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"Booba n'est pas Charlie" : la réponse de Luz au rappeur,france,anti charlie,

21 Avril 2015, 00:59am

Publié par hugo

"Booba n'est pas Charlie" : la réponse de Luz au rappeur



Une semaine après les propos polémiques du musicien, le dessinateur du journal satirique a réservé sa riposte "en exclusivité" à Canal+ lors de l'émission "Groland", samedi.


Capture d'écran de l'émission "Groland" sur Canal+, montrant un dessin de Luz répondant au rappeur Booba, le 18 avril 2015.
Capture d'écran de l'émission "Groland" sur Canal+, montrant un dessin de Luz répondant au rappeur Booba, le 18 avril 2015. (CANAL + )
Par Francetv info
Mis à jour le 20/04/2015 | 19:21 , publié le 20/04/2015 | 19:03
Luz, dessinateur de Charlie Hebdo, a répondu au rappeur Booba, samedi 18 avril, via l'émission Groland sur Canal +. Jules-Edouard Moustic, présentateur du programme, a montré à l'écran un dessin de Luz avec les mentions "Booba n'est pas Charlie" et "Je suis gonflette", mettant en scène le "Duc" nu en train de faire de la musculation.


Booba avait comparé ses propos à ceux du pape
"Quand on joue avec le feu, on se brûle", a déclaré le musicien au sujet de l'attentat qui avait visé Charlie Hebdo, le 7 janvier. Des déclarations largement critiquées qui ont contraint Booba à s'expliquer. Sur son compte Instagram, il avait ensuite comparé ses déclarations à ceux du pape François. "La liberté d'expression est un 'droit fondamental', a-t-il souligné. 'Tuer au nom de Dieu' est une 'aberration'. Mais la liberté d'expression n'autorise pas tout et elle doit s'exercer 'sans offenser', a-t-il martelé", explique Booba en parlant de François.


Et de conclure : "La dictature de la pensée n'existe pas chez moi. Le pap'zer et le duc'zer ont dit exactement la même chose. C'est bizarre, on ne le traite pas de terroriste, lui !"


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80% des Français sont favorables à la vaccination,france,sante,

21 Avril 2015, 00:43am

Publié par hugo

80% des Français sont favorables à la vaccination



France 3 revient sur le rapport des Français avec les vaccins.




(FRANCE 3)
Francetv info
Mis à jour le 20/04/2015 | 21:37 , publié le 20/04/2015 | 21:37
Il s'agit d'un enjeu de santé publique majeur : la vaccination. Les Français sont moins réticents qu'auparavant en cet acte médical : 80% des Français y sont favorables. Mais il reste quand même des freins.


Est-ce nécessaire ? A quel âge est-ce important ? Quelle est leur efficacité ? Telles sont les questions qui reviennent le plus souvent. En France, le vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite - le fameux DT Polio - est le seul à être obligatoire.


Ne pas oublier les rappels
Les parents font facilement vacciner leurs enfants contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. En revanche, ils hésitent plus concernant les maladies infectieuses telles que la méningite, l'hépatite ou le papillomavirus.


Carole Labbé, responsable du service vaccination de la ville de Cannes, déclare à France 3 : "Il faut toujours calculer le coût bénéfices-risques, mais il ne faut pas négliger les vaccinations. C'est se protéger soi et protéger les autres". Autre conseil : ne pas oublier les rappels de vaccin, car il y a toujours un risque de réimportation des maladies.


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Pas d'écrivaine au bac littéraire,france,littérature,femmes,egalite

19 Avril 2015, 03:20am

Publié par hugo

LESNOUVELLESNEWS - REVUE DE PRESSE > Lu sur la toile >
Pas d'écrivaine au bac littéraire


Créé le jeudi 16 avril 2015 14:53 Écrit par la rédaction

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Virginia WoolfDepuis 2001, au moins, toutes les œuvres inscrites au programme obligatoire de littérature du bac L ont été écrites par des hommes. C'est ce qu'a remarqué la blogueuse Diglee.





Gustave Flaubert, Paul Eluard, Alfred de Musset, Raymond Queneau, Rabelais, Pascal Quignard, Philippe Jaccottet, Homère, Charles de Gaulle, Samuel Beckett, Choderlos de Laclos, Blaise Pascal, William Shakespeare, Giuseppe Tomasi di Lampedusa, Charles Perrault, Denis Diderot, Ovide, Yves Bonnefoy, Franz Kafka, Jean de La Bruyère, Chrétien de Troyes, Jean Giono, André Breton, Sophocle, Voltaire, Primo Levi, Béroul, Stephan Zweig...


Depuis 2001, aussi loin que les archives en ligne de l'Education nationale permettent de remonter, 28 auteurs ont été inscrits au programme obligatoire de littérature de la classe terminale de la série littéraire. Et parmi eux, pas une seule femme.


Ce constat, c'est l'illustratrice et auteure de BD Maureen Wingrove, alias Diglee, qui le dressait sur son blog le 10 avril, dans un post intitulé « Femmes de lettres, je vous aime ». Elle s'est plongée dans ces archives après s'être vue reprocher de ne lire que des auteures femmes. De quoi conclure : « Il semblerait que 3 années passées à lire essentiellement des femmes soient bien plus suspectes que 10 ans à ne lire que des hommes (…) La masculinisation excessive ne choque pas. Pourtant quand on inverse homme et femmes cela devient dérangeant »...


« Ce serait vraiment chouette que dès l’école, on éduque les jeunes à respecter le travail des femmes autant que celui des hommes. Des œuvres magistrales féminines, il y en a eu des tonnes, qui m’ont bouleversée tout autant que celles des écrivains mâles adoubés dans les écoles », souligne Diglee, citant des auteures comme Madame de Staël, Delphine de Girardin, Colette, Simone de Beauvoir, Virginia Woolf, Elsa Triolet, Marguerite Duras, Françoise Giroud, Annie Erneaux, Joyce Carol Oates, Olympe de Gouges, les sœurs Brontë...


