de 100.000, soit 43,4% n'étaient pas diagnostiquées. En 2014, ce nombre est tombé à 75.000 environ parmi les 18-80 ans, selon la dernière estimation. La proportion de personnes non diagnostiquées pour une hépatite C chronique en 2004 (43%) variait fortement selon l'âge : de 21,9% parmi les personnes nées entre 1945 et 1965 à 74,1% parmi celles nées entre 1924 et 1944.
Malgré cette nette diminution en dix ans, le nombre de personnes non diagnostiquées pour une hépatite C chronique reste encore élevé, selon les auteurs de ce travail. Le taux de guérison spontanée de l’infection aiguë par le VHC est de 30 à 40 %, notent-ils
Toujours pas de vaccin pour l’hépatite C. Les hépatites B et C peuvent être la cause de cirrhoses et de cancers du foie. Pour l'hépatite C, l'intensification du dépistage peut permettre d'accéder à des nouveaux traitements plus efficaces. Il existe un vaccin contre l'hépatite B mais pas contre l'hépatite C. La transfusion sanguine a été une source de transmission du virus de l'hépatite C avant le dépistage systématique sur les dons du sang, avant 1992.
Sur le même sujet

http://www.europe1.fr/sante/75000-personnes-atteintes-de-lhepatite-c-en-france-sans-le-savoir-1349840

Voir les commentaires

Centres-villes, banlieue... La pauvreté ne se concentre pas où on l'attend,societe,sdf,

3 Juin 2015, 04:11am

Publié par hugo

Actualité > Société > Centres-villes, banlieue... La pauvreté ne se concentre pas où on l'attend
Centres-villes, banlieue... La pauvreté ne se concentre pas où on l'attend
L' ObsPar L' Obs
Voir tous ses articles


Publié le 02-06-2015 à 18h31
A+A-
Un rapport de l'Insee constate que les centres-villes des grandes agglomérations françaises sont les nouveaux foyers de la pauvreté française.
Selon le rapport de l'Insee, le taux de pauvreté est particulièrement élevé chez les familles monoparentales, les familles nombreuses et les ménages de moins de 30 ans. (CHARLY TRIBALLEAU/AFP)Selon le rapport de l'Insee, le taux de pauvreté est particulièrement élevé chez les familles monoparentales, les familles nombreuses et les ménages de moins de 30 ans. (CHARLY TRIBALLEAU/AFP)


PARTAGER
Partager sur Facebook
15
Partager sur Twitter
12
Partager sur Google+
0
Partager sur Linkedin
1
Envoyer cet article à un amiRÉAGIR0
RECEVOIR LES ALERTES


À LIRE AUSSI
La hausse des prixs'accélère
"Dis-moi où tu habites et je te dirai tes chances d’être pauvre" : c’est, en substance, ce que propose l’étude sur la pauvreté en France publiée par l’Insee mardi 2 juin. Selon le bilan établi par l’Institut national de la statistique et des études économiques, la pauvreté est essentiellement concentrée sur les centres-villes des grands pôles urbains.


L’institut, qui s’appuie sur des données très précises de 2012, pour la première fois recueillies à l’échelle des communes, constate par ailleurs que 77% de la population pauvre réside dans les 230 grandes aires urbaines françaises. A elle seule, l’aire urbaine de Paris englobe 20% de cette population.


Les banlieues et les centres-villes plus pauvres que les couronnes


Dans le centre-ville des grandes agglomérations, le taux de pauvreté - la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté, soit près de 990 euros mensuels - s'élève en moyenne à 19,5% dans les "villes-centres" des grandes aires urbaines. "Il est de 16,1% pour celle de Paris, 14% à Lyon et 25,1% à Marseille", précise Luc Brière, chef de la division Statistiques régionales, locales et urbaines.






En clair, habiter en centre-ville ne constitue nullement une garantie contre le dénuement. Au contraire : les populations pauvres y sont plus nombreuses que dans les banlieues et les périphéries, puisque le taux de pauvreté y "atteint parfois deux à trois fois celui des banlieues, et plus de quatre fois celui des couronnes périurbaines" selon l'Insee.


Plus on s’éloigne du centre, plus le niveau de vie augmente, notamment dans les couronnes : le taux de pauvreté n’y est "que" de 8,8% (contre 19,5% dans les centres-villes et 13,9% dans les banlieues).


La Seine-Saint-Denis la plus touchée


L’étude, qui porte sur l’ensemble du territoire, permet d’observer des disparités plus ou moins importantes selon les zones. Luc Brière cite un exemple :


L’Ile-de-France est la zone où l’on constate la plus forte disparité, entre les Yvelines ou les Hauts-de-Seine d'un côté et la Seine-Saint-Denis d'un autre côté."


Les départements ayant le plus faible et le plus fort taux de pauvreté - respectivement à 9% dans les Yvelines et à 27% en Seine-Saint-Denis - se trouvent eux aussi en Ile-de-France.


A Paris, le niveau de vie des 10% les plus riches est presque sept fois supérieur à celui des 10% les plus pauvres. Une disparité d’autant plus importante que ce rapport est normalement de 3,5 sur le reste du territoire.


"Quel que soit le territoire concerné, les familles monoparentales, les familles nombreuses et les ménages de moins de 30 ans sont les plus touchés", souligne Luc Brière.


L’étude, qui se base pour la première fois sur les prestations sociales et les déclarations fiscales fournies par l’administration, confirme "des informations déjà connues, comme le fait que le Languedoc-Roussillon, la Corse et le Nord-Pas-de-Calais comptent parmi les régions de France avec le plus fort taux de pauvreté", autour de 20%. De l’autre côté du spectre, la Bretagne et les Pays de la Loire, à moins de 11%.


Alexis Orsini




Sur le web : Evacuation de campements: que deviennent les migrants?




Evacuation de campements: que deviennent les migrant…
en coursEvacuation de campements: que deviennent les migrants?