Ce genre de constat, le centre Hubertine Auclert le dressait aussi fin 2013, en se penchant sur les manuels scolaires littéraires de Seconde : des noms d'hommes de lettres reviennent 7 141 fois, des noms de femmes 278 fois : 2,7% seulement. Une figure comme Olympe de Gouges, auteure de la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne, mais aussi de nombreuses pièces de théâtre, est totalement absente des ouvrages. De quoi priver les élèves, très majoritairement des jeunes filles dans les classes littéraires, « de modèles de femmes de génie auxquelles elles peuvent s’identifier », relevait cette étude (Voir : Femmes de lettres invisibles dans les manuels scolaires).


L'été dernier, une jeune bachelière déplorait qu'« une seule femme a[it] l'honneur de voir son nom figurer dans la liste officielle des philosophes à étudier en Terminale : Hannah Arendt. » (Voir : Pétition pour ne plus apprendre à moitié).





Photo : Portrait de Virginia Wool

http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/revue-de-presse/54-lu-sur-la-toile/4348-pas-d-ecrivaine-au-bac-litteraire

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Stop aux violences sexistes dans les transports: un plan sur les rails,violences,femmes,violences,

17 Avril 2015, 01:07am

Publié par hugo

Stop aux violences sexistes dans les transports: un plan sur les rails
- Publié le 16/04/2015 à 08:53 - Modifié le 16/04/2015 à 16:52
Mains aux fesses, propos sexistes dégradants, regards libidineux: le harcèlement et les violences sexuelles dans les transports en commun doivent être reconnus et combattus par tous, usagers, opérateurs, collectivités, préconise le Haut conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes (HCEfh).


Chiffre éloquent, 100% des utilisatrices de transports en commun ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, souligne le HCEfh, se basant sur des "consultations citoyennes" menées en mars auprès de 600 femmes de Seine-Saint-Denis et d'Essonne.


La présidente du HCEfh, Danielle Bousquet, a remis jeudi à la secrétaire d'Etat chargée des Droits des femmes, Pascale Boistard, un rapport destiné à lutter contre ces violences sexistes.


Le harcèlement, ce n'est pas de la "drague" ou de la flatterie. Cela peut prendre des formes diverses, sifflements, commentaires sur le physique, non punis par la loi, ou des injures, punies par la loi, souvent méconnue des victimes.


"J'étais dans le bus un soir et des mecs ont commencé à me pourrir, avec des insultes et des gestes vulgaires... L'humiliation totale! Mais j'ai tenu jusqu'à mon arrêt", confie ainsi Laura, 29 ans.


Certaines, malgré la peur, réagissent: "Un type m'a collée avec insistance dans le métro, suivie quand j'ai changé de voiture, puis de ligne. J'étais terrifiée. Mais dans l'escalator, quand il m'a poursuivie, j'ai crié: +si tu continues, je te gaze !+. Il s'est barré", se souvient Marie-Charlotte, 28 ans, qui venait alors d'arriver à Paris. "Ma mère m'avait donné une bombe lacrymo...".


Saluant un rapport "de grande qualité", la ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé jeudi sur iTÉLÉ que "le gouvernement" prendrait "des mesures fortes d'ici quelques semaines parce qu'il n'est pas tolérable de ne pas pouvoir prendre un transport en commun sans être importunée".


"Les femmes doivent pouvoir circuler et occuper l'espace public sans être mises en danger ou menacées de l'être. C'est une liberté fondamentale", a déclaré à l'AFP sa collègue Pascale Boistard.


Le Haut conseil propose un grand plan national d'action: "Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne". Il repose sur trois orientations et quinze recommandations en direction des pouvoirs publics, conseils généraux et communes, des opérateurs de transports, mais aussi des femmes, des témoins et... des agresseurs.


- Surtout dans les bus -


Ces agressions verbales ou physiques, que dénoncent régulièrement les associations, doivent être reconnues comme des "manifestations du sexisme qui affectent le droit à la sécurité et limitent l'occupation de l'espace public par les femmes", insiste le rapport.


Face à ce fléau, le Haut conseil recommande notamment d'adapter et de mieux faire connaître les numéros d'alerte comme celui de la SNCF (3117) ou les bornes d'urgence sur les quais.


Le "3117" pourrait être généralisé à l'ensemble des réseaux de transports, être inscrit sur les billets, avec la possibilité d'envoyer des sms ou de télécharger des applications.


Le HCEfh recommande aussi de former les professionnels concernés afin qu'ils sachent mieux réagir au harcèlement et orienter les victimes.


La formation des agents à ces questions fera partie "de la renégociation en cours des contrats d'objectifs et de moyens liant le Stif (Syndicat des transports franciliens) aux opérateurs de transports", a assuré jeudi Jean-Paul Huchon, président PS de la Région Ile-de-France et président du Stif.


Six femmes sur dix craignent une agression ou un vol dans les transports franciliens contre trois hommes sur dix.


Le Haut conseil préconise encore de mieux organiser les transports par bus (arrêts à la demande, amplitude horaire...), comme expérimenté au Canada, afin de sécuriser les personnes seules la nuit.


Deux tiers des usagers des transports publics sont des voyageuses et deux tiers des victimes d'injures et insultes sont des femmes, tout comme l'écrasante majorité des victimes de violences sexuelles.


Ces agressions sexistes et sexuelles ont lieu principalement dans les bus et les bus scolaires. Les violences contre les hommes ont plutôt lieu dans les trains.


Parallèlement à ce rapport, un groupe de travail sur les violences faites aux femmes dans les transports, en partenariat notamment avec la SNCF et la RATP, doit rendre ses conclusions en juin. La campagne recommandée par le Haut conseil pourrait débuter à la rentrée.