Plan anti-pollution: le retour de la pastille ne convainc pas
Plan anti-pollution: le retour de la pastille ne convainc pas


Forte chaleur en fin de semaine
Forte chaleur en fin de semaine


Notes de taxis d’Agnès Saal: "On ne peut pas accepter q…
Notes de taxis d’Agnès Saal: "On ne peut pas accepter que rien ne se passe"


Procès Outreau: "Tout cela a été bâti sur un mensonge",…
Procès Outreau: "Tout cela a été bâti sur un mensonge", plaide l’avocat de Daniel Legrand


Paris se débarrasse de 700.000 cadenas d'amour
Paris se débarrasse de 700.000 cadenas d'amour






PARTAGER
Partager sur Facebook
15
Partager sur Twitter
12
Partager sur Google+
0
Partager sur Linkedin
1
Envoyer cet article à un ami
RÉAGIR
0
RECEVOIR LES ALERTES


France Paris pauvreté infographie carte INSEE Île-de-France centre ville agglomération Luc Brière

AILLEURS SUR LE WEB
Contenus recommandés par Outbrain
SUR LES SITES DU GROUPE
Natacha Polony quitte le "Grand Journal" de Canal Plus: bon débarras… (Le Plus)
Scène d’hystérie dans l’avion : la bienséance israélienne mise en… (Rue89 )
Paris : roué de coups en pleine rue, il se fait voler sa Rolex à 70… (L'Obs)
La question de Fogiel à Carla Bruni qui a excédé Sarkozy (L'Obs)
SOCIÉTÉ
Centres-villes, banlieue... La pauvreté ne se concentre pas où on l'attend
Disparition du petit Mathis : le mystère reste entier
Maltraitances, humiliations... "Placé de familles en foyers, j'ai vécu un calvaire"
Les pastilles anti-pollution de Ségolène Royal : comment ça marche ?
Pour réagir, je me connecte
Je m'inscris
VERBES THÉMATIQUES

Voir les commentaires

Près d’un quart des Français se désintéressent de l’environnement,economie,ecologie,

2 Juin 2015, 00:01am

Publié par hugo

Accueil > Politique - Société > Société
Près d’un quart des Français se désintéressent de l’environnement
JEAN MICHEL GRADT / JOURNALISTE | LE 01/06 À 07:58, MIS À JOUR À 14:05
image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/06/01/1124091_pres-dun-quart-des-francais-se-desinteressent-de-lenvironnement-web-tete-021102541835_660x421p.jpg
Près d’un quart Français désintéressent problématiques liées l’environnement, indique étude rendue publique lundi. Près d’un quart des Français se désintéressent des problématiques liées à l’environnement, indique une étude rendue publique lundi. - Shuuterstock1 / 1
Précédent
Suivant
Selon une étude conduite par GreenFlex et l’Ademe publiée lundi, 23,7% des sondés se disent désengagés face aux problématiques écologiques contre 15% l’année en 2014.
A six mois de la COP 21, la conférence internationale sur le climat qui se tiendra à Paris, voici une étude qui risque de doucher bien des optimismes. Près d’un quart des Français se désintéressent des problématiques liées à l’environnement, indique une étude rendue publique lundi.
Ils sont 23,7% à être désengagés face aux problématiques écologiques contre 15% l’année précédente, selon cette étude menée par la société de services en développement durable GreenFlex, en partenariat avec l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).
Pour réaliser cette étude, GreenFlex et l’Ademe ont sondé, d’octobre à décembre 2014, 3.500 personnes formant un échantillon représentatif de la population française. Elles ont répondu environ 120 questions adressées par internet ou voie postale et qui ont permis de dresser une typologie des Français en matière de consommation durable.
A lire, à voir aussi
Aux Philippines, François Hollande lance un appel pour le climat (27/02)
VIDEO Annick Girardin : « Les Etats ne peuvent pas répondre seuls aux défis du climat (28/05)
Désengagement des chômeurs
Alors que la loi sur la transition énergétique portée par la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a été adoptée par l’Assemblée le 26 mai (voir la vidéo ci-dessous), seules un cinquième des personnes interrogées (19,6%) sont « très soucieuses des problèmes liés à l’environnement », selon cette étude. Presqu’autant (19,3%) pensent "qu’ agir pour l’environnement n’en vaut la peine que si cela leur fait gagner de l’argent". Elles n'étaient que 14,4% dans l’étude de 2014.


Discours de Ségolène Royal : vote solennel du... par FranceEcologieEnergie
Le nombre de personnes qui se disent prêtes à faire des sacrifices dans leur vie quotidienne pour protéger la planète a plongé : 56,9% en 2010, 44,5% en 2014 et 41,2%, cette année, souligne l’étude. Les « rétractés » (c’est-à-dire les personnes désengagées, Ndlr) se recrutent pour la plupart (64%) dans la gent masculine et sont « sur représentés chez les chômeurs et les populations modestes ».
Energies fossiles : 10 millions d'euros de subvention par minute
Les négociations de la COP21 ont repris ce lundi 1er juin à Bonn (Allemagne) sur la base d’un texte censé être exhaustif puisqu'il regroupe les propositions de chacun des 193 pays membres de l’ONU. Dans une tribune publiée vendredi dans Libération, Maxime Combes et Nicolas Haeringer s'étonnent d'un oubli troublant dans ce texte . "Alors que les énergies fossiles représentent 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, et qu’on ne cesse de forer pour en trouver davantage, aucun Etat, aucune institution internationale, ne propose de limiter la production de charbon, de gaz et de pétrole" écrivent-ils.
Ils ne sont pourtant pas les seuls à plaider pour une limitation du recours aux énergies fossiles, ou du moins des subventions dont elles bénéficient. Selon les estimations du Fonds monétaire international, qui exhorte les gouvernements à mettre fin à ces pratiques, les entreprises d’extraction d’énergies fossiles bénéficient de subventions à hauteur de 4,74 mille milliards d’euros par an, soit l’équivalent de près de 10 millions d’euros à la minute (soit 6,5 % du PIB mondial), ceci sept jours sur sept. C'est davantage que l’ensemble des dépenses liées à la santé publique de tous les gouvernements du monde.
JEAN-MICHEL GRADT
@ogrady99
FOCUS
Politique de l'environnement
Environnement
D'autres vidéos à voir sur le web


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/021102541655-pres-dun-quart-des-francais-se-desinteressent-de-lenvironnement-1124091.php?KhmHqqbr2o2UztYP.99

Voir les commentaires

Collèges et lycées : la «bombe» de la non-mixité sociale,egalite,parites,education,

1 Juin 2015, 23:57pm

Publié par hugo

Collèges et lycées : la «bombe» de la non-mixité sociale
MARIE-CHRISTINE CORBIER / JOURNALISTE | LE 29/05 À 17:37
image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/05/29/1123572_colleges-et-lycees-la-bombe-de-la-non-mixite-sociale-web-tete-02199697869_660x370p.jpg
La ségrégation sociale scolaire forte collèges lycées France, étude chercheurs. La ségrégation sociale et scolaire est forte dans les collèges et lycées de France, selon une étude de deux chercheurs. - AFP1 / 1
Précédent
Suivant
Près d’un collège sur deux crée des classes de niveau en toute illégalité, révèle une étude.
La réforme du collège est destinée à lutter contre les inégalités, répète à l’envi Najat Vallaud-Belkacem. La ministre de l’Education entend s’y attaquer en supprimant les classes bilangues - qu’elle ne veut plus réserver à 15 % de collégiens souvent issus de milieux favorisés - et en renonçant aux options latin et grec telles qu’elles existaient.
Pour en savoir plus
> DOSSIER La contestée réforme du collège
Mais la vraie bataille contre les inégalités est ailleurs, selon les chercheurs Son-Thierry Ly et Arnaud Riegert de l’Ecole d’économie de Paris. Ils ont exploité pour la première fois des statistiques existantes mais jamais traitées, pour le compte du Conseil national d’évaluation du système scolaire (CNESCO), organisme indépendant du ministère.
L’enquête révèle une ségrégation sociale et scolaire forte dans les collèges et lycées de France. Plus d’un élève sur dix (12 %) fréquente un établissement qui accueille deux tiers d’élèves issus de milieux socialement défavorisés. A l’autre bout de l’échelle sociale, 5 % des élèves de 3e sont dans des établissements qui accueillent au moins 60 % d’élèves de milieux très favorisés. « Il y a deux mondes, un entre-soi ghetto et un entre-soi favorisé », résume la présidente du CNESCO, Nathalie Mons.
Des classes de niveau
La ségrégation existe entre les établissements mais aussi au sein des établissements. Ainsi, 45 % des collèges pratiquent, sans le dire, des classes de niveau - « une ségrégation active », alors que la loi l’interdit. « Un chiffre énorme et une logique qui va au-delà des classes bilangues et du jeu des options », selon Nathalie Mons.
Pour la vice-présidente (PS) du Sénat Françoise Cartron, membre du CNESCO, cette réalité est le fruit d’un « cercle vicieux ». « Les chefs d’établissement font des classes de niveau parce que les parents le demandent, affirme-t-elle. Comme ils ne veulent pas voir partir les quelques familles qui amènent un peu de mixité sociale, ils se mettent dans un système concurrentiel. Les parents, eux, craignent que si leur enfant est dans une classe mélangée, il travaillera moins bien et sera tiré vers le bas. Or, c’est tout le contraire. » Nathalie Mons ajoute : « Quand ces jeunes de milieu aisé seront en entreprise, ils ne seront pas qu’entre HEC. Ce sera un avantage d’avoir rencontré des jeunes d’autres milieux. » Les recherches montrent, selon le CNESCO, que la ségrégation a des effets dévastateurs sur les apprentissages des élèves les plus défavorisés, et que la mixité bénéficie aux apprentissages d’autres élèves.
Des ravages sur le vivre-ensemble
La ségrégation fait surtout des ravages sur le vivre-ensemble, pointe l’étude. « Des élèves m’ont dit : on est dans un collège pourri, on ne veut pas de nous, raconte Françoise Cartron. Et puisque on ne veut pas de nous, on ne veut pas de vous. L’absence de mixité n’est pas une bombe à retardement, c’est une bombe qui est déjà là. On l’a vu avec les attentats de janvier et le non-respect de la minute de silence. »
Le CNESCO déplore « l’immobilisme » français, alors que la loi Peillon fait de la mixité sociale un objectif, et que d’autres pays ont mis en place des politiques volontaristes de mixité. Najat Vallaud-Belkacem a promis « d’ici l’été », une expérimentation pour redécouper « des secteurs communs à plusieurs collèges », avec « des critères d’affectation clairs pour les familles » et la prise en compte de l’enseignement privé. Un sujet encore plus délicat que l’actuelle réforme du collège.
@mccorbier
LES ARTICLES ASSOCIÉS
« Les établissements ont encouragé la ségrégation »
FOCUS
Education
écoles, collèges, lycées
Najat Vallaud-Belkacem
Françoise Cartron
D'autres vidéos à voir sur le web


En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/politique-societe/societe/02199697814-colleges-et-lycees-la-bombe-de-la-non-mixite-sociale-1123572.php?RCuJSCBIVzJIKiQm.99

Voir les commentaires

LA CHANSON PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS EST…,chanson,chant,renaud,

1 Juin 2015, 23:46pm

Publié par hugo

LA CHANSON PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS EST…
DATE DE PUBLICATION : 01/06/2015 À 11:43 | COMMENTAIRE (0)
Renaud
Abaca

ENVOYER
1028 français ont répondu à la question "Quelle est votre chanson préférée de tous les temps ?". Et le gagnant est…
"A m’asseoir sur un banc, cinq minutes avec toi, et regarder les gens tant qu’y en a. Te parler du bon temps qu’est mort et qui r’viendra, en serrant dans ma main tes p’tits doigts…"

Le début de cette chanson vous dit forcément quelque chose. En 1985, Renaud sort "Mistral Gagnant", un titre qui ne devait même pas figurer sur le septième album du chanteur, car jugée trop personnel.

Destinée à sa fille Lola et dans laquelle Renaud se remémore son enfance, la chanson a été élue préférée des français (à 25,7%) sur un échantillon de 1028 personnes majeures selon l’institut BVA-Doméo-presse régionale. Juste derrière, on retrouve "Ne me quitte pas" de Jacques Brel (25,2%) et "L’aigle noir" de Barbara (22,5%).

En revanche, Renaud n’est que 5ème dans la liste des chanteurs préférés des Français. C’est Jean-Jacques Goldman qui arrive en première position, suivit par Jacques Brel et George Brassens. Côté femmes, c’est Edith Piaf qui gagne la première place.