16/04/2015 16:51:29 - Paris (AFP) - Par Myriam CHAPLAIN RIOU - © 2015 AFP


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Harcèlement dans les transports : à quand des trajets garantis sans relous ?,femmes,sexisme,

17 Avril 2015, 01:01am

Publié par hugo

Harcèlement dans les transports : à quand des trajets garantis sans relous ?
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Selon le rapport du Haut Conseil à l'Égalité femmes-hommes, 100% des utilisatrices des transports en commun ont été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement sexiste ou d'agressions sexuelles.
Alors que le Haut Conseil à l'Égalité femmes-hommes a remis ce jeudi 16 avril au gouvernement ses recommandations pour lutter contre les comportements sexistes, le collectif #StopHarcèlementDeRue a décidé de s'attaquer aux agressions sexuelles dont sont régulièrement victimes les femmes dans les transports en commun.
L'essentiel du jour


18h13 – Eco-féminisme : ce village indien plante 111 arbres quand une petite fille naît
18h09 – Quels sports choisir pour maigrir ?
17h29 – La grossesse vue par les banques d'images : le Top 12 des photos cheloues
17h23 – Ce patron idéal baisse son salaire de 90 % pour augmenter ses employés
16h58 – Harcèlement dans les transports : à quand des trajets garantis sans relous ?
16h15 – #LoveYourLines : quand les femmes exhibent fièrement leurs vergetures
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Chaque jour, des femmes, qu'elles soient habillées en jupe ou en jean, qu'elles soient jeunes ou non, sont victimes d'injures sexistes et de remarques déplacées de la part d'inconnus croisés dans les transports. Parfois, ces derniers poussent le harcèlement jusqu'à l'attouchement, puis se retranchent derrière l'argument douteux "Si elle s'habille comme ça, c'est qu'elle le cherche".
Une banalisation des comportements sexistes insupportable à laquelle le gouvernement semble décidé à s'attaquer. En pleine Semaine internationale contre le harcèlement de rue (du 12 au 18 avril), le Haut Conseil à l'Égalité femmes-hommes a remis ce jeudi 16 avril à Marisol Touraine et Pascale Boistard un rapport sur le problème du harcèlement sexiste et des violences sexuelles dans les transports en commun.
Ses conclusions, alarmantes, permettent de mesurer l'étendue du fléau. Alors que deux tiers des utilisateurs des transports en public sont des femmes, le rapport affirme que 100% des utilisatrices ont été victimes au moins une fois dans leur vie de harcèlement sexiste ou d'agressions sexuelles, qu'elles en soient conscientes ou non. Dans 50% des cas, les victimes de harcèlement dans les transports sont mineures. Dans les transports en commun, les femmes sont aussi les principales victimes d'injures et insultes, tout comme la majorité des victimes de violences sexuelles.
Libérer la parole des femmes
C'est pour dénoncer ces comportements aussi primaires qu'abusifs, mais aussi pour inciter les femmes à se déplacer librement et sans peur que le collectif #StopHarcèlementDeRue a décidé d'agir. Mercredi 14 avril, ses membres ont diffusé sur leur page Facebook une affiche évocatrice, qui, pour sensibiliser, n'hésite pas à détourner la campagne "Restons civils sur toute la ligne" de la RATP. On y voit une scène de harcèlement aussi banale que dérangeante : celle d'une jeune femme victime d'attouchements dans le métro par un homme, représenté sous les traits d'un crocodile - clin d'oeil au projet Crocodiles de Thomas Mathieu.
"Dans les bus, les rames et les wagons, les agressions sexuelles, c'est 5 ans de prison", rappelle #StopHarcèlementDeRue sur l'affiche.
L'affiche de #StopHarcèlementDeRue contre le harcèlement dans les transports en commun
L'affiche de #StopHarcèlementDeRue contre le harcèlement dans les transports en commun
"Notre objectif est que les pouvoirs publics se saisissent pleinement du problème, qu'ils soutiennent notre travail d'éducation et de sensibilisation", explique Olga Volfson, membre de #StopHarcèlementDeRue depuis juillet 2014. "Le but de la campagne est aussi de faire comprendre aux victimes qu'elles ont le droit de de réagir et de se défendre, qu'elles ont le droit de dire non à leur agresseur, et qu'en aucun cas, ce qu'elles subissent n'est normal ou tolérable. Le harcèlement de rue est une réalité, mais pas une fatalité, il faut lutter contre."
Haro sur les relous
Reste désormais à convaincre les pouvoirs publics de se saisir du problème. "Le rapport de Haut Conseil à l'Égalité femmes-hommes ouvre vraiment la voie vers une reconnaissance des violences sexistes que subissent régulièrement les femmes dans la rue ou les transports, estime la militante. Nous attendons maintenant de voir les mesures concrètes qui vont être appliquées. Nous avons diffusé notre campagne sur les réseaux sociaux, pour le moment nous ne savons pas encore si la RATP va s'en inspirer. Mais justement, dans le rapport du HCEfm, ils affirment vouloir faire faire une campagne d'affichage contre le harcèlement, donc la balle est dans le camp."
En attendant le plan d'action du gouvernement, qui sera être dévoilé par Marisol Touraine en juin prochain, #StopHarcèlementDeRue poursuit son travail de terrain. Outre sa campagne d'affichage et de tractage, le collectif organise régulièrement des happenings d'"héroïnes antirelous" pour sensibiliser les usagers du métro aux cas de harcèlement sexuel et permettre aux femmes de se réapproprier les transports en commun.
Ce jeudi, à 17 heures, #StopHarcèlementDeRue organisera aussi "Gare aux relous", un spectacle d'improvisation sur le harcèlement et invitera les passants à participer.
>> #TakeBackTheMeto : la campagne pour dire non au sexisme dans les transports <<
CHARLOTTE ARCE — Publié le Jeudi 16 Avril 2015

http://www.terrafemina.com/article/harcelement-dans-les-transports-a-quand-des-trajets-garantis-sans-relous_a269178/1