Plongé dans une profonde dépression et en proie à ses vieux démons, Renaud s’est retiré de la scène médiatique depuis quelques années.


Quelques exemples de reprises de la chanson "Mistral Gagnant" :









Par Camille Moreau







0
COMMENTEZ
À DÉCOUVRIR AUSSI
prostitution
LA PROSTITUTION COÛTERAIT 1,6 MILLIARD D’EUROS PAR AN AUX FRANÇAIS
talons hauts
123 355 ACCIDENTS DE TALONS HAUTS COMPTABILISÉS EN 10 ANS
Femme enceinte
3 À 8 % DES FEMMES ENCEINTES VICTIMES DE VIOLENCES CONJUGALES
couple
6% DES COUPLES MARIÉS N'ONT PAS EU DE RAPPORT SEXUEL DURANT L'ANNÉE
MST ET VIH EN AUGMENTATION… À CAUSE DE TINDER ?
LES MEILLEURES EXCUSES POUR ÉVITER UNE CONTRAVENTION
10% DES FEMMES DANS LE MONDE SE MARIENT AVANT 18 ANS
"SOIS UN HOMME, VOILE TA FEMME"
ELLE ALLAITE SON BÉBÉ EN COUVERTURE D'UN MAGAZINE
10 FEMMES QUI MÉRITERAIENT D’ENTRER AU PANTHÉON
LE BURN-OUT BIENTÔT RECONNU COMME MALADIE PROFESSIONNELLE
"LE SEXE FORCÉ N’EST PAS DU VIOL"
VIDÉOS


TARTARE DE FÉVETTES ET DE LANGOUSTINES








TOUTES LES VIDÉOS
NEWSLETTER
INSCRIVEZ-VOUS ET RECEVEZ LES DERNIÈRES NEWS




LES + LUSLES DERNIERS


OCTOBRE ROSE
CANCER DU SEIN: 10 STARS POSENT SEINS NUS POUR LE DÉPISTAGE DU CANCER DU SEIN


DÉCRYPTAGE
ILS FONT PLUS JEUNE QUE LEUR ÂGE


ACTUALITÉS SOCIÉTÉ
QUI EST MYRIAM L’AOUFFIR, LA NOUVELLE COMPAGNE DE DSK ?


DÉCRYPTAGE
CES OBJETS DEVENUS INUTILES GRÂCE À NOTRE SMARTPHONE


ACTUALITÉS SOCIÉTÉ
LEELOO GÉ, UNE NOUVELLE PILULE SIMPLE ET EFFICACE


ACTUALITÉS SOCIÉTÉ
VOTRE MARIE CLAIRE SUR VOTRE IPAD OU VOTRE ORDINATEUR !
SONDAGE
Allez-vous regarder Top Chef, le choc des Champions ?
Absolument ! Je suis complètement fan de cette émission, et je suis heureuse qu'M6 fasse durer le plaisir !
Pas sûr ! Je suis fan de Top Chef mais je pense que c'est l'émission de trop.
Non ! Je n'en peux plus de ces émissions culinaires qui envahissent le petit écran !
PARTICIPEZ
MAGAZINE
Le magazine
JUIN 2015
S'ABONNER| TÉLÉCHARGER

http://www.marieclaire.fr/,la-chanson-preferee-des-francais-est,737883.asp#xtor=cs1-170-[accueil]-[20001]-[societe]-[menu_entrees]