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Harcèlement de rue : et si les hommes en devenaient les victimes ? (Vidéo),femmes,violences,respect,france,

17 Avril 2015, 00:06am

Publié par hugo

Accueil / Société / News société / Harcèlement de rue : et si les hommes en devenaient les victimes ? (Vidéo)


Harcèlement de rue : et si les hommes en devenaient les victimes ? (Vidéo)
1335 partages


Publié par Mazarine Vertanessian
Publié le 3 mars 2015


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Sifflements, interjection, insultes… Le harcèlement de rue est un véritable sujet de société qui fait débat en France et dans le monde. Afin de dénoncer cette violence, France Télévision publie aujourd’hui une vidéo afin d’alerter sur une situation de plus en plus dure à vivre pour les femmes.
Et si les rôles étaient inversés ? Pour sensibiliser les hommes, Studio 4, la plateforme de webséries de France Télévision nous présente un monde où ce ne sont pas les femmes qui sont victimes de harcèlement mais les hommes. Une mise en scène réaliste qui réussit à faire preuve d’originalité tout en pointant du doigt la gravité de la situation et le malaise ressenti par les victimes.


Un véritable problème de société
En novembre dernier, la question du harcèlement de rue est revenue sur le devant de la scène avec la diffusion d’une vidéo tournée en en caméra cachée par l’association américaine Hollaback. Dans cette dernière, on pouvait voir une jeune femme se promener dans New York et se faire héler un nombre de fois considérable par le sexe opposé. Cette initiative était la réplique outre-Atlantique d’un film diffusé en 2012 par une étudiante belge. En 2012, Sophie Peeters, avait réussi à interpeller les pouvoirs publics en réalisant un documentaire Femmes de la rue montrant les comportements indécents de certains hommes dans les rues de Bruxelles. La force de cette vidéo est telle que quelques mois après sa diffusion le gouvernement belge avait décidé de sanctionner le harcèlement de rue, les sanctions allant de peines de prison à des amendes aux montants plus ou moins élevés (1000 euros pour les cas les plus graves). Depuis, plusieurs initiatives sont apparues un peu partout dans le monde. Au Pérou, une campagne mettant en scène des harceleurs invectivant leur propre mère par erreur a notamment marqué les esprits.


Harcèlement de rue © Studio 4
La rue, un milieu hostile
Si le harcèlement de rue peut paraître anodin pour certains, de récentes enquêtes ont prouvé que ses conséquences sont dramatiques pour les femmes et symptomatique de leur place dans la société. Selon une étude réalisée par Yves Raidaud, chercheur au CNRS en 2012, les villes seraient construites par et pour les hommes. Les femmes intègreraient dès leur plus jeune âge l’idée que la rue est un espace dangereux et masculin dans lequel elles doivent passer le moins de temps possible et rester vigilantes. Selon le collectif "Osez le féminisme", cet état de fait serait un moyen "de rappeler aux femmes que leur place est celle du foyer, celle de l’intérieur."
Outre une inégalité choquante, certaines enquêtes démontrent également les répercussions psychologiques que cette insécurité provoque chez certaines citadines. Selon une étude américaine publiée le 14 janvier dans le journal scientifique Sex Roles, les femmes ayant été victimes de harcèlement de rue seraient plus craintives et plus enclines à avoir peur du monde qui les entoure. Comme l’étude l’explique, dans ces situations, elles subiraient une objectivation sexuelle, c’est-à-dire qu’elles ne sont perçues que comme objet de plaisir sexuel ou érotique : "Notre recherche confirme les conclusions précédentes sur la grandissante objectivation sexuelle de la femme. Un acte de terrorisme sexuel qui peut augmenter les peurs des femmes d’être confrontées à des attaques physiques et sexuelles", a expliqué Laurel Watson, l’une des scientifiques.


Une conclusion dramatique qui appelle à se questionner sur l’évolution du droit des femmes dans notre pays.




A lire aussi sur aufeminin :
Ces harceleurs de rue se font donner une bonne leçon…Par leur maman !


Parmi les hommes engagés dans la cause féminine, retrouvez quelques célébrités :

http://www.aufeminin.com/news-societe/harcelement-de-rue-et-si-les-hommes-en-devenaient-les-victimes-s1270916.html

https://www.youtube.com/watch?v=DlSJUZ1gqG8

https://www.youtube.com/watch?v=VyqFbiwLJko

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Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien »,femmes,violence,sexisme,

17 Avril 2015, 00:03am

Publié par hugo

Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien »
LE MONDE | 16.04.2015 à 09h00 • Mis à jour le 16.04.2015 à 09h12 |
Par Gaëlle Dupont
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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/04/16/534x0/4616723_4_2d9e_2015-04-16-49f0d52-31004-1anfhzp_1f646c88439477b16a936be6f39ecbbf.jpg



Scène de la vie quotidienne d’une jeune femme, recueillie par l’association Stop harcèlement de rue.


« Mmmm ! Mignonne !


– Eh j’tai dit que t’étais jolie !


– Sale pute, va ! »


Cette situation, la plupart des passagères qui attendent leur train de banlieue gare du Nord, à Paris, l’ont vécue. Quand on leur demande s’il leur arrive d’être harcelées dans l’espace public, elles sourient d’un air las. « Tous les jours ! », s’exclame Aminata Touré, une Parisienne de 24 ans. « Ils disent : “T’es charmante”, “donne-moi ton 06”, témoigne Carla, 30 ans. Quand on ne répond pas, ils soufflent et te traitent de connasse. » « Je dirais que ça m’arrive une fois par semaine, estime Ophélie Seveque, 19 ans. Ils demandent : “Chérie, tu descends où, t’habites où ?” Les regards insistants c’est tout le temps. »