Voir les commentaires

18 juin 1940 : ils ont entendu l'appel,histoire,histoire de france,politiques,

1 Juin 2015, 22:29pm

Publié par hugo

18 juin 1940 : ils ont entendu l'appelFanny Stolpner17 Juin 201018 juin 1940, Londres, général, de gaulle, de gaulleREPORTAGE DOSSIERLe Général De Gaulle lors de l'appel du 18 juin.Il paraît qu’il y a un général, à Londres…
Anne Marc, Sables d’Olonne. Le 10 juin, ma mère, ma tante et moi quittions Paris. Nous avons fait une soixantaine de kilomètres à pied dans la foule de l’exode, pris plusieurs trains dont l’un a été mitraillé, et nous sommes arrivées le 15 aux Sables d’Olonne, dans notre maison de vacances où nous pensions être en sécurité. Le discours du Maréchal annonçant l’arrêt des combats a été pour moi un coup de massue, je ne parvenais pas à admettre une telle catastrophe. Le surlendemain, une de mes amies est venue chez nous et nous a dit : « Venez vite à la maison, il parait qu’il y a un général à Londres qui dit qu’il faut continuer à se battre. On doit rediffuser l’émission à 11 heures. » Toute ma famille est allée dans sa maison et c’est donc dans une cuisine, tous serrés autour du poste de TSF que nous avons entendu à la radio anglaise l’appel du 18 juin du Général de Gaulle (dont jusqu’à ce jour nous ignorions le nom). C’était pour moi une bouffée d’air pur, un rayon de soleil, une lueur d’espérance. Quand la radio s’est ar­rêtée, nous sommes d’abord restés silencieux, puis le père de famille a déclaré : « S’il reste une chance, je suis avec lui ». Il est effectivement devenu un résistant actif et efficace aux Chemins de fer. Mais nous nous posions des questions concernant le Maréchal qui était alors respecté par tous. Les plus optimistes voulaient croire qu’il jouait « le double jeu » et ne désapprouvait pas De Gaulle. L’avenir a montré qu’il n’en était rien. Mais l’appel du 18 juin avait commencé à nous rendre honneur et confiance ; sous une autre forme, la lutte continuait. “ Nous ne le reverrons pas ”
Dominique Paulet, Quimper. Mes parents avaient sept enfants. Au milieu de cette bande, j’étais, à neuf ans en juin 1940, trop jeune pour tout saisir mais j’ai eu conscience d’une atmosphère de désordre qui en un jour tourna au drame. Mon père Édouard était revenu à notre maison de Quimper le 15 juin, après un long voyage d’affaires durant lequel il avait parcouru les routes de la débâcle ; il était catastrophé. Ma mère a raconté dans ses mémoires : « L’angoisse et la douleur de ces jours sont telles que je puis difficilement l’imaginer maintenant. Enfin ce 18, après le dîner, harassée de fatigue, je monte donner à boire à la petite qui a 8 mois. Édouard reste écouter la TSF. Il ne me rejoint que plus tard, me disant : « il y a quelque chose à faire, De Gaulle forme une armée en Angleterre. Il appelle tous les Français qui le peuvent à venir le rejoindre »… Je dors, mais je crois bien qu’Édouard n’a pas dormi ; dès le jour, il prend le téléphone et je l’entends qui demande à Douarnenez si l’on peut partir pour l’Angleterre. Il me dit alors qu’un bateau est prêt, plein de jeunes gens, et que l’on a besoin d’un homme comme lui pour les conduire. » Ma mère ne le retient pas. Dès qu’il a franchi la porte elle explose de désespoir et murmure : « Nous ne le reverrons pas ». Nous pleurons. Mon père est l’un des rares civils d’âge mûr à rejoindre Londres à ce moment. Il effectue les campagnes de la France Libre jusqu’à Bir Hakeim où il est fait prisonnier ; il succombera ensuite lors du torpillage d’un navire de transport italien. Voix éphémère
Alice Sèze, Libourne. J 'étais seule dans le bureau quand j’ai entendu l’appel du général de Gaulle. Je ne me souviens plus si c’était vers midi ou le soir après dîner. Cette voix qui nous rendait l’espoir… J’aurais voulu que d’autres l’entendent… mais j’étais seule et j’ai pensé que le temps que je convie Roger, Mariette et tante Lucy la voix se serait tue. En effet, elle n’a pas parlé longtemps. Mais elle nous avait rendu l’espoir. Après le départ de la flotte anglaise que je m’expliquais mal, et même très mal, je voyais la France envahie et abandonnée.
Journal d’une jeune enseignante
Marie-Louise Garavel. Le 18 juin, ce doit être vers onze heures, je prépare je ne sais quoi dans ma cuisine, en écoutant la radio de Londres. C’est très brouil­lé et je comprends difficilement : c’est un général français qui parle, qui dit que ce n’est pas fini, qu’il faut que les hommes rejoignent Lon­dres… Je ne comprends pas son nom mais peu importe. Je dévale les deux étages en courant. Il n’y a personne sur la petite place en bas, je file vers celle du marché. Là, quelques maraîchers, des gens qui essaient de se réconforter les uns les autres ou d’avoir des nouvelles (« il paraît qu’il y a beaucoup de prisonniers ? »), et peut-être une quinzaine de soldats, sans armes, mêlés. Je suis timide mais j’en accoste un pour lui dire ce que je viens d’entendre. Il m’envoie balader : « Mais on est foutu, ma pauvre fille, on est foutu… on n’existe plus… » J’essaie auprès d’un autre, qui m’écoute, incrédule mais tout de même intéressé. Il en appelle deux autres et je répète ce que j’ai compris : Londres, l’Empire. « Comment il s’appelle ce général ? – Belot, Delot… Je ne sais pas, mais il parlera sûrement encore. – Oui, mais nous, on n’a pas la radio. » Le petit groupe a grossi mais beaucoup ne voient là qu’une foutaise. Quel­ques-uns sont perplexes : « Faut voir quand même. C’est vrai qu’on a encore les colonies. – Et de la marine, aussi. – C’est foutu, je te dis… Et puis on a signé l’armistice, il paraît ! » On n’a encore pas vu d’Allemands. On dirait que la vie essaie de re­prendre son cours. Hélène est même retournée voir sa sœur et je l’attends. Elle arrive, blême : « Je les ai vus. Ils sont là. – Là ? où ? – A deux kilomètres. Ils faisaient une pause sur la route. – Ils vous ont dit quelque chose ? – Non, rien. Je ne savais pas ce qu’il fallait faire, si j’avais le droit de passer, je suis descendue de mon vélo ; ils ne m’ont pas regardé. Je suis passée à pied et remontée sur mon vélo après. » Et elle éclate en sanglots. Je la comprends. Nous avons à peu près le même âge. Nées de la victoire de 1918, nous nous sentions les enfants libres d’un grand pays vainqueur, héritiers d’une gloire très cher payée… À dix ans, dans le pensionnat où j’apprenais, entre autres, à faire la révérence, nous faisions la ronde en chantant Joffre, Foch et Clemenceau et « Nous avons gagné la guerre, Hein ! crois-tu qu’on les a eus ! » Et maintenant ? Nous avons perdu la gloire, même l’honneur, et jusqu’à notre identité profonde. Qui nous la rendra ? Le vainqueur de Verdun ? L’exilé de Londres ?
Où est la vérité ?
“ Des marins français horrifiés ”
Charlotte Chardin, Paris. Je n’ai pas entendu l’appel. C’est quasi-miraculeux les gens qui l’ont entendu ! Il fallait d’abord savoir
qu’ « il » allait parler, ensuite, avec de la chance, tomber dessus. Les gens étaient très isolés, il n’y avait aucune communication, chose inimaginable aujourd’hui. J’ai ensuite passé un an en zone sud, à Toulon, avec ma mère. J’y suis arrivée début septembre, le jour où une grande cérémonie funèbre était organisée pour les 1 300 marins français tués à Mers el-Kébir (1). J’aime mieux vous dire qu’il ne valait mieux pas évoquer les Anglais, ou De Gaulle ! C’est là, de la bouche des marins français horrifiés, que j’ai appris qu’il y avait eu cet appel. En zone sud, Mers el-Kébir a eu un impact très important sur la population. J’entendais le maréchal Pétain et j’étais vaguement pétainiste au début. Mais le jour de Montoire, où j’ai vu qu’il serrait la main d’Hitler, j’ai dit non, ça ne va plus. Pas question ! À l’époque, la population redoutait que l’Angleterre, désormais seule, ne résiste pas face aux bombardements. On craignait que toute l’Europe devienne nazie. N’aurait-on pas été content, alors, qu’il y ait eu Pétain, Vichy et tout le reste ? C’était la mentalité que l’on pouvait avoir à ce moment-là. En juillet 1941, au moment où j’entrais en salle d’examen pour mon bac, j’ai vu dans les journaux que les Allemands étaient entrés en Russie. Là, je me suis dit « c’est bon, ils sont fichus ! ». Je suis remontée sur Paris en septembre. Entrée en zone nord, j’ai vu des Allemands pour la première fois. Ca a immédiatement changé ma façon de voir les choses et je suis entrée dans des groupes de résistance avec d’autres amis étudiants catholiques. Il y avait là des gens très engagés, nous étions nombreux à offrir nos services. Et à trimballer Témoignage chrétien aussi ! A partir de 1943-1944, on passait TC discrètement, sans se faire remarquer. 1. Le 3 juillet 1940, la marine britannique attaque la flotte française dans le port militaire de Mers el-Kébir (golfe d’Oran, Algé­rie). Il y eu 1 380 morts. Seul face aux Alle­mands, le Royaume-Uni craignait que l’armistice, signée par le gouvernement français avec l’Alle­magne nazie quelques jours aupa­ravant ne fasse tomber cette flotte, stratégique, dans les mains d’Hitler.
“ Qui était ce De Gaulle inconnu ? ”
Jeanne Lainé, Paris. Nous sortions d’une vision de cauchemar sur les routes où le drame et la mort étaient le lot commun de fugitif désespérés. Encore que nous, hôtes d’un cousin aux armées, étions des « privilégiés », avec la perspective d’un toit pour se détendre. Heureusement, car nous n’aurions pas entendu l’appel du 18 juin ! Donc, arrivés non sans mal à destination, j’étais allée prendre le pouls du village et c’est ce jour-là que j’ai vu arriver deux soldats allemands en side-car, avant-garde de l’armée qui allait occuper presque la totalité du pays. Quel choc pour l’adolescente-patriote que j’étais ! J’étais revenue, désespérée, retrouver ma famille qui attendait on ne sait quel sauveur improbable.
Subitement, un de mes parents s’avise qu’il existait, dans la maison, une vieille radio poussive et que peut-être, elle diffuserait des informations moins catastrophiques que celles entendues partout. L’espoir a la vie dure… A notre stupéfaction, une voix nous atteint : « J’invite, tous ceux qui le peuvent à m’écouter et à me suivre ». Qui était cette voix d’un certain De Gaulle, inconnu qui n’avait que très peu de temps endossé un ministère au cours d’un gouvernement éphémère ? Ce que nous savions, c’est que cette voix venait de Londres, sans autre précision. En silence et les larmes aux yeux
Denise Elie, Entremont. Nous l’avons entendu lors de l’exode, à Combressol, en Corrèze, sur un des deux postes de T.S.F du village que possédaient les vieux amis qui nous avaient chaleureusement accueil­lies, Maman et moi, venant de Paris. Avec nous, la moi­tié du village était venu l’entendre, en silence et les larmes aux yeux. Stupéfaits, ne sa­chant que penser de cet homme, qui, de Londres, appelait les Français à s’unir et à résister à l’envahisseur. Mais en France, c’était le chaos, le désastre le plus complet, les milliers de soldats prisonniers et les réfugiés belges et hollandais – fuyant souvent à pied – devant les armées allemandes. Comment ce général espérait-il réaliser des espoirs et sortir notre pays de tant de malheurs ? Nous avions presque tous un soldat dont nous étions sans nouvelles : le fils de nos amis, notre mari et père. Maman, justement née le 18 juin 1893 pleurait, et moi, cet appel emplissait ma tête avec l’espoir bien mince de le voir se concrétiser un jour. Source : TCSur le même sujet
18 juin 1940: “ Un film ne remplace pas le travail à l’école ”
Discours de Pierre Brossolette
17 octobre 1961 : « Une semaine dans une cage »
De Gaulle le catholique
Quand l’art cristallise le devoir de mémoire
Pierre Brossolette (1903- 1944)
«Un homme extraordinaire»
Simone Weil, aujourd’hui et demain
Mai 68 à l’encre rouge
Les fautes
Ajouter un commentaire