Elles font bien la différence entre drague et harcèlement. « Tant que c’est poli, ça va, dit Valentine Letailleur, 20 ans. Quand on dit non et que la personne insiste, c’est gênant. » « Les regards ne me dérangent pas, affirme Alexiane Deschampt, 20 ans. On fait attention à soi aussi pour les attirer. Mais ce n’est pas parce qu’on se fait belles qu’on est des putes ! » Or, beaucoup d’hommes « ne lâchent pas facilement l’affaire ». « Même si tu changes de place, ils se calent dans un angle du wagon d’où ils peuvent te voir », relate Ophélie. Beaucoup s’étonnent qu’on leur pose cette question. « C’est triste, mais on s’habitue, observe Ophélie. C’est notre quotidien. »


« Une situation intimidante, humiliante, dégradante ou offensante »


Cela ne devrait pas être le cas, selon le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, qui rend public jeudi 16 avril un rapport commandé par le gouvernement, signe d’un intérêt nouveau pour ce sujet. Pour cette instance, il s’agit d’une forme de violence faite aux femmes. « Le harcèlement sexiste, écrit le Haut Conseil, se caractérise par le fait d’imposer tout propos ou comportement (…) qui a pour objet ou pour effet de créer une situation intimidante, humiliante, dégradante ou offensante (…). Il peut prendre des formes diverses comme des sifflements ou des commentaires sur le physique, non punis par la loi, ou des injures, punies par la loi. »


Chacune se souvient d’au moins une grosse frayeur. Alexiane se rappelle d’un trajet nocturne particulièrement anxiogène vers Saint-Leu-la-Forêt (Val-d’Oise). « Un type agressif m’a abordée, il m’insultait, se souvient-elle. Je serrais mes clés dans ma poche pour me défendre au cas où. En sortant du train j’ai couru jusqu’à ma voiture. »


La présence d’autres passagers rassure mais n’est pas un gage de sécurité. « Je rentrais en bus à Deuil-Montmagny [Val-d’Oise], deux types saouls me parlaient et m’attrapaient le bras, rapporte Magdalena Swinoga, 30 ans. Ça a duré tout le trajet, quarante minutes. » Sans entraîner d’intervention des passagers ou du chauffeur. L’affluence peut même être propice aux agressions. « Récemment, à l’heure de pointe, un homme m’a touché les fesses, relate Aurélie Oumezzaouche, 28 ans. Je n’ai rien dit, j’étais sidérée. » Même quand on a affaire à des atteintes punies par le code pénal (exhibitions, mains sur les fesses ou les cuisses, baisers forcés), les victimes portent rarement plainte.


« Si tu es en jupe, dans leur tête, tu provoques »


Beaucoup essaient d’ignorer les harceleurs. « Avant j’avais tendance à répondre, argumente Alexiane. Mais cela envenime les choses. » « On ne sait pas quoi faire, parce qu’on ne sait pas comment ça peut tourner », observe Magdalena. Très souvent, elles disent qu’elles ont un copain, même si c’est faux.


Pour le Haut Conseil à l’égalité, ce harcèlement, répétitif, « entame le droit [des femmes] à la sécurité et limite leurs déplacements dans l’espace public ». Beaucoup modifient leur comportement pour l’éviter. « Si tu es en jupe, dans leur tête, tu provoques », affirme Aminata. Mêmes causes, même effets pour les talons ou les tenues légères. « Même quand il fait hyper-chaud en plein été, on ne peut pas être comme on veut, en tee-shirt et short », témoigne Johanna Dehayes, 18 ans. En toute saison, mieux vaut « tracer » et « regarder par terre ». Les endroits considérés comme les moins sûrs sont le train, le RER et le bus. « Dans la rue, tu peux courir, observe Alexiane. Dans un train, il n’y a pas d’échappatoire. »


Carla se dit « bien contente d’aller au travail en voiture maintenant ». Les autres continuent à utiliser les transports en commun. Elles n’ont pas le choix, et disent ne pas avoir peur. « J’essaie de ne pas changer mes habitudes, de ne pas me faire raccompagner le soir, parce que ce n’est pas normal, affirme Alexiane. Je veux pouvoir m’habiller comme je veux et aller où je veux. »


Le Haut Conseil à l’égalité estime le phénomène très largement répandu. Il demande sa quantification précise, qui n’a jamais été effectuée, les études se concentrant sur les violences les plus graves. Il appelle à une prise de conscience générale de la part des victimes, mais aussi des harceleurs, et des témoins, encouragés à ne pas tolérer de tels comportements.


Elle a commencé, sous l’impulsion d’associations comme le collectif Stop harcèlement de rue, créé en février 2014, qui sensibilise par son site Internet et des actions sur le terrain. Selon le Haut Conseil, les pouvoirs publics doivent maintenant prendre le relais, notamment par une campagne nationale d’information.


image: http://s1.lemde.fr/image/2014/04/01/24x24/1100511863_4_d673_13963392372717-dupont-gaelle-france-20131126-142_4a8e46dad28b57a2b4a02c7b3a4990ed.jpg
Gaëlle Dupont
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Comment lutter contre le harcèlement sexiste dans les transports ?,femmes,violence,france,sexisme,

17 Avril 2015, 00:00am

Publié par hugo

Comment lutter contre le harcèlement sexiste dans les transports ?
Le Monde.fr | 16.04.2015 à 17h39 • Mis à jour le 16.04.2015 à 19h07


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image: http://s2.lemde.fr/image/2015/04/16/534x0/4617590_6_5191_a-paris-au-metro-saint-jacques-selon-le-haut_5705e5d9681489be3db45443ed7dfe9d.jpg


A Paris, au métro Saint-Jacques. Selon le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, 100 % des usagères des transports auraient subi du harcèlement sexiste.
« Un train bondé ne saurait être une excuse pour un contact ou comportements sexuels non désirés », peut-on lire sur des affichettes placardées dans le métro new-yorkais. A Boston, le message est plus direct : « Gardez vos parties intimes pour vous ».


Ces slogans ont inspiré le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes qui propose de lancer en France une campagne d’affichage dans les transports en commun, baptisée « Stop au harcèlement sexiste et aux violences sexuelles sur toute la ligne ».


Le but de la campagne serait de faire prendre conscience au public de la gravité du harcèlement et de « rompre le silence et faire connaître le phénomène ». Celle-ci devrait passer, selon le Haut Conseil, par l’information des victimes sur leurs droits et leurs moyens d’action. Elles sont en effet très peu nombreuses à porter plainte.


Lire aussi : Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien »


Rappels à la loi et meilleure formation des agents de transport


Pour les auteurs, le Haut Conseil prévoit un rappel à la loi pour les auteurs. Leur notifier par exemple que les « mains baladeuses » constituent une agression sexuelle, passible d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. Des conseils à l’attention des témoins pour savoir comment réagir en cas de harcèlement seraient également affichés.


L’instance consultative suggère par ailleurs de former les agents des transports pour qu’ils soient en mesure de prévenir les incivilités à l’encontre des femmes et de bien réagir en cas de problème. Pour donner vie à cette campagne, le Haut Conseil propose de sélectionner des clips vidéos, des messages courts et des affiches, lors d’un concours national.


Les lauréats seraient récompensés à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le 25 novembre 2015. Ils verraient leurs œuvres diffusées dans les transports et dans les médias. Mais pour que cette campagne soit efficace, l’instance souligne qu’elle ne devra pas être affichée à proximité de publicités aux slogans sexistes, pourtant nombreuses dans les couloirs de métro et sur les abribus.


Au Canada, des arrêts de bus à la demande


Le Haut Conseil à l’égalité cite par ailleurs plusieurs initiatives mises en place au Canada. Outre-Atlantique, il existe une formule baptisée « Entre deux arrêts ». La nuit, dans les bus, les femmes qui le souhaitent peuvent demander au chauffeur de les déposer entre deux arrêts pour se rapprocher de leur destination. Ce qui leur évite de marcher trop longtemps dans la rue si elles ne se sentent pas en sécurité.


Autre piste suggérée : les « transports exploratoires ». Un panel d’usagères teste un réseau de transport afin de déterminer les zones où elles ne se sentent pas en sécurité. Des « marches exploratoires » nées au Canada dans les années 1990.


Le rapport suggère aussi de rendre plus visibles les numéros d’urgence, en les inscrivants par exemple sur les titres de transport. Le numéro 31 17 de la SNCF (assistance aux voyageurs) pourrait être accessible par SMS afin d’être utilisé plus discrètement par une femme en difficulté ou par un témoin. De même, l’instance recommande d’étendre l’usage des systèmes d’alerte. A l’heure actuelle, ils ne servent qu’à signaler les accidents et les malaises. En cas de violences, les victimes peuvent hésiter à s’en servir.


Pas de wagons ou de bus réservés aux femmes


En cas d’agression, à New York, Londres, où Washington, les sites Internet des opérateurs de transport disposent d’une rubrique permettant aux victimes de faire un signalement (date, heure, lieu, description des faits et de l’auteur). L’information est ensuite transmise à la police des transports.


En revanche, le Haut Conseil rejette l’idée de réserver des bus ou des wagons aux femmes, comme cela se fait au Japon, au Brésil, au Mexique ou encore en Egypte pour lutter contre les mains aux fesses et les frottements. Selon le rapport, cette initiative « renforcerait la ségrégation sexuée et sexiste. De tels moyens rompent avec la mixité et entretiennent la construction d’une société de peur et de division ».


« Libérer la parole des femmes »


Les associations, comme Stop harcèlement de rue, créée en février 2014, formulent des recommandations qui s’adressent directement aux usagers. « Il faut libérer la parole, libérer la réponse des femmes, affirment Héloïse Duché et Alice Barbe, qui animent le collectif. Faire comprendre que non, c’est non. On vous dit que vous êtes jolie et vous n’êtes pas intéressée ? Répondez : ″Je ne vous ai pas demandé votre avis.″ S’il insiste, dites : ″Laissez-moi passer, éloignez-vous.″ Cela n’augmente pas les risques d’agression. » Des ripostes qui permettraient, selon elles, de légitimer la parole des femmes, tout en sensibilisant les témoins et les harceleurs, qui n’ont « pas forcément conscience » de la nocivité de leur comportement.


Lire : Harcèlement de rue : « Quand on est une femme en France, on est seule »


Le site de l’association détaille les situations et conseille les victimes d’agression. Stop au harcèlement de rue suggère de désigner le harceleur en parlant fort, de prévenir les responsables, de demander de l’aide autour de soi, de crier, de prendre en photo le fauteur de troubles…


Les témoins sont également sollicités. Il leur est demandé de ne pas tolérer le harcèlement, d’intervenir et de dissuader les harceleurs, en les interpellant ou en s’asseyant à côté d’eux en les parlant sous un prétexte futile. Une aide encore trop rare.


Gaëlle Dupont et Maurane Speroni




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Harcèlement de rue : « Quand on est une femme en France, on est seule »,femmes,violences,

16 Avril 2015, 14:01pm

Publié par hugo

Harcèlement de rue : « Quand on est une femme en France, on est seule »
Le Monde.fr | 16.04.2015 à 15h30 • Mis à jour le 16.04.2015 à 15h52


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C'est le chiffre-choc de la Semaine internationale contre le harcèlement de rue : 100 % des utilisatrices de transports en commun y ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle, selon un rapport remis jeudi par le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes.


Les nombreux témoignages que nous avons recueillis illustrent l'ampleur du phénomène et appellent à une prise de conscience générale de la part des victimes, mais aussi des harceleurs, et des témoins.