http://temoignagechretien.fr/articles/18-juin-1940-ils-ont-entendu-lappel

Voir les commentaires

Discours de Pierre Brossolette,histoire,histoire de france,

1 Juin 2015, 22:27pm

Publié par hugo

Discours de Pierre BrossolettePierre Brossolette29 Mai 2015TweetFranceDossier :Panthéon 2015PORTRAITpierre_brossolette_web.jpgÀ l’Albert Hall de Londres, le 18 juin 1943, pour l’anniversaire de l’appel du général de Gaulle, trois ans plus tôt, a lieu une cérémonie à l’initiative de l’association des Français de Grande-Bretagne. C’est Pierre Brossolette qui prononce le discours qu’il a lui-même écrit. Des mots brûlants et bouleversants qui inspireront Malraux lors de l’accueil des cendres de Jean Moulin au Panthéon en décembre 1964. « L’Histoire de notre pays n’est qu’une suite de prodiges qui s’enchaînent : prodige de Jeanne d’Arc, prodige des soldats de l’an II, prodiges des héros de la Marne et de Verdun, voilà le passé de la France.Ma mission est, ce soir, de rendre hommage à ceux par le prodige desquels la France conserva un présent et un avenir, les morts de la France combattante. De tous les morts dont la chaîne nombrable constitue notre trésor de gloire, ceux-là plus qu’aucuns autres incarneront, dans sa pure gratuité, l’esprit de sacrifice. Car ils ne sont point morts en service commandé : un chiffon de papier, signé, par dérision, dans la clairière de Rethondes, les avait déliés du devoir de servir. Ils ne sont point morts volontaires pour une mission qu’on leur offrait : un pouvoir usurpé ne demandait des volontaires que pour l’abdication. Ce sont des hommes à qui la mort avait été interdite sous peine capitale, et qui ont dû d’abord la braver pour pouvoir la briguer. L’histoire un jour dira ce que chacun d’eux a dû d’abord accomplir pour retrouver dans la France combattante son droit à la mort et à la gloire. Elle dira quelles Odyssées il leur aura fallu passer pour s’immortaliser dans leurs Iliades ! Passagers clandestins des derniers bateaux qui se sont éloignés de la France terrassée, humbles pêcheurs franchissant sur des barques les tempêtes de la Manche, marins et coloniaux ralliant des convois ravagés par la torpille, risque-tout affrontant les Pyrénées, prisonniers évadés des camps de l’ennemi, détenus évadés des bagnes de la trahison, il a suffi qu’en ces jours de juin, dont nous fêtons l’anniversaire, un homme leur ait crié : « je vous convie à vous unir avec moi dans l’action, dans le sacrifice et dans l’espérance », pour qu’ils se lèvent tous, pour que ceux qui n’appelaient plus la mort que comme une délivrance, accourent y chercher un accomplissement, et pour que d’un seul geste sortant du banal ils entrent dans le sublime. Et voici maintenant que, dans le ciel limpide de leur gloire, ils se parlent comme les sommets se parlent par-dessus les nuées, qu’ils s’appellent comme s’appellent les étoiles. Entrés déjà dans la légende ou réservés pour l’histoire, les morts prestigieux de Mourzouck et de Bir Hakeim répondent aux morts stoïques de la Marine marchande ; tombés sous le drapeau déployé d’El Alamein et d’El Hamma, les soldats de Leclerc et de Kœnig répondent aux marins qui ont coulé, sous le pavillon haut de l’Alysse, du Rennes et du Mimosa ; foudroyés dans ce dixième de seconde où les yeux peuvent fixer les yeux de l’adversaire, les pilotes de nos groupes et de nos escadrilles répondent aux sous-mariniers du Surcouf et du Narval, à qui une lente agonie a fait attendre encore la mort après qu’ils l’eurent trouvée. Et là-bas, dans la nuit du martyre et de la captivité, la voix pathétique qui leur répond, c’est la voix des morts du combat souterrain de la France, élite sans cesse décimée et sans cesse renaissante de nos réseaux et de nos groupements, otages massacrés de Paris et de Châteaubriant, fusillés dont les lèvres closes sous la torture ne se sont descellées qu’au moment du supplice pour crier : « Vive la France ! »Ce qu’ils étaient hier, ils ne se le demandent point l’un à l’autre. Sous la croix de Lorraine, le socialiste d’hier ne demande pas au camarade qui tombe s’il était hier Croix-de-Feu. Dans l’argile fraternelle du terroir, d’Estienne d’Orves et Péri ne se demandent point si l’un était hier royaliste et l’autre communiste. Compagnons de la même Libération, le père Savey ne demande pas au lieutenant Dreyfus quel Dieu ont invoqué ses pères. Des houles de l’Arctique à celles du désert, des ossuaires de France aux cimetières des sables, la seule foi qu’ils confessent, c’est leur foi dans la France écartelée mais unanime.Colonels de 30 ans, capitaines de 20 ans, héros de 18 ans, la France combattante n’a été qu’un long dialogue de la jeunesse et de la vie. Les rides qui fanaient le visage de la Patrie, les morts de la France combattante les ont effacées ; les larmes d’impuissance qu’elle versait, ils les ont essuyées ; les fautes dont le poids la courbait, ils les ont rachetées. En cet anniversaire du jour où le général de Gaulle les a convoqués au banquet sacré de la mort, ce qu’ils nous demandent ce n’est pas de les plaindre, mais de les continuer. Ce qu’ils attendent de nous, ce n’est pas un regret, mais un serment. Ce n’est pas un sanglot, mais un élan. » Source : TCSur le même sujet
Merci
Témoignage chrétien à l'honneur au Panthéon
Souvenirs de Geneviève et Germaine
C'était le jour J...
Entre ici, Geneviève de Gaulle-Antonioz
Pays réel
Intégristes : la tactique du salami
Êtes-vous antépathe?
18 juin 1940: ils ont entendu l'appel
Bibliothèques de campagne
Ajouter un commentaire

http://temoignagechretien.fr/articles/france/discours-de-pierre-brossolette

Voir les commentaires

Jean Zay (1904 - 1944),histoire de france,histoire,politiques,

1 Juin 2015, 22:21pm

Publié par hugo

Jean Zay (1904 - 1944)Olivier Loubes27 Mai 2015TweetFranceDossier :Panthéon 2015PORTRAITjean_zay_web.jpgEn annonçant au Mont-Valérien son entrée au Panthéon, François Hollande disait : « Jean Zay, c’est la République ». Dans l’opinion, cette qualification n’a rien d’une évidence alors que, pour tous les historiens et pour tous les républicains qui le connaissent, Jean Zay incarne bien les valeurs non seulement de la République mais, mieux encore, de notre République sociale et humaniste. Et ce pour deux raisons au moins : en tant que Ferry du Front populaire et que Dreyfus de Vichy. En effet, le si précoce ministre de Léon Blum – député radical-socialiste du Loiret à 27 ans en 1932, plus jeune ministre de la IIIe à 31 ans – fut un grand ministre réformateur à la tête de quatre de nos départements actuels : l’Éducation nationale et les Beaux-Arts, mais aussi la Recherche, la Jeunesse et les Sports, pendant quarante mois. Toute son action correspond au passage d’une République à l’autre, d’une démocratisation à l’autre : de la démocratisation politique des pères fondateurs comme Jules Ferry – pour lesquels il s’agit de faire des petits républicains – à notre démocratisation, celle qui fait de la justice sociale le cœur de la République. Pour armer cette République désormais sociale, Jean Zay passe par la « popularisation de la culture » (P. Ory). Il promeut, partout où il le peut, l’engagement de l’État – très souvent contre ce qu’il appelle « la mystique de l’équilibre budgétaire » – dans l’action culturelle pour rendre la société plus juste, pour œuvrer à l’égalité. Mais, la vie de Jean Zay offre aussi un grand modèle de résistance, d’engagement pour le patriotisme humanisme.Zay connut et combattit toute sa vie la haine des antirépublicains. Très tôt, il résista aux logiques d’exclusion essentialistes qui le visaient. Il incarnait aux yeux des maurrassiens l’archétype des « quatre états confédérés de l’anti-France » : d’ascendance paternelle juive, de confession protestante, franc-maçon, il ne pouvait être à leurs yeux qu’un « métèque ». De plus, il fut détesté pour ses choix politiques sociaux de Front populaire et pour sa position antimunichoise. Antifasciste notoire, Zay s’opposa en effet aux logiques de Munich puis à celle de l’armistice. À ce titre, il fit partie des premiers animés par « l’esprit de Résistance » en 1940. Pour cela, il fut le premier condamné politique de la dictature de Vichy, à la même peine – disparue depuis cinquante ans du Code militaire – que le capitaine Dreyfus. Dans sa prison de Riom, il participa à la résistance intellectuelle en produisant des textes pour le réseau de l’Organisation civile et militaire (OCM) en particulier. Les miliciens n’eurent plus qu’à venir le chercher, quatre ans plus tard, le 20 juin 1944, pour l’assassiner et tenter de faire disparaître son corps qui ne sera retrouvé qu’en 1948 !Jean Zay est donc un grand homme auquel la patrie républicaine doit être reconnaissante, à la fois pour ce qu’il a fait et pour ce qu’on lui a fait. Dans les deux cas, par sa lutte pour la justice sociale, par la démocratisation de la culture grâce à l’investissement de l’État et par sa lutte de résistant antifasciste contre l’essentialisme maurrassien qui l’assassina mais en fit un héros « mort pour la France », il incarne une République d’émancipation sociale et de patriotisme humaniste, une république exemplaire. La nôtre. Olivier Loubes, auteur de Réarmer la République ! et Jean Zay au Panthéon. Essai d’histoire tonique, Demopolis éditions, 2015, 140 p., 16 €Source : TCSur le même sujet
Merci
La « civilisation musulmane » : la religion de la sortie de l’humanité ?
Témoignage chrétien à l'honneur au Panthéon
Entreprise de démolition
Sarko entonne son credo
Gouvernement Ayrault : photo de classe
Entre ici, Geneviève de Gaulle-Antonioz
Retour en force du film politique
Histoires d'O
Germaine Tillion (1907- 2008)
Ajouter un commentaire