Lire notre reportage : Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien »


Un harcèlement régulier, parfois quotidien
Sylvie M., 46 ans, cadre administrative


« Il n'y a pas un jour dans les transports sans que certains individus se permettent d'avoir des regards insistants, salaces, ignobles. »


Selin C., 24 ans, Paris, ingénieure


« A Paris, c'est quotidien quand on est une femme. Dans le métro, avec ces types qui font des gestes déplacés ; dans le RER, quand vous dites à l'homme derrière vous “Monsieur arrêtez de me caresser les fesses” et qu'il vous répond que c'est sa mallette, qu'il ne fait rien, et que cinq minutes plus tard, il s'en va les mains vides. Ces jeunes qui vous crient dans la rue “Mademoiselle vous avez un beau cul !”, et quand vous leur dites d'aller se faire voire, ils répliquent : “T'as un gros cul sale pute !” »


Les femmes contraintes de modifier leur comportement
Louise M., 38 ans


« J'ai l'impression d'avoir grandi avec le harcèlement de rue, de l'avoir toujours connu. A 14 ans, [dans le métro] un homme m'a mis la main sur la poitrine. Je lui ai dit : “ça ne va pas la tête ?”, il m'a répondu “salope”... Je suis ensuite restée assise sur le banc du métro, me sentant sale et “allumeuse”. Depuis ce jour, j'ai arrêté de porter des hauts moulants ou décolletés et je ne mets plus de jupe. J'ai trop peur de m'habiller sexy car j'ai vraiment intégré la croyance que c'est de ma faute si on me harcèle dans la rue et c'est à moi de faire ce qu'il faut pour ne pas exciter les hommes... C'est la première fois, suite au rapport du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, que je réalise qu'en fait ce n'était pas de ma faute et que ce n'est pas moi la coupable ! »


Aurélie K., 23 ans, ingénieure associée


« Au début, je ne faisais pas attention à ces remarques, alors je traçais ma route et pour moi, il était hors de question de changer ma façon de m'habiller. Puis au bout de trois ans, j'ai remarqué que mon comportement avait changé : si je devais traverser ou être proche de certains quartiers, j'évitais de porter des jupes ou des robes ou lorsque je rentrais tard le soir, je prenais le taxi ou j'étais accompagnée. Combien de fois j'ai eu la boule ou ventre lorsque je rentrais seule chez moi ? Une peur s'installe peu à peu. »


Valentine G., 23 ans, motion designer


« Je sais que dès que je porte une jupe ou une robe, je multiplie par quatre le risque d'avoir ce genre de mésaventure. A ce stade, à part m'habiller en garçon, je n'ai pas trouvé de solution pour y faire face. »


Isabelle C., 42 ans, professeure


« En balayant d'un regard rétrospectif plusieurs années de ma vie, il reste ancré en moi ce vieux réflexe, discret mais bien présent, du conditionnement qui accompagne toute sortie dans l'espace public : un mélange de présence et d'absence pour ne pas attirer l'attention, une conscience des gestes et des mouvements, des stratégies conscientes pour se donner une contenance mais subtile pour être naturelle et vraisemblable. En effet, le harceleur flaire l'artifice et la peur. »


Démunies quant aux comportements à adopter face aux harceleurs
Charlotte R., 23 ans étudiante


« On ne sait jamais comment réagir face à ses situations. Un homme vous interpelle : doit-on l'éviter, lui répondre “bonjour”, “non merci” selon la situation ? Le problème c'est que selon le caractère de ce(s) monsieur(s), la moindre réaction de notre part peut envenimer très vite les choses. De temps en temps, faire comme si de rien n'était nous permet d'éviter la situation. D'autre fois, ne pas répondre peut mettre en une seconde l'homme très en colère. Malheureusement, répondre juste “bonjour” ne marche pas non plus, puisque certains peuvent s'avérer très collants, on ne sait donc plus comment réagir et/ou quoi dire. »


Charlyne L., 38 ans, enseignante à Nantes, a opté pour s'appuyer contre l'avant du tram pour faire face aux gens :


« Je ne trouve pas normal de développer de telles stratégies. Vive le vélo ! »


Magali M., 25 ans, Lyon


« Je n'ai jamais voulu trouver de solution pour y faire face. Ça aurait été accepter de me soumettre à une forme de harcèlement qui ne devrait pas être banalisé, et qui viendrait de mon attitude et non de celle des harceleurs. J'ai été souvent tentée de proscrire la jupe et les talons quand je sortais seule pour préférer des vêtements plus couvrants, même par 30° C. Généralement, je parviens à résister à cette tentation, même si cela me vaut une boule au ventre et une attitude défensive voire agressive envers les hommes, dans la rue. »


Lire aussi notre reportage : Succès de l'autodéfense chez les femmes, qui "ne veulent plus être des victimes"


Certaines osent réagir, malgré la passivité des témoins
Bethan K., 26 ans, après qu'un homme se soit frotté contre ses fesses dans le métro


« J'ai fini par lui crier dessus, le traiter de pervers, lui demander s'il avait pas honte de faire ça. Il s'excuse en disant qu'il n'y avait pas de place dans la rame. (...) Tout le monde me félicite. Sympa. Mais personne n'est venu à mon aide pendant l'incident. C'est la solution pour moi : dire à ses personnes d'arrêter quand on voit ce genre de choses dégoûtantes. Qu'on apprenne aux mecs à ne pas faire ça et aux femmes à dire “stop”. »


Sandrine G., 45 ans, victime d'attouchements aux fesses trois fois dans les transports


« Je crois que si on réagit, si on montre aux hommes qu'on n'a pas peur d'eux, ça peut faire la différence. Je suis tellement indignée de ce qui m'arrive que je ne laisse pas passer, les femmes ont appris à se taire, à intégrer des limites. Elles sont parfois polies avec des mecs qui les insultent ou les dérangent. Moi un gars qui est lourd, je lui dis de dégager, s'il me répond, je l'insulte en hurlant, je n'ai pas à être gentille et baisser la tête. »


Isabelle C., 42 ans, professeure


« Il faut désamorcer la tentative avant la prise de parole pour que la personne renonce. Exemple : 1/ Regard insistant, la personne va vous aborder ;


2/ Vous regardez pour montrer que vous ne la craignez pas ;


3/ Vous trouvez une stratégie pour réguler cet instant et le remettre dans une normalité. Par exemple, vous grimacez avec agacement pour simuler une gêne au pied, un oubli, etc. »


Un problème propre à la France ?
Laura F., 21 ans, étudiante à Sciences Po


« Lorsque j'habitais à Lille, je me faisais harceler deux fois par jour, tous les jours : en allant à l'école et en rentrant chez moi, que je sois en jean ou en jupe. J'habite à Londres depuis huit mois et ne me suis jamais fait harceler une seule fois. Je me demande quel échec de la société cela reflète. Cela fait partie des raisons pour lesquelles je ne veux plus habiter en France”. »


Aurélie K., 23 ans, ingénieure associée


« Maintenant je suis en Pologne pour vivre une nouvelle expérience et faire une pause dans mes études après avoir obtenu ma licence. On m'a déjà abordée, mais toujours poliment, même lorsque je répondais négativement. Au lieu d'entendre “salope”, on vous dit “d'accord bonne journée”, on vous respecte. S'il y a une raison qui me pousse à rester à l'étranger c'est bien celle-ci, car en France, je ne me sens pas en sécurité. »


Gabrielle V., 27 ans, professeure à Londres


« L'humiliation de ce jour et de tous les autres jusqu'à ce que je déménage à Londres – où je n'ai jamais été ne serait-ce qu'abordée – m'a fait comprendre que quand on est femme en France, on est seule. Et pour répondre à ceux qui pensent que c'est un problème d'immigration : il y a autant, même plus, d'immigrés musulmans à Londres. »


Les pouvoirs publics appelés à s'emparer du problème
Smail B., 50 ans, Mulhouse


« Je suis de sexe masculin et suis très sensibilisé par la question. A mon avis, une des façons de faire régresser significativement ces harcèlements serait de contraindre les contrevenants (caméras par exemple tout au long de certains parcours empruntés). La question est de savoir si le simple harcèlement verbal est tolérable ou bien s'il faut envisagé de légiférer. Evidemment mettre aussi l'accent sur l'éducation dès le plus jeune âge. Il importe de sensibiliser au plus tôt les garçons. »


Sylvie M., 46 ans, cadre administrative


« Les pouvoirs publics doivent faire quelque chose, cela ne peut continuer comme cela. Il faut de la prévention dans les écoles et de la répression pour les acteurs de ces crimes et délits. »




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Harcèlement de rue
Le harcèlement de rue, « c’est notre quotidien »
« Plutôt sympa » de se faire « siffler dans la rue » ? Personne n’est d’accord avec Sophie de Menthon POST DE BLOG
Succès de l'autodéfense chez les femmes, qui "ne veulent plus être des victimes"


En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/04/16/harcelement-de-rue-quand-on-est-une-femme-en-france-on-est-seule_4617354_3224.html#tJPdfoeC7QUBu21S.99

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Dans le 92, 30 800 personnes sont au chômage depuis plus d’un an,emploi,france,

14 Avril 2015, 11:28am

Publié par hugo

MA VILLE HAUTS-DE-SEINE ACTUALITÉS
Dans le 92, 30 800 personnes sont au chômage depuis plus d’un an
Pierre-Eliott Buet | 13 Avril 2015, 19h52 | MAJ : 13 Avril 2015, 19h52

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Asnières, lundi 13 avril. Le préfet des Hauts-de-Seine en visite dans les locaux de Pôle emploi. Le ministre du Travail a lancé en février un plan d’accompagnement pour les chômeurs longue durée.
Asnières, lundi 13 avril. Le préfet des Hauts-de-Seine en visite dans les locaux de Pôle emploi. Le ministre du Travail a lancé en février un plan d’accompagnement pour les chômeurs longue durée. (LP/P.-E.B.)
Comment casser la spirale du chômage longue durée : c’était l’objectif de la visite du préfet des Hauts-de-Seine dans les locaux du Pôle emploi d’Asnières, ce lundi après-midi. Si Yann Jounot est venu passer en revue ses troupes, c’est parce « les questions d’emploi et d’économie sont au centre de [ses] responsabilités ».


Mais aussi parce le ministre du Travail, François Rebsamen, a lancé en février dernier son plan contre le chômage longue durée, axé sur l’accompagnement et la formation pour les 700 000 inscrits au chômage depuis plus de douze mois en France. Dans les Hauts-de-Seine, ils sont 30 800. Cette priorité, l’antenne Pôle emploi d’Asnières-sur-Seine l’a intégrée à son dispositif. « Nous proposons différents modes de suivi renforcé, pour les chômeurs de longue durée, mais aussi pour les seniors, les moins de 26 ans ou les publics avec des besoins spécifiques, explique Marie-Christine Navattoni, directrice départementale de Pôle emploi dans les Hauts-de-Seine. L’objectif est un meilleur accompagnement, en limitant à 70 le nombre de demandeurs pris en charge par chaque conseiller (NDLR : à peu près moitié moins que d’ordinaire) mais aussi en travaillant avec les missions locales et les mairies ».


L’ambition du ministère de doubler le nombre de demandeurs d’emploi qui pourront accéder à ce suivi renforcé, s’ajoute donc à l’objectif de proposer une offre adaptée à chacun des 80 000 demandeurs d’emploi du département. Pour ce faire, les équipes du Pôle emploi d’Asnières ont tout un éventail d’actions en direction des entreprises. Pour les attirer et placer leurs demandeurs d’emploi, les conseillers prévoient petits-déjeuners avec les employeurs et séances de recrutement de masse. Initiatives parfois fructueuses, car de gros employeurs comme l’entreprise de sécurité Goron, l’enseigne de vêtements Primarck ou les services à la personne O2 sont venus faire leur marché à Asnières en embauchant dernièrement plusieurs dizaines de demandeurs d’emploi.


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