http://temoignagechretien.fr/articles/france/jean-zay-1904-1944

Voir les commentaires

"Mistral gagnant" est chanson préférée des Français,chant ,chansons,france,

1 Juin 2015, 02:18am

Publié par hugo

ACCUEILCULTURE"MISTRAL GAGNANT" EST CHANSON PRÉFÉRÉE DES FRANÇAIS
CULTURE
Précédent
"Mistral gagnant" est chanson préférée des Français
Publié à 16h56, le 30 mai 2015, Modifié à 17h18, le 30 mai 2015
DOSSIERS :culturemusique


Europe1Par B.W. avec AFP
4894501
HIT PARADE - La chanson de Renaud figure devant "Ne me quitte pas", de Jacques Brel, et "L'aigle noir" de Barbara dans ce sondage.


Et le gagnant est... "Mistral gagnant". La ballade de Renaud est la "chanson française préférée de tous les temps", selon un sondage BVA-Doméo-presse régionale*, publié samedi. Cette chanson sortie en 1985 se classe devant "Ne me quitte pas" de Brel et "L'aigle noir" de Barbara.
"Les lacs du Connemara" en cinquième position. Il a beau être éloigné des studios et des scènes depuis plusieurs années, Renaud n'est donc pas oublié des personnes interrogées, qui étaient invitées à se prononcer sur une liste de 30 chansons établie à partir d'un sondage préalable. Les sondés pouvaient sélectionner jusqu'à trois titres. Dans le détail, "Mistral gagnant" remporte 25,7% des suffrages, devant "Ne me quitte pas" (25,2%) et "L'aigle noir" (22,5%). Suivent "Les lacs du Connemara" (Michel Sardou), "Là-bas" (Jean-Jacques Goldman) et "La montagne" (Jean Ferrat).
Goldman, toujours chouchou des Français. En revanche, le chanteur préféré des Français reste l'indétrônable Jean-Jacques Goldman, suivi par Jacques Brel, Georges Brassens et Jean Ferrat. Renaud, lui, se classe cinquième. Du côté des femmes, c'est Edith Piaf qui remporte la majorité des votes, devant Barbara et Céline Dion.
Les jeunes plus friands de musique. Le sondage se penche aussi sur les pratiques et les usages des sondés, qui écoutent en moyenne "1h30 de musique par jour": ils sont 39% à en écouter moins d'une heure, 19% une heure et 42% plus d'une heure, selon BVA. Parmi ceux qui en écoutent plus d'une heure, les jeunes (18-34 ans) sont majoritaires (51%).
Et pour consommer leurs musique, les Français sont 60% à acheter des CD et 50% à écouter leurs titres préférés en streaming sur internet au moins une fois par an. Des pratiques qui varient évidemment avec l'âge : l'achat de CD est plus répandu chez les "65 ans et plus" que chez les "18-34 ans". Les plus jeunes sont nettement plus enclins (81% pour les 18-34 ans) à écouter en streaming que leurs aînés, et ils sont aussi beaucoup plus nombreux à télécharger de la musique illégalement (38% contre 2%).
*Enquête réalisée par téléphone les 29 et 30 avril auprès d'un échantillon de 1.028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
Sur le même sujet

http://www.europe1.fr/culture/mistral-gagnant-est-chanson-preferee-des-francais-1348648

Voir les commentaires

"Mistral gagnant" : chanson préférée de tous les temps des Français,chants,chansons,

1 Juin 2015, 02:14am

Publié par hugo

> ledauphine.com Lundi 1 juin 2015
MUSIQUE
"Mistral gagnant" : chanson préférée de tous les temps des Français
Photo Archives / LeDL
Photo Archives / LeDL

TAGS :
France/Monde
Loisirs
A la Une
Fil Info
Fil Info Vaucluse
NOTEZ CET ARTICLE :
1
2
3
4
5
"Mistral gagnant", la ballade de Renaud, est la «chanson française préférée de tous les temps», devant "Ne me quitte pas" de Brel et "L’aigle noir" de Barbara, selon un sondage BVA-Doméo-presse régionale publié samedi.


Jean-Jacques Goldman reste pour sa part le «chanteur préféré des Français», devant Jacques Brel et Georges Brassens, et Edith Piaf est leur «chanteuse préférée», devant Barbara et Céline Dion, selon cette étude «Les Français et la musique».


Les personnes sondées n'ont pas oublié le chanteur Renaud, éloigné des studios et des scènes depuis plusieurs années. Sa ballade "Mistral gagnant" de 1985, est la chanson préférée des sondés "de tous les temps".






Publié le 30/05/2015 à 12:58 Vu 6515 fois

http://www.ledauphine.com/france-monde/2015/05/30/mistral-gagnant-chanson-preferee-de-tous-les-temps-par-les-francais

Voir les commentaires